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Peut-on moderniser la santĂ© tunisienne sans freiner l’innovation locale ?

25. Mai 2025 um 20:29

DocNetDepuis 2022, une Ă©quipe de jeunes talents tunisiens travaille avec passion et dĂ©termination sur DocNet, une plateforme numĂ©rique visant Ă  transformer l’expĂ©rience de santĂ© en Tunisie. L’objectif est clair : offrir un accĂšs aux soins plus rapide, plus proche et plus flexible, en connectant mĂ©decins et patients Ă  distance grĂące aux technologies numĂ©riques.

AprĂšs des mois de dĂ©veloppement intensif et de tests rigoureux, DocNet est prĂȘte Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ©e. La plateforme est conforme aux exigences du DĂ©cret PrĂ©sidentiel n° 2022-318 du 8 avril 2022 et de l’ArrĂȘtĂ© du ministre de la SantĂ© du 13 juin 2024. Cependant, malgrĂ© cette conformitĂ© rĂ©glementaire, l’équipe attend toujours l’autorisation finale du ministĂšre de la SantĂ© pour pouvoir lancer officiellement ses services.

Cette attente reprĂ©sente une entrave majeure au dĂ©veloppement de DocNet. Elle retarde la mise en Ɠuvre d’une solution innovante qui pourrait amĂ©liorer significativement l’accĂšs aux soins pour de nombreux Tunisiens, en particulier dans les zones oĂč l’offre mĂ©dicale est limitĂ©e. De plus, elle freine la dynamique entrepreneuriale de jeunes talents locaux, dĂ©sireux de contribuer activement Ă  la modernisation du systĂšme de santĂ© national.

L’équipe de DocNet reste nĂ©anmoins optimiste et dĂ©terminĂ©e. Elle continue de collaborer Ă©troitement avec les autoritĂ©s compĂ©tentes pour obtenir l’autorisation nĂ©cessaire. Les mĂ©decins partenaires, dĂ©jĂ  convaincus par le potentiel de la plateforme, sont Ă©galement impatients de commencer cette nouvelle aventure.

DocNet incarne l’innovation et l’engagement des jeunes entrepreneurs tunisiens dans le domaine de la santĂ© numĂ©rique. Son lancement officiel dĂ©pend dĂ©sormais de la rĂ©activitĂ© des instances rĂ©glementaires. Une fois l’autorisation obtenue, la start-up pourra enfin concrĂ©tiser sa vision et offrir aux citoyens tunisiens un service de santĂ© moderne, accessible et efficace.

A.B.A

EN BREF

  • DocNet est une plateforme tunisienne de santĂ© numĂ©rique dĂ©veloppĂ©e depuis 2022.
  • Elle permet de connecter mĂ©decins et patients Ă  distance pour un accĂšs plus rapide aux soins.
  • MalgrĂ© sa conformitĂ© aux rĂšglements en vigueur, elle attend l’autorisation finale du ministĂšre.
  • Ce blocage freine l’innovation et l’entrepreneuriat tunisien dans le secteur mĂ©dical.
  • L’équipe reste dĂ©terminĂ©e Ă  faire aboutir ce projet au service de la modernisation du systĂšme de santĂ©.

 

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Les dĂ©fis commerciaux ne remettront pas en cause l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale

25. Mai 2025 um 10:00

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Ă©conomies avancĂ©es ont poursuivi la libĂ©ralisation des Ă©changes, considĂ©rant les marchĂ©s ouverts et la rĂ©duction des tarifs douaniers comme des piliers essentiels de la paix, de la prospĂ©ritĂ© et de l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale. L’Accord gĂ©nĂ©ral sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), puis l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont institutionnalisĂ© cet agenda, contribuant Ă  faire baisser les tarifs moyens mondiaux de niveaux Ă  deux chiffres Ă  des niveaux Ă  un chiffre relativement bas. Ce mouvement s’est intensifiĂ© dans les annĂ©es 1980 et 1990, avec l’essor de la pensĂ©e Ă©conomique de l’offre favorable au libre marchĂ©, la chute du rideau de fer, et une nouvelle vague de mondialisation.

Le monde a assistĂ© Ă  une expansion rapide des chaĂźnes d’approvisionnement mondiales, Ă  l’intĂ©gration des marchĂ©s Ă©mergents, et Ă  l’érosion progressive des barriĂšres commerciales – perçues comme des forces positives pour la croissance, l’efficacitĂ© et la stabilitĂ© des prix. Durant cette pĂ©riode, le commerce extĂ©rieur a vu son importance passer de 14,4 % Ă  25,2 % du PIB mondial.

Cette Ă©volution a commencĂ© Ă  se fissurer avec la crise financiĂšre mondiale de 2008 et l’élection de Donald Trump en 2016, dont la doctrine « America First » a rĂ©introduit le protectionnisme au cƓur de la politique Ă©conomique amĂ©ricaine. Pourtant, bien que son premier mandat ait comportĂ© des droits de douane ciblĂ©s et des escarmouches commerciales – notamment avec la Chine –, la derniĂšre version de la politique commerciale de Trump marque une rupture bien plus radicale. Le 2 avril, jour dĂ©sormais surnommĂ© « Jour de la LibĂ©ration », Trump a dĂ©voilĂ© un vaste ensemble de droits de douane qui a choquĂ© les marchĂ©s mondiaux : les taux de droits de douane effectifs (ETR) des États-Unis sont passĂ©s de 2,9 % Ă  27,99 %, avant d’ĂȘtre modĂ©rĂ©s Ă  14 % aprĂšs plusieurs sĂ©ries d’exemptions. Cela reprĂ©sente tout de mĂȘme une augmentation considĂ©rable, rapprochant les tarifs amĂ©ricains de ceux des annĂ©es 1930.

Pour certains analystes et investisseurs, l’ampleur et la brutalitĂ© de cette hausse tarifaire amĂ©ricaine ne signifient pas seulement un arrĂȘt de la libĂ©ralisation du commerce, mais peut-ĂȘtre la premiĂšre tentative systĂ©matique de la renverser. Toutefois, selon nous, malgrĂ© les dĂ©fis extraordinaires posĂ©s par la hausse des tarifs amĂ©ricains, plusieurs raisons nous incitent Ă  l’optimisme et Ă  croire que l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale restera rĂ©siliente face aux menaces actuelles de dĂ©mondialisation. Trois facteurs principaux soutiennent cette position.

PremiĂšrement, les objectifs et le mandat du nouveau paquet de droits de douane amĂ©ricains restent flous, augmentant les chances de rĂ©sistance de la part des principaux acteurs du marchĂ© et des institutions. Si la rhĂ©torique met en avant la rĂ©industrialisation et le nationalisme Ă©conomique, les cibles rĂ©elles de ces nouveaux tarifs sont ambiguĂ«s. Veut-on rĂ©duire le dĂ©ficit commercial, relancer l’industrie locale, isoler les rivaux stratĂ©giques ou simplement augmenter les recettes fĂ©dĂ©rales ? Ces objectifs ne sont pas toujours compatibles. Par exemple, des droits de douane gĂ©nĂ©ralisĂ©s qui augmentent les coĂ»ts des intrants peuvent nuire aux fabricants et consommateurs amĂ©ricains, contredisant ainsi le discours de relocalisation. Par ailleurs, cibler les alliĂ©s risque d’entraĂźner des reprĂ©sailles diplomatiques et de compliquer la coordination sur des dossiers tels que l’isolement des concurrents stratĂ©giques ou l’accĂšs aux matiĂšres premiĂšres critiques.

Les marchĂ©s ont vivement rĂ©agi Ă  l’annonce des droits de douane du « Jour de la LibĂ©ration » : les rendements des bons du TrĂ©sor amĂ©ricain ont grimpĂ©, en raison des craintes d’un dĂ©sancrage des anticipations d’inflation et d’une perte de crĂ©dibilitĂ© de la politique Ă©conomique. Cela reflĂšte non seulement le scepticisme des investisseurs, mais crĂ©e aussi des contraintes Ă©conomiques rĂ©elles, car des coĂ»ts d’emprunt plus Ă©levĂ©s freinent la croissance et compliquent la politique budgĂ©taire. À l’inverse, les marchĂ©s ont fortement rebondi lorsque la nouvelle administration amĂ©ricaine a fait preuve de plus de souplesse et de pragmatisme en accordant des exemptions. En outre, la base juridique de ces droits de douane massifs pourrait ĂȘtre remise en question, la politique commerciale relevant traditionnellement du CongrĂšs, et l’usage extensif de justifications fondĂ©es sur la sĂ©curitĂ© nationale pouvant ĂȘtre contestĂ© devant les tribunaux. CombinĂ©es Ă  une probable opposition judiciaire, parlementaire et du monde Ă©conomique, ces pressions renforcent la probabilitĂ© d’un retour Ă  une approche plus pragmatique, avec davantage d’exemptions, de suppressions et d’accords bilatĂ©raux rapides pour limiter les effets nĂ©gatifs.

DeuxiĂšmement, les droits de douane sont des instruments relativement grossiers dans un monde dĂ©fini par des chaĂźnes d’approvisionnement complexes, le commerce numĂ©rique et la mobilitĂ© fluide des capitaux. Contrairement au milieu du XXe siĂšcle, oĂč les Ă©changes Ă©taient largement bilatĂ©raux et oĂč les produits Ă©taient fabriquĂ©s de bout en bout dans un seul pays, les rĂ©seaux de production actuels sont profondĂ©ment fragmentĂ©s et mondiaux. Un seul produit peut traverser plusieurs frontiĂšres au cours de son assemblage, diluant ainsi l’effet Ă©conomique visĂ© par des tarifs spĂ©cifiques Ă  un pays. Les entreprises multinationales savent s’adapter rapidement, en rĂ©organisant leurs approvisionnements, en redirigeant leurs expĂ©ditions ou en absorbant les coĂ»ts via des stratĂ©gies de prix internes. Le rĂ©sultat : les droits de douane Ă©chouent souvent Ă  relocaliser rĂ©ellement la production, tout en augmentant potentiellement les coĂ»ts pour les consommateurs et entreprises locaux.

En outre, des outils de gestion comme les prix de transfert, les montages fiscaux et l’arbitrage juridictionnel permettent aux multinationales de rĂ©duire l’impact financier des droits de douane. En pratique, les entreprises trouvent des solutions plus rapidement que les dĂ©cideurs politiques ne peuvent faire appliquer les rĂšgles. Plus l’économie mondiale est interconnectĂ©e, plus il est difficile d’imposer un protectionnisme sans provoquer de lourds dommages collatĂ©raux.

TroisiĂšmement, si les États-Unis Ă©rigent des barriĂšres, le reste du monde va globalement dans la direction opposĂ©e. De l’Union europĂ©enne (UE) Ă  l’Asie en passant par l’AmĂ©rique latine, la plupart des grandes Ă©conomies continuent de considĂ©rer le commerce ouvert comme essentiel Ă  leur modĂšle de croissance – et poursuivent activement une intĂ©gration plus poussĂ©e. Des exemples rĂ©cents incluent le Partenariat rĂ©gional Ă©conomique global (RCEP) en Asie, les accords commerciaux en expansion de l’UE avec les partenaires sud-amĂ©ricains (Mercosur) et indo-pacifiques, ainsi que la Zone de libre-Ă©change continentale africaine. Ces activitĂ©s hors États-Unis reprĂ©sentent 73 % du PIB mondial et 87 % des flux commerciaux, renforçant un systĂšme commercial multipolaire capable de rester dynamique mĂȘme sans leadership amĂ©ricain.

Le retrait des États-Unis pourrait mĂȘme accĂ©lĂ©rer la coopĂ©ration entre autres pays, ceux-ci cherchant Ă  se prĂ©munir contre les chocs protectionnistes et Ă  prĂ©server l’accĂšs aux marchĂ©s. Par consĂ©quent, les entreprises mondiales pourraient de plus en plus s’orienter vers des pĂŽles alternatifs disposant de cadres commerciaux plus stables, rĂ©duisant l’attraction exercĂ©e par les tarifs amĂ©ricains.

En rĂ©sumĂ©, bien que l’ampleur des mesures tarifaires amĂ©ricaines rĂ©centes soit sans prĂ©cĂ©dent – mĂȘme aprĂšs plusieurs sĂ©ries d’exemptions – les forces qui soutiennent l’intĂ©gration Ă©conomique mondiale demeurent solides. La pression des marchĂ©s, les contraintes juridiques, la capacitĂ© d’adaptation des entreprises, ainsi que l’engagement continu des grandes Ă©conomies Ă  maintenir l’ouverture, suggĂšrent que la mondialisation n’est pas en train de reculer, mais plutĂŽt de se redĂ©ployer gĂ©ographiquement et de se rĂ©orienter.

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La Tunisienne Mayssa El Kouni remporte le tournoi international des jeunes chefs Ă  Kazan

24. Mai 2025 um 14:46

Mayssa El Kouni, une djerbienne de 24 ans a remportĂ© le prix du “Tournoi international des jeunes chefs cuisiniers” qui s’est tenu du 14 au 16 mai courant, en marge du XVIe Forum Ă©conomique international “Russie – monde islamique”, “KazanForum”, dans la capitale de la rĂ©publique du Tatarstan, en Russie.

Seize jeunes chefs ont Ă©tĂ© en lice dans cette compĂ©tition, que Mayssa a gagnĂ©, en prĂ©sentant trois plats nationaux, soit un “plat tunisien” revisitĂ© avec diverses salaisons comme entrĂ©e, ensuite une “charmoula” sfaxienne en tant que repas principal, avec de nouveaux ingrĂ©dients: poulet au lieu du poisson, dattes et pralinĂ© de noisettes et enfin, un tiramisu avec une crĂšme de dattes et de l’eau de rose, comme dessert.

DiplĂŽmĂ©e de l’AcadĂ©mie des chefs, Mayssa exerce son mĂ©tier depuis trois ans d’abord dans des restaurants et maintenant dans un hĂŽtel 4 Ă©toiles, Ă  Sfax.

En juillet 2024, elle avait remportĂ© le premier prix Ă  la compĂ©tition nationale des jeunes talents Ă  la foire du Kram, ce qui lui a permis de participer au tournoi Ă  Kazan, oĂč elle a, aussi, remportĂ© le prix des “techniques du futur”, avec une prĂ©sentation des plats tunisiens inspirĂ©e de sa maĂźtrise des “spĂ©cialitĂ©s françaises”.

Mayssa, a un avenir prometteur devant elle et ne manque pas d’ambition, son rĂȘve c’est d’ouvrir son propre restaurant Ă  Tunis, dont elle a dĂ©jĂ  choisi le nom “L’ozĂ©â€.

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Tunisie : le chiffre d’affaires de la RNTA atteint 607,6 MD en 2024 malgrĂ© la baisse des bĂ©nĂ©fices

24. Mai 2025 um 14:33

Le chiffre d’affaires de la RĂ©gie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA) a atteint 607,6 millions de dinars (MD) en 2024 augmentant de 21,8 MD par rapport Ă  2023, d’aprĂšs les donnĂ©es publiĂ©es, samedi, par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple suite Ă  une visite effectuĂ©e, le 22 mai 2025, par des dĂ©putĂ©s de la Commission des Finances et du Budget Ă  cette entreprise.

D’aprĂšs un exposĂ© prĂ©sentĂ© par le directeur gĂ©nĂ©ral de la RĂ©gie, Anis El-Ahwak lors de cette visite, la rĂ©gie a Ă©galement rĂ©alisĂ© un rĂ©sultat comptable net positif de 61,6 MD contre 110,8 MD en 2023. Une baisse expliquĂ©e par la hausse du prix d’achat du tabac et des matiĂšres premiĂšres, la non-augmentation du prix de vente des produits de spĂ©cialitĂ© en 2024, l’augmentation du coĂ»t de production et la diminution des marges bĂ©nĂ©ficiaires.

“La RĂ©gie rĂ©alise des bĂ©nĂ©fices financiers depuis 2020, en particulier aprĂšs l’ajustement des prix de vente des produits de spĂ©cialitĂ©, mais qu’elle Ă©prouve des difficultĂ©s Ă  fournir les liquiditĂ©s nĂ©cessaires pour payer les fournisseurs dans les dĂ©lais impartis”, a soulignĂ© le responsable.

S’agissant de la rĂ©gression du rythme de production enregistrĂ©e ces derniĂšres annĂ©es, le responsable a indiquĂ© que la RĂ©gie se penche sur le diagnostic de son parc industriel dans le but d’augmenter le rendement des machines de production qui nĂ©cessitent une maintenance continue en raison de leur vĂ©tustĂ©.

Sur le plan commercial, le directeur gĂ©nĂ©ral a dĂ©clarĂ© que les principaux objectifs stratĂ©giques de la RĂ©gie consistent en la crĂ©ation de centres de distribution dans tous les gouvernorats et l’augmentation de la capacitĂ© de production pour limiter les pratiques monopolistiques. Il a, Ă  ce titre, mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© de coordonner avec les autoritĂ©s compĂ©tentes pour intensifier le contrĂŽle des circuits de distribution afin de rĂ©duire le phĂ©nomĂšne du marchĂ© parallĂšle.

Evoquant l’activitĂ© agricole de la RĂ©gie, le responsable a fait savoir que le volume de production de tabac pour l’annĂ©e 2023 a atteint 280 tonnes. Il a expliquĂ© que la RĂ©gie importe les semences, fournit les plants et les pesticides ainsi que les Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  la culture du tabac aux tabaculteurs et assume le coĂ»t des salaires du personnel des centres de dĂ©veloppement de la culture du tabac, prĂ©cisant que le coĂ»t global d’un kilogramme de tabac local est d’environ 27 dinars.

L’agence coordonne Ă©galement avec le ministĂšre de l’Agriculture pour dĂ©velopper la tabaculture, a-t-il indiquĂ©, expliquant que ce type de culture nĂ©cessite une qualitĂ© de sol et un climat spĂ©cifiques pour obtenir un tabac de qualitĂ©, d’oĂč l’importance de dĂ©velopper la recherche dans ce cadre en partenariat avec les ministĂšres de l’Agriculture et de l’Enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique.

Il a ajoutĂ© que l’agence a entamĂ© des sessions de formation pour les tabaculteurs en coordination avec le ministĂšre de l’agriculture pour dĂ©velopper la culture du tabac Ă  l’échelle nationale dans l’objectif de rĂ©duire les importations de cette matiĂšre.

Les dĂ©putĂ©s ont Ă  cette occasion soulignĂ© que la rĂ©habilitation de la RNTA est devenue une nĂ©cessitĂ© Ă©tant donnĂ© son rĂŽle dans le financement du trĂ©sor public. Ils ont Ă©galement mis l’accent sur l’impĂ©ratif de limiter l’importation des matiĂšres premiĂšres du tabac et d’encourager la culture de ces matiĂšres en assouplissant les procĂ©dures appliquĂ©es, en crĂ©ant tous les mĂ©canismes d’appui nĂ©cessaires et rĂ©visant le systĂšme des marchĂ©s publics.

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Tunisie : 23,8 milliards de dinars en billets et piÚces, une hausse stimulée par la loi sur les chÚques

24. Mai 2025 um 14:01

Les billets et monnaies en circulation ont augmentĂ© de 13%, passant de 21 milliards DT, Ă  la date de 22 mai 2024, Ă  23,8 milliards DT, actuellement, d’aprĂšs les indicateurs monĂ©taires et financiers publiĂ©s, vendredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

L’ancien Directeur GĂ©nĂ©ral de la politique monĂ©taire Ă  la BCT, Mohamed Salah Souilem, avait indiquĂ©, dans une interview accordĂ©e Ă  l’agence TAP, que la hausse des billets et monnaies en circulation  est un « rĂ©sultat Ă©vident de la nouvelle loi sur chĂšques », ajoutant que les tunisiens ont recours massivement, aux liquiditĂ©s « en substitution Ă  l’utilisation des chĂšques qui constituent le moyen de paiement le plus utilisĂ© dans le pays».

Les donnĂ©es de la BCT ont montrĂ©, aussi, une lĂ©gĂšre baisse des avoirs nets en devises de 0,1%, Ă  22,6 milliards DT (l’équivalent de 98 jours d’importation), contre 22,9 milliards DT (105 jours d’importation), une annĂ©e auparavant.

En revanche, les revenus du travail et les recettes touristiques ont Ă©voluĂ© respectivement de 8,5% (Ă  3 milliards DT), et de 7,1% (Ă  2,3 milliards DT), Ă  la date du 20 mai 2025. Pour ce qui est des services de la dette extĂ©rieure, ils demeurent stables au niveau de 7 milliards de dinars, durant la pĂ©riode mai 2024 – mai 2025.

Pour rappel, l’encours de la dette publique s’est situĂ© au niveau de 81,2%, durant l’exercice 2024, contre 84,6%, au cours de l’exercice 2023.

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“Ennejma Ezzahra dĂ©voile ses trĂ©sors” : un livre hommage aux archives musicales du CMAM

24. Mai 2025 um 13:56

“Ennejma Ezzahra dĂ©voile ses trĂ©sors” est le titre d’un nouvel ouvrage de rĂ©fĂ©rence publiĂ© par le Centre des Musiques Arabes et MĂ©diterranĂ©ennes (CMAM) en mai 2025.

Fruit d’un travail collectif, cet opus rĂ©unit une sĂ©rie d’articles scientifiques, rĂ©digĂ©s en arabe et en français, mettant en lumiĂšre diverses facettes de la mĂ©moire culturelle liĂ©e aux activitĂ©s et aux archives du CMAM, l’ancien palais du baron d’Erlanger.

Une partie de l’ouvrage est consacrĂ©e Ă  des Ă©tudes approfondies sur les archives historiques du baron Rodolphe d’Erlanger, rĂ©vĂ©lant des documents rares et des piĂšces uniques qui reflĂštent la vision du baron et de son Ă©quipe en matiĂšre de sauvegarde, de conservation et de transcription du patrimoine musical.

Ces archives permettent Ă©galement de retracer l’évolution des thĂ©ories musicales en Tunisie et dans le monde arabe, tout en dĂ©voilant certains Ă©vĂ©nements marquants de l’histoire musicale nationale et rĂ©gionale.

Un autre chapitre du livre prĂ©sente une sĂ©lection de documents sonores conservĂ©s Ă  la PhonothĂšque nationale, perçus comme la mĂ©moire vivante d’un patrimoine musical, et constituant un champ d’étude prometteur pour les chercheurs de demain.

La derniĂšre partie de l’ouvrage est dĂ©diĂ©e aux objets patrimoniaux et aux Ɠuvres picturales conservĂ©s au sein du palais d’Ennejma Ezzahra, mettant en valeur leur richesse esthĂ©tique et leur portĂ©e civilisationnelle. A travers ces piĂšces se dessine un tĂ©moignage vivant de la rencontre des arts et de la diversitĂ© des influences culturelles ayant traversĂ© ce lieu d’histoire et de mĂ©moire.

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Projet “5/5” : une initiative pour donner une nouvelle vie aux courts-mĂ©trages tunisiens

24. Mai 2025 um 13:51

Une sĂ©lection de cinq courts-mĂ©trages tunisiens a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e lors d’une premiĂšre projection rĂ©servĂ©e Ă  la presse vendredi soir Ă  la CitĂ© de la Culture Chedly Klibi Ă  Tunis, dans le cadre d’un nouveau projet cinĂ©matographique intitulĂ© “5/5”, qui se veut une expĂ©rience novatrice pour la diffusion des courts-mĂ©trages en dehors des manifestations et Ă©vĂ©nements habituels tels que les festivals.

L’initiative s’inscrit dans une dĂ©marche de rapprochement entre ce format cinĂ©matographique et le grand public, Ă  travers des projections rĂ©guliĂšres dans plusieurs salles de cinĂ©ma. Ces sĂ©ances qui dĂ©buteront dĂšs ce samedi 24 mai pour se poursuivre jusqu’au 10 juin 2025, se dĂ©rouleront dans les cinĂ©mas Alhambra ZĂ©phyr Ă  La Marsa, Le Majestic Ă  Bizerte et Amilcar Ă  El Manar.

Le cycle qui propose cinq courts-mĂ©trages tunisiens, entre fiction et documentaire, qui explorent Ă  travers cinq histoires des enjeux sociaux et culturels contemporains Ă  travers des styles narratifs variĂ©s, s’ouvre avec “Frida” (20 minutes), rĂ©alisĂ© par Mohamed Bouhjar, qui raconte l’histoire d’une institutrice subissant une pression croissante pour avoir voulu instaurer la mixitĂ© en classe, malgrĂ© le refus des parents d’élĂšves.

Le deuxiĂšme film, “Nhar El Keratin” (11 minutes), signĂ© Sami Tlili, se dĂ©roule dans un salon de coiffure pour hommes. Un jour consacrĂ© au soin Ă  la kĂ©ratine va bouleverser la routine.

Avec “Braquage” (21 minutes), Bilel Bali aborde la quĂȘte de l’argent Ă  travers des personnages aux trajectoires croisĂ©es.

Le documentaire “Le Casino” (11 minutes), rĂ©alisĂ© par Wala Eddine Tlili et Rouaa Tlili, propose une reconstitution visuelle et sonore de la mĂ©moire du Casino de Hammam-Lif, lieu emblĂ©matique de la banlieue sud de Tunis, qui fut longtemps le coeur d’une vie culturelle et sociale effervescente, aujourd’hui rĂ©volue.

La sĂ©ance se clĂŽt avec “Rehla” (26 minutes) de Jamil Najjar, oĂč la camĂ©ra suit une famille tunisienne en route vers le sud du pays pour les vacances d’étĂ©.

Le projet “5/5” marque une initiative originale pour soutenir le court-mĂ©trage tunisien, en lui ouvrant enfin les portes des circuits commerciaux. MalgrĂ© la richesse de ses thĂ©matiques et de son langage cinĂ©matographique, ce format peine encore Ă  trouver son public, freinĂ© par des difficultĂ©s de diffusion. Les porteurs du projet ambitionnent ainsi de l’inscrire sur la scĂšne culturelle et de lui offrir la place qu’il mĂ©rite dans les salles de cinĂ©ma.

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“Je veux vivre” : la sociĂ©tĂ© civile de GabĂšs rĂ©clame le dĂ©mantĂšlement des unitĂ©s polluantes du GCT

24. Mai 2025 um 13:42

Une importante mobilisation citoyenne, rassemblant des habitants du gouvernorat de GabĂšs, des activistes de la sociĂ©tĂ© civile et des groupes sportifs, s’est tenue vendredi en fin d’aprĂšs-midi devant le siĂšge du gouvernorat pour dĂ©noncer la dĂ©gradation alarmante de la situation environnementale dans la rĂ©gion.

Les protestataires ont exigĂ© le dĂ©mantĂšlement des unitĂ©s industrielles du Groupe chimique tunisien (GCT), ainsi que leur relocalisation loin des zones d’habitation.

Ils ont Ă©galement exprimĂ© leur opposition Ă  l’implantation de projets liĂ©s Ă  l’ammoniac vert et Ă  l’hydrogĂšne vert dans la rĂ©gion, qu’ils jugent menaçants pour les ressources hydriques et dangereux sur le plan Ă©cologique. Des slogans ont Ă©tĂ© brandis en faveur du droit des habitants Ă  vivre dans un environnement sain, Ă  l’abri de la pollution et des risques industriels.

Ce rassemblement avait Ă©tĂ© convoquĂ© par le collectif « Je veux vivre
 Stop Ă  la pollution », qui avait lancĂ©, le 14 mai courant, un appel Ă  toutes les forces vives, citoyens, associations, coordinations et syndicats, Ă  se mobiliser le 23 mai pour rĂ©clamer, de maniĂšre urgente, le dĂ©mantĂšlement des unitĂ©s polluantes du GCT et l’abandon du projet d’ammoniac vert, tout en exigeant une rĂ©vision en profondeur de l’ensemble de la stratĂ©gie nationale sur l’hydrogĂšne vert.

Le collectif dĂ©nonce les rĂ©centes dĂ©cisions gouvernementales annoncĂ©es le 5 mars dernier, perçues comme une “renonciation implicite Ă  l’engagement pris le 29 juin 2017 en faveur du dĂ©mantĂšlement des installations industrielles polluantes”.

Il dĂ©nonce notamment le dĂ©classement du phosphogypse radioactif de la liste des substances dangereuses, une mesure jugĂ©e incompatible avec les standards internationaux de prĂ©caution, ainsi que la promotion de filiĂšres industrielles dites â€œĂ©nergivores”, accusĂ©es de puiser massivement dans les ressources naturelles, au mĂ©pris des impĂ©ratifs de souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique et d’équitĂ© territoriale.

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Sofiane Tekaya : un label officiel pour valoriser l’artisanat tunisien à l’international

24. Mai 2025 um 13:30

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya, a rĂ©affirmĂ©, vendredi lors de l’ouverture du 41Ăšme Salon de la CrĂ©ation Artisanale, la volontĂ© de la Tunisie de protĂ©ger son patrimoine artisanal contre toute forme de contrefaçon, aussi bien sur le plan national qu’à l’échelle internationale, annonçant dans ce cadre l’attribution prochaine d’un label officiel Ă  plus de 60 produits emblĂ©matiques.

OrganisĂ©e par l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT) au Parc des Expositions du Kram (du 23 mai au 1er juin), cette Ă©dition met en lumiĂšre un programme national ambitieux visant Ă  encadrer la protection juridique des crĂ©ations artisanales, Ă©laborĂ© en Ă©troite collaboration avec le ministĂšre des Affaires culturelles.

Rassemblant prĂšs de 1 000 exposants rĂ©partis sur une vingtaine de pavillons thĂ©matiques, cette manifestation tĂ©moigne de la richesse et de la diversitĂ© du patrimoine immatĂ©riel tunisien. Les visiteurs y dĂ©couvrent des espaces consacrĂ©s Ă  la dĂ©coration intĂ©rieure et extĂ©rieure, Ă  l’art de la table, aux textiles traditionnels ou encore Ă  la cĂ©ramique, sans omettre les stands spĂ©cifiquement amĂ©nagĂ©s pour les artisans en situation de handicap.

Le salon accueille Ă©galement un espace consacrĂ© aux rĂ©alisations issues des programmes de coopĂ©ration internationale, permettant de valoriser les actions menĂ©es en matiĂšre d’encadrement et d’amĂ©lioration de l’offre produit dans le cadre de projets tels que « Tunisie crĂ©ative » ou encore « PAMPAT », dĂ©diĂ© Ă  l’accĂšs aux marchĂ©s des produits agroalimentaires et de terroir.

Tekaya a soulignĂ© que cette rencontre annuelle constitue un rendez-vous annuel incontournable pour les artisans, les acteurs Ă©conomiques, les Ă©tudiants, les visiteurs et les structures d’accompagnement, qui viennent y prĂ©senter les dispositifs de soutien, les mesures incitatives et les mĂ©canismes publics mis Ă  disposition pour renforcer la compĂ©titivitĂ© du secteur.

Le ministre a Ă©galement mis en exergue l’importance de l’espace dĂ©diĂ© aux jeunes crĂ©ateurs, conçu pour faciliter l’insertion des diplĂŽmĂ©s dans les mĂ©tiers de l’artisanat. Ces jeunes exposent des crĂ©ations originales et de qualitĂ© et rĂ©interprĂštent avec audace et finesse les codes du patrimoine tunisien..

La participation des jeunes et des diplĂŽmĂ©s de l’enseignement supĂ©rieur atteint prĂšs de 60%, tandis que celle des femmes s’élĂšve Ă  70%, des indicateurs rĂ©vĂ©lateurs du dynamisme et de l’attractivitĂ© du secteur.

Ce dernier joue un rĂŽle structurant dans l’économie nationale, contribuant Ă  hauteur de 5 % au produit intĂ©rieur brut, avec des exportations ayant gĂ©nĂ©rĂ© quelque 150 millions de dinars en 2024, selon les chiffres avancĂ©s par le ministre.

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Tunisie-Jort : Parution de la nouvelle loi sur les contrats de travail

24. Mai 2025 um 12:57

La loi relative Ă  l’organisation des contrats de travail et Ă  l’interdiction du recours Ă  la sous-traitance a Ă©tĂ© publiĂ©e, vendredi 23 mai 2025, au Journal officiel de la RĂ©publique tunisienne (JORT), dans son Ă©dition n°61, sous la rĂ©fĂ©rence lĂ©gislative n°9/2025.

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Mare Nostrum 2025 : les Tunisiens Jaouadi et Rahmouni brillent en qualifications Ă  Canet

24. Mai 2025 um 12:42

Les nageurs tunisiens Ahmed Jaouadi et Rami Rahmouni se sont qualifiĂ©s pour la finale du 400m Nage Libre, lors du meeting de Canet-en-Roussillon comptant pour le Mare Nostrum Swim Tour (bassin 50 m), Ă  l’issue des qualifications en sĂ©ries, disputĂ©es samedi matin.

Le champion du monde tunisien a terminĂ© en tĂȘte de la sĂ©rie 3 avec un chrono de 03:53.38, devançant son compatriote Rami Rahmouni, 2e avec 03:53.93.

La finale aura lieu cet aprĂšs-midi Ă  partir de 17h00.

Pour rappel, Jaouadi a dĂ©crochĂ©, jeudi, la mĂ©daille d’or du 400 m NL, lors de l’étape barcelonaise du Mare Nostrum (3:47.58), aprĂšs avoir obtenu l’argent du 800 m NL (7:46.37).

 

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Safa Sadki – Docnet : “Prendre conscience du rĂŽle essentiel de la tĂ©lĂ©mĂ©decine pour rapprocher les soins, n’est pas un luxe, c’est une nĂ©cessitĂ©.”

24. Mai 2025 um 08:05

Safa SADKI - DocNetDans un contexte oĂč la tĂ©lĂ©mĂ©decine gagne en popularitĂ©, Docnet se positionne comme un acteur innovant du secteur de la santĂ© numĂ©rique en Tunisie. LancĂ©e par un entrepreneur motivĂ© par des expĂ©riences personnelles marquantes, la plateforme vise Ă  transformer l’accĂšs aux soins Ă  travers des solutions digitales de qualitĂ©. Dans cet entretien, Safa Sadki, une fondatrice de Docnet nous dĂ©voile les ambitions Ă  long terme de la plateforme, son modĂšle Ă©conomique et les dĂ©fis Ă  relever pour faire de la Tunisie un leader en matiĂšre de tĂ©lĂ©mĂ©decine dans la rĂ©gion.

Comment vous est venue l’idĂ©e de lancer la plateforme Docnet ?

L’idĂ©e est nĂ©e pendant la pandĂ©mie de COVID-19, lorsque j’ai rencontrĂ© des difficultĂ©s pour accĂ©der aux soins pour ma fille atteinte d’eczĂ©ma et ma sƓur Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Les consultations, examens et traitements nĂ©cessitent des dĂ©placements pĂ©nibles et rĂ©pĂ©tĂ©s.

Ces expĂ©riences m’ont fait prendre conscience du rĂŽle essentiel que la tĂ©lĂ©mĂ©decine peut jouer pour rapprocher les soins. Prendre conscience du rĂŽle essentiel de cette discipline pour rapprocher les soins, n’est pas un luxe, c’est une nĂ©cessitĂ©. Avec une bonne capacitĂ© d’observation et d’imagination en tant qu’entrepreneur, Docnet est nĂ©e de cette vision.

Quelle est votre vision à long terme pour la médecine en ligne ?

Nous voulons accompagner pleinement la transformation digitale du secteur de la santĂ© tunisien, aussi bien public que privĂ©. Nous misons fortement sur l’intelligence artificielle pour dĂ©velopper des modules prĂ©dictifs capables d’assurer le suivi des maladies chroniques, la prĂ©vention personnalisĂ©e et l’aide au diagnostic et aspirons Ă  positionner la Tunisie en tant que hub rĂ©gional de la santĂ© numĂ©rique, en exportant nos technologies vers d’autres pays africains et maghrĂ©bins confrontĂ©s aux mĂȘmes dĂ©fis.

Nous ambitionnons aussi d’attirer des patients Ă©trangers pour des soins Ă  distance ou en prĂ©sentiel, faisant de la Tunisie une destination de tourisme mĂ©dical compĂ©titive, sĂ»re et digitalement avancĂ©e.

Pourquoi estimez-vous ce moment opportun pour lancer votre solution ?

Le marchĂ© de la santĂ© numĂ©rique en Tunisie a connu une forte croissance durant les derniĂšres annĂ©es, comme dans le reste du monde, accĂ©lĂ©rĂ© par la pandĂ©mie de Covid 19, et tirĂ© par une Ă©volution des attentes et des modes de vie des patients qui recherchent de plus en plus de commoditĂ©, de flexibilitĂ©, et d’efficacitĂ©.

Une augmentation des maladies, notamment les maladies chroniques, et une prĂ©occupation croissante des gens pour leur santĂ© et bien-ĂȘtre physique et mental, un essor des technologies et une propension croissante Ă  l’utilisation du digital dans la vie quotidienne.

Aujourd’hui, la population est de plus en plus technophile, et donc prĂȘte pour l’aventure de la tĂ©lĂ©mĂ©decine.

Comment assurez-vous la qualitĂ© de l’expĂ©rience utilisateur pour les patients et les mĂ©decins ?

Une interface simple et intuitive que ce soit pour les patients et les mĂ©decins. Nous travaillons sur la qualitĂ© de la consultation Ă  distance (VidĂ©o et audio de haute qualitĂ© et stable), un dossier mĂ©dical accessible et sĂ©curisĂ©, une assistance humaine et un support client (Chat et ligne d’assistance), la protection des donnĂ©es qui sont chiffrĂ©es de bout en bout. Nous proposons aussi la prescription Ă©lectronique.

Il est, comme vous devez vous en douter que nous avons pris toutes nos précautions pour un paiement sécurisé et une protection maximale des données confidentielle. Nous avons également prévu la synchronisation avec les outils de gestion de cabinet si besoin pour les médecins.

OĂč sont hĂ©bergĂ©es les donnĂ©es de santĂ© ? Sont-elles cryptĂ©es ?

Les données sont hébergées en Tunisie. Oui, toutes les communications (texte, audio, vidéo) sont chiffrées de bout en bout. Les dossiers médicaux sont protégés par un chiffrement asymétrique.

Toutes les données sont hébergées sur des serveurs privés et sécurisés en Tunisie, conformément aux lois locales. La localisation des données a été vérifiée via AFRINIC, le registre officiel des adresses Internet en Afrique, assurant ainsi le respect des exigences légales tunisiennes

Avez-vous des partenariats avec des autorités ou organismes de santé ?

Des partenariats concrétisés non, mais des négociations sont en cours avec des assurances santé.

Quel est votre modùle de revenus (abonnement, paiement à l’acte
)

Nos revenus proviennent d’une commission de 5% sur chaque consultation, payĂ©e par les mĂ©decins. Cela Ă©vite de dissuader les patients et offre aux mĂ©decins une clientĂšle plus importante sans barriĂšres gĂ©ographiques.

Comment rémunérez-vous les médecins ?

Étant rĂ©munĂ©rĂ© Ă  la commission, le solde de la consultation rĂ©glĂ© par le patient est automatiquement versĂ© sur le compte du mĂ©decin, qui peut en suivre le dĂ©tail en temps rĂ©el via son application.

Avez-vous une stratégie de remboursement via la sécurité sociale, les assurances ou les mutuelles ?

Des négociations de partenariats avec des assurances santé sont en cours, dans le but de mettre en place des stratégies de remboursement.

Quelle est votre stratĂ©gie d’acquisition client ?

C’est une stratĂ©gie biface (two-sided), progressive, et adaptĂ©e au contexte du marchĂ© local. CĂŽtĂ© mĂ©decin : Campagne ciblĂ©e LinkedIn, Facebook, Ads, Webinaires et poadcast pour expliquer les bĂ©nĂ©fices de la tĂ©lĂ©consultation (efficacitĂ©, confort, revenus).

Nous offrons aussi une commission aux premiers médecins qui parrainent de nouveaux praticiens. CÎté patient, nous investissons dans les Campagnes Facebook, Instagram ciblées contenus éducatifs (blog, vidéos, infographies) pour expliquer comment profiter de la téléconsultation et ses avantages.

Quelles technologies utilisez-vous (téléconsultation vidéo, chatbot médical, IA, objets connectés
) ? Comment garantissez-vous la fiabilité des diagnostics ou recommandations ?

Avec l’utilisation des technologies telles que la tĂ©lĂ©consultation vidĂ©o, les montres connectĂ©es, les dossiers Ă©lectroniques, garantir la fiabilitĂ© des diagnostics et les recommandations est de fait, un enjeu majeur dans notre domaine. C’est pourquoi nos outils numĂ©riques sont conçus pour assister les mĂ©decins, jamais pour les remplacer.

Chaque recommandation s’appuie sur des donnĂ©es mĂ©dicales fiables, toujours validĂ©es par un professionnel de santĂ©.

Qui sont vos principaux concurrents ?

Doqtoor, Tobba.tn, telemedecine.tn, WIC.Dr 24.

Quels sont les plus grands défis que vous anticipez ?

Les principaux dĂ©fis que nous anticipons concernent d’abord l’adoption du service, Ă  la fois par les patients et les professionnels de santĂ©. Il y a encore une certaine rĂ©sistance au changement, notamment liĂ©e Ă  la confiance, Ă  la rĂ©glementation ou Ă  l’usage du numĂ©rique. Ensuite, l’encadrement juridique de la tĂ©lĂ©mĂ©decine en Tunisie Ă©volue, ce qui demande une veille constante et une adaptation continue.

Quels sont vos objectifs pour les 6 Ă  12 prochains mois ?

Nos objectifs sur les 6 Ă  12 prochains mois sont de lancer une grande campagne marketing afin d’atteindre efficacement notre cible, de finaliser l’onboarding de notre premier noyau de mĂ©decins, de lancer officiellement la plateforme auprĂšs du public, d’atteindre nos premiers 1.000 utilisateurs mĂ©decins, d’établir des partenariats stratĂ©giques dans le secteur de la santĂ© (Ă  titre d’exemple, les assurances) et de renforcer notre prĂ©sence digitale pour construire une base utilisateur solide et engagĂ©e.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

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29Ăšme Ă©dition des prix littĂ©raires COMAR D’OR : Les romans primĂ©s en langue française

23. Mai 2025 um 22:47

Prix COMAR D’OR 2025 : « Ecris, tu seras aimĂ© des dieux » de Mahdi Hizaoui   

Commentaire du jury pour le roman en langue française

« Le narrateur, alter ego de l’auteur, traĂźne un regard dĂ©sabusĂ© sur les ĂȘtres, les phĂ©nomĂšnes et les choses. Sa vision du monde, aux accents philosophiques et aux tons ternes, donne lieu Ă  rĂ©flexion d’ordre existentiel et ontologique, tout Ă  la fois sĂ©vĂšre, insolente et drĂŽle. »

Édition : ARABESQUES

Prix SpĂ©cial du Jury 2025 : « LE VERT ET E BLEU » de Abdellatif Mrabet 

Commentaire du jury pour le roman en langue française

« Ce roman, structurĂ© selon la technique de la mise abyme, met en scĂšne un militant Ă©cologiste qui rentre au pays pour rĂ©aliser son projet et son rĂȘve : entretenir avec passion la terre de ses parents situĂ©e au cƓur de l’oasis maritime de GabĂšs, pour la sauvegarde de laquelle il se dĂ©voue corps et Ăąme. Â»

Édition : Contraste Éditions

Prix DĂ©couverte 2025: « Écoute-moi ma fille Â» de Houda Mejdoub 

Commentaire du jury pour le roman en langue française

« Ă€ travers les rĂ©cits entrecroisĂ©s de plusieurs personnages appartenant Ă  trois gĂ©nĂ©rations, l’auteure analyse les relations complexes au sein de la famille, oĂč les malentendus, les secrets et les non-dits n’interdisent pas l’amour qui triomphe. »

Édition : ARABESQUES

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“Le livre face au numĂ©rique” : auteurs et experts rĂ©unis par l’OIF Ă  Ennejma Ezzahra

23. Mai 2025 um 16:50

La ReprĂ©sentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique du Nord (REPAN) organise le 30 mai 2025 de 16H30 Ă  18H30 au palais Ennejma Ezzahra Ă  Sidi Bou Said une confĂ©rence-dĂ©bat sur “Le livre face au numĂ©rique : Quel rĂŽle dans une sociĂ©tĂ© connectĂ©e?” en vue de dĂ©battre de l’avenir du livre Ă  l’ùre du numĂ©rique, notamment son rĂŽle dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus connectĂ©e.

Quatre panĂ©listes prendront part : Wafa Ghorbel, universitaire, Ă©crivaine, autrice-compositrice-interprĂšte, Mourad Boubaker co-fondateur de Hkeyet Edition, Thouraya Daouas, experte en intelligence artificielle (IA) et en digital learning et Raja Sabta El Amri, autrice et fondatrice de “Dis maman, dis papa”, un projet innovant de livres pour enfants visant Ă  offrir aux parents et aux professionnels de l’éducation un support afin de les aider Ă  sensibiliser les enfants tunisiens Ă  des thĂ©matiques sociales et sociĂ©tales complexes.

Cette confĂ©rence s’inscrit dans le cadre des actions de l’OIF en faveur notamment du livre et des auteurs francophones pour la construction d’un savoir-faire francophone, ancrĂ© dans les spĂ©cificitĂ©s locales mais ouvert aux innovations globales ainsi que de son engagement Ă  accompagner les dynamiques collectives Ɠuvrant en vue de promouvoir le secteur du livre.

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“CrĂ©ation pour Tous” cĂ©lĂšbre l’art participatif Ă  Sidi Daouad

23. Mai 2025 um 16:41

Une rencontre artistique et participative intitulĂ©e « CrĂ©ation pour Tous » sera organisĂ©e demain samedi 24 mai 2025 Ă  la Maison des Jeunes de Sidi Daouad Ă  La Marsa, en collaboration avec l’Association du DĂ©veloppement Culturel de La Marsa (ACDMA).

L’évĂ©nement, qui se dĂ©roulera au sein de la Maison des Jeunes de Sidi Daouad, vise Ă  mettre en valeur les talents locaux, renforcer le lien social et sensibiliser Ă  l’importance de l’art comme vecteur d’inclusion et de dĂ©veloppement personnel, selon la prĂ©sidente de l’ACDMA, Soumaya Khammar.

Au programme de cette journĂ©e : une fresque collective permettant de peindre ensemble, un atelier “Recycl’Art” utilisant des matĂ©riaux recyclĂ©s, un espace de dessin libre et des activitĂ©s intergĂ©nĂ©rationnelles permettant aux familles de crĂ©er ensemble. Des animations musicales viendront agrĂ©menter l’évĂ©nement dans une ambiance conviviale.

“Cette manifestation constitue une opportunitĂ© pour encourager la crĂ©ativitĂ© spontanĂ©e et cĂ©lĂ©brer les couleurs de l’art sous toutes ses formes”, a dĂ©clarĂ© Khammar Ă  l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP) vendredi.

Elle a Ă©galement fait Ă©tat de l’engagement de l’association dans l’accompagnement des jeunes par des ateliers artistiques et des rencontres avec des professionnels de diffĂ©rentes rĂ©gions tunisiennes. L’objectif est de les encadrer et de les sensibiliser au rĂŽle de la culture dans la vie sociale, a-t-elle ajoutĂ©.

L’ACDMA, active depuis sa crĂ©ation dans le domaine culturel, se positionne comme un levier de valorisation des talents et de promotion de la crĂ©ativitĂ© en Tunisie. À travers ses activitĂ©s variĂ©es, elle offre un espace dynamique d’expression artistique, sociale et Ă©ducative.

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Coupe arabe FIFA 2025 : tirage au sort prĂ©vu le 25 mai Ă  Doha, la Tunisie parmi les tĂȘtes de sĂ©rie

23. Mai 2025 um 16:32

Le tirage au sort de la deuxiÚme édition de la Coupe arabe de la FIFA aura lieu le dimanche 25 mai à Doha à partir de 20h00 (heure locale, 18h00 tunisiennes), a annoncé la Fédération internationale de football vendredi.

La Tunisie, finaliste de la derniĂšre Ă©dition, l’AlgĂ©rie, championne en titre, et le Qatar, pays hĂŽte, seront rejoints par 20 nations qui lutteront pour la couronne de champion arabe. Ces trois Ă©quipes, accompagnĂ©es des six nations les mieux placĂ©es au Classement mondial FIFA (Ă©dition d’avril), seront directement qualifiĂ©es pour la phase finale. Ces pays sont : le Maroc et l’Egypte (chapeau 1), l’Arabie saoudite, l’Irak et la Jordanie (chapeau 2), ainsi que les Emirats arabes unis (chapeau 3).

Les sept Ă©quipes restantes seront dĂ©terminĂ©es par une phase de qualification. Elle mettra aux prises les 14 nations les moins bien placĂ©es au Classement mondial (Ă©dition d’avril) qui s’affronteront sur un match unique, les 25 et 26 novembre au Qatar.
Pour les duels entre ces 14 Ă©quipes, la mieux classĂ©e de l’AFC affrontera la moins bien classĂ©e de la CAF, et vice versa. Les affiches sont les suivantes :

Oman (n 1 AFC) – Somalie (n 7 CAF)
Bahreïn (n 2 AFC) – Djibouti (n 6 CAF)
Syrie (n 3 AFC) – Soudan du Sud (n 5 CAF)
Palestine (n 4 AFC) – Libye (n 4 CAF)
Liban (n 5 AFC) – Soudan (n 3 CAF)
Koweït (n 6 AFC) – Mauritanie (n 2 CAF)
YĂ©men (n 7 AFC) – Comores (n 1 CAF)

La Coupe arabe de la FIFA se déroulera au Qatar du 1er au 18 décembre.
La premiĂšre Ă©dition a vu l’AlgĂ©rie d’imposer devant la Tunisie 2-0 (aprĂšs prolongations) lors de la finale de Qatar 2021.

 

 

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JournĂ©e de l’Afrique : la Tunisie rĂ©affirme son engagement pour une Afrique unie, souveraine et rĂ©siliente

23. Mai 2025 um 16:17

La Tunisie rĂ©itĂšre son engagement solennel en faveur d’une Afrique prospĂšre, solidaire et rĂ©siliente, une Afrique oĂč rĂšgne la justice humaine, une Afrique qui maĂźtrise les attributs de sa souverainetĂ©, capable de gĂ©rer ses ressources naturelles, une Afrique qui assure sa sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă©nergĂ©tique et hydraulique et oĂč les TIC Ă©voluent au rythme de son dĂ©veloppement, a soulignĂ© le ministre des Affaires EtrangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’Etranger, Mohamed Ali Nafti.

Il s’exprimait lors d’une rencontre sur “Les dĂ©fis de l’action africaine multilatĂ©rale dans une perspective africaine” organisĂ©e, vendredi, Ă  l’AcadĂ©mie Diplomatique Internationale de Tunisie dans le cadre de la commĂ©moration de la JournĂ©e de l’Afrique cĂ©lĂ©brĂ©e le 25 mai de chaque annĂ©e.

Tout en soulignant l’engagement de la Tunisie dans une politique Ă©trangĂšre axĂ©e, principalement, sur le dĂ©veloppement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sĂ©curitĂ© et de dĂ©veloppement solidaire, Nafti a indiquĂ© que la Tunisie a rappelĂ© l’initiative du PrĂ©sident de la RĂ©publique KaĂŻs SaĂŻed de proclamer l’annĂ©e 2025 annĂ©e du multilatĂ©ralisme et du renforcement du systĂšme onusien. Une initiative qui revĂȘt une dimension symbolique particuliĂšre dans la mesure oĂč elle coĂŻncide avec la commĂ©moration du 80Ăšme anniversaire de la crĂ©ation de l’Organisation des Nations unis, a-t-il fait observer.

Le ministre a mis en avant les avancĂ©es multidimensionnelles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es profitant Ă  l’humanitĂ© et Ă  l’Afrique en particulier, soulignant que ces rĂ©alisations, aussi significatives soient-elles, ne saurait cacher les souffrances et les injustices indicibles dans le monde.

Il a, dans ce sens, Ă©voquĂ© le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par l’entitĂ© occupante Ă  Gaza, au mĂ©pris des principes fondamentaux du droit international et qualifiĂ© cette situation d’ “alarmante” face Ă  l’indiffĂ©rence et le dĂ©sengagement de la communautĂ© internationale.

De son cĂŽtĂ©, l’ambassadrice de la GuinĂ©e Ă©quatoriale et Doyenne du Groupe Africain en Tunisie, Nsang Ndong Nsuga GERTRUDIS a relevĂ© que la cĂ©lĂ©bration de la journĂ©e d’Afrique est l’occasion de rĂ©affirmer que l’avenir de l’Afrique ne peut ĂȘtre bĂąti que par la coopĂ©ration et la solidaritĂ© entre les Etats africains. Elle a insistĂ© sur la solidaritĂ© entre les peuples d’Afrique comme vecteur de prospĂ©ritĂ© et de valorisation de l’identitĂ© africaine.

La diplomate qui a tenu Ă  saluer l’engagement de la Tunisie Ă  renforcer la coopĂ©ration avec les pays membres du groupe africain, a appelĂ© Ă  la simplification des procĂ©dures d’obtention du titre de sĂ©jour, pour les Ă©tudiants africains rĂ©sidant en Tunisie.

La rencontre, placĂ©e sur le thĂšme “Les dĂ©fis de l’action multilatĂ©rale dans une perspective africaine” a Ă©tĂ© l’occasion de dĂ©battre autour du dĂ©veloppement des relations entre les Etats membres du continent africain et les responsables onusiens dans une perspective multilatĂ©rale en vue de surmonter les dĂ©fis gĂ©opolitiques et climatiques.

Deux panels ont Ă©tĂ© organisĂ©s dans ce cadre; “Les dĂ©fis de l’action multilatĂ©rale dans les domaines de la paix et de la sĂ©curitĂ©â€ et “Les dĂ©fis de la coopĂ©ration multilatĂ©rale dans le domaine Ă©conomique et financier”.

Des représentants des missions diplomatiques accréditées en Tunisie, des responsables onusiens et des responsables tunisiens ont pris part à la rencontre.

Lors de cette manifestation, le ministre des AE a inaugurĂ© l’exposition philatĂ©lique “Le timbre-poste au service de l’Afrique”, une exposition qui cĂ©lĂšbre l’UnitĂ© africaine Ă  travers les timbres -postes tunisiens.

 

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Forum RSE et ESG 2025 : l’intelligence artificielle au cƓur de la transformation durable à Gammarth

23. Mai 2025 um 15:52

La quatriĂšme Ă©dition du CSR Power Forum se tiendra les 28 et 29 mai prochains Ă  Gammarth, autour du thĂšme : “Repenser la stratĂ©gie RSE/ESG Ă  l’ùre de l’intelligence artificielle”.

D’aprĂšs la page officielle de l’évĂ©nement sur Facebook, ce Forum, dĂ©diĂ© Ă  la ResponsabilitĂ© SociĂ©tale des Entreprises (RSE) et aux critĂšres Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), rĂ©unit chaque annĂ©e un public exigeant composĂ© d’experts, de dirigeants, de dĂ©cideurs politiques et d’acteurs associatifs engagĂ©s dans la transition durable.

Cette nouvelle Ă©dition se concentre sur la transformation des stratĂ©gies de durabilitĂ© par l’IA et propose un programme dense mĂȘlant confĂ©rences, panels thĂ©matiques et formations certifiantes.

Quatre panels principaux aborderont la gestion intelligente du capital humain, la finance durable, la transformation de la relation entreprise-consommateur grĂące Ă  l’IA, et l’accĂ©lĂ©ration de la transition Ă©nergĂ©tique par l’innovation technologique. Des ateliers pratiques traiteront notamment de l’harmonisation du reporting ESG, de la cybersĂ©curitĂ© pour les organisations responsables et de la contribution des entreprises au dĂ©veloppement territorial inclusif.

En outre, des formations dispensĂ©es par l’AIPS (American Institute of Professional Studies), organisme amĂ©ricain reconnu, seront proposĂ©es. Un hackathon collaboratif et une cĂ©rĂ©monie de remise des CSR Awards , rĂ©compensant les initiatives les plus innovantes en matiĂšre de RSE et d’intelligence artificielle, complĂštent le programme.

OrganisĂ© en partenariat avec la FĂ©dĂ©ration Tunisienne des SociĂ©tĂ©s d’Assurances (FTUSA) et Ernst & Young (EY), le CSR Power Forum 2025 s’impose comme une plateforme incontournable pour le networking, l’apprentissage et la co-construction d’un avenir plus responsable.

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Agriculture durable : les femmes tunisiennes, gardiennes du patrimoine agroalimentaire, réclament plus de soutien

23. Mai 2025 um 15:42

Les femmes sont l’épine dorsale de l’économie rurale et de l’agriculture familiale en Tunisie, comme partout dans le monde. D’ailleurs, l’agriculture familiale qui assure 85% de l’alimentation dans le monde repose sur les femmes. Ces derniĂšres devraient, compte tenu du rĂŽle qu’elles jouent dans la garantie de la sĂ©curitĂ© alimentaire, bĂ©nĂ©ficier de tout l’accompagnement et l’appui nĂ©cessaires et occuper la place qu’elles mĂ©ritent dans les politiques et plans nationaux de dĂ©veloppement, selon les intervenants au sĂ©minaire national qui s’est tenu, vendredi, Ă  Tunis, sur le “renforcement du rĂŽle des femmes dans la conservation dynamique des systĂšmes ingĂ©nieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM) en Tunisie”.

OrganisĂ©e Ă  l’UTAP, Ă  l’occasion de la cĂ©lĂ©bration de la journĂ©e mondiale de la biodiversitĂ© (22 mai 2025), cette confĂ©rence a rĂ©uni de nombreuses femmes agricultrices et responsables de GDA, venant de plusieurs rĂ©gions du pays, des reprĂ©sentants des divers dĂ©partements ministĂ©riels (Environnement, agriculture, femme
), des points focaux en plus du reprĂ©sentant de la FAO et des deux chambres parlementaires (ARP et CNRD).

Le monde compte actuellement, 95 SystĂšmes IngĂ©nieux du Patrimoine Agricole Mondial, dĂ©finis par la FAO comme Ă©tant “des systĂšmes et des paysages remarquables d’exploitation de terres, riches en une diversitĂ© biologique d’importance mondiale et Ă©voluant grĂące Ă  l’adaptation d’une communautĂ© Ă  son environnement, Ă  ses besoins et Ă  ses aspirations au dĂ©veloppement durable”.

La Tunisie, qui projette de crĂ©er 5 sites de systĂšmes ingĂ©nieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), d’ici 2030 et qui compte dĂ©jĂ  trois inscrits dans la liste mondiale, soit les jardins suspendus de Djebba (BĂ©ja), les oasis historiques de Gafsa et les cultures Ramli, de Ghar El Melh, est actuellement le premier pays d’Afrique du nord et de la rĂ©gion MENA, en termes de nombre de SIPAM.

Promus par le pays dans le cadre de sa StratĂ©gie et Plan d’action Nationaux sur la biodiversitĂ© (2018-2030), comme une prioritĂ© pour dĂ©velopper le savoir et valoriser le savoir-faire traditionnel (objectifs Aichi 18 et 19), est actuellement le premier pays d’Afrique du nord et de la rĂ©gion Mena, en termes de nombre de SIPAM.

Noureddine Nasr, expert international en dĂ©veloppement rural et agricole a dĂ©clarĂ© aux mĂ©dias que la femme joue un rĂŽle crucial dans la prĂ©servation de la biodiversitĂ© et des systĂšmes agricoles ingĂ©nieux menacĂ©s de disparition.” Ce rĂŽle consiste par exemple Ă  prĂ©server et faire durer les traditions culinaires Ă  partir d’ingrĂ©dients et de semences artisanale non importĂ©e comme c’est le cas pour le mais de Gafsa qui sert Ă  prĂ©parer des plats et des soupes comme la “sliga” et “hsa” pendant l’hiver. A ghar El Melh Ă  Bizerte, les cultures de pommes de terre et de haricot blanc spĂ©cifique Ă  cette localitĂ© sont aussi jalousement gardĂ©es et conservĂ©es par les agricultrices. Ce sont elles qui assurent la conservation et la valorisation des produits et des savoirs-faire dans des sites et des Ă©cosystĂšmes fragiles”, a-t-il expliquĂ©.

La Tunisie projette, dans le cadre d’un programme dĂ©diĂ© Ă  la conservation impliquant les CollectivitĂ©s locales pour la valorisation des connaissances et des Savoir-faire traditionnels, de crĂ©er 5 sites SIPAM d’ici 2030, notamment Ă  Ghar El Melh, Kerkennah, Djebba, Kesra et l’agrosystĂšme Jessour. Mais, selon Nasr, il existe en Tunisie beaucoup plus que 5 sites SIPAM, “Il faut revenir Ă  un recensement dĂ©jĂ  Ă©laborĂ© en 2010-2011, des systĂšmes en Tunisie qui pourraient ĂȘtre inscrits sur la liste du patrimoine mondial, dont les Ksours de Matmata, Chnenni, Douiret (Sud de la Tunisie), les systĂšmes pastoraux et nomades Ă  Medenine, les systĂšmes de pĂȘche Ă  la Charfia Ă  Kerkennah et autres”.

Le porte-parole de l’UTAP, Fethi Ben Khelifa, a appelĂ© les autoritĂ©s Ă  intĂ©grer le plan d’action sur l’agriculture familiale, Ă©laborĂ© en coordination avec 5 dĂ©partements ministĂ©riels au plan de dĂ©veloppement national 2026-2030.

L’agriculture et les produits agro-alimentaire qui contribuent Ă  14% Ă  la main d’Ɠuvre nationale, 9% Ă  l’exportation et 6% Ă  l’investissement, ne bĂ©nĂ©ficie que de 3% des financements, a-t-il regrettĂ©.

Les femmes agricultrices représentantes des Groupements de développement agricole GDA et des sites SIPAM, sont unanimes à souligner que leur objectif est de préserver le patrimoine national tout en créant des moyens de subsistance et de garantir une vie décente pour leurs famille et aussi une dynamique économique pour les communautés locales.

Ferida Djebbi, prĂ©sidente du GDA Kounouz Djebba, qui prĂ©sentait les pratiques de valorisation des figues de Djebba Ă  travers le sĂ©chage et la transformation en confitures a Ă©voquĂ© certains problĂšmes auxquels font face les femmes agricultrices. En plus des difficultĂ©s parfois d’écoulement des produits sur les marchĂ©s, elle a Ă©voquĂ© le coĂ»t de renouvellement des certificats bio, estimĂ© Ă  2 mille dinars.

“Pour des GDA confirmĂ©s et des sociĂ©tĂ©s bien Ă©tablies, ça ne pourrait pas poser de problĂšme, mais pour des groupements de femmes dans un milieu rural, payer 2 mille dinars pour renouveler un certificat valorisant les produits locaux et de terroir, c’est aberrant”, a indiquĂ© Djebbi.

Pour des femmes reconnues comme “conservatrices confirmĂ©es de patrimoine agricole artisanal national” et qui contribuent activement Ă  la garantie de la sĂ©curitĂ© alimentaire, un surcroit d’efforts est nĂ©cessaire, d’aprĂšs les intervenants et intervenantes, pour prĂ©server leurs droits, leur rendre hommage et leur tĂ©moigner gratitude.
Une exposition de produits de terroir et de produits valorisĂ©s par les GDAs et les sites SIPAM a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă  cette occasion, Ă  l’UTAP.

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