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FIH 2025 : Las Migas envoûtent le public tunisien avec leur flamenco moderne

31. Juli 2025 um 16:33

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, mercredi soir, le quatuor espagnol féminin “Las Migas” pour une soirée spéciale de près d’une heure trente au rythme du flamenco moderne.

Le quatuor est aujourd’hui une référence en matière de Flamenco moderne, un genre très sollicité, et arpente les scènes du monde entier. Ses artistes sont lauréates des “Latin Grammy Awards”, prestigieux prix annuels récompensant les artistes de la musique latine dans diverses catégories (meilleur album, chanson, nouvel artiste).

Par cette nuit venteuse de fin juillet sur le golfe de Hammamet, Les Las Migas, cheveux dans le vent, étaient vêtues sobrement en un style décontracté, dégageant un charisme avenant. Elles ont offert des mélodies qui chantent les quatre éléments de la nature, mais aussi des thématiques autour de la vie, la nostalgie, l’amour et l’égalité.

Le quatuor de musiciennes-compositrices-interprètes se produit pour la première fois en Tunisie dans une performance alliant jazz, musique gitane, flamenco ancien et moderne et “La Bossa Nova”.

Après avoir salué, en leur langue natale, le public du Festival International de Hammamet, la formation musicale composée de quatre interprètes et autres musiciens, a enchainé avec “Grito”, une mélodie somptueuse en guise d’ouverture.

De leur répertoire et leur musique ouverte sur le monde, elles ont interprété des morceaux hautement rythmés et bouleversant, comme “Pena, Penita, Pena”, “Una, Mica, Mès”, ou encore “La Trincheda Helada”, “Agua”, “Mediterráneo” et “Antonia”. Pétillant et hors du temps, leur aura sublime grâce à la Country urbaine qu’elles jouent et aux thématiques engagées qu’elles prônent.

S’exprimant en un charmant accent français, le quatuor avec à sa tête Marta Robles, la leader du groupe, a rendu hommage à la Tunisie, ou “Tunez” en espagnol, rappelant les relations culturelles et historiques séculaires unissant la Tunisie et l’Espagne.

Les Las Migas sont issues de différentes villes espagnoles, de l’Andalousie à la Catalogne jusqu’à la province de l’Estrémadure. Fortes de leurs origines diverses, leur musique est une fusion de genre entre flamenco, tango, rumba et les sonorités urbaines (pop, du folk, jazz …).

Elles tirent leur nom du mot espagnol Las Migas qui signifie les miettes qui est aussi en lien avec un  nom d’un plat espagnol traditionnel du même nom. Las Migas est aussi le titre de l’un de leur tubes.

Créée en 2004, la formation de flamenco barcelonaise a réussi à s’imposer dans ce style musical -inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité depuis 2010,- brisant ainsi les codes de ce genre traditionnellement dominé par des groupes masculins.

Las Migas, dirigé par la guitariste et compositrice Marta Robles, basée à Minorque, a 20 ans d’expérience et six albums studio.  Sa musique a joué dans plus de 50 pays sur tous les continents, avec des concerts dans des endroits aussi divers, indique le site de Las Migas.

Tout au long de sa carrière, le quatuor a été nominé à trois reprises pour le Latin Grammy dans la catégorie du meilleur album de musique flamenco (2016, 2022 et 2024), un prix qu’il a remporté en 2022. Il a également reçu le prix MIN du meilleur album de musique du monde en 2019 et 2023 pour leurs œuvres Rumberas yLibres.

En mai 2025, Las Migas a présenté son nouvel album “Flamencas”, un hommage à l’essence et à la pureté du flamenco, dans lequel le groupe reformule son langage vers un regard plus contemporain et puissant. L’album a été produit par Marta Robles, avec Sebastián Merlín et Oriol Riart, et a la collaboration stellaire de Tanxugueiras sur la chanson “Grito”, une pièce qui transcende les frontières musicales et géographiques.

Après une tournée intense aux États-Unis et au Canada en 2024, avec plus de 25 concerts, le groupe continue de miser sur le nouveau flamenco lors de sa tournée mondiale 2025-26, sur des scènes aussi emblématiques que le Palau de la Música Catalana ou le Gran Teatro Príncipe Pío de Madrid.

Les Las migas ont collaboré avec des artistes espagnols comme les chanteurses Estrella Morente et Rozalén, les chanteurs et musiciens El Kanka et Miguel Poveda, Josemi Carmona et Tomatito qui s’est produit à Hammamet en 2024, ou encore le groupe rock Viva Suecia Raül Refree et le chanteur-compositeur américano-argentin Kevin Johansen.

La Tunisie est une nouvelle étape de la tournée de ce groupe de référence grâce à sa musique et ses multiples collaborations avec des artistes de renom et de styles divers, ce qui « confirme sa capacité unique à jeter des ponts entre les genres et les générations », comme mentionné sur le site officiel des Las Migas.

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Las Migas enflamment Hammamet au rythme du flamenco moderne

Von: La Presse
31. Juli 2025 um 11:15

Une musique du monde souffle le temps d’une soirée sur l’amphithéâtre de la ville de Hammamet. Le lieu magique vibre d’une façon continue au fil des nuits festives et estivales. Dans la nuit du 30 juillet 2025, du Flamenco moderne a charmé l’immense public du FIH grâce au groupe espagnol 100% féminin « Las Migas ».

Un quatuor de musiciennes et d’interprètes femmes se sont emparées de la scène pendant 1h30. Vêtues sobrement et avec un style décontracté, cheveux dans le vent par cette nuit venteuse, elle souhaite via leur langue natale, la bienvenue à leurs fans tunisiens présents en grand nombre, et qu’elles rencontrent, en Tunisie pour la première fois.

Ensuite, place à la performance, avec un morceau introductif qui fait l’effet d’une mélodie somptueuse en guise d’ouverture, et qui s’appelle « Grito ». Le quatuor féminin ne manque pas de rendre hommage à la Tunisie, « Tunez » en langue espagnole et a rappelé l’immense richesse culturelle et historique qui unit les deux terres méditerranéennes. Des morceaux hautement rythmés ont bouleversé l’audience comme « Pena, Penita, Pena », « Una, Mica, Mès », ou « La Trincheda Helada ». Elles chantent l’eau avec « Agua » et clôturent avec des chansons comme « Mediterráneo » et « Antonia ».

 

Les 4 musiciennes s’adressent dans un français approximatif mais ô combien charmant à leur public éclectique, qui tombe sous le charme de cet accent et de ce charisme avenant, accueillant, chaleureux. Le groupe cumule les scènes du monde entier : il a foulé plus de 50 scènes, à travers le monde. L’escale en Tunisie dans le cadre du FIH est une consécration et un moment phare pour ce groupe hautement distingué.

Le quatuor féminin à vu le jour en 2004 en Espagne et sillonne son pays. Son répertoire mêle jazz, musique gitane et Flamenco ancien et moderne, sans oublier « La Bossa Nova ».

Avec à sa tête sa Leader Marta Robles, le groupe célèbre l’union féminine et brille par son parcours artistique engagé. « Las Migas » perce en Europe puis dans le monde et se fait entendre par son large public depuis plus de 20 ans. Pétillant et hors du temps, leur aura sublime grâce à la Country urbaine qu’il joue et aux thématiques engagées qu’il prône comme la liberté, l’égalité, ou l’amour. Le groupe est une référence du Flamenco contemporain et ses musiciennes ont été nommées et lauréates au prestigieux prix du « Latin Grammy Awards ».

Un autre univers musical, typiquement tunisien s’invite ce soir au FIH avec l’indétrônable Lotfi Bouchnak. Les goûts changent chaque jour mais l’engouement du public dure..

D’après Communiqué

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FIH 2025: Al Shami séduit le public avec un show mêlant pop orientale et occidentale

30. Juli 2025 um 17:55

La jeune star syrienne «Al Shami », de son vrai nom Abdul Rahman Fawaz, a donné, mardi soir, au Théâtre de plein air de Hammamet, une performance remarquable, mélange de musique occidentale et orientale.

Né en 2002 à Damas puis immigré en Turquie, Al Shami a réussi en cinq ans à réaliser un franc succès auprès de ses fans arabes et occidentaux à travers sa chaine Youtube et les services de streaming en lignes puis dans des concerts live. A seulement 23 ans, l’artiste syrien s’est imposé sur la scène artistique à travers des spectacles à guichet fermé dans des pays le Canada, la Suède, la Norvège et l’Autriche.

Ses fans présents, majoritairement des jeunes, adolescents et enfants, étaient aux rendez-vous, des heures avant le début du spectacle qui commençait à 22h, dans le cadre de la 59ème Festival international de Hammamet. Entouré de ses musiciens, le jeune artiste a fait une entrée spectaculaire sur la scène du théâtre rond d’une capacité d’accueil de 1200 places qui affichait complet.

Présence scénique et charisme font l’atout d’Al Shami qui a assuré un show exceptionnel composé de 16 morceaux accompagnés de tableaux chorégraphiques de jeunes danseuses. Avec sa voix au timbre distingué, il a entamé la soirée avec son tube à succès « Jinak », pour enchaîner avec des chansons comme « Laila », « Sametik Sama » ou « Medley », « Al Shami » et « Doctor ». Son énergie sur scène sublime les mélomanes qui dansaient et chantaient en chœur avec lui des titres comme « Kodhni », « Chill » « Yalli Dar » et « Befdiki ».

Al Shami est une valeur sûre de la scène musicale arabe. À seulement 22 ans, il se hisse dans le « Guinness book » des records en devenant le plus jeune artiste à figurer en tête du classement « Billboard Arabic Artist 100 ». Lors de la cérémonie des « Billboard Arabia Awards », il a remporté quatre prix, dont celui du meilleur artiste devenant ainsi l’un des artistes les plus en vue de l’année 2024. Aux « Joy Awards », il a remporté le prix de la meilleure chanson pour sa chanson “Ya Leil We Ya Ein”.

Son récent duo avec la star égyptienne Tamer Hosny « Maleket Gamal El Kon » cartonne sur la plateforme de musique Youtube en cumulant plus de 35 millions de vues.

L’année 2024 a constitué une étape majeure dans son parcours artistique en donnant son premier spectacle en direct, réussissant ainsi une transition du numérique vers la musique live et des tournées dans les plus grandes villes arabes et occidentales.

De Bierut au Caire jusqu’à Tunis, la saison estivale 2025 est riche en concerts pour cette nouvelle star arabe de la Pop. L’ascension d’Al Shami illustre une nouvelle tradition dans l’industrie musicale qui connait l’émergence d’artistes grâce aux plateformes en ligne et les services de streaming.

 

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Al Shami, l’étoile montante syrienne qui rayonne à Hammamet

Von: La Presse
30. Juli 2025 um 09:50

« Al Shami », une star attendue à l’amphithéâtre de Hammamet, a marqué la soirée du 29 juillet 2025 par sa présence scénique magnétique et son charisme éclatant. Ses fans étaient aux rendez-vous, des heures avant le début du spectacle. En bravant le trafic routier et la chaleur, ils se sont peu à peu rassemblés, des heures, avant son concert phare prévu à 22h.

L’évènement est annoncé d’emblée « Sold Out ». Les spectateurs ont occupé leurs places, prêts à savourer leur moment, à proximité de leur idole. Le jeune artiste fait son entrée fracassante, débordant d’énergie et déterminé a assuré un show exceptionnel, face à des fans tunisiens qu’il chérit en particulier.

Élu valeur sûre de la scène musicale arabe à seulement 22 ans, l’artiste syrien cartonne depuis les 5 dernières années. La ruée vers la gloire et le succès ne cesse de se dessiner.

Son introduction spectaculaire avec son morceau « Jinak » sublime les mélomanes, toutes et tous debout, dansant et chantant au mot près, ses textes. Il enchaîne avec « Kodhni », « Chill » « Yalli Dar » et « Befdiki ». Pour son public, l’artiste a orchestré des morceaux connus et des tubes, qui fracassent internet depuis peu et titillent les grands, mais surtout les jeunes.   

Avec sa voix reconnaissable, au timbre distingué, l’artiste continue de séduire en se plaçant au sommet de son art. 16 morceaux en tout se sont enchaînés dans le cadre du FIH, le temps d’une soirée, dont « Laila », « Sametik Sama » ou « Medley ». « Al Shami » clôture ensuite sa soirée avec « Doctor ».

Grâce au succès monstre de la chanson « Ya Leil w Yal Ein », l’artiste a raflé le prix de la meilleure chanson au « Joy Awards ». Une chanson qu’il s’est empressé de chanter sur scène, pour le plus grand bonheur de ses fans.

« Al Shami » tient une place de renom au « Guinness book » des records en devenant le plus jeune artiste à figurer en tête du classement « Billboard Arabic Artist 100 ». Une récompense amplement méritée.   

L’artiste veille à tisser avec ses fans des liens indéfectibles et une osmose durable à travers ses chansons qui trouvent échos chez eux. Son public jeune ne cesse d’être à l’affût de son actualité, de ses morceaux à succès, des textes qu’il a présentés, et surtout de ses prochaines sorties musicales. Plus récemment, son tube avec Tamer Hosny ne cesse de cartonner. « Maleket Gamal El Kon »a rapidement cumulé sur Youtube plus de 35 millions de vues.

Ce soir, le tapis est déroulé pour le groupe 100% féminin, venu tout droit de l’Espagne : les « Las Migas ». Les reines de la danse s’apprêtent à mettre le feu à l’amphithéâtre de la ville d’Hammamet avec leur énergie débordante et leur traditionnelle danse du flamenco.

D’après Communiqué

Le quatuor féminin espagnol Las Migas au Festival de Hammamet

Von: Yusra NY
29. Juli 2025 um 22:55

Le quatuor féminin espagnol Las Migas se produira demain mercredi 30 juillet 2025 au Festival international de Hammamet

Fondé à Barcelone en 2004, ce quatuor féminin espagnol réinvente le flamenco en le mêlant au jazz, à la « Bossa nova » et à la musique gitane. Porté par la diversité de ses origines, Las Migas brille sur les scènes les plus prestigieuses d’Espagne et d’Europe.

Chapeauté par la guitariste Marta Robles, le groupe célèbre la puissance des femmes et leur unicité à travers une musique métissée, qui chante la liberté et qui est teintée de sonorités pop, country et urbaines.

Communiqué

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FIH 2025 : “La Dame de Kerkoine” fait revivre la cité punique de Kerkouane sur scène

29. Juli 2025 um 16:21

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, lundi soir, “La Dame de Kerkouane”, une pièce de théâtre qui met en lumière l’histoire punique de la cité historique de “Kerkouane”, véritable joyau patrimonial au Cap Bon tunisien classé sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986.

Cette pièce est dans la continuité d’une performance scénique éponyme, sur l’histoire de la cité punique de Kerkouane, présentée sur le site archéologique de Kerkouane lors de la cérémonie d’ouverture de la 34ème session du Mois du patrimoine (18 avril au 18 mai 2025).

“La Dame de Kerkoine” est mise en scène par le duo Wajdi Gaidi & Houssem Sahli d’après un texte d’Amine Khammassi avec l’aide d’historiens et en puisant dans plusieurs références littéraires comme “Salammbo” de Gustave Flaubert.

Cette œuvre alliant théâtre, musique, danse et chant en langue punique qui se déroule presque entièrement en langue punique ancienne, accompagnée d’un sur titrage en anglais et en arabe.

La « Dame » de Kerkouane, incarne l’une des pièces maîtresses et uniques de ce même lieu. La trame se situe vers l’an 256 av. J.-C, pendant la première guerre romano-carthaginoise et plus précisément au moment de l’assaut destructeur de l’armée romaine sous le commandement des consuls Lucius Manlius Vulso Longus et Marcus Atilius Regulus.

Une période exceptionnelle reconstituée notamment à travers des costumes punico-phéniciens, réalisés à partir de données iconographiques et plus encore par l’utilisation de la langue phénicienne.

La création s’ouvre sur une chorégraphie de jeunes danseuses avant d’embarquer éminemment dans un voyage historique au cœur d’une ville où règnent les croyances ancestrales et les traditions sociales naissantes.

La danse, le théâtre et un mapping qui raconte quelques aspects de la cité antique de Kerkouane, fusionnent, afin de donner vie à la pièce et d’entretenir les faits qui se succèdent sur 1h20 de temps. Une narration en langue arabe ponctue les actes de la création.

Le langage est un élément central de la pièce : l’arabe littéraire et le dialecte tunisien se sont confondues, tout le long de la performance. Des intermèdes en arabe littéraire ou en dialecte tunisien aèrent la pièce.

Une cinquantaine d’acteurs ont occupé la scène, en alternant ou en rassemblant rôles phares, secondaires ou même en assurant des apparitions ou en dansant.

Initialement chanteurs, Mariem Larayedh et Montassar Bezzez sont à l’affiche de cette pièce réunissant des acteurs professionnels et amateurs. Deema Sahli, 12 ans, plus jeune actrice dans le casting est parmi d’autres jeunes issus de Nabeul et des régions qui se sont engagés dans ce projet.

Cette création immersive, portée par les technologies numériques et les jeux de lumière, a offert une relecture sensorielle du quotidien des habitants de la cité punique de Kerkouane, tout en retraçant les bouleversements historiques qu’elle a connus au fil des siècles.

Le site de l’Unesco présente une cité phénicienne, sans doute abandonnée pendant la première guerre punique (vers 250 av. J.-C.), qui offre les seuls vestiges d’une ville phénico-punique. Ses maisons ont été construites selon un plan type, suivant un modèle d’urbanisme très élaboré.

La Cité punique de Kerkouane, situé à l’extrémité du Cap Bon sur une falaise qui domine la mer, apporte un témoignage exceptionnel sur l’urbanisme phénico-punique.

Contrairement à ce qui s’est passé à Carthage, Tyr ou Byblos, aucune agglomération romaine ne s’est surimposée à la ville phénicienne dont le port, les remparts, les quartiers d’habitation, les boutiques, les ateliers, les rues, les places, les temples et la nécropole se dessinent nettement dans leur état du IIIe siècle av. J.-C.

Les premières fouilles effectuées ont montré une ville qui remonte au VIe siècle avant J.-C. Les données actuelles présentent la physionomie d’une ville punique telle qu’elle se présentait à la fin du IVe siècle av. J.-C. et durant la première moitié du IIIe siècle avant J.-C., indique le site de l’INP.

Avec ses rues perpendiculaires et ses places aménagées à l’abri de remparts flanqués de tours, elle est d’un apport considérable tant sur celui de la connaissance de l’urbanisme punique que sur le plan de l’architecture notamment domestique, le genre de vie citadin, les croyances religieuses, l’artisanat, les relations commerciales et les échanges culturels avec le monde méditerranéen: Grèce, Sicile, Phénicie, Egypte…

“Narrer ou raconter des faits d’une manière précise. La dramaturgie façonnée compte pour moi plus que la langue parlée ou de communication”, a déclaré Houssem Sahli.

S’exprimant lors d’un point de presse organisé à l’issue du spectacle, Sahli a présenté une œuvre composée d’acteurs professionnels et amateurs, qui a été mise en scène avec l’aide d’historiens et de spécialistes ». Wajdi Gaidi a évoqué « une volonté de valoriser le patrimoine de la ville de Kerkouane ».

L’équipe artistique de “La Dame de Kerkoine” aspire à investir d’autres sites et monuments historiques aussi bien que les salles de théâtre en Tunisie et à l’étranger.

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« La Dame de Kerkoine » : hommage théâtral à l’histoire punique de Kerkouane au Festival international de Hammamet

Von: La Presse
29. Juli 2025 um 09:52

La ville de Kerkouane est au cœur d’une célébration théâtrale. La pièce de théâtre « La Dame de Kerkoine » a pour vocation de mettre en lumière l’histoire punique de cette cité historique, véritable joyau patrimonial du Cap Bon tunisien.

Le 4eme art bat donc son plein en cette soirée du 28 juillet 2025, dans l’enceinte de l’amphithéâtre de la ville de Hammamet.

Une panoplie d’acteurs, tout âge confondu, ont endossé des rôles différents, en arborant costumes et éléments décoratifs. La création s’ouvre sur une chorégraphie de jeunes danseuses, avant d’embarquer éminemment dans un voyage historique, tumultueux, édifiant, qui se déroule dans une autre époque, où règnent croyances ancestrales, traditions sociales naissantes, relations de sang, de sociétés entremêlés et finalement des affrontements. La trame se situe vers l’an 256 av. J.-C, pendant la première guerre romano-carthaginoise et plus précisément au moment de l’assaut destructeur de l’armée romaine sous le commandement des consuls Lucius Manlius Vulso Longus et Marcus Atilius Regulus.

Le point fort de la pièce qui interpelle : c’est son langage. « La Dame de Kerkoine » se déroule presque entièrement en langue punique ancienne -évidemment méconnue- du public, accompagnée d’un surtitre utile voire indispensable à la compréhension de la pièce. Un surtitrage en deux langues : en anglais et en arabe est mis en marche.

La danse, le théâtre et un mapping -qui raconte quelques aspects de la cité antique de Kerkouane- fusionnent, afin de donner vie à la pièce et d’entretenir les faits qui se succèdent sur 1h20 de temps. Une narration en langue arabe ponctue les actes de la création. Le langage est un élément central de la pièce : la langue littéraire arabe et le dialecte tunisien se sont confondues, tout le long de la performance. Des intermèdes en arabe ou en tunisien aèrent la pièce. Une cinquantaine d’acteurs ont occupé la scène, en alternant ou en rassemblant rôles phares, secondaires ou même en assurant des apparitions ou en dansant.

Lors d’un point de presse, Houssem Sahli, un des deux metteurs en scène, derrière la réalisation de « La Dame de Kerkoine » raconte anecdotes et histoires autour du Centre Culturel International de Hammamet.

Selon Wajdi Gaidi, tout est partie d’une volonté de valoriser le patrimoine de la ville de Kerkouane notamment dans le cadre de l’événement « Le mois du patrimoine ». La chanteuse et actrice Mariem Larayedh s’est donnée et s’est investie dans ce projet en interprétant un rôle féminin central. L’acteur Montassar Bezzez évoque une immersion totale dans un univers scénique autre que le sien. Différente du secteur musical.

« Narrer ou raconter des faits d’une manière précise. La dramaturgie façonnée compte pour moi plus que la langue parlée ou de communication », cite Houssem Sahli et rappelle que toute l’équipe s’est entourée d’un d’ historiens et spécialistes pour mettre à bout le travail. Les acteurs sont constitués, d’amateurs et de professionnels, qui se sont unis dans une ambiance d’entraide.

L’écriture à vu le jour grâce à Amine Khammassi, qui a puisé dans d’autres références littéraires comme « Salammbo » de Gustave Flaubert. Le projet a inclus les jeunes de Nabeul et des régions qui se sont engagés tout le long de la création de la pièce.

Deema Sahli, 12 ans, plus jeune actrice dans le casting commente ses difficultés vécues, dans le cadre de cette expérience et rappelle aussi qu’elle a été assistée, et qu’elle a tout accompli à son rythme, à son aise.

L’équipe derrière la « La Dame de Kerkoine » aspire à occuper les sites / monuments historiques et les salles de théâtre, avec un cap sur l’étranger.

Ce soir, un autre « Sold Out » fera sensation dans le cadre du FIH. La star s’appelle “Al Shami” et ses morceaux interpellent. Les vibrations continuent !

D’après Communiqué

FIH 2025 : “24 Parfums” sublime le patrimoine musical tunisien

Von: walid
28. Juli 2025 um 18:21

Le pianiste et compositeur Mohamed Ali Kammoun a présenté, vendredi soir, au théâtre de plein air de Hammamet, une version solaire de sa création à succès “24 Parfums” baptisée “Les étoiles Symphoniques”.

Cette nouvelle soirée musicale assurée par un orchestre de musiciens exceptionnels, a rassemblé un florilège de talents sur la scène du théâtre rond de Hammamet.

Le 25 juillet, fête la proclamation de la République Tunisienne, rime chaque année avec un spectacle à la hauteur de sa portée historique.

Lors de cette 68ème fête de la République, le public du Festival international de Hammamet, a eu droit à une immersion dans la richesse du patrimoine musical national à travers l’œuvre du compositeur-auteur-musicien Mohamed Ali Kammoun.

L’hymne national a retenti en guise d’ouverture face à des spectateurs totalement en communion avec l’esprit d’une soirée patriotique, culturelle et symbolique.

“24 Parfums” est une mosaïque de la diversité culturelle et musicale tunisienne. Lors de son escale au théâtre de plein air de Hammamet, la levée du rideau s’est faite avec une prestation qui puise dans le patrimoine andalou et du Malouf donnée par le musicien Rayen Grichi (Zaghouan).

Le musicien Wassim Oueslati a célébré l’île de Djerba (Médenine) avec un morceau intitulé “Kelia – Yurid”.

L’archipel de Kerkennah a été célébré via la danse et la musique insulaire à travers des chansons du duo Mohamed Ali Ouerda & Fathi Gharsallah: “Moul Chech” et “Haafla Fi Zrouga”.

Du chant soufi de “Boujaafer”(Sousse) avec Mongia Sfaxi, en passant par la Hadhra de Dar Chabane (Nabeul) jusqu’au chant du Kef au Nord-Ouest avec Mohamed Salah Aissaoui et Oussama Nabli, le spectacle a offert une succession de tableaux musicaux, tous plus riches les uns que les autres.

Le spectacle a pris fin avec une prestation placée sous le signe de la transmission avec le duo d’enfants “Mahdi Adhane” et “Lina Aouali”, au piano, qui ont conquis le public par leur présence scénique remarquable.

Un dialogue intergénérationnel est amplement mis en valeur au fil de “24 parfums” exceptionnels. Le folklore africain et berbère y est représenté par les danses “Stambali” et “Bousaadia” largement pratiquées dans les fêtes de la région de Sfax, ville natale du compositeur.

Des tableaux musicaux et dansants des 24 gouvernorats sont savamment explorés dans les “24 parfums” de Mohamed-Ali Kammoun programmé dans divers festivals d’été.

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Nass El Ghiwane en spectacle à Hammamet

28. Juli 2025 um 15:57

Le mythique groupe marocain Nass El Ghiwane a envoûté, dimanche soir 27 juillet, le théâtre de plein air de Hammamet lors d’un concert haut en couleurs. Véritable phénomène musical depuis les années 1970, la formation a ravi un public intergénérationnel en puisant dans son répertoire foisonnant, mêlant traditions marocaines, influences gnawa, arabes, amazighes et subsahariennes.

Vêtus de tenues chatoyantes, les musiciens ont livré une performance vibrante autour de textes profonds et de sonorités hybrides. Nay, violon, synthétiseur, gombri, oud et banjo ont dialogué harmonieusement pour donner vie à des titres cultes comme Fine Ghadi Beya Khouya, El Hammami, Lebtana, El Sinia, ainsi que des chants soufis tels que Ya Banny El Insan ou Allah Ya Maoulana.

Né en 1971 dans les quartiers populaires de Casablanca, le groupe — dont le nom évoque les artistes bohèmes — a su, au fil des décennies, imposer une musique enracinée dans le patrimoine marocain et portée par un fort ancrage africain. À travers des textes riches en métaphores, Nass El Ghiwane chante les luttes des peuples, tout en véhiculant des messages d’amour et de paix.

En intégrant régulièrement de nouveaux membres venus de diverses régions du Maroc, le groupe a su se renouveler sans renier l’héritage de ses fondateurs, parmi lesquels les emblématiques Larbi Batma, Brahim Boujemaa et Omar Sayed. Une transmission intergénérationnelle réussie qui continue de faire vibrer les cœurs, plus de 50 ans après les débuts du groupe.

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Tunisie | « La Dame de Kerkoine » au Festival international de Hammamet

Von: Yusra NY
26. Juli 2025 um 20:34

Le Centre culturel international de Hammamet accueillera dans la soirée du lundi 28 juillet 2025 la création théâtrale « La Dame de Kerkoine ».

« La Dame de Kerkoine », une immersion garantie pour les passionnés d’histoire, mise en scène par Wajdi Gaidi et Houssem Sahli qui fait référence au site archéologique exceptionnel de kerkouane, situé au Cap Bon.

La « Dame » de Kerkouane, incarne l’une des pièces maîtresses et uniques de ce même lieu.

La trame de la pièce se situe vers l’an 256 av. J.-C, pendant la première guerre romano-carthaginoise et plus précisément au moment de l’assaut destructeur de l’armée romaine sous le commandement des consuls Lucius Manlius Vulso Longus et Marcus Atilius Regulus.

Une période exceptionnelle reconstituée notamment à travers des costumes punico-phéniciens, réalisés à partir de données iconographiques et plus encore par l’utilisation de la langue phénicienne.

Communiqué

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FIH 2025 : Addict Ameba enflamme la scène avec un voyage musical entre jazz et afrobeat

24. Juli 2025 um 18:45

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, mercredi soir, le groupe italien “Addict Ameba” dans une prestation sous le signe de la diversité offrant un voyage sonore entre jazz, funk, blues, rock, afrobeat et éthio-jazz.

Rabii Brahim, acteur et musicien tunisien, qui collabore avec le groupe milanais depuis des années a rejoint la scène ajoutant ainsi une touche musicale tunisienne.

Rabii Brahim a collaboré avec les musiciens d’Addict Ameba dans notamment “Ya Bled”, single extrait de leur deuxième album, « Caosmosi ». Cette chanson raconte l’amour pour la terre natale et la nostalgie chez les migrants.

Dans cet album le collectif a également collaboré avec Joshua Idehen, poète et chanteur anglo-nigérian et plume des groupes Sons Of Kemet et The Comet is Coming, auteur et voix principale du titre “Look At Us”.

Le groupe milanais a offert un véritable voyage musical dans les cultures et les contrées sous les sonorités de divers instruments :  saxophone, trompette, percussion africaine, sud-américaine, Tam Tam, batterie, basse, guitares, claviers et bongos.

Ce show, entièrement instrumental, a démarré avec des pistes sonores envoûtantes et des morceaux comme “Furiosa”, “Panamor” ou encore “Panorama”.

Le leader du groupe Paolo Cerruto a rappelé les liens culturels séculaires entre les Tunisiens et les Italiens, unis par la musique, le patrimoine sicilien, la richesse linguistique et la proximité géographique et historique des deux pays de la rive sud de la Méditerranée.

Addict Ameba est un collectif musical basé à Milan qui puise avec audace dans la fusion des genres et des styles en jazz, funk et sons alternatifs, avec un zeste de rythmes rock.

Ce groupe de dix musiciens est né au studio historique « Il Guscio », dans le quartier de Casoretto, où leur premier album, « Panamor », a été enregistré et diffusé en 2020. Ce même album mélange afro, jazz éthiopien, rock psychédélique et musique latine et a été salué par la critique, largement bien accueilli par le public.

En 2024, les musiciens ont sorti leur deuxième album, « Caosmosi », publié par « La Tempesta », qui les a désignés comme étant l’un des projets les plus intéressants de l’underground italien.

Avec des arrangements originaux et ambitieux, son premier album Panamor représente “une union profonde entre les êtres vivants et les objets dans un monde de plus en plus divisé”, peut-on lire sur la plateforme spécialisée « Discogs ».

Plus qu’un simple groupe, Addict Ameba est un large collectif italien qui fait de la fraternité l’arme pour traverser ensemble la musique live. La force motrice réside dans le contexte hétérogène de ses membres et la relative familiarité avec différents domaines folkloriques », indique le célèbre site de discographie.

Lors de ce concert présenté dans le cadre du 59ème festival international de Hammamet, “Addict Ameba” a notamment rendu hommage à la bande Gaza sous blocus et ses habitants vivant une crise humanitaire sans précédent.

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L’incendie sur l’autoroute entre Hammamet et Tunis maîtrisé

24. Juli 2025 um 10:25

Un important incendie s’est déclaré dans la soirée de mercredi 23 juillet 2025 en bordure de l’autoroute A1, dans le sens Hammamet–Tunis aux abords d’une station d’essence, se propageant sur un terrain agricole dans la région de Grombalia.

C’est en tout cas ce que montrent des vidéos postées sur Facebook mettant en lumière – sans jeu de mot –  les dégâts du sinistre : des flammes imposantes ont ravagé la végétation sèche le long de l’autoroute; tandis qu’un épais nuage de fumée noire s’élevait dans le ciel, réduisant fortement la visibilité sur cet axe stratégique reliant le nord au centre du pays, écrit un site de la place.

A noter que cet incendie, aussi spectaculaire qu’il paraisse, semble pas avoir intéressé les médias en ligne. A se demander!

Cependant, après la peur des usagers, les unités de la protection civile sont parvenues très rapidement à maîtriser les flammes et empêcher ainsi leur propagation à d’autres zones.

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« Dialogue des Cordes 2 » de Kamel Ferjani à Hammamet

23. Juli 2025 um 18:13

Mardi soir 22 juillet, le théâtre de plein air de Hammamet a vibré au rythme du « Dialogue des Cordes 2 », un spectacle signé du maestro et compositeur Kamel Ferjani. Entouré de Haythem Hadhiri, Rihab Sghaier, Slim Dammak, Boutheina Nabouli et Haythem Guediri, il a offert une soirée musicale intense où résonnaient les plus belles chansons du répertoire arabe.

Accompagné d’une troupe orchestrale, Ferjani a proposé une performance de près de deux heures, mêlant habilement l’instrumental aux voix puissantes des interprètes, captivant sans faille un public conquis.

Trois ans après avoir dirigé le prestigieux Festival international de Carthage (FIC), Kamel Ferjani renouait avec son public, porté par une volonté claire : moderniser la musique arabe, l’ouvrir au monde tout en revisitant son patrimoine avec une créativité audacieuse.

La soirée a débuté sur une note solennelle avec la projection de témoignages d’artistes rendant hommage à Ouanès Khlijène (1958-2024), disparu il y a un an. Ce vibrant hommage posthume soulignait l’importance de ce musicien au parcours exceptionnel. Sur scène, Haythem Hadhiri a donné le ton en interprétant « El Bostene », incarnant l’esprit collectif et la richesse interculturelle du spectacle. Entre sonorités orientales et accents occidentaux, le public a voyagé au cœur d’un univers musical réinventé, reflet de la vision de Ferjani, convaincu par la « Musique du monde » et l’universalité, tout en restant fidèle à l’héritage.

Ce concert s’est révélé une véritable mosaïque sonore et visuelle, fusion subtile d’instruments et de présences scéniques hypnotiques, soigneusement orchestrée comme une œuvre théâtrale. Dès l’ouverture, le maestro a fait résonner « Istekhbar », une composition personnelle arrangée par Ouanès Khlijène, suivi de « Elil Ya Rouhi », sur des paroles d’Adam Fathi, revisité avec élégance.

Le morceau « Kabert Ya Ommi », écrit par Nizar Quabbani, a ému par la force de son message, un hommage bouleversant à la figure maternelle. Rihab Sghaier a ensuite offert au public des reprises célèbres comme « Mahla Layali Ichbilia » et « Zahrét El Madaène », véritables caresses auditives pour les mélomanes. Slim Dammak a brillé en interprétant « Ana Hawit » ainsi que la célèbre chanson algérienne « Ya Rayah », tandis que Boutheina Nabouli puisait dans le patrimoine tunisien avec « Mhayer Sika » et « Ah Ouaddaouni ».Pour clore ce « Dialogue des Cordes 2 », une performance collective a fait fusionner l’humain et l’artistique en apothéose. Le titre « El Kamar El Massloub », composé par le Palestinien Taoufik Ziyad, a profondément bouleversé l’audience, scellant une soirée mémorable.

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FIH2025 : le maestro Kamel Ferjani subjugue avec son spectacle « Dialogue des Cordes 2 »

23. Juli 2025 um 18:12

Le théâtre de plein air de Hammamet, a abrité, mardi soir, le « Dialogue des Cordes 2 », un spectacle signé par le maestro et compositeur Kamel Ferjani, entouré de Haythem Hadhiri, Rihab Sghaier, Slim Dammak, Boutheina Nabouli et Haythem Guediri qui ont interprété un bouquet de chansons du répertoire arabe.

Entouré d’une troupe orchestrale, Ferjani a offert une performance de près de 2 heures où l’instrumental se mêle aux voix vibrantes des chanteurs qui n’a pas laissé de marbre le public présent.

Trois ans après avoir dirigé le Festival international de Carthage, Ferjani renoue ainsi avec son public, avec une volonté affichée de moderniser la musique arabe et de l’ouvrir sur le monde aussi bien que de revisiter le patrimoine et de lui insuffler une dynamique artistique créative.

Ce spectacle a exceptionnellement démarré avec une courte projection de témoignages de nombreux artistes rendant un hommage posthume à l’œuvre musicale de Ouanès Khlijène (30 mai 1958-22 juillet 2024), pour marquer le premier anniversaire du décès de cet artiste au parcours exceptionnel.

Le magnétique Haythem Hadhiri a interprété le morceau « El Bostene », donnant ainsi le la à l’esprit collectif qui caractérise le « Dialogue des Cordes 2 ».

Entre sonorités orientales et occidentales, le public a voyagé entre les cultures réinventées par Kamel Ferjani qui croit en la « Musique du monde » et à l’universalité tout en rendant honneur aux patrimoines.

Ce concert est une véritable mosaïque sonore, vocale et esthétique dans une véritable fusion d’instruments et de présences scéniques hypnotiques qui a été minutieusement dirigée telle une œuvre théâtrale.

Kamel Ferjani a su esquisser son univers, qui a conquis les mélomanes et admirateurs, du début jusqu’ à la fin du spectacle.

Le maestro a laissé retentir, en premier lieu, le morceau « Istekhbar » composé par ses propres soins et arrangé par Ouanès Khlijène, en enchaînant avec « Elil Ya Rouhi », paroles d’Adam Fathi, un titre développé et paru sous une nouvelle version.

Un autre morceau écrit par Nizar Quabbani « Kabert Ya Ommi » bouleverse par la portée de son message, véritable hommage à la figure maternelle.

Des reprises célèbres interprétées par Rihab Sghaier comme « Mahla Layali Ichbilia » ou « Zahrét El Madaène » a ajouté du baume aux oreilles des spectateurs mélomanes.

Slim Dammak s’est surpassé en interprétant des titres comme « Ana Hawit » ou la chanson algérienne « Ya Rayah ».

Boutheina Nabouli a puisé dans le patrimoine tunisien en optant pour des titres comme « Mhayer Sika » ou « Ah Ouaddaouni ».

Vers la fin, l’humain et l’artistique ont fusionné à travers une performance collective, clôturant ainsi ce « Dialogue des Cordes 2 » en apothéose. « El Kamar El Massloub », titre composé par le palestinien Taoufik Ziyad a bouleversé les mélomanes.

 

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La chanteuse palestinienne Noël Kharman au Festival de Hammamet

Von: Yusra NY
19. Juli 2025 um 00:12

La chanteuse palestinienne Noël Kharman est attendue au Festival international de Hammamet et se produira ce dimanche 20 Juillet 2025 au Centre Culturel.

Originaire d’un petit village situé près de Haïfa, Noël s’est fait connaître grâce à ses mashups viraux, qui mêlent avec finesse différentes sonorités musicales. Ses compositions originales séduisent rapidement un public toujours plus large.

Portée par la passion, la rigueur et une vision affirmée, elle fait rayonner la culture musicale moyen-orientale à l’international.

Les Billets sont disponibles sur le site du Festival.

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FIH 2025 : Soudeni et Jathb envoûtent le public avec leurs univers singuliers

18. Juli 2025 um 18:27

“Soudeni” & “Jathb”, des artistes issus du projet Elyssa soutenu par l’Institut Français de Tunisie, se sont produits, jeudi soir, sur la scène du théâtre de plein air de Hammamet, au Cap Bon, dans le cadre du Festival international de Hammamet.

Elyssa est un programme visant à accompagner les artistes résidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et de la musique. Il offre un soutien personnalisé aux artistes émergents et confirmés, les aidant à développer et à diffuser leurs créations, tant en Tunisie qu’à l’international.

Jathb est un duo musical tunisien formé par Mariem Hamrouni, compositrice interprète et Mohamed Barsaoui, producteur instrumentiste au didgeridoo. Leur musique transcendantale puise dans les traditions soufies tunisiennes et explore les sonorités ethniques du monde.

À travers concerts, ateliers et performances spontanées, ils créent des espaces de connexion humaine et culturelle portés par la puissance du son. “Willia” est un voyage musical mêlant soufisme nord-africain, instruments chamaniques et sons électro, célébrant l’unité spirituelle et l’héritage des saints.

Soudeni, artiste tunisienne, construit depuis 2021 un univers musical unique, lancé avec son premier single “Madhabiya?”. À ce jour, elle compte 9 singles à son actif, mêlant pop, disco, funk et rythmes tunisiens. Son univers musical est nourri par une inspiration cinématographique, qui donne à ses chansons une forte dimension narrative et visuelle.

Libre, audacieuse et fièrement enracinée, elle prépare aujourd’hui son premier EP, où authenticité et modernité s’unissent autour d’une identité féminine assumée, explorant toutes les nuances de la pop tunisienne.

Avec son style distinctif et son énergie sincère, elle cherche à redéfinir la pop tunisienne contemporaine, invitant son public à un voyage sonore vibrant, original et inoubliable.

Le Festival international de Hammamet se déroule dans sa 59ème édition du 11 juillet au 13 août 2025.

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Hammamet s’apprête à vibrer : 36 spectacles, 33 soirées, 15 pays à l’honneur

Le rideau se lèvera le 11 juillet 2025 sur la 59e édition du Festival International de Hammamet (FIH), qui se tiendra jusqu’au 13 août au Centre Culturel International de Hammamet. Placée sous le signe de la diversité et de la création, cette édition – organisée sous le slogan « Continuous Vibes » – proposera 36 spectacles répartis sur 33 soirées, avec des artistes venus de 15 pays des cinq continents.

La soirée d’ouverture sera marquée par la présentation de « Ragouj », adaptation scénique de la série télévisée ramadanesque éponyme. Mise en scène par Abdelhamid Bouchnak, sur une composition musicale de Hamza Bouchnak, la comédie musicale réunira un orchestre de 40 musiciens et des chorégraphies signées Oumaima Manaï. Cette première soirée rendra hommage au rappeur Kafon (Ahmed Laabidi), figure emblématique de la scène musicale tunisienne, récemment disparu.

Le FIH 2025 promet une programmation musicale éclectique, mêlant tarab classique, jazz, raï, flamenco, gnawa, électro, salsa, musiques africaines, symphonique et pop urbaine. Le public pourra retrouver de grands noms comme Lotfi Bouchnak, Saber Rebai, Balti, Ghazi Ayadi (Tunisie), Wael Jassar (Liban), Cheb Mami (Algérie), Nass El Ghiwane (Maroc), Noel Kharman (Palestine), Naïka (Haïti-France), Yuri Buenaventura (Colombie) ou encore Bassekou Kouyaté (Mali).

Le théâtre tunisien occupera une place de choix avec quatre créations majeures, dont « Mère des pays » de Hafedh Khalifa, une fresque historique sur Abou Zakaria El Hafsi, « Ad Vitam » de Leila Toubel, « Au violon » de Fadhel Jaziri, et « La Dame de Kerkoine » de Wajdi Gaidi et Houssem Sahli, qui revisite l’histoire punique en langue phénicienne.

Le spectacle « Arboune » d’Imed Jemaa viendra explorer la condition de l’artiste dans l’après-Covid. D’autres projets contemporains novateurs, comme « Sinouj Odyssey » de Benjemy, « Osool » de Yacine Boularès, et « 24 Parfums – Les Étoiles Symphoniques » de Mohamed Ali Kammoun, illustrent l’ouverture du festival à l’innovation artistique.

Une soirée spéciale intitulée « Symphonica » rendra hommage à des icônes de la chanson française telles que Dalida, Aznavour et Édith Piaf, avec les voix de la Tunisienne Zeineb Oueslati et du Français Philippe Cavaillé.

Le festival s’achèvera le 13 août, date symbolique de la Journée nationale de la femme tunisienne, avec un concert de Nabiha Karaouli en hommage à la femme, dans un esprit tarabique et engagé.

Cette année, les billets sont exclusivement disponibles en ligne, via le site officiel du festival : festivaldehammamet.com

PROGRAMME

  • 11 juillet : « Ragouj – Le Spectacle » – Abdelhamid Bouchnak et Hamza Bouchnak
    (Tunisie)
  • 12 juillet : « La Nuit Des Chefs » – Théâtre de l’Opéra de Tunis – Pôle Musique et Opéra – L’Orchestre Symphonique Tunisien (Tunisie)
  • 13 juillet : Hind Ennaira (Maroc) – Djazia Satour (Algérie)
  • 14 juillet : Naïka (Haïti – France)
  • 15 juillet : RUST (Syrie / Liban) – Alsarah and The Nubatones (Soudan)
  • 16 juillet :  » Mère des pays » – Hafedh Khalifa (Tunisie)
  • 17 juillet : « Jathb » (Tunisie) – Soudeni (Tunisie)
  • 18 juillet : « Ad Vitam » de Leila Toubel (Tunisie)
  • 19 juillet : Yuri Buenaventura (Colombie)
  • 20 juillet : Noël Kharman (Palestine)
  • 21 juillet : « Sinouj – Odyssey » Benjemy (Tunisie)
  • 22 juillet : « Dialogue des cordes 2 » Kamel Ferjani (Tunisie)
  • 23 juillet : Addict Ameba (Italie)
  • 24 juillet : Siilawy (Jordanie)
  • 25 juillet : « 24 Parfums – Les Etoiles Symphoniques » Mohamed Ali Kammoun (Tunisie)
  • 26 juillet : Wael Jassar (Liban)
  • 27 juillet :  Nass El Ghiwane (Maroc)
  • 28 juillet : « La Dame de Kerkoine » Wajdi Gaidi et Houssem Sahli (Tunisie)
  • 29 juillet : Al Shami (Syrie)
  • 30 Juillet : Las Migas (Espagne)
  • 31 juillet : Lotfi Bouchnak (Tunisie)
  • 1 er Août : « Habit Zamani » Ghazi Ayadi (Tunisie)
  • 2 août : Saber Rebai (Tunisie)
  • 3 août : Robyn Bennett (USA / France)
  • 4 août : Balti (Tunisie)
  • 5 août : Koum Tara (Algérie / France)
  • 6 août : « Arboune » Imed Jemaa (Tunisie)
  • 8 août : Cheb Mami (Algérie)
  • 9 août : Sinfonica – Spécial Tubes Français (Tunisie / France)
  • 10 août : « Au violon » Fadhel Jaziri (Tunisie)
  • 11 août : Bassekou Kouyaté and Ngoni Ba (Mali)
  • 12 août : « Osool » (Tunisie / France)
  • 13 août : Nabiha Karaouli (Tunisie)

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Les retraités italiens à Hammamet : Un exil fiscal devenu réalité

27. Juni 2025 um 10:45

Le basculement est désormais chiffré. Selon de nouveaux chiffres publiés hier par Il Messaggero, la Tunisie s’impose comme la deuxième destination préférée des retraités italiens à l’étranger, derrière l’Espagne. Une tendance amorcée il y a quelques années, mais qui prend aujourd’hui une dimension structurelle, notamment dans la ville côtière de Hammamet.

Entre 2019 et 2023, près de 1 000 retraités italiens ont transféré leur résidence fiscale en Tunisie. Mais c’est surtout le chiffre de 2023 qui interpelle : l’INPS (caisse italienne de retraite) y a versé 87 millions d’euros, avec un montant moyen mensuel de 3 564 euros par pensionné, un record absolu dans la région.

Hammamet concentre une part significative de cette communauté, avec plus de 4 000 retraités italiens recensés – soit environ 8 % de la population locale. Un chiffre qui confirme l’attractivité fiscale de cette ville et la consolidation d’une forme de migration grise, ni économique ni humanitaire, mais fiscale.

Une fiscalité taillée sur mesure

La législation tunisienne autorise une exonération de 80 % du revenu de pension perçu de l’étranger. Seuls 20 % sont imposables, selon un barème progressif dont l’impôt maximal ne dépasse pas 35 %. Le chef de famille bénéficie également d’une déduction supplémentaire.

Mais l’atout le plus stratégique de la Tunisie reste l’exception qu’elle constitue pour les anciens fonctionnaires italiens. Alors que ces derniers ne peuvent généralement pas bénéficier de la défiscalisation dans d’autres pays européens (Portugal, Espagne, etc.), ils en bénéficient en Tunisie. Résultat : 63 % des retraités italiens installés à Hammamet en 2023 sont issus de la fonction publique.

La chute du Portugal, la montée de la Tunisie

Le phénomène s’inscrit dans un rééquilibrage régional. Longtemps en tête, le Portugal a supprimé son régime fiscal spécial en 2024, entraînant une chute de plus de 80 % des nouveaux arrivants italiens. Le pays reste encore premier en valeur totale de pensions versées (157,4 M€), mais c’est un effet d’inertie.

Désormais, ce sont la Tunisie, l’Espagne, la Roumanie et l’Albanie qui se partagent les nouveaux flux. Ces deux derniers pays proposent des systèmes très attractifs : exonération totale en Albanie, et forfait de 10 % sur les pensions étrangères en Roumanie.

L’installation croissante des retraités étrangers en Tunisie – concentrée sur des zones comme Hammamet, Sousse ou Monastir – alimente la demande immobilière et stimule certains segments de l’économie locale, notamment les services médicaux, paramédicaux et touristiques à l’année.

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La Badira: son nouveau projet à Aïn Draham

La région de Aïn Draham va voir s’implanter un nouvel hôtel arborant le brand La Badira. Détails du projet.

La Badira étend sa toile: après Hammamet, un nouvel établissement portant la même appellation est en cours de construction à Aïn Draham.

Il s’agit de l’ancien hôtel Les Chênes, propriété de la CTAMA qui a confié sa réalisation à Mouna Ben Halima, propriétaire de La Badira à Hammamet, qui l’exploitera lors de son ouverture en gestion pour compte sous l’appellation Les Chênes by La Badira.

Le site de l’ancien établissement a totalement été rasé; il est actuellement en pleine reconstruction pour en faire un hôtel de charme de 28 chambres avec 11 suites familiales de 4 lits et 4 autres très grandes suites de prestige notamment avec jacuzzi privatif, cheminées, etc.

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L’avancement du chantier du futur Badira à Aïn Draham (juin 2025).

Le projet devrait accueillir ses premiers clients au premier trimestre 2026. Sa gestionnaire souhaite préserver la mémoire de l’établissement d’origine et recherche dans cette optique notamment des photos d’époque.

La renaissance de l’hôtel Les Chênes – qui est situé à 704 mètres d’altitude et dont l’origine remonte à l’année 1907- s’inscrit dans la foulée de la remise en exploitation d’un autre hôtel tout aussi mythique de la région, à savoir La Forêt qui a officiellement rouvert ses portes récemment après rénovation complète.

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L’hôtel aura une capacité de 28 clés.

A Aïn Draham, ce renouveau hôtelier intervient dans le cadre d’une dynamique qui s’accélère dans le périmètre de cette zone forestière dont l’offre est complétée par un certain nombre de maisons d’hôtes de qualité (Dar Monia, les Chaumières de Aïn Draham…) qui participent à permettre à la région de renouer avec un caractère touristique qui était le sien il y a plusieurs décennies, à savoir une destination nature et immersive tout au long de l’année.

D.T

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