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L’incident du drone : la goutte d’eau dans les relations algéro-maliennes

14. April 2025 um 15:23

Les tensions entre l’Algérie et le Mali ont récemment atteint un niveau critique suite à l’abattage d’un drone malien par les forces algériennes. Un incident qui a exacerbé des désaccords déjà présents entre les deux pays. Ce conflit, qui n’est pas le premier de son genre, s’inscrit dans un contexte de méfiance croissante. Que faut-il comprendre? 

 Sghaïer Hidri  a déclaré dans l’émission « Midi Show » du lundi 14 avril 2025, que l’abattage par l’Algérie d’un drone malien est l’événement qui a déclenché une crise dans les désaccords antérieurs entre les deux pays. Ce conflit n’est pas le premier, car il a été précédé par des périodes de tensions continues.

Il indique encore que le Mali accuse l’Algérie de collaborer avec des groupes qu’il considère comme terroristes à ses frontières. Tandis que l’Algérie nie ces allégations. La situation s’est aggravée avec la décision du Mali, du Niger et du Burkina Faso de rappeler leur ambassadeur d’Algérie. Ce à quoi l’Algérie a répondu immédiatement en rappelant ses propres ambassadeurs et en fermant son espace aérien à ces pays.

Historiquement, l’Algérie a joué un rôle clé au Mali, notamment avec l’accord de paix et de réconciliation en 2015. Cependant, le Conseil militaire malien a renoncé à cet accord en 2020, créant des tensions entre les deux pays.

Toujours selon la même source, l’incident du drone n’est pas diplomatique mais militaire. A cet égard, notons que les craintes de l’Algérie sont partiellement justifiées en raison de la présence des forces russes de Wagner au Mali, proches de ses frontières. Quant au Mali, il accuse l’Algérie de soutenir des miliciens.

Ainsi, la crise pourrait dégénérer en un conflit militaire, car elle est de nature militaire et non diplomatique. L’Algérie défend l’élimination des groupes terroristes; mais elle refuse une solution uniquement militaire ou basée sur des troupes étrangères.

Enfin, il n’y a pas de preuve que les services de renseignement français soient impliqués dans l’escalade, mais il aurait été préférable pour l’Algérie d’améliorer ses relations diplomatiques avec le Mali avant l’incident.

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Rania Toukabri, l’astronaute tunisienne prête pour un voyage historique autour de la lune

14. April 2025 um 14:19

Dans le cadre de la mission « Artemis 2 » de la NASA, quatre astronautes dont une Tunisienne se préparent pour un voyage autour de la Lune, marquant la première mission habitée visant à établir une présence durable sur la Lune pour la recherche scientifique et l’exploration.

L’ingénieure aérospatiale tunisienne Rania Toukabri, résidant en Allemagne, a partagé son expérience et sa contribution à cette mission. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 avril 2025. 

Elle est chargée de concevoir le module de service de la capsule spatiale « Orion », qui abritera les astronautes pendant leur voyage prévu pour avril 2026. Ce module, fourni par l’Agence spatiale européenne (ESA), est essentiel pour fournir de l’eau, de l’oxygène, de l’énergie électrique, ainsi que pour la propulsion et la régulation de la température.

Par ailleurs, Rania Toukabri a souligné que cette mission est l’une des plus difficiles auxquelles elle a participé, en raison de la grande précision requise. Et que le travail sur celle-ci a duré plusieurs années. Actuellement, les astronautes s’entraînent pour s’adapter aux conditions de vie à l’intérieur du module en se familiarisant avec tous ses équipements.

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La Tunisie gagne-t-elle à la baisse du pétrole ? Ezzedine Khalfallah explique

14. April 2025 um 09:30

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie a dressé un état des lieux sur la baisse des prix du pétrole dans le monde. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 avril 2025. Il a déclaré que la Tunisie est importatrice d’énergie et que la baisse des prix du pétrole a des effets positifs, notamment sur l’amélioration du déficit commercial.

Ezzedine Khalfallah a expliqué que la fixation des prix du pétrole au niveau mondial repose principalement sur deux références : le prix du pétrole de la mer du Nord pour l’Europe et l’Afrique, et le référentiel WTI pour le marché américain.  Habituellement, les prix sont déterminés en fonction de l’offre et de la demande, mais certains facteurs influencent ces prix.

En outre, il a mentionné qu’il est probable que les prix remontent si les États-Unis et l’Iran parviennent à un accord.

En effet, après l’annonce par le président américain des droits de douane, les marchés du pétrole ont connu une baisse, avec des pertes dépassant 20 % en quatre jours, faisant chuter les prix du pétrole à leur plus bas niveau depuis 2021.

Les prix du pétrole ont reculé lundi 14 avril 2025, en raison des craintes que la guerre commerciale croissante entre la Chine et les États-Unis n’affaiblisse la croissance économique mondiale et ne réduise la demande de carburant. Les contrats à terme du pétrole brut Brent ont baissé de 29 cents, soit 0,45 %, à 64,47 dollars le baril. Tandis que les contrats à terme du pétrole West Texas Intermediate ont reculé de 27 cents, soit 0,44 %, à 61,23 dollars le baril.

Les deux types de pétrole ont perdu environ 10 dollars le baril depuis le début du mois. Alors que la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies mondiales s’intensifie, selon Reuters.

Rappelons qu’en date du 14 avril 2025, les prix mondiaux du pétrole ont connu une remontée après plusieurs baisses consécutives. Le pétrole brut Brent s’est établi à 64,59 USD/baril, enregistrant une augmentation de 2,26 % (soit 1,43 USD/baril). De même, le prix du pétrole WTI a atteint 61,48 USD/baril, avec une hausse de 2,38 % (également 1,43 USD/baril). Ces augmentations sont intervenues après des pertes précédentes, mais n’ont pas suffi à compenser entièrement les baisses antérieures, entraînant une deuxième semaine consécutive de baisse hebdomadaire pour les prix du pétrole.

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Martyn Ford sous le charme de la Tunisie : un séjour inoubliable

14. April 2025 um 09:16

Martyn Ford, la star britannique de cinéma et de bodybuilding, a récemment passé un séjour mémorable en Tunisie. Entre les balades dans la Médina de Tunis, les visites à Sidi Bou Saïd et El Jem, et les délices de la cuisine locale, Ford a partagé son enthousiasme sur les réseaux sociaux. Il a exprimé son appréciation pour l’accueil chaleureux qu’il a reçu et a promis de revenir pour partager davantage d’expériences avec ses fans. Sa présence a mis la Tunisie sous les feux de la rampe, soulignant l’attrait touristique du pays.

Qui est Martyn Ford? 

Martyn ford est un bodybuilder, acteur et personnalité des réseaux sociaux britannique, né le 26 mai 1982 à Minworth, dans les West Midlands, au Royaume-Uni. Il est souvent surnommé « The Nightmare » en raison de sa taille impressionnante (environ 6 pieds 8 pouces) et de sa musculature massive.

Ford a commencé sa carrière dans le cricket, mais une blessure et une maladie l’ont amené à se tourner vers la musculation pour se remettre en forme. Il est devenu une icône dans le monde du fitness et a élargi ses activités au cinéma, apparaissant dans plusieurs films comme Boyka: Undisputed, Kingsman: The Golden Circle, Fast & Furious 9 et Final Score.

En plus de son travail dans le cinéma, Martyn Ford est très actif sur les réseaux sociaux, où il partage son parcours dans la musculation et inspire ses fans

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Tensions diplomatiques entre Paris et Alger : l’Algérie expulse 12 agents français

14. April 2025 um 09:11

L’Algérie a demandé à 12 agents de l’ambassade de France de quitter son territoire dans les 48 heures, en réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens soupçonnés d’implication dans un enlèvement en France, selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Selon Le Figaro, l’expulsion par l’Algérie de douze agents de l’ambassade de France, tous sous statut diplomatique ou administratif et relevant du ministère de l’Intérieur, est clairement liée à l’affaire Amir Dz, comme le confirme une source française. 

Cette décision intervient après l’arrestation en France d’un agent consulaire algérien soupçonné d’implication dans l’enlèvement de l’influenceur algérien Amir Boukhors.

Elle contraste avec les annonces récentes d’une nouvelle phase dans les relations franco-algériennes, après un entretien entre le ministre français des Affaires étrangères et ses homologues algériens. Cette crise survient peu après que les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune avaient mis fin à une crise diplomatique intense entre les deux pays.

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Tunisie : ‘African Lion 25’ réunit plusieurs pays du 22 au 30 avril

12. April 2025 um 09:53

Les forces armées tunisiennes et des unités de l’armée américaine participeront à l’exercice militaire conjoint « African Lion 25 », qui se tiendra en Tunisie du 22 au 30 avril 2025. C’est ce qu’a révélé l’agence de presse italienne Ansa.it. 

 

C’est ce qu’annonce le ministère de la Défense dans un communiqué précisant que l’exercice réunira également les forces militaires de Libye, du Sénégal, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, d’Italie, de France et d’Espagne, ainsi que de nombreux observateurs venus d’Égypte, de Grèce et de l’OTAN. « Cet exercice – lit-on dans la note – vise à améliorer et soutenir les capacités stratégiques militaires conjointes pour répondre aux crises, aux urgences et aux menaces transfrontalières, ainsi qu’à échanger des compétences en matière de planification opérationnelle conjointe, d’interventions médicales et de sécurité informatique ».

Au cours de l’événement, des cours de formation et des leçons théoriques seront dispensés sur l’ingénierie militaire, la sécurité informatique, les affaires juridiques, les relations publiques et les techniques des médias opérationnels, sous la supervision d’un groupe de militaires tunisiens et américains. L’objectif est de se familiariser avec les dernières technologies et techniques dans ces différentes spécialités.

 

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L’Odyssée Fashion : un mariage de styles et de cultures

11. April 2025 um 16:24

La 5e édition de l’Odyssée Fashion, tenue le 9 avril à l’hôtel Royal Asbu, a brillamment marié la tradition tunisienne, l’époque victorienne et les dernières tendances de la mode. Cet événement a mis en lumière des créateurs et stylistes tunisiens de renom, offrant une véritable célébration de l’élégance où tradition et modernité se sont harmonieusement rencontrées. Les créations ont fait preuve d’innovation dans la conception, la fabrication, la broderie et l’utilisation de matériaux novateurs.

Les défilés ont été le point culminant de la soirée, notamment celui mettant en avant les œuvres distinctives d’étudiants, qui ont captivé le public par leur originalité. Un moment fort a été la remise du Prix d’Excellence Média à Myriam Gharbi, Saoussen Chahed, Aida Arab,  Sami Bennour et bien d’autres… pour leur contribution médiatique, soulignant l’impact positif de cet événement sur leurs carrières.

La soirée s’est distinguée par une mise en valeur des tenues traditionnelles tunisiennes, telles que les abayas, avec une attention particulière portée aux enfants non voyants, notamment ceux de l’association Dar Nabila International des Aveugles.

En parallèle, plusieurs personnalités ont été récompensées pour leurs contributions à la promotion de la culture tunisienne. Parmi elles figuraient Mohamed Jebali, Wahida Dridi et Sonia Ben Khalil, une couturière tunisienne reconnue. Ces distinctions ont mis en lumière leur rôle dans le rayonnement artistique et culturel du pays.

Rim Cheker Regaya Alaoui, organisatrice de l’événement, s’est réjouie du succès de cette édition. Elle a salué l’engagement des participants à innover tout en dépassant les stéréotypes pour répondre aux attentes des différentes générations.

En conclusion, cette 5e édition d’Odyssée Fashion a confirmé l’essor de la mode tunisienne, où tradition et modernité s’entrelacent pour créer un univers unique répondant aux tendances contemporaines.

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Comment DID Recyclage relève le défi des déchets dangereux en Tunisie ?

11. April 2025 um 14:00

Les défis environnementaux en Tunisie exigent une approche novatrice et collaborative pour relever des problèmes complexes comme le traitement des déchets dangereux, tout en favorisant un développement économique durable. C’est dans ce contexte que l’inauguration de l’entreprise DID Recyclage prend tout son sens, puisqu’elle se spécialise dans le traitement des déchets dangereux destinés à l’exportation vers l’Europe, en partenariat avec des sociétés entièrement tournées vers l’export. Cette initiative met en lumière l’importance de l’innovation technologique dans la gestion des déchets et le développement durable.

Rencontré lors de l’événement de l’inauguration de DID Recyclage, John Milot, fondateur du groupe Élec-Recyclage et de DID Recyclage, présent en Tunisie depuis 2008 avec Élec-Recyclage et depuis 2016 avec DID Recyclage,  souligne que cette inauguration marque une étape importante. 

Il part du constat que cette solution, grâce à une nouvelle usine, permettra la collecte de 2 400 tonnes par an de déchets dangereux, qui seront ensuite exportés. Et ce, pour deux raisons. « Premièrement, il s’agit de donner une solution à nos fournisseurs de déchets qui n’existait pas jusqu’alors. Deuxièmement, nous souhaitons financer l’ensemble des investissements, puisque nous sommes en fonds propres. C’est l’argent du groupe, c’est le nôtre. Par conséquent, nous cherchons à financer nos bâtiments, nos outils et nos ressources grâce à cela », ajoute-t-il. 

Autrement dit, la nouvelle usine permettra de collecter et d’exporter 2 400 tonnes de déchets dangereux par an. Cette initiative vise à fournir une solution indispensable aux fournisseurs de déchets et à financer des investissements par le biais des fonds propres du groupe. Les solutions à court terme répondent à un besoin immédiat, tandis que les projets d’expansion à moyen terme visent à accroître la capacité de l’usine et à absorber davantage de déchets dangereux, compte tenu de la forte demande en Tunisie.

Il convient de rappeler que DID Recyclage collabore avec des industriels pour collecter les déchets valorisables et dangereux générés lors des processus de production. À cet effet, la gestion des déchets dangereux implique des coûts importants, avec une estimation d’environ un euro par kilo pour la collecte et le traitement appropriés. Ces coûts couvrent les services fournis par les prestataires. 

Toutefois, il a souligné les difficultés législatives rencontrées par les sociétés offshores en matière de collecte onshore, en raison de la complexité des documents douaniers, de l’intervention de la Banque centrale et des implications fiscales. Il préconise une législation plus souple et une fiscalité simplifiée. « Bien que les taux d’imposition locaux soient d’environ 30% et les taux offshores d’environ 10%, la clarté de la réglementation est essentielle pour une meilleure conformité », explique-t-il. 

 Mohamed Louzir, secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), a souligné, pour sa part,  l’importance du traitement des déchets dangereux, qui nécessite une organisation stratégique des entreprises et des filières spécialisées. En d’autres termes, le traitement de ces déchets pourrait devenir une activité économique lucrative dans le cadre d’une politique globale de lutte contre les déchets nocifs.

De son côté,  Thierry Zarca, directeur général de SPUR Environnement,  rappelle l’importance du recyclage pour réduire l’impact environnemental, notamment pour des matériaux comme le lithium. À cet effet, il a mis en évidence les dangers du lithium présent dans les minerais. Ce qui fait que son recyclage  réduit l’impact environnemental de l’extraction du minerai, mais les faibles taux de recyclage et l’élimination inadéquate constituent de vraies préoccupations.

L’amélioration de la gestion des déchets nécessite un tri en amont pour éviter de les dénaturer et rendre le recyclage impossible. Des conditions de stockage et de collecte améliorées, ainsi que des taux de collecte plus élevés, sont essentiels pour réduire l’impact environnemental. La réduction de la production de déchets par la modification des modes de consommation est également une alternative.

La distinction entre déchets normaux et déchets dangereux est cruciale, car elle repose sur les risques qu’ils posent pour l’environnement et la santé. Le transport des déchets dangereux est soumis aux mêmes réglementations strictes que celui des matières dangereuses, garantissant ainsi une gestion sécurisée. Enfin, comme le soulignent les intervenants, la meilleure approche reste de minimiser la production de déchets : « Un bon déchet, c’est un déchet qui n’existe pas ». En consommant de manière responsable et en réduisant nos déchets, nous pouvons créer un avenir plus durable et plus sain pour tous. Cette approche non seulement simplifie la gestion des déchets, mais elle contribue également à préserver notre planète pour les générations futures.

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Sfax : le cri d’alarme de l’UTICA

11. April 2025 um 11:24

Face au déclin progressif de Sfax, autrefois considérée comme l’une des perles de la Méditerranée, le bureau  régional de l’UTICA à Sfax lance un appel à l’action pour dynamiser le secteur commercial et industriel de la ville. 

Dans un communiqué, l‘Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA) de Sfax appelle toutes les parties et la société civile à se mobiliser en urgence pour trouver des solutions à cette situation qu’elle juge « désastreuse ».

L’antenne régionale de la centrale patronale estime également impératif d’améliorer les conditions de vie des habitants de Sfax et de ses environs. Lesquelles ne répondent plus aux exigences d’une ville moderne et d’un environnement sain.

Par conséquent, l’UTICA espère que cet appel sera entendu par tous ceux qui se soucient de l’avenir de Sfax, y compris ses représentants élus et les autorités centrales. Et ce, afin que des actions concrètes soient entreprises au-delà des promesses et des études interminables.

Toujours dans son communiqué, la centrale patronale explique que ce déclin n’est autre que le résultat de politiques de négligence et de marginalisation menées depuis des décennies par les autorités centrales et locales. Parmi les causes identifiées, elle cite :

  • Les constructions anarchiques qui ont défiguré la vieille ville;
  • L’émigration des habitants et des acteurs économiques (commerçants, artisans, prestataires de services) vers d’autres horizons, laissant la ville en proie au chaos économique;
  • L’absence d’un aménagement urbain adéquat et d’un plan de circulation, entraînant des embouteillages quotidiens;
  • La pénurie de parkings, incitant les usagers à se rendre ailleurs et poussant les entreprises à délocaliser leurs activités en périphérie;
  • La prolifération du commerce informel et des importations sauvages, qui ont anéanti les industries et l’artisanat locaux;
  • Le manque d’espaces de divertissement et de loisirs.

Les projets essentiels tels que la modernisation du port et de l’aéroport, la mise en œuvre du projet de métro et le lancement des phases du projet Taparura sont restés en suspens.

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Anne Brasseur : « Il n’y a pas de liberté sans responsabilité »

11. April 2025 um 11:24

Dans un contexte mondial marqué par une évolution rapide des valeurs et des structures sociales, les partis traditionnels se trouvent confrontés à des défis inédits. Ces partis, autrefois solidement ancrés dans des idéologies bien définies, doivent désormais s’adapter à une société de plus en plus complexe.

Les questions liées au divorce, à l’avortement et à l’égalité des sexes les ont contraints à réévaluer leurs positions, tandis que l’influence de l’Église a connu un déclin notable. Anne Brasseur, ancienne ministre libérale du gouvernement luxembourgeois et ancienne présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, une organisation internationale basée à Strasbourg qui œuvre pour la protection des droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, explore ces questions dans une interview accordée à L’Economiste Maghrébin. Elle y examine comment les partis traditionnels naviguent dans un paysage politique en pleine mutation. Voici un aperçu de cette interview.

Compte tenu de l’évolution politique en Europe et de la montée des partis d’extrême droite, comment les partis libéraux peuvent-ils adapter leur discours et leurs actions pour contrer l’attrait de ces mouvements populistes tout en restant fidèles à leurs valeurs fondamentales de liberté et de responsabilité?

Anne Brasseur : Au Parlement européen, l’extrême droite constitue le troisième groupe; tandis que les libéraux sont relégués au cinquième rang. On constate un affaiblissement généralisé et un attrait pour des pays comme la Hongrie ou la Slovaquie, où la situation évolue de manière inquiétante. De plus, l’observation d’autres pays membres du Conseil de l’Europe, mais non membres de l’Union européenne, comme la Serbie, nous rappelle que la liberté est un combat de tous les jours et qu’elle n’est jamais définitivement acquise. Le libéralisme est parfois mal interprété, associé à un néolibéralisme sans règles. Or, pour moi, le libéralisme est avant tout une question de liberté, mais une liberté indissociable de la responsabilité envers soi-même et envers les autres. En d’autres termes, il  n’y a pas de liberté sans responsabilité.

Il est impératif de se battre pour ces valeurs. Je constate une union des populistes à l’échelle mondiale, une sorte d’« internationale illibérale » qui se met en place. Il est donc crucial que les partis démocratiques, qu’ils soient de gauche ou plus modérés, s’unissent pour défendre ce qui est le plus précieux. Nous sommes soumis à une pression constante et devons rechercher des alliés au-delà des affinités idéologiques traditionnelles.

Nous vivons une période d’incertitude, illustrée par les volte-face de Trump en matière de taxes, avec une trêve de 90 jours dont l’issue reste inconnue. Cette imprévisibilité engendre une peur qui alimente l’extrême droite et déstabilise nos sociétés.

Il reste beaucoup à faire dans nos pays, notamment en matière d’éducation. On observe des tentatives de manipulation de l’histoire, de réécriture du passé pour servir des intérêts présents, ce qui est inquiétant. Les schémas sont toujours les mêmes : on s’attaque aux médias, à l’indépendance de la justice, en prétendant que c’est le peuple qui doit juger. Or, le jugement populaire ne peut se faire sans un cadre de règles bien établies et le respect des normes internationales. On assiste à un démantèlement du multilatéralisme. C’est l’argument utilisé aujourd’hui par Mme Le Pen, qui prétend que les 13 millions de Français ayant voté pour elle lui permettraient de s’affranchir des lois. On ne parle plus des affaires d’escroquerie, de détournement de fonds publics et d’abus de biens sociaux.

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MENA : entre illusions multipolaires et réalité américaine

11. April 2025 um 08:53

Alors que l’Europe, la Russie, l’Inde, l’Iran, la Turquie et la Chine procèdent à un recentrage géostratégique de leurs intérêts nationaux et leurs zones de proximité, les initiatives du président Trump aussi controversées qu’elles puissent paraître, montrent que les Etats-Unis d’Amérique restent au centre des affaires du monde en matière de sécurité internationale et de commerce mondial. L’ancien ambassadeur et analyste politique Elyes Kasri dresse un état des lieux de cette réalité américaine et son impact sur la zone MENA. 

Elyes Kasri apporte son éclairage sur le rôle des Etats-Unis dans le commerce international. Il précise comme suit via sa page officielle FB : « Les récentes initiatives du président Trump qui n’a pas encore fait ses cent premiers jours à la Maison Blanche, même si leur appréciation peut faire l’objet d’un débat assez souvent passionné et houleux, montrent que l’ère du nouveau monde multipolaire est encore à l’état de projet et pour certaines régions du monde dont la zone MENA (Moyen Orient-Afrique du Nord) une vue de l’esprit et un vœux pieux à court et moyen termes.

Alors que l’Europe, la Russie, l’Inde, l’Iran, la Turquie et la Chine procèdent à un recentrage géostratégique de leurs intérêts nationaux et leurs zones de proximité, les initiatives du président Trump aussi controversées qu’elles puissent paraître, montrent que les Etats-Unis d’Amérique restent au centre des affaires du monde en matière de sécurité internationale et de commerce mondial.
Ceux qui prônent allègrement un alignement de la Tunisie sur la Turquie, la Chine, l’Iran, la Russie ou pire encore sur une Algérie aux multiples contradictions et vulnérabilités, gagneraient à tempérer leurs ardeurs et mettre de l’eau dans leur rosata.
Il faut se rendre à l’évidence que les Etats-Unis d’Amérique sont et resteront peut être plus qu’avant la principale source d’influence dans la zone MENA et que le sort de notre région se discute, au moins pour les quelques années à venir, à Washington D.C.
Certains régimes arabes semblent en avoir pris conscience; tandis que d’autres, dans un délire idéologique aux graves répercussions géostratégiques, s’enferrent dans des postures donquichottesques à la limite du masochisme et de l’autoflagellation. »

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Algérie, Tunisie et Libye : un sommet trilatéral en crise?

10. April 2025 um 16:45

Le sommet trilatéral entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie, initialement prévu après deux précédents sommets, a été reporté à plusieurs reprises. Malgré la volonté de l’Algérie de le convoquer rapidement, les menaces géopolitiques persistent dans la région. Mustapha Abdelkebir, président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme, apporte son analyse via sa page Facebook. Il met en lumière les défis sécuritaires et politiques auxquels ces pays sont confrontés. Et notamment la lutte contre le crime organisé et les flux migratoires irréguliers.

Il part du constat que cette réunion vise à renforcer la coopération régionale face à des menaces sécuritaires croissantes. Cependant, plusieurs obstacles freinent sa tenue. A savoir, les divisions politiques en Libye, en particulier. Des divisions internes et des pressions externes, notamment de la Turquie et des États-Unis, qui compliquent la fixation d’une date et d’un lieu pour le sommet.

Il en va de même des pressions internationales. En effet, des pays comme le Maroc s’opposent à la création d’un bloc maghrébin dirigé par l’Algérie, craignant une perte d’influence. Idem pour les tensions régionales, les activités militaires aux frontières, comme celles du groupe Wagner, et les désaccords sur la migration avec l’Union européenne ajoutent à la complexité.

Mustapha Abdelkebir souligne à cet effet : « Malgré ces défis, l’Algérie et la Tunisie cherchent à établir un bloc intégré pour protéger leurs frontières et lutter contre le terrorisme, offrant un espoir de stabilité dans une région en proie aux crises. »

En conclusion, aujourd’hui, l’Algérie dirige l’initiative de ce bloc trilatéral en vue de tenir un sommet difficile, mais porteur d’espoir. Il devraient en émerger des accords importants pour assurer la stabilité de ces pays confrontés à de réelles menaces sécuritaires.

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Taxes américaines : quel impact sur l’économie tunisienne? L’IACE répond

10. April 2025 um 16:20

L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) avait déjà abordé ce sujet le 14 mars 2025, sur le titre : « Impact des récentes politiques commerciales américaines sur l’économie ». Face à l’évolution de la situation, l’Institut reprend la discussion lors d’une nouvelle édition de « 90 minutes avec l’IACE » dans la journée du  mercredi 9 avril 2025. Il est intitulé cette fois : « Répercussions des droits de douane américains sur l’économie mondiale et la Tunisie ».

Il convient de noter que le président américain Donald Trump a annoncé l’imposition de nouveaux droits de douane à tous les partenaires commerciaux des États-Unis, y compris la Tunisie, dans le cadre d’une stratégie visant, selon ses dires, à réduire le déficit commercial et à stimuler la production nationale. En vertu de cette nouvelle décision, les États-Unis ont imposé des droits de douane dont les taux varient entre 10% et 54%, et qui s’élèvent à environ 28% pour la Tunisie.

Cette mesure a suscité une vague de réactions internationales, de nombreux pays et organisations estimant que cette politique pourrait entraîner une contraction du volume du commerce mondial et une possible escalade vers une « guerre des droits de douane » accompagnée d’une série de mesures de rétorsion. Ce qui laisse présager une nouvelle baisse des échanges commerciaux. D’autres instances ont mis en garde contre les risques que cela pourrait entraîner pour l’économie mondiale, notamment dans un contexte de ralentissement de la croissance. De même qu’elles ont appelé à éviter toute mesure susceptible d’accroître la fragilité de la situation économique mondiale.

Le débat entre Majdi Hassen, le directeur exécutif de l’IACE, et Amine Ben Ayed, président de l’IACE,

Le débat entre Majdi Hassen, le directeur exécutif de l’IACE et Amine Ben Ayed, président de l’IACE, a porté sur les points suivants :

  • Les récents événements et les mesures prises par le président américain Donald Trump, notamment les droits de douane.
  • Les implications de ces droits de douane américains sur l’économie mondiale, en particulier sur la Tunisie.
  • L’impact potentiel des mesures protectionnistes sur l’économie américaine.
  • Les raisons qui sous-tendent l’approche de l’administration américaine en matière de droits de douane, malgré les préoccupations internes concernant les conséquences économiques.
  • La stratégie de « choc et effroi » utilisée par l’administration américaine et les raisons de sa mise en œuvre rapide.
  • La situation économique aux États-Unis, y compris l’indépendance énergétique et le potentiel de croissance.
  • Les défis auxquels sont confrontées les entreprises américaines en raison de leur dépendance à l’égard des intrants chinois.
  • La stratégie de l’administration Trump visant à compenser l’inflation potentielle en réduisant les impôts et les coûts de l’énergie.
  • L’interdépendance des pays, même dans la production d’un seul produit, comme l’iPhone américain.

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Sauvons l’Oryx… au nom de la biodiversité

10. April 2025 um 15:55

La journée mondiale des espèces menacées a lieu chaque année le 11 mai pour sensibiliser à la conservation des espèces en danger. 44 016 espèces sont actuellement menacées d’extinction à l’échelle mondiale.

D’ailleurs, nombre de spécimens sont en danger. Certains animaux ont même disparu à l’état sauvage et ne subsistent qu’en captivité. A titre d’exemple, l’Oryx algazelle (oryx dammah), autrefois répandu dans les steppes et semi-déserts du Sahara, a été considéré comme éteint à l’état sauvage depuis les années 1980 en raison du braconnage et de la perte d’habitat. 

Des efforts de réintroduction ont été menés, notamment en Tunisie dès les années 80 et plus récemment au Tchad. Ces initiatives ont permis à l’Union générale des médecins vétérinaires tunisiens de reclasser l’oryx algazelle de « éteint à l’état sauvage » à « en danger ». Ainsi, aujourd’hui, environ 600 oryx algazelles vivent à l’état sauvage au Tchad.

« Une seule santé, une seule maladie »

Ce concept promeut une collaboration entre la santé publique, animale et environnementale pour protéger les écosystèmes et améliorer la qualité de vie.

Autres thèmes qui seront débattus, les fermes aquacoles en Tunisie qui  jouent un rôle crucial dans la production de protéines animales. Mais elles doivent relever différents défis environnementaux.

Plus encore, les fermes aquacoles. Car ces fermes sont devenues une source importante de protéines animales abordables pour la majorité des populations. Bien que l’aquaculture ait connu un développement significatif en Tunisie; elle rencontre des défis qui seront discutés en détail avec des propositions pour les surmonter.

Par ailleurs, le rôle des vétérinaires est crucial pour garantir la qualité et la sécurité des produits aquacoles. Contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité et à la résistance contre la dégradation environnementale.

Une chose est sûre, le concept de « Une seule santé, une seule maladie » promeut une stratégie internationale pour renforcer la coopération entre les secteurs de la santé publique, animale et environnementale. Son application intelligente protégera et sauvera des millions d’êtres humains et animaux. De même qu’elle élargira les connaissances scientifiques, améliorera la formation médicale et la qualité de vie, tout en purifiant l’environnement. L’objectif est de créer une collaboration étroite entre les médecins, vétérinaires et autres acteurs du système de santé.

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Quels sont les enjeux derrière la visite d’Ahmed Attaf en Tunisie ?

09. April 2025 um 17:57

Le président de la République Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 9 avril 2025, au palais de Carthage, Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, en tant qu’émissaire spécial du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a réaffirmé la détermination de la Tunisie à renforcer la coordination avec l’Algérie sur les questions régionales et internationales, notamment dans le contexte actuel de la région.

 

La visite vise également à intensifier les liens fraternels entre les deux pays, en particulier dans le développement des régions frontalières, l’augmentation des échanges économiques, et la lutte contre la contrebande et la migration irrégulière. Par ailleurs, le communiqué mentionne  la position ferme de la Tunisie en faveur du peuple palestinien, appelant à l’établissement d’un État indépendant sur toute la terre de Palestine avec Jérusalem comme capitale.

 

Mais la grande question est de savoir quels sont les véritables enjeux derrière cette visite ? Et comment cette rencontre influencera-t-elle les dynamiques régionales dans le Maghreb ?

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Les avocats protestent contre les crimes en Palestine

09. April 2025 um 17:46

L’Ordre national des avocats a organisé une marche de protestation au centre-ville de Tunis pour dénoncer les crimes commis par Israël  dans les territoires occupés. 

La marche a débuté à la Cité de la Culture sur l’avenue Mohamed V et s’est terminée au Théâtre municipal sur l’avenue Habib Bourguiba. Plusieurs membres des ordres régionaux des avocats ont participé à cette manifestation, dont le président Hatem Meziou. 

Ce dernier a souligné la nécessité d’une révolte arabe et musulmane contre les politiques colonialistes, rappelant que la chute de Gaza aurait des conséquences graves pour tous les comploteurs. Il a également réaffirmé la fidélité au sang des martyrs malgré les crimes quotidiens.

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Mecachrome : 600 emplois créés avec nouvelle extension

09. April 2025 um 17:31

L’équipementier aéronautique français Mecachrome a inauguré une extension de son usine à Mghira, en Tunisie, le 8 avril 2025. C’est ce qu’a révélé l’agence Ecofin, ce mercredi 9 avril 2025. Cette expansion, qui a nécessité un investissement de 5 millions d’euros, permettra de créer 600 emplois directs supplémentaires. L’usine, spécialisée dans l’usinage de pièces mécaniques et d’ensembles de haute précision, vise à augmenter sa capacité de production annuelle de 2,5 millions à 5 millions de pièces.

Toujours selon Ecofin, Mecachrome, qui compte parmi ses clients des géants comme Airbus, Bombardier et Embraer, exploite trois sites en Tunisie, avec une capacité totale de 6,5 millions de pièces par an.

Notons que la cérémonie d’inauguration de l’extension de l’usine MECACHROME, située dans la parc aéronautique de Mghira à Fouchana, en présence de  Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, de  l’Ambassadrice de France en Tunisie Anne Guéguen, et de Christian Cornille, directeur général du groupe MECACHROME.

Il convient de rappeler que le secteur aéronautique emploie environ 17 000 personnes. Plus précisément, il bénéficie d’un soutien significatif grâce à des centres de formation spécialisés comme le Centre d’excellence aux métiers de l’industrie aéronautique (CEMIA).

 

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Nafaâ Laribi: « Abir Moussi boycottera l’audience du 24 avril »

09. April 2025 um 14:56

Le 9 avril 2025, le Parti Destourien Libre (PDL) a organisé, en coordination avec le mouvement Hak, une marche de protestation à Tunis pour commémorer cette journée tout en dénonçant les atteintes aux libertés fondamentales et la détérioration de la situation politique et économique en Tunisie. La marche a débuté à la Place Pasteur et s’est dirigée vers l’avenue de la Liberté, peu avant le siège de la Radio nationale.

Les manifestants ont brandi des pancartes et scandé des slogans appelant à la liberté et exprimant leur solidarité avec les détenus politiques, notamment Abir Moussi, présidente du parti emprisonnée. Cette marche visait à réaffirmer l’attachement aux principes démocratiques tout en revendiquant un avenir meilleur pour la Tunisie.

Rencontré en marge de cette marche, Nafaâ Laribi, membre du comité de défense, a dressé un état des lieux des différentes affaires auxquelles Abir Moussi est confrontée. Il a souligné  dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com « qu’à la date 8 avril, une audience était prévue à la cour de cassation concernant l’affaire dilatoire dans laquelle elle a comparu en état de liberté, bien évidemment, concernant la rupture du silence électoral. Elle a été jugée en définitive par la cour d’appel de Tunis à une peine d’amende de 7 000 dinars. Nous nous sommes pourvus en cassation et l’audience était prévue hier. Malheureusement, elle a été renvoyée à une date ultérieure, que nous saurons demain ou après-demain, parce que le président de la chambre pénale de la cour de cassation est l’ancien avocat général de la cour d’appel de Tunis. »

Et de poursuivre : « Et donc, il ne pouvait pas présider une audience dans laquelle il a donné un avis en tant qu’avocat général de la cour d’appel. Voilà la dernière nouvelle de l’une des affaires d’Abir Moussi. « 

Concernant la date du 24 avril,  il souligne à cet effet: « Elle a décidé de boycotter l’audience, sauf par une présence physique, tout en respectant les institutions de la République tunisienne. Elle ne dira rien sur le fond de l’affaire et ne déclarera rien du tout ; elle gardera le silence et il n’y aura aucune constitution d’avocat pour elle. C’est sa décision et celle du comité de défense, donc nous n’allons pas nous constituer en tant qu’avocats. »

Et de conclure : « Le ministère public, présent à l’audience, demandera la réquisition d’un avocat d’office, mais Abir Moussi refusera. Nous avons informé la section régionale de Tunis pour ne pas commettre d’office aucun avocat et espérons que le président de la section des avocats de Tunis accédera à la volonté de sa consœur Abir Moussi. »

 

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9 Avril : Marche nationale pour la liberté et la démocratie

09. April 2025 um 12:51

La commémoration du 9 avril, connue comme la Fête des Martyrs, revêt une importance historique et symbolique pour la Tunisie. Cette date marque un tournant dans la lutte pour l’indépendance tunisienne. En 1938, la Tunisie vivait dans un mouvement d’agitation marqué par des manifestations et des heurts violents. Un grand nombre de dirigeants furent emprisonnés à la suite de ces événements.

Le 9 avril 1938, deux grandes manifestations patriotiques se sont rencontrées sur l’avenue de France, devant la résidence générale française. Une confrontation violente éclata entre les forces coloniales françaises et les manifestants tunisiens. La répression brutale conduisit à des tirs sur la foule, causant des morts et des blessés. Le sang des Tunisiens a marqué cette journée, qui reste gravée dans la mémoire collective du pays.

Le 9 avril 2025, le Parti Destourien Libre (PDL) a organisé en coordination avec le mouvement Hak  une marche de protestation à Tunis pour commémorer cette journée tout en dénonçant les atteintes aux libertés fondamentales et la détérioration de la situation politique et économique en Tunisie. La marche a débuté à la Place Pasteur et s’est dirigée vers l’avenue de la Liberté, peu avant le siège de la Radio nationale.

Les manifestants ont brandi des pancartes et scandé des slogans appelant à la liberté et exprimant leur solidarité avec les détenus politiques, notamment Abir Moussi, présidente du parti emprisonnée. Cette marche visait à réaffirmer l’attachement aux principes démocratiques tout en revendiquant un avenir meilleur pour la Tunisie.

Thameur Saad, dirigeant du Parti Destourien Libre (PDL), a rappelé dans une déclaration que cet événement est célébré chaque année en hommage aux martyrs qui ont donné leur vie pour la patrie. Il souligne : « En tant qu’héritiers du Parti Destourien, nous honorons cette journée tout en revendiquant un avenir démocratique pour la Tunisie. »

Cependant, il déplore que malgré les manifestations actuelles, il est difficile de parler véritablement de liberté d’expression ou de démocratie en Tunisie aujourd’hui. Selon lui, l’atmosphère générale est marquée par des restrictions croissantes sur les libertés fondamentales. Des lois et décrets limitent la liberté d’expression, l’organisation politique et d’autres droits essentiels. Ces mesures vont à l’encontre des aspirations démocratiques que le peuple tunisien avait pour son pays.

Thameur Saad appelle à l’abrogation des textes législatifs qui restreignent les libertés et plaide pour un régime démocratique inclusif où chacun peut trouver sa place. Il insiste sur le fait que ceux au pouvoir doivent permettre à l’opposition de s’exprimer dans des conditions normales. Malheureusement, il estime que l’environnement politique actuel n’est pas équitable pour les opposants.

Concernant les rencontres avec le mouvement Hak, Thameur Saad souligne qu’il s’agit d’une première étape pour rassembler les forces vives du pays : partis politiques, société civile et personnalités indépendantes. L’objectif est de réfléchir collectivement à un système politique démocratique pour la Tunisie. Il espère organiser prochainement une grande réunion afin d’établir un accord-cadre commun qui servirait de base à un régime démocratique inclusif.

 

Il ajoute qu’un dialogue avec toutes les parties prenantes, y compris l’UGTT  ou l’UTICA, est prévu afin d’engager une réflexion collective. Avec l’UGTT, il précise qu’il n’y a aucune raison que cela n’avance pas dans le bon sens : « Notre volonté et nos aspirations sont communes. Nous sommes convaincus qu’un dialogue constructif autour d’une table est possible. »

De son côté, Naoufel Bouden, membre du comité de la défense de Abir Moussi a souligné: “Aujourd’hui, en commémorant l’indépendance de la Tunisie, il est crucial de se rappeler les sacrifices consentis par ceux qui ont lutté pour la liberté et la souveraineté du pays. Cependant, il est également important de souligner que la préservation de ces libertés et droits constitutionnels est un devoir actuel pour tous les Tunisiens. Cela inclut de garantir que les libertés individuelles ne soient pas bafouées, comme c’est le cas pour Abit Moussi, présidente du parti PDL, qui est en prison depuis octobre 2023 pour des raisons jugées non valables par le comité des droits de l’homme des Nations Unies.”

En résumé, les manifestants traduisent également les demandes des Tunisiens  face à la crise économique, à la détérioration du pouvoir d’achat, et aux problèmes liés à la migration irrégulière Ils soulignent la nécessité d’une mobilisation des partis civils pour soutenir ces revendications et d’ouvrir un dialogue national inclusif pour résoudre ces problèmes.

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