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Heute — 24. März 2025Haupt-Feeds

Art, rue et transformation sociale” : Skander Tej partage sa vision à Tunis

24. März 2025 um 18:08

L’Alliance Française de Tunis organise dans le cadre de son forum culturel “La fabrique des arts” une rencontre le mercredi 26 mars 2025 de 21H00 à 22h30 sur le thème “Art, rue et transformation sociale” avec Skander Tej, artiste peintre, graphiste et street artiste, dont les fresques murales et installations land art comme celles réalisées à Djerba et Kerkennah redéfinissent les espaces publics et interrogent notre rapport à l’environnement.

A travers des projets communautaires comme “24 villages, 24 gouvernorats”, il mêle dans ses fresques réalisés dans des écoles et des hôpitaux, art et engagement communautaire, transformant les murs en véritables récits visuels.

Cette rencontre se veut une plongée dans le processus créatif de l’artiste, explorant comment l’art peut être un vecteur de changement social et écologique.

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Bourse de Tunis : légère baisse du Tunindex et transactions en hausse ce lundi

24. März 2025 um 15:34

L’indice de référence a entamé la semaine sur une note légèrement baissière, s’effritant de 0,06 % à 10 877,62 points. Sur le front des échanges, la cote a été bien dynamique, lundi, drainant un volume soutenu de 13,4 MD, grâce à la réalisation de six transactions de bloc d’une valeur totale de 8,6 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Il s’agit de deux transactions (3,6 MD) portant sur les titres STAR, deux transactions (2 MD) portant sur les titres SOTUVER et deux transactions (3 MD) portant sur les titres DELICE HOLDING.

Le titre UADH s’est offert la palme des hausses. L’action du concessionnaire automobile s’est appréciée de 4,2 % à 0,500 D.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action de la holding a signé une avancée de 2,8 % à 0,720 D. La valeur a amassé un modeste flux sur la séance avec des échanges de 8 mille dinars sur la séance.

Le titre ESSOUKNA a affiché la baisse la plus soutenue de la séance. L’action du promoteur immobilier s’est délestée de 3,6 % à 1,630 D, dans un volume de 3 mille dinars.

Le titre STAR a été le titre le plus échangé sur la séance, drainant un volume dépassant 3,6 MD, et ce, grâce à la réalisation de deux transactions d’une valeur de 3,6 MD. L’action de l’assureur s’est effritée de 0,5 % à 205 D.

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Layali Ramadan à l’IFT : “Yalla Fun” réunit jeunes talents, associations et artistes

24. März 2025 um 15:17

“Yalla fun” est un rendez-vous de la créativité au pluriel autour réunissant jeunes, associations et artistes, qui se déroulera le mardi 25 mars 2025 à partir de 21h à la Cour de l’Institut français de Tunis (IFT) dans le cadre de son programme ramadanesque “Layali Ramadan”.

La soirée débutera avec la pièce de théâtre des jeunes de l’association “ADO+ “intitulée “Oh chef !” qui aborde avec humour la question des changements de comportement pour sortir de la mauvaise bouffe et adopter une alimentation saine. Cette nouvelle pièce, que l’association a déjà présenté dans quelques maisons de culture, a été réalisée avec le soutien de l’UNICEF, et s’intègre dans la stratégie nationale de sensibilisation à l’alimentation saine en Tunisie.

L’espace Khazna d’Art présentera ensuite son nouveau projet “Maqamat”, qui fusionne les sonorités envoûtantes du oud et du chant oriental avec les rythmes hypnotiques de la musique électronique, proposant une expérience sonore inédite et captivante. Ce dialogue entre tradition et innovation vise à créer un pont musical entre le passé et le présent, en combinant les talents d’artistes de différents horizons.

La soirée sera clôturée au rythme de la danse urbaine avec les jeunes artistes de l’Espace Farah du quartier de Bhar Lazreg à la Marsa. L’Espace Farah, inauguré en 2023 et animé par l’Association Solidarité Laique Tunisie, s’emploie à favoriser le vivre-ensemble et le développement d’activités et projets socio-culturels, en impliquant les habitants du quartier et en développant des partenariats avec d’autres associations.

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“Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime” à Tunis – Une danse saisissante sur l’héritage colonial

24. März 2025 um 15:07

La salle 4ème Art à Tunis a accueilli, dans la soirée du dimanche 23 mars 2025 “Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime”, une performance théâtrale dansée en provenance de la Côte d’Ivoire, mise en scène par Abdoulaye Trésor Konaté. Présentée dans le cadre de la troisième édition de l’événement “Tunis, Théâtres du Monde” (20-27 mars 2055), la pièce interroge, à travers jeu corporel, musique et lumière, le poids de l’esclavage et du colonialisme, transformant le sucre en symbole d’une douceur illusoire masquant une réalité de souffrance et de domination.

Dès l’ouverture, un danseur épuisé évolue sur un sol couvert de sable et de sucre, exprimant par ses mouvements la violence et l’oppression, mais aussi la résistance. La chorégraphie alterne entre chutes et redressements, traduisant la lutte contre un cycle d’exploitation. Ici, le corps devient langage, portant la mémoire d’une histoire douloureuse.

Avec un jeu de mot évocateur et provocateur à la fois, le titre, selon le communiqué de presse du Théâtre national Tunisien (TNT), repose sur un contraste saisissant : si “Ice Cream” évoque plaisir et douceur, “Nice Crime” puise dans une ironie mordante, dénonçant comment l’exploitation coloniale a été justifiée et dissimulée. Le sucre, élément central de la mise en scène, envahit l’espace et s’accroche aux corps, illustrant le poids invisible d’un passé qui ne cesse de hanter le présent.

Quand la douceur du sucre porte un goût amer

Du point de vue visuel, l’éclairage joue un rôle clé, alternant entre tons chauds rappelant les plantations et lumières froides suggérant la brutalité industrielle. A travers cette scénographie immersive, le metteur en scène dépasse le simple constat historique et pousse à une réflexion sur les formes actuelles d’exploitation.

L’ensemble du spectacle repose sur le langage du corps, à travers des mouvements chorégraphiques d’une grande précision. Derrière leur fluidité et leur esthétique harmonieuse, ces gestes expriment une profonde douleur.

Certains mouvements gestuels se répètent en boucle, renforçant une impression d’enfermement, d’une souffrance qui se prolonge à travers les générations.

Parfois, le danseur se redresse, lutte, cherche à briser ce cycle infernal, mais l’épuisement le rattrape, et son corps s’écroule à nouveau sous le poids d’un héritage historique inéluctable. Pourtant, même dans la chute, il existe une trace de révolte : un refus de céder face à la fatalité.

A travers ce spectacle poignant, Abdoulaye Trésor Konaté interroge la condition humaine et les formes contemporaines d’exploitation.

Le spectacle, mentionne le communiqué, ne cherche pas à imposer une réponse, mais plutôt à susciter des réflexions sur la relation entre passé, présent et avenir, pour rappeler que les cicatrices de l’histoire ne disparaissent pas mais elles se transforment et prennent de nouveaux visages : Sommes-nous prêts à les voir, à les reconnaître et à les affronter?

Avec cette création où la douceur du sucre porte un goût amer, la scène devient un lieu de mémoire et de résistance, où le corps, malgré la douleur, résiste, danse et proclame son existence.

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Lancement de la 2ème édition de la Dotation FABA Santé – Une date symbolique pour un engagement durable

24. März 2025 um 14:57

La Fondation FABA annonce avec émotion et fierté le lancement officiel de la 2ème édition de la Dotation FABA Santé, une initiative destinée à soutenir les projets innovants dans le domaine de la santé, de la recherche et de l’accès aux soins.

La date du 23 mars n’a pas été choisie au hasard.

Elle rend hommage à feue Amina Ben Ayed, épouse du fondateur Abdelwaheb Ben Ayed, née un 23 mars, femme de science et de cœur, qui a consacré sa vie à la recherche, notamment dans le premier laboratoire de détection des maladies avicoles en Tunisie.

Pionnière discrète mais déterminée, elle a œuvré avec rigueur et passion pour la santé animale, en lien direct avec les enjeux de santé publique.

À travers cette dotation, la Fondation ABA perpétue son engagement en faveur de l’innovation utile et de l’impact durable, dans l’esprit même des valeurs incarnées par Mme Amina Ben Ayed : rigueur scientifique, humanité et dévouement au bien commun.

La Dotation FABA Santé soutiendra des projets porteurs dans les domaines suivants :

  • Innovation médicale et biotechnologique
  • Recherche appliquée au service du patient
  • Accès équitable aux soins de santé
  • Solutions durables pour les systèmes de santé de demain

Les candidats sont invités à consulter la charte de la dotation et à soumettre leur dossier via le formulaire disponible en ligne sur :

www.fondation-aba.org

Ce 23 mars marque non seulement le lancement d’un appel à projets porteurs de changement, mais aussi la célébration d’un héritage familial et scientifique précieux, dans le respect des valeurs fondatrices de la Fondation ABA :

Engagement humain, Innovation utile et Impact durable.

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La Tunisie renforce le financement des énergies renouvelables avec l’ACA et la STEG

24. März 2025 um 14:52

L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) et la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) ont signé, lundi, à Tunis un mémorandum d’entente pour bénéficier du mécanisme de la Facilité Régionale de Soutien à la Liquidité (RLSF), avec l’appui technique et financier de la Banque allemande de développement.

A noter que la RLSF est un instrument de garantie conçu pour pallier les risques de liquidité à court terme auxquels sont confrontés les producteurs indépendants d’électricité (IPP).

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Etat en vue de renforcer le recours aux énergies renouvelables et propres et d’appuyer les investissements privés dans ce secteur.

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné, à cette occasion, que, grâce à cet accord, la Steg sera en mesure d’assurer tous les paiements nécessaires au profit des entreprises privées productrices d’énergie renouvelable.

De son côté, le PDG de la STEG, Faïcel Trifa a fait savoir que cet accord contribuera à attirer de nouveaux investissements et des investisseurs exerçants dans le domaine de la transition énergétique en Tunisie, ce qui permettra d’atteindre l’objectif visant porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35% d’ici 2030, avec des investissements s’élevant à 4,1 milliards de dollars.

Il est à noter que la Tunisie a signé, aussi, lundi, un accord pour adhérer à l’ACA et contribuer à son capital.

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Bourse Michel Batisse 2025 : Postulez avant le 5 Mai pour obtenir 12 000 dollars

24. März 2025 um 14:42

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé l’ouverture des candidatures pour la bourse “Michel Batisse” dans le domaine de la gestion des réserves de biosphère au titre de l’année 2025.

Selon un communiqué publié sur le site web du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’UNESCO appelle les personnes intéressées par cette bourse à remplir le formulaire de candidature disponible sur le site du ministère et à l’envoyer par e-mail à l’adresse suivante : dgci.dcm.mesrs@mesrs.in, au plus tard le 5 mai 2025.

Le ministère a précisé que la valeur de la bourse est de 12 mille dollars américains et sera attribuée pour récompenser les chercheurs dans le domaine de la conservation des réserves engagées dans le programme “L’Homme et la biosphère”.

A noter que la bourse Michel Batisse ne concerne que les travaux réalisés et valorise uniquement un travail accompli dans une réserve de biosphère du réseau mondial.

Seules les candidatures en anglais ou en français seront acceptées.

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Nouveau Pont de Bizerte : La Chine s’engage à respecter les normes et le calendrier prévu

24. März 2025 um 14:28

L’ambassadeur de la République Populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a annoncé que l’entreprise chinoise en charge de la construction du nouveau pont de Bizerte sera appelée à redoubler d’efforts pour accélérer les travaux préparatoires.

L’objectif, a-t-il précisé dans une déclaration à l’Agence TAP, est d’assurer la bonne réalisation du projet, dans le respect des normes de qualité et du calendrier prévu.

Il a formulé l’espoir de voir les autorités tunisiennes accorder à l’entreprise chinoise la coordination et le soutien nécessaires pour garantir la réussite de cette entreprise dans les meilleures conditions possibles.

Il a également confirmé l’arrivée, au port de Tunis, de centaines de tonnes de matériaux destinés à la construction du pont, soulignant la nécessité de les faire dédouaner dans les plus brefs délais afin de permettre un démarrage rapide des travaux préparatoires.

L’ambassadeur a précisé, qu’étant donné qu’il s’agit de la première intervention de cette entreprise chinoise en Tunisie, plusieurs étapes préparatoires doivent encore être franchies, notamment l’aménagement des terrains, la construction des logements pour les ouvriers et l’installation des équipements et des machines nécessaires au chantier.

Wan Li a indiqué que l’entreprise chinoise déploie tous ses efforts pour garantir le bon déroulement du projet et qu’elle est pleinement consciente des attentes du côté tunisien en matière de rapidité dans l’achèvement de l’ouvrage.

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Fluctuation des Prix au Marché de Gros de Bir El Kassaa : Détails sur l’approvisionnement et les Prix

24. März 2025 um 14:24

L’approvisionnement du marché de gros de Bir El Kassaa, en la plupart des fruits, durant le mois de février 2025, a baissé par rapport à la même période de l’année dernière, constate l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Cette baisse, qui a concerné surtout, les pommes (-81%), les clémentines (-25%), et les dattes (-10%), a entrainé la hausse des prix de ces fruits, en particulier l’orange de la variété Thomson (+57%), passant de 1045 millimes/kg, en février 2024, à 1639 millimes/kg, en février 2025, les pommes (+34%), à 2989 millimes/kg, et les dattes (+19%), à 7460 millimes/kg, indique un bulletin de l’ONAGRI, rendu public lundi.

En ce qui concerne les légumes, l’Onagri a souligné que l’approvisionnement en tomates et en oignon s’est amélioré respectivement de 23% et de 14%, contre une régression de l’approvisionnement en pommes de terre (-9%) et en piment vert (-6%).

Pour ce qui est des prix, l’Observatoire a révélé que les prix de l’oignon et des pommes de terre ont augmenté respectivement de 44%, à 1034 millimes/kg et de 40% à 1623 millimes/kg, contre une légère baisse des prix des tomates de -10%, à 1268 millimes/kg, et celui du piment vert de -5%, à 2636 millimes/kg, à fin février 2025.

S’agissant des poissons, une évolution au niveau de l’approvisionnement en sardines de 42% est constatée par l’observatoire, entrainant une légère baisse de 3% du prix de ce produit de mer 3%, à 5268 millimes/kg. En revanche, les prix du rouget et du chinchard, peu disponibles, ont augmenté respectivement de 21% et de 9%.

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La Tunisie devient le 25e membre de l’ATIDI pour renforcer les investissements et les échanges en Afrique

24. März 2025 um 14:15

La Tunisie vient d’adhérer à l’Assurance pour le Développement du Commerce et de l’Investissement en Afrique (ATIDI) et participera à son capital, en vertu d’un accord signé, lundi, entre le ministère de l’Economie et de la Planification et l’ATIDI.

Elle devient ainsi le premier pays en Afrique du Nord à adhérer à l’assureur multilatéral panafricain et son 25e membre, indique le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Selon lui, cette adhésion s’inscrit dans la volonté de renforcer les investissements et de favoriser les échanges commerciaux en Afrique, et ce, par le biais de mécanismes pour faciliter l’accès au financement et réduire les coûts de risque.

Et d’ajouter que cet accord permettra à la Tunisie de bénéficier des différents services d’assurance de l’Agence.

L’Assurance pour le Développement du Commerce et de l’Investissement en Afrique a été fondée, en 2000, par sept États africains pour couvrir les risques commerciaux et d’investissement des entreprises qui font des affaires en Afrique.

Siégée au Kenya, l’ATIDI fournit essentiellement des assurances contre les risques politiques, des assurances crédit et des assurances caution.

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Tourisme : 30 000 visiteurs chinois attendus en 2025

24. März 2025 um 14:10

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li a estimé que le nombre de touristes chinois qui vont visiter la Tunisie en 2025 sera d’environ 30 mille touristes contre 20 mille touristes en 2024.

“Les autorités tunisiennes déploient de gros efforts pour attirer et encourager les touristes chinois à visiter le pays”, a-t-il fait remarquer, ajoutant que “la Tunisie œuvre à la création de lignes aériennes directes avec la Chine au cours de l’année prochaine”.

Dans une interview accordée à l’Agence TAP, le diplomate a affirmé que “le nombre de touristes chinois qui visiteront la Tunisie augmentera au cours des prochaines années, surtout que la Tunisie recèle des atouts touristiques importants”.

“Les autorités chinoises veillent à consolider la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme”, a-t-il indiqué, rappelant qu’une délégation chinoise s’est rendue récemment en Tunisie afin de s’informer davantage du potentiel touristique existant.

“La partie tunisienne œuvre au développement de son infrastructure et au renforcement des compétences notamment en matière d’apprentissage de la langue chinoise”, a-t-il souligné.

Par ailleurs, le diplomate a ajouté “qu’une Université chinoise est en train d’examiner actuellement avec une université à Sousse, la possibilité de créer un Institut spécialisé pour l’élargissement de la coopération entre les deux pays dans le domaine du tourisme.

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Tunisie-Chine : Accord sur le Financement du Projet de Reconstruction du Stade Olympique d’El Menzah

24. März 2025 um 14:02

L’ambassadeur de la République Populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a indiqué que les parties tunisienne et chinoise sont parvenues à un accord sur le financement du projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah.

Le diplomate chinois a déclaré, dans une interview accordée samedi à l’agence TAP, que “la partie tunisienne a remis à la partie chinoise un rapport d’étude de faisabilité concernant le projet de réaménagement du stade olympique d’El Menzah. Ce rapport a été étudié par les entreprises chinoises concernées”.

“Les entreprises chinoises ont demandé à la partie tunisienne concernée de fournir des documents supplémentaires concernant ce rapport”, a-t-il ajouté, exprimant sa confiance que “le projet connaîtra bientôt des progrès réels grâce aux efforts conjoints des deux parties”.

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Partenariat Tuniso-Chinois : Un centre d’oncologie en construction à l’Hôpital Universitaire de Gabès

24. März 2025 um 13:53

“La conception et le plan du centre d’oncologie, qui sera réalisé à l’hôpital universitaire de Gabès, sont en cours d’élaboration par la partie chinoise”, a fait savoir l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li.

Dans une interview exclusive accordée à l’agence TAP, l’ambassadeur a souligné que les documents échangés relatifs à la création de ce centre, créé dans le cadre du partenariat tuniso-chinois, ont été signés.

Dans ce contexte, Wan Li a fait savoir qu’au cours des derniers mois, des visites mutuelles ont été organisées entre les ministres tunisiens et chinois et ont permis de concrétiser les accords importants auxquels sont parvenus les présidents des deux pays.”

Le diplomate chinois a également évoqué la visite récente en Chine du ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani lors de laquelle un mémorandum d’entente a été signé pour la réalisation de l’étude de faisabilité du projet de la Cité médicale des Aghlabides à Kairouan.

“Ce projet constitue une base solide pour renforcer la coopération entre les deux pays et nous pensons que la coopération dans le domaine de l’infrastructure est essentielle pour les deux pays, notamment dans le secteur de la santé”, a ajouté l’ambassadeur.

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Baisse des exportations des produits de la pêche tunisiens en janvier 2025 : repli de 48,2% en valeur

24. März 2025 um 13:40

La balance commerciale des produits de la pêche a réalisé un excédent de 19,9 millions de dinars (MD) à fin janvier 2025. Cet excédent est en baisse de 73% par rapport à celui réalisé en janvier 2024 (73,8 MD), selon des données de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), publiées lundi.

Les exportations des produits de la pêche se sont établies à 2,3 mille tonnes d’une valeur de 49,7 MD, en janvier 2025, soit un repli de 34,3% en quantité et de 48,2% en valeur par rapport au même mois de 2024.

L’ONAGRI a aussi fait état d’une baisse de 22,6% des prix à l’exportation à 21,4 D/Kg par rapport à janvier 2024 (27,6 D/KG).

Les espèces les plus exportées sont les poissons (1,3 mille tonnes), les conserves et les semi-conserves (0,54 mille tonnes) et les crustacés (0,37 mille tonnes).

Les exportations tunisiennes des produits de la pêche se répartissent sur 19 destinations. L’Italie en est le premier importateur (30%), suivie par les Émirats arabes unis (14%), la Libye (12%) et l’Algérie (11%).

La valeur des importations des produits de la pêche a connu une hausse de 34,2% à 29,8 MD en janvier 2025. Les quantités importées ont également augmenté de 39% à 5,7 mille tonnes. Les prix à l’importation ont diminué de 3,1% par rapport au même mois de 2024, s’établissant à 5,3 D Kg.

Les quantités importées sont destinées à l’industrialisation à raison de 77%, à l’approvisionnement du marché (20%) et à l’engraissement (3%).

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Exportations de Produits Agricoles Biologiques Tunisiennes : 16 178 tonnes exportées pour 191,8 millions de dinars en 2025

24. März 2025 um 13:33

Les exportations des produits agricoles biologiques ont atteint 16,178 mille tonnes d’une valeur de 191,8 millions de dinars (MD), durant les deux premiers mois de l’année 2025, c’est ce qui ressort des données, publiées lundi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Vingt neuf pays importent les produits agricoles biologiques tunisiens. L’Italie figure en tête de liste, en accaparant 61% de l’ensemble des exportations tunisiennes des produits agricoles biologiques, suivie par l’Espagne (18%), puis la France (6%) et l’Allemagne (4%).

Les données de l’Onagri montrent, en outre, que les produits biologiques exportés sont dominés par l’huile d’olive et les dattes biologiques, lesquelles représentent respectivement 88% et 11,4% du volume total des exportations biologiques.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 24 Mars 2025

24. März 2025 um 13:27

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 3.074 3.156
Euro EUR 1 3.321 3.398
Yen Japonais JPY 1000 20.332 21.098
Livre Sterling GBP 13 3.934 4.082
Franc Suisse CHF 10 34.289 35.763

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Ingénieurs tunisiens : formés pour l’étranger faute de vision nationale

24. März 2025 um 09:35

IngenierieLa formation des ingénieurs en Tunisie repose sur une base académique rigoureuse et polyvalente. Dès le cycle préparatoire, les étudiants acquièrent une solide maîtrise des mathématiques, de l’informatique et des sciences fondamentales, leur permettant d’accéder à des formations d’ingénierie diversifiées. Cependant, malgré leur réputation et leur attractivité sur le marché international, certains points faibles sont régulièrement soulignés : un manque de pratique, des lacunes en soft skills, une maîtrise insuffisante des logiciels professionnels et une adaptation parfois lente aux évolutions technologiques mondiales.

Ce constat a été au centre d’un webinaire organisé par l’Association Reconnectt présidé par Sami Ayari ingénieur lui même, réunissant des ingénieurs tunisiens de renom, installés à l’international avec Mohamed Jmaiel, professeur en informatique à l’Ecole nationale de Sfax. Un système aux fondamentaux solides mais en quête de repères et d’orientation stratégique, c’est en quelques mots l’ingénierie en Tunisie.

Mohamed Jmaiel rappelle que l’offre tunisienne est de 88 filières d’ingénierie sur 300 formations universitaires.  Chaque année, il y a 7.000 diplômés produits par les différentes filières. La Tunisie s’est dotée d’un large éventail de spécialisations. Mais cette diversité est-elle un atout ou un frein ? Cette multiplicité a généré une perte de repères, estime Mohamed Jmaiel.

« Nous avons ouvert trop de filières sans une vision claire. Nous ne savons plus exactement à quel marché nous destinons nos ingénieurs. Formons-nous pour l’économie nationale et si c’est le cas, est-ce que notre économie, notre industrie sont capables d’absorber autant d’ingénieurs venant de filières aussi diverses ? »

Si l’excellence académique des formations publiques est reconnue, la question centrale reste leur adéquation aux exigences du monde du travail. Les ingénieurs tunisiens sont réputés pour leur capacité d’adaptation, mais sont-ils suffisamment préparés aux défis scientifiques et technologiques actuels ? En fait, il y a un décalage manifeste entre les besoins du marché du travail et les cursus et le nombre d’ingénieurs diplômés.

Nous avons ouvert trop de filières d’ingénierie sans une vision claire ni une stratégie de développement économique en lien avec le marché national – Pr Mohamed Jmaiel

 

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est l’un des seuls à absorber efficacement ses diplômés. En revanche, des disciplines comme l’agronomie souffrent d’un manque d’opportunités, poussant de nombreux ingénieurs à chercher un avenir ailleurs.

Ce phénomène s’explique en partie par le manque d’interaction entre les universités et le tissu industriel tunisien. Contrairement aux modèles européens ou nord-américains, la recherche appliquée et l’innovation en entreprise restent marginales en Tunisie.

Mohamed Jmaiel partage son expérience à l’école d’ingénieurs de Sfax, où une tentative de formation en alternance a échoué :

« Nous avons voulu instaurer un modèle d’alternance, mais les entreprises n’ont pas joué le jeu. Sur une promotion de 120 étudiants, à peine une dizaine ont trouvé des opportunités. Cela montre que le problème ne vient pas seulement du nombre de filières, mais aussi d’un tissu économique qui peine à absorber ces compétences. »

Une nécessaire refonte du modèle éducatif

Pr Fatma Mili, enseignante en data et en Informatique dans l’une des plus grandes facultés d’informatique aux États-Unis, l’UNC Charlotte, insiste sur la nécessité de former des ingénieurs entrepreneurs, capables d’innover et d’anticiper les évolutions industrielles.

« L’université ne doit pas se contenter de délivrer des diplômes, elle doit créer un écosystème où les étudiants développent leur créativité et leur esprit d’entreprise. Nous devons orienter nos formations vers les industries de demain. »

Cette vision est appliquée en Allemagne où Pr Fahmi Bellallouna, enseignant et chercheur en ingénierie, spécialisé dans la réalité virtuelle (VR) et en réalité augmentée (AR) affirme que le lien entre les universités et les industries est renforcé. “Les établissements suivent de près l’évolution des marchés et ajustent leurs programmes en conséquence”.

Former des ingénieurs, ce n’est pas uniquement délivrer des diplômes. C’est créer un environnement qui stimule la créativité, l’innovation et l’esprit d’entreprise – Pr Fatma Mili

 

À l’inverse, en Tunisie, l’industrie investit peu dans la recherche et le développement (R&D), ce qui limite les opportunités d’innovation et d’apprentissage pratique. Il cite l’exemple de la Chine, où l’État a imposé aux entreprises des transformations structurelles pour encourager l’innovation : « En Chine, j’ai vu le secteur automobile évoluer à une vitesse impressionnante sous l’impulsion du gouvernement. Si la Tunisie veut progresser, il faut que l’État prenne des mesures stratégiques et soutienne financièrement l’innovation. »

La Tunisie peut-elle devenir un hub technologique ?

Le marché international reconnaît le potentiel des ingénieurs tunisiens, mais pourquoi les grandes entreprises technologiques privilégient-elles Bangalore plutôt que Tunis ?

Dr Imed Zitouni, expert mondialement reconnu en intelligence artificielle (IA) et en traitement du langage naturel (TLN), occupant actuellement le poste de directeur de l’ingénierie chez Google aux États-Unis, apporte une réponse claire :

“Les multinationales cherchent un climat d’affaires stable, sans lourdeurs administratives. En Inde, elles savent qu’elles peuvent recruter rapidement et en toute confiance. La Tunisie doit rassurer les investisseurs et alléger ses procédures. Aujourd’hui, dans un monde en constante évolution, maîtriser les soft skills est devenu aussi essentiel que les compétences techniques”.

En Allemagne, les universités d’ingénierie adaptent constamment leurs cursus aux besoins réels du marché – Pr Fahmi Bellallouna

 

“Avec l’essor de l’intelligence artificielle et des technologies disruptives, la véritable valeur d’un ingénieur réside dans sa capacité à apprendre et à s’adapter. Ceux qui réussissent ne sont pas forcément ceux qui connaissent tout, mais ceux qui savent évoluer et se réinventer en permanence”.

“Prenons l’exemple de Bangalore, en Inde, la ville s’est imposée comme la capitale indienne de l’informatique. Comment ? Grâce à une politique éducative et économique cohérente, qui a su répondre aux besoins du marché international. Des géants US ont implanté des unités stratégiques, attirant et formant des milliers d’ingénieurs. Pourquoi la Tunisie, pourtant dotée de talents reconnus, peine-t-elle à reproduire ce modèle ?”

Le Canada est un autre exemple parlant. Mohamed Habibi Professeur agrégé en génie mécanique, Directeur de l’Équipe de Recherche en Ingénierie Mécanique Avancée (ÉRIMA), Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) déplore une baisse du niveau des jeunes ingénieurs tunisiens. « Nous recrutons chaque année des ingénieurs de l’ENIT, de l’ENIM et de l’ENSIT. Mais nous avons de plus en plus de mal à trouver le niveau que nous recherchons. Les formations théoriques restent solides, mais elles ne sont plus en phase avec les attentes du marché et les avancées technologiques »

Les multinationales ne cherchent pas seulement des compétences techniques, elles veulent aussi de la stabilité, de la réactivité et un environnement propice à l’investissement – Dr Imed Zitouni

 

Il souligne des manques importants en matière de maîtrise des logiciels techniques, d’expérimentation en laboratoire et de compétences en gestion de projet d’où l’urgence d’un changement du cursus. Si la Tunisie veut que son système d’ingénierie soit un moteur de croissance économique, il est impératif d’agir sur plusieurs axes :

  • Repenser les programmes académiques en fonction des besoins du marché local et international ;
  • Créer des passerelles solides entre universités et entreprises pour favoriser l’apprentissage pratique ;
  • Encourager la recherche appliquée et l’innovation industrielle à travers des incitations financières ;
  • Attirer les investissements étrangers en simplifiant les démarches administratives et en garantissant un environnement d’affaires attractif ;
  • Mettre en avant les soft skills et l’adaptabilité pour préparer les ingénieurs aux évolutions technologiques rapides.

Réinventer l’ingénierie tunisienne pour un avenir prometteur et ouvrir la voie aux partenariats internationaux que veulent initier les élites tunisiennes sises à l’étranger.

Nous voulons contribuer au développement de notre pays, relève Mohamed Habibi, mais encore faut-il lever les obstacles administratifs qui freinent l’innovation et la recherche. Comment avancer lorsque la signature d’une simple convention avec un doyen prend deux mois ?

“Comment être compétitif lorsque, sur un financement de 12 mois, l’administration met six mois à désigner un étudiant pour collaborer à un projet de recherche ? Ce manque de réactivité pénalise aussi bien les chercheurs que l’économie nationale”.

Il est urgent de repenser le rôle des universités : forment-elles des diplômés pour enrichir le marché du travail ou simplement pour remplir des statistiques ? Au-delà des diplômes, il est temps de valoriser les travaux et les compétences des étudiants, afin de les intégrer efficacement dans l’écosystème professionnel.

Nous avons en Tunisie des jeunes ingénieurs brillants, mais le système administratif les freine au lieu de les propulser. Il faut parfois six mois pour débloquer un financement ou signer une convention de recherche – Pr Mohamed Habibi

 

Mohamed Habibi n’est pas le seul déçu de l’administration tunisienne, Fahmi Bellallouna aussi engagé que lui déplore cet état des choses : “Nous avons envoyé des équipements à des étudiants tunisiens dans la réalité virtuelle, (lunettes virtuelles) ils sont restés bloqués 6 mois dans les services de douane, c’est beaucoup”.

Le talent et la capacité d’adaptation des ingénieurs tunisiens ne sont plus à prouver.

Cependant, le modèle éducatif actuel doit évoluer pour répondre aux attentes du marché globalisé. La Tunisie a toutes les cartes en main pour devenir un pôle technologique attractif, mais cela nécessite une vision claire, un soutien stratégique de l’État et un engagement accru du secteur privé. Le défi est de taille, mais l’opportunité est immense.

L’ingénierie tunisienne ne doit pas seulement viser l’exportation de talents, mais aussi la création d’une économie innovante et compétitive sur la scène mondiale.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

L’essentiel sur la formation des ingénieurs en Tunisie

  • 7 000 diplômés par an, issus de 88 filières d’ingénierie.
  • Formation académique solide mais décalée des besoins du marché.
  • Manques identifiés : soft skills, pratique, logiciels métiers.
  • Faible lien université-entreprise ; alternance quasi inexistante.
  • « Nous avons ouvert trop de filières sans vision claire. » – Pr Jmaiel
  • Les talents tunisiens s’exportent faute d’opportunités locales.
  • Urgence : repenser les cursus, encourager l’innovation et simplifier l’administration.

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Tunisie : L’excellence ne vaut que si elle sert la souveraineté et la compétitivité nationale

22. März 2025 um 12:10

Illustration IA IngénieurLe webinaire organisé par l’Association Reconnectt autour du thème “Innover au national, concurrencer à l’international, comment doit être la prochaine génération des ingénieurs tunisiens” m’a profondément marqué, mais aussi laissé une amère frustration. Ce sentiment tenace d’inachevé persiste…

L’échange portait essentiellement sur la formation de nos ingénieurs, leur exode massif et le rôle crucial de la diaspora dans ce contexte. Un sujet qui fait écho au Livre Blanc publié récemment par le ministère de l’Enseignement supérieur, synthétisant deux années de diagnostic pour repenser la formation des ingénieurs à l’horizon 2030.

Cette réflexion s’inscrit dans l’actualité brûlante du nouvel impérialisme technologique, où les puissances dominantes se livrent une bataille sourde, posant à la fois un défi et une opportunité pour notre indépendance. Pourtant, après avoir écouté les arguments éclairés des intervenants, nous butons une fois de plus sur l’absence de volonté politique et l’archaïsme administratif.

« Former nos élites pour alimenter d’autres nations est une défaite silencieuse. »

 

Une vérité rarement assumée publiquement, mais dont dépend pourtant notre émancipation ultime. Je partage ce constat implacable : nous sommes, en partie, responsables de notre situation. Assez des éternels « Il faudrait que… » et « Il n’y a qu’à… » !

L’heure est à l’action, obstinée et collective et jusqu’au-boutiste La Tunisie a besoin de sa diaspora, unis en symbiose avec nos compatriotes restés au pays, agissons par nous-mêmes, sans attendre de sauveur, pour bâtir une communauté volontaire portant un projet émancipateur. Plutôt que de compter sur des institutions immobiles, croyons en la force de la société civile et en l’engagement citoyen, où chacun contribue à sa mesure.

Tout est question de mentalité et de volonté. Je comprends la résignation post-2011, mais si nous abandonnons, les rétrogrades et les ignorants gagneront. Notre pays se viderait de ses élites, condamné à une éternelle dépendance envers l’occident.

« Notre force, c’est notre jeunesse, notre diaspora et notre volonté. »

 

Notre force ? Une démographie dynamique, un territoire stratégique, des ressources non soumises à la malédiction de la rente. Gardons l’optimisme chevillé à l’âme. Le débat organisé par Reconnectt est en résonnance avec celui sur l’impérialisme technologique et l’enjeu de l’indépendance. L’objectif ultime doit être la souveraineté économique et sociale. Si nous sommes fiers de l’excellence – déclinante – de nos élites et de l’attractivité internationale de nos diplômés, cela ne sert en rien notre autonomie technologique.

La rencontre a souligné l’inadaptation de nos formations dans un monde où le savoir se périme rapidement. Nos étudiants doivent désormais cultiver des « soft skills » complémentaires à l’expertise technique. Un intervenant a pointé l’hémorragie des talents vers le Nord, contrastant avec le faible soutien à l’entrepreneuriat local et au tissu économique national.

« Ceux qui abandonnent laissent le champ libre aux rétrogrades. »

 

Et c’est là que réside le drame : formons-nous des cerveaux pour alimenter les puissances dominantes, accentuant notre dépendance une fois le pays vidé de sa substance intellectuelle ? Pourquoi investir dans des formations financées par des prêts étrangers qui alourdissent notre dette, si c’est pour voir nos élites s’exiler sans retour garanti ? Je ne rejette pas les échanges internationaux, formateurs pour la jeunesse. Mais à qui profitent-ils réellement ?

L’excellence ne vaut que si elle sert la souveraineté et la compétitivité nationale. Sans cela, nous perpétuerons un cycle où le Nord, vieillissant, captera nos forces vives pour pallier son déclin démographique. Voilà l’enjeu crucial ! Songeons à l’Éthiopie, jadis ravagée par la famine, au Rwanda, meurtri par un génocide, ou à l’Afrique de l’Est en renaissance. Leur trajectoire montre qu’un sursaut est possible. Ou inspirons-nous des modèles des pays d’Asie à l’instar de la Corée du sud, de Singapour ou du Bangalore dites la Silicon Valley indienne contribuant pleinement au développement et l’indépendance du pays.

Notre destin ne s’écrira ni par la résignation, ni par l’attentisme.

Hakim Ben Lagha : Oil and Energy professional

EN BREF

Ingénieurs tunisiens : entre excellence et exode

  • Sujet central : Formation des ingénieurs, fuite des talents, souveraineté technologique.
  • Constat : Trop d’ingénieurs formés partent à l’étranger, affaiblissant la compétitivité nationale.
  • Webinaire Reconnectt : Appel à une refonte de la formation, plus adaptée aux défis mondiaux.
  • Citation clé : « L’excellence ne vaut que si elle sert la souveraineté. »
  • Enjeu majeur : Mobiliser diaspora et société civile pour bâtir une Tunisie indépendante et innovante.
  • Urgence : Agir sans attendre, avec une volonté politique et citoyenne forte.

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BEST LEASE : Bilan financier et perspectives en 2024

22. März 2025 um 00:15

Le conseil d’administration de la société BEST LEASE a passé en revue l’activité de la société au cours de l’exercice 2024 et a arrêté les états financiers relatifs à l’exercice 2024 qui font ressortir un résultat net au 31/12/2024 de 10 261 194 DT contre 12 437 856 DT au 31/12/2023.

En outre, le conseil d’administration a décidé de convoquer une assemblée Générale
ordinaire pour le samedi 26 avril 2025 à 9h à l’institut arabe des chefs d’entreprises.

Le conseil d’administration a décidé de proposer à l’assemblée Générale la distribution
de 0,150 DT par action, sous réserve de l’accord préalable de la Banque Centrale de
Tunisie.

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