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Bourse de Tunis : légÚre baisse du Tunindex et transactions en hausse ce lundi

24. MĂ€rz 2025 um 15:34

L’indice de rĂ©fĂ©rence a entamĂ© la semaine sur une note lĂ©gĂšrement baissiĂšre, s’effritant de 0,06 % Ă  10 877,62 points. Sur le front des Ă©changes, la cote a Ă©tĂ© bien dynamique, lundi, drainant un volume soutenu de 13,4 MD, grĂące Ă  la rĂ©alisation de six transactions de bloc d’une valeur totale de 8,6 MD, selon l’analyse de l’intermĂ©diaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Il s’agit de deux transactions (3,6 MD) portant sur les titres STAR, deux transactions (2 MD) portant sur les titres SOTUVER et deux transactions (3 MD) portant sur les titres DELICE HOLDING.

Le titre UADH s’est offert la palme des hausses. L’action du concessionnaire automobile s’est apprĂ©ciĂ©e de 4,2 % Ă  0,500 D.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING a figurĂ© parmi les plus grands gagnants de la sĂ©ance. L’action de la holding a signĂ© une avancĂ©e de 2,8 % Ă  0,720 D. La valeur a amassĂ© un modeste flux sur la sĂ©ance avec des Ă©changes de 8 mille dinars sur la sĂ©ance.

Le titre ESSOUKNA a affichĂ© la baisse la plus soutenue de la sĂ©ance. L’action du promoteur immobilier s’est dĂ©lestĂ©e de 3,6 % Ă  1,630 D, dans un volume de 3 mille dinars.

Le titre STAR a Ă©tĂ© le titre le plus Ă©changĂ© sur la sĂ©ance, drainant un volume dĂ©passant 3,6 MD, et ce, grĂące Ă  la rĂ©alisation de deux transactions d’une valeur de 3,6 MD. L’action de l’assureur s’est effritĂ©e de 0,5 % Ă  205 D.

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Layali Ramadan Ă  l’IFT : “Yalla Fun” rĂ©unit jeunes talents, associations et artistes

24. MĂ€rz 2025 um 15:17

“Yalla fun” est un rendez-vous de la crĂ©ativitĂ© au pluriel autour rĂ©unissant jeunes, associations et artistes, qui se dĂ©roulera le mardi 25 mars 2025 Ă  partir de 21h Ă  la Cour de l’Institut français de Tunis (IFT) dans le cadre de son programme ramadanesque “Layali Ramadan”.

La soirĂ©e dĂ©butera avec la piĂšce de thĂ©Ăątre des jeunes de l’association “ADO+ “intitulĂ©e “Oh chef !” qui aborde avec humour la question des changements de comportement pour sortir de la mauvaise bouffe et adopter une alimentation saine. Cette nouvelle piĂšce, que l’association a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© dans quelques maisons de culture, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec le soutien de l’UNICEF, et s’intĂšgre dans la stratĂ©gie nationale de sensibilisation Ă  l’alimentation saine en Tunisie.

L’espace Khazna d’Art prĂ©sentera ensuite son nouveau projet “Maqamat”, qui fusionne les sonoritĂ©s envoĂ»tantes du oud et du chant oriental avec les rythmes hypnotiques de la musique Ă©lectronique, proposant une expĂ©rience sonore inĂ©dite et captivante. Ce dialogue entre tradition et innovation vise Ă  crĂ©er un pont musical entre le passĂ© et le prĂ©sent, en combinant les talents d’artistes de diffĂ©rents horizons.

La soirĂ©e sera clĂŽturĂ©e au rythme de la danse urbaine avec les jeunes artistes de l’Espace Farah du quartier de Bhar Lazreg Ă  la Marsa. L’Espace Farah, inaugurĂ© en 2023 et animĂ© par l’Association SolidaritĂ© Laique Tunisie, s’emploie Ă  favoriser le vivre-ensemble et le dĂ©veloppement d’activitĂ©s et projets socio-culturels, en impliquant les habitants du quartier et en dĂ©veloppant des partenariats avec d’autres associations.

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“Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime” Ă  Tunis – Une danse saisissante sur l’hĂ©ritage colonial

24. MĂ€rz 2025 um 15:07

La salle 4Ăšme Art Ă  Tunis a accueilli, dans la soirĂ©e du dimanche 23 mars 2025 “Sucre: An Ice Cream for a Nice Crime”, une performance thĂ©Ăątrale dansĂ©e en provenance de la CĂŽte d’Ivoire, mise en scĂšne par Abdoulaye TrĂ©sor KonatĂ©. PrĂ©sentĂ©e dans le cadre de la troisiĂšme Ă©dition de l’évĂ©nement “Tunis, ThĂ©Ăątres du Monde” (20-27 mars 2055), la piĂšce interroge, Ă  travers jeu corporel, musique et lumiĂšre, le poids de l’esclavage et du colonialisme, transformant le sucre en symbole d’une douceur illusoire masquant une rĂ©alitĂ© de souffrance et de domination.

DĂšs l’ouverture, un danseur Ă©puisĂ© Ă©volue sur un sol couvert de sable et de sucre, exprimant par ses mouvements la violence et l’oppression, mais aussi la rĂ©sistance. La chorĂ©graphie alterne entre chutes et redressements, traduisant la lutte contre un cycle d’exploitation. Ici, le corps devient langage, portant la mĂ©moire d’une histoire douloureuse.

Avec un jeu de mot Ă©vocateur et provocateur Ă  la fois, le titre, selon le communiquĂ© de presse du ThĂ©Ăątre national Tunisien (TNT), repose sur un contraste saisissant : si “Ice Cream” Ă©voque plaisir et douceur, “Nice Crime” puise dans une ironie mordante, dĂ©nonçant comment l’exploitation coloniale a Ă©tĂ© justifiĂ©e et dissimulĂ©e. Le sucre, Ă©lĂ©ment central de la mise en scĂšne, envahit l’espace et s’accroche aux corps, illustrant le poids invisible d’un passĂ© qui ne cesse de hanter le prĂ©sent.

Quand la douceur du sucre porte un goût amer

Du point de vue visuel, l’éclairage joue un rĂŽle clĂ©, alternant entre tons chauds rappelant les plantations et lumiĂšres froides suggĂ©rant la brutalitĂ© industrielle. A travers cette scĂ©nographie immersive, le metteur en scĂšne dĂ©passe le simple constat historique et pousse Ă  une rĂ©flexion sur les formes actuelles d’exploitation.

L’ensemble du spectacle repose sur le langage du corps, Ă  travers des mouvements chorĂ©graphiques d’une grande prĂ©cision. DerriĂšre leur fluiditĂ© et leur esthĂ©tique harmonieuse, ces gestes expriment une profonde douleur.

Certains mouvements gestuels se rĂ©pĂštent en boucle, renforçant une impression d’enfermement, d’une souffrance qui se prolonge Ă  travers les gĂ©nĂ©rations.

Parfois, le danseur se redresse, lutte, cherche Ă  briser ce cycle infernal, mais l’épuisement le rattrape, et son corps s’écroule Ă  nouveau sous le poids d’un hĂ©ritage historique inĂ©luctable. Pourtant, mĂȘme dans la chute, il existe une trace de rĂ©volte : un refus de cĂ©der face Ă  la fatalitĂ©.

A travers ce spectacle poignant, Abdoulaye TrĂ©sor KonatĂ© interroge la condition humaine et les formes contemporaines d’exploitation.

Le spectacle, mentionne le communiquĂ©, ne cherche pas Ă  imposer une rĂ©ponse, mais plutĂŽt Ă  susciter des rĂ©flexions sur la relation entre passĂ©, prĂ©sent et avenir, pour rappeler que les cicatrices de l’histoire ne disparaissent pas mais elles se transforment et prennent de nouveaux visages : Sommes-nous prĂȘts Ă  les voir, Ă  les reconnaĂźtre et Ă  les affronter?

Avec cette crĂ©ation oĂč la douceur du sucre porte un goĂ»t amer, la scĂšne devient un lieu de mĂ©moire et de rĂ©sistance, oĂč le corps, malgrĂ© la douleur, rĂ©siste, danse et proclame son existence.

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Lancement de la 2Ăšme Ă©dition de la Dotation FABA SantĂ© – Une date symbolique pour un engagement durable

24. MĂ€rz 2025 um 14:57

La Fondation FABA annonce avec Ă©motion et fiertĂ© le lancement officiel de la 2Ăšme Ă©dition de la Dotation FABA SantĂ©, une initiative destinĂ©e Ă  soutenir les projets innovants dans le domaine de la santĂ©, de la recherche et de l’accĂšs aux soins.

La date du 23 mars n’a pas Ă©tĂ© choisie au hasard.

Elle rend hommage Ă  feue Amina Ben Ayed, Ă©pouse du fondateur Abdelwaheb Ben Ayed, nĂ©e un 23 mars, femme de science et de cƓur, qui a consacrĂ© sa vie Ă  la recherche, notamment dans le premier laboratoire de dĂ©tection des maladies avicoles en Tunisie.

PionniĂšre discrĂšte mais dĂ©terminĂ©e, elle a ƓuvrĂ© avec rigueur et passion pour la santĂ© animale, en lien direct avec les enjeux de santĂ© publique.

À travers cette dotation, la Fondation ABA perpĂ©tue son engagement en faveur de l’innovation utile et de l’impact durable, dans l’esprit mĂȘme des valeurs incarnĂ©es par Mme Amina Ben Ayed : rigueur scientifique, humanitĂ© et dĂ©vouement au bien commun.

La Dotation FABA Santé soutiendra des projets porteurs dans les domaines suivants :

  • Innovation mĂ©dicale et biotechnologique
  • Recherche appliquĂ©e au service du patient
  • AccĂšs Ă©quitable aux soins de santĂ©
  • Solutions durables pour les systĂšmes de santĂ© de demain

Les candidats sont invités à consulter la charte de la dotation et à soumettre leur dossier via le formulaire disponible en ligne sur :

www.fondation-aba.org

Ce 23 mars marque non seulement le lancement d’un appel Ă  projets porteurs de changement, mais aussi la cĂ©lĂ©bration d’un hĂ©ritage familial et scientifique prĂ©cieux, dans le respect des valeurs fondatrices de la Fondation ABA :

Engagement humain, Innovation utile et Impact durable.

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La Tunisie renforce le financement des Ă©nergies renouvelables avec l’ACA et la STEG

24. MĂ€rz 2025 um 14:52

L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique (ACA) et la SociĂ©tĂ© tunisienne d’électricitĂ© et de gaz (STEG) ont signĂ©, lundi, Ă  Tunis un mĂ©morandum d’entente pour bĂ©nĂ©ficier du mĂ©canisme de la FacilitĂ© RĂ©gionale de Soutien Ă  la LiquiditĂ© (RLSF), avec l’appui technique et financier de la Banque allemande de dĂ©veloppement.

A noter que la RLSF est un instrument de garantie conçu pour pallier les risques de liquiditĂ© Ă  court terme auxquels sont confrontĂ©s les producteurs indĂ©pendants d’électricitĂ© (IPP).

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts dĂ©ployĂ©s par l’Etat en vue de renforcer le recours aux Ă©nergies renouvelables et propres et d’appuyer les investissements privĂ©s dans ce secteur.

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a soulignĂ©, Ă  cette occasion, que, grĂące Ă  cet accord, la Steg sera en mesure d’assurer tous les paiements nĂ©cessaires au profit des entreprises privĂ©es productrices d’énergie renouvelable.

De son cĂŽtĂ©, le PDG de la STEG, FaĂŻcel Trifa a fait savoir que cet accord contribuera Ă  attirer de nouveaux investissements et des investisseurs exerçants dans le domaine de la transition Ă©nergĂ©tique en Tunisie, ce qui permettra d’atteindre l’objectif visant porter la part des Ă©nergies renouvelables dans la production d’électricitĂ© Ă  35% d’ici 2030, avec des investissements s’élevant Ă  4,1 milliards de dollars.

Il est Ă  noter que la Tunisie a signĂ©, aussi, lundi, un accord pour adhĂ©rer Ă  l’ACA et contribuer Ă  son capital.

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Bourse Michel Batisse 2025 : Postulez avant le 5 Mai pour obtenir 12 000 dollars

24. MĂ€rz 2025 um 14:42

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncĂ© l’ouverture des candidatures pour la bourse “Michel Batisse” dans le domaine de la gestion des rĂ©serves de biosphĂšre au titre de l’annĂ©e 2025.

Selon un communiquĂ© publiĂ© sur le site web du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, l’UNESCO appelle les personnes intĂ©ressĂ©es par cette bourse Ă  remplir le formulaire de candidature disponible sur le site du ministĂšre et Ă  l’envoyer par e-mail Ă  l’adresse suivante : dgci.dcm.mesrs@mesrs.in, au plus tard le 5 mai 2025.

Le ministĂšre a prĂ©cisĂ© que la valeur de la bourse est de 12 mille dollars amĂ©ricains et sera attribuĂ©e pour rĂ©compenser les chercheurs dans le domaine de la conservation des rĂ©serves engagĂ©es dans le programme “L’Homme et la biosphĂšre”.

A noter que la bourse Michel Batisse ne concerne que les travaux réalisés et valorise uniquement un travail accompli dans une réserve de biosphÚre du réseau mondial.

Seules les candidatures en anglais ou en français seront acceptées.

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Nouveau Pont de Bizerte : La Chine s’engage Ă  respecter les normes et le calendrier prĂ©vu

24. MĂ€rz 2025 um 14:28

L’ambassadeur de la RĂ©publique Populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a annoncĂ© que l’entreprise chinoise en charge de la construction du nouveau pont de Bizerte sera appelĂ©e Ă  redoubler d’efforts pour accĂ©lĂ©rer les travaux prĂ©paratoires.

L’objectif, a-t-il prĂ©cisĂ© dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP, est d’assurer la bonne rĂ©alisation du projet, dans le respect des normes de qualitĂ© et du calendrier prĂ©vu.

Il a formulĂ© l’espoir de voir les autoritĂ©s tunisiennes accorder Ă  l’entreprise chinoise la coordination et le soutien nĂ©cessaires pour garantir la rĂ©ussite de cette entreprise dans les meilleures conditions possibles.

Il a Ă©galement confirmĂ© l’arrivĂ©e, au port de Tunis, de centaines de tonnes de matĂ©riaux destinĂ©s Ă  la construction du pont, soulignant la nĂ©cessitĂ© de les faire dĂ©douaner dans les plus brefs dĂ©lais afin de permettre un dĂ©marrage rapide des travaux prĂ©paratoires.

L’ambassadeur a prĂ©cisĂ©, qu’étant donnĂ© qu’il s’agit de la premiĂšre intervention de cette entreprise chinoise en Tunisie, plusieurs Ă©tapes prĂ©paratoires doivent encore ĂȘtre franchies, notamment l’amĂ©nagement des terrains, la construction des logements pour les ouvriers et l’installation des Ă©quipements et des machines nĂ©cessaires au chantier.

Wan Li a indiquĂ© que l’entreprise chinoise dĂ©ploie tous ses efforts pour garantir le bon dĂ©roulement du projet et qu’elle est pleinement consciente des attentes du cĂŽtĂ© tunisien en matiĂšre de rapiditĂ© dans l’achĂšvement de l’ouvrage.

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Fluctuation des Prix au MarchĂ© de Gros de Bir El Kassaa : DĂ©tails sur l’approvisionnement et les Prix

24. MĂ€rz 2025 um 14:24

L’approvisionnement du marchĂ© de gros de Bir El Kassaa, en la plupart des fruits, durant le mois de fĂ©vrier 2025, a baissĂ© par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e derniĂšre, constate l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Cette baisse, qui a concernĂ© surtout, les pommes (-81%), les clĂ©mentines (-25%), et les dattes (-10%), a entrainĂ© la hausse des prix de ces fruits, en particulier l’orange de la variĂ©tĂ© Thomson (+57%), passant de 1045 millimes/kg, en fĂ©vrier 2024, Ă  1639 millimes/kg, en fĂ©vrier 2025, les pommes (+34%), Ă  2989 millimes/kg, et les dattes (+19%), Ă  7460 millimes/kg, indique un bulletin de l’ONAGRI, rendu public lundi.

En ce qui concerne les lĂ©gumes, l’Onagri a soulignĂ© que l’approvisionnement en tomates et en oignon s’est amĂ©liorĂ© respectivement de 23% et de 14%, contre une rĂ©gression de l’approvisionnement en pommes de terre (-9%) et en piment vert (-6%).

Pour ce qui est des prix, l’Observatoire a rĂ©vĂ©lĂ© que les prix de l’oignon et des pommes de terre ont augmentĂ© respectivement de 44%, Ă  1034 millimes/kg et de 40% Ă  1623 millimes/kg, contre une lĂ©gĂšre baisse des prix des tomates de -10%, Ă  1268 millimes/kg, et celui du piment vert de -5%, Ă  2636 millimes/kg, Ă  fin fĂ©vrier 2025.

S’agissant des poissons, une Ă©volution au niveau de l’approvisionnement en sardines de 42% est constatĂ©e par l’observatoire, entrainant une lĂ©gĂšre baisse de 3% du prix de ce produit de mer 3%, Ă  5268 millimes/kg. En revanche, les prix du rouget et du chinchard, peu disponibles, ont augmentĂ© respectivement de 21% et de 9%.

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La Tunisie devient le 25e membre de l’ATIDI pour renforcer les investissements et les Ă©changes en Afrique

24. MĂ€rz 2025 um 14:15

La Tunisie vient d’adhĂ©rer Ă  l’Assurance pour le DĂ©veloppement du Commerce et de l’Investissement en Afrique (ATIDI) et participera Ă  son capital, en vertu d’un accord signĂ©, lundi, entre le ministĂšre de l’Economie et de la Planification et l’ATIDI.

Elle devient ainsi le premier pays en Afrique du Nord Ă  adhĂ©rer Ă  l’assureur multilatĂ©ral panafricain et son 25e membre, indique le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Selon lui, cette adhĂ©sion s’inscrit dans la volontĂ© de renforcer les investissements et de favoriser les Ă©changes commerciaux en Afrique, et ce, par le biais de mĂ©canismes pour faciliter l’accĂšs au financement et rĂ©duire les coĂ»ts de risque.

Et d’ajouter que cet accord permettra Ă  la Tunisie de bĂ©nĂ©ficier des diffĂ©rents services d’assurance de l’Agence.

L’Assurance pour le DĂ©veloppement du Commerce et de l’Investissement en Afrique a Ă©tĂ© fondĂ©e, en 2000, par sept États africains pour couvrir les risques commerciaux et d’investissement des entreprises qui font des affaires en Afrique.

SiĂ©gĂ©e au Kenya, l’ATIDI fournit essentiellement des assurances contre les risques politiques, des assurances crĂ©dit et des assurances caution.

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Tourisme : 30 000 visiteurs chinois attendus en 2025

24. MĂ€rz 2025 um 14:10

L’ambassadeur de la RĂ©publique populaire de Chine en Tunisie, Wan Li a estimĂ© que le nombre de touristes chinois qui vont visiter la Tunisie en 2025 sera d’environ 30 mille touristes contre 20 mille touristes en 2024.

“Les autoritĂ©s tunisiennes dĂ©ploient de gros efforts pour attirer et encourager les touristes chinois Ă  visiter le pays”, a-t-il fait remarquer, ajoutant que “la Tunisie Ɠuvre Ă  la crĂ©ation de lignes aĂ©riennes directes avec la Chine au cours de l’annĂ©e prochaine”.

Dans une interview accordĂ©e Ă  l’Agence TAP, le diplomate a affirmĂ© que “le nombre de touristes chinois qui visiteront la Tunisie augmentera au cours des prochaines annĂ©es, surtout que la Tunisie recĂšle des atouts touristiques importants”.

“Les autoritĂ©s chinoises veillent Ă  consolider la coopĂ©ration bilatĂ©rale dans le domaine du tourisme”, a-t-il indiquĂ©, rappelant qu’une dĂ©lĂ©gation chinoise s’est rendue rĂ©cemment en Tunisie afin de s’informer davantage du potentiel touristique existant.

“La partie tunisienne Ɠuvre au dĂ©veloppement de son infrastructure et au renforcement des compĂ©tences notamment en matiĂšre d’apprentissage de la langue chinoise”, a-t-il soulignĂ©.

Par ailleurs, le diplomate a ajoutĂ© “qu’une UniversitĂ© chinoise est en train d’examiner actuellement avec une universitĂ© Ă  Sousse, la possibilitĂ© de crĂ©er un Institut spĂ©cialisĂ© pour l’élargissement de la coopĂ©ration entre les deux pays dans le domaine du tourisme.

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Tunisie-Chine : Accord sur le Financement du Projet de Reconstruction du Stade Olympique d’El Menzah

24. MĂ€rz 2025 um 14:02

L’ambassadeur de la RĂ©publique Populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a indiquĂ© que les parties tunisienne et chinoise sont parvenues Ă  un accord sur le financement du projet de reconstruction du stade olympique d’El Menzah.

Le diplomate chinois a dĂ©clarĂ©, dans une interview accordĂ©e samedi Ă  l’agence TAP, que “la partie tunisienne a remis Ă  la partie chinoise un rapport d’étude de faisabilitĂ© concernant le projet de rĂ©amĂ©nagement du stade olympique d’El Menzah. Ce rapport a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par les entreprises chinoises concernĂ©es”.

“Les entreprises chinoises ont demandĂ© Ă  la partie tunisienne concernĂ©e de fournir des documents supplĂ©mentaires concernant ce rapport”, a-t-il ajoutĂ©, exprimant sa confiance que “le projet connaĂźtra bientĂŽt des progrĂšs rĂ©els grĂące aux efforts conjoints des deux parties”.

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Partenariat Tuniso-Chinois : Un centre d’oncologie en construction à l’Hîpital Universitaire de Gabùs

24. MĂ€rz 2025 um 13:53

“La conception et le plan du centre d’oncologie, qui sera rĂ©alisĂ© Ă  l’hĂŽpital universitaire de GabĂšs, sont en cours d’élaboration par la partie chinoise”, a fait savoir l’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li.

Dans une interview exclusive accordĂ©e Ă  l’agence TAP, l’ambassadeur a soulignĂ© que les documents Ă©changĂ©s relatifs Ă  la crĂ©ation de ce centre, crĂ©Ă© dans le cadre du partenariat tuniso-chinois, ont Ă©tĂ© signĂ©s.

Dans ce contexte, Wan Li a fait savoir qu’au cours des derniers mois, des visites mutuelles ont Ă©tĂ© organisĂ©es entre les ministres tunisiens et chinois et ont permis de concrĂ©tiser les accords importants auxquels sont parvenus les prĂ©sidents des deux pays.”

Le diplomate chinois a Ă©galement Ă©voquĂ© la visite rĂ©cente en Chine du ministre tunisien de la SantĂ©, Mustapha Ferjani lors de laquelle un mĂ©morandum d’entente a Ă©tĂ© signĂ© pour la rĂ©alisation de l’étude de faisabilitĂ© du projet de la CitĂ© mĂ©dicale des Aghlabides Ă  Kairouan.

“Ce projet constitue une base solide pour renforcer la coopĂ©ration entre les deux pays et nous pensons que la coopĂ©ration dans le domaine de l’infrastructure est essentielle pour les deux pays, notamment dans le secteur de la santĂ©â€, a ajoutĂ© l’ambassadeur.

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Baisse des exportations des produits de la pĂȘche tunisiens en janvier 2025 : repli de 48,2% en valeur

24. MĂ€rz 2025 um 13:40

La balance commerciale des produits de la pĂȘche a rĂ©alisĂ© un excĂ©dent de 19,9 millions de dinars (MD) Ă  fin janvier 2025. Cet excĂ©dent est en baisse de 73% par rapport Ă  celui rĂ©alisĂ© en janvier 2024 (73,8 MD), selon des donnĂ©es de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), publiĂ©es lundi.

Les exportations des produits de la pĂȘche se sont Ă©tablies Ă  2,3 mille tonnes d’une valeur de 49,7 MD, en janvier 2025, soit un repli de 34,3% en quantitĂ© et de 48,2% en valeur par rapport au mĂȘme mois de 2024.

L’ONAGRI a aussi fait Ă©tat d’une baisse de 22,6% des prix Ă  l’exportation Ă  21,4 D/Kg par rapport Ă  janvier 2024 (27,6 D/KG).

Les espÚces les plus exportées sont les poissons (1,3 mille tonnes), les conserves et les semi-conserves (0,54 mille tonnes) et les crustacés (0,37 mille tonnes).

Les exportations tunisiennes des produits de la pĂȘche se rĂ©partissent sur 19 destinations. L’Italie en est le premier importateur (30%), suivie par les Émirats arabes unis (14%), la Libye (12%) et l’AlgĂ©rie (11%).

La valeur des importations des produits de la pĂȘche a connu une hausse de 34,2% Ă  29,8 MD en janvier 2025. Les quantitĂ©s importĂ©es ont Ă©galement augmentĂ© de 39% Ă  5,7 mille tonnes. Les prix Ă  l’importation ont diminuĂ© de 3,1% par rapport au mĂȘme mois de 2024, s’établissant Ă  5,3 D Kg.

Les quantitĂ©s importĂ©es sont destinĂ©es Ă  l’industrialisation Ă  raison de 77%, Ă  l’approvisionnement du marchĂ© (20%) et Ă  l’engraissement (3%).

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Exportations de Produits Agricoles Biologiques Tunisiennes : 16 178 tonnes exportées pour 191,8 millions de dinars en 2025

24. MĂ€rz 2025 um 13:33

Les exportations des produits agricoles biologiques ont atteint 16,178 mille tonnes d’une valeur de 191,8 millions de dinars (MD), durant les deux premiers mois de l’annĂ©e 2025, c’est ce qui ressort des donnĂ©es, publiĂ©es lundi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Vingt neuf pays importent les produits agricoles biologiques tunisiens. L’Italie figure en tĂȘte de liste, en accaparant 61% de l’ensemble des exportations tunisiennes des produits agricoles biologiques, suivie par l’Espagne (18%), puis la France (6%) et l’Allemagne (4%).

Les donnĂ©es de l’Onagri montrent, en outre, que les produits biologiques exportĂ©s sont dominĂ©s par l’huile d’olive et les dattes biologiques, lesquelles reprĂ©sentent respectivement 88% et 11,4% du volume total des exportations biologiques.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 24 Mars 2025

24. MĂ€rz 2025 um 13:27

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 3.074 3.156
Euro EUR 1 3.321 3.398
Yen Japonais JPY 1000 20.332 21.098
Livre Sterling GBP 13 3.934 4.082
Franc Suisse CHF 10 34.289 35.763

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IngĂ©nieurs tunisiens : formĂ©s pour l’étranger faute de vision nationale

24. MĂ€rz 2025 um 09:35

IngenierieLa formation des ingĂ©nieurs en Tunisie repose sur une base acadĂ©mique rigoureuse et polyvalente. DĂšs le cycle prĂ©paratoire, les Ă©tudiants acquiĂšrent une solide maĂźtrise des mathĂ©matiques, de l’informatique et des sciences fondamentales, leur permettant d’accĂ©der Ă  des formations d’ingĂ©nierie diversifiĂ©es. Cependant, malgrĂ© leur rĂ©putation et leur attractivitĂ© sur le marchĂ© international, certains points faibles sont rĂ©guliĂšrement soulignĂ©s : un manque de pratique, des lacunes en soft skills, une maĂźtrise insuffisante des logiciels professionnels et une adaptation parfois lente aux Ă©volutions technologiques mondiales.

Ce constat a Ă©tĂ© au centre d’un webinaire organisĂ© par l’Association Reconnectt prĂ©sidĂ© par Sami Ayari ingĂ©nieur lui mĂȘme, rĂ©unissant des ingĂ©nieurs tunisiens de renom, installĂ©s Ă  l’international avec Mohamed Jmaiel, professeur en informatique Ă  l’Ecole nationale de Sfax. Un systĂšme aux fondamentaux solides mais en quĂȘte de repĂšres et d’orientation stratĂ©gique, c’est en quelques mots l’ingĂ©nierie en Tunisie.

Mohamed Jmaiel rappelle que l’offre tunisienne est de 88 filiĂšres d’ingĂ©nierie sur 300 formations universitaires.  Chaque annĂ©e, il y a 7.000 diplĂŽmĂ©s produits par les diffĂ©rentes filiĂšres. La Tunisie s’est dotĂ©e d’un large Ă©ventail de spĂ©cialisations. Mais cette diversitĂ© est-elle un atout ou un frein ? Cette multiplicitĂ© a gĂ©nĂ©rĂ© une perte de repĂšres, estime Mohamed Jmaiel.

« Nous avons ouvert trop de filiĂšres sans une vision claire. Nous ne savons plus exactement Ă  quel marchĂ© nous destinons nos ingĂ©nieurs. Formons-nous pour l’économie nationale et si c’est le cas, est-ce que notre Ă©conomie, notre industrie sont capables d’absorber autant d’ingĂ©nieurs venant de filiĂšres aussi diverses ? »

Si l’excellence acadĂ©mique des formations publiques est reconnue, la question centrale reste leur adĂ©quation aux exigences du monde du travail. Les ingĂ©nieurs tunisiens sont rĂ©putĂ©s pour leur capacitĂ© d’adaptation, mais sont-ils suffisamment prĂ©parĂ©s aux dĂ©fis scientifiques et technologiques actuels ? En fait, il y a un dĂ©calage manifeste entre les besoins du marchĂ© du travail et les cursus et le nombre d’ingĂ©nieurs diplĂŽmĂ©s.

Nous avons ouvert trop de filiĂšres d’ingĂ©nierie sans une vision claire ni une stratĂ©gie de dĂ©veloppement Ă©conomique en lien avec le marchĂ© national – Pr Mohamed Jmaiel

 

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est l’un des seuls Ă  absorber efficacement ses diplĂŽmĂ©s. En revanche, des disciplines comme l’agronomie souffrent d’un manque d’opportunitĂ©s, poussant de nombreux ingĂ©nieurs Ă  chercher un avenir ailleurs.

Ce phĂ©nomĂšne s’explique en partie par le manque d’interaction entre les universitĂ©s et le tissu industriel tunisien. Contrairement aux modĂšles europĂ©ens ou nord-amĂ©ricains, la recherche appliquĂ©e et l’innovation en entreprise restent marginales en Tunisie.

Mohamed Jmaiel partage son expĂ©rience Ă  l’école d’ingĂ©nieurs de Sfax, oĂč une tentative de formation en alternance a Ă©chouĂ© :

« Nous avons voulu instaurer un modĂšle d’alternance, mais les entreprises n’ont pas jouĂ© le jeu. Sur une promotion de 120 Ă©tudiants, Ă  peine une dizaine ont trouvĂ© des opportunitĂ©s. Cela montre que le problĂšme ne vient pas seulement du nombre de filiĂšres, mais aussi d’un tissu Ă©conomique qui peine Ă  absorber ces compĂ©tences. »

Une nécessaire refonte du modÚle éducatif

Pr Fatma Mili, enseignante en data et en Informatique dans l’une des plus grandes facultĂ©s d’informatique aux États-Unis, l’UNC Charlotte, insiste sur la nĂ©cessitĂ© de former des ingĂ©nieurs entrepreneurs, capables d’innover et d’anticiper les Ă©volutions industrielles.

« L’universitĂ© ne doit pas se contenter de dĂ©livrer des diplĂŽmes, elle doit crĂ©er un Ă©cosystĂšme oĂč les Ă©tudiants dĂ©veloppent leur crĂ©ativitĂ© et leur esprit d’entreprise. Nous devons orienter nos formations vers les industries de demain. »

Cette vision est appliquĂ©e en Allemagne oĂč Pr Fahmi Bellallouna, enseignant et chercheur en ingĂ©nierie, spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©alitĂ© virtuelle (VR) et en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e (AR) affirme que le lien entre les universitĂ©s et les industries est renforcĂ©. “Les Ă©tablissements suivent de prĂšs l’évolution des marchĂ©s et ajustent leurs programmes en consĂ©quence”.

Former des ingĂ©nieurs, ce n’est pas uniquement dĂ©livrer des diplĂŽmes. C’est crĂ©er un environnement qui stimule la crĂ©ativitĂ©, l’innovation et l’esprit d’entreprise – Pr Fatma Mili

 

À l’inverse, en Tunisie, l’industrie investit peu dans la recherche et le dĂ©veloppement (R&D), ce qui limite les opportunitĂ©s d’innovation et d’apprentissage pratique. Il cite l’exemple de la Chine, oĂč l’État a imposĂ© aux entreprises des transformations structurelles pour encourager l’innovation : « En Chine, j’ai vu le secteur automobile Ă©voluer Ă  une vitesse impressionnante sous l’impulsion du gouvernement. Si la Tunisie veut progresser, il faut que l’État prenne des mesures stratĂ©giques et soutienne financiĂšrement l’innovation. »

La Tunisie peut-elle devenir un hub technologique ?

Le marché international reconnaßt le potentiel des ingénieurs tunisiens, mais pourquoi les grandes entreprises technologiques privilégient-elles Bangalore plutÎt que Tunis ?

Dr Imed Zitouni, expert mondialement reconnu en intelligence artificielle (IA) et en traitement du langage naturel (TLN), occupant actuellement le poste de directeur de l’ingĂ©nierie chez Google aux États-Unis, apporte une rĂ©ponse claire :

“Les multinationales cherchent un climat d’affaires stable, sans lourdeurs administratives. En Inde, elles savent qu’elles peuvent recruter rapidement et en toute confiance. La Tunisie doit rassurer les investisseurs et allĂ©ger ses procĂ©dures. Aujourd’hui, dans un monde en constante Ă©volution, maĂźtriser les soft skills est devenu aussi essentiel que les compĂ©tences techniques”.

En Allemagne, les universitĂ©s d’ingĂ©nierie adaptent constamment leurs cursus aux besoins rĂ©els du marchĂ© – Pr Fahmi Bellallouna

 

“Avec l’essor de l’intelligence artificielle et des technologies disruptives, la vĂ©ritable valeur d’un ingĂ©nieur rĂ©side dans sa capacitĂ© Ă  apprendre et Ă  s’adapter. Ceux qui rĂ©ussissent ne sont pas forcĂ©ment ceux qui connaissent tout, mais ceux qui savent Ă©voluer et se rĂ©inventer en permanence”.

“Prenons l’exemple de Bangalore, en Inde, la ville s’est imposĂ©e comme la capitale indienne de l’informatique. Comment ? GrĂące Ă  une politique Ă©ducative et Ă©conomique cohĂ©rente, qui a su rĂ©pondre aux besoins du marchĂ© international. Des gĂ©ants US ont implantĂ© des unitĂ©s stratĂ©giques, attirant et formant des milliers d’ingĂ©nieurs. Pourquoi la Tunisie, pourtant dotĂ©e de talents reconnus, peine-t-elle Ă  reproduire ce modĂšle ?”

Le Canada est un autre exemple parlant. Mohamed Habibi Professeur agrĂ©gĂ© en gĂ©nie mĂ©canique, Directeur de l’Équipe de Recherche en IngĂ©nierie MĂ©canique AvancĂ©e (ÉRIMA), UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres (UQTR) dĂ©plore une baisse du niveau des jeunes ingĂ©nieurs tunisiens. « Nous recrutons chaque annĂ©e des ingĂ©nieurs de l’ENIT, de l’ENIM et de l’ENSIT. Mais nous avons de plus en plus de mal Ă  trouver le niveau que nous recherchons. Les formations thĂ©oriques restent solides, mais elles ne sont plus en phase avec les attentes du marchĂ© et les avancĂ©es technologiques »

Les multinationales ne cherchent pas seulement des compĂ©tences techniques, elles veulent aussi de la stabilitĂ©, de la rĂ©activitĂ© et un environnement propice Ă  l’investissement – Dr Imed Zitouni

 

Il souligne des manques importants en matiĂšre de maĂźtrise des logiciels techniques, d’expĂ©rimentation en laboratoire et de compĂ©tences en gestion de projet d’oĂč l’urgence d’un changement du cursus. Si la Tunisie veut que son systĂšme d’ingĂ©nierie soit un moteur de croissance Ă©conomique, il est impĂ©ratif d’agir sur plusieurs axes :

  • Repenser les programmes acadĂ©miques en fonction des besoins du marchĂ© local et international ;
  • CrĂ©er des passerelles solides entre universitĂ©s et entreprises pour favoriser l’apprentissage pratique ;
  • Encourager la recherche appliquĂ©e et l’innovation industrielle Ă  travers des incitations financiĂšres ;
  • Attirer les investissements Ă©trangers en simplifiant les dĂ©marches administratives et en garantissant un environnement d’affaires attractif ;
  • Mettre en avant les soft skills et l’adaptabilitĂ© pour prĂ©parer les ingĂ©nieurs aux Ă©volutions technologiques rapides.

RĂ©inventer l’ingĂ©nierie tunisienne pour un avenir prometteur et ouvrir la voie aux partenariats internationaux que veulent initier les Ă©lites tunisiennes sises Ă  l’étranger.

“Nous voulons contribuer au dĂ©veloppement de notre pays, relĂšve Mohamed Habibi, mais encore faut-il lever les obstacles administratifs qui freinent l’innovation et la recherche. Comment avancer lorsque la signature d’une simple convention avec un doyen prend deux mois ?”

“Comment ĂȘtre compĂ©titif lorsque, sur un financement de 12 mois, l’administration met six mois Ă  dĂ©signer un Ă©tudiant pour collaborer Ă  un projet de recherche ? Ce manque de rĂ©activitĂ© pĂ©nalise aussi bien les chercheurs que l’économie nationale”.

“Il est urgent de repenser le rĂŽle des universitĂ©s : forment-elles des diplĂŽmĂ©s pour enrichir le marchĂ© du travail ou simplement pour remplir des statistiques ? Au-delĂ  des diplĂŽmes, il est temps de valoriser les travaux et les compĂ©tences des Ă©tudiants, afin de les intĂ©grer efficacement dans l’écosystĂšme professionnel.”

Nous avons en Tunisie des jeunes ingĂ©nieurs brillants, mais le systĂšme administratif les freine au lieu de les propulser. Il faut parfois six mois pour dĂ©bloquer un financement ou signer une convention de recherche – Pr Mohamed Habibi

 

Mohamed Habibi n’est pas le seul déçu de l’administration tunisienne, Fahmi Bellallouna aussi engagĂ© que lui dĂ©plore cet Ă©tat des choses : “Nous avons envoyĂ© des Ă©quipements Ă  des Ă©tudiants tunisiens dans la rĂ©alitĂ© virtuelle, (lunettes virtuelles) ils sont restĂ©s bloquĂ©s 6 mois dans les services de douane, c’est beaucoup”.

Le talent et la capacitĂ© d’adaptation des ingĂ©nieurs tunisiens ne sont plus Ă  prouver.

Cependant, le modĂšle Ă©ducatif actuel doit Ă©voluer pour rĂ©pondre aux attentes du marchĂ© globalisĂ©. La Tunisie a toutes les cartes en main pour devenir un pĂŽle technologique attractif, mais cela nĂ©cessite une vision claire, un soutien stratĂ©gique de l’État et un engagement accru du secteur privĂ©. Le dĂ©fi est de taille, mais l’opportunitĂ© est immense.

L’ingĂ©nierie tunisienne ne doit pas seulement viser l’exportation de talents, mais aussi la crĂ©ation d’une Ă©conomie innovante et compĂ©titive sur la scĂšne mondiale.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

L’essentiel sur la formation des ingĂ©nieurs en Tunisie

  • 7 000 diplĂŽmĂ©s par an, issus de 88 filiĂšres d’ingĂ©nierie.
  • Formation acadĂ©mique solide mais dĂ©calĂ©e des besoins du marchĂ©.
  • Manques identifiĂ©s : soft skills, pratique, logiciels mĂ©tiers.
  • Faible lien universitĂ©-entreprise ; alternance quasi inexistante.
  • « Nous avons ouvert trop de filiĂšres sans vision claire. » – Pr Jmaiel
  • Les talents tunisiens s’exportent faute d’opportunitĂ©s locales.
  • Urgence : repenser les cursus, encourager l’innovation et simplifier l’administration.

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Tunisie : L’excellence ne vaut que si elle sert la souverainetĂ© et la compĂ©titivitĂ© nationale

22. MĂ€rz 2025 um 12:10

Illustration IA IngĂ©nieurLe webinaire organisĂ© par l’Association Reconnectt autour du thĂšme “Innover au national, concurrencer Ă  l’international, comment doit ĂȘtre la prochaine gĂ©nĂ©ration des ingĂ©nieurs tunisiens” m’a profondĂ©ment marquĂ©, mais aussi laissĂ© une amĂšre frustration. Ce sentiment tenace d’inachevĂ© persiste


L’échange portait essentiellement sur la formation de nos ingĂ©nieurs, leur exode massif et le rĂŽle crucial de la diaspora dans ce contexte. Un sujet qui fait Ă©cho au Livre Blanc publiĂ© rĂ©cemment par le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, synthĂ©tisant deux annĂ©es de diagnostic pour repenser la formation des ingĂ©nieurs Ă  l’horizon 2030.

Cette rĂ©flexion s’inscrit dans l’actualitĂ© brĂ»lante du nouvel impĂ©rialisme technologique, oĂč les puissances dominantes se livrent une bataille sourde, posant Ă  la fois un dĂ©fi et une opportunitĂ© pour notre indĂ©pendance. Pourtant, aprĂšs avoir Ă©coutĂ© les arguments Ă©clairĂ©s des intervenants, nous butons une fois de plus sur l’absence de volontĂ© politique et l’archaĂŻsme administratif.

« Former nos Ă©lites pour alimenter d’autres nations est une dĂ©faite silencieuse. »

 

Une vĂ©ritĂ© rarement assumĂ©e publiquement, mais dont dĂ©pend pourtant notre Ă©mancipation ultime. Je partage ce constat implacable : nous sommes, en partie, responsables de notre situation. Assez des Ă©ternels « Il faudrait que
 » et « Il n’y a qu’à
 » !

L’heure est Ă  l’action, obstinĂ©e et collective et jusqu’au-boutiste La Tunisie a besoin de sa diaspora, unis en symbiose avec nos compatriotes restĂ©s au pays, agissons par nous-mĂȘmes, sans attendre de sauveur, pour bĂątir une communautĂ© volontaire portant un projet Ă©mancipateur. PlutĂŽt que de compter sur des institutions immobiles, croyons en la force de la sociĂ©tĂ© civile et en l’engagement citoyen, oĂč chacun contribue Ă  sa mesure.

Tout est question de mentalitĂ© et de volontĂ©. Je comprends la rĂ©signation post-2011, mais si nous abandonnons, les rĂ©trogrades et les ignorants gagneront. Notre pays se viderait de ses Ă©lites, condamnĂ© Ă  une Ă©ternelle dĂ©pendance envers l’occident.

« Notre force, c’est notre jeunesse, notre diaspora et notre volontĂ©. »

 

Notre force ? Une dĂ©mographie dynamique, un territoire stratĂ©gique, des ressources non soumises Ă  la malĂ©diction de la rente. Gardons l’optimisme chevillĂ© Ă  l’ñme. Le dĂ©bat organisĂ© par Reconnectt est en rĂ©sonnance avec celui sur l’impĂ©rialisme technologique et l’enjeu de l’indĂ©pendance. L’objectif ultime doit ĂȘtre la souverainetĂ© Ă©conomique et sociale. Si nous sommes fiers de l’excellence – dĂ©clinante – de nos Ă©lites et de l’attractivitĂ© internationale de nos diplĂŽmĂ©s, cela ne sert en rien notre autonomie technologique.

La rencontre a soulignĂ© l’inadaptation de nos formations dans un monde oĂč le savoir se pĂ©rime rapidement. Nos Ă©tudiants doivent dĂ©sormais cultiver des « soft skills » complĂ©mentaires Ă  l’expertise technique. Un intervenant a pointĂ© l’hĂ©morragie des talents vers le Nord, contrastant avec le faible soutien Ă  l’entrepreneuriat local et au tissu Ă©conomique national.

« Ceux qui abandonnent laissent le champ libre aux rétrogrades. »

 

Et c’est lĂ  que rĂ©side le drame : formons-nous des cerveaux pour alimenter les puissances dominantes, accentuant notre dĂ©pendance une fois le pays vidĂ© de sa substance intellectuelle ? Pourquoi investir dans des formations financĂ©es par des prĂȘts Ă©trangers qui alourdissent notre dette, si c’est pour voir nos Ă©lites s’exiler sans retour garanti ? Je ne rejette pas les Ă©changes internationaux, formateurs pour la jeunesse. Mais Ă  qui profitent-ils rĂ©ellement ?

L’excellence ne vaut que si elle sert la souverainetĂ© et la compĂ©titivitĂ© nationale. Sans cela, nous perpĂ©tuerons un cycle oĂč le Nord, vieillissant, captera nos forces vives pour pallier son dĂ©clin dĂ©mographique. VoilĂ  l’enjeu crucial ! Songeons Ă  l’Éthiopie, jadis ravagĂ©e par la famine, au Rwanda, meurtri par un gĂ©nocide, ou Ă  l’Afrique de l’Est en renaissance. Leur trajectoire montre qu’un sursaut est possible. Ou inspirons-nous des modĂšles des pays d’Asie Ă  l’instar de la CorĂ©e du sud, de Singapour ou du Bangalore dites la Silicon Valley indienne contribuant pleinement au dĂ©veloppement et l’indĂ©pendance du pays.

Notre destin ne s’écrira ni par la rĂ©signation, ni par l’attentisme.

Hakim Ben Lagha : Oil and Energy professional

EN BREF

Ingénieurs tunisiens : entre excellence et exode

  • Sujet central : Formation des ingĂ©nieurs, fuite des talents, souverainetĂ© technologique.
  • Constat : Trop d’ingĂ©nieurs formĂ©s partent Ă  l’étranger, affaiblissant la compĂ©titivitĂ© nationale.
  • Webinaire Reconnectt : Appel Ă  une refonte de la formation, plus adaptĂ©e aux dĂ©fis mondiaux.
  • Citation clĂ© : « L’excellence ne vaut que si elle sert la souverainetĂ©. »
  • Enjeu majeur : Mobiliser diaspora et sociĂ©tĂ© civile pour bĂątir une Tunisie indĂ©pendante et innovante.
  • Urgence : Agir sans attendre, avec une volontĂ© politique et citoyenne forte.

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BEST LEASE : Bilan financier et perspectives en 2024

22. MĂ€rz 2025 um 00:15

Le conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© BEST LEASE a passĂ© en revue l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© au cours de l’exercice 2024 et a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers relatifs Ă  l’exercice 2024 qui font ressortir un rĂ©sultat net au 31/12/2024 de 10 261 194 DT contre 12 437 856 DT au 31/12/2023.

En outre, le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de convoquer une assemblĂ©e GĂ©nĂ©rale
ordinaire pour le samedi 26 avril 2025 à 9h à l’institut arabe des chefs d’entreprises.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de proposer Ă  l’assemblĂ©e GĂ©nĂ©rale la distribution
de 0,150 DT par action, sous rĂ©serve de l’accord prĂ©alable de la Banque Centrale de
Tunisie.

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Euro-Cycles : Bénéfice net en forte progression (+79,61 %) en 2024

21. MĂ€rz 2025 um 23:59

Le conseil d’administration de la sociĂ©tĂ© EURO-CYCLES, rĂ©uni le mercredi 19 Mars 2025, a passĂ© en revue l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ© au cours de l’exercice 2024 et a arrĂȘtĂ© les Ă©tats financiers de l’annĂ©e 2024 qui font ressortir :

‐ Un chiffre d’affaires de 119 631 190 DT contre 109 209 273 DT en 2023 enregistrant ainsi une augmentation de 9.54%.

‐ Un rĂ©sultat net (BĂ©nĂ©fice) de 9 617 451 DT, contre un rĂ©sultat net de 5 354 450 DT Ă  la clĂŽture de l’exercice 2023 soit une augmentation de 79.61%.

Le conseil d’administration a dĂ©cidĂ© de proposer la distribution d’un dividende de 0.600 DT (Six cents Millimes) par action, et de convoquer les actionnaires de la SociĂ©tĂ© Ă  la rĂ©union de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Ordinaire Annuelle qui aura lieu le mercredi 18 juin 2025 Ă  10 heures au siĂšge social de la sociĂ©tĂ© situĂ©e Ă  la Zone Industrielle Kalaa Kebira Sousse.

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