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Gestern — 08. März 2025Haupt-Feeds

L’UE «ne peut pas se permettre» de soutenir l’Ukraine, selon Orban

08. März 2025 um 12:00

La Hongrie a opposé son veto au nouveau plan d’aide militaire de 30 milliards d’euros de l’Union européenne pour Kiev.

L’UE n’a pas la capacité financière de continuer à aider l’Ukraine, a prévenu le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, dans une interview à la radio Kossuth le 7 mars 2025. Il a expliqué que le budget de l’Union européenne serait trop limité si elle mettait en œuvre toutes les initiatives prévues, notamment un nouveau plan de soutien à Kiev, le financement de sa candidature à l’UE et l’augmentation des dépenses de défense européennes.

Les propos de Viktor Orban interviennent après qu’il a opposé son veto à la proposition de l’UE d’accorder une aide militaire de 30 milliards d’euros (32 milliards de dollars) à l’Ukraine lors d’un sommet extraordinaire de l’UE à Bruxelles, jeudi 6 mars. Malgré le soutien des 26 autres dirigeants de l’UE à cette proposition, Viktor Orban a estimé qu’elle donnait en réalité le feu vert à la poursuite du conflit.

800 milliards d’euros

Dans son interview, le Premier ministre a souligné les charges financières croissantes auxquelles l’Union européenne devra faire face si elle ne change pas de cap. Premièrement, a-t-il déclaré, l’UE devra financer l’armée ukrainienne, car « les Ukrainiens n’ont pas un sou pour cela ». Deuxièmement, Bruxelles devra financer le gouvernement ukrainien, y compris les salaires et les retraites, car « l’Ukraine, en tant qu’État, ne fonctionne pas ». Troisièmement, l’Union devra financer la candidature de l’Ukraine à l’UE, sans estimation précise du coût que cela pourrait coûter. Enfin, Orban a souligné que l’UE a approuvé l’initiative ReArm Europe, qui prévoit jusqu’à 800 milliards d’euros de nouvelles dépenses de défense.

« Si je fais le compte de tout cela, il n’y a pas beaucoup d’argent dans l’Union. Donc ça ne marchera pas… Je pense que nous ne pouvons pas nous le permettre », a déclaré Orban, exhortant les dirigeants européens à reconsidérer leur position sur l’Ukraine.

Le plan d’aide à l’Ukraine devrait être réexaminé lors du prochain sommet des dirigeants européens, prévu à la fin du mois. Orban a toutefois laissé entendre que même à ce moment-là, la proposition ne serait probablement pas adoptée, car de plus en plus de pays commencent à se rendre compte qu’il n’y a pas de fonds disponibles.

Retrait américain

Les propos de Viktor Orban surviennent alors que les dirigeants européens sont de plus en plus préoccupés par l’impact du récent changement de politique du président américain Donald Trump sur l’Ukraine. Selon les médias, la Maison Blanche a gelé toute nouvelle aide militaire à Kiev, une mesure contre laquelle Trump mettait en garde depuis des semaines. Il a également exhorté les pays européens à assumer une plus grande responsabilité dans l’effort de guerre de l’Ukraine et dans leur propre défense, affirmant à plusieurs reprises qu’il souhaitait que le conflit prenne fin le plus rapidement possible afin de pouvoir se concentrer sur la politique intérieure.

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Les États-Unis se retirent de l’accord énergétique avec l’Afrique du Sud

08. März 2025 um 11:34

Pretoria a annoncé, le 7 mars 2025, être à la recherche de financements alternatifs pour des projets qui auraient pu être réalisés avec le soutien de Washington.

L’électrification des quartiers informels d’Afrique du Sud, grâce à une initiative d’électrification sur cinq ans menée par Power Africa et pilotée par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) avec 24 municipalités – dans le cadre d’un plan gouvernemental ambitieux pour l’accès universel à l’énergie d’ici 2030 – est l’un des premiers projets à être abandonné.

Cette décision fait suite à l’annonce officielle par les États-Unis de la fin de leur partenariat avec l’Afrique du Sud pour une transition énergétique juste (JET).

Les États-Unis ont décidé de se retirer du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), une coalition de 10 pays donateurs œuvrant pour aider les pays en développement à passer du charbon à des sources d’énergie plus propres, selon plusieurs sources impliquées dans le partenariat citées par Reuters.

Le JETP a été introduit pour la première fois lors des négociations sur le climat des Nations unies (COP 26) à Glasgow, en Écosse, en 2021, l’Afrique du Sud, l’Indonésie, le Vietnam et le Sénégal étant désignés comme les premiers bénéficiaires de prêts, de garanties financières et de subventions pour soutenir leur abandon du charbon.

Dans un communiqué publié vendredi 7 mars 2025, l’Unité de gestion du projet de transition énergétique juste (JET-PMU) de la présidence sud-africaine a confirmé la sortie des États-Unis du JETP avec l’Afrique du Sud et leur départ du Groupe des partenaires internationaux (IPG).

Joanne Yawitch, responsable du JET-PMU à la présidence, a déclaré : « Le retrait des États-Unis du JETP réduit le montant total actuel des engagements internationaux du JET envers l’Afrique du Sud de 13,8 à 12,8 milliards de dollars, en grande partie en ce qui concerne le potentiel d’investissement commercial ».

Elle a ajouté que le JET-PMU s’engage activement auprès d’autres organisations subventionnaires pour trouver un financement alternatif pour les projets JET précédemment désignés pour bénéficier du soutien des subventions américaines.

D’autres sources ont confirmé que les Etats-Unis s’étaient également retirés du JETP en Indonésie et au Vietnam.

Les analystes estiment que le retrait du financement, qui avait été destiné à divers projets, notamment l’hydrogène vert, les infrastructures électriques et le développement des compétences, pourrait également avoir un impact sur la dynamique générale de la transition énergétique de l’Afrique du Sud. Le JETP a été considéré comme un catalyseur clé pour stimuler l’investissement et l’innovation dans le secteur des énergies renouvelables.

Malgré le retrait des États-Unis, a déclaré M. Yawitch, « l’Afrique du Sud reste déterminée à réaliser une transition énergétique juste et équitable. Tous les autres partenaires de l’IPG restent fermement déterminés à soutenir le projet JET de l’Afrique du Sud ».

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Powell : la Fed n’est pas pressée de baisser ses taux d’intérêt

08. März 2025 um 10:35

Le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré vendredi 7 mars 2025 que la Banque centrale américaine (Fed) pourrait attendre de voir l’impact des politiques de Trump avant de prendre une nouvelle décision sur les taux d’intérêt. 

Powell a souligné que la Fed doit être patiente dans la définition de sa politique monétaire et a réitéré que l’incertitude est élevée.

« La Maison Blanche est en train de mettre en œuvre des changements importants dans ses politiques dans quatre domaines : le commerce, l’immigration, la fiscalité et la surveillance », a-t-il commenté, lors d’un forum sur la politique monétaire américaine. « C’est l’impact ultime de ces changements qui comptera pour l’économie et pour l’orientation de la politique monétaire », a-t-il ajouté.

Il a également souligné que « l’incertitude entourant ces changements et leurs conséquences potentielles reste élevée », ajoutant que la Fed « s’efforce de séparer le signal du bruit ».

Selon lui, l’économie américaine se porte bien, mais qu’il ne fallait pas accorder trop d’importance à une série de mesures décevantes de la confiance des consommateurs.

« Nous n’avons aucune raison de nous précipiter, nous pouvons attendre d’avoir plus de clarté », a-t-il déclaré.

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Chine : 540 milliards de dollars d’exportations en deux mois, un record

08. März 2025 um 09:50

Les exportations chinoises atteignent des niveaux record depuis le début de l’année, dans l’ombre des tarifs douaniers américains. 

Concrètement, selon les dernières données publiées vendredi 7 mars 2025, la valeur des exportations chinoises a augmenté de 2,3% au cours des deux premiers mois de 2025, atteignant 540 milliards de dollars.

Parallèlement, les importations ont chuté de 8,4%, le déficit commercial atteignant également des niveaux record, plus précisément 171 milliards de dollars.

Ces chiffres sont révélateurs de la performance de la puissance commerciale chinoise, à l’heure où Donald Trump augmente les tarifs douaniers sur les produits chinois.

En particulier, début février, les États-Unis ont imposé des droits de douane de 10% sur presque toutes les importations en provenance de Chine, les augmentant à 20% depuis le début du mois de mars.

« Les dommages causés par la hausse des tarifs douaniers américains sur les exportations chinoises se feront probablement sentir le mois prochain », a déclaré Zhiwei Zhang, président et économiste en chef de Pinpoint Asset Management. « Alors que le secteur technologique en Chine est en plein essor, la demande intérieure reste faible, car le ralentissement du secteur immobilier n’est pas terminé », a-t-il ajouté.

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Syrie : plusieurs dizaines d’alaouites tués dans l’ouest du pays

08. März 2025 um 09:28

Les nouvelles autorités syriennes ont lancé, vendredi 7 mars 2025, une opération sécuritaire dans le bastion des partisans de l’ancien président Bachar Al-Assad, au lendemain d’affrontements sanglants qui ont fait plus de 136 morts dans l’ouest de la Syrie.

« Nos forces mèneront des opérations de précision ciblées en coordination avec les forces de sécurité, contre les hommes qui restent fidèles à l’ancien régime et ont trahi nos forces et nos compatriotes dans la ville de Qardaha », a rapporté l’agence Sana, citant une source du ministère de la Défense.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, les forces de sécurité ont « exécuté » 136 membres de la minorité alaouite, dont est également issu l’ancien président Assad. Les autorités ont envoyé des renforts et lancé de vastes opérations dans l’ouest de la Syrie, après des affrontements sans précédent qui ont coûté la vie à 147 personnes depuis jeudi.

L’Allemagne a appelé toutes les parties à éviter une escalade de la violence. « Nous sommes choqués par le nombre de victimes dans les provinces de l’ouest de la Syrie. Nous appelons toutes les parties à rechercher (…) des solutions pacifiques, l’unité nationale, un dialogue politique inclusif (…) pour surmonter la spirale de violence et de haine », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le couvre-feu a été prolongé jusqu’à ce samedi dans les zones côtières de Lattaquié (bastion alaouite), ainsi qu’à Tartous, un peu plus au sud.

L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, s’est dit « extrêmement préoccupé » par les affrontements et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a également averti que la violence en Syrie pourrait provoquer une instabilité dans l’ensemble de la région. Rappelant que le gouvernement de transition de Damas « porte la responsabilité de garantir la sécurité de tous les citoyens syriens », l’Iran affirme qu’il s’oppose à la violence et au meurtre de civils innocents « de tout groupe ou tribu », a déclaré le porte-parole du ministère, Esmail Baghaei.

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La Banque centrale turque baisse ses taux d’intérêt

07. März 2025 um 15:41

La Banque centrale de Turquie a réduit jeudi 6 mars 2025 ses taux d’intérêt pour la troisième fois consécutive, à la suite des dernières données sur l’inflation.

La décision de procéder à cette nouvelle réduction ramène les taux d’intérêt à 42,5 % contre 45 %.

La baisse des taux d’intérêt intervient après que les données ont montré que l’inflation annuelle est tombée à 39 % en février, atteignant son niveau le plus bas en 20 mois.

La Banque centrale de Turquie a rapidement souligné que les décisions en matière de politique de taux d’intérêt seraient prises à chaque réunion, en fonction des perspectives d’inflation, sans donner d’indication claire sur ses intentions futures.

Les valeurs bancaires en Turquie ont prolongé leur baisse, chutant jusqu’à 1,6 %, même si sur une base hebdomadaire elles enregistrent une hausse d’environ 5,5 %.

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Trump établit une réserve stratégique de bitcoins

07. März 2025 um 14:23

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi 6 mars 2025, un décret visant à créer une réserve stratégique de bitcoins, un jour avant de rencontrer des dirigeants du secteur des cryptomonnaies à la Maison Blanche.

La réserve sera capitalisée avec des bitcoins appartenant au gouvernement fédéral qui ont été confisqués dans le cadre de procédures pénales ou civiles de confiscation d’avoirs, a déclaré le tsar de la cryptographie de la Maison Blanche, le milliardaire David Sacks, dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X.

Les participants au sommet cryptographique de la Maison Blanche de ce vendredi 7 mars s’attendent à ce que l’événement serve de scène à Trump pour annoncer officiellement son projet de créer une réserve stratégique contenant du bitcoin et quatre autres cryptomonnaies.

Plus tôt cette semaine, Trump a annoncé les noms de cinq actifs numériques qu’il compte inclure dans cette réserve, faisant grimper la valeur marchande de chacun d’eux. Ces cinq actifs sont le bitcoin, l’ether, le XRP, le solana et le cardano.

Lire aussi : Le patron de BlackRock prédit un Bitcoin à 700 000 $

On ne sait pas exactement comment une telle réserve fonctionnerait ni quels avantages elle pourrait apporter aux contribuables. M. Sacks a déclaré que le gouvernement fédéral disposera d’une stratégie pour maximiser la valeur de ses avoirs dans une telle réserve, sans donner plus de détails.

« Les États-Unis ne vendront aucun bitcoin déposé dans la Réserve. Il sera conservé comme réserve de valeur. La Réserve est comme un Fort Knox numérique pour la cryptomonnaie souvent appelée « or numérique » », a-t-il encore déclaré.

Le décret de Trump a ordonné aux secrétaires du Trésor et du Commerce de développer des « stratégies budgétairement neutres » pour acquérir des bitcoins supplémentaires qui n’entraînent pas de « coûts supplémentaires » pour les contribuables.

Il y aura également un « stock d’actifs numériques américains », composé de jetons autres que le bitcoin, mais le gouvernement n’ajoutera rien au stock « au-delà de ceux obtenus par le biais de procédures de confiscation », a précisé M. Sacks.

Le Bitcoin a brièvement chuté de plus de 5 % à moins de 85 000 $ après la publication de Sacks, et a changé de mains pour la dernière fois à 88 109 $.

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La promesse de Trump d’une réserve stratégique et les attentes d’une réglementation industrielle plus facile ont vu le jeton atteindre un sommet historique à 109 071,86 $ en janvier.

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La BCE abaisse à nouveau ses taux d’intérêt

07. März 2025 um 13:05

La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé jeudi 6 mars 2025 ses taux d’intérêt de 25 points de base, conformément aux attentes, et a actualisé le libellé de sa décision pour indiquer que la politique monétaire était devenue « considérablement moins restrictive ».

Cette baisse porte le taux de la facilité de dépôt de la BCE, son principal taux d’intérêt, à 2,5 %. Une mesure que les marchés attendaient largement avant l’annonce.

« La politique monétaire est devenue nettement moins restrictive, les baisses des taux d’intérêt rendant les nouveaux emprunts moins coûteux pour les entreprises et les ménages, et la croissance des prêts s’accélérant », a déclaré la Banque centrale dans un communiqué publié jeudi 6 mars 2025.

Cela marque un changement par rapport aux commentaires de la BCE en janvier, lorsque la banque centrale décrivait encore sa politique monétaire comme restrictive.

Les six baisses de taux d’intérêt opérées par la Banque centrale au cours des neuf derniers mois surviennent dans un contexte de croissance économique morose dans la région et du spectre imminent des tarifs douaniers sur les importations de l’UE aux États-Unis, selon un rapport publié par la chaîne américaine « CNBC ».

L’inflation globale de la zone euro reste inférieure à 3 %, malgré une accélération au cours des derniers mois de 2024.

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Les données publiées plus tôt cette semaine ont montré que l’inflation dans la région est tombée à 2,4 % en février, en baisse par rapport à janvier mais légèrement supérieure aux attentes. L’inflation dite de base – qui exclut les coûts de l’alimentation, de l’énergie, de l’alcool et du tabac – a également diminué, tout comme l’inflation des services; après être restée stable pendant plusieurs mois.

La Banque centrale européenne a confirmé que le processus de réduction de l’inflation était « sur la bonne voie », mais qu’elle restait « élevée » à l’intérieur.

« La plupart des mesures de l’inflation sous-jacente suggèrent que l’inflation se stabilisera autour de l’objectif de 2 % du Conseil des gouverneurs à moyen terme sur une base durable », a-t-elle ajouté.

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Donald Trump critique les dépenses militaires européennes et vise la France, Macron réplique

07. März 2025 um 12:45

Dans un nouvel épisode de tensions transatlantiques, Donald Trump a une fois de plus remis en cause l’engagement des États-Unis au sein de l’OTAN, jeudi 6 mars 2025.

Depuis le Bureau ovale, le président américain a fustigé les dépenses militaires « insuffisantes » des alliés européens, menaçant de ne pas secourir les pays ne respectant pas leurs « obligations financières ». Il a également ciblé la France, provoquant une réponse ferme d’Emmanuel Macron.

« S’ils ne paient pas, je ne les défendrai pas »

Interpellé par des journalistes, Trump a martelé son credo : « Les membres de l’OTAN doivent contribuer davantage. Si certains ne paient pas, pourquoi les États-Unis interviendraient-ils ? ». Il a exprimé des doutes sur la solidarité européenne en cas de crise : « Si nous avions un problème et appelions la France ou d’autres pays, pensez-vous qu’ils viendraient ? Je n’en suis pas certain ».

Macron rappelle l’histoire commune

Réagissant depuis Bruxelles, où il participait à un sommet européen extraordinaire, Emmanuel Macron a défendu la loyauté française : « Nous sommes des alliés fidèles et exigeons le même respect ». Évoquant le marquis de Lafayette et le Débarquement de 1944, il a souligné : « Notre histoire commune montre que nous avons toujours été présents l’un pour l’autre ».

Le président français a appelé à « une alliance équilibrée », insistant sur les efforts européens pour accroître leurs budgets de défense.

L’Europe face au déséquilibre de l’OTAN

Les critiques de Trump s’inscrivent dans un débat récurrent sur le partage des charges au sein de l’OTAN. Alors que les États-Unis y consacrent 3,3 % de leur PIB (2024), plusieurs pays européens peinent à atteindre l’objectif de 2 %, malgré des augmentations récentes. Trump réclame désormais 5 %, un seuil jugé irréaliste par de nombreux alliés.

Le Japon dans le viseur

Le président américain a aussi critiqué l’accord de défense avec le Japon, dénonçant son « asymétrie ». « Nous les protégeons, mais eux ne nous protègent pas. Qui signerait cela ? ». Ces remarques interviennent alors que le Japon, traditionnellement pacifiste, renforce ses capacités militaires, avec un budget en hausse et des projets de frappes préventives.

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Manœuvres militaires franco-marocaines : Alger demande des éclaircissements à Paris

07. März 2025 um 10:45

Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé, le 5 mars 2025, que son secrétaire général, Lounes Makramane, a reçu l’ambassadeur de France en Alger, Stéphane Romatet, à qui il a demandé des éclaircissements concernant des manœuvres militaires franco-marocaines.

Le ministère algérien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que l’objectif de la rencontre était « d’attirer l’attention du diplomate français sur le projet de manœuvres militaires franco-marocaines prévues en septembre prochain à Errachidia, près de la frontière algérienne, sous le nom de « Orient 2025 », qui est porteur de nombreuses connotations ».

Il a ajouté que le secrétaire général avait déclaré au diplomate français que « la partie algérienne considère cet exercice comme un acte de provocation contre l’Algérie ».

Il a souligné qu’« une telle action contribuerait à alimenter la crise qui caractérise les relations algéro-françaises au stade actuel, et porterait la tension entre les deux pays à un nouveau niveau de danger », selon le communiqué.

Lire aussi : Relations franco-algériennes : de mal en pis

A cet égard, notons que les relations algéro-françaises connaissent une tension sans précédent depuis l’été dernier. Tandis que l’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris sur fond d’adoption par la France de la proposition marocaine d’autonomie pour résoudre la question du Sahara occidental.

Par ailleurs, les tensions se sont encore accrues après que les autorités algériennes ont arrêté, en novembre 2024, l’écrivain algérien de nationalité française, Boualem Sansal. Ce dernier a été inculpé par un tribunal algérien en vertu de l’article 87 du Code pénal algérien, relatif à l’« atteinte et menace à l’unité nationale ».

La crise entre les deux pays s’est également aggravée après l’arrestation par les autorités françaises d’influenceurs algériens accusés par Paris d’avoir appelé à la violence sur les sols français et algérien via des vidéos sur l’application TikTok.

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Pour équilibrer son budget, la Grande-Bretagne prévoit d’importantes coupes budgétaires 

06. März 2025 um 14:41

La presse britannique rapporte que la ministre des Finances, Rachel Reeves, va procéder à des coupes budgétaires de plusieurs milliards de livres, notamment dans l’aide sociale, pour équilibrer les comptes.

Reeves, qui a promis un contrôle strict des dépenses publiques, a vu sa marge de manœuvre budgétaire se réduire ces derniers mois. Les taux d’emprunt sur la dette britannique ont atteint leur plus haut niveau depuis 25 ans en janvier, avant de retomber.

La BBC, citant des sources gouvernementales, affirme que « le monde a changé » depuis que Reeves a présenté le premier budget en octobre, considérant que la marge de dix milliards de livres (12 milliards d’euros) dont elle disposait à l’époque a été considérablement réduite, selon l’Agence France-Presse.

Les difficultés économiques du Royaume-Uni s’aggravent avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, dont les droits de douane pourraient davantage entraver ses activités. Londres a également annoncé dernièrement une augmentation de ses dépenses de défense, à la lumière de la situation en Ukraine.

Reeves, qui souhaite équilibrer les revenus et les dépenses de fonctionnement, devrait prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars, ainsi que de nouvelles prévisions de l’OBR, l’organisme de prévision du budget de l’État.

Des coupes « politiquement douloureuses » dans les soins sociaux pourraient être révélées avant le discours de la ministre de l’Emploi, Liz Kendall, écrit la BBC.

Toutefois, un porte-parole du gouvernement a déclaré que le gouvernement « ne commente pas les spéculations », ajoutant qu’il introduirait « au printemps des réformes des prestations de santé et d’invalidité » qui seraient « plus justes pour les contribuables ».

Fin octobre 2024, la ministre des Finances a présenté le premier budget du gouvernement travailliste arrivé au pouvoir en juillet, avec une forte augmentation des cotisations patronales critiquée naturellement par les entreprises, et des prêts exceptionnels qui ne pourraient servir qu’à l’investissement.

Elle a également procédé à un examen détaillé des dépenses publiques jusqu’en juin. Le Trésor a appelé en décembre les ministères britanniques à chercher à économiser 5 % de leurs budgets, annonçant de nouvelles « décisions difficiles » pour équilibrer les comptes.

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États-Unis : exemption d’un mois des droits de douane pour les constructeurs automobiles

06. März 2025 um 12:30

La Maison Blanche a annoncé, mercredi 5 mars 2025, une exemption d’un mois des tarifs douaniers américains pour les constructeurs automobiles, ouvrant même une « fenêtre » pour des exemptions supplémentaires.

Ce report est accordé pour éviter des « pertes économiques » aux fabricants américains, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Leavitt, lors d’un point de presse.

« Nous avons discuté avec trois grands constructeurs automobiles, nous allons leur accorder une exemption d’un mois pour les véhicules importés dans le cadre de l’accord de libre-échange. Le président (Trump) leur a accordé cette exemption pour qu’ils ne subissent pas de préjudice économique », a expliqué Mme Leavitt.

Elle a noté que Trump était « ouvert » à entendre des arguments en faveur d’autres exemptions de droits de douane.

Plus tôt, le président américain Donald Trump avait eu des contacts avec les dirigeants de General Motors, Ford Motor et Stellantis.

« Les tarifs réciproques entreront en vigueur le 2 avril, mais à la demande des entreprises affiliées à l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC), le président leur accorde une dérogation d’un mois afin qu’elles ne soient pas désavantagées financièrement », a ajouté Leavitt.

Lire aussi : Donald Trump menace l’UE, la Chine, le Canada et le Mexique de nouveaux droits de douane

On rappelle que le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, avait indiqué que le président américain Donald Trump allait annoncer quelques changements concernant les tarifs douaniers sur le Canada et le Mexique, avec un éventuel allègement pour certains secteurs.

Mercredi, des droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada sont entrés en vigueur aux États-Unis, tandis que les droits de douane sur les produits chinois ont été doublés pour atteindre 20 %.

La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, qualifiant les tarifs américains d’injustifiés, a souligné que le Mexique répondrait par des mesures tarifaires et non tarifaires, tandis que le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé, pour sa part, des tarifs de 25 % sur les importations américaines d’une valeur de 30 milliards de dollars en représailles.

Dans le même temps, la Chine a réagi en annonçant des droits de douane supplémentaires de 10 à 15 % sur les importations en provenance des États-Unis, dont la mise en œuvre débutera le 10 mars.

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Chine : objectif de croissance autour de 5 % en 2025

06. März 2025 um 11:03

Le gouvernement chinois s’est fixé comme objectif une croissance de 5 % pour cette année 2025. Et ce, dans un contexte de guerre commerciale avec les États-Unis et de mécontentement croissant sur son marché intérieur.

Selon un document officiel consulté mercredi 5 mars 2025 par l’Agence France-Presse, peu avant le grand rendez-vous politique de l’année, la Chine se fixe un objectif de croissance « autour de 5 % », identique à celui de 2024, globalement conforme aux prévisions des analystes. Il fixe également comme objectif une inflation proche de 2 %.

Pékin souhaite aussi créer 12 millions d’emplois dans les centres urbains, selon le document.

Le géant asiatique reste confronté à une crise de la dette immobilière, à un chômage élevé, notamment chez les jeunes, et à une consommation atone, sa dynamique ayant ralenti depuis la pandémie de coronavirus. Sans parler des difficultés supplémentaires apportées par Donald Trump.

En effet, le président américain a imposé, mardi 4 mars, de nouveaux droits de douane supplémentaires sur les produits importés aux États-Unis en provenance de Chine, après une mesure similaire annoncée le mois dernier.

Ces tarifs affecteront des centaines de milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies du monde.

Lors d’une conférence de presse, mercredi 5 mars 2025, Lu Qingjian, porte-parole de la session annuelle de l’Assemblée populaire nationale, a reconnu que l’économie chinoise devait surmonter « de nombreuses difficultés et défis ». « L’incertitude économique et politique à l’échelle mondiale augmente. La demande intérieure est insuffisante et certaines entreprises sont confrontées à des difficultés en termes de production et de fonctionnement », a-t-il poursuivi.

Les exportations chinoises ont atteint un niveau record en 2024. Mais avec la guerre commerciale entre Pékin et Washington relancée par Donald Trump, le pays va devoir trouver de nouveaux moteurs de croissance.

Toutefois, la Chine a annoncé, le 5 courant, les premières mesures de rétorsion aux nouveaux tarifs douaniers américains et a promis de se battre « jusqu’au bout » pour défendre ses intérêts.

Lire aussi : La Chine prête à affronter les Etats-Unis jusqu’au bout

Les autorités chinoises imposeront ainsi des droits de douane supplémentaires pouvant aller jusqu’à 15 % sur une série de produits américains, notamment le soja, le porc et le maïs, à partir du 10 mars.

Les mesures de Pékin constituent une « réponse relativement mesurée » si l’on considère que les tarifs douaniers de Donald Trump visent tous les produits chinois importés aux États-Unis, a déclaré Lin Song, économiste spécialisé dans la Chine continentale chez ING. « La réaction pourrait être beaucoup plus forte, mais à chaque nouvelle escalade, le risque d’une réponse plus forte (des États-Unis) augmente également », a-t-il ajouté.

Augmentation de 7,2 % du budget de défense

Les autorités chinoises pourraient présenter dans la semaine les grandes lignes de nouvelles mesures pour stimuler l’économie, après une série d’annonces qualifiées de fortes fin 2024.

En marge de la session annuelle du Parlement, la Chine a annoncé son budget de défense, le deuxième plus important au monde derrière celui des États-Unis. Il connaîtra une croissance de 7,2 % cette année, comme en 2024. Ce taux de croissance, qui répond globalement aux attentes, est inscrit dans le document budgétaire du gouvernement.

Pékin prévoit de dépenser 1,78 trillion de yuans (245,7 milliards de dollars) pour sa défense. A noter toutefois que, malgré sa taille énorme, son budget reste inférieur à trois fois celui de Washington.

Les États-Unis restent de loin le premier pays au monde en termes de dépenses militaires, avec 916 milliards de dollars en 2023, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, SIPRI. Viennent ensuite la Chine (296 milliards), la Russie (109), l’Inde (83,6), l’Arabie saoudite (75,8), la Grande-Bretagne (74,9), l’Allemagne (67), l’Ukraine (66,8) et la France (61,3).

Dépenses militaires

La rivalité géopolitique entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales va s’intensifier cette année, préviennent les analystes. La question de Taïwan, que la Chine considère comme sa province, reste une source majeure de tension dans les relations bilatérales.

Donald Trump propose une réduction coordonnée des budgets de défense des États-Unis, de la Russie et de la Chine. Pékin est probablement sceptique. Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a récemment déclaré que toute réduction des dépenses militaires devrait d’abord être envisagée par Washington, compte tenu de son ampleur.

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Les dirigeants européens soutiennent le renforcement de la défense

06. März 2025 um 09:53

Les dirigeants européens devraient approuver ce jeudi 6 mars des mesures audacieuses pour accroître les dépenses de défense et s’engager à soutenir l’Ukraine. Et ce, après que la suspension par Donald Trump de l’aide militaire à Kiev a alimenté les craintes que le continent ne puisse plus être assuré de la protection des Etats-Unis.

Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne seront rejoints par le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’un sommet à Bruxelles, jeudi 6 mars 2025, même si leur démonstration de solidarité pourrait être entachée par le refus de la Hongrie d’approuver une déclaration de soutien à Kiev.

La réunion se déroule dans un contexte de décisions dramatiques en matière de politique de défense, motivées par la crainte que la Russie, enhardie par sa guerre en Ukraine, puisse attaquer un pays de l’UE et que l’Europe ne puisse pas compter sur les États-Unis pour lui venir en aide.

Toutefois, le président américain Donald Trump a insisté sur son engagement envers l’alliance de sécurité de l’OTAN qui relie l’Amérique du Nord et l’Europe. Mais il a également déclaré que l’Europe devait assumer davantage de responsabilités en matière de sécurité et a suggéré précédemment que les États-Unis ne protégeraient pas un allié de l’OTAN qui ne dépenserait pas suffisamment pour sa défense.

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Sa décision de passer d’un soutien résolu des États-Unis à l’Ukraine à une position plus conciliante envers la Russie a profondément alarmé les Européens qui voient cette dernière comme la plus grande menace pour leur sécurité.

Dans une allocution solennelle à la nation française à la veille du sommet, le président français Emmanuel Macron a invité « toutes les forces politiques, économiques et syndicales du pays » à s’adapter à cette nouvelle réalité.

« Je veux croire que les Etats-Unis seront à nos côtés. Mais nous devons être prêts si ce n’est pas le cas », a-t-il déclaré.

Signe de la gravité du moment, Macron a déclaré que la France était ouverte à la discussion sur l’extension de la protection offerte par son arsenal nucléaire à ses partenaires européens.

Côté allemand, les partis qui visent à former le prochain gouvernement ont convenu d’assouplir les limites d’emprunt pour permettre des milliards d’euros de dépenses de défense supplémentaires.

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Les réserves de gaz de l’UE s’épuisent rapidement, selon Gazprom

05. März 2025 um 15:31

L’Union européenne, composée de 27 Etats membres, a déjà vidé ses réservoirs souterrains, a déclaré le géant énergétique russe, Gazprom.

L’UE a exploité ses installations de stockage de gaz à un rythme rapide et a déjà épuisé ses réserves hivernales en janvier, malgré des températures saisonnières conformes aux normes climatiques. C’est ce que rapporte le géant énergétique russe Gazprom, mardi 4 mars 2025.

Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les exportations de gaz russe représentaient 40 % de l’approvisionnement total de l’Union. Gazprom, autrefois principal fournisseur de l’UE, a réduit ses exportations de manière drastique il y a trois ans, à la suite des sanctions occidentales et du sabotage des gazoducs Nord Stream.

L’UE a augmenté les retraits de ses installations de stockage de gaz de 36 % au cours de la saison en cours et de 22 % au-dessus de la moyenne décennale, a déclaré Gazprom, citant des données de Gas Infrastructure Europe.

Au 28 février 2025, les installations de stockage souterraines européennes contenaient 39,2 milliards de mètres cubes de gaz, soit 38,5 % de la capacité totale ou 24,3 milliards de mètres cubes de moins qu’il y a un an…

Cette baisse significative, combinée à une réduction des sources d’approvisionnement en gaz fiables, pose des défis à l’UE pour remplir ses sites de stockage au cours de l’été et se préparer pour l’hiver à venir, a averti Gazprom.

L’UE dépend de plus en plus des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), plus coûteux, depuis que Bruxelles a décidé d’éliminer en priorité sa dépendance à l’égard de l’énergie russe, moins chère. Si plusieurs pays de l’UE continuent de dépendre du gaz russe, beaucoup ont volontairement mis fin à leurs importations.

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Plus tôt cette année, les prix du gaz naturel dans le bloc ont atteint leur plus haut niveau depuis deux ans, en raison d’une combinaison de conditions climatiques froides, de réserves de gaz en baisse et d’inquiétudes concernant d’éventuels droits de douane américains sur les importations en provenance de l’UE.

L’Europe occidentale importe déjà des volumes substantiels de GNL à des prix élevés, les importations de l’UE et du Royaume-Uni ayant atteint 9,8 millions de tonnes en janvier. Soit le niveau le plus élevé depuis décembre 2023, selon le cabinet d’analyse énergétique Kpler. Les États-Unis ont représenté 57 % de l’offre totale.

Les experts du marché préviennent que la concurrence pour l’approvisionnement en gaz devrait s’intensifier. La capacité d’exportation de GNL des États-Unis n’a pas augmenté aussi rapidement que prévu, tandis que la demande continue de croître en Asie, en Égypte et sur d’autres marchés.

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Ray Dalio tire la sonnette d’alarme sur la dette américaine

05. März 2025 um 15:08

Le principal gestionnaire de fonds spéculatifs prévoit des difficultés financières majeures pour l’économie américaine d’ici trois ans.

Washington doit s’engager immédiatement à réduire son déficit, sous peine de se retrouver confronté à une crise majeure de la dette dans les trois prochaines années. C’est ce qu’a déclaré, le 4 mars 2025 à Bloomberg, l’investisseur milliardaire Ray Dalio, fondateur de Bridgewater Associates. Cette perspective pessimiste s’explique par le déficit budgétaire fédéral américain, qui a atteint 1 800 milliards de dollars au cours du dernier exercice, clos le 30 septembre 2024.

Ce chiffre vertigineux représente le troisième déficit fédéral le plus important de l’histoire des États-Unis, après les déficits records de 3 132 milliards de dollars et de 2 772 milliards de dollars liés respectivement à l’aide aux sinistrés de la pandémie en 2020 et 2021. À titre de comparaison, le PIB de la France était d’environ 3 000 milliards de dollars en 2023.

« Si vous ne le faites pas, vous aurez des ennuis », a suggéré le milliardaire dans le podcast hebdomadaire « Odd Lots » du média. « Je ne peux pas vous dire exactement quand cela arrivera, c’est comme une crise cardiaque. On s’en rapproche, je dirais dans trois ans, plus ou moins un an, quelque chose comme ça ».

Le milliardaire a insisté sur le fait qu’il existe « une solution » qui est « réalisable » pour faire face au déficit public et à la crise de la dette imminente. La dette nationale américaine s’élève actuellement à 36 200 milliards de dollars, selon le département du Trésor. Elle a franchi la barre des 35 000 milliards de dollars pour la première fois l’été dernier.

Les commentaires de M. Dalio interviennent alors que l’administration dirigée par le président américain Donald Trump s’efforce de faire passer un projet de loi de réduction d’impôt massif qui inclurait également des fonds pour augmenter les dépenses en matière de défense et de contrôle de l’immigration.

La semaine dernière, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté de justesse un projet de budget visant à réduire les dépenses jusqu’à 2 000 milliards de dollars et à autoriser des réductions d’impôts jusqu’à 4 500 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Le projet de budget prévoit également une augmentation de la limite légale de la dette de 4 000 milliards de dollars.

Selon M. Dalio, le déficit prévu atteindra environ 7,5 % du produit intérieur brut du pays, une fois que les réductions d’impôts de Trump entreront en vigueur. L’investisseur milliardaire a appelé à une réduction de ce déficit à 3 %, ajoutant que cela « signifierait que les dettes n’augmenteront pas par rapport aux revenus et que cela améliorerait considérablement l’offre et la demande ».

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Le marché pharmaceutique égyptien enregistrera des ventes record en 2025

05. März 2025 um 13:14

Le président de la Chambre de l’industrie pharmaceutique de la Fédération des industries égyptiennes, Jamal Al-Laithi, s’attend à ce que les ventes totales de médicaments en Égypte atteignent 340 milliards de livres d’ici la fin de cette année, contre 265 milliards de livres en 2024, soit une croissance de 28,3 %.

M. Al-Laithi a déclaré le 4 mars 2025 que les ventes attendues seront distribuées à hauteur de 280 milliards de livres via le secteur privé (pharmacies) et 60 milliards de livres via le secteur public (hôpitaux).

Il estime le volume des ventes de médicaments en Égypte (par le biais des pharmacies) au cours de l’année 2024 à environ 225 milliards de livres. Tandis que les ventes du secteur public s’élevaient à environ 40 milliards de livres.

En effet, durant 2024, quelque 3,5 milliards de paquets de médicaments ont été échangés en Égypte, contre 3,7 milliards de paquets en 2023. C’est ce que révèlent les estimations du chef de l’Autorité égyptienne des médicaments, Ali Al-Ghamrawi.

Malgré les taux de croissance croissants réalisés chaque année par le secteur pharmaceutique en Egypte, qui ont atteint leur apogée l’année dernière grâce au mouvement d’un grand groupe de médicaments, le chef de la Chambre de l’industrie pharmaceutique de la Fédération des industries a exclu l’entrée de nouvelles sociétés étrangères dans le secteur au cours de l’année en cours. Et il s’attend à ce que les nouveaux investissements soient limités aux sociétés opérant actuellement sur le marché.

Le marché égyptien comprend environ 180 usines pharmaceutiques et 1 200 sociétés pharmaceutiques tierces, selon les estimations de la Division pharmaceutique de la Fédération des chambres de commerce et de la Chambre de l’industrie pharmaceutique.

En septembre 2024, M. Al-Laithi avait déclaré que l’augmentation approuvée par l’Autorité égyptienne des médicaments sur les prix des médicaments après la libéralisation du taux de change en Égypte en mars 2024 a affecté environ 20 % des préparations enregistrées dans le pays, soit l’équivalent de 2 500 préparations.

« La vérité est qu’il n’y a eu aucun mouvement ni augmentation des prix des médicaments. Ce qui s’est passé, c’est un processus d’ajustement des prix des médicaments après que les coûts de production des entreprises ont augmenté d’environ 80 %. Les ajustements de prix qui ont été effectués visaient à fournir les médicaments manquants et à maintenir la continuité de l’approvisionnement », a-t-il ajouté.

Au final, l’Egypte cherche à éviter les crises de pénurie de médicaments qui se sont aggravées après la libéralisation du taux de change de la livre égyptienne par rapport au dollar en mars de l’année dernière. Et ce, en raison du coût élevé de production des médicaments (dont les prix sont fixés de force) et du retard dans les décisions d’augmentation des prix.

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La Chine riposte aux tarifs douaniers américains

05. März 2025 um 12:41

Pékin a annoncé mardi 4 mars 2025 l’imposition de droits de douane supplémentaires sur divers produits américains importés, notamment le poulet, le maïs, le blé et le soja, en réponse à l’annonce par le président américain Donald Trump de nouveaux droits de douane sur les produits chinois.

Le président républicain a signé, lundi 3 mars 2025, un décret augmentant les droits de douane sur tous les produits chinois importés aux États-Unis à 20 %, une mesure qui est entrée en vigueur mardi.

En réponse, Pékin a annoncé juste après l’imposition de droits de douane supplémentaires de 15 % sur le poulet, le blé, le maïs et le coton entrant en Chine en provenance des États-Unis.

D’autres importations américaines, tels que le sorgho, le soja, le porc, le bœuf, les fruits de mer, les fruits, les légumes et les produits laitiers, seront soumises à des droits de douane supplémentaires de 10 %.

« Washington, en agissant unilatéralement, porte atteinte au système commercial multilatéral » et « affaiblit les fondements de la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis », a expliqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué. Les nouveaux tarifs entreront en vigueur après le 10 mars 2025, a-t-il précisé.

Dans le même temps, Pékin a annoncé avoir ajouté 15 entités américaines à la liste des entreprises soumises aux contrôles à l’exportation. Ces entités « nuisent à la sécurité nationale et aux intérêts de la Chine », a déclaré le ministère chinois du Commerce.

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Reconstruction de Gaza : les Etats-Unis et Israël rejettent le Plan égyptien

05. März 2025 um 10:24

Suite à l’adoption du plan égyptien pour Gaza par le sommet arabe extraordinaire tenu mardi 4 mars 2025 au Caire, Israël a annoncé son rejet, estimant qu’il ne répondait pas à la réalité de la situation dans le secteur palestinien dévasté et que le Hamas ne peut y rester.

La Maison Blanche a à son tour annoncé son rejet du plan égyptien, affirmant qu’il ne répond pas à l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza. « Le plan actuel ne tient pas compte du fait que Gaza est actuellement inhabitable et que les habitants ne peuvent pas vivre au milieu des décombres et des munitions non explosées », a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Il a ajouté que le président américain Donald Trump restait attaché à sa vision de reconstruire Gaza « sans Hamas », selon l’agence Anadolu. Il a toutefois souligné que les États-Unis « attendent avec impatience de nouvelles discussions » sur cette question.

Dans son discours au Congrès, le 4 courant, Trump a évité d’entrer dans les détails du dossier palestinien et de Gaza. Se contentant de dire qu’il était déterminé à renvoyer les prisonniers et à ramener la paix au Moyen-Orient.

53 milliards de dollars en deux phases

Il est à noter que le plan égyptien, présenté au Sommet arabe, est estimé à 53 milliards de dollars pour reconstruire Gaza sur cinq ans. Il prévoit deux étapes de reconstruction, proposant la création d’un fonds sous supervision internationale qui assurerait un « financement efficace » ainsi que « la transparence et la surveillance ».

Il a également indiqué que la phase de relèvement précoce, comme elle a été appelée, s’étend sur six mois pour un coût de « 3 milliards de dollars, au cours desquels commencera le processus d’enlèvement des décombres de l’axe central (axe Salah al-Din) et du reste des zones du secteur… En plus de fournir 200 000 unités de logements temporaires préfabriquées ».

Durant cette phase, il est supposé que « sept sites seront établis qui pourront accueillir environ 1,5 million de personnes. Les Palestiniens étant logés dans des unités de logement temporaires (conteneurs), pouvant accueillir en moyenne six personnes ».

Il prévoit également de « restaurer 60 000 logements partiellement détruits dans le but d’accueillir 360 000 personnes une fois le processus de restauration terminé ».

Phase de reconstruction

La phase de reconstruction a été divisée en deux parties, s’étalant sur quatre ans et demi. Selon le document, « les besoins de financement totaux pour la (première) phase s’élèvent à 20 milliards de dollars et s’étendent jusqu’en 2027, et comprennent la mise en place de services publics, de réseaux et de bâtiments de service, la création d’unités de logement permanentes et la remise en état de 20 000 acres de terres agricoles. »

Le coût du financement de la « deuxième phase de reconstruction » atteindra 30 milliards de dollars et s’étendra jusqu’en 2030, comprenant la création de zones industrielles, d’un port de pêche, d’un port maritime et d’un aéroport.

Qui dirigera Gaza?

En outre, le plan égyptien indique que, « actuellement, dans le but de gérer la prochaine phase et par décision palestinienne, un Comité d’administration de Gaza est en cours de formation pour gérer les affaires de la bande dans une phase transitoire pour une période de 6 mois. Il s’agira d’un comité indépendant composé de technocrates et de personnalités non factionnelles, sous l’égide de l’Autorité palestinienne, en vue de lui permettre de revenir pleinement dans la bande de Gaza ».

Pour atteindre cet objectif, « l’Égypte et la Jordanie travaillent à la formation du personnel de police palestinien en vue de son déploiement dans la bande de Gaza ».

A rappeler que l’Autorité palestinienne dirigeait la bande de Gaza avant que le Hamas ne l’expulse en 2007. Cependant, Israël a souligné à plusieurs reprises ces derniers mois son refus de céder le contrôle de Gaza à l’Autorité palestinienne ou, bien sûr, au Hamas.

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