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Heute — 28. November 2024Haupt-Feeds

Algérie : Les prix de l’huile d’olive  s’envolent !

28. November 2024 um 16:30
La flambée des prix de l’huile d’olive en Algérie, qui a atteint des niveaux records au début de la récolte de 2024, est le reflet de plusieurs difficultés majeures qui frappent la filière oléicole.  A l’aube de cette nouvelle saison, le prix du litre d’huile d’ olive a franchi la barre des 1400 DA, marquant une augmentation de près […]

Gestern — 27. November 2024Haupt-Feeds

Algérie : Boualem Sansal placé sous mandat de dépôt

27. November 2024 um 11:36

Selon l’AFP, l’avocat de Boualem Sansal, François Zimeray, a déclaré que son client a été entendu, le mardi 26 novembre, par le parquet antiterroriste d’Alger et placé en détention.

Il a précisé que l’écrivain franco-algérien s’était rendu à Alger en toute confiance. Cependant, il a été placé en détention en vertu de l’article 87 bis du code pénal algérien, qui réprime toute atteinte à la sûreté de l’État.

« La privation de liberté d’un écrivain de 80 ans en raison de ses écrits est un acte grave », a-t-il déclaré. « Quelles que soient les blessures invoquées et les sensibilités heurtées, elles sont indissociables de l’idée même de liberté, chèrement conquise en Algérie. Il y a là une disproportion manifeste dont les auteurs n’ont vraisemblablement pas mesuré la portée », a-t-il ajouté.

« S’il doit y avoir enquête, celle-ci ne justifie nullement que la détention de Boualem Sansal soit prolongée », a affirmé Me François Zimeray. Boualem Sansal, qui a systématiquement critiqué les dirigeants algériens, a été arrêté à la mi-novembre alors qu’il revenait en Algérie depuis la France. Son arrestation a eu lieu le 16 novembre.

Cependant, l’agence gouvernementale algérienne APS a évoqué, le vendredi 22 novembre, l’arrestation de l’auteur de 2084 : La fin du monde à l’aéroport d’Alger, sans donner d’informations sur la date ni les raisons. La ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Sophie Prima, a été interrogée à l’Assemblée nationale le mardi 26 novembre, sur la possibilité de sanctionner des dirigeants algériens dans cette affaire. Sa réponse a été un appel à faire preuve de discrétion.

Commentant cette affaire, le président français Emmanuel Macron s’est dit « très préoccupé  » par la disparition de l’écrivain.

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A l’hôtel Itropika Beach Tabarka : une soirée festive pour les partenaires agents de voyages

A l’issue de l’année touristique 2024, l’hôtel Itropika Beach Tabarka, établissement de catégorie 4 étoiles, vient d’organiser une soirée mémorable en l’honneur de ses meilleurs partenaires agents de voyages.

Cet événement, placé sous le signe de la convivialité et de la célébration, a permis de renforcer les liens entre les acteurs du secteur tout en offrant une expérience festive inoubliable qui a réuni les agences de voyages à la fois tunisiennes et algériennes partenaires de l’hôtel.

L’Itropika Beach Tabarka est en effet un établissement qui a bâti sa notoriété sur une offre-produit qui répond tout particulièrement à la clientèle tunisienne mais aussi algérienne, constituée pour l’essentiel de familles durant la haute saison estivale.

L’emplacement de l’hôtel, directement en bord de mer de cette ville surnommée la Cité du Corail, et première escale après la frontière, constitue un atout considérable qui s’ajoute à la panoplie de services proposés.

Remise de trophées

La direction de l’hôtel Itropika Beach Tabarka au grand complet a accueilli ses partenaires venus spécialement pour la cérémonie. Dès leur arrivée, les invités ont été plongés dans une atmosphère soigneusement orchestrée avec accueil personnalisé.

La soirée a débuté par un cocktail de bienvenue, offrant aux participants l’occasion de se rencontrer et d’échanger dans un cadre détendu. Le discours d’ouverture prononcé par Dhiaeddine Yaacoubi, directeur commercial de l’établissement, a mis en lumière l’importance des partenariats et a remercié, au nom du promoteur de l’établissement, Hatem Ben Néji, chacun des invités pour leur contribution au succès collectif. « Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos partenaires pour leur présence et leur engagement au cours de la saison qui s’achève. Nous voulons leur témoigner toute notre reconnaissance et notre gratitude », a-t-il déclaré lors de la cérémonie.

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Le management de l’hôtel Itropika Beach Tabarka.

Des activités interactives ont également été au cœur de la soirée. Des jeux de networking ont permis aux participants de mieux se connaître tandis qu’un spectacle artistique varié a ajouté une touche divertissante à l’événement, captivant l’audience tout au long de la soirée. Le dîner proposé par le chef de l’hôtel a été un véritable festin. Chaque plat, élaboré avec soin, a ravi les papilles des convives.

Des partenaires de haut niveau

L’hôtel Itropika Beach Tabarka a attribué un certain nombre de trophées à ses partenaires pour leur réalisations commerciales au cours de l’année 2024, à la fois en termes de chiffre d’affaires réalisé, de nuitées totalisées, mais également pour les meilleures progressions par rapport à l’exercice 2023.

A ce titre, les agences MyGo en B2B et Tunisie Booking en B2C ont été distinguées pour leurs réalisations, en formulant le vœu que l’année 2025 soit au moins aussi bonne, sinon meilleure que celle de 2024.

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L’année écoulée a en effet été marquée par l’augmentation de la capacité de l’hôtel qui est passée de 145 à 155 chambres et suites, permettant ainsi d’offrir une qualité d’hébergement en nette amélioration dans une démarche de quête continue de consolidation de son offre. Les 10 nouvelles chambres inaugurées cette année sont des chambres familiales pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes. Par ailleurs, l’Itropika Beach Tabarka se dote également d’un nouveau centre ultra-moderne de bien-être constitué d’un hammam et d’un spa afin de répondre à l’attente de sa clientèle.

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Algérie : Une rare introduction en bourse pourrait être suivie d’au moins trois autres en 2025

27. November 2024 um 09:28
L’Algérie, qui a connu en mars sa première introduction en bourse en huit ans, prévoit au moins trois autres introductions en 2025, dans le but de développer sa petite bourse peu liquide et de diversifier l’économie.L’une de ces entreprises sera issue du secteur pharmaceutique, a déclaré le directeur général de la bourse, Yazid Benmouhoub, dans […]

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Tebboune signe la loi de Finances 2025

26. November 2024 um 20:47
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé , la loi de Finances 2025. La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’Etat. A l’issue de la cérémonie de signature, le président de la République a pris une photo-souvenir avec […]

Algérie: BAIC inaugure une nouvelle succursale à Boumerdès

25. November 2024 um 19:44
La marque chinoise de construction automobile élargit son réseau commercial en Algérie. Après le lancement de ses activités dans le pays depuis mars dernier, avec l’inauguration d’un showroom à Alger et à Batna, Baic inaugure une nouvelle succursale dans la ville de Boumerdès.  A l’occasion de cet événement, BAIC AL Djazair, représentant de la marque […]

Tebboune signe le plus gros budget de l’histoire de l’Algérie

25. November 2024 um 10:31

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé, dimanche 24 novembre 2024, la loi de finances pour l’année 2024, qui a approuvé le budget le plus important de l’histoire du pays.

Le 16 novembre, l’Assemblée populaire nationale et l’Assemblée nationale (les deux chambres du Parlement algérien) ont approuvé à l’unanimité le projet de budget général du pays pour l’année 2025.

Le budget de l’Algérie pour 2025 prévoit :

  • Un déficit historique et un niveau de dépenses le plus élevé de l’histoire du pays. Il table sur un déficit budgétaire pour l’année prochaine de 62 milliards de dollars.
  • Le budget est exempt de nouveaux frais et taxes.
  • De nombreuses exonérations fiscales et douanières pour les biens et produits importés de l’étranger, dans le cadre des efforts du gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Détails du budget de l’Algérie pour l’année 2025

La loi de finances a approuvé un budget qui est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec des dépenses totales dépassant les 128 milliards de dollars; contre 112 milliards de dollars en 2024. Ce qui représente une augmentation des dépenses d’environ 10 % par rapport à l’année dernière.

Les prévisions du ministère des Finances indiquent que les recettes du pays au cours de 2025 atteindront 8 523 milliards de dinars (64 milliards de dollars). Soit une augmentation de 4,5 % par rapport aux recettes de l’année en cours. Et une augmentation des exportations de pétrole et de gaz de 1,9 %.

Le budget général de l’État a été préparé sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole de 70 dollars, pour les trois prochaines années.

Le projet prévoit en outre que le déficit budgétaire de l’Algérie s’aggravera au cours de l’année à venir. Et ce, pour atteindre l’équivalent de 19,8 % du produit intérieur brut; contre 43 milliards en 2024.

L’économie algérienne souffre d’une dépendance excessive à l’égard des revenus pétroliers et gaziers, qui représentent environ 90 % des recettes en devises du pays.

Selon le même document, la croissance économique devrait atteindre 4,5 % en 2025 et 2026 et 3,7 % en 2027. Une baisse que le gouvernement justifie par « le déclin attendu de la croissance du secteur des hydrocarbures ».

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Transport de marchandises : Nouvelle ligne maritime Alger-Doha

25. November 2024 um 10:45
L’Algérie lance une nouvelle ligne maritime de transport des marchandises entre  Alger et  Doha, la capitale de l’Etat du Qatar, a annoncé, l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). « L’entreprise nationale de transport maritime – Cnan El djazair met à la disposition des opérateurs économiques algériens une nouvelle ligne maritime commerciale Alger – Doha (Qatar) », annonce Algex […]

Tour de vis à Alger : l’écrivain Boualem Sansal sous les verrous

23. November 2024 um 08:24

L’écrivain algérien Boualem Sansal, un symbole de la liberté d’expression, connu pour ses critiques acerbes du régime en place et ses prises de position courageuses contre l’extrémisme religieux, a été arrêté par la police à Alger peu après son arrivée le 16 novembre dernier, selon des informations exclusives obtenues par ‘‘Marianne’’. Cette arrestation suscite une vive inquiétude parmi ses proches et dans les cercles intellectuels.

Âgé de 75 ans, Boualem Sansal, auteur du célèbre ‘‘2084 : la fin du monde’’, a passé sa carrière à dénoncer les dérives autoritaires et idéologiques en Algérie. Malgré les censures imposées sur ses œuvres dans son pays natal, il continuait de s’y rendre régulièrement, refusant de se laisser intimider par le régime ou les menaces de groupes islamistes.

Récemment naturalisé français, Sansal n’avait plus donné signe de vie depuis son arrivée à Alger, avant que des sources proches ne confirment son arrestation par les autorités locales.

Un contexte de répression accrue

L’arrestation de Sansal s’inscrit dans une dynamique de répression systématique des voix dissidentes en Algérie. Depuis plusieurs années, le gouvernement s’en prend aux intellectuels et artistes jugés trop critiques. Ce «tour de vis» vise, selon des analystes, à museler toute forme de contestation, notamment de la part de figures bénéficiant d’une audience internationale.

«En Algérie, tout a été verrouillé», déclarait Sansal dans une récente interview à ‘‘Marianne’’, décrivant un système où la liberté d’expression est soumise à une surveillance rigoureuse.

L’arrestation de Boualem Sansal a provoqué une onde de choc dans les milieux littéraires et parmi les défenseurs des droits humains. Plusieurs associations, dont Amnesty International et Pen International, ont déjà exprimé leur préoccupation et appellent à une mobilisation pour obtenir sa libération.

Pour beaucoup, cette affaire dépasse le cas individuel de Sansal. Elle illustre un enjeu plus large : la lutte pour préserver un espace de liberté d’expression dans des contextes autoritaires.

Un silence lourd de conséquences

Le gouvernement algérien n’a, pour l’heure, émis aucun commentaire officiel concernant cette arrestation. Cette absence de communication renforce les inquiétudes sur les conditions de détention de l’écrivain.

Boualem Sansal, par sa détermination à dénoncer l’injustice, est devenu un symbole de la résistance intellectuelle face à l’oppression. Son emprisonnement appelle à une solidarité sans faille, tant en Algérie qu’à l’international.

Face à ce durcissement, que peut faire la communauté internationale?

La question reste posée : les pressions extérieures suffiront-elles à infléchir la position d’un régime habitué à ignorer les critiques internationales? Ce cas pourrait bien devenir un test crucial pour évaluer l’efficacité des mobilisations globales en faveur de la liberté d’expression.

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Fermeture de l’usine Renault en Algérie ?

22. November 2024 um 20:51
Des informations relayées sur les réseaux sociaux ont évoqué une éventuelle fermeture de l’usine Renault Algérie à Oued Tlelat, près d’Oran. Cette usine, qui n’a pas produit de véhicules depuis 2020 en raison d’un manque de composants, est actuellement en veille. La direction de Renault Algérie Production a répondu à ces rumeurs pour clarifier la […]

Arrestation de l’écrivain Boualem Sansal : le dessous des cartes

22. November 2024 um 11:29

L’arrestation très médiatisée en Algérie, samedi 16 novembre, de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal s’inscrirait dans le contexte du contentieux territorial entre l’Algérie et le Maroc. Explications.

L’information occupe désormais la Une des médias français. Le romancier et essayiste franco-algérien Boualem Sansal, 75 ans- qui avait reçu le Grand prix du roman de l’Académie française en 2015 devenant depuis cette année-là une véritable figure médiatique- est depuis près d’une semaine en garde à vue dans les locaux des services de sécurité à Alger dans l’attente d’être présenté devant le procureur de la République.

Selon les dernières informations, l’auteur du roman 2084 : La fin du monde dont l’œuvre a été récompensée par de nombreux prix littéraires en France et à l’étranger a été interpellé samedi 16 novembre à Dar El Beida, à l’est d’Alger, par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure algérienne. Et il devrait être présenté bientôt devant un procureur de la République d’Alger ou de Boumerdès, ville située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, où réside Boualem Sansal.

Mêmes si l’interpellation de l’écrivain n’a pas encore été annoncée officiellement par les autorités algériennes, l’écrivain pourrait être poursuivi pour, entre autres, « atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays » et « incitation à la division du pays ». Des chefs d’inculpation passibles de peines de prison, selon le Code pénal algérien.

Inquiétudes

Le président français Emmanuel Macron, qui selon les services de l’Elysée, a exprimé « son attachement indéfectible à la liberté d’un grand écrivain et intellectuel », s’est dit « très inquiet » de la situation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.

« Il incarne tout ce que nous chérissons : l’appel à la raison, à la liberté et à l’humanisme contre la censure, la corruption et l’islamisme », a réagi l’ex-Premier ministre Edouard Philippe sur X. Tout en lançant un appel aux « autorités françaises et européennes pour obtenir des informations précises et faire en sorte qu’il puisse circuler librement et revenir quand il le souhaitera en France ».

Géopolitique

Mais que reproche-t-on à Alger à l’écrivain, au demeurant virulent critique de l’islamisme sans pour autant mâcher ses mots à l’égard du pouvoir algérien? Sachant que son premier roman, Le serment des barbares, raconte la montée en puissance des intégristes qui a contribué à faire plonger son pays dans une guerre civile ayant fait au moins 200 000 morts entre 1992 et 2002. Une période que la législation nationale interdit désormais d’évoquer, au prétexte d’une réconciliation de la population?

Tout porte à croire que la poursuite pénale engagée contre lui serait liée à ses récentes déclarations à l’occasion de la sortie de son nouveau livre Le français, parlons-en!, aux éditions du Cerf.

En effet, l’invité de l’émission « Frontières » déclara le 2 octobre 2024 que « quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc : Tlemcem, Oran et même jusqu’à Mascara. Toute cette région faisait partie du royaume ».

Et de poursuivre : « Le Maroc, il faut le savoir, est le pays le plus ancien dans le monde. Le Maroc existe depuis 12 siècles, la France existe depuis 1000 ans. Il existait dans sa forme actuelle avec un sultan. C’est un vieil état qui a toujours été très puissant, qui a colonisé toute l’Afrique du Nord, quasiment jusqu’à l’Égypte, qui a colonisé l’Espagne. C’est un Empire très puissant qui s’est étendu jusqu’au Sénégal. »

De toute évidence, cette déclaration choc reprise allégrement par les médias marocains est restée en travers la gorge des autorités algériennes dans un contexte de contentieux territorial entre l’Algérie et le Maroc : certains nostalgiques du Grand Maroc, ne lorgnent-ils pas sur cette région de l’ouest de l’Algérie, qu’ils surnomment « le Sahara oriental » et qui, pour eux, revient « de droit » au royaume ancestral du Maroc?

D’autre part, n’oublions pas que l’Algérie, traditionnel soutien du Front Polisario, mouvement militant pour l’indépendance du Sahara occidental, n’a pas digéré la prise de position d’Emmanuel Macron sur la question de l’ancienne colonie espagnole. En effet, le président français avait en juillet 2024 reconnu la souveraineté du Maroc sur cette bande de terre entre le sud du royaume et le nord de la Mauritanie, mettant ainsi fin à la traditionnelle politique de neutralité de son pays.

Hasard de calendrier?

A noter enfin que l’arrestation du romancier franco-algérien intervient au cœur d’une polémique lancée il y a quelques jours au sujet de Houris, roman de Kamel Daoud couronné par le Prix Goncourt 2024. Un ouvrage, qui évoque également la guerre civile algérienne et qui a valu à son auteur une accusation d’avoir exploité l’histoire d’une Algérienne, Saâda Arbane, sans son consentement.

Par ailleurs deux plaintes ont été déposées en Algérie au mois d’août dernier, quelques jours après la parution de son roman pour « diffamation des victimes du terrorisme et violation de la loi sur la réconciliation nationale ».

Faut-il encore rappeler que dans son pays d’origine, Kamel Daoud est perçu par certains comme la voix de la France, en somme « l’Arabe de service ». Paradoxalement, il paye ainsi le prix d’avoir raflé le prestigieux Prix Goncourt 2024.

Drôle de récompense…

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L’Algérie vise à coopérer avec la Nouvelle-Zélande pour faire doubler la production halieutique d’ici 2030

21. November 2024 um 15:09

Le ministère algérien de la pêche et des productions halieutiques envisage de collaborer avec la Nouvelle-Zélande dans le secteur de la pêche. Dans ce cadre, une rencontre a eu lieu la semaine dernière entre une délégation d’experts algériens et leurs homologues néo-zélandais, afin d’explorer les opportunités de coopération mutuellement avantageuses.

Selon Algérie presse service (APS), les échanges ont porté sur trois axes prioritaires: la formation en pêche et en aquaculture, l’échange d’expérience pour la promotion des activités des coopératives et une meilleure organisation de la filière.

Cette initiative algérienne vise à tirer parti de l’expertise de la Nouvelle-Zélande, le principal fournisseur de produits halieutiques en Océanie, avec des captures de 400 000 tonnes en 2022, dont 75 % proviennent de l’aquaculture.

Cette démarche dans le cadre ouu le gouvernement algérien ambitionne de doubler la production halieutique pour passer à 200 000 tonnes par an d’ici 2030.

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‘‘Fahla’’ de Rabeh Sebaa : un roman au cœur des luttes algériennes

20. November 2024 um 07:41

Dans un paysage littéraire algérien où les langues officielles — arabe, français et tamazight — se disputent, Rabeh Sebaa choisit de bousculer les conventions en publiant ‘‘Fahla’’, un roman audacieux écrit en langue algérienne, dans les deux versions graphiques arabe et latine, invitant à une réflexion profonde sur la société algérienne, en abordant des sujets sensibles qui touchent à la fois à la culture, à l’histoire et aux défis contemporains du pays..

Guettala Djamal 

Ce choix linguistique novateur donne une voix écrite à l’algérien, souvent relégué au statut de dialecte, et permet de toucher un public plus large, y compris les jeunes générations de la diaspora.

Dans cet entretien, Rabeh Sebaa nous parle de son œuvre et de son engagement pour la reconnaissance de cette langue, tout en explorant les thèmes centraux de ‘‘Fahla’’ : la lutte des femmes pour leurs droits, la résistance face aux forces de l’obscurantisme, et la quête d’un idéal de beauté et de vérité.

À travers ‘‘Fahla’’, l’auteur nous invite à une réflexion profonde sur la société algérienne, en abordant des sujets sensibles qui touchent à la fois à la culture, à l’histoire et aux défis contemporains du pays.

Kapitalis: Qu’est-ce qui vous a incité à écrire ‘‘Fahla’’ en dialecte algérien et en lettres latines ?

Rabah Sbeaa : L’absence de la langue algérienne dans un paysage littéraire dominé par un triptyque linguistique (arabe, français et tamazight) m’a interpellé. La langue parlée par la majorité des Algériens n’avait pas droit de cité. Il était donc nécessaire de réparer cette anomalie.

‘‘Fahla’’ est sorti simultanément en deux versions graphiques, arabe et latine. Cette dernière vise les locuteurs ayant appris l’algérien par transmission orale mais qui ne connaissent pas l’alphabet arabe, comme les enfants d’émigrés ou les étrangers ayant vécu en Algérie.

Comment le contexte sociopolitique actuel de l’Algérie a-t-il influencé votre écriture et les thèmes abordés dans ce roman ?

Beaucoup de critiques littéraires considèrent ‘‘Fahla’’ comme un roman sociologique. L’intrigue est donc ancrée dans la réalité sociale algérienne, et tous les thèmes abordés reflètent des aspects qui traversent la société algérienne.

Pourriez-vous nous parler du personnage principal, Fahla? Quelles sont les qualités et les défis qui la définissent tout au long du récit ?

Fahla est le prénom du personnage principal, mais c’est aussi un qualificatif désignant une femme déterminée, courageuse et loyale. Elle incarne des valeurs de progrès et d’épanouissement pour l’ensemble de la société.

La lutte des femmes contre la marginalisation et le patriarcat est un thème central de votre roman. Quelles sont les motivations derrière cette représentation, et comment espérez-vous qu’elle résonne avec vos lecteurs ?

Le combat des femmes algériennes pour leur émancipation a commencé bien avant la lutte de libération contre le joug colonial. Il est important de lui donner la visibilité qu’il mérite. La motivation principale derrière cette représentation est de parvenir à faire reconnaître ce combat comme une nécessité, à sa juste valeur.

Quels sont les idées majeures que vous souhaitez transmettre à travers ‘‘Fahla’’, et comment se développent-ils dans le récit ?

C’est fondamentalement la lutte du Beau contre la laideur. Au sens métaphorique, mais aussi comme confrontation entre des valeurs sociales et morales. Les «soldats des ténèbres», ces faussaires de la foi, ennemis jurés de Fahla et de ses compagnons, cherchent à obscurcir la société en imposant de fausses valeurs religieuses, assorties d’interdits et de tabous de leur invention.

Pourquoi avez-vous choisi d’écrire ‘‘Fahla’’ en utilisant le dialecte algérien plutôt que l’arabe classique ? Quel impact pensez-vous que cela a sur la portée de votre œuvre ?

La langue algérienne n’est pas un dialecte. C’est une langue à part entière, avec sa grammaire, sa syntaxe, sa sémantique et sa personnalité. Écrire en algérien, c’est s’adresser à l’ensemble de la société algérienne, tandis que l’écriture en arabe classique s’adresse à une minorité qui ne l’utilise qu’à des fins officielles, car l’arabe classique est principalement une langue de formalité.

Comment décririez-vous votre style d’écriture dans ‘‘Fahla’’, et en quoi ce style contribue-t-il à l’authenticité et à la force de votre message ?

Mon style dans ‘‘Fahla’’ est le même que dans l’ensemble de mes ouvrages : un style personnel, qui dépasse la rigidité et l’exiguïté linguistique, et qui se caractérise par l’invention et l’usage de néologismes.

Comment votre roman a-t-il été accueilli par le public et les critiques ? Y a-t-il des retours qui vous ont particulièrement marqué ?

‘‘Fahla’’ a reçu un excellent accueil, aussi bien du public que des médias, y compris étrangers, comme BBC News. Mais ce qui m’a particulièrement marqué, c’est l’engouement universitaire et scientifique autour de ‘‘Fahla’’. De nombreuses recensions, des articles dans des revues scientifiques, et même des thèses de master et de doctorat, en Algérie et à l’étranger, ont vu le jour. ‘‘Fahla’’ est devenu un objet d’étude scientifique.

Quel impact espérez-vous que ‘‘Fahla’’ ait sur la perception des droits des femmes en Algérie et sur les discussions autour de la condition féminine ?

Le titre est en lui-même un programme. La réception par les femmes, comme par les hommes en Algérie, a été forte et, bien entendu, cela a contribué à sensibiliser davantage de personnes. Ce qui m’a le plus surpris, c’est l’adhésion à la justesse du combat des femmes algériennes pour l’amélioration de leur condition.

Comment ‘‘Fahla’’ s’inscrit-il dans le paysage littéraire algérien contemporain, notamment par rapport à d’autres œuvres traitant de thèmes similaires ?

Comme je l’ai précisé plus haut, ‘‘Fahla’’ est le premier roman qui s’inscrit dans un cadre brisant le triptyque arabe-français-tamazight, introduisant ainsi une nouvelle langue, celle de l’algérien. Les œuvres traitant de thèmes similaires, comme le combat des femmes algériennes pour leur dignité, n’ont ni la même sensibilité, ni la même lisibilité, ni la même capacité de transmission.

Y a-t-il des auteurs ou des œuvres qui vous ont inspiré dans l’écriture de ‘‘Fahla’’? Et comment ces influences se manifestent-elles dans votre travail ?

À la sortie du roman, une critique littéraire a écrit : «Après ‘‘Nedjma’’, nous avons ‘‘Fahla’’». Je ne suis pas contre cette comparaison, car l’œuvre de Kateb Yacine est, sans conteste, une source d’inspiration. D’autant plus que les deux romans associent l’Algérie aux noms de leurs héroïnes. Beaucoup considèrent que Fahla n’est pas seulement le nom du personnage principal, mais aussi une métaphore pour désigner l’Algérie, en tant que «Blad Fahla», pays d’endurance et de résilience.

Quelle a été votre expérience personnelle en écrivant ‘‘Fahla’’ ? Y a-t-il des moments ou des défis qui vous ont particulièrement marqué ?

Je suis encore étonné par la facilité et la fluidité avec lesquelles le roman a été rédigé en peu de temps, bien que ce soit ma première expérience d’écriture en algérien. Le texte a coulé de source dans les deux graphies, latine et arabe, comme s’il avait mûri pendant des années. Je vis la même expérience avec le second roman, qui est en cours de finalisation.

Quel message ou quelle leçon principale espérez-vous que les lecteurs retiennent de ‘‘Fahla’’ ?

Deux messages. Tout d’abord, contrairement à une opinion largement partagée, la langue algérienne est une langue qui peut s’écrire. Elle n’est ni une darija, ni une âamiya, ni une chafa’hiya (c’est-à-dire une langue uniquement orale).

Ensuite, un personnage féminin avec un nom aussi symbolique est le meilleur moyen d’illustrer le combat de la Beauté contre la laideur, aussi bien à l’échelle des individus qu’à celle de la société dans son ensemble.

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L’Algérie se dote d’un nouveau gouvernement

19. November 2024 um 09:23

Un peu plus d’un mois après sa réélection, le président de l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, a nommé un nouveau gouvernement, lundi 18 novembre. Il sera conduit par Nadir Larbaoui qui a donc été reconduit à son poste.

Fait saillant dans ce nouvel exécutif, l’entrée au gouvernement du général Said Chengriha comme ministre délégué à la Défense nationale (numéro 2 de l’ordre protocolaire).

Ainsi, le gouvernement Larbaoui II se compose de 29 ministres (hormis le PM) et de cinq secrétaires d’Etat, dont quatre femmes (deux ministres et deux SE), à savoir :

– Nadir Larbaoui, Premier ministre;

– Saïd Chengriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire;

– Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines;

– Mohamed Arkab, ministre d’État et ministre de l’Énergie et des Mines;

– Brahim Murad, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Urbanisme;

– Lotfi Boudjemaa, ministre de la Justice;

– Laziz Fayed, Ministre des Finances;

– Laid Rebigua, Ministre des Moudjahidines;

– Youssef Belmehdi, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs;

– Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur;

– Mohamed Seghir Saadaoui, ministre de l’Éducation nationale;

– Yacine Oualid, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnel;

– Zouheir Bellalou, ministre de la Culture et des Arts;

– Mustafa Hidaoui, ministre de la Jeunesse chargé du Conseil suprême de la jeunesse;

– Walid Sadi, ministre des Sports;

– Soria Mouloudji, ministre de la Solidarité nationale;

– Seifi Gharib, ministre de l’Industrie à la place d’Ali Aoun;

– Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture;

– Mohamed Tarek Belaribi, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et la ville;

– Mohamed Boukhari, ministre du Commerce extérieur;

– Tayeb Zitouni, ministre du Commerce Intérieur;

– Mohamed Meziane, ministre de la Communication;

– Lakhdar Rekhroukh, ministre des Travaux publics;

– Taha Derbal, ministre des Ressources en eau;

– Said Sayoud, ministre des Transports;

– Houria Meddahi, ministre du Tourisme;

– Abdelhak Saihi, ministre de la Santé;

– Fayçal Bentaleb, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale;

– Noureddine Ouaddah, ministre des Entreprises émergentes et de l’Économie du savoir;

– Fouad Hadji, ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, chargé de la Production Pharmaceutique;

– Salma Mansouri, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des relations africaines;

– Sofiane Chaib, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la communauté;

– Karima Tafer, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie chargée des Mines;

– Noureddine Yassa, secrétaire d’État chargée des Énergies renouvelables;

– Yahia Boukhari, secrétaire général du gouvernement.

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Les achats d’électricité d’Algérie et de Libye couvrent 14 % des besoins tunisiens

18. November 2024 um 11:45

La production totale d’électricité a enregistré une légère baisse de 1 %, à fin septembre 2024 par rapport à la même période de l’année écoulée. Et ce, pour se situer à 15270 GWh (y compris autoproduction renouvelable). C’est ce que relève le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré une hausse de 2 %. Ainsi, les achats d’électricité de l’Algérie et de la Libye ont couvert 14 % des besoins du marché local à fin septembre 2024.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique, avec 96 % de la production nationale à fin septembre 2024. L’électricité produite à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 2 %.

Pour la production d’électricité à partir des énergies renouvelables, elle s’est située à 5 %.

Par ailleurs, 267 MW de toitures photovoltaïques ont été installées dans le secteur résidentiel et 314 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 112MW dans les secteurs industriel, tertiaire et agriculture.

La pointe électrique a augmenté de 1,3 % pour se situer à 4888 MW

D’après le rapport, la pointe électrique a augmenté de 1,3 % pour se situer à 4888 MW, à fin septembre 2024; contre 4825 MW à fin septembre 2023. Enregistrant ainsi un nouveau record (le 14 aôut 2024, à 15h41min).

S’agissant des ventes d’électricité, l’observatoire a fait état d’une légère diminution de 1 % entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024.

Et d’expliquer que les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une diminution de 9 %. Celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une quasi stabilité.

A noter que pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 57 % de la totalité de la demande des clients haute tension et moyenne tension, à fin septembre 2024.

La majorité des secteurs a enregistré une baisse des ventes, principalement : les industries métallurgiques de base (-11 %); les industries IMCCV (-9 %); l’industrie du papier et de l’édition (-4 %); et l’industrie alimentaire et de Tabac (-5 %); contre une hausse des ventes des industries extractives (+7 %).

Avec TAP

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Création littéraire et respect de la vie privé : l’affaire Kamel Daoud et Saâda Arbane (Vidéo)

18. November 2024 um 09:26

Le débat autour du roman ‘‘Houris’’ de l’écrivain algérien Kamel Daoud, accusé de s’inspirer des événements de la vie de Saâda Arbane, malgré son refus expressément signifié, a relance le vieux débat sur les limites de la transposition de la réalité dans la littéraire et le droit des victimes à la vie privée.

Djamal Guettala 

Tandis que certains perçoivent le roman ‘‘Houris’’ comme une œuvre de fiction inspirée de la réalité, d’autres considèrent que l’exploitation de souffrances personnelles d’une femme sans son consentement constitue une violation de l’éthique.

La littérature, comme tout autre art, est un miroir du réel, mais elle n’en est pas prisonnière. À travers l’histoire, les romanciers se sont inspirés d’événements et de personnages réels pour les remodeler dans un contexte littéraire nouveau. En Algérie, plusieurs exemples illustrent cette dynamique : Albert Camus, qui a trouvé dans un crime réel l’inspiration pour le personnage de Meursault dans ‘‘L’Étranger’’; Kateb Yacine, qui a façonné le personnage de Nedjma dans son roman homonyme en s’inspirant du vécu de sa cousine; Tahar Ouettar, qui a abordé l’exécution des marxistes dans son roman ‘‘Al Laz’’.

Dans la même veine, Kamel Daoud a utilisé des éléments du réel pour construire une fiction littéraire, notamment dans son roman ‘‘Meursault, contre-enquête’’. Et il a fait de même dans son dernier roman ‘‘Houris’’, qui vient d’être couronné du prix Goncourt en France. Mais cette fois-ci, son acte a suscité un scandale en Algérie qui risque d’entacher sa réputation.   

Atteinte à la vie privée

Saâda Arbane, survivante d’un massacre de la décennie noire, affirme que Kamel Daoud s’est inspiré de son histoire personnelle sans son autorisation. Elle dit même lui avoir signifié clairement son refus lorsqu’il lui a fait part de son intention d’utiliser son histoire dans un roman. Et bien que ce roman ne mentionne pas explicitement le nom de la jeune femme, les similitudes dans les détails contenus dans le roman et le vécu tragique de Saâda ont suscité la colère de celle-ci qui entend poursuivre le romancier en justice. C’est, en tout cas, ce qu’elle a raconté dans une vidéo ayant circulé ces derniers jours dans les réseaux sociaux, où elle raconte ses liens avec Kamel Daoud, à travers son épouse. Cette dernière est la psychiatre qui traite Saâda depuis le début de son drame et qui a intercédé entre sa patiente et son époux pour permettre à ce dernier d’exploiter une histoire censée rester un secret personnel.

Il y a là, entendons-nous, un premier problème : celui de la divulgation du secret médical auquel Mme Daoud ne peut pas se dérober. Elle a trahi sa patiente et abusé de sa confiance. Et c’est impardonnable de tout point de vue.

Sur le plan de la création littéraire, un romancier n’a certes pas besoin du consentement explicite de quiconque pour s’inspirer d’événements réels ou de faits divers, tant que l’œuvre dépasse le cadre d’un récit documentaire pour transfigurer les faits et leur donner une dimension artistique et philosophique. Cependant, la question morale et éthique persiste : un écrivain a-t-il le droit d’exploiter les souffrances d’une personne sans son accord?

Violation du secret professionnel

L’accusation portée contre l’épouse de Kamel Daoud, soupçonnée d’avoir profité de son statut de médecin pour divulguer des détails confidentiels sur Saâda, soulève des enjeux juridiques et éthiques. Encore faut-il établir un lien direct, évident et indiscutable entre l’histoire de Saâda et celle de l’héroïne du roman de Kamel Daoud. Ce que la concernée soutient à l’appui de son accusation : les quelques menus changements introduits par Daoud (noms, lieux, etc.) ne font que rendre encore plus évidentes les similitudes existant entre le vécu de Saâda et celui de l’héroïne du roman «incriminé».

Les analystes suggèrent que le refus de Saâda de voir son histoire relatée dans un roman pourrait être lié à ce que l’on appelle le «syndrome de l’amnésie post-traumatique». Les victimes préfèrent souvent enfouir leurs souvenirs douloureux plutôt que de les affronter. Cette problématique s’inscrit dans un contexte plus large en Algérie, où les massacres de la décennie noire restent largement tabous, offrant un terrain favorable à l’impunité des coupables.

Saâda affirme que la sortie du roman a remué le couteau dans la plaie, en lui rappelant les détails de la tragédie qu’elle a vécue, et que depuis, elle ne retrouve plus le sommeil, ne mange presque plus et a du mal à se concentrer sur quoi que ce soit. Ce dont son mari a témoigné dans la même vidéo.   

Limites de la liberté de création

Pour Kamel Daoud, comme pour d’autres écrivains, la littérature est un moyen de confronter l’Histoire et de raviver des mémoires face à la menace de l’oubli. Pourtant, la question demeure : comment concilier la liberté de création littéraire avec le respect de la vie privée des individus?

L’affaire Kamel Daoud et Saâda Arbane dépasse le simple débat littéraire, en posant des questions fondamentales sur la relation entre l’art et la réalité, ainsi que sur les limites éthiques de la transposition de la réalité dans une œuvre artistique. Même si dans une société marquée par des traumatismes collectifs, la littérature reste un moyen nécessaire pour interroger le passé et essayer de le comprendre.

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En 2025, l’Algérie consacre 25,1 Milliards de dollars à la défense pour renforcer sa sécurité !

17. November 2024 um 21:59
En 2025, l’Algérie consacre 25,1 Milliards de dollars à la défense pour renforcer sa sécurité !

L’Algérie prévoit d’augmenter son budget militaire de manière significative en 2025, atteignant un niveau record de 3,35 trillions de dinars (25,1 milliards de dollars), ce qui représente l’un des plus hauts niveaux d’investissement dans la défense au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cette hausse de 16 % par rapport à l’année précédente, inscrite dans […]

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Algérie : plus de 12,5 millions de comptes d’épargne bancaire

16. November 2024 um 10:02

Le ministre algérien des Finances, Laaziz Fayed, a révélé le 15 novembre 2024 que le nombre de comptes d’épargne dans le secteur bancaire au cours du premier semestre 2024 a dépassé les 12,5 millions.

Dans son discours en marge de l’ouverture d’une manifestation intitulée « Mobiliser l’épargne dans le secteur financier… Défis et perspectives » à Alger, Laaziz Fayed a expliqué que la couverture financière de ces comptes s’élève à 3 684 milliards de dinars (environ 27,6 milliards de dollars).

Il a souligné que l’épargne totale, qui comprend les comptes d’épargne bancaire (mobilisation de l’épargne), les comptes à terme et les bons de fonds, s’élève à plus de 7 600 milliards de dinars (environ 56,89 milliards de dollars) dans les banques.

Le nombre de cartes d’épargne est passé à 1,8 million au cours du premier semestre 2024, en plus des agences bancaires, dont le nombre est passé à 1 734 depuis le début de l’année en cours, avec 858 agences bancaires islamiques enregistrées.

Les raisons de l’augmentation

Fayed a expliqué que l’augmentation enregistrée peut s’expliquer par les actions et mesures prises par les pouvoirs publics pour protéger et améliorer le pouvoir d’achat des citoyens.

Dans ce contexte, le ministre a souligné que l’épargne joue un rôle essentiel pour soutenir cette tendance et contribue à atteindre un équilibre économique qui reflète le bien-être de la société dans son ensemble.

Il a souligné que le gouvernement s’engage à développer une infrastructure financière avancée qui garantit un environnement encourageant l’épargne et l’investissement durable.

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Le PIB de l’Algérie en hausse au deuxième trimestre 2024, malgré les défis

11. November 2024 um 15:40

Selon l’ONS (Office national des statistiques), le taux de croissance de l’économie algérienne a fortement ralenti au deuxième trimestre de cette année, atteignant 3,6 %, contre 5% de la même période en 2023.

Partiellement, cela s’explique par la diminution des industries extractives, le principal moteur de l’économie du pays.

Malgré cela , le PIB a augmenté, atteignant 8784,5 milliards de dinars au deuxième trimestre 2024, contre 8288,4 milliards de dinars la même période l’année précédente.

En outre, le volume des importations de biens et services de l’Algérie a connu une augmentation de 13,3 % au deuxième trimestre de l’année courante, contre 9,6 % durant la même période en 2023.

 

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