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Heute — 17. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

BCT : Lancement du nouveau site web du musée de la Monnaie

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) vient d’annoncer le lancement officiel du nouveau site web du musée de la Monnaie (accessible via le lien suivant : musee.bct.gov.tn), qui coïncide avec la Journée internationale des musées, célébrée le 18 mai 2025 et avec la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai de chaque année.

La BCT a rappelé sur son site qu’une journée d’information a été organisée, dans le but de présenter le nouveau site web du musée de la Monnaie et de passer en revue ses principales caractéristiques, dont notamment la visite virtuelle du musée et également l’achat à travers la boutique en ligne.

« Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de l’histoire de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel, ainsi qu’à mettre en valeur des collections rares de pièces de monnaie et de billets de banque qui illustrent des étapes majeures du patrimoine économique et culturel de la Tunisie et traduisent les caractéristiques des différentes civilisations anciennes qui se sont succédé dans notre pays au fil des siècles », a affirmé Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de l’Institut d’Emission, dont les propos sont rapportés sur le site.

Il a souligné, ainsi, l’importance d’une coopération étroite entre le musée de la Monnaie et les chercheurs « afin de promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées, la sauvegarde de la mémoire collective et une meilleure compréhension de l’histoire de notre pays, ainsi que la préservation de ce précieux héritage pour les générations futures ».

Et d’ajouter que « ce projet vient réaffirmer le rôle croissant de la technologie dans la diffusion de la culture et la facilitation de l’accès au patrimoine matériel, tout en traduisant la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le grand public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants et accessibles à tous ».

Il est à noter que le musée de la Monnaie constitue une fenêtre sur l’évolution de la monnaie tunisienne, et le miroir des civilisations ayant marqué l’histoire du pays et témoin de l’interdépendance entre l’identité nationale et son histoire économique.

Avec TAP

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La BCT ouvre les portes de l’histoire : lancement du site du musée de la Monnaie

17. Mai 2025 um 11:52

À l’occasion de la Journée internationale des musées, célébrée ce 18 mai 2025, et dans le cadre de la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a officiellement dévoilé le nouveau site web du musée de la Monnaie, accessible via musee.bct.gov.tn. Une journée d’information a été tenue pour présenter les fonctionnalités de cette plateforme, notamment la visite virtuelle du musée et la possibilité d’effectuer des achats via une boutique en ligne.

Dans une déclaration publiée sur le site, Fethi Zouhaier Nouri, gouverneur de la BCT, a salué cette initiative comme une porte ouverte sur l’histoire monétaire tunisienne. « Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel », a-t-il affirmé. Il a également mis en avant les collections rares de pièces et billets illustrant les étapes clés du patrimoine économique et culturel du pays, reflet des civilisations qui s’y sont succédé.

Le gouverneur a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre le musée et les chercheurs pour « promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées et la sauvegarde de la mémoire collective ». Il a également souligné le rôle des technologies dans la démocratisation de l’accès à la culture, ajoutant que ce projet « traduit la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants ».

Le musée de la Monnaie, véritable témoin de l’évolution économique tunisienne, se présente ainsi comme un miroir des civilisations ayant façonné l’histoire du pays, tout en illustrant le lien indissociable entre identité nationale et héritage économique.

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Ukraine-Russie : accord sur l’échange de prisonniers, pas de cessez-le-feu à Istanbul

17. Mai 2025 um 11:45

Les discussions entre la Russie et l’Ukraine, qui se sont achevées à Istanbul vendredi 16 mai dans l’après-midi, n’ont pas abouti sur un cessez-le-feu, mais ont permis quelques avancées malgré des tensions persistantes.

Un accord partiel sur les prisonniers de guerre

Malgré ces divergences, un accord concret a été trouvé : l’échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, soit 2 000 personnes au total, a été annoncé par le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov. Ce dernier a également évoqué la possibilité d’une rencontre entre les présidents Zelensky et Poutine, ainsi qu’un futur cycle de négociations.

Vers un cessez-le-feu ?

Les deux parties ont discuté des contours d’un futur cessez-le-feu. Umerov a indiqué que ce point faisait partie des objectifs principaux de l’Ukraine lors des pourparlers, bien qu’aucun détail concret n’ait encore été communiqué. Les équipes poursuivront les discussions techniques à ce sujet.

Des exigences russes jugées excessives

Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a confirmé que la Russie avait formulé de nouvelles exigences, plus strictes que celles émises lors des précédentes discussions. Certaines d’entre elles sont jugées « inacceptables » par Kiev. Malgré cela, les responsables ukrainiens ont adopté une posture calme durant les échanges.

Une satisfaction russe modérée

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, a déclaré être « satisfait » des discussions et a assuré que Moscou était prêt à poursuivre les négociations. Il a confirmé l’accord sur l’échange de prisonniers et pris note de la demande ukrainienne d’un sommet entre les deux chefs d’État.

Un rôle accru pour la diplomatie turque

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué la réunion comme « un jour important pour la paix mondiale ». Il a souligné l’importance de l’échange de prisonniers comme « mesure de confiance » et a annoncé que les deux camps s’étaient engagés à transmettre par écrit leurs conditions pour un cessez-le-feu.

Position commune des leaders occidentaux

Depuis Tirana, en Albanie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé la volonté de son pays de progresser rapidement vers la paix. Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu total et inconditionnel, faute de quoi des sanctions renforcées contre la Russie devraient suivre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a participé au sommet de la Communauté politique européenne, aux côtés de Macron, Merz, Tusk et Zelensky, a dénoncé la position russe, jugée inacceptable. Une conversation à ce sujet a eu lieu avec le président américain Donald Trump. Macron a rappelé qu’il était « inacceptable » que la Russie ignore pour la seconde fois les appels conjoints des Européens et des Américains à un cessez-le-feu.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa ont réaffirmé leur soutien total à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne a promis d’accroître la pression sur Moscou, notamment via de nouvelles sanctions, pour forcer Vladimir Poutine à revenir à la table des négociations.

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Famine à Gaza : anatomie d’un drame humanitaire sans précédent

17. Mai 2025 um 11:28

La situation s’est rapidement détériorée depuis que l’armée israélienne a commencé, il y a dix semaines, à bloquer toute entrée à Gaza de nourriture. Au point que même des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’« une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines ».

 

Indécent et pathétique. Entre, d’une part, l’étalage démesuré de magnificence dans les pays du Golfe, le déploiement de signes extérieurs d’une richesse fraîchement acquise, les repas gargantuesques en l’honneur d’un président américain venu en vendeur de tapis, les palais clinquants en marbre de Carrare qui scintillent dans les pays du Golfe, et, d’autre part, les images des enfants palestiniens qui meurent aujourd’hui sous les bombes et de malnutrition et de famine à Gaza, le contraste est poignant.

Au point que Donald Trump – lors d’une tournée dans les pétromonarchies du Golfe durant laquelle il a signé de juteux accords commerciaux avec les princes du désert, empochant au passage « au total, 3 500 à 4 000 milliards de dollars en seulement quatre ou cinq jours », selon ses aveux – a fini par reconnaître, faussement compatissant, que « beaucoup de gens meurent de faim à Gaza. Il faut regarder des deux côtés », a-t-il concédé.

Bilan effroyable

C’est que, hormis cette phrase laconique prononcée par le locataire de la Maison-Blanche vendredi 16 mai à Doha, dernière étape de son périple au Moyen-Orient, l’on parla dans les capitales du Golfe de tout sauf de la situation catastrophique à Gaza, même du bout des lèvres. Pourtant, le bilan de l’opération militaire menée par Israël dans l’enclave de Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 est effroyable. Le déluge de bombes qui s’est abattu sur Gaza est tel qu’on le compare, par son intensité, aux plus lourdes frappes sur des villes allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bilan humain : plus de 52 000 morts, dont au moins 15 600 enfants.

Quant aux dégâts matériels, ils sont considérables. L’ONU estime ainsi que 92% des bâtiments résidentiels, environ 436 000 maisons, ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit.

« Les débris ainsi générés représentent près de 50 millions de tonnes, une quantité écrasante de gravats dont l’enlèvement prendrait des décennies dans les conditions actuelles », précise l’organisation internationale qui chiffre par ailleurs à quelque 11 000 le nombre de corps ensevelis sous les décombres.

Famine délibérée

Car depuis que le gouvernement Netanyahou a décidé, le 2 mars dernier, de suspendre toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza, « chaque habitant de Gaza est menacé de famine. Une personne sur cinq risque de mourir de faim. Il s’agit d’une famine délibérée », s’insurge Tom Fletcher, secrétaire général adjoint et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 13 mai.

Pis. Selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) paru lundi 12 mai, l’enclave palestinienne fait face à un risque « critique » de famine. Ainsi, 1,5 million des 2,2 millions des Gazaouis ont atteint les phases 4 et 5 de l’échelle mesurant les crises alimentaires, la phase 5 étant la plus élevée.

La quinzaine d’ONG internationales et agences de l’ONU qui ont établi ce rapport lancent l’alerte : 22% de la population se trouve même dans une situation de « catastrophe », où la faim et la malnutrition représentent un risque mortel.

La situation est telle que des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines.

Les enfants en première ligne

Cette « pire crise humanitaire depuis octobre 2023 », selon les termes de l’ONU, touche particulièrement les enfants. Les cas de malnutrition aiguë, modérée et sévère s’accroissent.

Ainsi, selon un communiqué du 12 mai de l’Unicef, « 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’être traités de toute urgence contre la malnutrition aiguë. Au début de l’année 2025, les organismes estimaient ce chiffre à 60 000 enfants ».

L’Enfer de Dante

À noter à ce propos que même si les crimes de guerre ne sont pas nouveaux, le gouvernement israélien assume désormais ses actes de plus en plus ouvertement. Ainsi, commentant le blocus de la bande de Gaza empêchant toute livraison de nourritures, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich – une figure marquante de l’extrême droite israélienne -, affirmait vouloir ouvrir « les portes de l’enfer… aussi vite et mortellement que possible ».

Sauf que l’enfer s’est ouvert pour le Hamas mais également pour les deux millions de civils enfermés à Gaza, une prison à ciel ouvert où la famine est utilisée par les forces d’occupation israélienne comme une arme de guerre…

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Tunisie : la population atteint près de 12 millions d’habitants en 2024

17. Mai 2025 um 10:42

Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 17 mai 2025, l’Institut national de la statistique (INS) a dévoilé les résultats officiels du Recensement général de la population et de l’habitat 2024.

Principaux chiffres

  • Population totale : 11 972 169 habitants en Tunisie (données arrêtées au 6 novembre 2024).

  • Répartition par sexe :

    • 50,7% de femmes

    • 49,3% d’hommes
      (Écart de 1,4% en faveur des femmes).

Analyses sectorielles

Les données, présentées par le directeur de l’INS, Abdelkader Talhaoui, couvrent plusieurs thématiques :

  • Démographie

  • Éducation et formation

  • Emploi et protection sociale

  • Santé

  • Migrations (interne et internationale)

  • Parité de genre

  • Dynamiques des populations jeunes et âgées

Tendances clés

  • Baisse marquée de la part des 0-4 ans :

    • 5,86% en 2024 (contre 11% en 1965), reflétant un ralentissement de la natalité.

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Le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus bat un nouveau record de 8,844%

17. Mai 2025 um 10:29

Nous avons, enfin, les statistiques financières de 2024, si utiles pour comprendre la trajectoire de l’économie dans les mois à venir. Jusqu’à la fin de l’année dernière, le taux directeur était de 8%. Conjugué à un rythme inédit d’émissions de titres de dettes souverains, essentiellement des bons du Trésor, l’encours des titres de créance de l’État est à un pic.

 

Fin 2024, l’encours de bons du Trésor, toutes maturités confondues, s’est établi à 27 526,725 MTND, dont 7 531,900 MTND à court terme. Cela pousse mécaniquement les charges financières supportées par le budget de l’État.

Au mois de décembre dernier, le taux moyen pondéré des adjudications de bons du Trésor non encore échus (toutes échéances confondues) a affiché un nouveau sommet à 8,844%. Une année auparavant, ce taux était de 8,705%. Bien que le taux directeur n’ait pas bougé, la persistance de la demande de liquidité par l’État a poussé les rendements à la hausse. De plus, l’encours est quasiment intégralement composé de papiers récents, donc émis après 2022.

 

Source des données : BCT

 

Par maturité, celle à 9 ans est devenue la plus onéreuse, avec un taux moyen de 9,910%. La seule maturité qui affiche un taux moyen inférieur à 7,000% est celle de 11 ans (6,693%).

À titre de comparaison, en décembre 2010, la moyenne globale était à 6,216%, soit une hausse significative de 262,8 points de base. Dans les finances publiques, ce n’est pas rien. De plus, il y a le volume qui a été multiplié par 4,7x sur la période.

L’ensemble du coût de la dette interne serait plus important, de quelques dizaines de points de base, si nous tenions compte des obligations souveraines. Mais en termes nets, la facture supportée effectivement par l’État n’est pas aussi élevée. Les établissements financiers ont été surtaxés, une sorte d’impôt sur le superprofit réalisé grâce à leurs salles de marchés. Il y a aussi une retenue à la source de 20% sur ces revenus d’intérêts.

Pour sa part, la BCT, qui refinance davantage les banques pour souscrire, ne cesse de réaliser des bénéfices record et verse davantage de dividendes. Ce n’est pas un jeu parfaitement à somme nulle, mais il permet d’arrondir les comptes.

Durant les prochains mois, il faut s’attendre à un début de recul de cette moyenne. L’effet n’est pas immédiatement significatif, vu que l’encours ne sera pas remboursé d’ici là. Si une seconde baisse intervient d’ici la fin de l’année, passer sous la barre de 8,000% fin 2026 est jouable.

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Tsahal lance l’opération « Chars de Gideon » sur Gaza

17. Mai 2025 um 09:40

L’armée israélienne a annoncé, vendredi 16 mai, le début des premières étapes d’une nouvelle offensive de grande envergure sur Gaza, baptisée opération « Chars de Gideon », un développement qui intervient le jour même où le président américain Donald Trump a achevé sa visite dans la région.

« Au cours de la dernière journée, nos forces ont lancé des attaques intensives et mobilisé leurs forces pour prendre le contrôle de zones stratégiques dans la bande de Gaza, dans le cadre des premières étapes de l’opération Véhicules blindés de Gideon et de l’extension de la campagne à Gaza, pour atteindre tous les objectifs de la guerre à Gaza, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas », indique Tsahal dans un communiqué.

Cette évolution intervient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment annoncé que les habitants de Gaza seraient déplacés vers le sud à la suite de l’approbation par le cabinet de sécurité d’une opération militaire élargie qu’un ministre a décrite comme un plan visant à « conquérir » la bande de Gaza.

Jeudi 15 mai, l’armée israélienne a intensifié ses opérations à travers Gaza, tuant plus de 100 personnes, et promettant de poursuivre les bombardements, alors même que Trump proposait de créer une « zone de liberté » dans la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de Gaza, de nombreuses victimes sont tombées à Jabalia, dans le nord de Gaza, et à Khan Younis, dans le sud.

Désaccords avec les États-Unis

La nouvelle attaque de Tsahal survient dans un contexte de désaccords croissants entre les gouvernements américain et israélien. Trump a dernièrement déclaré qu’il souhaitait mettre fin à la « guerre brutale » à Gaza. À noter au passage qu’il n’a pas visité Israël lors de sa tournée au Moyen-Orient.

Il a également contourné Israël à deux reprises ce mois-ci en concluant des accords bilatéraux avec le Hamas, qui a libéré un otage américano-israélien, et avec le groupe Houthi au Yémen, qui a accepté un cessez-le-feu sur les navires américains en mer Rouge tout en s’engageant à continuer de combattre Israël.

« J’ai de très bonnes idées pour Gaza. Je pense que c’est une zone de liberté. Laissons les États-Unis intervenir et en faire simplement une zone de liberté », a-t-il indiqué lors de l’étape de Qatar.

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Négociations salariales dans le secteur privé : le ministre des Affaires sociales demande un report

17. Mai 2025 um 09:36

La session de négociation sur l’augmentation des salaires dans le secteur privé, initialement prévue le 19 mai, a été reportée au 23 mai. Ce report fait suite à une demande du ministre des Affaires sociales, en raison d’un chevauchement avec un conseil des ministres, selon le site Ech-Chaab News.

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Crise libyenne : la Tunisie plaide pour l’apaisement et le dialogue

La Tunisie fait part de sa « profonde préoccupation » face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne, Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face à ces développements sécuritaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de la Libye et de son peuple, la Tunisie réitère son appel à l’arrêt immédiat de l’escalade dans les différentes régions du pays.

Dans ce contexte, elle tient à exhorter les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de règlement des différends entre les frères libyens.

Lire aussi: Violences à Tripoli: affrontements meurtriers entre milices rivales

Dans un communiqué du département des Affaires étrangères, la Tunisie tient à mettre l’accent sur l’importance de faire prévaloir la voix de la sagesse et d’accorder à « l’intérêt de la patrie » toute la priorité requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de manière à garantir l’adhésion dans un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la même source, à mettre fin à la violence et à aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et l’instauration d’institutions unifiées et permanentes de l’État qui tiennent compte des intérêts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité de l’État libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le « destin commun liant la Tunisie à la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frères libyens en vue de parvenir à une solution politique pacifique émanant de leur propre volonté loin de toute forme d’ingérence étrangère, la Tunisie réitère sa disposition à être « une terre de rencontre » pour les frères libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye.

L’objectif ultime étant de parvenir à une issue politique souhaitée qui soit en mesure de permettre de préserver l’unité de la Libye et de répondre aux aspirations profondes du peuple libyen à la sécurité et à la stabilité.

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Appel à une refonte du Conseil national pour les TRE

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, appelle à une consultation élargie concernant l’amendement de la loi portant création du Conseil national pour les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), en associant davantage divers ministères et représentants de la diaspora.

Lors d’une audition devant la Commission parlementaire des Relations extérieures, consacrée au projet de loi n°2024-64 modifiant la loi n°2016-68, Issam Lahmar a souligné les difficultés d’activation du Conseil dans sa forme actuelle, malgré la disponibilité des ressources administratives et financières.

Il pointe plusieurs problèmes structurels, notamment la composition du Conseil, les modalités de désignation de ses membres et la détermination des critères de représentativité de la diaspora tunisienne.

Le ministre plaide pour une composition élargie incluant des individus et des institutions afin de mieux refléter les préoccupations des expatriés. Il propose également de regrouper les structures concernées sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères.

D’ailleurs, pour leur part, les députés ont critiqué la faible représentativité du Conseil, suggérant sa restructuration sur la base d’un système électoral individuel, avec vote électronique, pour garantir une participation plus large et volontaire et réduire le sentiment d’exclusion des expatriés.

Avec TAP

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Révision de la loi sur le transport routier des personnes

À la suite des réunions tenues avec les structures professionnelles dans le domaine du transport public non régulier et en réponse aux préoccupations des professionnels du domaine, le ministère du Transport assure œuvrer pour la révision de la loi n°33 du 19 avril 2004 portant organisation du transport routier et de certains de ses textes d’application, dont l’arrêté n° 2410 de 2004 relatif à la composition et aux modalités de fonctionnement du comité consultatif régional prévu par l’article 24 de cette loi (n°33 de 2004). C’est ce qu’indique un communiqué du département

Il continue également de travailler pour achever la révision du cadre juridique régissant le travail dans les gares de transport et pour préparer la publication d’un appel à propositions concernant la réglementation de l’utilisation d’applications dans le domaine du transport public routier non régulier de personnes par taxis individuels, en coordination avec les différentes parties concernées.

Il s’agit aussi d’harmoniser le tarif de l’activité de transport public routier non régulier de personnes par taxis individuels et de l’adapter au projet d’application à mettre en place.

TAP

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Législation du e-commerce : la BCT et l’ODC éclairent les députés

La Commission de l’organisation et du développement de l’administration, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a auditionné, vendredi 16 mai 2025, des représentants de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et des experts de l’Organisation de défense du consommateur (ODC).

Lors de cette séance consacrée à l’examen de la proposition de loi n°42-2024 portant réglementation de l’exercice du e-commerce, les représentants de la BCT ont mis l’accent sur l’importance de mettre sur pied un cadre juridique régissant ce secteur.

Il s’agit pour eux d’un élément-clé pour la réforme et la prospection, tout comme il constitue un pilier essentiel pour réaliser le développement économique, lutter contre la corruption et l’évasion fiscale et établir la transparence des transactions commerciales, rapporte la TAP.

Concilier impératif de protection générale et objectif de liberté économique

Pour ce faire, les experts de la BCT ont vivement recommandé de concevoir ce projet dans le cadre d’une approche « équilibriste » qui concilie impératif de protéger l’intérêt général à travers la protection du consommateur et des ressources publiques du pays et objectif de préserver la liberté d’exercice des activités économiques, indique l’agence de presse.

Ils ont également mis l’accent sur l’importance d’encourager le recours aux modes de paiement électronique, regrettant de voir plus de 70% des transactions financières courantes effectuées à travers le mode de paiement en espèces.

Face à cet état de fait, les experts ont assuré que la BCT se dote d’une stratégie pour développer et promouvoir ce domaine d’activité.

Éviter les chevauchements

Ils ont également évoqué la question du chevauchement du texte de la proposition de loi avec d’autres textes de loi en vigueur se rapportant à des secteurs pertinents, dont notamment la loi de 2000 relative aux échanges et au commerce électroniques.

Lire aussi: Commerce électronique : vers une régulation stricte des activités en ligne

Volet répressif, explique la TAP, ils recommandent de revoir le dispositif des sanctions prévues dans le texte de la proposition de loi afin qu’elles ne soient pas contraires à la législation en vigueur.

Ils appellent en outre à renforcer le contrôle a priori dans le cadre d’une étroite coordination entre la brigade d’investigation et du contrôle du commerce électronique instituée dans le cadre du texte de l’initiative législative et les différents organes de contrôle relevant des ministères intervenants.

Pour leur part, les experts de l’Organisation de défense du consommateur ont émis quelques réserves autour de certains concepts et définitions qui méritent d’être affinés.

Lire également: BCT : Augmentation de 41,6% de la valeur des paiements en ligne du commerce électronique au cours du premier semestre de 2023

Le souci de simplicité et de souplesse a été évoqué lors des interventions des membres de l’organisation. Ils estiment plus opportun de se contenter d’un extrait du Registre national des entreprises (RNE), dès lors qu’il est un document probant permettant d’accéder aux données exactes via l’interconnexion entre les services de l’État.

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Gestern — 16. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

La Tunisie s’alarme des violences en Libye et offre sa médiation

16. Mai 2025 um 22:30

La Tunisie s’est déclarée prête à servir de médiateur pour un dialogue entre les différentes factions libyennes, sous l’égide des Nations Unies, afin de trouver une solution politique à la crise en Libye. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025 , le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l’aggravation de la situation sécuritaire à Tripoli, mettant en garde contre ses conséquences sur la stabilité régionale.

 
Le gouvernement tunisien a exhorté toutes les parties libyennes à « cesser immédiatement l’escalade » et à renoncer à la violence, privilégiant le dialogue comme « seule voie » pour résoudre les différends. Il a également insisté sur la nécessité de préserver l’unité et la souveraineté de la Libye, tout en garantissant les intérêts de tous les Libyens « sans exclusion ».

Un processus sous l’égide de l’ONU
La Tunisie a réaffirmé son soutien à un processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, visant à organiser des élections et à établir des institutions étatiques stables. Elle a souligné que toute solution devait émaner « de la volonté des Libyens eux-mêmes, sans ingérence extérieure ».

Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes en Libye, où les affrontements entre milices et groupes armés menacent de faire dérailler le fragile processus de transition. La communauté internationale suit de près les développements, craignant une nouvelle escalade des violences.

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Libye : Trois ministres jettent l’éponge après des violences à Tripoli

16. Mai 2025 um 21:54

Le ministre libyen de l’Économie et du Commerce, Mohamed al-Hawij, a annoncé sa démission vendredi 16 mai 2025, rejoignant deux autres membres du gouvernement reconnu internationalement. Cette vague de démissions survient dans un contexte de violents affrontements et de manifestations populaires exigeant des réformes politiques.

Les deux autres ministres ayant quitté leurs fonctions sont Badr al-Tumi (Collectivités locales) et Abu Bakr al-Ghawi (Logement). Leurs démissions interviennent après plusieurs jours de tensions à Tripoli, où des heurts entre factions rivales ont fait plusieurs blessés et alimenté la colère des manifestants. Le gouvernement libyen, déjà fragilisé par des divisions internes, voit ainsi sa légitimité encore ébranlée. Les protestations, qui réclament davantage de transparence et une meilleure gestion des services publics, pourraient s’intensifier dans les prochains jours. Aucun successeur n’a encore été désigné pour remplacer les ministres démissionnaires, laissant planer l’incertitude sur la stabilité politique du pays.

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Libye : le Conseil suprême de l’État déclare illégitime le gouvernement de Dbeibah

16. Mai 2025 um 21:32

Le Conseil suprême de l’État en Libye a déclaré illégitime le gouvernement d’union nationale dirigé par Abdelhamid Dbeibah, estimant qu’il avait perdu toute légitimité politique, juridique et populaire. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025, l’instance a exigé la formation d’une nouvelle direction dans un délai de 48 heures pour éviter un vide exécutif.

Le Conseil a demandé au président du Parlement d’engager immédiatement des discussions en vue de désigner un chef de gouvernement intérimaire. Ce dernier aura pour mission d’assurer la continuité institutionnelle en attendant la formation d’un exécutif transitoire, chargé d’organiser des élections transparentes.

Le texte salue « la voix de la rue libyenne, rejetant la stagnation et les divisions » et appelle la communauté internationale à soutenir une transition pacifique, conforme aux aspirations du peuple en matière de stabilité et de changement.

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Dix pays réunis en Tunisie pour des solutions durables terre et eau

L’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) a organisé un atelier sur les « solutions fondées sur la nature » pour une gestion durable des terres et des forêts. En effet, des responsables et experts venus de dix (10) pays, d’Algérie, du Botswana, d’Irak, de Jordanie, du Liban, du Malawi, de Tanzanie, de Tunisie, du Yémen et du Zimbabwe se sont réunis du 12-16 mai 2025  à Hammamet.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire d’État du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la Pêche, M. Hamadi Hbaieb, a souligné l’urgence de ces enjeux : « Dans nos régions arides et semi-arides, l’eau a toujours été précieuse. Aujourd’hui, face au changement climatique, à l’urbanisation croissante et à l’évolution des besoins agricoles, l’offre et la demande de l’eau constituent un défi majeur, mais aussi une formidable opportunité de transformation des systèmes alimentaires. »
M. Mohamed Amrani, Chargé de bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord, a déclaré que « environ 25 % des terres de la planète sont dégradées, affectant le bien-être de plus de 3,2 milliards de personnes au niveau global. Parallèlement, les forêts continuent de disparaître à un rythme alarmant, avec une perte nette de 4,7 millions d’hectares par an à l’échelle mondiale entre 2015 et 2020 », soulignant ainsi la pertinence de cet atelier. Il a ajouté : « L’interconnexion entre les systèmes de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et des écosystèmes est de plus en plus reconnue comme essentielle pour atteindre le développement durable et la résilience climatique. »
Cet événement permettra un apprentissage mutuel entre pays confrontés à des pressions climatiques similaires. Les participants exploreront des solutions intégrant le nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes et la promotion des « solutions fondées sur la nature » dans les contextes des zones et climats arides.
Des outils développés dans le cadre de l’Initiative régionale de la FAO sur la rareté de l’eau au Proche-Orient et en Afrique du Nord seront partagés à savoir une plateforme ainsi que la méthodologie d’évaluation intégrée des paysages (ILAM), et le Cadre de production durable des paysages (SLPF), qui vise à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres.
À l’occasion du 80e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’atelier est co-organisé dans le cadre du réseau KHIBRA par le Bureau régional de la FAO pour le Proche-Orient.
D’après communiqué

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Salon inédit dédié aux patients : un écosystème humain, solidaire et engagé

16. Mai 2025 um 20:38

Pour la première fois en Tunisie, un salon entièrement dédié aux patients a vu le jour les 16 et 17 mai 2025 au palais des Congrès.  Cet événement réunit professionnels de santé, associations, sociétés savantes et structures publiques autour de thématiques variées telles que les maladies chroniques, la nutrition, la ménopause ou encore les troubles du sommeil.

L’initiative, pionnière dans le pays, vise à instaurer un dialogue ouvert entre experts et grand public, afin que chacun puisse s’informer, échanger et trouver des réponses adaptées à ses besoins. Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont répondu présents, témoignant de l’intérêt suscité par ce nouveau modèle d’accompagnement.

Rodile Annabi, CEO de  Re-searchLight

Rencontrée lors de cette première journée, Rodile Annabi, CEO de Re-searchLight et membre du comité d’organisation, revient sur cette aventure humaine et collective. Forte de 14 années d’expérience, elle explique que leur société accompagne les patients tout au long de leur parcours de soins, notamment grâce à des programmes d’éducation thérapeutique. « Nous avons encadré plus de 30 000 patients atteints de maladies chroniques, de cancers ou de pathologies auto-immunes », précise-t-elle, soulignant que cette proximité leur a permis de mieux comprendre les besoins profonds des patients, notamment en matière d’information et de soutien.

En effet, Rodile Annabi constate que le temps limité des consultations médicales ne suffit souvent pas à répondre à toutes les questions. Beaucoup de patients, laissés sans réponses, se tournent alors vers Internet ou les réseaux sociaux, au risque de tomber sur des informations erronées. C’est pourquoi elle insiste sur l’importance d’encadrer l’information, de la rendre accessible et validée, tout en créant un espace d’échange entre patients et professionnels.

Un autre besoin majeur exprimé par les patients est celui de ne plus se sentir isolés face à la maladie. À ce propos, Rodile Annabi raconte l’histoire d’une jeune femme atteinte de sclérose en plaques, qui exprimait ses inquiétudes quant à son avenir et sa vie personnelle. Ces questionnements, partagés par beaucoup, ont motivé la création d’un événement fédérateur, réunissant tous les acteurs concernés afin de dialoguer et de s’entraider.

Le salon regroupe ainsi non seulement les patients, mais aussi une vingtaine de sociétés savantes, des structures publiques comme le Centre National de Transfusion Sanguine, ainsi que des associations de patients, sous l’égide du ministère de la Santé. Bien que peu nombreuses, ces dernières jouent un rôle fondamental. Leur réunion permet de valoriser leur action et de favoriser la coordination entre tous les acteurs.

L’idée du salon est née en 2020. Depuis, un comité de pilotage composé de 20 professionnels de santé, issus du public et du privé, a travaillé sans relâche pour concrétiser ce projet. Inspiré des congrès scientifiques, ce salon se distingue par son orientation patient et par la mise en place de stands interactifs favorisant la connexion et l’échange direct.

Malgré les défis, notamment pour convaincre les différentes spécialités de participer et trouver des sponsors, la force du collectif a permis de surmonter ces obstacles. Le soutien des principales instances du secteur, telles que le Conseil de l’Ordre des médecins, des pharmaciens, des biologistes et le ministère de la Santé, a renforcé la légitimité du projet.

L’inauguration a été un moment fort, réunissant tous ces acteurs autour d’une même vision : « placer l’humain au centre du système de santé. Ce salon constitue un véritable écosystème où chaque acteur trouve sa place, favorisant la responsabilité sociale et l’entrepreneuriat solidaire », nous confie-t-elle.

Elle rappelle également que depuis 2012,  Re-searchLight s’est engagé dans cette voie, en accompagnant gratuitement les patients grâce à des financements alternatifs.

Le programme inclusif et familial s’est articulé autour de cinq panels thématiques : pathologies chroniques et lourdes, seniors, parents et enfants, adolescents, ainsi que nutrition et communication. Chaque visiteur a pu trouver des réponses adaptées à ses préoccupations.

Dès la première journée, plus de 400 visiteurs ont participé, confirmant l’intérêt pour cette initiative. Les échanges ont été riches, les professionnels ont donné des conseils et recommandations, sans jamais se substituer à la consultation médicale, mais en apportant une information de qualité et un accompagnement humain.

Ce qui rend Rodile Annabi particulièrement fière, c’est d’avoir vu des patients s’informer, poser des questions et parfois découvrir qu’ils n’étaient pas seuls face à certaines difficultés. Elle souligne également l’engagement de nombreux professionnels de santé, qui sont  bénévoles et  qui œuvrent quotidiennement pour le bien-être des patients malgré les contraintes du secteur.

Pour elle, ce salon est le rêve des patients devenu réalité. Il s’agit d’un projet collectif, un modèle que l’équipe espère dupliquer dans d’autres régions du pays que ce soit dans le sud ou dans le nord  où les besoins sont encore plus importants.

In fine,  elle conclut avec émotion en remerciant tous les professionnels, associations et partenaires ayant cru en ce projet, affirmant que ce n’est que le début d’une belle aventure au service de la santé et du bien-être des Tunisiens.

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L’Europe perd en attractivité face aux États-Unis

16. Mai 2025 um 20:27

En 2024, d’après le baromètre du cabinet EY, l’Europe a vu son attractivité diminuer auprès des investisseurs étrangers. Les 45 pays européens analysés ont enregistré une baisse significative du nombre de projets d’investissement ainsi que du volume d’emplois générés. Cette tendance est en contradiction avec celle observée en Amérique du Nord, où l’activité économique liée aux investissements étrangers est en plein essor.

En 2024, le nombre de projets d’investissements étrangers en Europe s’est établi à 5 383, marquant un recul de 5 % par rapport à 2023. Cette conjoncture défavorable a eu un impact encore plus prononcé sur l’emploi. En effet, les investissements directs étrangers (IDE) n’ont généré que 269 740 postes cette année, soit une baisse de 16 % par rapport à 2023.

En revanche, en Amérique du Nord, les investissements greenfield* ont progressé de 20 %, selon la CNUCED. Cette hausse est principalement tirée par les États-Unis. Cette dynamique semble largement alimentée par les conséquences du Inflation Reduction Act et du Chips Act, qui ont stimulé des investissements massifs dans des secteurs clés comme les semi-conducteurs, les équipements industriels, l’électronique, les énergies renouvelables et l’aéronautique.

La baisse de l’activité en Europe s’explique, notamment, par le net recul de l’implication des investisseurs américains, qui représentent pourtant près d’un quart des emplois et des projets depuis une décennie.

En 2024, les investissements des entreprises américaines en Europe ont chuté à leur plus bas niveau en plus de dix ans, avec seulement 942 projets (-11 % par rapport à 2023). Cette baisse reflète une prudence accrue vis-à-vis de l’Europe et une attractivité renforcée de l’économie américaine pour ses propres investisseurs.

D’après une étude menée par EY, l’Europe n’inspire pas suffisamment confiance aux investisseurs. Ces derniers doutent de sa capacité à faire face aux crises et à proposer des réponses innovantes.

Voici les principaux freins à l’investissement dans le Vieux continent :

  • Les risques géopolitiques (35 %)
  • Les incertitudes économiques (34 %)
  • Les restrictions commerciales (30 %).

Plusieurs défis structurels pèsent sur l’attractivité en Europe selon les rapports de Mario Draghi et Enrico Letta :

  • Un déficit de compétitivité (25 %),
  • Un retard en innovation par rapport aux États-Unis et à la Chine (24 %)
  • Un manque de main-d’œuvre qualifiée pour accompagner les changements à venir (23 %).
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* Investissements greenfield : un investissement greenfield désigne une stratégie d’implantation à l’international où une entreprise choisit de créer entièrement de nouvelles infrastructures dans un pays étranger, plutôt que d’acquérir des structures existantes.

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Tunindex : Une nouvelle semaine haussière

 Le marché boursier tunisien confirme sa dynamique haussière depuis le début de l’année. Selon l’analyse hebdomadaire de Tunisie Valeurs, le Tunindex a progressé de 0,4 % sur la semaine du 12 au 16 mai, pour clôturer à 11 360,55 points, marquant ainsi une hausse cumulative de 14,1 % depuis janvier 2025.

 
Les échanges ont été animés avec un volume total de 28,4 millions de dinars (MD), soit une moyenne quotidienne de 5,7 MD. Cette liquidité a été dopée par deux transactions de bloc sur le titre Poulina Group Holding, représentant 2,3 MD.

Performances notables : AeTECH et Carthage Cement en tête

  • AeTECH s’est distingué comme le meilleur performer de la semaine, bondissant de +13,8 % à 0,330 dinar, malgré des volumes négligeables.

  • Carthage Cement a également brillé, avec une progression de 8 % à 2,130 dinars, soutenue par un volume de 464 000 dinars.

    Avec TAP

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