Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 20. September 2025Kapitalis

Des drones violent l’espace aérien de la Pologne | Attaque de Poutine ou provocation de l’Ukraine ? 

20. September 2025 um 10:59

Si les débris de 16 drones retrouvés sur le territoire polonais sont en cours d’analyse, les experts militaires, notamment du côté de l’Otan, sont encore loin d’être unanimes sur la question. Et si ce n’était qu’un accident ou une provocation ? 

Habib Glenza

Varsovie et ses alliés accusent la Russie d’être responsable de ces attaques délibérées survenues le  vendredi 19 septembre 2025. L’intrusion d’une vingtaine de drones venus du ciel de l’Ukraine et de la Biélorussie a suscité une vive émotion en Pologne, qui réclame un renforcement des capacités militaires de l’Union Européenne  et de l’Otan sur son territoire.

Du côté des experts militaires, l’enquête se poursuit. Or, ces derniers, notamment du côté de l’Otan, sont encore loin d’être unanimes sur la question, contrairement aux politiciens occidentaux, et leurs médias qui assurent, en chœur, que cette vague de drones a bel et bien été intentionnellement lancée sur la Pologne. En clair : il s’agit d’une attaque de la Russie.

Mercredi, le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé une «action agressive» de la Russie, et le président français Emmanuel Macron a mis en garde Moscou contre une «fuite en avant».

S’agit-il d’un brouillage ?

Atterrissage forcé faute de carburant

La plupart des experts militaires affirment sans le moindre doute qu’il ne s’agit pas d’une erreur de vol. La course des 19 drones de type Gerbera est en effet en partie préprogrammée et il est difficile d’imaginer une vingtaine d’erreurs de plans de vol simultanées, surtout allant toutes dans le même sens, jusqu’en Pologne.

En revanche, il n’est pas impossible que ces drones aient été brouillés ou leur autodirecteur usurpé par des moyens de guerre électronique en passant au-dessus de l’Ukraine. Les Ukrainiens ont développé en effet des techniques très sophistiquées, 20% de leurs interceptions de drones sont réalisées par ces moyens de guerre électronique qui consistent à neutraliser les drones de l’ennemi. Quand un engin se retrouve sans son plan de vol ou que celui-ci a été usurpé, il poursuit sa route tout droit, jusqu’à épuisement de son carburant. Et c’est bien ce qu’on a retrouvé en Pologne : 16 drones Gerbera quasi intacts, la plupart en pleine nature, manifestement contraints à l’atterrissage forcé, sans doute faute de carburant. 

A qui profite cette attaque ?

Stanislav Krapivnik, ancien officier de l’armée américaine et expert militaire et politique, a affirmé dans un entretien avec Pascal Lottaz sur la chaîne Etude de la vie le l2 septembre 2025, qu’il serait hasardeux de tirer des conclusions hâtives avant d’avoir des preuves concrètes qui confirment ou infirment que l’attaque en question est due à un acte délibéré de violation de l’espace polonais. Il faut attendre les résultats de l’enquête des experts, notamment ceux de l’Otan. 

Toutefois, les Russes ne peuvent pas commettre une attaque de 19 drones sans atteindre le moindre objectif militaire. En effet, ces drones sont tombés intacts sur des terrains vagues et agricoles.

L’ex-président polonais Andrzej Duda a dernièrement avoué que le missile tombé en Pologne durant son mandat et qui a tué deux civils polonais, était bien un missile ukrainien et d’ajouter : «Nous savons très bien que l’Ukraine souhaite nous entraîner dans une guerre contre la Russie. L’Ukraine veut impliquer l’armée polonaise et non pas deux ou trois bataillons dans un conflit qui va à l’encontre de nos intérêts.

Pour l’ex-officier américain Stanislav Krapivnik, les seuls bénéficiaires du conflit russo-ukrainien sont les Américains et leurs vassaux ukrainiens, à leurs têtes le président marionnette Volodymyr Zelenski. Plus la guerre dure, plus ces corrompus s’enrichissent.  Comme dans toute les guerres, celui qui paye la facture c’est bien le peuple ukrainien; qui a perdu 20% de ses terres agricoles, vendues aux multinationales américaines et la totalité des terres rares sont entre les mains de Trump, jusqu’au paiement intégral des 350 milliards de dollars, à titre de remboursement de l’aide américaine depuis le déclenchement du conflit le 24février 2022. 

Génial ! L’Ukraine doit rembourser les frais d’une guerre qui n’est pas la sienne !    

L’article Des drones violent l’espace aérien de la Pologne | Attaque de Poutine ou provocation de l’Ukraine ?  est apparu en premier sur Kapitalis.

Santé Internationale de Comar Assurances

20. September 2025 um 10:27

Santé Internationale de Comar Assurances est le contrat qui protège votre santé et celle de votre famille en Tunisie et à l’étranger.

Et si vos frais médicaux n’étaient plus jamais un problème ? Avec le contrat Santé Internationale de Comar Assurances, vous bénéficiez d’une couverture en Tunisie comme à l’étranger, avec un plafond atteignant 2 500 000 dinars et un remboursement garanti en 7 jours maximum.

Dès aujourd’hui, vos soins deviennent simples : présentez simplement votre carte dans l’un des nombreux laboratoires, cliniques, pharmacies et médecins partenaires de Santé Internationale by Comar Assurances. La prise en charge est immédiate, et vous ne payez que la différence éventuelle.

Comar Assurances met à votre disposition trois formules prédéfinies (Fondamental, Confort et Optimal), avec la possibilité de les personnaliser selon vos besoins.

Avec Santé Internationale de Comar Assurances, vous choisissez la protection qui correspond le mieux à votre mode de vie.

Et pour vos soins à l’étranger ? Vous gardez toute votre liberté : vous choisissez le pays suivant la zone de couverture de votre contrat, l’établissement et le médecin. Vous réglez vos frais sur place et vous êtes remboursés en Tunisie sous 7 jours maximum.

Souscrire à Santé Internationale est rapide et accessible : aucune analyse médicale requise. Il suffit de remplir un formulaire de demande d’adhésion (FDR). L’âge limite pour souscrire est fixé à 65 ans, pour bénéficier d’une couverture jusqu’à l’âge de 79 ans.

Deux zones de couverture sont proposées :

Zone 1 : Tunisie + Europe (hors Royaume-Uni et Suisse);

Zone 2 : Monde entier (hors USA).

Avec Santé Internationale de Comar Assurances, la majorité de vos interventions médicales sont remboursées à 100 %

Santé internationale de Comar assurances, ce n’est pas seulement une assurance : c’est la certitude de protéger ce qui compte le plus- votre santé, vos proches et votre avenir-partout dans le monde. 

Communiqué.

L’article Santé Internationale de Comar Assurances est apparu en premier sur Kapitalis.

Bizerte | La Méditerranée au cœur du 8ᵉ Forum Mondial de la Mer

20. September 2025 um 09:45

La ville de Bizerte a abrité, les 12 et 13 septembre 2025, la 8ᵉ édition du Forum Mondial de la Mer. Organisé par l’association La Saison Bleue en partenariat avec l’initiative européenne Blue Mission Med, l’événement a réuni experts, chercheurs, décideurs politiques et acteurs économiques autour d’un thème central : «De Nice à Bizerte : comment va la Méditerranée ?».

Lotfi Sahli

Cette édition s’inscrit dans la continuité de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan tenue en juin à Nice. Elle visait à dresser un état des lieux de la Méditerranée, une mer menacée par la pollution plastique, le changement climatique, la perte de biodiversité et la surexploitation des ressources. Au-delà du diagnostic, le forum s’est voulu un espace de réflexion et d’action en faveur d’une gouvernance renforcée et d’une économie bleue durable c’est ce qu’a souligné Fathi Belkahia, président fondateur à Alliance Française de Bizerte lors de notre entretien.

Des conférenciers tunisiens et étrangers se sont relayés pour enrichir les débats au sein de divers panels, apportant des contributions substantielles. Parmi les thématiques abordées — sans que cette liste soit exhaustive — figuraient :

– la présentation de la coalition des régions et des villes côtières;

– le programme européen et projets Méditérranéens;

– la présentation de la stratégie de la Méditerrannée;

– l’économie bleue régénérative;

– l’innovation bleue et entrepreneuriat des jeunes;

– la stratégie pour la préservation des herbiers marins.

De nombreuses questions ont été soulevées : quels impacts les engagements de Nice pour l’Océan et les négociations du traité plastique en août à Genève auront-ils sur un bassin maritime unique au monde, tant en termes d’alertes que d’opportunités ? Qu’en est-il de la gouvernance, de la prescription scientifique, de l’économie et de la finance bleues, de la lutte contre la pêche INN (pêche illicite, non déclarée et non réglementée), des pollutions — notamment plastiques — ou encore des effets du changement climatique ? Quels sont les pays méditerranéens les plus engagés dans la protection de la biodiversité, et qui en sont les bons et les mauvais élèves ? Comment l’Europe, notamment à travers la mission Blue Mission Med, accompagne-t-elle ces efforts ? Alors que la Convention de Barcelone fête son 50ᵉ anniversaire avec l’adoption par ses 22 parties d’une déclaration politique ambitieuse, quelles répercussions ce sursaut collectif aura-t-il sur les populations littorales ainsi que sur les acteurs de la société civile et du monde économique ? Et, surtout, comment s’assurer que les engagements pris seront effectivement tenus ?

Les participants ont souligné la nécessité d’une coopération accrue entre les deux rives de la Méditerranée, notamment en matière de recherche scientifique et de partage des données. Ils ont insisté sur l’importance d’intégrer les enjeux environnementaux dans les politiques publiques et dans les activités économiques liées à la mer.

Parmi les annonces phares, la signature d’un partenariat entre la France et la Tunisie, avec l’appui du WWF Afrique du Nord et de l’Agence Française de Développement, pour protéger les herbiers marins de posidonie, véritables « poumons bleus » de la Méditerranée. Le forum a également mis en avant la présentation du Baromètre Starfish, premier bulletin annuel sur l’état de santé de l’Océan.

Au-delà des déclarations, ce rendez-vous a marqué une étape de mobilisation pour que les engagements internationaux se traduisent en actions concrètes. Symbole d’ouverture maritime et de vulnérabilité écologique, Bizerte s’est ainsi affirmée comme une plate-forme méditerranéenne incontournable pour la réflexion et l’action en faveur des mers et océans.

L’article Bizerte | La Méditerranée au cœur du 8ᵉ Forum Mondial de la Mer est apparu en premier sur Kapitalis.

Verdict dans l’affaire du jeune qui a brandi une arme factice sur la police

Von: Yusra NY
20. September 2025 um 00:10

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict dans l’affaire du jeune ayant brandi une arme sur la police à Sidi Bou Saïd.

Ce dernier a été condamné ce vendredi 19 septembre 2025 à six mois de prison, indique Mosaïque FM, citant une source proche du dossier.

Rappelons que le jeune cagoulé, apparu par le toit d’un véhicule 4×4 pointant une arme à feu factice en direction d’un véhicule des forces de l’ordre, a aussi bousculé un agent de sécurité, selon plusieurs vidéos diffusées sur le net.

Il a alors été arrêté puis placé en détention, avant d’être condmané ce vendredi.

Y. N.

L’article Verdict dans l’affaire du jeune qui a brandi une arme factice sur la police est apparu en premier sur Kapitalis.

Marche rose 2025 | ATAMCS : Marchons pour pour la bonne cause

Von: Yusra NY
20. September 2025 um 00:05

Le 5 octobre prochain, dans le cadre d’Octobre Rose, les Gazelles de l’Association Assistance aux malades du cancer du sein (ATAMCS), et l’Association sportive Kolna Nemchiw marcheront main dans la main pour la bonne cause.

Cette année, la marche rose se déroulera au cœur du site archéologique d’Oudhna, offrant une escapade en pleine nature tout en soutenant la lutte contre le cancer du sein.

Cette initiative vise à sensibiliser le grand public à l’importance du dépistage précoce avec un message de solidarité et d’espoir. La marche est ouverte à toutes et à tous.

Y. N.

L’article Marche rose 2025 | ATAMCS : Marchons pour pour la bonne cause est apparu en premier sur Kapitalis.

Le cinéma tunisien à l’honneur au Festival de Port-Saïd

Von: Yusra NY
19. September 2025 um 23:21

Le Festival international du cinéma de Port-Saïd, dans sa première édition a rendu hommage au réalisateur Mokhtar El Ajimi et à l’actrice Dorra Zarrouk.

Le Centre national du cinéma et de l’image, a ajouté que le nouveau film « Où en sommes-nous ? » de Mokhtar El Ajimi et de Dorra Zarrouk a été projeté dans le cadre du festival, en plus de la participation de films tunisiens et d’une présence distinguée dans les jurys.

« Cet hommage reflète le rayonnement du cinéma tunisien et son rôle majeur sur la scène arabe et africaine », a commenté le CNCI.

Rappelons que le Festival international du cinéma de Port-Saïd qui a démarré hier se poursuit jusqu’au 22 septembre et consacrera sa première édition au grand acteur égyptien disparu Mahmoud Yassine, « en reconnaissance de son parcours artistique remarquable et de ses contributions inestimables au cinéma égyptien ».

L’article Le cinéma tunisien à l’honneur au Festival de Port-Saïd est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 19. September 2025Kapitalis

Ariana | Braquage dans un bureau de change à Borj Louzir

Von: Yusra NY
19. September 2025 um 22:06

Une enquête a été ouverte suite à un braquage perpétéré dans un bureau de change situé à Borj Louzir à l’Ariana, au nord de Tunis.

Selon une source sécuritaire citée par Mosaïque FM, des inconnus ont pris d’assaut un bureau de change et ont menacé les employés avec des armes blanches, qui ont été contraints de leur donner l’argent de la caisse.

Les braqueurs, qui n’ont toujours pas été identifiés, ont ensuite pris la fuite et une enquête a été ouverte.

Y. N.

L’article Ariana | Braquage dans un bureau de change à Borj Louzir est apparu en premier sur Kapitalis.

Football | Tunisie : Maher Kanzari sanctionné par la LNFP

Von: Yusra NY
19. September 2025 um 21:41

La Ligue nationale de football professionnel (LNFP) a annoncé, ce vendredi 19 septembre 2025, les sanctions prises à l’encontre de l’entraîneur de l’Espérance sportive de Tunis (EST) Maher Kanzari.

En raison de son comportement en bord de terrain lors de la rencontre face au Stade Tunisien il a écopé d’une suspension de quatre matches et d’une amende de 7000 dinars et ce pour injures et propos blasphématoires lors de la rencontre comptant pour la 5e journée de Ligue 1.

La LNFP a par ailleurs décidé de suspendre l’entraîneur de l’Avenir Sportif de Gabès, Tarek Jarraya, durant deux matchs et ce, pour ses protestations répétées contre les décisions arbitrales lors du match ayant opposé l’équipe qu’il dirige à l’Espérance sportive de Zarzis. Il devra également payer une amende de 5.000 dinars.

Y. N.

L’article Football | Tunisie : Maher Kanzari sanctionné par la LNFP est apparu en premier sur Kapitalis.

CAN 2025 -Maroc | Les Tunisiens seront aussi soumis à un visa

Von: Yusra NY
19. September 2025 um 20:22

Pour se rendre au Maroc, les ressortissants tunisiens seront soumis à partir du 25 septembre 2025 et jusqu’au 26 janvier 2026 à un visa électronique obligatoire temporaire.

Cette mesure a été décidée à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 par le pays organisateur, expliquant qu’il s’agit d’une exception pour les citoyens des pays habituellement exemptés de visa, lit-on dans un communiqué publié par le consulat général du Maroc à Tunis.

La même source précise que les demandes pour un e-visa spécial CAN (AEVM) seront ouvertes via l’application Yalla qui centralisera l’ensemble des démarches des supporters.

Y. N.

L’article CAN 2025 -Maroc | Les Tunisiens seront aussi soumis à un visa est apparu en premier sur Kapitalis.

Les orientations stratégiques de la filière automobile en Tunisie

19. September 2025 um 12:26

La Tunisian Automotive Association (TAA) tiendra sa 9ᵉ assemblée générale ordinaire, un rendez-vous clé pour les acteurs majeurs du secteur automobile tunisien, le jeudi 25 septembre 2025, à TunisCette AGO permettra de faire le point sur les réalisations 2024 et de présenter les orientations stratégiques qui accompagneront le développement du secteur.

Au cœur de cette édition, les membres et partenaires de la TAA partageront les réalisations marquantes de l’association et de ses adhérents, ainsi que les activités et les perspectives d’évolution en cours et à venir.

La journée se poursuivra avec un side-event intitulé «Driving Responsibility: The Future of Tunisian Automotive Supply Chains», organisé en collaboration avec The Responsible Supply Chain Initiative (RSCI), qui mettra en avant les défis et opportunités liés aux chaînes d’approvisionnement responsables, un sujet clé pour la compétitivité durable de la filière automobile tunisienne.

Hub automobile durable et compétitif

Aujourd’hui, la filière automobile tunisienne représente près de 80% des exportations industrielles du pays, avec un volume d’affaires estimé à 4 milliards de dinars d’ici fin 2025, contribuant ainsi à hauteur de 4% au PIB national. Elle regroupe environ 300 entreprises et emploie plus de 100 000 personnes, dont entre 12 000 et 15 000 ingénieurs spécialisés. Cette évolution est portée par des initiatives ciblées de Recherche & Développement, notamment sur des projets axés sur les systèmes d’aide à la conduite, la maintenance prédictive et les plateformes de mobilité intelligente, favorisant l’implantation de nouvelles filiales internationales en Tunisie.

Rappelons-le, l’industrie automobile mondiale traverse une phase de mutation accélérée, portée par l’électrification des véhicules, la mobilité connectée et l’intégration croissante des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle et le software. La Tunisie, grâce à ses compétences en ingénierie logicielle et ses initiatives en matière d’innovation, affirme sa place dans cette évolution globale.

Avec cette assemblée, la TAA réitère ainsi sa vision de positionner la Tunisie comme un hub automobile durable et compétitif, moteur d’innovation technologique, d’emplois hautement qualifiés, et de standards élevés en matière de responsabilité à chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement.

L’événement sera aussi l’occasion officielle de signer des accords de partenariat structurants avec le RSCI, ainsi qu’avec la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK), visant à renforcer une coopération économique tournée vers l’impact technologique et environnemental pour le secteur automobile tunisien.

Faire rayonner l’ensemble des maillons de la chaîne

La TAA poursuit ses efforts pour faire rayonner l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur automobile en Tunisie. Forte de sa présence récente à des événements internationaux majeurs tels que le salon IAA Mobility de Munich, l’E-Mobility Show en Ouganda, et l’IATF à Alger, l’association consolide la position géostratégique de la Tunisie sur les scènes africaine et européenne. Ces participations soutiennent la dynamique d’attraction des investissements, le développement des partenariats technologiques, et contribuent à l’accélération de la montée en puissance des sites industriels tunisiens, reconnus comme des acteurs innovants et précurseurs dans la région.

La TAA est une association professionnelle à but non lucratif créée en février 2016 à l’initiative des acteurs de l’industrie des composants automobiles en Tunisie afin de favoriser les échanges, la collaboration et la synergie entre les entreprises du secteur de l’industrie automobile et d’accompagner les autorités tunisiennes pour développer et promouvoir le secteur en Tunisie.

L’article Les orientations stratégiques de la filière automobile en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Widu.africa | La diaspora tunisienne soutient les entrepreneurs depuis l’Europe

19. September 2025 um 12:01

De Paris à Rome, en passant par Madrid et Varsovie, les Tunisien.ne.s de la diaspora peuvent désormais financer et accompagner directement des micros et petites entreprises dans leur pays d’origine grâce au projet WIDU.africa. Cette ouverture à tous les pays de l’Union européenne, ainsi qu’à la Norvège et la Suisse, marque une nouvelle étape pour ce programme qui a déjà permis de créer ou maintenir près de 1970 emplois en Tunisie.

Widu.africa est un projet qui vise à optimiser le potentiel de la diaspora au profit du développement des micros et petites entreprises, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH.

Depuis son lancement en 2019, Widu a soutenu les MPME dans six pays africains : le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Togo et la Tunisie grâce à un appui financier et un accompagnement technique adapté.

L’approche de Widu.africa stimule la croissance économique en renforçant l’esprit d’entreprise, en soutenant la création d’emplois et en augmentant les revenus. Widu constitue un pont qui lie les communautés de la diaspora et les entrepreneur·e·s locaux·les, et interconnecte les ressources, les apprentissages et les opportunités.  

Renforcer l’engagement de la diaspora

Initialement accessible aux membres de la diaspora africaine résidant dans neuf pays européens, Widu est désormais ouvert aux communautés de la diaspora dans l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne ainsi qu’en Norvège et en Suisse.

Cette expansion offre un accès plus large aux mécanismes de soutien aux entrepreneur·e·s en Afrique et crée de nouvelles opportunités à la diaspora pour contribuer directement au développement économique de leurs pays d’origine.

Les communautés de la diaspora dans les pays inéligibles à la participation au projet Widu dans le passé, tels que l’Italie ou l’Espagne, ont dorénavant la possibilité de soutenir leurs amis et leurs proches dans leurs ambitions entrepreneuriales. Cette portée plus large permettra une croissance importante des activités de Widu.africa à travers une mobilisation de la diaspora africaine en Europe plus élargie.

Widu.africa est désormais disponible à la diaspora africaine résidant dans les pays européens suivants : Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse. 

Un soutien financier renforcé aux entreprises locales 

Parallèlement à cette ouverture géographique, Widu.africa a également renforcé son instrument de financement principal, l’Original Widu Grant, afin de mieux répondre aux besoins des entrepreneur·e·s en constante évolution.

Le principe du projet est simple :

  • Un membre de la diaspora et un.e entrepreneur.e local.e investissent chacun un montant équivalentdans un projet.
  • Widu double cette somme sous forme de subvention.

Ce mois-ci, le seuil maximal de cette subvention a été augmenté jusqu’à 3000€ (soit plus de 10 000 DT). Cela signifie que les donateurs·rices de la diaspora et les entrepreneur·e·s tunisienn·e·s peuvent dès à présent investir conjointement entre 150€ et 1500€ chacun. 

Afin d’apporter un soutien plus substantiel, Widu.africa a également réévalué à la hausse les montants maximaux de la subvention Original Widu Grant pour les deuxièmes et troisièmes cycles de participation. En effet, les entrepreneur·e·s qui décident de participer à nouveau au programme Widu peuvent obtenir jusqu’à 5 000€ sous forme de subvention Widu (soit près de 16 800 DT).

Ces améliorations garantissent un impact plus significatif à chaque participation, soutiennent les entrepreneur·e·s dans le développement d’entreprises durables, et contribuent à la croissance économique à long terme.

Plus de 7 500 MPME soutenus en Afrique

Depuis son lancement en 2022 en Tunisie, Widu a financé 685 projets grâce à plus de 1,4 million d’euros versé sous forme de subventions. Les entreprises soutenues ont créé et maintenu plus de 1970 emplois, dont 61 % sont occupés par des femmes.  

Au niveau régional, Widu est présent dans cinq autres pays : le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et le Togo. Dans les six pays participants, le projet a soutenu plus de 7 500 projets, ce qui a permis de créer et de maintenir plus de 16 550 emplois (dont 52 % occupés par des femmes) et de verser un total de plus de 12 millions d’euros en subventions. 

En améliorant ses outils de financement et en élargissant sa portée géographique, Widu.africa ouvre de nouveaux horizons et crée des opportunités inédites pour les entrepreneur·e·s en Tunisie et au-delà. 

L’article Widu.africa | La diaspora tunisienne soutient les entrepreneurs depuis l’Europe est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Les pharmacies privées affectées par la crise des caisses sociales  

19. September 2025 um 11:21

La vice-présidente du Syndicat des pharmacies d’officine de Tunisie (Spot) Molka Al Moudir a demandé au gouvernement d’intervenir en urgence pour trouver des solutions à la crise des caisses sociales, et notamment la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

Les pharmacies privées ne pourront pas continuer à fonctionner dans les conditions actuelles marquées par l’aggravation des impayés.

Molka Al-Moudir a déploré l’absence totale de réaction de la part de l’autorité de tutelle aux revendications des pharmaciens d’officine alors qu’il a été décidé de mettre fin au régime du tiers payant pour les maladies ordinaires à partir du 1er octobre prochain.

Le ministère de la Santé doit accepter le dialogue pour trouver des solutions durables au système d’assurance maladie.   

Ce régime du tiers payant est mis en œuvre dans le cadre de la convention sectorielle entre les pharmacies privées et la Cnam. Il s’agit de trouver des solutions pour préserver la pérennité des officines, tout en garantissant la vente des médicaments aux patients souffrant de maladies chroniques et lourdes.

Les pharmaciens ont fourni depuis fin 2024 des médicaments à plus de 3 millions de Tunisiens grâce à leurs efforts personnels ou à travers des crédits bancaires, sans aide ni soutien de la part des structures officielles, affirment les pharmaciens, estimant que le non-respect par la Cnam de ses engagements contractuels menace le système national des médicaments.

Des mesures pratiques et des réformes structurelles doivent être prises en vue de protéger ce secteur.

Le syndicat des pharmaciens d’officine a appelé ses adhérents à une assemblée nationale extraordinaire qui se tiendra le 25 octobre prochain, en vue de prendre les décisions appropriées, protéger les officines privées et garantir le droit des citoyens à l’accès aux soins.

L’article Tunisie | Les pharmacies privées affectées par la crise des caisses sociales   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Kaïs Saïed et «les monstres»

19. September 2025 um 10:46

En présidant, jeudi 18 septembre 2025, au palais de Carthage, une réunion du conseil des ministres consacrée à l’examen d’une série de projets de décret-loi et de loi, Kaïs Saïed s’est insurgé, une nouvelle fois, contre les lobbys tapis au cœur de l’Etat pour défendre leurs propres intérêts. Vidéo.

Ces lobbys, a-t-il expliqué, ne cessent de provoquer crise sur crise dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du transport, de l’eau et de l’électricité, sans désigner nommément ces personnes qui, selon lui, coupent sciemment l’eau et l’électricité en plein été et cherchent à préserver le système de corruption en place dans l’administration publique.

Selon Saïed, il y aurait aujourd’hui en Tunisie un conflit entre les institutions de l’État qu’il dirige lui-même en tant que président de la république et un Etat profond ou un système de corruption qui tente de se rétablir dans le pays.

Dans la vidéo de l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture du conseil des ministres, diffusée par la page Facebook de la présidence de la république, Kaïs Saïed se présente comme un opposant à un régime hérité du passé et qui semble échapper encore à son contrôle, six ans après son accession à la présidence de la république en 2019.

Il ferait sienne cette célèbre citation du philosophe italien Antonio Gramsci qui écrivait dans ses ‘‘Cahiers de Prison’’ : «Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres».

I. B.

L’article Tunisie | Kaïs Saïed et «les monstres» est apparu en premier sur Kapitalis.

Etat de Palestine | Une approche décoloniale  

19. September 2025 um 09:29

Ouvrage collectif édité en anglais aux Etats-Unis en 2021 par des universitaires d’origine palestinienne et dirigé par la politologue Leila Farsakh, ‘‘Repenser l’État en Palestine : entre reconnaissance onusienne et réalité coloniale’’ propose des analyses économiques, juridiques, politiques et culturelles. Il dépasse le simple débat un État / deux États et propose une vision plurielle, dé-coloniale et profondément humaine de l’avenir de la région.

Abdelhamid Larguèche *

Le 22 septembre 2025, une majorité écrasante de l’Assemblée générale des Nations Unies sera invitée à voter en faveur de la reconnaissance de la Palestine comme État membre à part entière de l’organisation. Ce vote historique, porté par une vague de reconnaissances nationales et soutenu par une opinion internationale horrifiée par les images de destruction à Gaza, sera certainement célébré comme une victoire diplomatique majeure pour la cause palestinienne.

Pourtant, ce triomphe onusien attendu contraste violemment avec une réalité quotidienne implacable.

À Gaza, une population survit sous les bombes et un blocus total, dans des conditions qualifiées de «crise humanitaire au-delà de l’imaginable» par l’Onu même.

En Cisjordanie, la colonisation israélienne s’étend inexorablement, fragmentant le territoire en une mosaïque d’enclaves isolées, tandis que Jérusalem-Est fait l’objet d’une annexion rampante.

Le contraste est saisissant : une reconnaissance symbolique au plus haut niveau international d’un côté, et de l’autre, une négation persistante sur le terrain des droits les plus élémentaires et de toute souveraineté réelle.

C’est dans ce gouffre entre le droit et la réalité, entre la diplomatie et la colonisation, que s’inscrit l’ouvrage collectif dirigé par la politologue Leïla H. Farsakh ‘‘Repenser l’État en Palestine : Autodétermination et décolonisation au-delà de la partition.’’ Il pose une question radicale : et si la quête d’un siège à l’Onu, aussi légitime soit-elle, masquait un piège plus profond ? Celui de croire que la forme État, dans le contexte d’un colonialisme de peuplement toujours actif, puisse suffire à garantir la liberté.

Echec d’Oslo et souveraineté fantôme

L’introduction de Leïla Farsakh rappelle combien le projet d’État fut central pour affirmer l’existence politique du peuple palestinien. La déclaration d’indépendance de 1988, la reconnaissance par 137 États, l’admission de la Palestine à l’Onu comme État observateur : autant d’étapes qui semblaient valider ce droit. Mais les accords d’Oslo ont transformé l’utopie en piège.

En acceptant de limiter l’autodétermination aux fragments de la Cisjordanie et de Gaza, l’OLP a permis à Israël de reformuler, plutôt que de mettre fin, à son régime colonial. L’Autorité nationale palestinienne (ANP), censée incarner l’embryon de l’État, s’est muée en appareil de gestion néolibérale, dépendant de l’aide internationale et chargé de maintenir l’ordre plus que de libérer un peuple.

Cette analyse rejoint la critique cinglante formulée dès les années 1990 par le grand intellectuel palestinien Edward Saïd. Pour lui, Oslo était une «reddition de velours», une «forme de packaging israélo-américain pour l’occupation» qui créait une «autorité palliative» sans pouvoir réel. Il dénonçait avec une clairvoyance prophétique l’émergence d’une bourgeoisie palestinienne corrompue, plus intéressée par les privilèges que par la libération. L’alternative qu’il défendait farouchement était celle d’un État unique, laïc et démocratique sur toute la Palestine historique, fondé sur l’égalité absolue des droits pour tous ses citoyens, sur le modèle de la lutte sud-africaine contre l’apartheid.

Après Oslo, Edward Saïd rejette catégoriquement cette option, voyant en elle une illusion dangereuse. L’alternative qu’il défend est l’idée d’un État unique, laïc et démocratique, sur toute la Palestine historique, inspiré de l’expérience sud-africaine contre l’apartheid.

Gaza, Jérusalem, et la crise d’un projet national

La première partie du livre donne à voir les fractures internes du projet étatique, plus criantes que jamais.

À Gaza, explique Tareq Baconi, la division entre Fatah et Hamas a transformé le territoire en champ de ruines humanitaire, symbole d’un nationalisme fragmenté et de l’échec cuisant de l’autorité souveraine. Le territoire, théoriquement «libéré» en 2005, est en réalité la plus grande prison à ciel ouvert du monde, démontrant l’absurdité d’une souveraineté sans frontières ni contrôle.

À Jérusalem-Est, Hania Assali montre comment la politique israélienne d’annexion et d’exclusion démographique a marginalisé les Palestiniens, malgré leur résistance acharnée — comme lors de «l’intifada des prières» en 2017 et 2021. La ville, cœur symbolique de toute souveraineté palestinienne, est méthodiquement vidée de sa substance arabe.

Plus surprenant, Hanane Toukan analyse le Musée palestinien de Birzeit, inauguré en 2016. Conçu comme un symbole de modernité et d’identité nationale, il reflète les ambitions des élites proches de l’ANP et du Golfe, mais suscite aussi des critiques cinglantes : à quoi sert un musée national quand le peuple manque d’électricité, de logements, de liberté et de patrie ?

L’économie de l’État, ou quand la libération devient gestion

Dans un chapitre décisif, Adam Hanieh démonte l’économie politique de la construction de l’État. L’ANP, loin d’incarner un projet émancipateur, a intégré les logiques néolibérales dictées par la Banque mondiale et le FMI. Une nouvelle élite économique palestinienne s’est formée, plus soucieuse de profits que de souveraineté.

Ainsi, la formation de l’État ne s’est pas traduite par la fin de la domination coloniale, mais par une nouvelle dépendance : financière vis-à-vis des bailleurs, politique et sécuritaire vis-à-vis d’Israël. Cette analyse fait écho aux avertissements de Leila Shahid, ancienne déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union européenne (UE), qui alertait dès les années 2000 sur les dangers de la «dépendance à l’aide internationale», créant une «économie de rente» qui étouffe toute velléité de résistance et de développement autonome.

Des droits plutôt qu’un État

Face à cet échec, certains chercheurs proposent un renversement stratégique. Yousef Munayyer plaide pour l’abandon de la quête d’un État et le recentrement de la lutte sur les droits inaliénables : égalité, dignité, retour des réfugiés. Cette approche, relayée par le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), a trouvé un écho croissant, notamment aux États-Unis où l’opinion publique évolue.

Dans le même esprit, Nadim Khoury rappelle l’importance de la justice transitionnelle. Comment parler de paix sans reconnaître la Nakba, sans réparer les injustices historiques, sans garantir le droit au retour ?

Imaginer l’après-partition : un État pour tous ?

Le cœur du livre explore les alternatives au paradigme de la partition, dans la droite ligne de la vision d’Edward Saïd.

Leïla Farsakh retrace les projets historiques d’un État unique, démocratique et inclusif, proposés par l’OLP dans les années 1970 comme par certains intellectuels sionistes critiques.

Susan Akram insiste sur la validité juridique de la nationalité palestinienne, malgré les tentatives israéliennes de l’effacer. Elle argue que le droit international, qui a permis la reconnaissance à l’Onu, doit aussi servir de fondement à la revendication d’égalité dans un seul État.

Mazen Masri propose d’examiner les différents modèles constitutionnels — fédéralisme, binationalisme, démocratie libérale — pour concilier droits individuels et droits collectifs.

Au-delà de la théorie, ces contributions posent une question centrale : quelle forme politique pourrait garantir à la fois la fin de la colonisation et l’égalité de tous les habitants de la Palestine historique ?

Les Palestiniens d’Israël entre citoyenneté et «indigénéité»

Les chapitres consacrés aux Palestiniens citoyens d’Israël soulignent leur rôle crucial. Maha Nassar analyse leur position ambiguë : citoyens d’un État qui les discrimine, ils demeurent partie intégrante de la lutte nationale palestinienne. Ilan Pappé, de son côté, propose de penser leur avenir à travers la notion de «souveraineté autochtone» : une manière de replacer la lutte palestinienne dans le cadre plus large de la décolonisation.

Un horizon à reconstruire

En conclusion, l’ouvrage affirme une idée forte : le projet d’État a rempli son rôle historique, mais il est désormais épuisé. L’avenir de la lutte palestinienne passe par un changement de paradigme.

Plutôt que la quête d’une souveraineté territoriale illusoire — même si elle est désormais reconnue par l’Onu —, il s’agit d’articuler une politique fondée sur la justice, l’égalité et la dignité. Décoloniser la Palestine ne signifie pas seulement libérer une terre, mais transformer les relations entre colonisateurs et colonisés, reconnaître les mémoires croisées, et inventer une communauté politique partagée.

Un livre pour sortir de l’impasse

Avec ses analyses économiques, juridiques, politiques et culturelles, ‘‘Repenser l’État en Palestine’’ dépasse le simple débat un État / deux États. Il propose une vision plurielle, dé-coloniale et profondément humaine de l’avenir.

En ce sens, ce livre est plus qu’une critique de l’échec d’Oslo : c’est un appel urgent à imaginer un autre futur, au-delà des reconnaissances symboliques et des structures de domination, où Palestiniens et Israéliens pourraient enfin vivre ensemble dans la dignité et l’égalité.

* Historien.

L’article Etat de Palestine | Une approche décoloniale   est apparu en premier sur Kapitalis.

Ces armes qui façonneront les guerres de demain

19. September 2025 um 08:45

Dans un monde où les conflits armés ne se comptent plus, les avancées technologiques qui suivent une vitesse vertigineuse sont mises au service des pulsions bellicistes des hommes qui restent intactes depuis la nuit des temps. Toujours tuer et dominer et tant pis pour le désastre et les souffrances causées ! The Independent rapporte dans une enquête que les lasers, les chiens robotisés et les micro-ondes à haute puissance pour neutraliser les drones, dont certains existent déjà, pourraient être les armes déployées sur les champs de bataille dans un avenir proche. 

Imed Bahri

Avec l’utilisation croissante de drones pilotés à des kilomètres de distance dans les conflits armés, Taz Ali a passé en revue une gamme d’armes qui façonneront les conflits futurs et qui auront des conséquences redoutables. 

Selon le journal britannique, la guerre en Ukraine a révolutionné les conflits militaires avec l’émergence d’armes futuristes telles que les drones à fibre optique immunisés contre le brouillage et la détection par radiofréquence, les réseaux de protection des drones et les robots terrestres utilisés aussi bien par les Russes que par les Ukrainiens. 

L’enquête a abordé l’aspect éthique de ces armes. Patrick Wilcken, chercheur aux affaires militaires d’Amnesty International, a mis en garde contre les risques éthiques et juridiques posés par ces armes en déclarant: «Ceux-ci vont des questions pratiques liées aux risques de partialité, de discrimination et de profilage trop strict des individus, à des questions plus fondamentales liées à la déshumanisation et à l’atteinte à la dignité humaine».

The Independent a classé cinq gammes d’armes qui font leur apparition sur le champ de bataille aujourd’hui.

Hausse de la production de drones

L’utilisation de drones par l’Ukraine et la Russie a transformé la guerre conventionnelle. Ces appareils ont renforcé les capacités défensives et offensives des deux pays et ont par conséquent accru leur production, que ce soit pour l’attaque, la reconnaissance ou comme drones kamikazes bon marché.

Le coût d’un drone varie de quelques milliers de dollars à plus de 100 000 dollars et le ministère ukrainien de la Défense affirme qu’environ 95% des drones utilisés sur le front sont de fabrication nationale.

La Russie a considérablement augmenté sa production nationale de drones, lui permettant d’en lancer des dizaines de milliers en Ukraine. Avec leur utilisation croissante, un nombre record de 823 a été enregistré la semaine dernière.

Des robots animaux armés

Plus tôt ce mois-ci, la Chine a présenté une gamme de ses dernières armes lors d’un grand défilé militaire à Pékin. Parmi les avions de chasse et les troupes avançant à la vitesse d’une oie, se trouvaient des «loups robots».

Selon les médias d’État chinois, ces robots peuvent tirer des obus précis et opérer sur des terrains accidentés. Ils sont conçus pour intervenir sur des champs de bataille complexes et dangereux et visent à remplacer les soldats humains afin de réduire les pertes au combat.

Les loups robots peuvent frapper des cibles jusqu’à 100 mètres. «Ils conviennent à la reconnaissance et à la pénétration en milieu urbain mais sont limités par l’autonomie des batteries, la mauvaise qualité des communications et la petite taille de leurs charges utiles», a déclaré le lieutenant-colonel Jahara Frankie Matisek, pilote et directeur du centre de commandement du Commandement Nord des États-Unis.

Taz Ali souligne que les chiens robotisés ne sont pas un concept nouveau. Les États-Unis ont testé leurs propres versions et Israël a mené des expériences avec des systèmes de combat automatisés pour protéger les soldats et les chiens militaires à Gaza.

Le «Tchernobyl volant» 

Des dizaines de pays possèdent des missiles de croisière perfectionnés mais la Russie affirme développer un type de missile «invincible» à propulsion nucléaire et à armement nucléaire, capable de tourner en orbite autour de la Terre pendant une durée indéterminée. 

Le 9M730 Burevestnik, un missile de croisière subsonique d’une portée potentielle de 23 000 kilomètres ou plus serait peu connu quant à ses capacités, son coût et son utilité. Il a été tourné en dérision par les responsables occidentaux.

Armes à micro-ondes de haute puissance

Plusieurs pays testent de nouvelles armes à micro-ondes de haute puissance capables d’abattre des essaims de drones. Ces armes émettent des salves d’énergie électromagnétique dirigées pour neutraliser l’électronique des drones en vol.

Les États-Unis testent plusieurs types de ces armes et le Royaume-Uni développe sa propre version.

«Bien que ces technologies soient encore au stade expérimental, elles présentent des inconvénients, notamment en termes de consommation d’énergie, de portée limitée et de risque d’interférence électromagnétique avec les systèmes alliés», explique le lieutenant-colonel Matisek. Il ajoute: «Ces technologies seront cruciales pour la défense des bases aériennes et des convois contre les essaims de drones. Par conséquent, les micro-ondes sont des tueurs d’essaims car une seule impulsion peut incinérer plusieurs drones».

Les armes laser

L’auteur souligne que les armes laser sont des systèmes à énergie dirigée qui utilisent des faisceaux lumineux pour détruire ou endommager des cibles, offrant ainsi une alternative économique aux munitions conventionnelles. Le Royaume-Uni prévoit d’ailleurs d’équiper quatre navires de guerre de l’arme laser avancée Dragonfire à partir de 2027.

Le lieutenant-colonel Matisek précise: «Cette arme offre une grande précision et des magasins de munitions profonds mais elle est difficile à utiliser dans le brouillard, la pluie et la fumée et nécessite une puissance et un refroidissement importants».

L’article Ces armes qui façonneront les guerres de demain est apparu en premier sur Kapitalis.

Ons Jabeur ou l’avenir d’un rêve tunisien 

19. September 2025 um 08:14

À Dubaï, Ons Jabeur, l’enfant de Ksar Hellal devenue numéro 2 mondiale, a choisi de bâtir une académie de tennis. Loin des courts tunisiens, mais dans un espace qui garantit sérieux, moyens et continuité, l’icône mondiale du tennis féminin et première femme arabe finaliste de tournois de Grand Chelem inscrit ainsi son nom dans une logique de transmission. Comme l’avait fait Nadia Comaneci, la première gymnaste à 10/10 en 1976, en créant une académie pour prolonger son héritage, Ons sait qu’un palmarès ne suffit pas : il faut construire pour durer. 

Manel Albouchi

Été 2025, Ons Jabeur décide de s’accorder une pause. Une respiration volontaire après des années où son corps a payé le prix de l’excellence, où chaque victoire réclamait son tribut de douleur et de blessures. 

Beaucoup l’ont vue comme une retraite déguisée, d’autres comme une stratégie. Mais il faut entendre autrement ce silence : il n’est pas vide, il est plein. 

Dans un monde obsédé par la performance, s’arrêter est un acte de résistance. C’est dire au Surmoi collectif : «Je ne suis pas qu’un palmarès. J’existe aussi dans le silence et le repos»

Résistance au rythme effréné. Résistance aux attentes extérieures. Résistance à l’idée que la valeur d’une femme, d’une athlète, se mesure uniquement en titres. 

Elle choisit de ralentir, de redevenir simplement femme, sœur, amie, citoyenne. 

D’un point de vue psychanalytique, cette pause est un temps de régénération du moi, une opportunité de réintégrer ses expériences passées et de se reconnecter à son corps, à ses émotions et à son désir profond. 

C’est aussi une mise à distance du Surmoi collectif : ce commandement incessant «Performes, ou tu n’existes pas». Ons répond : «J’existe aussi dans le silence, dans le repos, dans la respiration»

La pause devient alors un retour à l’espace du soi authentique, où elle redevient femme, citoyenne, mentor et héritière. 

Une présence plus forte que le trophée 

À l’ouverture du festival de Hammamet, cet été, elle est apparue, simple spectatrice du spectacle ‘‘Ragouj’’ de Abdelhamid Bouchnak. Ma fille, fascinée, observait à ses côtés. Aucun trophée ne brillait dans ses mains, et pourtant, tout brillait. 

Approcher Ons révèle un équilibre subtil entre vulnérabilité et maîtrise. Chaque geste illustre une sublimation : transformer la pression, l’anxiété et la fatigue en puissance créatrice et rayonnement contrôlé. 

Sa posture et son aura incarnent la fonction symbolique de l’étoile : une lumière intérieure qui guide sans s’épuiser. 

«Briller, c’est se révéler à soi-même avant de se montrer au monde», disait  Marilyn Monroe. 

Cette phrase résonne comme une clé de lecture d’Ons Jabeur. Ce qu’elle incarne dépasse la performance sportive : une manière d’habiter sa propre lumière. 

À travers ce rayonnement silencieux, ma fille a compris une leçon essentielle : la grandeur ne réside pas seulement dans la victoire, mais dans la façon d’être. 

Construire au-delà de soi 

Derrière ce silence, il y a une lucidité : celui qui brille seul, tôt ou tard, se consume. Le palmarès, aussi grand soit-il, ne suffit pas à bâtir un avenir. Les blessures, l’usure et la temporalité de la carrière imposent de penser au-delà de la performance immédiate. 

D’autres avant elle ont compris cette loi. Nadia Comaneci, première gymnaste à décrocher le 10/10 olympique, a fondé une académie qui, encore aujourd’hui, forme et inspire. Elle a transformé son exploit en héritage, son triomphe en institution. 

Ons Jabeur aussi doit construire une assise durable, financière et symbolique. Son académie à Dubaï en est le signe. Mais le rêve serait qu’un jour, un tel lieu existe en Tunisie, pour que son parcours ne soit pas une exception, mais un modèle. 

Les promesses avortées 

Pourquoi pas en Tunisie ? La question brûle les lèvres. 

La réponse, triste mais évidente, tient aux promesses non tenues, aux illusions répétées d’un pays qui fait fuir ses étoiles. Là où l’on promet sans bâtir, l’avenir se cherche ailleurs. 

En décembre 2023, Ons Jabeur avait présenté son projet d’académie de tennis à la Kasbah, en présence du Premier ministre Ahmed Hachani et du ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche. Ce centre devait devenir un lieu de formation pour les jeunes talents tunisiens et un symbole de rayonnement national. Le projet a tourné court

L’article Ons Jabeur ou l’avenir d’un rêve tunisien  est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | La pénurie de médicaments, un scandale silencieux

19. September 2025 um 07:48

 En Tunisie, la santé des citoyens se joue trop souvent dans le silence des rayons vides des pharmacies publiques et privées. Les pénuries de médicaments ne sont plus une exception mais une réalité persistante. Elles touchent des traitements vitaux : médicaments de la thyroïde comme Euthyrox, insuline, psychotropes, anticancéreux. Pour les patients, c’est une question de continuité des soins et, parfois, de survie.

Dr Hichem Ben Azouz *

L’interruption d’un traitement chronique n’est pas un simple désagrément. C’est une menace directe pour la santé. Pour les patients souffrant de troubles thyroïdiens, quelques jours sans Euthyrox suffisent à dérégler l’équilibre hormonal. Fatigue, palpitations, dépression, prise de poids ou complications cardiaques apparaissent rapidement. Diabétiques, hypertendus ou malades psychiatriques connaissent la même angoisse, courir de pharmacie en pharmacie, supplier un proche à l’étranger d’envoyer une boîte, ou se tourner vers des circuits parallèles à des prix exorbitants. Chaque rupture se traduit par un préjudice médical, économique et moral.

Médecins impuissants

Pour les médecins, ces pénuries sont un casse-tête quotidien. Comment soigner lorsque le traitement prescrit n’existe plus ? Faute de solutions, les praticiens bricolent. Substitution par un autre dosage, recours à des alternatives importées, ou pire, interruption du traitement. Cette situation fragilise la relation de confiance avec les patients et crée un risque éthique. Prescrire ce qui est disponible plutôt que ce qui est nécessaire.

Les causes d’un système malade

Ces pénuries ne tombent pas du ciel. Elles révèlent une fragilité structurelle :

  • Finances en panne : la Pharmacie Centrale est étranglée par les retards de paiement de la CNAM et des hôpitaux publics.
  • Dépendance excessive aux importations, qui expose aux retards logistiques et aux fluctuations du dinar.
  • Opacité dans les stocks : aucune plateforme publique ne permet aux citoyens ou aux médecins de savoir ce qui est disponible.

Au final, les malades chroniques deviennent les variables d’ajustement d’un système sous perfusion.

Un droit bafoué

La Constitution tunisienne garantit le droit à la santé. Mais un droit sans accès réel aux médicaments est un droit vide. La continuité des soins est rompue. Des malades perdent des semaines de traitement, des familles s’endettent pour trouver des alternatives, des patients fragiles s’exposent à des complications irréversibles. Quand le médicament disparaît, c’est toute la confiance dans le système de santé qui s’effondre.

L’exemple sud-africain

L’Afrique du Sud a connu le même cauchemar. Mais la société civile a réagi avec le Stockout Project : une plateforme où patients et médecins signalent immédiatement les ruptures dans les hôpitaux publics. Ces alertes sont compilées, publiées et transmises aux autorités, qui doivent agir. Cette transparence a forcé le ministère de la Santé à corriger des défaillances locales. Les patients ont retrouvé un levier de pouvoir citoyen. Pourquoi la Tunisie ne s’en inspirerait-elle pas ?

Ce qui doit changer

  1. Transparence : mettre en place une plateforme nationale d’alerte accessible aux pharmaciens, médecins et patients.
  2. Obligation de déclaration : forcer laboratoires et distributeurs à publier régulièrement les stocks des médicaments vitaux.
  3. Production locale : investir massivement dans les génériques tunisiens pour réduire la dépendance aux importations.
  4. Réforme financière : assainir la dette de la Pharmacie Centrale et garantir des délais de paiement rapides.
  5. Société civile vigilante : associations de patients, ONG de santé et ordres professionnels doivent surveiller, dénoncer et exiger des comptes.

Pour conclure

La pénurie de médicaments en Tunisie n’est pas seulement une question logistique. C’est une atteinte au droit à la santé, un scandale silencieux qui fragilise les patients, met les médecins en difficulté et sape la confiance nationale. Mais des solutions existent. En s’inspirant de modèles comme le Stockout Project, en donnant aux citoyens les moyens de signaler, en rendant les autorités responsables, la Tunisie peut transformer cette crise en opportunité. Un pays qui prive ses citoyens de médicaments essentiels ne se prive pas seulement de santé : il se prive d’avenir.

* Médecin, Johannesburg, Afrique du Sud.

L’article Tunisie | La pénurie de médicaments, un scandale silencieux est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Le droit à un environnement sain à Gabès !

Von: Yusra NY
18. September 2025 um 23:23

Plusieurs associations ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire et environnementale à Gabès, où deux nouveaux cas de malaise respiratoire ont été enregistrés, s’ajoutant à la vingtaine de cas d’hospitalisations enregistrés hier.

Les activistes et à leur tête le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) ont appelé les autorités à intervenir et exigé des mesures rapides pour réduire la pollution atmosphérique.

Les entreprises polluantes ont également été interpellées, et invitées à présenter rapidement un plan d’action concret conforme aux normes environnementales

Rappelons que 12 habitants de Ghannouche, souffrant de difficultés respiratoires, ont été admis mardi aux urgences du centre de soins de base. Trois ouvriers du complexe ont été transportés à l’hôpital de Gabès, alors que d’autres ont rejoint les services de santé par leurs propres moyens.

On notera qu’il ne s’agit pas du premier incident du genre à Gabès.

L’article Tunisie | Le droit à un environnement sain à Gabès ! est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeiträgeKapitalis

Tunisie | Des barons de la spéculation visés par des mandats de dépôt

Von: Yusra NY
18. September 2025 um 22:46

Le Parquet de Ben Arous (sud de Tunis) a ordonné des mandats de dépôt à l’encontre de 11 individus pour des faits de spéculation.

Ces derniers, connus pour être des barons de la spéculation, avaient été arrêtés lors d’une opération coup de poing contre le commerce informel et la manipulation des prix, menées par différentes brigades sécuritaires dans l’ensemble du pays.

Rappelons qu’une campagne nationale est menée par le ministère de l’Intérieur, en coordination avec le ministère du Commerce, en vue de lutter contre le monopole et la spéculation afin de rétablir l’ordre sur les marchés et protéger le pouvoir d’achat des citoyen.

Y. N.

L’article Tunisie | Des barons de la spéculation visés par des mandats de dépôt est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌