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Tunisie : Graves révélations d’un avocat, un handicapé mental meurt en prison

06. Oktober 2025 um 09:06

Un Tunisien souffrant d’une déficience mentale est décédé, récemment, en détention, suscitant indignation et inquiétude quant au traitement des personnes vulnérables dans le système judiciaire tunisien. Selon le témoignage de l’avocat Mohamed Daoudi ayant suivi le dossier, son client, interné depuis 2010 à l’hôpital psychiatrique de Razi, a été impliqué à tort dans une affaire de trafic de drogue.

« Le prévenu ne pouvait pas se contrôler et n’avait aucune implication dans l’affaire », explique l’avocat. Pourtant, dès l’instruction policière, aucune mention de son handicap n’a été ajoutée au dossier, et il n’a jamais été entendu sur les faits qui lui étaient reprochés. Le 29 septembre 2025, un mandat de dépôt a été émis contre lui, sans même un interrogatoire préalable.

Durant sa détention, l’homme n’a pas reçu de soins, ni de nourriture ni ses médicaments. Les conditions étaient telles qu’il a été attaché et a subi des blessures importantes. L’avocat a multiplié les démarches auprès du juge d’instruction et du procureur pour demander un transfert vers un établissement médical, en invoquant la loi de 1992 sur les personnes vulnérables. Mais les autorités judiciaires ont systématiquement refusé ou retardé l’examen de sa situation, toujours selon les déclarations de l’avocat.

Le 3 octobre, l’avocat a encore présenté une demande pour un examen médical urgent, mais le juge a répondu qu’il n’était « pas compétent » pour traiter la requête. Deux jours plus tard, l’homme en question était mort en prison.

Cette affaire illustre les difficultés persistantes du système judiciaire tunisien, particulièrement depuis la condamnation à mort prononcée contre un autre citoyen pour un post sur les réseaux sociaux. Les observateurs dénoncent un manque de formation sur les droits des personnes vulnérables et un recours limité aux mesures alternatives à l’incarcération pour les détenus souffrant de troubles mentaux.

Lire aussi : Nabeul : peine de mort prononcée en première instance pour des publications sur Facebook

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Boubaker Bethabet : élu Bâtonnier, un mandat pour la liberté et l’unité

14. September 2025 um 09:51

L’avocat Boubaker Bethabet a été élu samedi 13 septembre 2025 nouveau bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens, succédant à Hatem Mziou. Sa victoire dès le premier tour, avec 2193 voix, lui assure une majorité nette face à ses huit concurrents, dont Mohamed Mahjoub Mahjoub (498 voix) et Mohamed Hedfi (422). Plus de quatre mille avocats ont participé au scrutin, illustrant l’importance et l’engagement de la profession dans ce processus électoral.

Dès l’annonce des résultats, les réseaux sociaux ont largement relayé la victoire : vidéos de l’entrée de Bethabet dans la salle, applaudissements et chants des avocats en soutien à leurs confrères incarcérés ont circulé. Ces images traduisent l’intensité symbolique de ce moment et le rôle central de l’Ordre dans la vie professionnelle et institutionnelle du pays.

Dans son discours inaugural, Bethabet a mis l’accent sur l’unité de la profession et sur le rôle central de l’Ordre dans la préservation de l’État de droit. Il a souligné l’importance de l’indépendance de la magistrature et le respect des droits fondamentaux, tout en rappelant la nécessité d’un dialogue constructif entre les avocats et les institutions. Il a également indiqué qu’il entendait concentrer son mandat sur la cohésion de la profession, la représentation des avocats et le renforcement des structures de l’Ordre, tout en promouvant les bonnes pratiques dans l’exercice du métier.

Cette élection marque un renouvellement à la tête de la profession et pose les bases d’un mandat tourné vers la consolidation des valeurs de la justice et le respect de l’État de droit, dans un contexte où la Tunisie continue d’affirmer l’importance de ses institutions professionnelles et de ses corps indépendants.

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Quatre avocats tunisiens portent plainte après la mort d’un citoyen à Marseille

05. September 2025 um 09:18

Quatre avocats tunisiens, menés par Me Mounir Ben Salha, ont déposé vendredi une plainte à Marseille concernant la mort violente d’un ressortissant tunisien. Ils dénoncent un « homicide non justifié » et annoncent leur intention de saisir ultérieurement la justice internationale.

Lors d’une intervention téléphonique sur les ondes de Jawhara FM, Me Mounir Ben Salha a indiqué que l’équipe d’avocats se trouve actuellement à Marseille afin de formaliser la plainte. Selon lui, la victime, un citoyen tunisien, se trouvait dans un état de grande agitation après avoir subi une agression sévère. « La police française avait le devoir de le protéger au lieu de le laisser exposé à un danger mortel », a-t-il affirmé.

Me Ben Salha a qualifié l’acte de meurtre de « non justifié et prémédité », tout en évoquant un climat de haine visant la communauté tunisienne en France. Il a soutenu que « la diaspora tunisienne fait face aujourd’hui à une campagne de stigmatisation et de racisme enracinée dans des mentalités anciennes ». L’avocat a également accusé certaines parties, en Tunisie comme en France, d’avoir tenté de bloquer la procédure judiciaire.

Une affaire qui prend une dimension diplomatique

Cette initiative des avocats intervient alors que le ministère tunisien des Affaires étrangères avait convoqué l’intérimaire de l’ambassade de France à Tunis pour exprimer une protestation officielle après la mort du citoyen tunisien. Le communiqué du ministère, jugé « troublant » par Ben Salha, a suscité un large débat dans les médias français, où certains journaux ont interprété la réaction tunisienne comme une accusation directe envers les forces de l’ordre françaises.

Recoupement des faits

  • Selon la presse française, les premiers éléments de l’enquête indiquent que la victime, un homme d’origine tunisienne âgé d’une quarantaine d’années, est décédée après une intervention policière consécutive à des violences dans un quartier de Marseille. Les autorités françaises évoquent un « individu en crise violente », dont le comportement représentait un danger pour autrui et pour lui-même.
  • Du côté tunisien, les avocats contestent cette version, estimant que la victime aurait dû être maîtrisée et protégée, non pas exposée à une issue fatale. Ils considèrent que la police a failli à son obligation de protection et pointent une possible motivation raciste.
  • Diplomatiquement, cette affaire pourrait tendre davantage les relations bilatérales, dans un contexte où la question migratoire et la sécurité des diasporas sont déjà sensibles.

Vers une judiciarisation internationale ?

Les avocats tunisiens affirment qu’après le dépôt de plainte en France, une action devant les juridictions internationales sera envisagée si l’affaire n’aboutit pas. Ils insistent sur la nécessité de « défendre la dignité des citoyens tunisiens partout dans le monde ».

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