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La fiscalité en première ligne dans le PLF 2025

26. November 2024 um 11:34

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a commencé hier 25 novembre 2024 l’examen du projet de loi de finances pour 2025, lors d’une session plénière conjointe réunissant les députés des deux chambres parlementaires. La ministre des Finances a présenté les grandes lignes du projet.

Le texte vise à renforcer l’État social en soutenant les catégories vulnérables, notamment à travers l’exonération fiscale des pensions d’invalidité et des orphelins, et en encourageant l’intégration économique des personnes en situation de handicap.

Il prévoit également une réforme fiscale pour réduire les inégalités en instaurant une fiscalité progressive sur le revenu et les entreprises, tout en élargissant la lutte contre l’évasion fiscale et l’économie parallèle.

Les débats ont mis en évidence plusieurs préoccupations des députés. Certains ont critiqué le manque de mesures concrètes pour soutenir l’agriculture, notamment la production laitière et l’élevage, tandis que d’autres ont souligné l’insuffisance des dispositifs pour réduire le chômage, en particulier chez les diplômés.

L’absence de réformes structurelles pour les entreprises publiques et la gestion du déficit énergétique a également été dénoncée.

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Les potins du cardiologue : Tiens, voilà l’homme qui voulait être président !

25. November 2024 um 07:00

Suite à une rumeur, beaucoup de cardiologues ne voudraient plus se déplacer pour les urgences, et seraient alors soit injoignables, soit en déplacement pour cause de… congrès. Ils préféreraient encore risquer la non assistance à personne en danger que subir le rouleau compresseur fiscal, ce qui est un non sens.

Dr Mounir Hanablia *

Cela fait des lustres que je n’ai plus assisté à un congrès de cardiologie. On en dira ce qu’en voudra mais cela ne m’empêche ni de pratiquer l’écho doppler cardiaque d’une manière intelligible ni à l’occasion de réaliser un acte de cathétérisme cardiaque, ni enfin de traiter les hypertendus.

A franchement parler, outre leurs effets soporifiques très gênants quand on est ronfleur, qui s’abattent parfois sans crier gare, ces congrès me paraissent plus consacrer le pouvoir que le savoir avec leurs tribunes surélevées et leurs écrans géants où on finit toujours par retrouver les mêmes vedettes de la profession, celles qui sont censées posséder la connaissance infuse mais qui ne font que répéter ce qui se dit et se fait ailleurs. Cela ne m’empêche pas de recevoir à l’occasion chez moi avec beaucoup de plaisir l’un des rares collègues avec qui j’entretiens des relations d’amitié.

A l’occasion du dernier congrès j’ai donc eu droit à sa visite et nous avons abordé des sujets aussi importants que cet autre collègue qui a subi un redressement fiscal consistant pour avoir offert à son épouse une BMW, en ces temps de vaches maigres. Le Fisc l’a estimé redevable à l’Etat du prix de trois BM.

A première vue, pour qui en a la possibilité, cela inspire l’effroi. Mais si on compare à ce qui se passe ailleurs, il ne faut pas en être surpris outre mesure.

Absent pour cause de… congrès

Au Vietnam par exemple, il faut payer à l’Etat le prix de la voiture qu’on achète, et on a intérêt à construire sa maison dans le sens de la profondeur; en effet plus la façade est large, plus les taxes sont lourdes. Il est vrai qu’au Vietnam dans le delta du Mékong on fait quatre récoltes de riz par an.

En Chine il faut d’abord se soumettre à un tirage au sort pour faire partie des 25 millions heureux élus annuels, puis payer à l’État le prix de deux voitures, avant de payer la sienne. Chez nous il suffit de contracter un crédit auprès d’une banque ou de solliciter un leasing, et le tour est (en général) joué.

Apparemment ce cardiologue a fait une erreur de jugement ; il a cru que la voiture étant inscrite au nom de son épouse, il ne serait pas inquiété. Mais cette ambiance professionnelle désormais nourrie d’inquiétudes semble propice aux légendes urbaines les plus fantasmagoriques.

Ainsi les consultations des cardiologues appelés en urgence dans les cliniques de certaines régions seraient désormais calculées par le fisc sur la base des honoraires d’une coronarographie et d’une angioplastie coronaire. Ceci voudrait dire que, quand on est cardiologue, il ne faille pas se déplacer en urgence pour les pics hypertensifs ou le mal au cœur, mais pour les infarctus du myocarde confirmés avec élévation du segment ST dans le territoire antérieur, seuls justiciables en cas d’angioplastie du remboursement par la Cnam en l’absence d’accord préalable, pour peu que le patient dispose d’un chèque de garantie, ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde.

Non assistance à personne en danger

Suite à cette rumeur, beaucoup de cardiologues ne voudraient plus se déplacer pour les urgences, et seraient alors soit injoignables, soit en déplacement pour cause de… congrès. Ils préféreraient encore risquer la non assistance à personne en danger que subir le rouleau compresseur fiscal, ce qui est un non sens. 

Évidemment l’hypothèse que ces racontars soient propagés par des rivaux plus mal lotis afin de récupérer la manne considérables des cliniques ne saurait être écartée. Mais voilà qui pourrait dissuader certains d’émigrer sous des cieux réputés (faussement) être plus cléments. 

Quoiqu’il en soit, tout ceci démontre bien les préoccupations essentielles des cardiologues par les temps qui courent. Certes, d’aucuns ont eu tout récemment des préoccupations bien plus nobles.

Ainsi mon ami a évoqué ce collègue réputé proche d’Angelina J, rencontré à l’occasion du congrès, et qui avait présenté sa candidature à la présidence de la république. Mon ami s’est borné à lui dire: «Tiens, voilà l’homme qui voulait être président !» On ne prétendra pas pour les connaisseurs d’Homère qu’il lui a dit cela sur le ton d’Achille qui prédisait à Hector en refusant de promettre de rendre son corps à sa famille, que son âme errerait aveugle dans les enfers et que les morts en le voyant diraient ; «Voilà le fou qui avait pris Patrocle pour Achille!» Certes, la politique peut être pour le cardiologue son talon d’Achille, même quand il se prétend le meilleur poseur de stents du monde.

* Médecin de libre pratique.  

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