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Mort de Brigitte Bardot à l’âge de 91 ans

28. Dezember 2025 um 13:33
BB. C’est deux lettres représentent l’icône du cinéma, français mais aussi mondial. Il s’agit de Brigitte Bardot, chanteuse, actrice…  qui est morte ce dimanche 28 décembre 2025 à l’âge de 91 ans, à Madrague à Saint-Tropez. Elle est née en 1934. L’annonce a été faite par la Fondation Brigitte Bardot dans un communiqué transmis aux médias.

« Elle avait les initiales les plus célèbres de l’histoire du 7e Art. Brigitte Bardot, alias BB, qui incarna dans le cinéma français des années 1950 à 1970 l’émancipation féminine et la liberté sexuelle, avant de devenir une pionnière dans la lutte contre la maltraitance animale, vient de s’éteindre », écrit la fondation qui porte son nom.

Pour leur part, nos confrères de BFM TV écrit « De Et Dieu… créa la femme au Mépris, Brigitte Bardot a été pendant une quinzaine d’années l’actrice la plus célèbre au monde, scrutée par les paparazzis, avant de tourner le dos à cette vie pour multiplier les actions caritatives et de ternir sa légende en affichant de plus en plus sa proximité avec des idées d’extrême-droite ».

Elle manquera aussi les hommes que les animaux dont la protection faisait intégrante de sa vie au cours des dernières années.

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Économie tunisienne : les signaux repassent au vert, cap sur 2026

28. Dezember 2025 um 11:50

Les progrès enregistrés par l’économie tunisienne au cours de 2024 et 2025 sont indéniables, la plupart des indicateurs sont au vert. Des belles promesses pour l’année 2026. Cependant, avec plein d’incertitudes.

Après plusieurs années de turbulences économiques, la Tunisie a enregistré en 2025 des indicateurs de redressement jugés tangibles, marquant une sortie progressive de la récession. Le taux de croissance s’est établi à 2,4% sur les neuf premiers mois de l’année, avec une projection annuelle de 2,6%, contre 1,4% en 2024, conformément aux prévisions de la Banque mondiale et du FMI. Ces améliorations se sont accompagnées d’un recul du chômage et de l’inflation, traduisant une stabilisation macroéconomique dans un environnement international pourtant incertain.

Cette dynamique est le fruit d’une stratégie de résilience fondée sur la relance des moteurs internes de croissance tout en préservant les grands équilibres financiers, selon les autorités.

Agriculture, tourisme et services : piliers du redressement

La reprise économique de 2025 repose essentiellement sur trois secteurs clés. L’agriculture a enregistré une hausse remarquable de sa valeur ajoutée (+9,8%), portée par une production abondante d’huile d’olive et de dattes, favorisée par de bonnes conditions climatiques et des prix internationaux élevés, lit-on dans une dépêche de la TAP.

Le tourisme s’est imposé comme l’un des principaux moteurs de la croissance. Les recettes touristiques ont progressé de 6,3% pour frôler les deux milliards de dollars, tandis que le pays a accueilli plus de 11 millions de visiteurs, dépassant ainsi le record de 2019. En outre, le secteur hôtelier et de la restauration a bénéficié de la stabilité sécuritaire et de la diversification de l’offre, incluant l’écotourisme et le tourisme médical.

En parallèle, le secteur des services a progressé de 1,9%, et l’industrie de 3,4%, soutenue notamment par une reprise historique de la production du phosphate (+55% au premier semestre), ajoute la même source.

Inflation maîtrisée et amélioration des équilibres financiers

L’inflation a reculé à 4,9% en 2025, permettant à la Banque centrale de Tunisie d’abaisser son taux directeur à 7,5 %, après une longue phase de resserrement monétaire. Même si elle est en deçà des attentes des entreprises, cette décision a offert un nouveau souffle au financement des PME.

Les investissements étrangers ont bondi de 28,1% pour atteindre près de 2,9 milliards de dinars à fin septembre. Les réserves en devises couvrent 108 jours d’importation, tandis que le dinar s’est apprécié face au dollar et à l’euro. Ces avancées ont conduit à une révision à la hausse de la notation souveraine du pays par plusieurs agences internationales.

Lire aussi : FIPA–TIA : progression des indicateurs d’investissement

Réformes structurelles et cap sur 2026

L’État a poursuivi en 2025 des politiques correctives axées sur la réforme fiscale, la rationalisation des subventions et l’amélioration du climat des affaires. Le programme «Amen social» a été déployé pour mieux cibler les aides aux populations vulnérables, tandis que des mesures ont été prises pour accélérer la transition énergétique.

Forte de ces acquis, la Tunisie aborde 2026 avec l’objectif d’une croissance de 3,3%, portée par le lancement du Plan de développement 2026-2030, fondé sur une planification ascendante et la diversification des sources de valeur ajoutée. Le défi majeur reste toutefois la transformation de cette reprise en emplois durables, notamment pour les jeunes, afin d’ancrer la croissance dans la durée.

Alors question: cet objectif est-il atteignable? Voici la vraie question!

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Les ODD ont dix ans : entre avancées fragiles et nécessité d’un nouveau cadre global

28. Dezember 2025 um 11:19

Adoptés en 2015 par les Nations unies, les 17 Objectifs de développement durable (ODD) devaient répondre, d’ici 2030, aux grands défis mondiaux, qui ont pour nom : lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités, climat, biodiversité, éducation ou encore paix.

Mais dix ans plus tard, le constat est mitigé. Selon un rapport de l’ONU publié en juillet dernier, rappelle l’Agence française de développement (AFD), près de la moitié des cibles évaluées (47%) enregistrent des progrès insuffisants, tandis que 18% ont même régressé par rapport à 2015. Seuls 35% des objectifs avancent de manière satisfaisante.

Si ce bilan souligne les limites du cadre actuel, il ouvre surtout le débat sur la construction d’un nouveau dispositif mondial après 2030, analyse l’Agence française de développement (AFD), sous le titre « Les Objectifs de développement durable ont 10 ans : quel cadre mondial après 2030 ? »

La fin de l’agenda 2030 ne signifiera pas la disparition des ODD, mais plutôt leur adaptation. Pour Thomas Melonio, chef économiste à l’AFD, de nouvelles cibles devront être définies : certaines parce qu’elles auront été atteintes, d’autres parce qu’elles devront être revues pour rester à la fois ambitieuses et réalistes.

Pas seulement, car plusieurs accords internationaux adoptés après 2015, à l’instar de l’Accord de Paris sur le climat (COP 15) ou le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, pourraient être davantage intégrés au futur cadre post-2030, afin de renforcer la cohérence de l’action internationale, ajoute Thomas Melonio.

Revoir l’architecture du financement du développement

L’évolution des ODD pourrait aussi passer par une transformation du financement du développement. Des responsables de l’AFD, dont Rémy Rioux (son PDG) et Thomas Melonio, plaident pour une distinction plus claire entre deux piliers : une politique de solidarité – destinée aux pays les moins avancés et les plus vulnérables -, et une politique de coopération fondée sur les intérêts mutuels et le financement des biens publics mondiaux. Cette approche vise à mieux répondre aux enjeux globaux tout en tenant compte des responsabilités et des capacités de chaque pays, souligne-t-on.

L’espoir

Malgré certaines tensions géopolitiques et le retrait récent des États-Unis de plusieurs engagements multilatéraux, la majorité des pays demeure attachée aux ODD. En tout cas, l’AFD indique que les États continuent de s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique et le progrès social, tout en souhaitant davantage mettre en avant les bénéfices partagés de la coopération internationale.

«Cette dynamique confirme que les ODD restent un cadre de référence solide, appelé à évoluer plutôt qu’à être remplacé, afin de préparer le prochain agenda mondial du développement durable après 2030», selon l’AFD.

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Affaires financières : Ridha Charfeddine opte pour la conciliation pénale

28. Dezember 2025 um 10:36

L’homme d’affaires Ridha Charfeddine a récemment comparu devant la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis, dans le cadre de poursuites portant sur des infractions à caractère financier.

Lors de l’audience, son avocat a indiqué que son client a engagé une procédure de conciliation pénale. En conséquence, l’examen de l’affaire a été reporté au mois de janvier prochain, dans l’attente de l’aboutissement de cette démarche.

Pour rappel, Ridha Charfeddine est en détention depuis 2024 dans plusieurs dossiers liés à la corruption financière et administrative. Il a notamment été condamné par la justice à trois ans de prison et à une amende de 72 millions de dinars pour des faits relatifs à la constitution de fonds à l’étranger sans autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie.

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Que nous réserve la météo ce 28 décembre 2025?

28. Dezember 2025 um 07:04

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit, pour ce dimanche 28 décembre 2025, de nuages parfois denses accompagnés de pluies éparses touchant principalement l’extrême nord-est du pays. Le ciel sera partiellement couvert sur la majorité des régions.

Les températures afficheront des valeurs hivernales, avec des maximales comprises entre 12 et 17 degrés, mais pourront toutefois se situer en dessous des normales de saison.

 

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Afrique : la nouvelle course aux infrastructures

28. Dezember 2025 um 06:00

Face à l’accélération des investissements en infrastructures en Afrique, plusieurs pays du continent redessinent leurs priorités économiques et ouvrent de nouvelles perspectives aux entreprises tunisiennes. Transport, énergies, technologies numériques, logistique ou urbanisme : les grands chantiers engagés du Maroc à l’Afrique du Sud en passant par l’Égypte, le Kenya, ou encore l’Afrique de l’Ouest, créent des besoins croissants en expertise, technologies, services et partenariats. Alors, pour les acteurs tunisiens souhaitant se positionner sur les marchés africains, comprendre cette dynamique – et identifier les pays les plus avancés et les secteurs les plus porteurs – constitue désormais un atout stratégique.

 

Dans un continent en pleine mutation, la modernisation des infrastructures est devenue l’un des principaux leviers de compétitivité et d’attractivité. Routes, ports, énergies, numérique, urbanisme : partout, les États multiplient les chantiers pour accompagner la croissance démographique, attirer les investissements et soutenir l’industrialisation. Mais les avancées restent très contrastées. Certains pays affichent une stratégie globale et intégrée; d’autres accélèrent rapidement. Tandis qu’un troisième groupe progresse par étapes.

Les locomotives du continent

Commençons par ceux considérés comme les locomotives. Le Maroc figure en tête des pays les plus avancés en matière d’infrastructures. En deux décennies, le royaume a bâti l’un des écosystèmes infrastructurels les plus complets d’Afrique, selon les données disponibles : ligne à grande vitesse, ports de rang mondial comme Tanger Med, réseaux routiers modernisés, zones industrielles intégrées et politique énergique dans les renouvelables.

Le pays mise aussi sur la digitalisation des services publics, consolidant un modèle cohérent et lisible qui stimule l’attractivité économique. D’ailleurs, à l’occasion de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (21 décembre – 18 janvier 2026) et surtout les préparatifs de la Coupe du monde 2030, on voit bien les progrès réalisés par le royaume chérifien.

De son côté, l’Égypte mène une transformation d’envergure. Entre la nouvelle capitale administrative, l’extension du métro du Caire, les autoroutes, les projets ferroviaires et le méga-parc solaire de Benban, Le Caire s’appuie sur des investissements massifs pour remodeler ses infrastructures. Les zones économiques du Canal de Suez renforcent cette stratégie, qui vise autant la gestion de la croissance démographique que la montée en puissance industrielle.

Mais ce qui devrait intéresser davantage les entreprises tunisiennes se trouve en Afrique subsaharienne. A commencer par le Kenya qui s’impose comme un pôle régional majeur, combinant avancées logistiques et puissance numérique, comme le confirment plusieurs analystes. Le pays a lancé la modernisation du port de Mombasa, le développement de la ligne ferroviaire SGR, le renforcement des réseaux routiers. « Nairobi consolide sa position de hub en Afrique de l’Est. Son écosystème technologique, déjà parmi les plus dynamiques du continent, et son leadership dans la géothermie complètent cette montée en gamme ».

L’Afrique du Sud, malgré les difficultés d’Eskom et la dégradation de certaines infrastructures, demeure l’une des économies les mieux équipées. Le pays investit dans les énergies renouvelables, réhabilite ses réseaux électriques et continue de renforcer ses capacités portuaires, ferroviaires et numériques, notamment avec la 5G et les data centers.

Les pays en forte accélération

Dans cette configuration, il y a des pays qui avancent rapidement, certains moyennement et d’autres encore lentement. Parmi les pays qui accélèrent, l’Éthiopie qui incarne l’une des progressions les plus rapides du continent. En effet, « le barrage GERD, les zones industrielles modernes et les corridors ferroviaires témoignent d’une volonté claire d’ancrer l’industrialisation dans la durée. Malgré un contexte intérieur parfois fragile, Addis-Abeba avance sur plusieurs fronts ».

De son côté, la Côte d’Ivoire – un pays qui intéressent à plus d’un titre les entreprises tunisiennes – connaît une séquence d’investissements structurants. Métro d’Abidjan, extension du port, nouveaux axes routiers, développement énergétique, extraction minière : le pays consolide sa place de hub logistique et commercial en Afrique de l’Ouest. Le développement de zones industrielles modernes accompagne cette dynamique.

Pas loin de là, on observe la même tendance au Sénégal, où le Train express régional (TER), les autoroutes et les pôles urbains comme Diamniadio transforment l’aménagement du territoire. Le pays renforce également ses infrastructures numériques et énergétiques.

Le Ghana n’est pas en reste, le pays poursuit une montée en puissance régulière, portée par la modernisation du port de Tema, le déploiement de la fibre et des investissements croissants dans l’énergie.

Le Nigeria, lui aussi, malgré des défis persistants, avance par étapes : développement du rail Lagos–Ibadan (environ 157 km), expansion de la zone économique spéciale de Lekki, amélioration des infrastructures numériques et logistiques.

Nous ajouterons la Guinée-Conakry qui, depuis quatre ans, a pris une grande volonté politique pour se doter d’infrastructures dignes de ce nom. Et avec les prochaines élections, présidentielle du 28 décembre et législatives au cours des premiers mois de l’année 2026, cette tendance pourrait s’accélérer : construction d’autres ports en eaux profondes, des routes, mise en place de projets d’énergie renouvelable, construction de barrages hydroélectriques…

Les modernisations plus ciblées

Un troisième groupe avance de manière progressive mais significative. La Tunisie modernise son secteur public à travers la digitalisation, développe des projets d’énergie renouvelable et améliore par étapes ses infrastructures de transport.

Le Rwanda, leader dans la transformation numérique en Afrique, investit dans les villes intelligentes, la fibre optique et une gouvernance technologique avancée.

La Namibie, pour sa part, se positionne sur l’énergie propre, misant sur le solaire et l’hydrogène vert pour bâtir un modèle de développement résilient.

Une Afrique à plusieurs vitesses en matière d’infrastructures

Toutefois, tous les pays n’avancent pas à la même vitesse. En effet, si leurs trajectoires diffèrent, une constante domine tout de même : les infrastructures sont désormais perçues non plus comme un simple outil de service public, mais comme un vecteur essentiel de compétitivité, de souveraineté et d’intégration régionale. Les pays qui combinent modernisation physique (ports, routes, énergie, urbanisme) et modernisation numérique (fibre, 4G/5G, data centers, e-gouvernement) sont ceux qui se positionnent le mieux pour attirer les investissements et soutenir leur croissance.

D’où l’indication pour un certain nombre d’entreprises tunisiennes pour partir à la recherche de marchés porteurs en Afrique… subsaharienne notamment. Et à n’en pas douter, à l’échelle du continent, cette course à l’infrastructure dessine une Afrique en mouvement, où les ambitions se traduisent de plus en plus par des projets concrets et des transformations visibles.

Vous aurez compris qu' »il y a à boire et à manger » (selon une expression camerounaise) en matière de marché en Afrique subsaharienne pour les entreprises tunisiennes. Une chance à saisir!

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Bourse de Tunis: progression hebdomadaire de 0,2% du Tunindex

26. Dezember 2025 um 22:03

Le marché a affiché un mouvement oscillatoire sur la semaine écoulée, avant de terminer sur une note globalement haussière (+0,2 %, à 13 270 points). L’indice de référence, Tunindex, affiche un parcours boursier fructueux en 2025 (une performance de 33,3 %), selon l’analyse hebdomadaire de Tunisie Valeurs pour la semaine du 22 au 26 décembre 2025.

Le rythme des échanges a été bien soutenu sur la semaine écoulée. Un flux de 88 millions de dinars (MDT) a été échangé sur le marché. Ce montant tient compte de la réalisation de 9 transactions de bloc sur plusieurs actions cotées. Les plus importantes transactions ont porté les titres TPR (3 transactions pour 21,6 MDT), TUNIS RE (2 transactions pour 15,2 MDT) et MAGASIN GENERAL (une transaction pour 6,4 MDT).

Analyse des valeurs

Le titre STAR s’est offert la meilleure performance de la semaine. L’action de la compagnie d’assurance n°1 en Tunisie s’est envolée de 17,7 %, à 61,600 D, dans un volume de 1,1 MDT. De son côté, le titre SANIMED a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action du spécialiste des articles sanitaires s’est adjugée ue progression de 7,5 %,à 0,570 D, dans un flux très limité de 2 mille dinars.

Le titre TPR a chapeauté le palmarès des échanges sur la semaine. L’action de l’extrudeur d’aluminium a gagné 5 %, à 11,300 D, en alimentant le marché avec des capitaux fournis de 22,3 MDT.

A contrario, SIPHAT a affiché un parcours boursier décevant sur la semaine passée. L’action de la société pharmaceutique s’est repliée de 16,4 %, à 3,760 D. La valeur a été transigée à hauteur de 2 mille dinars seulement.

Le titre MAGASIN GENERAL n’est pas parvenu à se distinguer sur la semaine. L’action du spécialiste de la grande distribution a accusé une baisse de 6,2 %, à 9,990 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 6,5 MDT.

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La plateforme TUNEPS à l’arrêt pour une mise à jour majeure

26. Dezember 2025 um 19:57

La plateforme publique d’achats en ligne TUNEPS est indisponible depuis 15h à 20h vendredi 26 décembre, pour une mise à jour majeure. La nouvelle version du système sera lancée à 20h00, a annoncé la Haute instance de la commande publique (HAICOP).

Cette suspension temporaire nécessite que les fournisseurs et acheteurs publics prennent leurs dispositions. Les acheteurs sont invités à reporter les délais de réception des offres pour les consultations dont l’échéance est fixée à partir du 26 décembre à 15h00 ou pour le 27 décembre.

La mise à jour, détaillée par la HAICOP sur sa page Facebook, a pour objectif d’améliorer les performances de TUNEPS. Elle intègre de nouvelles technologies, dont un système de chiffrement/déchiffrement renouvelé et le remplacement du certificat Token par l’authentification via certificat DIGIGO.

Les utilisateurs doivent impérativement télécharger la nouvelle version du serveur local via le lien fourni : https://test.tuneps.tn/api2/gateway/downloadLocalServer?fileName=TUNEPS.exe.

Pour les appels d’offres publiés à partir du 26 décembre, la taille maximale des pièces jointes passe à 300 Mo (30 Mo par fichier). Elle reste à 70 Mo pour les consultations. Les dossiers lancés avant 15h00 le 26 décembre suivent les anciennes limites (30 Mo pour AO, 70 Mo pour consultations).

Avant la mise à jour, il est crucial de vérifier le bon fonctionnement de l’ancien serveur local (chemin C:\Program Files (x86)\TUNEPS Local Server) et du certificat de signature électronique. Le manuel des procédures est disponible sur www.kit.tuneps.tn.

L’unité TUNEPS reste disponible pour toute information complémentaire : les acheteurs publics peuvent contacter tuneps@pm.gov.tn et les fournisseurs fournisser.ur.tuneps@pm.gov.tn.

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Nigeria – Frappes américaines contre Boko Haram

26. Dezember 2025 um 09:39

De l’Iran au Nigeria, en passant par la Syrie, Donald Trump, qui nourrissait – et nourrit toujours – l’envie de remporter le “prix Nobel de la Paix“, est sur le point de devenir le président américain le plus “interventionniste“ en une année.

La dernière en date de ses interventions militaires c’est celle qui a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi 26 décembre au Nigeria. Au motif de “protéger les chrétiens de militants islamiques“.

Et voici ce que le chef de la Maison Blanche a déclaré, jeudi 25 décembre sur son réseau Truth Social : « Joyeux Noël à tous, y compris aux terroristes qui seront encore plus nombreux si leurs massacres de Chrétiens continuent ».

C’est tout comme message ? Non, bien évidemment. Il a « … officialisé les frappes américaines au Nigeria, ciblant les militants de l’État islamique qui sévissent dans le nord-ouest du pays, écrit Courrier international. Et ce avec l’accord du gouvernement du Nigeria ».

Il faut rappeler que Donald Trump avait ordonné, il y a environ un mois, à son ministère de la Guerre de se préparer à intervenir militairement au Nigeria pour protéger les Chrétiens des militants islamiques, comme le rappelle le New York Times.

« J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas leurs massacres de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé », a ajouté Donald Trump.

De son côté, Peter Hegseth, le secrétaire à la Défense, lui aussi n’a pas manqué de rappeler sur X que « le président a été clair le mois dernier : le meurtre de Chrétiens innocents au Nigeria (et ailleurs) doit cesser. Le ministère de la Guerre est toujours prêt. Daech l’a appris en ce soir de Noël ».

Pour l’heure, on ignore quelles ont été les victimes de ces frappes et combien sont-elles.

Il faut rappeler le Nigeria, pays de 237 millions d’habitants, fait face depuis des années aux attaques du groupe Boko Haram et de l’État islamique dans le Nord.

Plusieurs analystes expliquent cette intervention par le fait que « la base de Trump au sein de la droite chrétienne américaine appelle à agir contre les meurtres de Chrétiens au Nigeria ». Cependant, même si certains militants américains sont allés jusqu’à « évoquer un génocide chrétien, la Maison Blanche n’a pas utilisé ce langage et les officiels nigérians estiment que le conflit est plus compliqué que cela », écrit Wall Street Journal.

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Classement économique du FMI : l’Algérie tire profit de sa résilience

25. Dezember 2025 um 19:35

Selon les dernières prévisions du FMI (octobre, World Economic Outlook), l’Algérie devient la troisième puissance économique d’Afrique, avec un PIB nominal estimé à 290 milliards de dollars en 2025. Elle dépasse le Nigeria et réduit l’écart avec l’Égypte (≈350 milliards $). Tandis que l’Afrique du Sud reste première (≈420 milliards $).

Ainsi, le pays le plus peuplé du continent, en l’occurrence le Nigeria, perd une place et passe à la 4ᵉ place, pénalisé par la forte dépréciation de sa devise nationale (naira), une inflation élevée et les difficultés du secteur pétrolier. Ce qui fait chuter son PIB en dollars (≈280 milliards $).

L’Algérie, au contraire, bénéficie de prix élevés des hydrocarbures, d’une meilleure résilience macroéconomique et d’efforts de diversification. Consolidant ainsi durablement sa position sur le podium africain, rapportent les médias algériens.

Quant au Maroc, il reste 5ᵉ (≈180 milliards $), en stagnation, freiné par le stress hydrique, sa dépendance énergétique et une reprise industrielle lente. Ce qui a pour effet d’accentuer l’écart avec les trois premières économies.

Enfin, le classement, basé sur le PIB nominal en dollars, reflète aussi la vulnérabilité aux fluctuations monétaires. Dans ce contexte, l’Algérie apparaît comme l’une des grandes gagnantes récentes. Tandis que le Maroc doit trouver de nouveaux leviers pour éviter un décrochage.

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Dettes agricoles : l’ARP s’empare de la question

25. Dezember 2025 um 17:26

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, le 12 janvier 2026, une journée d’étude consacrée à la proposition de loi n°060/2025 visant à régulariser les dettes agricoles impayées. Présenté par des députés, ledit texte prévoit que les banques publiques prennent en charge la restructuration des créances bancaires des agriculteurs et entreprises du secteur, notamment celles classées en catégories 4 et plus par la Banque centrale de Tunisie.

La proposition introduit un rééchelonnement jusqu’à sept ans, assorti d’une année de grâce, ainsi que l’allègement des pénalités de retard, plafonnées à 20 % des intérêts contractuels. Les banques publiques seraient chargées d’élaborer sous six mois les procédures de régularisation et d’adopter les accords de conciliation, incluant la possibilité d’abandonner intérêts et pénalités.

Elles pourraient également renoncer, à titre exceptionnel, jusqu’à 5 % du principal des crédits agricoles anciens (accordés avant fin 2022), à condition que le reste soit réglé dans un délai de six mois. Ces mesures seraient applicables jusqu’au 31 juillet 2026, avec possibilité d’une prolongation d’un an, informe l’ARP.

Le texte s’appuie sur un constat alarmant : sécheresses répétées, impacts de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ont fragilisé les agriculteurs – surtout les petits – ainsi que des secteurs clés comme l’olive, les dattes et les semences, rendant difficile le remboursement des crédits bancaires.

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Rapatrier les devises sans ouvrir la porte au blanchiment : le défi de l’amnistie de change

25. Dezember 2025 um 16:31

La Banque centrale de Tunisie (BCT) et la Douane viennent de demander des amendements à la proposition de loi sur la régularisation des infractions de change. Et ce, afin de définir clairement les infractions éligibles et les bénéficiaires.

Pour la BCT, ce texte constitue un outil essentiel pour réintégrer des devises dans l’économie formelle, renforcer la stabilité monétaire et rétablir les équilibres financiers. La directrice générale des opérations de change de l’Institut d’émission, Raoudha Boukadida, souligne toutefois la nécessité d’harmoniser la proposition avec le futur code des changes. De même que d’achever l’adhésion au système international d’échange automatique d’informations fiscales.

A noter que le projet de code des changes vise à moderniser les transactions et à renforcer la confiance entre l’État et les citoyens, tout en intégrant les exigences internationales de lutte contre le blanchiment d’argent. Dans ce cadre, la BCT rappelle que toute amnistie doit respecter les quatre principes du GAFI : application stricte des mesures de diligence raisonnable; absence d’exemptions; coordination nationale durant la mise en œuvre; et coopération internationale pour identifier l’origine des fonds.

La Tunisie a déjà expérimenté une amnistie en 2007, rappelle-t-on, qui avait rapporté 12 millions d’euros, soit 0,05 % du PIB. Pour la douane, représentée par le Colonel Anouar Sebii, la régularisation est d’autant plus nécessaire que les infractions de change se multiplient en raison de la complexité des textes. Il appelle à aligner la loi sur la législation anti blanchiment et antiterroriste, et à inclure les personnes faisant déjà l’objet de poursuites.

Au Parlement, plusieurs voix demandent un élargissement du champ d’application. La version actuelle ne vise que les personnes physiques résidentes. Mais la Commission des finances envisage d’y intégrer non-résidents et personnes morales.

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IDE : analyse des investissements en Tunisie

25. Dezember 2025 um 12:12

On ne le répétera jamais assez, la Tunisie se plaît à mettre en avant ses indicateurs, ceux de 2025 n’échappent pas à cette règle. C’est le cas des investissements directs étrangers (IDE) en l’espèce, qui sont en nette hausse, un volume d’investissements déclarés proche des 6 milliards de dinars. Et surtout un regain d’intérêt des partenaires internationaux.

Mais cette lecture optimiste cacherait des angles morts structurels, comme disent les spécialistes. Lesquels sont invisibles dans les communiqués institutionnels, mais omniprésents dans le quotidien des investisseurs qui vivent les tracas de l’administration. Or, ce sont précisément ces angles morts qui déterminent la capacité réelle d’un pays, la Tunisie en l’occurrence, à convertir les projets en emplois et en croissance.

Car si l’année 2025 donne l’illusion d’un redressement, la mécanique de l’attractivité tunisienne reste grippée là où cela compte vraiment, assure un expert en investissements étrangers.

Loin de nous l’idée de nous prendre pour des experts en la matière; cependant, nous allons tenter de faire ressortir, dans ce qui suit, un certain nombre de freins à l’investissement en Tunisie.

 

Un modèle d’investissement encore bloqué à “l’ancien régime”

La Tunisie continue de s’appuyer sur les mêmes leviers qu’il y a vingt ans, à savoir : coûts salariaux compétitifs, proximité européenne, industrie manufacturière orientée export.

Sans doute, ces atouts sont réels, toutefois, ils n’ont pas évolué. « Dans un monde où les pays émergents réinventent leur stratégie d’accueil, nous dit un spécialiste en stratégie de développement, la Tunisie semble figée dans un modèle “zone offshore + industrie légère” ».

Par conséquent, notre pays attire certes des flux, mais peine à attirer des projets transformateurs. Vous aurez perçu la nuance, pardon la grosse différence. Ceci étant, l’économie mondiale avance, la Tunisie suit cependant parfois. Et c’est déjà ça !

 

Lire aussi — FIPA – TIA : des indicateurs d’investissement en nette progression en 2025

 

Le grand absent : la montée en gamme

L’attractivité tunisienne souffre d’un angle mort majeur qui est “le manque d’investissements à haute intensité technologique“.

Pour étayer cela, nous allons citer des domaines où la Tunisie peine à avoir de la visibilité. Elle a peu de projets dans l’industrie 4.0, les technologies propres, la mobilité électrique et les chaînes de valeur numériques avancées. Or, tout le monde en convient, ce sont là des secteurs ou domaines qui font aujourd’hui la différence et tracent même le salut des nations dans l’avenir.

D’ailleurs, l’écosystème ne dissuade pas l’arrivée de ces projets, il ne les attire tout simplement pas ou peu en tout cas. Autrement dit, ce n’est pas un rejet, affirme un analyste, mais c’est une « indifférence silencieuse du marché mondial ».

Réformes : l’éternelle promesse qui ne devient jamais un avantage

Le troisième angle mort, et l’un des plus coûteux pour le pays, c’est la réforme lente, hésitante, inachevée. Hélas. Oui, tous les spécialistes s’accordent sur le fait que la Tunisie parle beaucoup de modernisation, mais peine à concrétiser :

  • Procédures d’investissement toujours complexes;
  • Guichets uniques qui n’en sont pas vraiment;
  • Interdépendances administratives opaques;
  • Législation fluctuante selon les secteurs;
  • Autorisations qui ne sont jamais vraiment “finales”.

Force est de constater que cet écosystème génère un coût invisible mais on ne peut plus réel : la lassitude de l’investisseur. Un investisseur est même catégorique : « Cette fatigue ne figure dans aucune statistique… Mais elle se lit dans le taux de projets abandonnés ».

Le risque : une attractivité “statistique”, pas structurelle

Les chiffres de 2025 des IDE montrent plusieurs signaux positifs, mais il faudra nuancer la réalité :

  • Les IDE progressent parce que la région est instable; pas seulement parce que la Tunisie s’améliore.
  • Les investissements déclarés augmentent rapidement; mais le taux de conversion reste faible.
  • Les secteurs moteurs tournent; mais aucun ne change réellement de catégorie.

Pour un autre analyste : « La Tunisie attire… mais elle ne retient pas. Elle progresse… mais elle ne se transforme pas ». On ne peut pas être plus clair.

L’énergie, le foncier, l’infrastructure : les angles morts qui plombent la compétitivité

Les investisseurs le répètent discrètement : l’incertitude énergétique, la rareté du foncier industriel vraiment exploitable, les zones industrielles sous-équipées, les ports saturés, la logistique fragmentée. Ce sont là autant de facteurs rarement mentionnés dans les rapports officiels pourtant déterminants dans la décision d’implantation d’une entreprise, d’un investissement… institutionnel ou particulier. En somme, « l’attractivité commence par le terrain, pas par les chiffres », confie un investisseur.

Le dernier angle mort : la narration économique

Comme nous l’avons souligné plus haut, la Tunisie n’a pas encore réussi à se projeter comme un marché du futur, un hub, une plateforme d’innovation, ou un champion sectoriel. Théoriquement, elle tente de le faire ou le devenir, mais ce n’est pas encore le cas. Le pays n’a pas de stratégie économique très claire. Et cette absence constitue « un handicap majeur dans un monde où les investisseurs suivent autant les opportunités que les visions ».

Un spécialiste de stratégie de développement estime qu’« aujourd’hui, l’histoire tunisienne raconte la résilience. Ce qu’elle doit raconter, c’est l’ambition ». Mais pour notre part, nous pensons que cette ambition y est. Ce qui manque c’est comment l’exprimer et la transformer en réalité.

In fine, « les chiffres sur les IDE montent, et il faut s’en réjouir. Mais les angles morts persistent, et il faut en finir avec leur invisibilité confortable. L’attractivité tunisienne ne souffre pas d’un manque de potentiel. Elle souffre d’un manque de transformation. Tant que ces angles morts ne seront pas traités, la Tunisie continuera à attirer des investisseurs… mais pas ceux qui changent un pays », résume un analyste de la place.

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Main basse sino-américaine sur les mines de la RD Congo

25. Dezember 2025 um 10:33

Les États-Unis tentent de rattraper leur retard en République démocratique du Congo (RDC), où la Chine domine largement l’exploitation des minerais stratégiques. Souvent aux dépens de la population de Congo Kinshasa. 

Après des années d’absence liées aussi bien à l’insécurité qu’à la corruption, Washington multiplie les efforts, surtout depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, président affairiste par excellence,  pour sécuriser un accès à des ressources devenues cruciales pour les technologies de pointe, en l’occurrence le cobalt, le cuivre, le lithium et le coltan.

Théa Doulcet du site spécialisé Slate explique que ce repositionnement se matérialise, entre autres, par l’arrivée d’entreprises américaines comme KoBold Metals, qui vise l’un des plus grands gisements de lithium connus au monde, et par la signature en juin dernier des accords dits de Washington, « un traité censé stabiliser la région en échange d’avantages miniers pour les investisseurs américains ».

Guerre américano-chinoise sur les mines congolaises

Comme ce fut le cas de 1945 à la chute du mur de Berlin, les puissances militaires ou économico-commerciales se livraient leurs guerres par pays faibles interposés. Mais aujourd’hui on parle de guerre commerciale ou plutôt de “guerre technologique“ qui passe forcément par la convoitise ou conquête des matières premières.

Suivez notre regard. Ce retour de l’Amérique en RDC intervient au moment où la Chine contrôle près de 80 % de la production minière congolaise, grâce à des accords conclus il y a une vingtaine d’années, plus précisément dès 2007 offrant d’importantes facilités fiscales contre des investissements massifs, soulignent plusieurs sources.

Ainsi, «… pour réduire cette dépendance, l’administration Trump cherche à sécuriser des “actifs stratégiques“ en RDC, notamment la mine de Rubaya, qui fournit jusqu’à 30 % du coltan mondial », écrit Slate. Parallèlement, l’Occident dans son ensemble manifeste un regain d’intérêt pour les matières premières du pays. C’est ainsi que KoBold aurait obtenu en août 2025 le premier permis d’exploration américain depuis une décennie, tandis que Mercuria aurait elle aussi signé un partenariat d’un milliard de dollars avec Gécamines.

Deux obstacles majeurs : corruption et conflits

Cela étant, s’installer dans les régions minières congolaises n’est pas chose aisée. La région Est du pays fait face à un conflit entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa et les Nations unies. Mais ce n’est pas tout. La corruption, décrite comme endémique, a déjà entraîné des scandales retentissants, comme l’affaire Glencore, condamnée pour versements de pots-de-vin. « Instabilité juridique, permis révoqués sans préavis et litiges fréquents compliquent encore le paysage des affaires ».

 

Lire aussi: Accord de paix entre le Rwanda et la RD Congo, sous la médiation des États-Unis

 

D’ailleurs, dans ce labyrinthe congolais, les accords de Washington peinent à garantir une paix durable en vue de mettre à exécution les souhaits de Trump. En effet, plusieurs gisements clés, dont Rubaya, restent sous contrôle du M23. « En misant sur une trêve fragile, États-Unis et RDC semblent promettre davantage qu’ils ne peuvent obtenir, repoussant l’exploitation sécurisée des “trésors minéraux“ congolais ».

Mais ironie du sort, la République démocratique du Congo figure parmi les pays – économiquement – les plus pauvres du monde. Constat on ne peut plus amer!

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FIPA–TIA : progression des indicateurs d’investissement

24. Dezember 2025 um 10:41

L’année 2025 marque une accélération notable des investissements en Tunisie. Selon les dernières statistiques disponibles de la FIPA-Tunisia (Foreign Investment Promotion Agency) et de la Tunisia Investment Authority (TIA), les flux d’IDE comme les investissements déclarés enregistrent une croissance soutenue, confirmant une dynamique de reprise plus solide qu’en 2024.

 

Les données de la FIPA-Tunisia montrent une montée significative des investissements directs étrangers sur l’ensemble des trimestres analysés. Ainsi, au premier trimestre 2025, les IDE atteignent 727,2 millions de dinars (MDT), en hausse de 25,6 % sur un an. Cette dynamique s’est poursuivie au premier semestre, où les flux ont grimpé à 1 650,3 MDT, soit une progression de 20,8 % par rapport à 2024. Ces investissements ont également permis la création d’environ 4 677 emplois hors secteur énergétique.

À neuf mois, la tendance semble se renforcer : les IDE cumulés atteignent environ 2 536 MDT, en hausse de 27,7 %. L’ensemble des investissements étrangers, toutes catégories confondues, s’élève à 2 588,7 MDT, soit +28,1%.

L’industrie manufacturière demeure la locomotive des IDE, absorbant plus de 62 % des flux à fin juin 2025, suivie par l’énergie — un secteur en nette expansion — et les services.

Quant à l’origine des investisseurs, on note que les Européens sont majoritaires (France, Italie, Allemagne) et restent les principaux contributeurs de cette dynamique.

Sur la base des données arrêtées fin septembre, les IDE sur les dix premiers mois de 2025 peuvent être raisonnablement estimés à près de 2,54 milliards de dinars. Confirmant ainsi une année de consolidation pour l’attractivité tunisienne.

 

Quid des investissements déclarés selon la TIA ?

Tout d’abord, il est nécessaire de noter la différence entre les données sur les investissements entre la FIPA et la TIA. En effet, si les chiffres de la FIPA-Tunisia mesurent exclusivement les flux d’IDE réalisés; ceux de la TIA – Tunisian Investment Authority – proposent une photographie plus large des investissements déclarés à l’échelle nationale, incluant ainsi capitaux locaux, mixtes et étrangers. Les tendances 2025 y ressortent de ce fait encore plus spectaculaires.

Entre janvier et juin 2025, les investissements déclarés atteignaient environ 3 299,8 MDT. Soit une hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, avec un potentiel de 45 839 emplois.

Trois mois plus tard, la cadence s’est accélérée : à fin septembre, les déclarations culminent à près de 5,97 milliards de dinars, soit une croissance de 41,5 %. Une part importante provient de projets d’envergure, notamment dans l’industrie, les services et les énergies renouvelables — un secteur devenu stratégique pour la Tunisie dans le cadre de sa transition énergétique.

 

Deux indicateurs complémentaires pour lire la dynamique 2025

Les données croisées de la FIPA et de la TIA, bien que différentes dans leur nature, dessinent une même réalité : l’investissement est reparti à la hausse en 2025, sous l’effet combiné d’une reprise industrielle, d’un regain d’intérêt des partenaires européens et d’un pipeline de projets plus ambitieux, notamment dans l’énergie.

  • FIPA : photographie précise des IDE réels, autour de 2,5 milliards de dinars sur dix mois, en croissance de 20 à près de 30 % selon les périodes.
  • TIA : vision élargie de l’investissement national et étranger, avec près de 6 milliards de dinars d’investissements déclarés à fin septembre, soit l’un des niveaux les plus élevés depuis plusieurs années.

 

Une année charnière pour l’attractivité tunisienne

In fine, entre remontée des IDE, nouveaux projets industriels et essor des énergies renouvelables, 2025 s’impose comme donc une année charnière pour l’investissement en Tunisie. Reste à savoir si cette dynamique se maintiendra en fin d’année et si les réformes attendues permettront de transformer ces déclarations et flux en installations concrètes, génératrices d’emplois et de valeur ajoutée durable.

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Suivra : Attractivité : derrière les bons chiffres, les angles morts qui freinent vraiment l’investissement en Tunisie.

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Et si Tunis confiait son transport intelligent à Huawei ?

24. Dezember 2025 um 08:22

La Tunisie et Huawei ont engagé de nouvelles discussions pour renforcer leur coopération dans le transport intelligent et la digitalisation des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires.

Lors d’une réunion tenue lundi 22 décembre 2025, le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu une délégation du géant chinois des TIC, Huawei. A cette occasion, le ministre a souligné la volonté commune des deux pays d’intensifier leur partenariat et de s’appuyer sur les expériences internationales en matière de transport intelligent, notamment pour moderniser les ports, les aéroports, les postes frontaliers et les réseaux routiers et ferroviaires.

Le ministère du Transport explique que cette orientation vise à améliorer la qualité des services, renforcer la productivité et relever les standards de sécurité dans un secteur confronté à plusieurs défis. La digitalisation est ainsi présentée comme un levier essentiel pour moderniser les infrastructures existantes.

Pour sa part, la délégation de Huawei a exposé ses solutions intégrées de transport intelligent et exprimé son intérêt pour des partenariats en Tunisie, fondés sur l’échange d’expertise et l’accompagnement de projets numériques. La partie tunisienne a présenté les principaux programmes en cours liés à la numérisation du secteur.

Si aucune convention n’a été annoncée, en revanche cette rencontre confirme l’intérêt croissant des entreprises chinoises pour le site Tunisie et relance le débat sur le rôle des technologies numériques dans la réforme du transport public et logistique en Tunisie.

Alors, de là à dire que la Tunisie va confier la modernisation de ses transports, il y a un pas…

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Mort dans un tragique accident d’avion de Mohammed Al-Haddad, chef d’état-major de l’Ouest libyen

23. Dezember 2025 um 22:18

Abdelhamid Dbeibah, le Premier ministre de la Libye, a annoncé sur ses réseaux sociaux, mardi 23 décembre, la mort du chef d’état-major de l’Ouest libyen, le lieutenant général Mohammed Al-Haddad, dans un «tragique accident» d’avion en Turquie où il était en voyage officiel.

D’autres personnalités de l’armée de l’Ouest libyen, présentes dans l’avion, sont également décédées.

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CAN 2025 Maroc : où regarder Tunisie-Ouganda ?

23. Dezember 2025 um 15:54

Après le Maroc, en tant que pays organisateur de la 35ème édition de la CAN, et l’Egypte (lundi 22 décembre), les Aigles de Carthage entrent en lice mardi 23 courant à partir de 21 heures (heure de Tunisie) face à l’Ouganda. Et c’est 17ème participation consécutive de la Tunisie en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.

Comme l’ont souligné nos confrères de « Radio Foot international » – une émission de RFI -, la force de l’équipe de Tunisie c’est son collectif et non des individualités. Et ce collectif lui permet à chaque fois de marquer au moins un but et donc de s’en sortir. Espérons qu’il en soit encore ainsi pour cette CAN 2025.

La rencontre face aux Ougandais est considérée comme facile pour nos Aigles, en tout cas sur le papier. Il faudra cependant essayer de gagner, si possible, avec la manière, histoire de faire forte impression.

Elle se déroulera au stade du Prince Moulay Abdallah à Rabat et sera diffusée par les chaines BeIN Sports Max 2 (MENA), BeIN Sports fr 4 (France), Sport TV 4 (Portugal), Sport Digital (Allemagne), Movistar Liga de Campeones (Espagne) et Channel4+ (Angleterre).

A noter par ailleurs que cette confrontation est la troisième du genre entre les deux nations, après celles de 1962 et 1978 (respectivement 3-0 et 3-1) en faveur de la Tunisie.

Notre pronostic : 2-0 pour la Tunisie.

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Algérie : Volz révolutionne la réservation des vols internationaux

23. Dezember 2025 um 14:03

Volz, une startup algérienne spécialisée dans la réservation de vols internationaux, a récemment levé 600 millions de dinars algériens (près de 5 millions de dollars). Soit l’un des plus importants financements jamais réalisés en Algérie.

Cette opération marque aussi le premier exit du Fonds algérien des startups, avec un rendement de 3,35x, selon le site Viva. Fondée en 2022, Volz s’impose désormais comme une solution clé pour les voyageurs algériens. Et ce, en leur permettant de réserver des billets d’avion en dinars, y compris avec paiement à la livraison. Il s’agit là d’un avantage majeur, dans un pays où la bancarisation reste faible, explique Viva.

D’ailleurs, la plateforme référence plusieurs compagnies internationales opérant depuis l’Algérie, dont Air Algérie bien entendu, mais également Turkish Airlines et Emirates.

Menée par Tell Group et GIBA (groupe Babahoum), la levée de fonds vise à permettre d’automatiser les systèmes internes, d’étoffer les équipes techniques et de soutenir un partenariat stratégique avec Turkish Airlines. Mais ce n’est pas tout, parce que Volz ambitionne aussi d’élargir son offre aux entreprises et de devenir un acteur incontournable du voyage en ligne sur le site Algérie.

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