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Poutine refroidit les espoirs de paix de Trump et durcit ses conditions envers Kiev

28. November 2025 um 14:44

Le président russe Vladimir Poutine a douché les espoirs de Donald Trump d’une issue à la guerre en Ukraine. Jeudi 27 novembre, il affirmait : « Il n’y a pas de plan de paix ». Tout en ajoutant que le projet discuté à Genève et transmis à son bureau ne constituait qu’« une simple liste de points à débattre ».

S’il admet que ce document pourrait « servir de base à de futurs accords »; Poutine prévient que plusieurs propositions ukrainiennes lui paraissaient « ridicules ». De même qu’il déclare que le processus serait long, « chaque mot devant être sérieusement discuté ».

Depuis Bichkek, au Kirghizistan, le chef du Kremlin a répété qu’il ne mettrait fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retiraient des territoires qu’elles occupent », sans préciser lesquels. C’est ce que rapporte The Guardian. À défaut, « nous atteindrons nos objectifs militaires », menace-t-il.

Par ailleurs, Poutine a également qualifié Volodymyr Zelensky d’« illégitime », en raison du report de la présidentielle ukrainienne de 2024, jugée impossible à organiser en temps de guerre.

En outre, réagissant à la « fuite d’une conversation téléphonique », Poutine dénonce comme des « absurdités » les accusations de partialité visant l’envoyé spécial américain Steve Witkoff. Et ce, tout en confirmant sa venue en Russie la semaine prochaine.

Enfin, interrogé sur les sanctions américaines visant Lukoil et Rosneft, le président russe s’est dit « surpris » par le revirement de l’administration Trump, rapporte le New York Times. Il rappelle que les deux dirigeants avaient convenu, après leur sommet en Alaska en août, de s’accorder « un temps de réflexion ». Une décision dont il dit ne pas comprendre la remise en cause.

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Cyberviolence envers les femmes : une dynamique arabe en essor

28. November 2025 um 14:23

Dans le cadre des « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes, la 72ᵉ édition du Salon arabe en ligne, pilotée par la Dr Hanane Youssef, a mobilisé experts d’une dizaine de pays arabes et du Canada pour alerter sur l’explosion de la cyberviolence, chantage, harcèlement. Tout en appelant à faire de la sécurité numérique un droit fondamental, cette rencontre pluridisciplinaire plaide pour des lois renforcées, des formations et une sensibilisation massive face à un fléau destructeur pour la santé mentale et la société.

Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 72ᵉ édition du Salon, animée par la Dre Hanane Youssef, s’est tenue en ligne via Zoom, jeudi 27 novembre 2025, autour du thème : « La lutte contre la cyberviolence ». Cette rencontre a rassemblé de nombreux experts et universitaires venus de plusieurs pays arabes pour débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.

Dr Hanane Youssef a souligné l’importance cruciale de renforcer la sensibilisation collective, tant auprès des citoyens que de la société tout entière, afin de combattre efficacement ce fléau numérique. Cette initiative s’inscrivait en parallèle des « 16 jours d’activisme » consacrés à la lutte contre la violence faite aux femmes, dans le cadre de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instituée par l’ONU chaque 25 novembre.

Cette année, l’attention s’est particulièrement portée sur la cyberviolence ciblant les femmes. Experte des médias et présidente de l’Organisation, la Dre Youssef a mis en lumière les répercussions négatives, psychologiques et sociales, que l’usage intensif du numérique engendre pour les femmes. Elle a affirmé que la sécurité numérique doit être reconnue comme un droit fondamental pour la femme arabe.

Le salon a réuni des participants d’Égypte, du Soudan, de Jordanie, d’Irak, d’Arabie Saoudite, des Émirats, du Yémen, de Tunisie, d’Algérie et du Canada, professionnels issus des domaines du droit, des médias et des droits des femmes. Tous ont insisté sur la gravité de la « violence numérique » sous ses multiples formes et son impact destructeur sur les femmes arabes, appelant à un effort collectif pour intensifier la sensibilisation au numérique et encourager une culture de la sécurité en ligne.

Parmi les manifestations de cette violence numérique figurent le chantage électronique, le harcèlement en ligne, la diffamation, la violation de la vie privée et les atteintes à la réputation numérique. Ces menaces mettent en danger la vie des femmes et alimentent des crimes graves liés à la haine, à l’honneur et à la violence.

Les débats ont couvert plusieurs dimensions : juridique, médiatique, éducative, culturelle, sociale, technologique et sanitaire, tout en tenant compte des engagements internationaux. Des témoignages et des études récentes ont démontré l’explosion de ce phénomène sur les plateformes numériques, soulignant l’urgence de lancer des programmes éducatifs et médiatiques pour protéger femmes et filles contre ces agressions.

L’initiative comprend la mise en place de cas pratiques, de formations, de brochures et de contenus médiatiques destinés à promouvoir la protection numérique face à la cyberviolence visant les femmes. Pour la Tunisie, une étude du Centre de Recherches d’Etudes, de Documentation et d’information sur la Femme,  Credif, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population, révèle que quatre femmes sur cinq ont subi de la violence numérique.

Il faut aussi rappeler que les femmes journalistes ont souvent été prises pour cible. En 2022, une journaliste tunisienne a été victime de moqueries publiées via une story Instagram par un footballeur, ce qui constitue un cas typique de cyberviolence. Derrière un simple écran, les mots peuvent blesser profondément et affecter la santé mentale des victimes, provoquant perte de confiance en soi, isolement, anxiété, dépression, etc.

Bien que la Tunisie ait progressé en matière de prévention et de traitement de la violence faite aux femmes, notamment via la loi 58, cette dernière ne couvre pas encore la cyberviolence. Cela soulève la nécessité de réfléchir ensemble à un renforcement du cadre législatif.

Pour clôturer cette rencontre, l’artiste Nada El-Mansy, membre du salon culturel, a interprété la chanson « La moitié du monde », suivie d’un extrait de l’opérette « La grande patrie الوطن الأكبر », dans une ambiance enthousiaste.

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Anis Ben Said : « Sur une voiture, l’État perçoit parfois plus que le fabricant »

28. November 2025 um 13:45

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said a dressé un tableau sévère du secteur automobile, dénonçant l’impact de la fiscalité sur le coût des véhicules et remettant en question la cohérence des récentes initiatives législatives, notamment celles du projet de loi de finances (PLF 2026).

Il affirme que la fiscalité constitue la principale cause de la cherté des voitures en Tunisie, soulignant que l’État perçoit parfois davantage que le fabricant lui-même, entre droits de douane, TVA et autres taxes. Il met également en lumière les marges jugées excessives des concessionnaires.

Pour les voitures populaires, la marge est encadrée par le ministère du Commerce entre 500 000 et 1 000 000 de dinars, le prix étant également réglementé. En revanche, pour les autres véhicules, les prix sont libres, et l’intervenant estime que la marge ne descend jamais sous les 10% (soit 10 millions de dinars sur un véhicule à 100 millions de dinars).

Une initiative jugée insuffisante

À propos de l’initiative « voiture pour tous », ajoutée au PLF 2026 pour répondre à la dégradation du transport public, l’expert la juge insuffisante. Il critique notamment le seuil de revenu permettant de bénéficier de l’avantage fiscal : pour un célibataire, il est fixé à dix fois le SMIG brut (566 dinars), soit environ 4,5 millions de dinars par mois. Il considère ce seuil absurde et craint qu’il n’encourage les salariés à sous-déclarer leurs revenus pour devenir éligibles. Il propose plutôt un système progressif, où l’avantage fiscal diminuerait à mesure que le revenu augmente — par exemple, avantage réduit jusqu’à 20 fois le SMIG et nul au-delà de 50 fois le SMIG. Il relève aussi que certains concessionnaires redoutent que la mesure n’« inonde le marché » de voitures. Cependant, il rappelle que l’objectif de l’initiative est d’aider les citoyens à acquérir un véhicule, compte tenu de l’état du transport public.

Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et régime FCR

Une mesure du PLF vise à modifier l’article 109 du Code des droits et procédures fiscaux, en dispensant les Tunisiens non résidents de présenter le reçu de leur déclaration annuelle lors du changement de carte grise. Anis considère cette évolution comme une correction logique, puisque le statut de non-résident découle déjà de la carte grise et non d’un avantage fiscal.

Concernant le régime FCR, rétabli par la loi de finances 2023 tous les dix ans pour les TRE, il rappelle que les concessionnaires craignaient un impact sur les transferts de devises, estimant que les TRE importeraient des voitures au lieu d’envoyer des fonds en Tunisie. Il conteste cette crainte, soulignant que les TRE paient de toute façon leurs véhicules en devises à l’étranger.

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Pesticides dangereux : Les Tunisiens échappent-ils au trafic européen ?

28. November 2025 um 13:05

Selon RFI, une enquête des organisations Public Eye et Unearthed, basée sur des documents d’exportation officiels, révèle que les pays européens ont accru leurs exportations de pesticides interdits sur leur propre sol. Ces ventes ont plus que doublé en cinq ans, atteignant 122 000 tonnes en 2024. Les principaux exportateurs sont l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.

Les pays africains sont des destinations majeures pour ces produits, avec le Maroc et l’Afrique du Sud en tête des importateurs, suivis de près par le Kenya. Ce dernier importe annuellement près de 500 tonnes de pesticides dangereux, dont de l’Imidacloprid et de l’Iprodione, utilisés dans des cultures comme le café ou les haricots verts.

Les autorités de ces pays défendent l’usage de ces produits sous condition de mesures de protection strictes. Cependant, une étude kényane de 2020 a montré que seul un agriculteur sur six portait des équipements de protection adaptés, exposant la majorité à des risques sanitaires. Face à ce danger, des actions en justice ont été intentées au Kenya pour demander le retrait de ces pesticides du marché.

Compte tenu de cette pratique d’exportation massive vers d’autres pays africains, la question se pose : ces pesticides interdits en Europe circulent-ils également en Tunisie ?

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Sommet UA-UE à Luanda : l’Afrique, clé oubliée de la sécurité internationale

28. November 2025 um 10:03

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont réunies en sommet – le 7ème du genre – les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, en Angola.

Au menu de cette rencontre, la coopération tous azimuts, la paix, la migration, la réforme du multilatéralisme, etc., entre l’l’Afrique et l’Europe. Disons-le tout de suite, le bilan reste mitigé, car sans décision majeure. Mais des promesses importantes ont pu tout de même émerger.

A cette occasion, le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique et structurée entre l’Afrique et l’Europe pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, rapporte la presse togolaise. Il a insisté sur l’urgence de bâtir un partenariat capable d’affronter la montée des tensions internationales, la fragmentation politique et les menaces hybrides.

A cet égard, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents n’ont pas manqué de rappeler que « la paix est désormais un enjeu global, menacé par l’instabilité, les conflits et la défiance entre les puissances ». En ce concernant les conflits sur le continent, il a été largement souligné que les États africains ont « la première responsabilité » de garantir la sécurité sur leur sol. Toutefois, cette stabilité est indissociable de celle du reste du monde. D’ailleurs, que l’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont « mutuellement liés », ajoute le président Gnassingbé.

Le dirigeant togolais a également plaidé pour une réforme profonde du multilatéralisme. Tout en jugeant le système actuel insuffisamment représentatif et incapable d’anticiper les crises. Il faut donc un nouvel ordre international qui soit plus équitable, reposant sur la coopération plutôt que sur les rapports de force.

Appel à la création d’une structure de paix entre l’Afrique et l’Europe

Sur le plan opérationnel, il a été proposé la création d’une architecture de paix conjointe UA–UE, mieux adaptée aux menaces contemporaines. A savoir celles qui reposent sur : le terrorisme, la cybercriminalité, la désinformation ou l’insécurité maritime. Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer et d’impliquer pleinement la jeunesse africaine dans cette dynamique, parce qu’aucune paix durable ne peut être imposée « sans transmission et apprentissage ».

En outre, notons que le sommet de Luanda a permis de consolider un partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et ce, en particulier autour de la stratégie d’investissement “Global Gateway“, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique. Les priorités communes incluent la transformation locale des ressources naturelles, le renforcement de la coopération sécuritaire, la gestion concertée des migrations et l’accélération de la transition durable face au changement climatique.

Ce 7ᵉ sommet marque ainsi une étape majeure dans la définition d’une vision géostratégique commune, où Africains et Européens entendent construire un avenir plus stable, plus équitable et davantage fondé sur des intérêts partagés.

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PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

28. November 2025 um 09:38

L’article 20 du PLF 2026, relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité, a été retiré. Le taux de prélèvement était de 1 % pour les personnes physiques et 1 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2018, puis ramené à 0,5 % pour les personnes physiques et 4 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2023, déclare Mohamed Zied Maher, membre de la Commission des finances de l’ARP, qui intervenait sur les ondes d’Express FM, jeudi 27 novembre 2025.

Le gouvernement avait demandé, dans le cadre du PLF 2026, la prolongation de l’application de ces taux. Zied Maher précise que le retrait constituait une forme de protestation contre l’absence d’une vision de réforme structurelle. Tout en ajoutant toutefois que l’article reste objet de discussion et sera de nouveau soumis en séance plénière.

En cas de maintien du retrait de cet article, les anciens taux reprendraient effet. Par conséquent, les députés devraient présenter une proposition soit pour les réduire, les supprimer ou prolonger l’application des taux de 0,5 % et 4 %.

Article 23 : transport des salariés

L’article 23 du PLF 2026, qui prévoit l’exonération de l’impôt sur le revenu au titre des services de transport pris en charge par l’employeur, a été modifié. De nombreuses entreprises ayant fait l’objet de contrôles pour avoir fourni un transport gratuit aux salariés, celui-ci a été considéré comme un avantage en nature devant entrer dans la base de calcul des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale. La modification étend cette disposition à toutes les entreprises, et non plus seulement aux établissements industriels.

Article 24 : financement des régions défavorisées

L’article 24 concernant le soutien au financement des entreprises économiques dans les régions les moins développées a subi une légère modification portant sur l’ouverture d’une ligne de financement de 15 millions de dinars sur les ressources du Fonds national pour l’emploi durant l’année 2026, au lieu de la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027.

Article 30 : conditionnement de l’huile d’olive

L’article 30 relatif au soutien au conditionnement de l’huile d’olive, concernant le bénéfice de l’exonération des droits de douane et la suspension de la TVA pour les intrants nécessaires au conditionnement de l’huile d’olive produite localement, a fait l’objet de discussions. Un nouveau paragraphe a été ajouté à la fin de l’article stipulant que « pour bénéficier de l’avantage mentionné, le bénéficiaire doit obtenir un programme annuel visé par les services compétents du ministère chargé de l’Industrie ».

L’article 30 modifié a été approuvé par les membres de la Commission des finances et du budget des deux chambres (ARP et Cnrd).

Article 37 : allègement fiscal

L’article 37 concernant l’allègement de la fiscalité sur les autobus et véhicules automobiles au profit des « enfants de la lune » a été restreint aux associations œuvrant pour la réhabilitation et l’intégration des enfants autistes, et limité à l’année 2026 uniquement pour évaluation, avant de redéfinir les objectifs ultérieurement.

Article 39 : soutien à la contribution sociale

L’article 39 relatif au soutien à la contribution sociale pour les individus et les entreprises a vu le retrait de la mesure pour les associations s’occupant de l’enfance, des personnes âgées, de la famille, des personnes handicapées, de la culture et des petites associations sportives.

Article 45 : projets publics financés par l’étranger

L’article 45 concernant l’allègement du coût des projets publics financés par des prêts extérieurs mobilisés a intégré un point relatif aux groupements de maintenance et de gestion des zones industrielles pour les projets classés d’intérêt public, à réglementer par décret.

Article 47 : panneaux solaires

L’article 47 prévoit la révision des droits de douane exigibles au titre de l’importation de panneaux solaires. Les droits de douane, qui s’élevaient à 43 % accompagnés de 19 % de TVA, ont été réduits en 2018 à 10 % et 7 % respectivement, puis relevés en 2023 à 30 %.

La question a été rationalisée en maintenant le taux de 30 % pour les droits de douane, cette mesure intervenant dans le contexte du démarrage effectif de la production de l’usine 3 en 2026, selon notre interlocuteur.

Article 48 : batteries au lithium

L’article 48 concernant l’allègement de la fiscalité sur les intrants nécessaires à la fabrication de batteries au lithium a vu le ministère proposer l’exonération des droits de douane de certains intrants. Le Parlement a ajouté des intrants supplémentaires après coordination avec les services compétents.

Retrait de l’article 50

L’article 50 relatif à l’équité fiscale entre les individus, qui proposait l’augmentation d’autres taux, a été retiré. Il posait problème lors de l’application de l’impôt sur l’épargne ou l’investissement en actions. Une initiative de révision a été présentée, et l’article reviendra modifié par le Parlement et le gouvernement lors de la séance plénière.

Nouvelles dispositions ajoutées

Des articles supplémentaires ont été ajoutés, notamment l’octroi d’un avantage fiscal lors de l’acquisition d’un véhicule pour les familles résidentes sur le marché local. Les discussions avec le gouvernement ont été longues et l’initiative a été intégrée.

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Kaïs Saïed : les majorations salariales dépassent le cadre de la loi de finances 2026

28. November 2025 um 08:34

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a été reçu en audience au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed.

Au cours de cette rencontre, indique un communiqué de la présidence de République, le chef de l’Etat a souligné que le projet de loi de finances pour l’année à venir, prévoyant entre autres des majorations salariales, « n’est pas une invention et ne fait pas figure de cas isolé », citant à titre indicatif et non limitatif, des dispositions traitant de la même question qui ont été inscrites dans le texte des lois de finances des années 1973, 1974, 1975 et 1976.

Le président Saïed indique d’ailleurs que l’Etat social doit assumer pleinement ses devoirs envers les citoyens, et que les efforts sont en cours dans les différents secteurs et régions pour garantir aux citoyens où qu’ils se trouvent les attributs de la dignité et de la justice sociale.

Dans le même ordre d’idées, le président Saïed a donné ses instructions en vue d’acheminer des aides urgentes à plusieurs régions du pays, rappelant que celles-ci doivent bénéficier pleinement d’un développement équitable et disposer ainsi des infrastructures nécessaires.

« Il s’agit là d’une question de portée nationale qui concerne la Tunisie tout entière et non une région déterminée », a tenu à préciser le président Saïed, rappelant que les catégories marginalisées ne sont pas nées ainsi; mais plutôt elles sont les victimes de l’échec cuisant de multiples politiques publiques datant de plusieurs décennies qui ont abouti à l’exclusion et à la misère du peuple tunisien.

Sur un autre plan, le président Saïed a mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions au financement des caisses sociales, plaidant à ce propos en faveur de la restructuration de ces organismes afin qu’ils puissent accomplir au mieux leurs missions.

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Kaïs Saïed appelle à ouvrir des perspectives aux jeunes

28. November 2025 um 07:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, jeudi 27 novembre courant au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, sur la situation générale du pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a donné ses instructions en vue d’accélérer l’élaboration de nouveaux projets de texte permettant d’ouvrir de larges perspectives aux jeunes.

Autant la Tunisie a besoin d’une révolution législative fondée sur une nouvelle approche et vision, dit-il; autant elle a besoin que les responsables chargés de sa mise en œuvre soient actifs, dynamiques et fermement attachés à concrétiser les aspirations et les attentes du peuple dans les différents domaines.

« Ce qui importe ce n’est pas tant la teneur des textes adoptés mais plutôt les autorités qui veillent à leur application », a fait savoir le président Saïed. A ce titre, il a rappelé l’engagement à poursuivre la bataille contre la corruption et les corrompus où qu’ils se trouvent, au sein de l’administration ou ailleurs, jugeant tout manquement à la responsabilité laissant induire une quelconque souffrance aux citoyens comme « une forme de corruption et un agissement répréhensible visant à exacerber la situation dans le pays ».

Les responsables à l’origine de ces actes ne peuvent nullement bénéficier de l’impunité ou échapper à la redevabilité, a-t-il encore martelé.

Il a, dans ce contexte, vilipendé le laxisme de certains responsables en poste qui n’ont de cesse d’évoquer à tort le faux prétexte de la complexité des procédures ou du manque des financements nécessaires pour justifier leur incapacité à assumer comme il se doit leurs devoirs.

Face à ces pratiques désavouées, le président Saïed, a tenu à préciser qu’il n’est pas de la mission du président de la République d’intervenir chaque fois pour rappeler à chaque responsable en poste au niveau central, régional et local la mission qui lui revient ainsi que le devoir qui lui incombe.

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Gestern — 27. November 2025Haupt-Feeds

Entre Tunisie et Espagne : Une décoration rare pour la promotion interculturelle à travers les médias

27. November 2025 um 21:54

La croix du Mérite civil d’Espagne, instituée par le roi Alphonse XIII en 1926, est destinée à récompenser des mérites à caractère civil, notamment des services remarquables à l’État, des travaux extraordinaires ou des initiatives profitables. Elle peut être accordée à des citoyens espagnols ou étrangers ayant rendu des services distingués à l’Espagne, notamment dans des domaines culturels, éducatifs ou médiatiques.

Le roi Felipe VI en est le Grand Maître et l’attribution se fait sur proposition du ministère des Affaires étrangères, avec l’approbation du Conseil des ministres pour les grades les plus élevés comme la grand-croix. Cette distinction est rare et symboliquement forte, valorisant une contribution exemplaire au bénéfice de l’État espagnol.​

Dans le cas précis de Kaouther Guiga animatrice à RTCI, cette décoration honore son engagement dans la promotion de la langue et de la culture espagnoles à travers le média radiophonique en Tunisie, un fait exceptionnel puisque peu de Tunisiens, voire aucun groupe avant eux, avaient reçu cette distinction pour ce type d’action culturelle. Cela souligne l’importance et la portée de leur travail continue ainsi que l’amitié culturelle entre l’Espagne et la Tunisie.​

Ainsi, cette croix du Mérite civil exprime gratitude et respect pour ceux qui, par leur passion et leur dévouement, favorisent la compréhension interculturelle et la diffusion des valeurs espagnoles au-delà des frontières nationales. Elle représente un encouragement à poursuivre cette mission avec la paix, la tolérance et la collaboration entre les peuples comme fondements.

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PLF 2026 : Fin de la baisse des droits de douane sur les panneaux solaires

27. November 2025 um 21:10

Les commissions des finances et du budget relevant des chambres législatives ont annulé l’article 47, relatif à l’examen des droits de douane imposés au titre des importations des panneaux solaires.

L’article 47 du projet de loi de finances pour l’exercice 2026 stipule de réduire de 15% le taux des tarifs douaniers imposés au titre des importations des panneaux solaires.

Le gouvernement a proposé cet article dans le but d’encourager l’utilisation des énergies alternatives, de maîtriser davantage le coût de la production d’électricité à partir de l’énergie solaire et d’installer des stations de production de l’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque, comme il a proposé de réduire le taux des tarifs douaniers  de 30 % à 15 %.

Selon les déclarations du secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique lors de la réunion des deux commissions, cette mesure permettra de réduire le coût de la production d’électricité et contribuera ainsi à l’augmentation de la compétitivité du produit industriel tunisien et à la réduction du déficit énergétique.

Il a également expliqué que l’industrie locale bénéficie de plusieurs avantages douaniers et que la qualité du produit local est régulièrement contrôlé, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de l’industrie nationale, la garantie de la qualité des produits et la réduction des coûts d’investissement.

Il a, à ce propos présenté  des données indiquant qu’il y a 300 entreprises qui installent des systèmes solaires contre trois seulement investies dans la fabrication, ce qui reflète la faible capacité d’industrialisation actuellement dans le pays.

Le secrétaire d’État a déclaré qu’au cours des huit premiers mois de l’année 2025, le coût de l’importation des panneaux solaires s’est élevé à 75 millions de dinars, la réduction de 15 % réduira le coût d’environ 13 millions de dinars, ce qui permettra de soutenir l’investissement et de s’adapter aux objectifs de la Stratégie nationale de transition énergétique.

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Colloque : “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”

27. November 2025 um 21:00

La Chambre de commerce tuniso-suédoise, en collaboration avec l’ambassade de Suède et la South Mediterranean University (SMU), a organisé un colloque intitulé “Bâtir des passerelles entre la Tunisie et la Suède”.

Cet événement a rassemblé des dirigeants d’entreprises, des chercheurs, des universitaires, des étudiants et des représentants institutionnels engagés dans le développement des relations entre la Tunisie et la Suède.

L’objectif est de renforcer les synergies entre les milieux académique, scientifique et économique, tout en valorisant les opportunités offertes aux jeunes talents tunisiens souhaitant poursuivre leurs études ou leurs carrières en Suède.

Le colloque a visé cinq objectifs principaux :

  • Renforcer les collaborations académiques et scientifiques entre la Tunisie et la Suède.
  • Promouvoir des partenariats innovants entre universités et entreprises.
  • Mettre en lumière les perspectives d’études et de carrière en Suède pour les étudiants tunisiens.
  • Favoriser le dialogue et le réseautage entre acteurs académiques, institutions publiques et secteur privé.
  • Affirmer le rôle stratégique de la Chambre de commerce tuniso-suédoise comme passerelle institutionnelle entre les deux pays.

A noter que le point d’orgue du colloque a été la signature d’un accord de coopération, entre la Chambre de commerce tuniso-suédoise en novembre 2024, la South Mediterranean University (MedTech & MSB) et la Mälardalen University (Suède), couvrant les cycles de la licence et du master. Ladite coopération évoluera dans quelques mois vers un accord de double-diplomation.

Les intervenants, qui comptent par eux des Tunisiens et des Suédois de haut niveau, dont des chefs d’entreprise, chercheurs, enseignants, institutionnels et diplomates partageront leurs visions pour une coopération durable et innovante.

Pour ce faire, trois panels thématiques, à savoir créer des ponts entre les chercheurs et les entreprises suédoises ; tisser des ponts entre le monde académique et les entreprises suédoises ; et établir des ponts entre la Suède et les étudiants ambitieux.

Par ailleurs, un espace dédié a été mis à disposition pour encourager les échanges directs entre universités publiques et privées, entreprises et étudiants autour de projets futurs.

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Le Pacte de la Méditerranée, un nouvel accord pour relancer le partenariat

27. November 2025 um 20:34

Trente ans après la signature de la Déclaration de Barcelone, l’Union européenne et ses partenaires méditerranéens, dont la Tunisie, célèbrent, vendredi 28 novembre à Barcelone, un anniversaire historique qui coïncide avec l’adoption et le lancement officiel d’un nouveau Pacte pour la Méditerranée, visant à revitaliser une coopération euro-méditerranéenne confrontée à des défis sans précédent.

Le Pacte pour la Méditerranée a été présenté le 16 octobre 2025 par la Commission européenne et la haute représentante de l’UE. Ce pacte confirme que la région méditerranéenne constitue une priorité stratégique pour l’Europe et établit un cadre de coopération articulé autour de trois piliers thématiques : les personnes comme vecteur de changements et d’innovation, le renforcement de l’intégration économique, et la sécurité associée à la gestion des migrations, rapporte l’agence TAP.

« Une mer, un pacte, un avenir », c’est la vision portée par ce nouveau cadre qui ambitionne de créer un espace méditerranéen commun, renforçant les liens entre l’UE et dix pays du sud de la Méditerranée, dont la Tunisie.

Le Pacte pour la Méditerranée reflète cette ambition stratégique. « Nous souhaitons consolider cette relation et parvenir à une intégration plus poussée au sein de l’espace méditerranéen commun », a indiqué, jeudi, le Directeur général du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Golfe au sein de la Commission européenne Stefano Sannino.

Le Pacte pour la Méditerranée est un Pacte pour l’Intégration, a-t-il insisté. Son objectif est d’opérer un changement de paradigme, nécessaire pour réaliser pleinement le potentiel de notre partenariat et travailler ensemble sur la base des principes de copropriété, de cocréation et de responsabilité partagée.

Pour sa part, la Commissaire européenne pour la Méditerranée, Dubravca Suica, a déclaré que ce nouveau Pacte repose sur un nouveau partenariat d’égal à égal et de coresponsabilité (…), il s’appuie sur nos liens historiques et culturels et vise à se concentrer sur les domaines stratégiques d’intérêt commun, où nous partageons défis et aspirations.

La Tunisie tirera pleinement profit des dispositions de ce nouveau Pacte, a-t-elle ajouté. Il est de nature à accroître l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs étrangers, en particulier dans les secteurs verts et technologiques, tout en favorisant la progression des exportations tunisiennes grâce à l’allègement de certaines entraves commerciales, ouvrant ainsi l’accès à de nouvelles opportunités sur le marché européen, a-t-elle relevé dans une déclaration à l’agence TAP.

La Tunisie, partenaire clé du processus euro-méditerranéen

Pour la Tunisie, l’année 2025 revêt une double signification historique. Outre le trentième anniversaire de la Déclaration de Barcelone, le pays célèbre également trois décennies d’Accord d’association avec l’Union européenne, signé en 1995. Ce partenariat privilégié fait de la Tunisie un acteur majeur de la coopération euro-méditerranéenne.

Le partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne a connu une évolution constante et un approfondissement progressif au cours des trente dernières années, s’articulant autour d’objectifs communs stratégiques : le développement durable, la solidarité et l’ambition d’une prospérité partagée entre les deux rives de la Méditerranée.

La solidité de cette relation bilatérale se traduit par des indicateurs économiques éloquents. L’Union européenne s’est imposée comme le partenaire commercial incontournable de la Tunisie, absorbant 70 % de ses exportations.

Sur le plan des investissements, la présence européenne est encore plus marquée : l’UE représente le premier investisseur étranger en Tunisie, avec une part de 88 % du nombre total d’investissements directs étrangers (IDE) implantés dans le pays.

L’impact sur l’emploi est tout aussi significatif : les entreprises européennes génèrent à elles seules 90 % des emplois créés par l’ensemble des IDE en Tunisie, confirmant ainsi le rôle central de ce partenariat dans le développement socio-économique de la Tunisie.

Ces données illustrent la profondeur et l’interdépendance croissante entre les économies tunisienne et européenne, faisant de ce partenariat trentenaire bien plus qu’un simple accord commercial, mais une véritable intégration économique régionale.

Depuis 2023, l’UE a mobilisé plus de 600 millions d’euros de subventions pour la Tunisie, générant environ 5 milliards d’euros d’investissements globaux.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a souligné, la semaine dernière, lors de sa rencontre avec le président du patronat tunisien,  la volonté de soutenir une véritable « intégration » des entreprises tunisiennes dans le système européen, plaçant le commerce, l’énergie et la jeunesse au cœur des priorités bilatérales.

Il a exprimé l’ouverture de l’UE à une refonte du cadre de coopération, tout en insistant sur un dialogue permanent pour construire un partenariat modernisé et mutuellement bénéfique.

En octobre 2025, la Banque européenne d’investissement (BEI) a, pour sa part, concrétisé son engagement aux côtés de la Tunisie en renforçant le partenariat énergétique avec un appui de 12 millions d’euros accordé à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG), illustrant la dimension tangible de cette coopération.

Cette contribution s’inscrit dans le cadre du soutien européen à la transition énergétique de la Tunisie et vise à moderniser les infrastructures énergétiques du pays, tout en renforçant la sécurité d’approvisionnement et la durabilité du secteur.

L’Union européenne a également fait état de projets concrets touchant plusieurs secteurs, en particulier la santé, l’éducation, l’emploi, la transition numérique, l’énergie et les infrastructures.

Parmi ces initiatives, figurent un soutien financier de 123 millions d’euros, soit l’équivalent de 416 millions de dinars alloués par la BEI à la réalisation du nouveau pont de Bizerte et à plusieurs projets conjoints dans le domaine de l’énergie.

À l’aube de ce nouveau cycle de coopération euro-méditerranéenne, qu’est le Pacte pour la Méditerranée, la Tunisie se trouve ainsi au cœur d’un partenariat appelé à se réinventer face aux mutations économiques, climatiques et géopolitiques.

Le défi majeur consistera, désormais, à traduire les engagements de ce Pacte en actions concrètes, mesurables et durables, à même d’améliorer tangiblement le quotidien des citoyens des deux rives et de faire de la Méditerranée non plus une frontière de tensions, mais un véritable espace de prospérité partagée.

Avec TAP

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Le chef du Groupe d’amitié Chine-Afrique reçu aux Affaires étrangères

27. November 2025 um 20:22

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, jeudi 27 novembre, le vice-président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et chef du Groupe d’amitié Chine-Afrique, Mu Hong, qui effectue une visite de travail en Tunisie, du 26 au 28 novembre 2025.

Lors de cette rencontre, le ministre s’est félicité des liens d’amitié et du partenariat historique unissant la Tunisie et la Chine, mettant en avant la nouvelle dynamique que connaissent récemment ces relations, notamment à la suite de la visite d’État effectuée, le 31 mai 2024, par le président de la République en Chine, une visite couronnée par l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

 Il a souligné, dans ce contexte, l’importance de poursuivre la mise en œuvre des piliers de ce partenariat, en particulier concernant les projets de développement servant les intérêts communs des deux peuples, tunisien et chinois amis, dans divers secteurs clés.

Nafti a mis l’accent, à cette occasion, sur le rôle de la Chine dans le développement de la coopération sino-arabe et sino-africaine, estimant qu’il s’agit de plateformes de dialogue auxquelles la Tunisie participe activement.

De son côté, le responsable chinois a souligné que sa visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des les accords conclus  entre les dirigeants des deux pays, faisant part de la volonté de la Chine de consolider davantage les relations d’amitié, de coopération et de partenariat privilégié qui unissent les deux pays.

Il a, en outre, exprimé la disposition de son pays à œuvrer pour renforcer les liens de coopération avec la Tunisie, notamment en contribuant à la mise en œuvre de projets de développement prioritaires en Tunisie.

Le Comité national de la CCPPC est l’organe consultatif politique suprême de la Chine, chargé de la consultation politique, du contrôle démocratique et de l’orientation des différents partis, organisations et personnalités participant au Comité en matière de participation et de débat sur les affaires politiques publiques en Chine.

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Emploi des docteurs : 1350 nouveaux postes annoncés pour 2026

27. November 2025 um 17:14

Le chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mourad Bel Assoued, affirme, ce jeudi 27 novembre 2025 lors de son passage dans l’émission « Midi Eco », qu’un effort national, sous l’égide du Président de la République, est déployé pour trouver une solution durable à la crise de l’emploi qui touche les docteurs. Il précise que cette situation est « héritée du passé » et s’est accentuée particulièrement depuis 2015, avec l’accumulation du nombre de docteurs.

Mourad Bel Assoued insiste sur la nécessité de solutions structurelles. Tout en soulignant que le système de recherche scientifique constitue l’une de ces solutions et doit absorber un maximum de docteurs. Mis qu’il faut aussi trouver d’autres débouchés au sein du tissu économique.

En outre, il annonce qu’une deuxième promotion de 1350 titulaires de doctorat sera intégrée en 2026 au grade de professeur assistant. A savoir, un nombre identique à celui intégré en 2025. Et de préciser que le ministère des Finances dédie des plans spécifiques pour couvrir les coûts de cette intégration.

Enfin, le chef de cabinet indique que les inscriptions débuteront sur la plateforme numérique du ministère le 9 décembre 2025. Suivra la publication des résultats et celle des dates des concours. Il souligne ainsi l’engagement du ministère à garantir un processus compétitif transparent et équitable. Lequel offrira des chances égales à tous les candidats.

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Budget de l’UE en 2026 : priorité à la compétitivité, à la recherche et à la sécurité

27. November 2025 um 16:47

Le budget de l’UE pour l’année 2026 est entré en vigueur après avoir été signé par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Il s’élève à 192,8 milliards d’euros d’engagements, dont 190,1 milliards d’euros de paiements.

Le Parlement a obtenu un soutien accru pour la recherche, les infrastructures transfrontalières et la gestion des frontières, l’action climatique et la politique étrangère.

Dans le cadre d’un accord conclu avec les États membres le samedi 15 novembre, le Parlement a reçu 372,7 millions d’euros supplémentaires pour ses priorités. Et ce, en sus du montant initialement proposé par la Commission dans son projet de budget.

Le Parlement s’est concentré sur l’augmentation des financements alloués aux programmes et politiques visant à améliorer la vie des citoyens, à renforcer la compétitivité et à relever les défis en matière de défense.

Financement supplémentaire pour d’importants programmes de l’UE

Afin de renforcer la compétitivité et d’améliorer les infrastructures transfrontalières, les députés européens ont augmenté le financement d’Horizon Europe de 20 millions d’euros et celui des réseaux de transport et d’énergie de 23,5 millions d’euros. Le Parlement a également obtenu 10 millions d’euros supplémentaires pour le mécanisme de protection civile et rescEU (une réserve stratégique de l’Union européenne qui renforce les capacités de réponse aux catastrophes…) afin d’améliorer la coordination et la réponse aux catastrophes. La mobilité militaire, élément essentiel de la préparation de la défense de l’UE, bénéficiera de 10 millions d’euros supplémentaires.

 

Lire aussi : Le programme « Horizon Europe » a accordé à la Tunisie des financements d’une valeur de 12 millions d’euros pour la réalisation des projets de recherche et d’innovation (responsable)

 

Enfin, les députés ont veillé à ce que la gestion des frontières soit renforcée par un financement supplémentaire de 10 millions d’euros.

L’instrument financier de l’UE pour l’environnement et l’action climatique, le programme LIFE, recevra un financement supplémentaire de 10 millions d’euros. Tandis que les programmes EU4Health et Erasmus+ bénéficieront chacun d’un financement supplémentaire de 3 millions d’euros.

Le Parlement a plaidé pour une enveloppe supplémentaire de 35 millions d’euros pour le voisinage méridional de l’UE et une augmentation de 25 millions d’euros pour le voisinage oriental. Il a également obtenu une hausse de 35 millions d’euros de l’aide humanitaire afin de faire face à l’instabilité géopolitique croissante, à l’accélération des crises humanitaires mondiales et aux urgences liées au changement climatique.

En outre, pour créer de nouvelles opportunités, notamment pour les jeunes agriculteurs, le financement des mesures de promotion des produits agricoles européens au titre du Fonds européen de garantie agricole a été augmenté de 105 millions d’euros, conformément à la position initiale du Parlement.

Coûts de retour sur investissement du plan de relance NextGenerationEU

Par ailleurs, l’UE est confrontée à une hausse inattendue des coûts d’emprunt du programme NextGenerationEU, qui devrait atteindre 4,2 milliards d’euros en 2026. Soit le double du montant initialement prévu par la Commission. Cependant, les députés européens ont veillé à ce que ces coûts supplémentaires n’entraînent pas de coupes budgétaires dans des programmes clés tels qu’Erasmus+ ou EU4Health.

Ainsi, conformément aux accords précédents, ces coûts additionnels seront couverts par le mécanisme de financement de remplacement, qui vise à maîtriser l’augmentation des coûts de remboursement de NextGenerationEU tout en préservant les programmes phares.

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L’ancien ministre Samir Taïeb libéré

27. November 2025 um 16:37

Samir Taïeb, ancien ministre de l’Agriculture, et directeur général des terres domaniales comptent parmi les neuf personnes remises en liberté ce jeudi. Et ce, sur décision du juge d’instruction du pôle judiciaire financier.

Cette mesure intervient dans le cadre de l’enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative au domaine d’Henchir Chellal, dans le gouvernorat de Sfax. Au total, sept des personnes concernées ont été relâchées sous caution, pour des montants compris entre 10 000 et 50 000 dinars tunisiens. Tandis que deux autres ont obtenu leur liberté sans condition financière.

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Emballage : et si la Tunisie prenait le leadership régional ?

27. November 2025 um 16:18

« En Tunisie, le secteur de l’emballage dispose d’un fort potentiel lui permettant de se positionner comme un acteur régional majeur en Afrique et au Moyen-Orient, ouvrant la voie à une dynamique d’innovation technologique ». C’est ce qu’a déclaré, jeudi 27 novembre, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub.

Avec près de 250 entreprises et plus de 25 000 emplois directs, ce secteur est aujourd’hui capable de créer davantage de valeur ajoutée et de conquérir de nouveaux marchés. Tout en offrant aux jeunes des opportunités d’emploi qualifié, a-t-elle souligné. Elle s’exprimait ainsi lors des journées « Packaging 2025 : Afrique et Moyen-Orient », organisées les 27 et 28 novembre à Tunis. Elles avaient pour thème : « Innover pour un emballage circulaire et durable ». Et ce, à l’initiative du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC).

Pour accompagner cette croissance, la ministre a mis en avant les nouvelles orientations de son département. Lesquelles visent à accélérer l’innovation dans les systèmes d’emballage, les technologies d’impression et les matériaux durables.

Soutien à l’initiative privée

Elle a également insisté sur le soutien apporté aux start-up, aux PME et à l’initiative privée, afin de faire de l’innovation un pilier essentiel du secteur.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, s’attèle, a-t-elle ajouté, à renforcer la qualité et la conformité des produits aux normes internationales. Il s’agit d’une condition indispensable pour accéder aux marchés les plus exigeants et rivaliser avec les grandes marques mondiales en matière de sécurité, de durabilité et de performance.

Cadre juridique lié aux matériaux plastiques

Parallèlement, des efforts sont engagés pour moderniser le cadre juridique lié aux matériaux plastiques et à l’emballage. Tout en favorisant l’investissement dans les matériaux recyclables et les solutions écoresponsables.

Selon Mme Chiboub, la consolidation du positionnement de la Tunisie aux côtés de l’Afrique et du Moyen-Orient dans le domaine du développement durable demeure une priorité, qui doit passer notamment par la mise en place de partenariats efficaces et de plateformes régionales dédiées à la recherche, à l’expérimentation, à la formation et à l’échange d’expertise entre acteurs publics et privés.

La Tunisie peut devenir un hub régional en matière d’emballage

De son côté, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, a affirmé que la Tunisie possède les atouts nécessaires pour devenir un véritable hub régional de l’emballage.

« Nous disposons d’une industrie créative et résiliente, qui a démontré à plusieurs reprises sa capacité à évoluer et à s’adapter. Nous pouvons également compter sur des ingénieurs de talent, des techniciens compétents, des entrepreneurs ambitieux, ainsi que sur des centres techniques performants.

À cela s’ajoute notre position géographique stratégique qui fait de la Tunisie un pont naturel entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe », a-t-il mentionné.

Pour M. Majoul, ce potentiel doit désormais être pleinement exploité. D’ailleurs, il appelle à une vision claire et partagée, à une collaboration renforcée entre institutions publiques et secteur privé; ainsi qu’à un investissement accru dans la recherche, la technologie, la formation et l’innovation.

De son côté, la directrice générale du Centre technique de l’emballage et du conditionnement (PACKTEC), Narjes Maslah El Hammar, a souligné que cette nouvelle édition des Journées de l’emballage marque le retour d’une manifestation majeure, après six années d’absence.

Elle a fait savoir que le programme de cette édition s’articule autour de thématiques en phase avec les priorités actuelles du secteur. Et ce, avec notamment l’économie circulaire et les matériaux d’emballage; ainsi qu’un accent particulier sur les solutions recyclables, biodégradables et les approches d’éco-conception responsables.

La deuxième thématique portera sur l’impression et l’emballage de luxe. Seront mises en avant la créativité, la différenciation et la montée en gamme, appuyées par une haute précision technique. Quant à la troisième thématique elle consacrera à la sécurité alimentaire, en abordant l’emballage pharmaceutique, les exigences de sûreté et les systèmes de traçabilité.

Au final, la directrice générale souligne que cette manifestation constitue une occasion privilégiée pour les acteurs économiques des secteurs de l’emballage et de l’impression. Elle leur offre un espace d’échanges et une vision globale des tendances, innovations et technologies liées aux matériaux et aux systèmes d’emballage.

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À Paris, l’Afrique affiche sa résilience et son ambition économique

27. November 2025 um 15:58

Au Forum Ambition Africa 2025, qui se tenait à Paris-Bercy les 18 et 19 novembre 2025, dirigeants africains, responsables français et autres acteurs économiques ont affiché une ambition commune. A savoir, comme l’indique le nom du forum, “Ambition Africa“ : faire de l’Afrique l’un des futurs moteurs de la croissance mondiale. En dépit des turbulences géopolitiques, le continent montre une résilience remarquable et attire des investisseurs prêts à miser sur l’industrialisation, l’innovation et l’énergie verte. Entre partenariats renforcés, financements structurants et nouveaux accords, l’Afrique affirme plus que jamais son potentiel stratégique.

À Paris-Bercy, le Forum Ambition Africa 2025 a confirmé une dynamique claire : l’Afrique avance, résiste aux crises et attire les investisseurs. Pendant deux jours, les 18 et 19 novembre, Business France a réuni 1 900 participants – dont 1 200 venus d’Afrique – autour d’un message central porté par la Banque africaine de développement : « Avec des investissements massifs et structurés, l’Afrique peut devenir l’un des moteurs de la croissance mondiale. » C’est ce que rapporte africapresse.paris, agence de l’actualité économique africaine à Paris, sous la direction de notre confrère Alfred Mignot.

L’Afrique, partenaire stratégique et résilient

Dès l’ouverture, Business France a rappelé que, en dépit des turbulences politiques et sécuritaires – notamment au Sahel –, la France maintient une stratégie d’ouverture économique; et ce, loin des tendances protectionnistes observées ailleurs.

Pour confirmer ses dires, l’agence gouvernementale française souligne qu’environ «… 40 délégations africaines étaient présentes pour consolider des courants d’affaires déjà stimulés par 60 missions collectives menées cette année dans 26 pays africains ».

Abondant dans le sens, le ministre du Commerce extérieur français, Nicolas Forissier, a insisté sur une relation « transformée par la coopération et l’innovation ». D’ailleurs, la France reste le 4ᵉ investisseur en Afrique, avec des financements structurants. Soit : 60 % des prêts du Trésor destinés au continent depuis 2019; 20 000 microentreprises soutenues par Choose Africa; et 3,5 milliards d’euros mobilisés par l’AFD (Agence française de développement) en 2024.

Un partenariat « gagnant-gagnant » tourné vers l’avenir

Les accords signés à Paris – notamment entre le Sénégal et Bpifrance – illustrent une volonté commune de développer l’industrialisation, les industries vertes, la cybersécurité, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables. Les préparatifs du prochain Sommet Afrique-France de Nairobi (mai 2026) confirment cette orientation, avec un agenda centré sur l’IA, l’économie bleue, la santé et l’agriculture durable.

Pour sa part, Francine Inarukundo (Burundi) a rappelé la capacité de résilience du continent, tirée entre autres par l’essor d’une agriculture numérisée (IA, 5G), la valorisation des minerais critiques, transformés de plus en plus localement et la montée en puissance des infrastructures régionales, comme la ligne ferroviaire Burundi–RDC–Tanzanie.

Cette stratégie vise à renforcer la souveraineté économique et à augmenter les recettes fiscales.

La BAD appelle à des investissements massifs pour changer d’échelle

De son côté, Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente principale de la BAD, a délivré le message le plus marquant du forum : « Le continent peut devenir un moteur de la croissance mondiale si les investissements suivent. »

Elle estime ainsi que la BAD finance massivement l’électricité pour 300 millions d’Africains (Mission 300, avec la Banque mondiale), la sécurité alimentaire via des agro-industries locales, l’industrialisation (hubs technologiques), l’innovation et les technologies de rupture.

L’occasion pour la vice-présidente de l’institution financière panafricaine de plaider aussi pour « une nouvelle architecture financière africaine », soutenue par l’AFD et alignée sur la ZLECAf (Zone de libre-échange commerciale africaine), appelée à devenir un marché de 1,3 milliard de consommateurs.

D’ailleurs, elle n’a pas caché son optimisme. Tout en estimant que « l’Afrique peut financer elle-même ses projets », Mme Akin-Olugbade appelle toutefois les investisseurs français à être « plus audacieux et plus présents sur le terrain » africain.

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Guerre en Ukraine : le plan de paix américain téléguidé par Moscou ?

27. November 2025 um 15:54

La récente révélation par Bloomberg des échanges de Steve Witkoff- ami personnel de Donald Trump et investisseur immobilier promu diplomate- avec le conseiller diplomatique russe Iouri Ouchakov, illustre, s’il en était encore nécessaire, la proximité contre nature sur le dossier ukrainien entre Moscou et Washington. Eclairage.

L’étrange proximité des présidents américain et russe et la fascination qu’éprouve Donald Trump pour le maître du Kremlin, ne sont plus à prouver. Deux exemples illustrent d’une manière éclatante l’emprise de l’ancien officier du KGB, rompu aux techniques de manipulation, sur l’actuel locataire de la Maison Blanche. Un ascendant qui nourrit  des soupçons non vérifiés selon lesquels Moscou détiendrait des dossiers compromettants sur le milliardaire républicain.

La main  de Moscou

Premier exemple. Selon la presse internationale, le projet de plan de paix de 28 points pour l’Ukraine proposé par les Etats-Unis la semaine dernière- lequel prévoit notamment que Kiev cède les régions de Donetsk et Louhansk et que la Russie réintègre le G8- semble donner surtout satisfaction aux ambitions de Moscou, puisqu’il reprend presque mot par mot les exigences clefs formulées par les Russes.

Pis, ce projet se serait inspiré d’un document rédigé par Moscou soumis à l’administration Trump en octobre. Au point que Le Monde et le Guardian avancent que le texte anglais n’est qu’une traduction approximative du document russe.

Ainsi, selon les experts, certaines tournures paraissent maladroites en anglais mais logiques en russe. Ce qui alimente les spéculations sur l’origine de ce plan. Par exemple, le document américain utilise l’expression « it is expected », que l’on pourrait traduire par « il est attendu que ». Une tournure inhabituelle en anglais mais qui est parfaitement courante en russe.

Diplomatie parallèle

Pour rappel, et en dehors des canaux diplomatiques officiels, la feuille de route visant à mettre en œuvre un plan de paix en Ukraine sur la base de la logique générale des discussions entre Vladimir Poutine et Donald Trump, lors du sommet historique à Anchorage, en Alaska, a été élaborée lors d’une rencontre secrète à Miami, fin octobre, entre d’une part, Jared Kushner, le beau-fils du président américain qui a été mobilisé pour transposer sur l’Ukraine le modèle de médiation qu’il avait utilisé pour la libération des otages du Hamas; et Steve Witkoff, l’ami personnel et représentant spécial de Trump. Alors que, d’autre part, on retrouve l’envoyé russe Kirill Dmitriev.

A noter que ce document élaboré sans consultation ni de l’Ukraine ni de ses partenaires européens, aura provoqué un certain embarras dans l’administration américaine. Phil Gordon, ancien conseiller diplomatique à la Maison-Blanche, a critiqué pour sa part l’absence du Conseil de sécurité nationale dans la coordination de ce texte.

Les liaisons dangereuses

Deuxième exemple. Mardi 25 novembre, l’agence américaine Bloomberg a publié in extenso une conversation téléphonique troublante dans laquelle Steve Witkoff, l’ami du président américain, se montre très complaisant avec le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. Le premier ayant conseillé «  son ami russe » sur la manière d’introduire auprès du président américain le plan de règlement du conflit.

Ainsi, pendant ce coup de fil de cinq minutes qui a eu lieu le 14 octobre, juste après l’accord de paix à Gaza, Steve Witkoff explique à son interlocuteur comment faire pour rallier Donald Trump au point de vue russe : « Ma recommandation », dit-il, « je ferais l’appel et je réaffirmerais simplement que tu félicites le président pour cette réussite [Gaza], que tu l’as soutenue, que tu respectes le fait qu’il est un homme de paix et que tu es vraiment heureux d’avoir vu cela se produire »; « je pense qu’à partir de là, ce sera un très bon appel »…

Faut-il rappeler que Steve Witkoff, qui est un ami de quarante ans de Donald Trump avec lequel il a travaillé dans l’immobilier et disputé de nombreuses parties de golf, a été promu diplomate en novembre 2024?  Invité surprise dans l’équipe du président américain, il s’est vu confier une première mission au Proche-Orient et a été l’un des artisans de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 10 octobre dernier.

Pourtant, ces révélations n’ont pas choqué Donald Trump : « C’est un truc normal. Il doit vendre cela à l’Ukraine, il doit vendre l’Ukraine à la Russie. C’est ce que fait un négociateur […] j’imagine qu’il dit la même chose à l’Ukraine, car chaque partie doit donner et prendre », a justifié Donald Trump face à des journalistes, à bord de l’avion présidentiel.

Qui est à l’origine de la fuite ?

Pour résumer, le contenu de la conversation révélée mardi 25 novembre par Bloomberg entre Steve Witkoff et le conseiller de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, sur la meilleure façon de « vendre » à Trump un soi-disant plan de paix élaboré en majeure partie par Moscou, n’est pas vraiment une surprise. Tellement, pour l’actuelle administration américaine, les intérêts de Moscou l’emportent sur ceux de Kiev et de la sécurité en Europe.

Mais, la vraie leçon à tirer de la conversation surréaliste entre Witkoff et Ouchakov fuitée par l’agence Bloomberg,  c’est la façon condescendante, voire méprisante, avec laquelle le promoteur immobilier parle de son patron. Et ce, en conseillant au Russe de le flatter et de caresser son égo surdimensionné dans le sens du poil.

Reste la question non moins troublante : qui a fait fuiter la conversation entre les deux hommes ? Un conseiller de Trump agacé par la place prise par Witkoff ? Un service de renseignement européen effaré par la façon dont les Américains abandonnent l’Ukraine aux Russes ? Le Mossad ?  Dans tous les cas de figure, cela fait désordre.

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