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Gestern — 20. November 2025Haupt-Feeds

Tunisie 2035 : l’administration se prépare à sa mue industrielle grâce au partenariat ONUDI-ENA

20. November 2025 um 17:22

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’École Nationale d’Administration (ENA) ont organisé une journée de formation dédiée aux futurs cadres de l’administration publique tunisienne sur les enjeux de l’industrialisation durable. Cette initiative, qui coïncide avec la célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, vise à préparer la relève administrative à accompagner la transformation économique du pays.

L’événement a réuni des experts de l’ONUDI, des représentants institutionnels et les élèves du Cycle Supérieur de l’ENA autour de conférences thématiques et d’ateliers collaboratifs. Les travaux ont porté sur trois axes prioritaires : l’autonomisation économique des femmes comme levier d’industrialisation inclusive; le rôle stratégique de la jeunesse dans la transformation du modèle productif; et la transition vers une industrialisation durable fondée sur l’innovation verte et l’efficacité énergétique.

Un partenariat stratégique pour moderniser l’administration

Mme Khaoula Labidi, Directrice de l’ENA, a souligné l’importance de cette collaboration : « La formation de nos élèves doit s’appuyer sur une compréhension fine des transformations industrielles en cours. Ce partenariat permet d’intégrer ces enjeux au cœur de notre mission et de préparer des cadres capables d’accompagner la modernisation de l’État et du tissu productif tunisien. »

Cette célébration s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Afrique 2023-2025 de l’ONUDI, qui soutient l’intégration industrielle du continent et le développement de chaînes de valeur régionales compétitives. Elle intervient alors que la Tunisie a marqué en 2024 trente ans de coopération avec l’ONUDI et a formulé une demande officielle d’adhésion au Programme de Partenariat Pays (PCP) pour soutenir sa Vision Industrielle Tunisie 2035.

Une vision commune pour l’avenir industriel

Pour sa part, M. Lassaad Ben Hassine, Représentant de l’ONUDI en Tunisie, a confirmé cet engagement.« Préparer la relève administrative est essentiel pour réussir la transformation industrielle de la Tunisie. L’ONUDI reste pleinement engagée aux côtés du pays pour accompagner une industrialisation compétitive, innovante et durable », souligne-t-il.

Cette journée de formation s’inscrit également dans le cadre de l’initiative nationale déclarant 2025 comme année dédiée au renforcement de l’action multilatérale. Et ce, conformément aux orientations du Ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

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Fadhila Gargouri : “La Cour des comptes, un pilier de la transparence publique”

20. November 2025 um 16:39

Lors de l’examen de la mission dédiée à la Cour des comptes dans le projet de budget de l’État pour 2026, la première vice-présidente de l’institution, Fadhila Gargouri, a rappelé le rôle stratégique que joue la Cour dans la gestion rigoureuse des deniers publics et dans la lutte contre la corruption, en phase avec les orientations de l’État. Elle a mis en avant l’intégrité des magistrats et du personnel. Tout en soulignant que la qualité des travaux produits illustre pleinement leur engagement. De même qu’elle affirme que la Cour entend appliquer la loi avec l’ensemble des moyens juridiques à sa disposition.

Elle a précisé que les rapports de la Cour des comptes rassemblent des indicateurs économiques et financiers majeurs, tels que l’endettement, l’inflation, le déficit budgétaire ou encore les ressources de l’État. Élaborés selon les standards internationaux et la règle de « l’exercice + 2 », ces rapports sont ensuite publiés au public dans une version détaillée et vulgarisée afin d’en faciliter l’accès. Mme Gargouri a également rappelé que la Cour se soumet elle-même à plusieurs niveaux de contrôle : un contrôle préalable assuré par le contrôleur des dépenses publiques; un contrôle a posteriori effectué par une commission nommée par le Conseil de la justice financière; complétés par un audit interne destiné à renforcer sa gouvernance.

Elle estime que le budget de la Cour ne constitue pas une charge supplémentaire pour l’État. Mais elle est plutôt un investissement au service du contrôle de la gestion des fonds publics dans des secteurs essentiels comme le transport, la santé, les affaires sociales ou l’éducation. Ce contrôle permet de détecter erreurs et irrégularités, certaines susceptibles de relever du pénal. Fadhila Gargouri a également distingué le rôle de la Cour de celui de la Chambre des comptes, en soulignant l’approche proactive de l’institution dans l’identification des risques de corruption.

Elle a révélé que les investigations de la Cour ont mis en lumière d’importants financements étrangers reçus par plusieurs associations, dans un contexte où l’État ne dispose d’aucun système d’information centralisé pour en mesurer l’ampleur. Elle plaide ainsi pour un cadre juridique permettant de suivre et d’encadrer l’activité des associations et, plus largement, du tissu de la société civile.

Mme Gargouri a par ailleurs annoncé plusieurs chantiers de modernisation, dont le renforcement de la formation des magistrats via une plateforme numérique d’apprentissage à distance. Elle est développée en partenariat avec l’Université numérique et désormais accessible aux organismes publics.

L’intervenante conclut en rappelant que la finalité du contrôle exercé par la Cour réside dans la transparence et la reddition des comptes, essentielles à la préservation des ressources nationales et à la consolidation d’institutions publiques gouvernées selon les principes de la bonne gouvernance. Elle a salué la qualité du dialogue avec le pouvoir législatif et estimé que ses contributions renforcent l’efficacité de la Cour des comptes.

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Wan Li annonce la feuille de route pour la réhabilitation du Groupe chimique

20. November 2025 um 15:02

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, s’est exprimé ce jeudi 20 novembre 2025 sur le plateau de « Midi Eco », évoquant son entretien du 18 octobre avec le ministre tunisien de l’Équipement. Les discussions ont porté sur un dossier prioritaire : la dépollution du Groupe chimique de la plage de la paix à Gabès. L’objectif conjoint est de traiter définitivement les émissions et les fuites de gaz pour mettre un terme à la pollution qui affecte la région.

Le diplomate a annoncé l’envoi prochain d’une délégation technique d’une entreprise chinoise en Tunisie. La mission de Wan Li sera de travailler avec les autorités locales à la conception d’équipements de traitement des gaz, une coopération que la Chine souhaite mener dans le strict respect des normes environnementales internationales.

L’ambassadeur a souligné que la feuille de route convenue avec le ministre établissait une séquence claire : la lutte immédiate contre la pollution et la réduction des émissions constituaient l’urgence absolue, avant toute modernisation des installations. Il a insisté sur l’impérative nécessité d’approfondir le dialogue et la coordination bilatérale pour réussir cette transition.

La Chine, a-t-il rappelé, s’appuie sur une solide expérience en matière de protection environnementale. Ces acquis ont permis à Pékin de définir un cadre réglementaire extrêmement rigoureux et d’embrasser le concept de « développement vert ». Un virage stratégique qui a conduit à des avancées majeures dans l’amélioration de la qualité de l’environnement.

M. Wan Li a réaffirmé la volonté de son pays de partager son expertise avec la Tunisie en matière d’écologie et de croissance verte. Il a lancé un appel aux autorités tunisiennes : toute manifestation d’intérêt de leur part serait suivie avec enthousiasme par les entreprises chinoises, prêtes à saisir les opportunités de partenariat pour accompagner la Tunisie dans ce défi environnemental crucial.

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À Tunis et Zaghouan, Marinette Pendola retrace l’enracinement des Siciliens de Tunisie

20. November 2025 um 14:41

La cinéaste et écrivaine Marinette Pendola présente en Tunisie le film Il posto degli olivi, que Marcello Bivona a réalisé et où elle tient l’un des rôles principaux. La Dante Alighieri programme deux projections les 20 et 21 novembre à Tunis, puis à Zaghouan lors d’un colloque sur l’histoire de cette région.

Lors d’une rencontre d’Italo-Tunisiens, Matabi, à Marseille, le film avait déjà rencontré un vif succès et touché un public partagé entre nostalgie et sentiment de déracinement. Des spectateurs italiens ont découvert cette méconnue histoire à Cento, près de Ferrare. Tout en établissant un parallèle avec les migrations actuelles. À Milan, un public mélangé – personnes nostalgiques de la Tunisie et autres novices – a assisté à une autre séance. Marcello Bivona assistera à la projection de la Dante Alighieri à Tunis. Et Rosie Candiani présentera la séance. Le lendemain, au colloque de Zaghouan, Marinette Pendola relatera l’enracinement de sa famille dans cette région.

Genèse du film

Marinette Pendola raconte que sa collaboration avec le réalisateur a débuté par hasard lors d’une édition tunisienne de Matabi. Un ami l’avait invitée à Zaghouan, où elle avait exprimé le souhait de revoir sa maison d’enfance. Marcello Bivona a alors proposé de filmer les lieux qui ont inspiré ses romans. L’équipe a poursuivi le tournage jusqu’à Bologne, où elle a enregistré une dernière interview pendant un repas familial dédié à la préparation du couscous.

L’auteure évoque aussi son lien profond avec la Tunisie, son retour après dix ans d’absence et l’émotion que lui a valu la reconnaissance en tant que « bent Mariano ». Elle décrit ses visites difficiles à la maison familiale, mais que des souvenirs tenaces ravivent – comme la rencontre d’un berger qui a identifié les oliviers que son père avait plantés. Elle rappelle que sa famille a acquis la ferme en 1942 et a commencé à l’exploiter en 1948 à Djebel Oust, dans le cadre d’un contrat de métayage.

Au sujet de son œuvre littéraire, son premier livre La riva lontana, publié en 2000 et réédité depuis, captive encore des doctorants, notamment aux États-Unis, où on le traduit actuellement. Le roman relate le jour du départ de la Tunisie, mêlant évocations personnelles et communautaires. Il a inspiré La traversata del deserto, qu’elle a écrit pour compléter l’histoire en abordant déracinement et réenracinement.

Une fusion culturelle

Elle précise que sa langue d’écriture emprunte beaucoup au sicilo-arabe, reflet d’un sicilien tunisien ancien teinté de mots tunisiens et français. Dans L’erba di vento, elle a transposé la cadence sicilienne en italien pour préserver l’intelligibilité du texte. Elle signale que les éditions Sellerio l’ont publiée en premier, avant qu’elle ne rejoigne Arcadia.

Son dernier ouvrage, Lunga è la notte, s’inspire d’un fait divers survenu à Bir El Aïna, village sicilien du Sahel tunisien. Le roman mêle mémoire et enquête, puisque le protagoniste affronte un traumatisme d’enfance longtemps refoulé.

Marinette Pendola évoque également les figures tunisiennes de son enfance, Mamia et Khalifa. Et elle décrit une cohabitation sans rapports hiérarchiques entre Siciliens et Tunisiens. Elle considère cette proximité comme une chance et souligne l’importance de cette mémoire dans son œuvre.

L’auteure explique qu’elle destine son écriture à ses enfants et petits-enfants; mais qu’elle rejoint aussi les personnes ayant vécu le même déracinement. Si L’erba di vento et Lunga è la notte ne sont pas autobiographiques, ils s’ancrent dans l’histoire des Siciliens de Tunisie.

Aujourd’hui installée à Bologne, elle affirme maintenir un lien constant avec Tunis et Zaghouan, qui restent au cœur de ses romans. La Sicile, qu’elle a découverte tardivement, lui a offert un sentiment paradoxal de familiarité et de dépaysement.

Retour sur le film

À propos du film, elle souligne l’abondance des images, la sélection rigoureuse que le réalisateur a opérée, et le thème central de la quête de la maison, lié au travail d’une mémoire qui s’estompe. Les oliviers, derniers témoins des cultures familiales, incarnent pour elle un symbole d’éternité.

Marinette Pendola affirme revenir souvent en Tunisie et confie que le pays lui a beaucoup manqué pendant la pandémie de Covid. L’intervenante  poursuit son travail d’écriture et prépare un nouveau projet inspiré de l’histoire d’un oncle résistant en Italie, en lien avec la vie de sa famille restée en Tunisie. Elle se réjouit de l’intérêt croissant que son œuvre suscite chez les universitaires tunisiens et étrangers, ainsi que des traductions en cours. Elle exprime le vœu d’être un jour lue en arabe. Les deux projections tunisiennes d’Il posto degli olivi lui offrent l’occasion de renouer avec le public tunisien et de partager cette histoire familiale et collective, ancrée dans la mémoire du territoire zaghouanais.

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Wine Vision by Open Balkan : la Tunisie dévoile ses trésors viticoles

20. November 2025 um 12:33

La Tunisie sera présente à la quatrième édition du salon international « Wine Vision by Open Balkan ». Lequel se tiendra du 22 au 25 novembre à Belgrade. Comme l’a annoncé l’Ambassade de Tunisie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Cet événement majeur rassemble producteurs, professionnels et institutions des Balkans occidentaux et d’ailleurs. Il constitue une plateforme stratégique pour renforcer la coopération internationale et développer les opportunités commerciales dans les secteurs du vin, de l’alimentation et du tourisme.

Animé par le Groupe Interprofessionnel des Fruits (GiFruits) en tant qu’exposant principal, le stand tunisien mettra en lumière l’excellence et la diversité de la production viticole nationale. Celle-ci plonge ses racines dans une histoire de plus de deux millénaires, remontant aux Phéniciens et aux Carthaginois, puis perpétuée sous les Romains et les Byzantins.

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Acupuncture et IA : les deux visages de l’excellence médicale sino-tunisienne

20. November 2025 um 11:46

À la veille du Forum pour le développement de la médecine sino-africaine, le Professeur Ahmed Laatar, chef du service de rhumatologie à l’Hôpital Mongi Slim de La Marsa, précise les enjeux de cette coopération ambitieuse. Lors d’une intervention sur les ondes de RTCI, il a exposé la vision d’une Tunisie servant de pont entre la Chine et l’Afrique, intégrant médecine traditionnelle, innovations technologiques et approche intégrative, pour répondre aux défis sanitaires et économiques contemporains.

La Tunisie aspire à incarner un rôle central dans l’émergence d’un axe médical stratégique entre la Chine et l’Afrique. Cette ambition a été longuement développée par le Professeur Ahmed Laatar, également ancien directeur du Centre de Médecine Traditionnelle Chinoise de La Marsa et coordinateur du projet de jumelage avec l’Hôpital de Médecine Traditionnelle du Jiangxi. Il a insisté sur la volonté politique tunisienne de renforcer un partenariat médical historique avec la Chine, vieux d’une cinquantaine d’années, et récemment dynamisé par des visites présidentielle et ministérielle en 2024 et 2025. L’exemption de visa pour les citoyens tunisiens se rendant en Chine constitue un facilitateur notable de cette collaboration.

Un forum pour concrétiser la vision par des échanges et des projets

Le Forum pour le développement de la médecine sino-africaine, qui se tient les 21 et 22 novembre 2025 au Palais des Congrès, est conçu comme la concrétisation de cette vision. Son programme, élaboré et validé conjointement par les deux pays, répartit équitablement les interventions entre experts tunisiens et chinois. L’événement dépasse le cadre purement médical en associant étroitement des entrepreneurs et des start-up, représentant près de la moitié des participants. L’objectif déclaré est de créer une plateforme d’échanges et de rencontres entre praticiens, chercheurs et entreprises, catalysant ainsi des projets communs.

Quatre thèmes majeurs structurent les réflexions du forum. Le premier est la médecine traditionnelle et la phytothérapie. Le Pr Laatar a souligné l’intérêt mutuel d’un échange de savoirs et de plantes médicinales entre la Chine, qui en recense plusieurs centaines, et la Tunisie, dont la flore présente des spécificités. Le deuxième axe est l’acupuncture, dont l’enseignement est assuré en Tunisie depuis 1994 et qui est la médecine alternative la plus développée dans le pays. Le troisième et le quatrième piliers sont l’innovation technologique et l’intelligence artificielle, domaines dans lesquels la Chine affiche une forte créativité, avec par exemple des machines d’aide au diagnostic basé sur l’analyse du visage ou de la langue.

La médecine intégrative, un levier économique et thérapeutique

Le professeur a mis en avant le concept de « médecine intégrative » comme fil conducteur de cette coopération. Il s’agit de coupler intelligemment les techniques de médecine traditionnelle avec la médecine moderne. Et ce, afin d’optimiser les résultats thérapeutiques, de réduire la consommation médicamenteuse, ses effets indésirables et, surtout, de maîtriser les coûts de santé. Cet aspect économique est présenté comme un argument décisif pour les économies tunisienne et africaines, confrontées au coût élevé des médicaments modernes.

Concernant l’acupuncture, le Pr Laatar a précisé qu’elle démontre une efficacité probante principalement dans le traitement de la douleur, en particulier pour les pathologies ostéo-articulaires comme l’arthrose, la lombalgie et certains rhumatismes inflammatoires. Il a réfuté l’idée qu’elle ne sert qu’à cela, évoquant aussi son utilité pour le stress, les troubles du sommeil et les problèmes digestifs. Il a également confirmé son enseignement officiel et universitaire en Tunisie, le caractère strictement à usage unique des aiguilles, et l’existence de bases scientifiques validées, notamment via l’imagerie cérébrale.

Le jumelage entre l’Hôpital Mongi Slim et l’hôpital de Nanchang est un pilier opérationnel de cette coopération. Il permet déjà d’envoyer des étudiants et des médecins tunisiens se former en Chine, pris en charge intégralement par l’institution partenaire. À moyen terme, l’objectif est de renforcer l’autonomie tunisienne en formant des formateurs locaux et en déployant l’acupuncture dans les structures de soins de première ligne sur l’ensemble du territoire.

Face aux obstacles potentiels, le Pr Laatar estime que les réticences culturelles s’estompent face à une demande croissante du public et que les autorités sanitaires facilitent de plus en plus cette approche. En s’appuyant sur la réputation de l’excellence médicale tunisienne en Afrique, la Tunisie peut ainsi devenir un hub incontournable, connectant le potentiel d’innovation chinois aux besoins du continent africain et au dynamisme de ses propres start-up. Ce forum, présenté comme un début prometteur, vise à jeter les bases solides d’une collaboration pérenne qui pourrait, à l’avenir, donner lieu à de nouvelles éditions en Chine, en Tunisie ou ailleurs en Afrique.

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Poulina Group Holding : 30 transactions de bloc réalisées depuis janvier 2025

20. November 2025 um 10:41

La valeur Poulina Group Holding (PGH) s’impose comme le théâtre privilégié des gros porteurs sur le marché boursier. Mardi 19 novembre, une transaction de bloc d’un million de dinars est venue renforcer une dynamique déjà soutenue depuis le début de l’exercice. L’opération porte à 30 le nombre de blocs négociés sur cette valeur depuis janvier, pour un montant cumulé avoisinant les 54,9 millions de dinars.

Cette fréquence élevée de mouvements significatifs souligne l’attrait persistant des investisseurs institutionnels et des fonds pour un groupe aux activités diversifiées (agroalimentaire, matériaux de construction, emballage et biens de consommation). Une assise sectorielle large, alliée à une influence notable dans l’économie locale, semblent justifier cet engouement pour Poulina.

La séance boursière de ce mardi a également été marquée par un volume total d’échanges de 1,6 million de dinars sur le titre. PGH a clôturé en légère hausse de 0,41 %, à 17,200 dinars. Confirmant ainsi une appréciation de plus de 103 % depuis le 1er janvier.

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Salaires jusqu’à 6 500 € : la Suisse recrute massivement dans les secteurs en tension

20. November 2025 um 10:06

Face à une pénurie de compétences qui s’installe durablement, la Suisse s’apprête à faire appel à près de 85 000 travailleurs venus de l’étranger. Une nécessité pour maintenir à flot des secteurs clés de son économie, où les salaires proposés oscillent généralement entre 3 500 et 6 500 euros mensuels, selon le niveau de qualification.

Depuis 2020, les autorités helvétiques constatent un déséquilibre croissant entre l’offre et la demande de compétences. Malgré les recrutements domestiques et l’intégration progressive de réfugiés liés au conflit en Ukraine, les besoins restent largement supérieurs aux capacités locales. Les projections officielles évoquent un manque immédiat de 85 000 professionnels, un chiffre qui pourrait grimper jusqu’à 365 000 postes non pourvus d’ici la fin de l’année si aucune mesure n’est prise.

Des secteurs variés, du hautement qualifié aux métiers opérationnels

Les employeurs suisses recherchent à la fois des spécialistes et des profils techniques. Les domaines les plus sous pression sont :

– Santé : hôpitaux, centres de soins, établissements privés.
– Hôtellerie-restauration : personnel d’accueil, service, cuisine.
– Numérique et informatique : développement, systèmes, cybersécurité.
– Ingénierie et études techniques.
– Métiers de conduite et autres professions techniques.
– Éducation et services domestiques.

Profils activement recherchés

Parmi les fonctions les plus difficiles à pourvoir figurent les :

– médecins,
– ouvriers qualifiés,
– chauffeurs,
– informaticiens,
– enseignants,
– ingénieurs,
– professionnels de la restauration et de l’hôtellerie,
– spécialistes du numérique,
– commerciaux à expertise sectorielle,
– employés domestiques.

Les propositions destinées aux candidats étrangers s’établissent généralement dans une fourchette allant de 3 500 à 6 500 euros par mois. Les écarts dépendent du domaine d’activité, du niveau d’expérience et de la technicité du poste.

Malgré la forte demande en profils expérimentés, les entreprises suisses restent ouvertes aux jeunes diplômés, notamment dans les secteurs en tension. La priorité est donnée aux candidats disponibles rapidement et disposés à s’installer dans l’un des cantons où les besoins sont les plus urgents.

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Désinformation : une menace transnationale pour les démocraties

19. November 2025 um 17:21

L’ambassade de Pologne à Tunis a organisé un débat réunissant experts et diplomates autour du thème de l’impact de la désinformation dans les sphères sociale et politique. Les intervenants ont alerté sur la banalisation de ce phénomène, désormais structurel dans nos espaces publics et instrumentalisé par des acteurs étatiques comme par des mouvements populistes. La manipulation de l’information y a été décrite comme une menace stratégique nécessitant des réponses innovantes.

L’ambassadrice de Pologne, Justyna Porazińska, a ouvert les débats en insistant sur le caractère global de la menace. Elle a souligné que les activités nuisibles de la désinformation s’étaient particulièrement renforcées après l’invasion de l’Ukraine, affectant désormais toutes les nations, y compris le continent africain. Si la nature de ces activités varie selon les régions, leurs effets restent malheureusement similaires.

La diplomate a identifié les objectifs invariables de ces actions hostiles : diviser, désorienter, discréditer, détruire et démoraliser les sociétés cibles.

Zina Mekouar, représentante du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), a présenté une analyse détaillée de la manipulation et de l’ingérence informationnelles étrangères. Elle qualifie ce phénomène de risque sécuritaire majeur pour les démocraties, soulignant qu’il est devenu un instrument à part entière de la politique étrangère de certains États.

Elle rappelé que le SEAE a développé depuis 2015 une méthodologie qui cible les comportements manipulateurs plutôt que les simples contenus faux. Cette approche vise les causes plutôt que les symptômes de la désinformation.

La boîte à outils de l’Union européenne face à la désinformation

La réponse européenne s’articule autour de trois piliers essentiels : la veille informationnelle par la cartographie du paysage médiatique et la création de réseaux d’analystes, le renforcement de la résilience sociétale via des formations et le soutien aux médias indépendants, et l’engagement réglementaire avec le secteur privé, notamment sur les questions d’intelligence artificielle. Cette stratégie globale entend traiter le phénomène à sa source plutôt que de simplement réagir à ses manifestations visibles.

Le mandat politique du SEAE le conduit à concentrer ses priorités sur les activités menées par la Russie et la Chine. Des campagnes spécifiques ont été citées, comme False Facade (ou fausse façade, en français), un réseau de plus de 200 sites « impersonnant » des médias européens, et Doppelgänger, une opération de copie d’interfaces médiatiques dans 35 langues.

En Afrique du Nord, cette influence passe notamment par la diplomatie culturelle et des accords de coopération signés entre l’agence Sputnik et des médias locaux en Tunisie et en Algérie, par exemple.

La désinformation comme nouvelle norme structurelle

Karim Bouzouita, enseignant et expert en communication politique, a présenté une analyse plus fondamentale du phénomène. Selon lui, la désinformation n’est plus l’exception mais la norme, structurant désormais nos espaces publics et médiatiques. Cette transformation correspond à la fin de l’époque où les médias traditionnels créaient un imaginaire commun. Nous serions entrés dans l’ère des populismes conspirationnistes, où les acteurs n’adhèrent pas nécessairement aux théories qu’ils propagent, mais les utilisent à des fins politiques ou économiques.

Plusieurs facteurs expliquent l’efficacité de la désinformation selon l’expert. Le modèle économique actuel fait de la populisme un capital plus valorisé que la compétence, encourageant l’adoption d’idées extrémistes comme chemin rapide vers la notoriété. La concentration médiatique, tant dans les médias traditionnels que sociaux, facilite la diffusion de ces contenus.

Enfin, le cerveau humain serait naturellement enclin à accepter les mensonges qui confortent ses croyances, une faiblesse exploitée par des équipes de neuroscientifiques travaillant à maximiser l’attention sur les plateformes numériques.

L’expert a rappelé que les campagnes de désinformation ont des conséquences bien réelles, citant l’exemple de l’affaire du pétrole en Tunisie en 2016 où des élites politiques et médiatiques avaient diffusé de fausses données.

Les attaques terroristes d’extrême droite constituent une autre manifestation de cette contamination des discours conspirationnistes dans la sphère publique, y compris dans les pays du Sud où s’exportent les rhétoriques suprémacistes européennes.

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PLF 2026 : la CONECT plaide pour la généralisation du paiement à distance

17. November 2025 um 15:57

La Confédération des entreprises citoyennes (CONECT) a dénoncé, lundi 17 novembre, devant la commission parlementaire des finances un projet de loi de finances 2026 de « rafistolage », sans réformes structurelles ni évaluation des mesures budgétaires antérieures.

Le président de la CONECT, Aslan Berjeb, avertit que la pression fiscale excessive « affaiblit l’État et l’économie, encourage la fermeture d’entreprises, freine l’emploi et pousse les sociétés à la délocalisation ». En fait, l’organisation attendait un allègement fiscal et des mesures de compétitivité. Mais elle constate que « le projet va à contre-sens ».

La CONECT a soumis plusieurs amendements portant sur l’exonération totale des droits de douane pour les panneaux solaires, batteries et convertisseurs d’énergie. Ainsi que la révision des droits sur l’optique médicale actuellement fixés à 43 %. Elle demande également la réduction des droits douaniers pour les industries maritimes, les embarcations, les produits des carrières, l’enseignement privé et les cosmétiques.

L’organisation plaide par ailleurs pour une simplification des procédures fiscales, la généralisation du paiement à distance, l’instauration d’échéanciers souples avec possibilité de payer partiellement sans déplacement physique et la mise en place d’un projet national unifié contre l’économie parallèle.

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Dr Khaled Neji élu président de la Société africaine de gynécologie-obstétrique

17. November 2025 um 15:25

Président de la Société tunisienne de gynécologie-obstétrique (STGO), le Dr Khaled Neji vient d’être élu président de la Société africaine de gynécologie-obstétrique (SAGO). L’évènement se déroulait samedi 15 novembre à Dakar (Sénégal). C‘est ce qu’annonce, ce lundi 17 novembre, le ministère de la Santé.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère met en avant cette distinction, qui valorise les compétences tunisiennes dans le domaine médical. Le département ministériel affirme que les sociétés africaines font confiance au Dr Neji pour renforcer le travail scientifique et améliorer la santé des femmes sur le continent.

Par ailleurs, le ministère souligne que son action reposera notamment sur le développement de la formation, le soutien à la recherche et le renforcement des programmes de prévention et de dépistage précoce. Et en particulier concernant la mortalité maternelle et les cancers féminins.

A cet égard, notons que la Société africaine de gynécologie-obstétrique réunit plus de vingt sociétés nationales et joue un rôle essentiel dans la promotion de la santé de la mère et de l’enfant en Afrique.

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Tunisair Handling : 49 licenciements pour faux diplômes confirmés

17. November 2025 um 14:08

Lors de l’examen du budget du ministère des Transports, les députés ont été informés que 49 employés de Tunisair Handling ont été licenciés pour diplômes falsifiés.

La PDG de la société a précisé que ces licenciements font suite à la confirmation de la falsification par le ministère de l’Éducation. Et dans ce contexte, le ministère des Transports a appliqué l’ordonnance n°591 de 2023, annulant les intégrations ou recrutements dans la fonction publique de ces personnes.

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Tourisme : quand l’interdiction de l’intérim réinvente les stratégies RH

17. November 2025 um 13:51

Le secteur touristique traverse une période de mutations profondes qui repositionnent le recrutement au cœur des enjeux stratégiques. Le 15 novembre 2025, Fawrazen Bouhouch, consultante en recrutement RH, formatrice agréée en soft skills et enseignante universitaire, était l’invitée de l’émission Destination Tourisme sur RTCI pour décrypter ces transformations.

Le profil idéal dans le secteur touristique relève davantage de l’agilité comportementale que de la simple maîtrise technique. La communication, l’ouverture d’esprit, la capacité à gérer le stress et la maîtrise des langues étrangères constituent des prérequis essentiels. La gestion émotionnelle représente un atout majeur face à des clientèles parfois tendues.

Si l’extraversion facilite le contact avec les clients, Fawrazen Bouhouch rappelle qu’elle n’est pas indispensable : ces compétences comportementales peuvent se développer avec de la formation, même si elles demandent davantage d’efforts que l’acquisition de compétences techniques.

L’interdiction de l’intérim, un tournant décisif

L’interdiction récente des contrats intérimaires en Tunisie a bouleversé les pratiques de recrutement, particulièrement pour les établissements balnéaires habitués à la main d’œuvre saisonnière. Cette contrainte juridique impose de repenser intégralement les stratégies RH. L’experte y voit une opportunité de professionnalisation. Le passage aux CDD saisonniers ou CDI oblige les établissements à privilégier la qualité du recrutement plutôt que la quantité. Cette évolution favorise la stabilité professionnelle des employés et renforce l’image du secteur.

La transformation s’accompagne d’une digitalisation des processus RH avec l’introduction de systèmes CRM et ERP. De nouveaux métiers émergent : community managers pour gérer l’interface numérique, data analysts pour analyser les flux touristiques. La polyvalence devient la compétence clé recherchée. Fawrazen Bouhouch insiste sur la nécessité d’un plan de recrutement stratégique intégrant savoir, savoir-faire, savoir-être et savoir-évoluer. Cette dernière capacité étant celle de s’adapter aux mutations rapides du secteur.

La fidélisation du personnel constitue une priorité souvent négligée. Un employé bien intégré et valorisé délivre naturellement un service de meilleure qualité. Cinq axes fondamentaux conditionnent cette fidélisation :

  • qualité des relations professionnelles;
  • motivation au travail;
  • plan de carrière;
  • rémunération;
  • et équilibre vie professionnelle-personnelle.

Le défi de la génération Z

L’arrivée massive de la génération Z impose une adaptation des pratiques RH. Cette génération recherche un équilibre gagnant-gagnant immédiat et n’hésite pas à aborder la question salariale dès le premier contact. Elle a besoin de résultats rapides et de gratifications intermédiaires.

Face à ces attentes, l’experte suggère un modèle de rémunération innovant : un salaire fixe garantissant la sécurité, complété par une partie variable pendant la haute saison, permettant de doubler voire tripler les revenus lors des périodes d’affluence.

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Atelier du Meuble INTERIEURS : augmentation de capital de 6,09 millions de dinars

17. November 2025 um 12:36

Atelier du Meuble INTERIEURS (SAM) a augmenté son capital social, qui passe de 5,56 millions de dinars à 6,09 millions de dinars. Soit une hausse de 0,52 million de dinars.

Cette augmentation est réalisée par incorporation de réserves : les fonds proviennent des résultats reportés. Elle se traduit par la création de 523.448 nouvelles actions, d’une valeur nominale de 1 dinar chacune. Ces actions seront attribuées gratuitement aux actionnaires existants selon la parité : huit actions nouvelles pour 85 actions anciennes.

L’exercice du droit d’attribution commencera le 24 novembre 2025. Les actionnaires pourront soit recevoir les actions gratuites, soit vendre leurs droits d’attribution en Bourse. Les nouvelles actions bénéficieront des dividendes à partir du 1er janvier 2025 et seront identiques aux actions anciennes.

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Infrastructures routières : 600 millions de dinars seront investis en 2026

17. November 2025 um 12:32

En 2026, près de 600 millions de dinars seront investis dans les ponts et routes, représentant environ 40 % du budget du ministère de l’Équipement et de l’Habitat. Le ministre Slah Zouari a présenté devant l’ARP et le CNRD un programme ambitieux, s’inscrivant dans une stratégie nationale de développement des infrastructures routières. Aujourd’hui, les projets en cours dépassent déjà 4 milliards de dinars, avec 79 chantiers en cours de réalisation.

Pour l’année à venir, il s’agit de l’année des infrastructures,  37 nouveaux projets sont prévus, pour un montant total de 2,9 milliards de dinars. Parmi les chantiers majeurs :

  • 1,4 milliard pour l’axe économique RN13 (Kasserine–Sidi Bouzid–Sfax);

  • 300 millions pour la RN2 (Kairouan–Enfidha);

  • 110 millions pour la RR77 (Makhtar–Elhbabsa, Siliana, plus de 50 km).

À cela s’ajoute la construction de 14 nouveaux ponts dans les gouvernorats de Mahdia, Kairouan, Siliana, Gabès, Monastir, Ben Arous, Manouba, Sfax, Bizerte, Béja et Nabeul.

La répartition du budget de 600 millions pour 2026 se détaille ainsi :

  • 300 millions pour les routes numérotées;

  • 100 millions pour l’entretien d’environ 350 km de voies;

  • 100 millions pour réparer les dégâts causés par les inondations et les glissements de terrain;

  • 30 millions pour renforcer la sécurité routière;

  • 45 millions pour l’entretien des bacs de Djerba et l’acquisition de nouvelles pistes;

  • 18 millions pour l’achat de balayeuses et l’entretien via des entreprises spécialisées.

Le gouvernorat de Gafsa bénéficiera également de nouveaux projets, dont la route locale 899 (Snad–RN3, 30 km) et la route sinueuse de Zarzis, pour un montant total de 110 millions de dinars.

Le ministère prévoit aussi de renforcer ses équipes — ingénieurs, techniciens, administratifs et contrôleurs — afin de garantir la bonne réalisation de tous ces projets.

Dans le cadre du plan de développement 2026-2030, plusieurs projets stratégiques sont à l’étude :

  • L’autoroute Bousalem–Fernana (près de 45 km);

  • L’autoroute Tunis–Le Kef;

  • Deux axes majeurs dans le Sud : la RN15 (Kasserine–Gabès via Gafsa) et la RN16 (Gabès–frontière algérienne via Kebili jusqu’à Hazoua).

Enfin, le ministère examine la création d’une liaison permanente avec l’île de Djerba, entre Ajim et El Jorf. Plusieurs chantiers, comme l’accès sud de la capitale, Korba (Nabeul), Jelma (Sidi Bouzid) et la liaison de Bizerte, devraient être terminés dès 2026.

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Location-vente : un appel d’offres pour 1 000 logements

17. November 2025 um 11:03

En 2026, le gouvernement lancera la construction de 1 000 nouveaux logements dans le cadre du programme de location-vente destiné aux salariés à revenu limité. Le gouvernement a déjà livré près de 4 800 logements sociaux et il est en train d’achever 2 000 autres logements. Il remettra une partie de ces derniers avant la fin de l’année et le reste au premier trimestre 2026.

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a annoncé ces chiffres lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil national des régions et des districts. Une séance consacrée à l’examen du budget 2026 de la mission « Équipement et Habitat ». Il a précisé que les services concernés publieront un appel d’offres pour les 1 000 logements en location-vente au premier trimestre 2026. Les entreprises sélectionnées démarreront effectivement les travaux au second semestre. Il s’agit d’une mesure pour booster les logements sociaux.

Pour la deuxième phase du programme de logement social, les autorités engageront environ 5 000 nouvelles unités pour un coût global de 300 millions de dinars. Elles ont déjà finalisé les appels d’offres relatifs à 3 100 de ces unités et prévoient de les lancer dès janvier 2026. Soit 1 800 au premier trimestre et 1 900 au second semestre. Parallèlement, les autorités ont construit 919 logements destinés au remplacement des habitations rudimentaires à travers le pays.

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La STEG maintient sa domination avec 94% de la production nationale d’électricité

16. November 2025 um 15:05

Selon le rapport sur la conjoncture économique publié par l’Observatoire National de l’Energie et des Mines, la production électrique nationale a connu une croissance de 4% au terme des neuf premiers mois de 2025, atteignant 15 950 GWh (incluant l’autoproduction renouvelable), comparativement à 15 305 GWh sur la même période en 2024.

La production orientée vers le marché intérieur a progressé de 2%. Les importations d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont représenté 11% de la demande locale à fin septembre 2025.

Répartition de la production

La STEG maintient sa position dominante dans le secteur électrique avec 94% de la production nationale à fin septembre 2025. Les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 6% de la production totale.

Concernant l’énergie solaire photovoltaïque, environ 400 MW de toitures ont été installés dans le secteur résidentiel jusqu’à fin septembre 2025, auxquels s’ajoutent 70 MW sur les réseaux moyenne et haute tension dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

La pointe de consommation a diminué de 1%, s’établissant à 4 837 MW à fin septembre 2025, contre 4 888 MW un an auparavant.

Évolution des ventes d’électricité

Les ventes d’électricité ont enregistré une progression modérée de 1% entre fin septembre 2024 et fin septembre 2025. Les clients haute tension ont connu une augmentation significative de 19% de leur consommation, tandis que les clients moyenne tension sont restés stables.

Pour la basse tension, destinée majoritairement au secteur résidentiel (environ 75% en moyenne), les données basées sur une facturation bimestrielle avec près de la moitié des relevés estimés ne permettent pas d’obtenir une vision précise de la consommation réelle.

Consommation par secteur

Les industriels demeurent les principaux consommateurs avec 56% de la demande totale des clients haute et moyenne tension à fin septembre 2025.

Parmi les évolutions sectorielles notables :

  • L’industrie du papier et de l’édition : +11%
  • Le pompage d’eau et services sanitaires : +10%
  • Les industries extractives : +7%
  • Le pompage agricole : -5%
  • Les industries textiles et de l’habillement : -2%

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L’originalité humaine, dernier rempart contre l’IA ?

14. November 2025 um 16:55

À qui appartiennent les droits d’une œuvre créée par l’intelligence artificielle ( IA) ? Cette question a ouvert les débats lors d’un atelier sur les droits d’auteur à l’ère numérique, organisé dans le cadre de la 44ème Foire du livre de Sharjah, où écrivains, éditeurs et créateurs se sont penchés sur les bouleversements juridiques et éthiques qui secouent l’industrie du contenu.

Selon l’agence TAP, la réponse du Dr Mohammed Mahmoud Al Kamali, membre du conseil d’administration de l’Association de gestion des droits de reproduction émiratie et modérateur de la rencontre, est sans équivoque : seule la créativité humaine peut bénéficier de la protection des droits de propriété intellectuelle. Une production automatique ne saurait être considérée comme une œuvre originale au sens juridique, créant ainsi un fossé croissant entre liberté de création et protection des droits d’auteur.  L’expert a pointé du doigt la complexité du problème. Les systèmes d’IA  se nourrissent de millions de textes et d’images issus d’œuvres humaines protégées par le droit d’auteur. Chaque nouveau contenu généré soulève donc des interrogations éthiques et juridiques quant à son attribution et sa source. La frontière entre création humaine et artificielle devient de plus en plus fragile, rendant la sauvegarde de l’original le plus grand défi de l’ère des technologies ouvertes.

Al Kamali a rappelé que les lois traditionnelles sur les droits d’auteur, notamment la Convention de Berne, exigent toujours que l’auteur soit une personne physique, excluant de facto les œuvres générées automatiquement du champ de la protection juridique. L’originalité et l’intervention humaine demeurent les critères fondamentaux dans l’octroi des droits, poussant le monde vers l’élaboration de nouvelles définitions de l’auteur et de l’identité artistique.

Face à ces enjeux, l’intervenant a mis en avant plusieurs solutions technologiques pour protéger la propriété intellectuelle : l’empreinte numérique pour tracer les copies, les outils de détection du plagiat comme Plagscan et Turnitin, ou encore les systèmes de gestion des droits numériques qui empêchent toute modification, copie ou publication non autorisée.

Le message est clair : l’avenir exige un équilibre délicat entre encouragement de l’innovation technique et protection des droits des créateurs. Une modernisation urgente des lois s’impose pour suivre les évolutions numériques, avec des réglementations claires garantissant aux auteurs les bénéfices de leurs œuvres sans entraver la liberté de création technologique. Car le véritable défi n’est pas de combattre la technologie, mais de construire un cadre juridique et éthique qui accompagne son développement tout en préservant la pérennité de la créativité humaine.

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MOBIDOC Green : de la recherche académique aux solutions terrain

14. November 2025 um 15:49

75 projets retenus sur 139 candidatures, 54 organismes partenaires mobilisés, un financement allant jusqu’à 1700 dinars mensuels par chercheur : le Pr Chedly Abdelly, directeur général de l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique (ANPR), a dévoilé ce vendredi 14 novembre 2025 sur les ondes de RTCI les chiffres de la nouvelle session MOBIDOC Green Post-Doc, un dispositif qui place les jeunes chercheurs en première ligne face aux urgences environnementales de la Tunisie.

L’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique lance une nouvelle session du programme MOBIDOC dans sa version environnementale. Sur 139 projets soumis, 75 ont été retenus pour bénéficier d’un accompagnement visant à transformer la recherche académique en solutions opérationnelles. L’objectif affiché : répondre aux urgences environnementales à travers la gestion des déchets, l’économie circulaire, la préservation de la biodiversité et les énergies propres.

MOBIDOC, contraction de « mobilité » et « docteur », existe depuis 2012. Le principe repose sur un partenariat triangulaire entre un jeune chercheur, sa structure de recherche et un partenaire socio-économique. Ensemble, ils identifient des problématiques concrètes et développent des projets de recherche appliquée sur une durée de 24 à 36 mois.

Le financement s’élève à 1700 dinars mensuels pour les docteurs et 1500 dinars pour les doctorants préparant leur thèse. Selon le Pr Abdelly, 907 projets ont été financés depuis le lancement du programme, grâce à un financement conjoint de l’Union européenne et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Des résultats contrastés mais encourageants

Le bilan présenté révèle plusieurs indicateurs positifs. Les participants au programme MOBIDOC produisent davantage de brevets que la moyenne nationale. En Tunisie, on compte environ 3000 publications scientifiques par an pour seulement 100 brevets. Les « mobidociens » dépassent ce ratio, démontrant une meilleure capacité à valoriser leurs recherches.

Le dispositif a également permis la création de startups fonctionnelles et a servi de tremplin vers des programmes de coopération bilatérale et européenne. Toutefois, le taux d’intégration professionnelle dans les entreprises partenaires demeure modeste, autour de 20% pour les éditions achevées.

Le directeur général de l’ANPR explique ce chiffre par la structure du tissu économique tunisien, dominé par les petites et moyennes entreprises, mais surtout par l’absence de cellules de recherche-développement au sein de ces structures. Il estime que les jeunes docteurs formés par MOBIDOC pourraient justement contribuer à créer ces cellules de veille scientifique et technologique.

La version « Green » du programme répond à une urgence. La Tunisie, comme l’ensemble des pays, subit les effets du changement climatique. L’appel à projets a privilégié des thématiques prioritaires : économie circulaire, gestion durable des ressources naturelles, préservation de la biodiversité et énergies renouvelables.

Les 75 projets retenus impliquent 54 organismes partenaires, avec une participation remarquée des femmes. Environ deux tiers des bénéficiaires travailleront avec des entreprises, tandis que 30% intégreront des centres de recherche-développement. Contrairement aux éditions précédentes, MOBIDOC Green s’ouvre également aux municipalités et aux associations environnementales.

Des solutions concrètes pour les territoires

Le Pr Abdelly cite l’exemple d’un projet de phytostabilisation mené par le Dr Rabia Rebbah. Cette approche biologique utilise des plantes pour décontaminer les décharges non contrôlées, nombreuses à travers le territoire tunisien. Certaines de ces décharges sont contaminées par des métaux lourds toxiques. Les plantes sélectionnées permettent soit de stabiliser ces polluants pour éviter leur propagation vers les zones agricoles, soit de les extraire du sol.

Ce type de projet ouvre la voie à des collaborations avec plusieurs municipalités, notamment dans la région du Cap Bon, confrontées à des problématiques similaires de gestion des déchets. Fort de cette première édition nationale, l’ANPR prévoit de lancer un MOBIDOC Green à dimension régionale. L’objectif consiste à cibler les gouvernorats les plus affectés par les problèmes environnementaux, comme Gabès ou Gafsa, et à organiser des séances de concertation avec les acteurs locaux pour identifier les priorités.

Cette démarche vise à favoriser l’implication des laboratoires et des compétences régionales, tout en restant ouverte aux expertises nationales. MOBIDOC Green s’inscrit dans le cadre du programme ARÈS (Appui à la recherche et à l’enseignement supérieur dans le secteur de l’environnement), composante du programme national « Tunisie verte et durable ». La convention a été signée il y a un peu plus d’un an.

Outre MOBIDOC Green, le programme ARÈS a lancé l’appel « Green Impact », destiné aux consortiums d’au moins deux laboratoires disposant de résultats validés. Sur 71 propositions reçues, 15 projets seront financés à hauteur de 700 000 dinars chacun. Les conventions de financement devraient être signées en décembre 2025.

Le programme travaille également sur la création et l’ajustement de parcours de formation universitaire. Et ce, pour mieux répondre aux besoins évolutifs du secteur environnemental et améliorer l’employabilité des diplômés.

Le défi du transfert technologique

Le principal enjeu demeure la transformation des résultats de laboratoire en solutions opérationnelles. Selon le Pr Abdelly, la Tunisie excelle dans la production scientifique mais peine à valoriser cette recherche sur le terrain. La maturation technologique nécessite un partenariat étroit entre chercheurs et utilisateurs finaux.

Les 907 projets MOBIDOC financés depuis 2012 ont touché plusieurs secteurs :
-Agriculture et agroalimentaire (28%);
-Éthique (22%):
-Santé (15%);
-Industrie chimique (15%);
-Énergie (5 à 6%);
-Et services (4%).

Les sciences humaines et sociales restent sous-représentées avec seulement 1% des projets, une lacune que l’agence souhaite corriger dans les prochaines éditions. Le projet ARÈS mobilise l’ensemble des directions générales du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ainsi, il témoigne d’une volonté de coordination interministérielle face aux défis environnementaux.

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