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Gestern — 19. August 2025Haupt-Feeds

Plages tunisiennes : 78 000 mégots de cigarettes et 30 000 fragments plastiques collectés

Von: La Presse
19. August 2025 um 12:17

Les plages tunisiennes sont massivement envahies par les déchets plastiques, selon les résultats du programme de suivi « Adopte une plage », mené par le WWF Afrique du Nord durant la saison 2023-2024. Les données publiées révèlent une pollution préoccupante qui menace la santé des écosystèmes marins et souligne l’urgence d’agir.

Au total, plus de 30 000 fragments de plastique de petite taille ont été recensés sur les littoraux étudiés, auxquels s’ajoutent 23 000 bouchons, 17 000 pailles et 12 000 morceaux de polystyrène expansé (styrofoam). À ces chiffres s’ajoute un constat particulièrement alarmant : plus de 78 000 mégots de cigarettes collectés, confirmant que ce type de déchet reste l’un des plus répandus et persistants sur les plages.

Certaines zones apparaissent plus touchées que d’autres. La plage de Kheïreddine, au nord de Tunis, a enregistré une densité de 3 766 objets pour 100 mètres, suivie par la plage de Mahdia avec 1 775 objets pour 100 mètres. Ces niveaux élevés de pollution témoignent d’une accumulation préoccupante qui compromet à la fois la qualité des espaces littoraux et l’équilibre des habitats marins.

Selon le WWF, ces résultats mettent en lumière la nécessité de changer les comportements individuels, de renforcer les actions de sensibilisation et de protéger durablement l’environnement marin. L’organisation souligne que la lutte contre la pollution plastique ne peut se limiter aux opérations de nettoyage ponctuelles, mais doit s’inscrire dans une stratégie globale intégrant prévention, réglementation et éducation.

Les données publiées sont issues d’une démarche de science participative qui a mobilisé plusieurs centaines de volontaires à travers tout le pays. Encadrés par un protocole scientifique rigoureux, appliqué avec le concours de l’Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM) et du mécanisme « Adopter une plage » du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), ces citoyens ont contribué à dresser un état des lieux inédit de la pollution marine en Tunisie.

Le WWF appelle enfin à une mobilisation collective et durable, rappelant que la préservation du littoral tunisien constitue un enjeu environnemental, économique et social majeur.

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Pollution marine : plus de 30 000 fragments plastiques recensés sur les côtes tunisiennes

Von: walid
18. August 2025 um 11:10

Les déchets plastiques dominent largement les côtes tunisiennes, selon les résultats du programme de suivi « Adopte une plage » du WWF–Afrique du Nord pour la saison 2023–2024.

Plus de 30 000 fragments plastiques de petite taille ont été recensés, ainsi que 23 mille bouchons, 17 mille pailles et 12 mille morceaux de polystyrène (styrofoam, dit « panneau bleu »).

Les bénévoles ont aussi ramassé plus de 78 mille mégots de cigarettes sur différents littoraux.

Les plus fortes densités de déchets ont été enregistrées à Kheïreddine (3 766 objets/100 m) et sur la plage de Mahdia (1 775 objets/100 m).

Le WWF a souligné l’urgence de changer les comportements et de renforcer la sensibilisation et la protection de l’environnement.

Les données, issues d’une science participative mobilisant des centaines de volontaires, s’appuient sur un protocole éprouvé utilisé par l’INSTM et sur le mécanisme « Adopter une plage » du PNUE pour l’éducation et la surveillance des déchets marins.

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Tunisie : Kheïreddine et Mahdia classées plages les plus polluées par le WWF

17. August 2025 um 22:08
Tunisie : Kheïreddine et Mahdia classées plages les plus polluées par le WWF

Un récent rapport du WWF Afrique du Nord, dans le cadre de son programme « Adopte une plage » pour la saison 2023–2024, tire la sonnette d’alarme sur l’état de pollution des côtes tunisiennes. Les relevés mettent en évidence une prédominance écrasante des plastiques : plus de 30 000 fragments de petite taille, 23 000 […]

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Pollution plastique : l’INC-5.2 de Genève se termine sans accord sur un traité mondial

15. August 2025 um 18:01

Après dix jours de négociations, les discussions du Comité intergouvernemental de négociation (CIN) visant à élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin, se sont achevées tôt le 15 août sans qu’un consensus ait été trouvé sur le texte de l’instrument. Le Comité a convenu de reprendre les négociations à une date ultérieure qui sera annoncée ultérieurement, indique le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) dans un communiqué.

La réunion s’est achevée sur la volonté clairement exprimée par les États membres de poursuivre le processus, tout en reconnaissant les divergences de vues importantes entre les États.

Cette cinquième session reprise (INC-5.2) a réuni plus de 2 600 participants au Palais des Nations à Genève, dont plus de 1 400 délégués membres de 183 pays et près de 1 000 observateurs représentant plus de 400 organisations. Quelque 70 ministres et vice-ministres, ainsi que 30 autres représentants de haut niveau, ont également tenu des tables rondes informelles en marge de la session.

« Ces dix jours ont été difficiles, dans un contexte géopolitique complexe, marqué par des défis économiques et des tensions multilatérales. Cependant, une chose reste claire : malgré ces complexités, tous les pays souhaitent clairement rester à la table des négociations.

« Bien que nous n’ayons pas abouti au texte de traité que nous espérions, nous, au PNUE, poursuivrons notre travail contre la pollution plastique – une pollution qui se trouve dans nos eaux souterraines, dans nos sols, dans nos rivières, dans nos océans et, oui, dans nos corps », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.

L’objectif de l’INC-5.2 était de s’accorder sur le texte de l’instrument et de mettre en évidence les questions en suspens nécessitant des travaux préparatoires supplémentaires avant la conférence diplomatique. La session a suivi une approche structurée, commençant par une séance plénière d’ouverture, puis passant à quatre groupes de contact traitant de domaines clés tels que la conception des plastiques, les produits chimiques préoccupants, les plafonds de production, le financement et la conformité, suivis d’une séance plénière de bilan, de consultations informelles et se terminant par une séance plénière de clôture le 15 août.

Le texte du président de l’INC-5.1 à Busan a servi de point de départ aux négociations de l’INC-5.2, le président ayant publié un projet de texte et un projet de texte révisé au cours de la session. Malgré un engagement intensif, les membres du comité n’ont pas réussi à parvenir à un consensus sur les textes proposés.

« Ne pas atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé peut être source de tristesse, voire de frustration. Mais cela ne doit pas nous décourager. Au contraire, cela devrait nous inciter à retrouver notre énergie, à renouveler nos engagements et à unir nos aspirations », a déclaré le président de l’INC, l’ambassadeur Luis Vayas Valdivieso. «

Cela ne s’est pas encore produit à Genève, mais je ne doute pas que le jour viendra où la communauté internationale unira sa volonté et joindra ses forces pour protéger notre environnement et préserver la santé de nos populations. »
Ce processus INC a été lancé en mars 2022, lors de la reprise de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5.2), lorsqu’une résolution historique a été adoptée en vue d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution par les plastiques, y compris dans le milieu marin.

« À l’issue de cette session, nous repartons avec une bonne compréhension des défis à relever et un engagement renouvelé et commun à les relever », a déclaré Jyoti Mathur-Filipp, secrétaire exécutive du secrétariat de l’INC. « Nous avons désormais le devoir de progresser. »

La session a également bénéficié de la participation active de la société civile, notamment des peuples autochtones, des ramasseurs de déchets, des artistes, des jeunes et des scientifiques, qui ont fait entendre leur voix à travers des manifestations, des installations artistiques, des points presse et des événements organisés au Palais et dans ses environs.

La session de Genève fait suite à l’INC 5.1, qui s’est tenue en novembre/décembre 2024 à Busan, en République de Corée. Cette réunion a été précédée de quatre sessions : INC-1 à Punta del Este en novembre 2022, INC-2 à Paris en juin 2023, INC-3 à Nairobi en novembre 2023 et INC-4 à Ottawa en avril 2024.

 

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Traité mondial sur la pollution plastique : pas de consensus à Genève

15. August 2025 um 16:16

Après dix jours de négociations, les discussions du Comité intergouvernemental de négociation (CIN) visant à élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin, se sont achevées tôt le 15 août sans qu’un consensus ait été trouvé sur le texte. Le Comité a convenu de reprendre les négociations à une date ultérieure, qui sera annoncée, indique le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) dans un communiqué.

La réunion s’est conclue sur la volonté clairement exprimée par les États membres de poursuivre le processus, tout en reconnaissant d’importantes divergences de vues entre eux.

Cette cinquième session reprise (INC-5.2) a rassemblé plus de 2 600 participants au Palais des Nations à Genève, dont plus de 1 400 délégués représentant 183 pays et près de 1 000 observateurs issus de plus de 400 organisations. En marge de la session, quelque 70 ministres et vice-ministres ainsi que 30 autres représentants de haut niveau ont participé à des tables rondes informelles.

« Ces dix jours ont été difficiles, dans un contexte géopolitique complexe marqué par des défis économiques et des tensions multilatérales. Cependant, une chose reste claire : malgré ces complexités, tous les pays souhaitent rester à la table des négociations », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.

« Bien que nous n’ayons pas abouti au texte de traité que nous espérions, nous poursuivrons notre action contre la pollution plastique – présente dans nos sols, nos rivières, nos océans et, oui, dans nos corps », a-t-elle ajouté.

L’objectif de l’INC-5.2 était de s’accorder sur le texte de l’instrument et de mettre en évidence les questions en suspens nécessitant des travaux préparatoires avant la conférence diplomatique. La session a suivi une approche structurée : séance plénière d’ouverture, puis quatre groupes de contact sur la conception des plastiques, les produits chimiques préoccupants, les plafonds de production, le financement et la conformité, suivis d’une séance plénière de bilan, de consultations informelles et d’une séance plénière de clôture le 15 août.

Le texte du président de l’INC-5.1 à Busan a servi de point de départ aux négociations, le président ayant publié un projet de texte et un projet révisé au cours de la session. Malgré un engagement intensif, les membres n’ont pas réussi à parvenir à un consensus.

« Ne pas atteindre l’objectif que nous nous étions fixé peut être source de frustration. Mais cela ne doit pas nous décourager. Au contraire, cela devrait nous inciter à renouveler notre engagement et à unir nos efforts », a déclaré l’ambassadeur Luis Vayas Valdivieso, président de l’INC. « Cela ne s’est pas encore produit à Genève, mais le jour viendra où la communauté internationale unira sa volonté pour protéger notre environnement et préserver la santé des populations. »

Le processus INC a été lancé en mars 2022, lors de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5.2), lorsqu’une résolution historique a été adoptée pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution par les plastiques.

« À l’issue de cette session, nous repartons avec une bonne compréhension des défis et un engagement renouvelé pour les relever », a déclaré Jyoti Mathur-Filipp, secrétaire exécutive du secrétariat de l’INC. « Nous avons désormais le devoir de progresser. »

La session a également bénéficié de la participation active de la société civile, notamment des peuples autochtones, des ramasseurs de déchets, des artistes, des jeunes et des scientifiques, qui ont fait entendre leur voix à travers des manifestations, installations artistiques, points presse et événements organisés au Palais et dans ses environs.

Cette session de Genève fait suite à l’INC-5.1, tenue en novembre/décembre 2024 à Busan, en République de Corée, elle-même précédée des quatre premières sessions : INC-1 à Punta del Este en novembre 2022, INC-2 à Paris en juin 2023, INC-3 à Nairobi en novembre 2023 et INC-4 à Ottawa en avril 2024.

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Lutte contre la pollution plastique : appel urgent à réduire la production mondiale à l’INC-5.2

Von: walid
15. August 2025 um 09:28

Les États membres du Sud et la société civile ont appelé à l’adoption de mesures mondiales ambitieuses et juridiquement contraignantes pour réduire la production de plastique, lors d’une conférence de presse organisée le dernier jour de la deuxième partie de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC-5.2) par l’Alliance mondiale pour les alternatives à l’incinération (GAIA).

La cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC-5.2) qui s’est tenue, du 5 au 14 août à Genève en Suisse, devrait aboutir à un premier traité international contraignant de lutte contre la pollution plastique.

La conférence de presse a réuni des organisations de la société civile (OSC) de l’ensemble du Sud, notamment l’Association de l’éducation environnementale pour les futures générations (Tunisie), le C4 Center (Malaisie) et Acción Ecológica (Mexique). Elle a également accueilli d’éminents délégués d’Éthiopie et des Fidji, notamment Hiwot Hailu, chef de cabinet de l’Autorité de protection de l’environnement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, et le Dr Sivendra Michael, secrétaire permanent du ministère de l’Environnement et du Changement climatique des Fidji, d’après un communiqué de GAIA.

Mardi, un dernier texte du président, a été publié, mais il a été unanimement rejeté par les pays et les groupes de la société civile.

Ce texte omet un article clé sur la réduction de la production de plastique, allant à l’encontre du mandat du traité qui consiste à traiter les plastiques tout au long de leur cycle de vie, entre autres questions urgentes. Cette position a influencé les demandes exprimées par les intervenants lors de la conférence de presse.

Merrisa Naidoo, responsable du programme Plastiques de GAIA Afrique, a souligné qu’un processus défaillant ne peut aboutir à de bons résultats. “Le consensus n’est pas la démocratie. Il ignore la volonté de la grande majorité des États membres et, malheureusement, doit répondre aux souhaits des États pétroliers et de l’industrie des combustibles fossiles ».

Semia Gharbi, présidente et cofondatrice de l’Association de l’éducation environnementale pour les générations futures (Tunisie) a déclaré que l’article sur la santé figurant dans le texte du président avait été supprimé dans la version actuelle. ” Nous devons rappeler à nos délégués que nous devons protéger l’environnement. Face à une crise du plastique qui ne cesse de s’aggraver, nous ne pouvons ignorer la science”.

SiPeng Wong, du C4 Center en Malaisie, a déclaré : “Si nous ne contrôlons pas la quantité de déchets produits, ceux-ci finiront par être exportés vers mon pays et ma région. En Asie du Sud-Est, le volume de déchets qui arrive dans notre arrière-cour est ingérable”. SiPeng a fait remarquer que la Malaisie à elle seule reçoit plus de 415 millions de kg de déchets provenant des pays du Nord. “Sans réduire la production de déchets, nous finirons par devoir les gérer”.

Le Dr Larisa de Orbe, d’Acción Ecológica México, a déclaré avec force que la pollution plastique avait déjà dépassé les limites de ce que les populations et la nature peuvent supporter. “Notre gouvernement doit négocier sans subir la pression de l’industrie afin de véritablement protéger la santé et le bien-être des générations actuelles et futures”.

Au cours de la réunion d’information, d’éminents représentants des États membres ont répondu à des questions sur le rôle du leadership des pays du Sud dans le processus d’élaboration du traité. On leur a demandé si les priorités essentielles des pays du Sud étaient reflétées dans le dernier projet de texte du président, quelles étaient leurs réactions à ce sujet et comment la société civile pouvait soutenir les efforts visant à respecter des engagements ambitieux.

En réponse à cette question, le Dr Sivendra Michael, délégué distingué des Fidji, secrétaire permanent du ministère de l’Environnement et du Changement climatique du gouvernement fidjien, a déclaré : “Nous savons que la dernière version du texte, publiée hier, constitue un sérieux recul par rapport au mandat 5/14 de l’UNEA qui nous a été confié en tant que gouvernements. Nous avons tous convenu lors de l’UNEA 5 que nous traiterions l’ensemble du cycle de vie du plastique”.

Il a en outre souligné : “Nous utilisons de nombreuses métaphores, mais l’une d’entre elles est que nous ne pouvons pas continuer à nettoyer le sol sans fermer le robinet. Nous avons besoin de mesures mondiales juridiquement contraignantes pour contrôler la production.

Hiwot Hailu, déléguée émérite de l’Éthiopie et chef de cabinet de l’Autorité fédérale de protection de l’environnement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, a souligné le rôle de soutien joué par la société civile au sein de l’INC-5.2, la qualifiant de moteur du processus de négociation.

“Nous avons besoin que la société civile continue à être un partenaire, en exerçant une pression extérieure pour garantir que les négociations ne perdent pas de vue nos objectifs communs, et en continuant à plaider en faveur d’un traité juridiquement contraignant sur les plastiques qui protège les populations et notre planète”, a déclaré l’éminente déléguée éthiopienne.

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Pollution plastique : pays du sud et ONG réclament un traité solide

14. August 2025 um 18:32

Les États membres du Sud et la société civile ont appelé à l’adoption de mesures mondiales ambitieuses et juridiquement contraignantes pour réduire la production de plastique, lors d’une conférence de presse organisée le dernier jour de la deuxième partie de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC-5.2) par l’Alliance mondiale pour les alternatives à l’incinération (GAIA).

La cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC-5.2) qui s’est tenue, du 5 au 14 août à Genève en Suisse, devrait aboutir à un premier traité international contraignant de lutte contre la pollution plastique.

La conférence de presse a réuni des organisations de la société civile (OSC) de l’ensemble du Sud, notamment l’Association de l’éducation environnementale pour les futures générations (Tunisie), le C4 Center (Malaisie) et Acción Ecológica (Mexique). Elle a également accueilli d’éminents délégués d’Éthiopie et des Fidji, notamment Hiwot Hailu, chef de cabinet de l’Autorité de protection de l’environnement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, et le Dr Sivendra Michael, secrétaire permanent du ministère de l’Environnement et du Changement climatique des Fidji, d’après un communiqué de GAIA.

Mardi 12 aout, un dernier texte du président, a été publié, mais il a été unanimement rejeté par les pays et les groupes de la société civile.

Ce texte omet un article clé sur la réduction de la production de plastique, allant à l’encontre du mandat du traité qui consiste à traiter les plastiques tout au long de leur cycle de vie, entre autres questions urgentes. Cette position a influencé les demandes exprimées par les intervenants lors de la conférence de presse.

Merrisa Naidoo, responsable du programme Plastiques de GAIA Afrique, a souligné qu’un processus défaillant ne peut aboutir à de bons résultats. « Le consensus n’est pas la démocratie. Il ignore la volonté de la grande majorité des États membres et, malheureusement, doit répondre aux souhaits des États pétroliers et de l’industrie des combustibles fossiles ».

Semia Gharbi, présidente et cofondatrice de l’Association de l’éducation environnementale pour les générations futures (Tunisie) a déclaré que l’article sur la santé figurant dans le texte du président avait été supprimé dans la version actuelle.  » Nous devons rappeler à nos délégués que nous devons protéger l’environnement. Face à une crise du plastique qui ne cesse de s’aggraver, nous ne pouvons ignorer la science ».

SiPeng Wong, du C4 Center en Malaisie, a déclaré : « Si nous ne contrôlons pas la quantité de déchets produits, ceux-ci finiront par être exportés vers mon pays et ma région. En Asie du Sud-Est, le volume de déchets qui arrive dans notre arrière-cour est ingérable ». SiPeng a fait remarquer que la Malaisie à elle seule reçoit plus de 415 millions de kg de déchets provenant des pays du Nord. « Sans réduire la production de déchets, nous finirons par devoir les gérer ».

Le Dr Larisa de Orbe, d’Acción Ecológica México, a déclaré avec force que la pollution plastique avait déjà dépassé les limites de ce que les populations et la nature peuvent supporter. « Notre gouvernement doit négocier sans subir la pression de l’industrie afin de véritablement protéger la santé et le bien-être des générations actuelles et futures ».

Au cours de la réunion d’information, d’éminents représentants des États membres ont répondu à des questions sur le rôle du leadership des pays du Sud dans le processus d’élaboration du traité. On leur a demandé si les priorités essentielles des pays du Sud étaient reflétées dans le dernier projet de texte du président, quelles étaient leurs réactions à ce sujet et comment la société civile pouvait soutenir les efforts visant à respecter des engagements ambitieux.

En réponse à cette question, le Dr Sivendra Michael, délégué distingué des Fidji, secrétaire permanent du ministère de l’Environnement et du Changement climatique du gouvernement fidjien, a déclaré : « Nous savons que la dernière version du texte, publiée hier, constitue un sérieux recul par rapport au mandat 5/14 de l’UNEA qui nous a été confié en tant que gouvernements. Nous avons tous convenu lors de l’UNEA 5 que nous traiterions l’ensemble du cycle de vie du plastique ».

Il a en outre souligné : « Nous utilisons de nombreuses métaphores, mais l’une d’entre elles est que nous ne pouvons pas continuer à nettoyer le sol sans fermer le robinet. Nous avons besoin de mesures mondiales juridiquement contraignantes pour contrôler la production.

Hiwot Hailu, déléguée émérite de l’Éthiopie et chef de cabinet de l’Autorité fédérale de protection de l’environnement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, a souligné le rôle de soutien joué par la société civile au sein de l’INC-5.2, la qualifiant de moteur du processus de négociation.

« Nous avons besoin que la société civile continue à être un partenaire, en exerçant une pression extérieure pour garantir que les négociations ne perdent pas de vue nos objectifs communs, et en continuant à plaider en faveur d’un traité juridiquement contraignant sur les plastiques qui protège les populations et notre planète », a déclaré l’éminente déléguée éthiopienne.

L’article Pollution plastique : pays du sud et ONG réclament un traité solide est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’impact dévastateur du tourisme de masse sur l’environnement 

14. August 2025 um 09:27

Le tourisme de masse est un phénomène mondial en pleine expansion. Il désigne l’afflux massif de visiteurs dans des destinations populaires. Ce qui est le cas de la Tunisie, qui a opté pour ce modèle de tourisme dont les avantages économiques ne sauraient passer sous silence les inconvénients environnementaux. Les infrastructures locales peuvent en effet être mises à rude épreuve et la gestion des flux touristiques devient alors un défi majeur. (Ph. Déchets de plastique sur une plage de Djerba).

Habib Glenza

Le tourisme de masse a un impact particulièrement dévastateur sur l’écosystème. Les destinations populaires souffrent souvent de lasurpopulation. Cela entraîne une pression accrue sur les ressources naturelles. Les écosystèmes fragiles sont souvent menacés par cette affluence. La pollution, la déforestation et la perte de biodiversité sont des réalités. Il est crucial de comprendre ces impacts pour agir. 

Le tourisme de masse est un phénomène mondial en pleine expansion. Il désigne l’afflux massif de visiteurs dans des destinations populaires. Ce type de tourisme est souvent associé à des séjours organisés. Les voyageurs recherchent des expériences similaires, créant une forte demande. 

Ce modèle de tourisme a des avantages économiques, mais aussi des inconvénients. Les infrastructures locales peuvent être mises à rude épreuve. La gestion des flux touristiques devient alors un défi majeur.

Le forfait tout compris (all inclusive) est une offre courante dans ce secteur, dictée par les TO étrangers pour accorder plus d’avantages à leurs clients, ce qui rend les destinations populaires très souvent des lieux de surconsommation et la cause de la mauvaise gestion des ressources du pays d’accueil : eau, électricité et nourriture. Les impacts sur l’environnement sont souvent négligés : déchets, pollution des eaux des mer. Il est donc essentiel de prendre conscience de ces enjeux.

Le tourisme de masse a connu une croissance rapide depuis les années 1950. L’essor des transports aériens a facilité les voyages internationaux. Les vacances sont devenues accessibles à un plus grand nombre de personnes. Les médias et les réseaux sociaux ont également joué un rôle clé. Ils ont popularisé certaines destinations auprès du grand public. Cependant, cette popularité a des conséquences. Les destinations surpeuplées doivent faire face à des défis environnementaux. La recherche d’alternatives durables est de plus en plus pressante. 

Surconsommation des ressources naturelles

Le tourisme de masse entraîne une consommation excessive des ressources naturelles. L’eau est l’une des ressources les plus touchées. Les hôtels et les complexes touristiques consomment d’énormes quantités d’eau. Cela peut provoquer des pénuries pour les populations locales. Dans certaines régions, les rivières, les lacs et les barrages s’assèchent à cause de cette demande. Cette situation crée des tensions entre touristes et résidents.

La consommation énergétique est également un problème majeur. Les transports, comme les avions et les voitures, consomment beaucoup d’énergie. Cette consommation contribue aux émissions de gaz à effet de serre. Les infrastructures touristiques nécessitent également une grande quantité d’énergie pour fonctionner. Cela augmente la dépendance aux énergies fossiles, aggravant ainsi le changement climatique. Il est crucial de trouver des solutions durables pour réduire cette consommation. 

Le tourisme de masse génère une importante quantité de pollution. Les déchets plastiques sont l’un des problèmes les plus visibles. Les plages et les sites naturels sont souvent jonchés de déchets plastiques qui polluent la mer et nuisent à la faune marine. De plus, leur décomposition prend des centaines d’années. Cela crée un cycle de pollution difficile à briser.

Les émissions de CO2 sont également un enjeu majeur. Les transports liés au tourisme, comme les avions, émettent d’énormes quantités de dioxyde de carbone. Ces émissions contribuent au réchauffement climatique. 

Des conséquences socio-économiques 

Le tourisme de masse a des effets significatifs sur les sociétés et les économies locales. Ces effets peuvent être à la fois positifs et négatifs qui impactent sur les relations entre les communautés locales et les touristes. Ils influencent la qualité de vie des habitants et la préservation des traditions. C’est ce qui pourrait toucher les villes comme Sousse, Monastir, Mahdia et surtout Djerba durant la haute saison, étant donné que notre tourisme est exclusivement balnéaire bon marché. En effet, pendant cette période le taux moyen de remplissage des unités d’hébergement dépasse les 85% selon les régions, tandis que pendant la moyenne saison ce taux ne dépasse pas les 35-40% et 20% en basse saison  

Les impacts environnementaux du tourisme de masse augmentent les coûts de la vie. Les prix des biens, des services et des énergies grimpent souvent en raison de la demande accrue. Cela rend la vie quotidienne plus difficile pour les habitants locaux qui peuvent se sentir envahis par les touristes. Cela peut créer des tensions entre les visiteurs et les résidents. Les différences culturelles peuvent également exacerber ces conflits. Les communautés doivent trouver un équilibre entre l’accueil des touristes et la préservation du mode de vie des habitants 

Le tourisme de masse a des effets notables sur la culture locale. L’un des principaux problèmes est la perte d’authenticité. Les traditions peuvent être modifiées pour plaire aux touristes. Cela peut entraîner une dilution des pratiques culturelles. Les habitants peuvent se sentir obligés de changer leur mode de vie.

De plus, les traditions peuvent être modifiées pour s’adapter aux attentes des visiteurs. Cela peut créer une version «commerciale» de la culture. Les festivals et événements peuvent perdre leur signification originale. Les impacts environnementaux du tourisme de masse rendent la préservation du patrimoine encore plus difficile. Les communautés doivent donc lutter pour maintenir leur identité culturelle face à ces défis.

Vers un tourisme plus durable

Le tourisme durable est devenu une nécessité dans notre monde moderne. Il vise à réduire l’impact dévastateur du tourisme de masse. De plus, la sensibilisation du touriste sur la préservation de l’environnement et de la culture du pays qu’il visite, dans son propre intérêt. 

Les acteurs du secteur touristique tunisien doivent s’adapter à cette demande croissante. En intégrant des pratiques durables, ils peuvent attirer une clientèle soucieuse de l’environnement. Ainsi, le tourisme durable représente une opportunité pour un avenir meilleur. 

Les critères du tourisme durable

Le tourisme durable repose sur plusieurs principes fondamentaux. Tout d’abord, il s’agit de minimiser l’impact environnemental des activités touristiques. Cela inclut la réduction des déchets et la préservation des ressources naturelles du pays. Ensuite, il est essentiel de respecter les cultures locales. Cela requiert la valorisation des traditions et l’implication des communautés dans le développement touristique.

De plus, le tourisme durable encourage l’éducation des visiteurs. Informer ces derniers sur les enjeux environnementaux et culturels est crucial.

Enfin, il est important de promouvoir des pratiques économiques équitables. Cela permet de garantir que les bénéfices du tourisme profitent aux populations locales.

En appliquant ces principes, nous pouvons créer un tourisme qui bénéficie à tous.

Pour adopter un tourisme durable, plusieurs pratiques recommandées peuvent être mises en œuvre. Tout d’abord, privilégier les modes de transport écologiques. Cela inclut l’utilisation des transports touristiques. Ensuite, choisir des hébergements écoresponsables est une bonne option. Ces établissements adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement. De plus, il est conseillé de soutenir les artisans et producteurs locaux. Cela aide à dynamiser l’économie locale et à préserver les savoir-faire.

Enfin, il est important de respecter les sites naturels et culturels. Cela garantit leur préservation pour les générations futures.

En appliquant ces pratiques, chaque touriste peut contribuer à un tourisme plus durable.

Plusieurs pays touristiques commencent à réfléchir sur la rentabilité du tourisme de masse dans les années à venir.

Pour certaines destinations très prisées des voyageurs, il n’est plus question de développer le tourisme, mais plutôt de le limiter. Le terme «surtourisme» (ou «hypertourisme») est apparu ces dernières années pour désigner le phénomène de saturation des sites touristiques par un nombre grandissant de visiteurs.

D’après l’OMT, 95% des touristes mondiaux visitent moins de 5% des terres émergées. À l’échelle de la Tunisie, 75% de l’activité touristique se concentre sur moins de 20% du territoire.

Pour un tourisme «quatre saisons» 

En 2023, plusieurs pays lancent un plan national pour réguler les flux touristiques. Il prévoit notamment de promouvoir un tourisme des «quatre saisons» mieux réparti sur le territoire, et des sites moins connus. Ils envisagent également la création d’un observatoire national des sites touristiques majeurs afin de mesurer les flux touristiques et leurs impacts.

Les autorités locales doivent adopter des mesures plus restrictives pour protéger les villes et leurs populations : instauration de quotas de visiteurs, création de taxes, fermeture complète de l’accès aux sites ou pratique du «démarketing» (diffusion d’images de plages bondées afin de dissuader les visiteurs, par exemple).

Certains lieux ne sont pas adaptés pour recevoir un trop grand nombre de voyageurs et manquent d’infrastructures.

Certaines destinations colmatent les brèches

À Venise, près de 30 millions de personnes visitent chaque année la ville, qui compte moins de 50 000 résidents !

Le Comité du patrimoine mondial a décidé en 2023 de ne pas inscrire Venise sur la Liste du patrimoine mondial en péril car la ville s’engage à mettre en place en 2024 un système de gestion des flux de voyageurs. Depuis 2019, les bateaux de croisière sont interdits dans le centre-ville, les remous qu’ils provoquent fragilisent les fondations de la cité.

Du 25 avril au 14 juillet 2024 est expérimentée une taxe d’entrée de 5 euros pour les touristes de plus de 14 ans souhaitant visiter le centre historique. Elle réduit légèrement la fréquentation et permet de collecter 2,4 millions d’euros.

Entre le 18 avril et le 27 juillet 2025, la ville impose à nouveau aux visiteurs d’un jour ce droit d’entrée, majoré à 10 euros s’ils réservent moins de quatre jours à l’avance.

La Croatie, accueille plus de 20 millions de touristes par an pour une population de moins de 5 millions d’habitants.

La municipalité de la cité fortifiée de Dubrovnik a installé un compteur à l’entrée de la ville et limité l’accès à 4 000 visiteurs par jour pour préserver l’authenticité de la citadelle.

De plus en plus de sites touristiques menacés par le surtourisme instaurent des quotas de visiteurs pour protéger leur patrimoine culturel, par exemple le parc Güell à Barcelone et la cité Inca du Machu Picchu au Pérou.

Un tourisme qui nuit à la qualité de vie locale

Barcelone, Rome, Amsterdam… Victimes de leur succès, ces villes voient leur population se multiplier avec la venue des touristes, créant d’importants déséquilibres au niveau local : rues et transports surchargés, nuisances sonores, plages bondées… Les commerces de proximité cèdent la place à des bars et des boutiques de souvenirs. La prolifération d’hôtels et d’hébergements touristiques engendre une pénurie de logements pour les habitants et une hausse des prix de l’immobilier.

Pour lutter contre la pression immobilière liée au tourisme, des villes comme Amsterdam et Barcelone interdisent désormais la construction d’hôtels, d’auberges de jeunesse et d’appartements locatifs dans le centre.

Voilà, Messieurs les responsables du tourisme tunisien, vous êtes prévenus ! Mettez-vous au travail avant qu’il ne soit trop tard !

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Des distributeurs d’eau Kumulus à l’aéroport Enfidha-Hammamet

04. August 2025 um 12:32

L’aéroport international d’Enfidha-Hammamet, au centre de la Tunisie, a installé des distributeurs d’eau Kumulus innovants, conçus pour extraire l’humidité de l’air et la convertir en eau potable. La société gestionnaire de l’aéroport, TAV Tunisie, a annoncé cette innovation, précisant que «cette initiative vise à offrir une alternative écologique, économique et durable à l’eau en bouteille», qui provoque une pollution au plastique.

Utilisant une technologie de pointe, ces appareils captent l’humidité ambiante, qui est ensuite filtrée, minéralisée et transformée en eau potable, le tout sans aucun raccordement au réseau public d’eau.

Chaque distributeur peut produire en moyenne 30 litres d’eau potable par jour, réduisant ainsi considérablement la consommation de plastique à usage unique et les émissions de CO2 liées au transport et à la logistique de l’eau, tout en offrant aux voyageurs et au personnel un accès continu à une eau fraîche et propre, a ajouté l’entreprise.

TAV Tunisie a également confirmé que l’aéroport international Habib-Bourguiba de Monastir sera équipé de distributeurs d’eau Kumulus dans les prochains jours. Kumulus Water est une startup tunisienne spécialisée dans les solutions innovantes de production d’eau à partir de l’air.

En 2023 seulement, la startup a permis d’éviter le rejet de 8 000 kilogrammes de CO2 et l’utilisation de 5 000 kilogrammes de plastique. Depuis sa création en 2021, la startup a reçu plusieurs prix et financements internationaux. Elle fait partie des cinq jeunes entreprises à fort potentiel sélectionnées par le Global Scale-up Program – une plateforme d’innovation ouverte pilotée par Terna avec Microsoft, Mind the Bridge et Elis – qui ont présenté leurs projets à Turin et Rome dans le cadre de «A Bridge to Tunisia» pour «transformer la collaboration énergétique entre les deux rives de la Méditerranée en un cercle vertueux d’innovation et de développement durable».

I. B. (avec Ansamed)

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Explosion à bord d’un pétrolier au large de la Libye : Pas de fuite détectée, mais des inquiétudes

Une explosion s’est produite à bord d’un pétrolier transportant près d’un million de barils de brut, au large des côtes libyennes, le 27 juin dernier. L’information a été confirmée ce lundi 30 juin 2025 par un porte-parole de la société grecque TMS Tankers, propriétaire du navire.

Le pétrolier Vilamoura battant pavillon des Îles Marshall,avait quitté le port libyen de Zuetina en direction de Gibraltar lorsque l’incident s’est produit, apparemment dans la salle des machines. Selon l’opérateur, l’explosion n’a causé aucun blessé et n’a entraîné aucune pollution marine visible.

Le Vilamoura est actuellement en cours de remorquage vers la Grèce, où son arrivée est prévue pour le 2 juillet.

L’incident suscite toutefois des inquiétudes en Tunisie, pays voisin, où l’on redoute les conséquences environnementales potentielles. Malgré les assurances de TMS Tankers sur l’absence de fuite, les risques d’une marée noire ne sont pas totalement écartés. Les autorités et les ONG environnementales suivent la situation de près, compte tenu de la vulnérabilité des écosystèmes marins et de l’importance des activités de pêche dans la région.

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Badeverbot 2025 an achtundzwanzig Stellen in Tunesien

Von: Redaktion
25. Juni 2025 um 17:24

Im Rahmen der Gesundheitsvorsorge unterliegen die Strände in Tunesien regelmäßigen Kontrollen. Das tunesische Gesundheitsministerium gab am Mittwoch, den 25. Juni 2025 bekannt, dass 28 Stellen Mehr

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Tunisie : Mise en garde contre la baignade dans 28 plages polluées

Le ministère de la Santé a appelé, ce mercredi, les citoyens à éviter la baignade dans 28 zones du littoral, jugées impropres en raison de la pollution de l’eau, et ce, dans un souci de préservation de la santé publique. Il a également assuré que le suivi des zones côtières se poursuit et que le public sera tenu informé de tout développement.

Dans le cadre de son programme de surveillance de la qualité des eaux de baignade, 539 points ont été contrôlés le long du littoral tunisien. Les analyses du mois de juin 2025 indiquent que 71% des plages présentent une qualité d’eau satisfaisante, mais 28 points sont classés non conformes à la baignade, répartis comme suit :

Gouvernorat de Tunis (1 plage)

  • Rue Bach Hamba (La Goulette)

Gouvernorat de Ben Arous (15 plages)

  • Rades : 100 m au sud de la plage Marouane / en face de la centrale thermique / en face du bâtiment de la protection civile / 100 m au nord de l’embouchure de l’oued Meliane
  • Ezzahra : 100 m au sud de l’embouchure de l’oued Meliane / en face de l’embouchure de l’oued Maaïzette / embouchure de l’oued Bouhassa
  • Hammam Lif : en face de la rue Major / en face de la rue de la Méditerranée / en face de la rue Salah Major / en face de l’avenue Samou / en face de la rue Habib Thamer / en face de la rue Aziza Othmana / ancien déversoir de Chouaïba / embouchure de l’oued El Ayaïcha

Gouvernorat de l’Ariana (6 plages) – Raoued

  • Embouchure de Sebkha / en face du centre équestre Akrout / lotissements résidentiels de Raoued plage / quartier El Qadha / canal El Khalij / 50 m au nord du canal El Khalij

Gouvernorat de Bizerte (6 plages)

  • Plage de Jalta (Bizerte) / Al Alia (Menzel Jemil) / Sayefra, zone des pêcheurs et Sidi El Hachachi (Menzel Abderrahmane) / Canal 1 et Canal 2 (Zarzouna)

Le ministère rappelle que ces interdictions sont prises à titre préventif, en attendant l’amélioration de la qualité des eaux dans ces zones.

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Badeverbot 2024 an achtundzwanzig Stränden in Tunesien

Von: Redaktion
06. Juni 2024 um 14:56

Im Rahmen der Gesundheitsvorsorge unterliegen die Strände in Tunesien regelmäßigen Kontrollen. Im Sommer besteht das Badeverbot 2024 an achtundzwanzig Stränden (2023, 29 Strände; 2022, 21 Mehr

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