PLF 2026 : la CONECT dénonce un « projet de rafistolage » sans vision
La Confédération des entreprises citoyennes (CONECT) a dénoncé, lundi 17 novembre, devant la commission parlementaire des finances un projet de loi de finances 2026 de « rafistolage », sans réformes structurelles ni évaluation des mesures budgétaires antérieures.
Le président de la CONECT, Aslan Berjeb, avertit que la pression fiscale excessive « affaiblit l’État et l’économie, encourage la fermeture d’entreprises, freine l’emploi et pousse les sociétés à la délocalisation ». En fait, l’organisation attendait un allègement fiscal et des mesures de compétitivité. Mais elle constate que « le projet va à contre-sens ».
La CONECT a soumis plusieurs amendements portant sur l’exonération totale des droits de douane pour les panneaux solaires, batteries et convertisseurs d’énergie. Ainsi que la révision des droits sur l’optique médicale actuellement fixés à 43 %. Elle demande également la réduction des droits douaniers pour les industries maritimes, les embarcations, les produits des carrières, l’enseignement privé et les cosmétiques.
L’organisation plaide par ailleurs pour une simplification des procédures fiscales, la généralisation du paiement à distance, l’instauration d’échéanciers souples avec possibilité de payer partiellement sans déplacement physique et la mise en place d’un projet national unifié contre l’économie parallèle.
L’article PLF 2026 : la CONECT dénonce un « projet de rafistolage » sans vision est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.