Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 16. Juli 2025Haupt-Feeds

France : Bayrou veut supprimer 3 000 postes dans la fonction publique

16. Juli 2025 um 11:53

Le Premier ministre français, François Bayrou, a présenté, mardi 15 juillet 2025, le plan de son gouvernement visant à assainir les finances publiques de la France et à réduire le déficit de 43,8 milliards d’euros. 

François Bayrou, Premier ministre français, par une série de mesures sévères, a annoncé, entre autres, un gel des dépenses de l’État et des collectivités locales, hors défense, ainsi qu’une réduction de 3 000 emplois dans le secteur public sans remplacer un retraité sur trois à partir de 2027.

Il a également annoncé :

– La fusion ou fermeture de certains services gouvernementaux, avec une réduction de 1 000 à 1 500 postes;

– Un plafond de 5 milliards d’euros sur la hausse des dépenses de santé en limitant les programmes de médicaments gratuits, en améliorant l’efficacité et en réformant les arrêts maladie;

– 7,1 milliards d’euros qui seront économisés en gelant les prestations sociales, les salaires des fonctionnaires et les tranches d’impôt sur le revenu en 2026 aux niveaux de 2025;

– 9,9 milliards d’euros d’économies grâce à la lutte contre la fraude, la réduction des « guichets fiscaux », la restructuration d’un allègement fiscal pour les retraités, une surtaxe de solidarité supplémentaire pour les hauts revenus et un nouvel impôt foncier.

Les mesures comprennent également :

– La réduction de deux jours des jours fériés nationaux – peut-être le lundi de Pâques et le 8 mai – pour augmenter les jours ouvrables annuels;

– La réforme du système d’emploi pour permettre un placement plus rapide et optimiser les règles d’embauche;

– L’introduction d’une allocation sociale unique pour inciter au travail;

– La réforme des systèmes d’assurance chômage et de retraite, avec des dispositions spéciales pour les mères et les travaux pénibles;

– La réduction de la bureaucratie, avec un plan visant à offrir aux entreprises la possibilité d’opter pour une réglementation simplifiée en échange de moins de subventions publiques et d’un projet de loi plus tard cette année qui permettra l’approbation accélérée des installations industrielles;

– Le renforcement de la compétitivité industrielle en prolongeant la durée de vie des centrales nucléaires à 50-60 ans et en relançant les investissements dans l’énergie hydroélectrique.

Réactions de l’opposition

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a immédiatement dénoncé une « provocation ». Dans le même temps, Marine Le Pen haussait le ton, accusant le duo Macron-Bayrou d’échec total : « Après sept ans de gaspillage désastreux, Emmanuel Macron et François Bayrou sont incapables de réaliser de réelles économies et présentent une énième facture aux Français : près de vingt milliards d’impôts et de privations. Aucune économie sur le coût de l’immigration, des subventions incontrôlées aux sources d’énergie, une augmentation de sept milliards de notre contribution à l’UE, rien pour la bureaucratie dans les hôpitaux et les écoles ».

Et Le Pen d’ajouter : « Ce gouvernement préfère s’en prendre aux Français, salariés et retraités, plutôt que de s’attaquer au gaspillage. Quant à la relance de la production, hormis la suppression de certaines règles en collaboration avec les institutions, comme le propose le RN, tout n’est que vœu pieux. Si Bayrou ne révise pas son plan, nous déposerons une motion de censure ».

De son côté, le chef de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que « Bayrou  doit partir » et que « les injustices ne doivent plus être acceptées », dans un message sur la plateforme X.

L’article France : Bayrou veut supprimer 3 000 postes dans la fonction publique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie | Saïed poursuit la mise en place de l’Etat social

13. Juli 2025 um 09:55

Lors de la réunion du Conseil des ministres, vendredi 12 juillet 2025, au Palais de Carthage, Kaïs Saïed a abordé notamment le projet de décret relatif aux personnes au chômage depuis de longues années, tous niveaux confondus, et dont le but de leur ouvrir des perspectives de recrutement, surtout dans la fonction publique.

À ce propos, le chef de l’État a de nouveau souligné la nécessité de solutions radicales, à la hauteur des attentes du peuple tunisien.

«La Tunisie regorge de compétences, et lorsque des perspectives larges seront offertes, ce ne sont pas seulement les bénéficiaires directs qui en tireront profit, mais le pays tout entier», a-t-il affirmé, appelant ainsi les membres du gouvernement à trouver le moyen de recruter le plus grand nombre de ces chômeurs de longue durée dans la fonction publique étant clairement démontré que ces personnes, dont les formations ne sont pas souvent en adéquation avec les besoins du marché du travail, ne trouveront pas d’emploi en se basant sur leur seule compétence. Un coup de pouce salutaire de l’Etat social ou Etat-providence, que préconise Saïed, serait donc nécessaire, quitte à alourdir les dépenses publiques et, par conséquent, le déficit budgétaire et l’endettement, extérieur et intérieur, de l’Etat.

Selon un communiqué de la présidence de la république, le Conseil des ministres a examiné deux autres projets de loi.

Le premier porte sur la modification de la loi n°53 de l’année 1977, relative à la création de la Société de promotion des logements sociaux.

Ce projet prévoit l’ajout d’une nouvelle disposition permettant la vente des logements sociaux financés par le Fonds de promotion du logement en faveur des salariés, soit par paiement échelonné, soit via des contrats de location-vente.

Le deuxième projet concerne la modification de la loi organique relative à la Société nationale immobilière de Tunisie (Snit), afin d’étendre ce même droit aux logements sociaux construits par cette société.

Ces deux projets, qui seront soumis à l’Assemblée des représentants du peuple, s’inscrivent dans une série de mesures sociales destinées à concrétiser le droit à un logement décent, respectueux de la dignité des citoyens, et accessible à des conditions financières adaptées aux personnes à revenu faible ou moyen.

I. B.

L’article Tunisie | Saïed poursuit la mise en place de l’Etat social est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : Kaïs Saïed critique les services publics et insiste sur la responsabilité des hauts fonctionnaires

10. Juli 2025 um 12:58

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier mercredi, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a porté sur plusieurs thèmes, dont le rapport synthétique qui sera élaboré pour mettre en place le projet de loi du plan de développement pour la période 2026-2030 lequel servira de référentiel à l’ensemble des législations économiques et sociales.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné que des efforts sont en cours pour ouvrir de larges perspectives dans tous les domaines et dans toutes les régions, afin que chaque Tunisien puisse jouir de sa dignité et de ses droits légitimes.

“Il est temps que les jeunes compétences prennent la place de ceux qui n’ont pas tiré les leçons du passé et ceux qui n’ont pas encore compris que la responsabilité, quel que soit son niveau, est un fardeau lourd à porter”, a-t-il dit.

D’autre part, le Président de la République a évoqué le mauvais fonctionnement de plusieurs services publics soulignant que chaque manquement doit être sanctionné.

Il a, dans ce sens, rappelé que les responsables des services publics sont payés par l’argent des contribuables qui doivent recevoir de bons services en retour. Il a également souligné que les budgets importants alloués à des institutions inefficaces devraient être versés à d’autres établissements qui remplissent réellement les objectifs pour lesquels ils ont été créés”, a-t-il ajouté.

L’article Tunisie : Kaïs Saïed critique les services publics et insiste sur la responsabilité des hauts fonctionnaires est apparu en premier sur WMC.

Tunisie | Les « docteurs chômeurs» doivent-ils être intégrés d’office à la fonction publique ?

07. Juli 2025 um 13:08

Ils se disent «docteurs chercheurs», titre pompeux qui ne renvoie pas nécessairement à une compétence précise et/ou prouvée. Il se disent aussi «mouâttaline âla al-âmal», littéralement condamnés au chômage, et exigent d’être tous recrutés au sein de la fonction publique, laquelle souffre déjà, en plus d’un sureffectif que rien ne justifie, d’incompétence crasse et d’inefficacité chronique.

Ces chômeurs de longue durée, qui n’ont pu trouver un emploi dans le secteur privé en faisant valoir leurs compétences supposées, ont observé un énième sit-in ce lundi 7 juillet 2025, devant l’Assemblée des représentants du peuple, pour réclamer leur intégration directe (c’est-à-dire sans concours ni examen ni questionnaire) dans le corps de l’enseignement supérieur et de la recherche. Et ils trouvent, bien sûr, qu’ils sont dans leur droit, puisque l’Etat providence, plus populiste que jamais, leur fait comprendre par certaines de ses décisions que la compétence et l’expérience ne sont plus nécessaires ni exigées pour avoir un emploi «mosmar fi hit» (littéralement clou au mur) dans l’administration publique.  

Cette mobilisation coïncide avec la tenue, ce même jour, d’une séance plénière au Parlement consacrée à l’audition du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, Hamda Kouka, représentant des «docteurs chercheurs», a exprimé son étonnement face à la «politique d’opacité adoptée par le ministère concernant le nombre officiel d’inscrits sur la plateforme qui leur est dédiée» pour bénéficier d’un poste dans les établissements y afférents, rappelant que le ministère avait promis que le recensement des postes vacants serait achevé au plus tard le 21 mars, une promesse qui, selon lui, n’a toujours pas été tenue.

Hamda Kouka a également réitéré le refus des docteurs d’être détournés de leur parcours académique en étant affectés à des postes administratifs ne correspondant ni à leur niveau de qualification, ni à leurs compétences en matière de recherche, qualifiant cette orientation de véritable gaspillage de talents dont les institutions universitaires et scientifiques ont pourtant besoin.

Loin de mettre en doute les talents supposés de ces demandeurs d’emploi ni renier leur droit à des postes bien rémunérés dans la fonction publique, on doit cependant leur faire comprendre que ces postes sont accordés au mérite et que, dans un monde «normal», pas celui rêvé où il baignent, il leur incombe de prouver ce qu’ils valent réellement et ce qu’ils peuvent apporter à leurs employeurs pour espérer bénéficier d’un emploi bien rémunéré.

Les diplômes, on sait ce qu’ils valent, surtout lorsqu’ils sont agités par des «diplômés» qui, à l’essai, prouvent souvent l’ampleur de leur ignorance et de leur incompétence crasse.

L’administration publique, qui est déjà au bord de l’implosion, n’a pas besoin d’un surplus de bras cassés.   

A bon entendeur salut !

I. B.   

L’article Tunisie | Les « docteurs chômeurs» doivent-ils être intégrés d’office à la fonction publique ? est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌