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Heute — 19. November 2025Haupt-Feeds

La Tunisie présente au forum économique « Ambition Africa » à Paris

19. November 2025 um 11:57

Plusieurs entreprises et startups tunisiennes des secteurs des TIC et de l’industrie ont activement participé au forum économique « Ambition Africa 2025 ». Il s’est tenu à Paris, les 18 et 19 novembre. Cette participation a mis en lumière le dynamisme de l’entrepreneuriat tunisien, assure l’ambassade de Tunisie à Paris sur sa page Facebook.

Organisé par Business France, Ambition Africa a rassemblé des opérateurs publics et privés africains et français. L’ambassade tunisienne et le bureau FIPA-France/FIPA-Tunisia étaient eux aussi présents à cette manifestation.

A noter que l’objectif de ce forum est : d’engager des discussions ciblées; d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement; et de favoriser l’émergence de projets porteurs dans des secteurs clés.

Ainsi, les discussions ont porté sur l’importance d’une coopération fondée sur la complémentarité, l’innovation et la création de valeur partagée.

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PLF 2026 : l’UTICA dit non à l’impôt sur la fortune

19. November 2025 um 11:29

Après un silence de trois ans, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a réagi cette fois au PLF 2026. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la centrale patronale rejette fermement la création d’un impôt sur la fortune prévu dans l’article 50 du PLF. 

Qui dit impôt sur la fortune dit taxer les patrimoines élevés, incluant biens immobiliers, mobiliers, dépôts bancaires et fonds de commerce. Cet impôt, progressif entre 0,5 % et 1 % selon l’importance du patrimoine, entrerait en vigueur dès le 1er janvier 2026.

Dans son communiqué, le patronat considère cette mesure comme un risque majeur pour l’investissement. Avec un gros risque de fuite des capitaux et un affaiblissement des garanties bancaires liées aux biens immobiliers, essentiels au financement des entreprises.

Plus encore, indique toujours le communiqué, l’UTICA craint que cette mesure décourage les Tunisiens résidant à l’étranger d’investir dans le pays. 

A cet égard, les membres de l’UTICA appellent en conséquence au retrait total de l’article 50. Tout en estimant que taxer les plus riches ne garantit pas forcément la justice fiscale. En ce sens que cela porte préjudice à l’économie privée. Des experts recommandent plutôt une meilleure répartition fiscale, via le renforcement du contrôle et la digitalisation administrative.

De son côté, le gouvernement défend cette taxe comme un moyen de renforcer le rôle social de l’État par une fiscalité plus progressive, destinée à financer les dépenses sociales (chômage, santé, éducation) et moderniser l’administration fiscale.

Ce débat a suscité quelques tensions entre préservation d’un climat favorable à l’investissement privé et le choix d’agir sans se projeter dans le court terme. Une chose est sûre : l’UTICA pose un défi politique fort au gouvernement. A savoir : concilier redistribution sociale symbolique et soutien à l’entrepreneuriat.

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Budget 2026 : cap sur la réforme sportive et le soutien aux champions

19. November 2025 um 10:48

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a souligné, lors de la séance plénière consacrée au budget 2026 de son département, que le projet de loi relatif aux structures sportives, a été transmis le 10 octobre à la présidence du gouvernement. Tout en précisant que le texte se trouve actuellement dans sa version finale, en attendant son examen par le Conseil des ministres.

Sadok Mourali a annoncé l’élaboration d’un projet de loi visant à lutter contre la violence, le vandalisme et le fanatisme dans les espaces sportifs, comprenant 40 articles. Ce projet a été envoyé à la présidence du gouvernement le 22 octobre, en attendant sa transmission à l’APR. Le ministre a rappelé que plusieurs réunions ont été organisées avec le ministère de l’Intérieur et les parties concernées depuis le début de la saison sportive pour définir les mesures à adopter, dans le cadre du budget 2026 de son département, la dernière datant du 4 novembre.

Vente électronique des billets

Parallèlement, le ministère a entamé la mise en place de la vente électronique des billets et l’équipement des installations sportives en caméras de surveillance modernes pour renforcer la prévention.

Sur le plan législatif, il a ajouté que le projet de loi sur les jeux de hasard, d’argent et de paris sportifs a été entièrement révisé pour être conforme aux normes internationales de lutte contre la manipulation et le blanchiment d’argent.

Dopage

Concernant la lutte contre le dopage, M. Mourali a précisé que tous les textes d’application ont été finalisés. Notamment le décret fixant les conditions d’obtention des certificats de formation et d’accréditation des contrôleurs, enquêteurs, inspecteurs et éducateurs spécialisés, ainsi que leur régime de rémunération.

Sur le plan sportif, le ministre a souligné l’importance accordée par son département aux sports individuels auxquels 29 millions de dinars ont été consacrés, contre 6,63 millions pour les sports collectifs.

Il a affirmé que ce soutien a permis d’obtenir d’excellents résultats lors de grandes compétitions internationales. Le sport paralympique bénéficie également d’un appui renforcé, notamment via des contrats d’objectifs conclus avec 11 athlètes de haut niveau pour près de 3 millions de dinars, et une augmentation du nombre de disciplines de 5 à 10.

Lier le financement aux résultats

Par ailleurs, le ministère continuera de lier le financement aux résultats, à la bonne gouvernance et à la gestion responsable. Tout en soutenant les sports à dimension sociale et le sport féminin.

Concernant les fédérations sportives et les sportifs d’élite, il a relevé la restructuration de plusieurs fédérations, la tenue des assemblées électives ou la révision de leurs statuts. En outre, certaines ont même été dissoutes et remplacées par des bureaux provisoires en raison de manquements. Comme c’est le cas de la Fédération de taekwondo et de celle de la pétanque. Au total, 11 fédérations ont été restructurées, en plus de trois autres en 2024.

Au sujet des postes vacants dans les directions techniques, il a précisé que les candidatures pour le poste de directeur technique de la Fédération d’athlétisme ont été ouvertes. D’ailleurs, ajoute-t-il, le ministère suit attentivement la situation de toutes les fédérations.

Les athlètes de haut niveau

A propos des athlètes de haut niveau, il a réaffirmé l’engagement du ministère à les soutenir, citant les nageurs Ahmed Jaouadi, Ayoub Hafnaoui et Rami Rahmouni. Pour Ahmed Jaouadi, il a rappelé la signature de deux contrats de soutien : un premier de 375 000 dinars en 2024, et un second de 350 000 dinars en mai 2025. Il a ajouté que ce dernier a reçu 185 000 dinars en juin 2025, versés sur son compte le 22 août.

Le ministre est également revenu sur la polémique concernant l’haltérophile Ghofrane Belkjir, jugeant son départ illégal de la délégation nationale en Norvège comme un acte inacceptable, irresponsable et assimilable à une trahison de la confiance. Il a affirmé qu’elle devra rembourser les fonds qui lui ont été accordés.

Quid du programme « Jeunesse »

Le ministre a expliqué que le programme Jeunesse vise à permettre aux jeunes de jouer un rôle actif dans le développement, conformément à la stratégie 2035. Et ce, à travers des projets pratiques axés sur la formation, l’emploi, l’entrepreneuriat et le renforcement de la citoyenneté. Avec une attention toute particulière accordée aux régions de l’intérieur pour garantir la justice territoriale.

Il a précisé que le programme 2026 poursuivra le développement des compétences des acteurs dans les domaines du tourisme des jeunes, de la culture et de la créativité, pour bénéficier à environ 200 000 jeunes par an à travers des formations, des projets communs et une coopération internationale.

Le programme comporte également un soutien aux initiatives participatives destinées aux jeunes handicapés ou résidant à l’étranger. Ainsi que l’élargissement des opportunités d’inclusion sociale et économique via des programmes traitant des risques comme la migration irrégulière, la violence, la drogue, l’addiction numérique; en plus du développement des compétences en leadership et en pensée critique.

En conclusion, le ministre a abordé la question des recrutements. Il a annoncé que le ministère ouvrira 600 postes. De même qu’il œuvrera à la régularisation de la situation des travailleurs sous contrat de sous-traitance dans les plus brefs délais.

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Tunisie 2025 : une croissance sous perfusion minière et touristique

Von: walid
19. November 2025 um 07:26

Tunisie Tourisme EnergieAlors que la Tunisie amorce une reprise économique en 2025, les indicateurs révèlent une dynamique contrastée, entre rebond sectoriel et fragilités structurelles. 

Tour d’horizon d’une conjoncture en demi-teinte à travers les chiffres publiés par le tableau de bord de la conjoncture économique à septembre 2025 publié par l’ITCEQ* et élaboré par Safa Mkaouer sous la supervision de Sami Bouassida.

Le PIB tunisien affiche une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre 2025, contre 1,6 % au trimestre précédent. Ce sursaut repose sur des secteurs moteurs :

  • Agriculture (+9,8 %)
  • Phosphates et mines (+39,5 %)
  • Industries chimiques (+10,1 %)
  • Construction et IME (+9,6 %)
  • Tourisme et restauration (+7 %)

Mais derrière ce dynamisme, des reculs préoccupants : le raffinage chute de 62 %, l’extraction pétrolière de 12 %, les services financiers de 6,8 %. C’est dans les hydrocarbures que les tendances baissières s’avèrent les plus marquées. La production de gaz naturel recule significativement, et les capacités globales du secteur énergétique stagnent.

La divergence sectorielle entraîne des répercussions claires sur l’économie nationale : la baisse du gaz pèse sur la croissance globale, tandis que le rebond des phosphates agit comme un amortisseur partiel, contribuant à limiter le ralentissement industriel.

L’économie reste donc vulnérable aux chocs climatiques et géopolitiques, notamment via sa dépendance au secteur minier.

« La croissance tunisienne progresse sous l’impulsion des mines, du tourisme et de l’agriculture. Mais les hydrocarbures reculent fortement, limitant l’élan global de l’économie. »

Énergie : un déficit structurel qui s’aggrave

Le solde énergétique primaire se creuse à -4143 ktep, avec une baisse des ressources (-8,1 %) et une hausse de la demande (+4,6 %). Le taux d’indépendance énergétique tombe à 36 %, contre 41 % en 2024. Ce déséquilibre pèse lourdement sur le déficit commercial et la stabilité monétaire.

 Industrie : reprise partielle et sélective

L’indice de production industrielle progresse de 1,9 %, porté par les mines, les IME, les IAA et les industries chimiques. Toutefois, les IMCCV (-12,5 %), le textile-habillement-cuir (-6,5 %) et les industries diverses reculent. Les secteurs exportateurs résistent mieux, mais la reprise reste inégale.

Investissement : prudence locale, confiance étrangère

Les intentions d’investissement industriel chutent de 9,1 %, et les projets de 14 %. Même tendance dans les services (-15 %). En revanche :

  • Les IDE progressent de +20 % (surtout dans les industries manufacturières)
  • Les investissements d’intérêt national (TIA) augmentent de +14 %

Cela traduit un climat d’affaires local prudent, face à une confiance internationale relative.

« Le déficit énergétique s’aggrave avec une baisse des ressources et une demande en hausse, ramenant le taux d’indépendance à 36 %. »

Emploi : amélioration globale, déséquilibres persistants

Le taux de chômage recule légèrement à 15,3 %, mais les disparités restent marquées :

  • Femmes : 20,9 %
  • Diplômés : 24 % (en hausse)
  • Jeunes (15–24 ans) : 36,8 %

La création d’emplois qualifiés demeure insuffisante, révélant des failles structurelles dans le marché du travail.

Inflation : fléchissement encourageant

L’inflation glisse à 5 % en septembre, contre 5,2 % en août. L’inflation sous-jacente recule à 5,2 %, portée par la baisse des prix alimentaires, de santé, des transports et des loisirs. Toutefois, les prix du logement et de l’habillement restent rigides.

Commerce extérieur : déficit alarmant

Le déficit commercial atteint -16 728 MD, en forte aggravation. Les exportations stagnent (+0,03 %), tandis que les importations grimpent (+5,4 %), tirées par les biens d’équipement et les demi-produits. L’effondrement des exportations énergétiques (-34 %) accentue le déséquilibre.

« Le chômage recule légèrement, mais les diplômés et les jeunes affichent des taux nettement supérieurs à la moyenne nationale. »

Balance des paiements : fragilité persistante

Le déficit courant s’élève à -1,6 % du PIB. Les réserves en devises couvrent 104 jours d’importation, contre 115 en 2024. Seuls le tourisme (+8,2 %) et les transferts des Tunisiens à l’étranger (+8,1 %) apportent un soutien partiel aux équilibres extérieurs.

Politique monétaire : cap restrictif maintenu

La masse monétaire M3 augmente de 10,7 %, les crédits à l’économie de 3,5 %. Le taux du marché monétaire baisse légèrement à 7,49 %, mais le taux directeur reste inchangé à 8 %. La BCT maintient une posture prudente, malgré une amélioration temporaire de la liquidité bancaire.

Marché de change : double mouvement

Le dinar s’apprécie légèrement face au dollar (2,911 DT) en raison principalement de la dépréciation du dollar depuis avril 2024 due à l’assouplissement monétaire et aussi à l’instabilité commerciale, accentuée par les pressions exercées par Donald Trump sur la Réserve fédérale. En revanche, le dinar se déprécie face à l’euro (3,421 DT), renchérissant les importations européennes, principales sources d’approvisionnement de la Tunisie.

« Le déficit commercial atteint un niveau alarmant, porté par la hausse des importations et l’effondrement des exportations énergétiques. »

Marché financier : dynamique soutenue

Le Tunindex progresse de 4,1 % en septembre, avec une performance annuelle de +24,6 %. La capitalisation boursière augmente de 3,4 %, portée par la stabilité monétaire et les bénéfices bancaires.

Finances publiques : excédent fragile

Le solde budgétaire est positif (+871 MD), grâce aux recette fiscales ou plutôt à une très grande pression fiscale sur le secteur formel :

  • Recettes fiscales (+6,4 %)
  • Ressources non fiscales (+12 %)
  • Dépenses maîtrisées (+1,4 %)

Mais le service de la dette bondit (+18,7 %), et l’encours de la dette publique augmente (+5,7 %), avec une forte hausse de la dette intérieure (79 084 MD).

Ce qu’il faut conclure du rapport publié par l’ITCEQ est que la reprise de l’économie tunisienne en 2025 reste asymétrique et fragile. Les secteurs dynamiques (phosphates, tourisme, IME) masquent des faiblesses structurelles : énergie, investissement privé, commerce extérieur, emploi qualifié.

Et nous revenons sur des propos redondants tant ils ne sont pas entendus, pris en compte et considérés par les décideurs publics : sans réformes profondes sur l’énergie, le climat d’investissement, la fiscalité et la productivité industrielle, la croissance restera volatile et dépendante des aléas externes.

A.B.A

EN BREF

  • La croissance tunisienne atteint 3,2 % au T2 2025, portée par les mines, l’agriculture et le tourisme.
  • L’énergie reste le principal point faible, avec un taux d’indépendance limité à 36 %.
  • Le déficit commercial se creuse fortement, notamment en raison du recul des exportations énergétiques.
  • Les investissements locaux diminuent, tandis que les IDE progressent.
  • Le chômage baisse légèrement, mais les disparités persistent chez les jeunes et les diplômés.

* L’ITCEQ : Institut tunisien de la compétitivité et des Études quantitatives

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Gestern — 18. November 2025Haupt-Feeds

Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur atteindra 2 397,180 MDT

18. November 2025 um 09:20

Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts  ont entamé, lundi 17 novembre, la discussion du budget de mission du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’année 2026.

Le projet de budget connaîtra une hausse de 3,47 % par rapport à l’exercice 2025, passant de 2 293,393 MDT à 2 397,180 MDT. Soit une augmentation de 85,787 MDT.

Les enveloppes de la Mission pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique pour l’année 2026 sont réparties selon les programmes, la nature des dépenses et les sources de financement, sans tenir compte des ressources propres des établissements publics. A savoir entre 1 636, 763 MDT pour le Programme d’enseignement supérieur, 215,524 MDT pour le Programme de recherche scientifique, 477,476 MDT pour le Programme des services universitaires, en plus de 49,417 MDT pour le Programme de leadership et de soutien.

Le ministère continue de réaliser 144 projets liés à l’infrastructure des établissements d’enseignement supérieur, répartis en 74 projets de développement et d’entretien et 70 projets de construction et d’expansion.

Il travaille également sur un certain nombre de projets, en particulier le renforcement de la capacité d’accueil des foyers universitaires d’environ 7 000 lits dans les projets en cours et 1 200 lits dans les nouveaux projets inclus dans le projet de budget.

Le nombre d’agents dans la mission a atteint 40 606 agents jusqu’à la fin de 2026. Le nombre d’étudiants, selon les statistiques pour l’année 2024-2025, est estimé à environ 324 mille étudiants, pour 22 297 enseignants et chercheurs, et 7 814 agents administratifs et techniques.

La Tunisie compte 13 universités, 209 établissements d’enseignement supérieur et de recherche, 90 établissements privés d’enseignement supérieur, 175 foyers universitaires et 84 restaurants universitaires; outre 544 structures de recherches, dont 40 centres de recherche et 42 écoles doctorales.

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L’huile d’olive tunisienne conditionnée à la conquête de nouveaux marchés en 2026

17. November 2025 um 20:43

Le Conseil national de l’huile d’olive conditionnée, réuni lundi 17 novembre, a adopté les composantes du programme 2026, qui concrétise la poursuite de l’effort national visant à faire connaître l’huile d’olive tunisienne et à conquérir de nouveaux marchés prometteurs, tels que les marchés asiatiques, latino-américains, russes et saoudiens.

Il s’agit, également, de renforcer le positionnement de l’huile d’olive tunisienne conditionnée sur les marchés où elle est déjà commercialisée.

Tenue sous la présidence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, la réunion a permis d’annoncer l’organisation du concours national pour le prix national de la meilleure huile d’olive conditionnée  pour la saison 2025-2026.

La réunion du Conseil qui a réuni les différentes parties intervenantes du secteur a permis également d’évoquer le programme spécifique de promotion des startups  dans le domaine de l’exportation de ce produit vital, à leur permettre de développer leurs capacités d’exportation, à les accompagner dans la préparation de plans d’accès aux marchés étrangers et à les soutenir dans les phases de promotion, d’implantation commerciale et d’obtention des certifications nécessaires.

Il s’agit, en outre, de suivre les réalisations du programme publicitaire et promotionnel d’intérêt public intitulé « Année 2025 ».

L’accent a également été mis sur la coordination avec les ministères des Affaires étrangères, du Commerce et de l’Agriculture afin de promouvoir l’huile d’olive conditionnée.

De son côté, la ministre a salué les efforts déployés par les secteurs public et privé qui ont contribué à la valorisation de l’huile d’olive tunisienne conditionnée, mettant en exergue la hausse de ses exportations, qui sont passées de 1 300 tonnes, au cours de la saison 2006-2007 à 42 200 tonnes durant la saison 2024-2025.

Elle a ajouté que la saison 2025-2026  devrait enregistrer une production de  500 mille  tonnes d’huile, soit une augmentation d’environ 47 % par rapport à la saison précédente, en plus de l’exportation de 300 000 tonnes de cette matière première vitale.

La ministre a souligné l’importance de promouvoir davantage les exportations d’huile d’olive conditionnée dans le cadre d’une approche participative entre toutes les parties concernées, rappelant à cet égard que la priorité  est accordée à ce secteur stratégique, notamment à travers les décisions prises par le Conseil des ministres restreint réuni le 25 octobre 2025, dans le but de promouvoir la Tunisie en tant que pays d’origine d’huile d’olive conditionnée de haute qualité, conformément aux normes du Conseil oléicole international.

Avec TAP

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PLF 2026 : la CONECT plaide pour la généralisation du paiement à distance

17. November 2025 um 15:57

La Confédération des entreprises citoyennes (CONECT) a dénoncé, lundi 17 novembre, devant la commission parlementaire des finances un projet de loi de finances 2026 de « rafistolage », sans réformes structurelles ni évaluation des mesures budgétaires antérieures.

Le président de la CONECT, Aslan Berjeb, avertit que la pression fiscale excessive « affaiblit l’État et l’économie, encourage la fermeture d’entreprises, freine l’emploi et pousse les sociétés à la délocalisation ». En fait, l’organisation attendait un allègement fiscal et des mesures de compétitivité. Mais elle constate que « le projet va à contre-sens ».

La CONECT a soumis plusieurs amendements portant sur l’exonération totale des droits de douane pour les panneaux solaires, batteries et convertisseurs d’énergie. Ainsi que la révision des droits sur l’optique médicale actuellement fixés à 43 %. Elle demande également la réduction des droits douaniers pour les industries maritimes, les embarcations, les produits des carrières, l’enseignement privé et les cosmétiques.

L’organisation plaide par ailleurs pour une simplification des procédures fiscales, la généralisation du paiement à distance, l’instauration d’échéanciers souples avec possibilité de payer partiellement sans déplacement physique et la mise en place d’un projet national unifié contre l’économie parallèle.

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Chronique analytique au 14 novembre 2025 – Une accalmie fragile dans un monde sous tension

17. November 2025 um 06:10

La semaine s’achève sur une tonalité contrastée au niveau international. Les marchés financiers ont retrouvé un peu de sérénité, portés par l’espoir d’un atterrissage en douceur des économies développées. Tandis que les crises géopolitiques continuent de maintenir un niveau d’incertitude élevé. Dans ce contexte, la Tunisie évolue dans un environnement marqué par des chocs externes persistants, une liquidité bancaire tendue et une trajectoire macroéconomique qui oscille entre signaux de résilience et fragilités structurelles.

Sur le plan politique, les tensions au Moyen-Orient et la réorganisation des blocs stratégiques entre États-Unis, Europe, Chine et BRICS continuent de peser sur les anticipations globales. L’aversion au risque demeure élevée, même si les marchés obligataires ont retrouvé une dynamique plus stable après plusieurs mois de volatilité. La baisse progressive des taux longs américains et européens a apporté un peu d’oxygène aux économies émergentes, réduisant temporairement la pression sur leurs devises et leur financement externe.

Du côté des matières premières, les cours du pétrole évoluent dans une fourchette relativement contenue, reflétant la combinaison entre une demande mondiale modérée et des ajustements de production coordonnés par l’OPEP+. Cette stabilité offre une fenêtre d’opportunité aux importateurs nets comme la Tunisie, même si la volatilité reste un risque permanent.

Sur le plan financier, les marchés actions internationaux affichent une performance hésitante, tiraillée entre les perspectives de détente monétaire en 2026 et les inquiétudes géopolitiques.

L’environnement global demeure donc moins stressant que durant l’été, mais il reste insécurisant pour les économies vulnérables, dont la Tunisie fait partie, surtout face à des besoins de financement en devises toujours importants.

Tunisie : une conjoncture marquée par des tensions de liquidité et une érosion progressive des avoirs extérieurs

Les données quotidiennes du 14 novembre 2025 confirment que la liquidité bancaire reste sous tension. Le solde du compte courant du Trésor se contracte fortement, passant à 996 MDT contre 1 113 MDT la veille, traduisant une mobilisation plus importante des ressources publiques. Les banques ne sont pas en reste : leur compte courant ordinaire tombe à 269 MDT, une nette dégradation qui reflète une demande élevée en refinancement et une pression persistante sur la liquidité du système.

Le volume global du refinancement auprès de la Banque centrale demeure élevé, à 11,5 milliards de dinars, mais légèrement en retrait par rapport à la veille. La BCT maintient son taux directeur à 7,5 %, tandis que le taux du marché monétaire suit la même tendance, confirmant un environnement monétaire toujours restrictif. Les opérations de réglage fin restent nulles, signe que l’autorité monétaire souhaite éviter tout signal de relâchement prématuré.

 

La BCT maintient son taux directeur à 7,5 %, tandis que le taux du marché monétaire suit la même tendance, confirmant un environnement monétaire toujours restrictif.

 

Les avoirs en devises poursuivent leur érosion graduelle : 24,9 milliards de dinars, soit 106 jours d’importation, contre 107 jours la veille et 113 jours un an plus tôt. La tendance baissière souligne une tension structurelle sur les réserves, en dépit de performances solides du tourisme et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger.

Les recettes touristiques atteignent désormais 7,14 milliards de dinars, en hausse de près de 477 MDT par rapport à l’année précédente.

Les revenus du travail continuent également de progresser, dépassant 7,5 milliards de dinars. Ces postes demeurent les principaux amortisseurs externes du pays.

 

Les avoirs en devises poursuivent leur érosion graduelle : 24,9 milliards de dinars, soit 106 jours d’importation, contre 107 jours la veille et 113 jours un an plus tôt. La tendance baissière souligne une tension structurelle sur les réserves, en dépit de performances solides du tourisme et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger.

 

Le dinar évolue de manière contrastée. Il se renforce légèrement face à l’euro mais continue de se déprécier face au dollar, reflétant l’évolution des grandes parités internationales. Cette dynamique contribue à maintenir une pression sur les prix des produits importés libellés en dollar, notamment les céréales et certains biens énergétiques.

Du côté des Bons du Trésor, la structure des encours montre une nette réduction des titres à court terme, traduisant la volonté de lisser les risques de refinancement, mais aussi l’accès plus coûteux au marché monétaire domestique. La dette extérieure continue d’être servie régulièrement, avec un cumul de 11 milliards de dinars au 10 novembre.

Un marché boursier prudent dans un environnement financier complexe

Le marché boursier tunisien reste dans une logique de prudence, en attente de signaux plus clairs sur la trajectoire macroéconomique et la politique monétaire. Les volumes interbancaires, en forte remontée, témoignent d’une activité financière dynamique mais sous contrainte. La stabilisation des taux courts permet néanmoins d’éviter une surchauffe du coût du crédit, même si les marges de manœuvre des banques demeurent limitées.

Quelles perspectives pour les prochains mois ?

À court terme, la Tunisie restera confrontée à une conjoncture marquée par une liquidité bancaire étroite, une pression sur les réserves extérieures et une forte dépendance aux recettes en devises non structurelles. La maîtrise de l’inflation, qui poursuit son repli progressif depuis les niveaux élevés de 2023–2024, est une bonne nouvelle, mais elle ne suffit pas à compenser les tensions sur les finances publiques et les besoins de financement externe.

À moyen terme, la dynamique dépendra principalement de la capacité du pays à sécuriser ses financements extérieurs, à accélérer les réformes structurelles et à stabiliser les fondamentaux budgétaires. Une éventuelle détente des conditions financières internationales en 2026 constituerait un appui important, mais elle ne saurait remplacer les ajustements domestiques nécessaires.

La période actuelle offre ainsi un moment charnière : une gouvernance tunisoise résiliente mais contrainte, insérée dans un environnement international moins volatil qu’il y a quelques mois, mais toujours incertain. La trajectoire des prochains trimestres dépendra de la capacité à consolider les acquis tout en engageant les réformes indispensables pour sécuriser la croissance et renforcer la souveraineté financière du pays.

 

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Références :

(1) Sources principales consultées pour le contexte international : World Bank MENAAP (14 nov. 2025), données prix Brent / marché pétrolier (14 nov. 2025), minutes Fed / prises de position récentes, analyses Reuters sur la réaction des marchés aux tensions régionales. (Banque Mondiale)

(2) (*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Taux d’intérêt en Tunisie : le pari de la prudence face à une inflation tenace

16. November 2025 um 13:29

Ces dernières années, l’économie du pays fait face à plusieurs défis majeurs, et en premier lieu, à l’inflation. Après avoir atteint un pic en février 2023 (10,4%), l’inflation a amorcé une tendance baissière pour se stabiliser à 5% en septembre 2025, contre 6,7% à la même période en 2024.

Ces chiffres témoignent d’une détente des prix par rapport aux années précédentes, résultat notamment d’une politique monétaire prudente conduite par la Banque centrale de Tunisie (BCT). L’analyse de l’IACE ayant pour thème : « BCT : l’heure de la baisse des taux a-t-elle sonné ? » indique que le contexte actuel appelle plus à la prudence qu’à une action monétaire expansive.

Il convient de noter que la BCT a maintenu un taux directeur stable à 8% pendant plus de deux ans (depuis décembre 2022), avant de procéder à une première baisse modérée de 50 points de base en mars 2025, ramenant ce taux à 7,5%. Cette évolution soulève la question suivante : la baisse des taux peut-elle se poursuivre dans un contexte où l’inflation recule, mais reste au-dessus du taux directeur ? Un aspect important à considérer est l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors produits alimentaires et énergie, un indicateur clé pour les banquiers centraux, car il reflète une inflation plus structurelle.

En effet, en septembre 2025, cette inflation sous-jacente demeure élevée à 5,2%, légèrement au-dessus de l’inflation globale. De surcroît, l’inflation des produits alimentaires libres a atteint 7,2% en juin 2025. Ces produits représentent environ 21% du panier de consommation. Ce qui alimente les inquiétudes quant à la maîtrise totale des pressions inflationnistes. Ces chiffres font craindre que la BCT soit prudente, voire réticente, à poursuivre un cycle de baisse des taux, alors que les tensions sous-jacentes rendent la maîtrise progressive de l’inflation encore fragile.

Incertitudes internationales et risques externes

La conjoncture mondiale est marquée par un fort climat d’incertitude, reflété par la montée du World Uncertainty Index, influencé par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent les tensions commerciales résultant des politiques tarifaires américaines, les conflits géopolitiques persistants, ainsi que le maintien de politiques monétaires restrictives par les principales banques centrales à l’échelle mondiale. Pour l’économie tunisienne, fortement ouverte et dépendante des importations, notamment alimentaires et énergétiques, cette incertitude internationale représente un risque significatif de choc externe. Une nouvelle hausse des prix de ces produits, déclenchée par des tensions géopolitiques ou commerciales, pourrait relancer une inflation importée que la BCT aura du mal à contenir.

Faible croissance potentielle et capacité de production limitée

Sur le plan national, la croissance économique reste modérée, avec un taux de 3,2% au deuxième  trimestre 2025, contre 1,4% un an auparavant. Cependant, cette croissance apparente ne reflète pas une augmentation réelle des capacités productives. La croissance potentielle est très faible, presque nulle, ce qui signifie que l’économie ne gagne pas en capacité productive durable. La faiblesse du climat des affaires, marqué par de l’attentisme et un recul des investissements, conjuguée à des contraintes budgétaires, limitées par une masse salariale élevée, le service important de la dette publique et les subventions, rend difficile tout effort de développement structurel. Dans ce contexte, une baisse des taux d’intérêt stimulerait surtout la demande intérieure, sans réelle augmentation de l’offre, ce qui risque surtout d’alimenter l’inflation plutôt que la production. Cette situation est aggravée par un espace budgétaire restreint et une structure rigide des dépenses publiques, qui limitent la capacité de l’Etat à soutenir la croissance par des politiques fiscales expansives. Dès lors, baisser les taux d’intérêt pourrait être contre-productif, attisant les pressions inflationnistes sans créer de richesse additionnelle.

Pression sur le dinar et fragilité extérieure

Le déficit commercial s’est aggravé, passant à environ 16,7 milliards de dinars (MDT) en 2025 contre 13,5 milliards en 2024. Cette détérioration des échanges extérieurs exerce une pression notable sur la monnaie tunisienne, le dinar, qui poursuit sa dépréciation face à l’euro. Bien qu’une légère amélioration de l’excédent des services ait partiellement compensé la tendance, le déficit courant s’est creusé, passant à -1,9% du PIB en 2025 contre -1,2% l’année précédente. Cette situation entraîne une hausse des besoins de financement extérieur et réduit la liquidité en devises étrangères dans le pays.

Au 22 octobre 2025, les réserves en devises couvrent environ 106 jours d’importations, un niveau jugé fragile compte tenu des vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne. Une diminution de la disponibilité des devises entraînerait une pression accrue sur le dinar, risquant de l’affaiblir encore plus. Une baisse supplémentaire du taux directeur pourrait aggraver cette situation. Elle encouragerait en effet davantage le recours à l’endettement pour financer les importations, augmentant la demande en devises, exerçant une tension supplémentaire sur les réserves de change et accentuant la dépréciation du dinar. La dépréciation monétaire pourrait alors se traduire par un phénomène connu sous le nom de « pass-through» du taux de change, c’est-à-dire une augmentation des prix des biens importés, contribuant une nouvelle fois à alimenter l’inflation.

Impact du projet de loi de finances 2026 

Le projet de loi de finances 2026 contient plusieurs mesures qui risquent d’alimenter les pressions inflationnistes, notamment par un nouveau round de financement monétaire du budget de l’Etat estimé à environ 11 milliards de dinars. Ce recours accru à une facilité de financement auprès de la Banque centrale dans un contexte de fragilité économique pose question. Il pourrait alimenter l’inflation et fragiliser davantage la stabilité monétaire et financière du pays. Malgré les progrès sur le contrôle de l’inflation ces derniers mois, la conjoncture économique et financière reste marquée par des fragilités importantes en Tunisie.

L’inflation sous-jacente élevée, les risques d’inflation importée liés aux incertitudes internationales, la faible croissance potentielle, la situation extérieure fragile et la politique budgétaire expansionniste prévue invitent à la prudence. Dans ces conditions, et toujours selon l’analyse de l’IACE, il semble prématuré que la BCT envisage de poursuivre la baisse de son taux directeur. Un statu quo monétaire est préférable pour maintenir la stabilité des prix et limiter les risques de dépréciation du dinar. Toute décision de baisse des taux doit être prise avec beaucoup de prudence afin d’éviter d’aggraver les vulnérabilités de l’économie du pays.

Cet article est publié dans le dernier numéro de L’Économiste Maghrébin – Spécial Finances, actuellement disponible en kiosque.

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L’Université de Tunis recrute sa nouvelle promotion d’étudiants-entrepreneurs

16. November 2025 um 11:32

L’Université de Tunis, à travers son Pôle Étudiant Entrepreneur (PEE), lance la troisième cohorte du Statut National de l’Étudiant-Entrepreneur (SNEE) en partenariat avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et les acteurs de l’écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat. Ce programme vise les étudiants motivés, créatifs et porteurs d’idées innovantes désireux de développer un projet personnel, académique ou professionnel dans un cadre structuré.

L’Université de Tunis propose trois niveaux de statuts selon la maturité du projet : le niveau Initiateur pour une idée de projet, le niveau Innovateur pour la conception d’un business plan, et le niveau Prom pour la création d’une startup.

Les candidats peuvent s’inscrire jusqu’au dimanche 7 décembre à minuit via le lien https://forms.gle/tVSXZtADtgv4Lt756. Ils peuvent également consulter un document détaillé sur le dispositif disponible sur la page officielle du Pôle Étudiant Entrepreneur.

Avec TAP

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Le turc YKM Textile investit en Tunisie

14. November 2025 um 17:00

Elle a choisi la Tunisie pour l’expansion de ses activités. Ses dirigeants ont rencontré, jeudi 13 novembre, le directeur général de FIPA-Tunisia, Jalel Tebib. Elle, c’est YKM Textile qui, comme son nom l’indique, est une entreprise turque spécialisée dans l’industrie textile et qui, selon des médias, aurait l’« intention d’investir en Tunisie ».

Selon ces mêmes sources médiatiques, « la société a déjà entamé les premières démarches d’implantation, accompagnée par les services de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur ».

Selon la FIPA, ce choix de la Tunisie intervient au moment où le secteur textile tunisien affiche une croissance soutenue. En effet, les chiffres montrent qu’au premier semestre 2025, les investissements directs étrangers dans le textile et l’habillement ont progressé de 41,9%, passant ainsi de 92,8 millions de dinars en 2024 à 131,8 millions en 2025.

À l’occasion de cette rencontre, les responsables de FIPA-Tunisia ont fait état de l’affermissement du climat des affaires en Tunisie, présentant au passage les avantages compétitifs du pays et les perspectives de coopération industrielle.

Les représentants d’YKM Textile auraient apprécié les atouts du marché tunisien, notamment la main-d’œuvre qualifiée, la proximité de l’Europe et les conditions favorables offertes aux investisseurs étrangers, rapporte un média local.

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Débats budgétaires : le dossier de l’Industrie sur la table

14. November 2025 um 14:45

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue vendredi, la discussion du budget de la mission du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget de la mission de l’Industrie pour l’exercice 2026 est estimé à 53,256 millions de dinars (MDT), contre 74,358 MDT en 2025, soit une baisse de 28,38%.

Cette baisse est principalement due au recul des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, ainsi qu’à la mise en production de certains projets d’efficacité énergétique, explique le département de l’Industrie.

Cette enveloppe budgétaire s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), dont la stratégie vise principalement à assurer la transition vers un modèle énergétique à faible intensité carbone, à consolider la capacité concurrentielle du secteur industriel et à optimiser l’exploitation des ressources nationales.

La mission est structurée autour de quatre programmes opérationnels (énergie, industrie, mines, pilotage et soutien), qui se déclinent en 19 sous-programmes.

Elle s’articule autour de 10 objectifs stratégiques et 25 indicateurs de performance.

La mise en œuvre de la mission implique plusieurs acteurs publics, notamment l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), l’Office national des mines (ONM) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).

 

S’agissant de la répartition des dépenses pour 2026, financées par les seules ressources de l’État, les interventions représentent 98,88% du budget.

 

Les dépenses salariales représentent, quant à elles, 0,75%, tandis que les frais de gestion s’élèvent à 0,23%. Enfin, les investissements en absorbent 0,13%.

Les dépenses salariales de la mission sont fixées à 39,968 millions de dinars (MDT) (engagement et paiement) sur ressources de l’État pour 2026, contre 39,395 MDT en 2025, soit une hausse de 1,45%.

Les dépenses de gestion s’élèvent à 12,494 MDT (engagement et paiement), contre 9,531 MDT en 2025, enregistrant ainsi une hausse significative de 31,09%.

Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 5 266 MDT (engagement et paiement) en 2026, contre 7 220 MDT en 2025, ce qui correspond à une baisse de 28,73%.

Cette catégorie est largement dominée par les fonds de soutien aux hydrocarbures, qui s’élèvent à 4,993 milliards de dinars.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 8 750 MDT en engagements et 6 888 MDT en paiements, contre respectivement 6,480 et 5,648 MDT en 2025.

Cela représente une hausse de 35,03% en engagements et de 21,95% en paiements.

Les principaux axes stratégiques de la mission de l’Industrie concernent, notamment, le soutien de la compétitivité industrielle en encourageant l’innovation, le développement technologique et l’augmentation de la valeur ajoutée, et la promotion de l’investissement (notamment à forte teneur technologique) en améliorant le climat des affaires et en digitalisant les services.

 

Il s’agit aussi d’assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique et d’accélérer la transition vers un modèle à faible émission de carbone (visant 30% d’énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici à 2030).

 

Il est question également de relancer le secteur des mines en rétablissant le rythme de production et d’exportation du phosphate et de ses dérivés.

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Tunisie – Le gouvernement resserre les rangs pour refonder le système d’investissement

14. November 2025 um 08:25

Le développement du système national d’investissement, en lien avec les orientations du budget économique et du nouveau plan de développement, a occupé une place centrale lors du Conseil ministériel restreint (CMR) qui se tenait jeudi 13 novembre au Palais de La Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

D’emblée, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de bâtir une vision globale et cohérente de l’investissement, capable de renforcer l’attractivité de la Tunisie et de restaurer la confiance dans le climat des affaires. L’objectif : orienter les capitaux nationaux et étrangers vers des secteurs à haute valeur ajoutée, porteurs d’impacts économiques, sociaux et environnementaux.

Elle a, dans ce cadre, exhorté les institutions et organismes dédiés à l’investissement à améliorer leur gouvernance et leur efficacité, tout en bénéficiant d’un soutien renforcé pour jouer pleinement leur rôle socio-économique.

Simplification, digitalisation et réformes structurelles

Sarra Zaafrani Zenzeri a rappelé que le développement du système d’investissement repose sur la révision du cadre législatif afin de simplifier et digitaliser les procédures, améliorer l’environnement des affaires et rehausser la compétitivité de l’économie.

Une série de réformes est déjà engagée : amélioration des infrastructures; réduction des délais de traitement; numérisation des services; transparence des transactions et évaluation régulière des indicateurs sectoriels et régionaux.

Dans cette logique, le gouvernement mise sur la création d’une plateforme nationale d’investissement, appelée à devenir un guichet numérique unique regroupant toutes les procédures liées à la création et à la gestion de projets. Ce portail centralisé devrait accélérer les démarches, améliorer la visibilité des services administratifs et nourrir la base de données nationale pour faciliter la prise de décision.

Cahiers des charges contre autorisations

La cheffe du gouvernement a également souligné l’avancement de l’interconnexion des systèmes d’information et de l’intégration des services juridiques liés à la constitution des entreprises. Elle a confirmé que plusieurs autorisations seront supprimées et remplacées par des cahiers des charges, afin de fluidifier davantage l’accès au marché.

Elle a par ailleurs mis en avant la diversité des incitations — financières et non financières — offertes aux investisseurs. Tout en rappelant que l’année 2025 a enregistré une hausse notable des flux d’investissements directs étrangers, signe d’une attractivité renforcée et de l’efficacité des réformes engagées.

Les orientations du ministère de l’Économie

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a présenté les principales mesures stratégiques visant à moderniser le système d’investissement et à soutenir la compétitivité nationale. Parmi elles : la digitalisation des procédures, la révision des cahiers des charges, la réduction de la bureaucratie, la libéralisation de l’entrepreneuriat et le renforcement de l’équité économique.

Il a également souligné l’importance de la mise en place d’un texte législatif unifié régissant l’ensemble des orientations liées à l’investissement, harmonisé avec les normes internationales et basé sur les principes de l’investissement responsable et du développement équitable.

Recommandations et priorités sectorielles

Le Conseil a adopté plusieurs recommandations pour accélérer la mise en œuvre des projets liés à la réforme du système d’investissement. Parmi les priorités on retrouve :

  • La simplification et la digitalisation accrues des démarches administratives;

  • La réduction et la suppression d’autorisations dans plusieurs secteurs;

  • L’adoption du principe de libre accès au marché;

  • L’élaboration d’un code unifié regroupant les règles de création de projets;

  • La publication de guides d’orientation et d’un code de bonnes pratiques pour les investisseurs.

Le gouvernement prévoit également la mise en place d’un guichet unique regroupant l’ensemble des services relatifs à l’investissement, et une meilleure orientation des incitations vers les PME et les régions les moins développées.

Les incitations seront désormais concentrées sur des secteurs stratégiques : agriculture, santé, technologies de l’information, énergie; ainsi que sur les priorités de développement du plan 2026-2030. Ces mesures seront liées à la performance, dans une optique de valeur ajoutée locale et d’investissement responsable.

Enfin, le Conseil a insisté sur la nécessité d’achever, d’ici le premier trimestre 2026, la mise en place de la plateforme nationale dédiée aux investisseurs.

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Le ministre des Affaires foncières appelle à réviser les textes juridiques régissant les domaines de l’Etat

13. November 2025 um 21:50

« Il est important aujourd’hui de réviser les différents textes juridiques régissant les domaines de l’Etat», a indiqué le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili.

 Intervenant, dans la soirée de jeudi 13 novembre, lors d’une séance plénière commune de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de la mission des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières au titre de l’année 2026, Wajdi Hedhili a notamment précisé que ces textes juridiques sont devenus obsolètes, par conséquent ne sont plus au diapason des priorités du développement économique et social.

A cet égard, Hedhili s’est interrogé sur les prérogatives dont dispose le ministre des Domaine de l’Etat pour lutter contre les agressions perpétrées contre les biens publics ou encore la violation des conditions  contractuelles, rappelant qu’il s’agit seulement de deux alternatives, soit la déchéance d’un droit ou  le transfert de l’affaire au Chef du Contentieux de l’État.

Le code des domaines de l’Etat, a-t-il souligné,  s’impose ainsi, pour éviter ces problématiques,  tout en mettant  en relief l’importance de promulguer des dispositions sévères dissuasives contre toutes agressions à l’égard des biens fonciers revenant à l’Etat.

« Chaque citoyen a le devoir de préserver les biens de l’Etat car ils sont, en effet,  une propriété nationale et revêtent une valeur immense pour l’investissement, d’où le rôle économique du bien foncier », a-t-il noté.

Avec TAP

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Wajdi Hedhili : 2 857 décisions de confiscation exécutées depuis 2011

13. November 2025 um 20:33

Le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a affirmé que 2 857 décisions de confiscation ont été exécutées depuis la création de la commission de confiscation en 2011.

S’exprimant jeudi soir lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen du budget 2026 de son ministère, le ministre a précisé que ces décisions portent principalement sur des biens immobiliers et des comptes bancaires.

Il a ajouté que les avoirs confisqués sont transférés à la Commission nationale de gestion d’avoirs et de fonds objets de confiscation, relevant du ministère des Finances, conformément à la procédure en vigueur.

Rappelant le cadre juridique, Hedhili a cité le décret-loi n°2011-13 du 14 mars 2011, qui prévoit la confiscation de tous les biens meubles et immeubles acquis après le 7 novembre 1987 par l’ancien président de la République ou par toute personne ayant bénéficié d’avantages grâce à ses relations avec lui.

Le ministre a également annoncé l’élaboration d’un nouveau projet de loi visant à unifier le fonctionnement des commissions de confiscation et à instaurer un système plus efficace de gestion et de traitement des biens confisqués. Ce texte, a-t-il précisé, sera supervisé par la présidence du gouvernement en concertation avec l’ensemble des structures concernées.

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Examen du budget 2026 de la mission du ministère de l’environnement

13. November 2025 um 20:14

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue, jeudi soir, l’examen du budget de la mission du ministère de l’Environnement pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget de la mission de l’Environnement pour l’exercice 2026 est estimé à 505,820 millions de dinars (MDT), contre 470,670 MDT en 2025, soit une hausse de 9,3%.

Il convient de noter que le ministre de l’Environnement, Habib Abid, avait indiqué, le 10 novembre 2025, lors d’une séance commune entre la commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement au Parlement et la commission des secteurs productifs au (CNRD), qu’environ 90 % du budget de son département est destiné à l’Office national de l’assainissement (ONAS).

Cette enveloppe budgétaire s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), dont la stratégie visant principalement à la réhabilitation des installations d’assainissement, l’amélioration de la qualité des eaux usées et leur valorisation, le développement du système de gestion et de valorisation des déchets, ainsi que la réhabilitation et la protection du littoral contre l’érosion, la réduction de la pollution, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité.

En effet, la mission de l’Environnement s’articule autour de  deux grands programmes; à savoir le programme Environnement et Développement Durable et le programme Pilotage et Soutien.

Le programme environnement et développement durable reflète la politique publique de l’État en matière de protection de l’environnement, de lutte contre toutes les formes de pollution, de préservation de la biodiversité, de lutte contre les catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques.

Cela sera rendu possible grâce à un ensemble de priorités stratégiques, d’indicateurs de performance et d’activités dans les domaines de l’environnement et du développement inclusif, tout en tenant compte des perspectives de croissance socio-économique du pays et en s’alignant sur les indicateurs et les normes internationaux en matière de gestion des systèmes de protection de l’environnement.

Quant au programme du Pilotage et de soutien, il fournit un appui logistique et technique au programme de l’environnement et du développement durable afin de parvenir aux objectifs et des résultats escomptés.

En fait, la mission est structurée également autour de deux sous-programmes, 13 activités, 6 objectifs, et 15 indicateurs de performance.

Les dépenses salariales de la mission sont fixées à 34504 mille dinars (engagement et paiement), contre 37477 mille dinars en 2025, soit une baisse de 8 %. Cette baisse est expliquée par l’excédent provenant des années écoulées.

Par ailleurs, 59 nouveaux recrutements ont été programmés, dont 18 postes destinés aux docteurs chercheurs.

Pour ce qui des dépenses de gestion, elles s’élèveront à 5 720 mille dinars (engagement et paiement), contre 6348 en 2025, enregistrant ainsi une baisse de 628 mille dinars

 Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 449 535 mille dinars (engagement et paiement) en 2026, contre 411 800 mille dinars en 2025, ce qui correspond à une croissance de 9 %.

Cette augmentation est due à la croissance du volume des interventions confiées à l’Office national de l’assainissement, notamment après la prise en compte des projets proposés par les conseils locaux.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 7010 mille dinars en engagements et 10 240 MDT en paiements, contre respectivement 7 070 mille dinars et 10 345 mille dinars, en 2025.

Les investissements (crédits de paiement) se répartissent principalement entre le programme de l’Environnement et du développement durable (86%), pilotage et soutien (14%).

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Le CNRD déclare la guerre aux occupations illégales de terres domaniales

13. November 2025 um 14:23

Des députés du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont insisté, jeudi 13 novembre, sur l’impératif d’effectuer un inventaire des biens de l’Etat et de récupérer les terres domaniales accaparées illégalement.

S’exprimant, lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le CNRD consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, les députés ont souligné la nécessité de céder certaines terres agricoles et de changer leur vocation afin de les exploiter dans divers projets, notamment dans les programmes de logement.

Ainsi, le député Belgacem Nfis a indiqué que le cadre juridique et institutionnel organisant actuellement les terres collectives « n’est plus adapté ». Tout estimant qu’il est temps de le réviser afin de le rendre plus efficace et plus équitable.

Les conseils de gestion créés pour administrer ces terres ont vu leurs mandats légaux, fixés à cinq ans, expirer sans qu’un cadre réglementaire clair ne soit mis en place. Cela a entraîné, souligne-t-il, un vide administratif qui a paralysé la gestion de ces biens et empêché les citoyens d’exercer leurs droits.

Cette situation, a-t-il poursuivi, a également bloqué les projets de nombreux agriculteurs et investisseurs, les privant de l’accès au financement et aux aides publiques.

Le député a estimé indispensable de procéder à une  révision globale des textes juridiques relatifs aux terres collectives et aux conseils de gestion. Il a aussi souligné l’importance de mettre en place un nouveau dispositif plus efficace permettant aux exploitants d’obtenir des documents prouvant leur droit d’exploiter ces terres, et ce, jusqu’à la révision des lois.

De son côté, le député Mahmoud Sammari a reproché aux anciens ministres le manque d’intérêt porté aux biens de l’État, tant publics que privés, notamment les terres agricoles. Il s’est interrogé, dans ce sens, sur l’inaction de l’État face aux agressions répétées et aux accaparements de ces terrains. Tout en appelant à la révision des contrats de location des terres domaniales.

La députée Amina Jerbaoui s’est, quant à elle, interrogée sur les biens confisqués se demandant si ces biens avaient été correctement évalués et gérés selon les principes de la bonne gouvernance. Soulignant ainsi que le manque de transparence dans ce dossier est de nature à susciter des soupçons et des pressions.

Sa collègue Henda Jlassi a pointé, pour sa part, la mauvaise gestion des biens de l’État dans le gouvernorat de Tunis; alors que la capitale fait face à une grave crise du logement. Elle a fait remarquer que des dizaines d’hectares sont laissés à l’abandon ou occupés illégalement. Elle appelle donc à leur réaffectation en zones vertes, en projets d’habitat pour les jeunes, ou encore en espaces économiques et sociaux.

Elle a aussi relevé que la dispersion des propriétés et le chevauchement des compétences entre l’État, les municipalités et le secteur privé ont généré une situation de confusion juridique et a entravé la réalisation de projets vitaux.

De son côté, le député Thabet El Abed a abordé le dossier des indemnisations en suspens depuis plus de cinquante ans. Rappelant à cet égard que les litiges fonciers suivent un processus judiciaire long et complexe sans aboutir à un jugement définitif ou à une solution concrète, engendrant ainsi des biens délaissés et non rentables.

Il a insisté sur la nécessité de régulariser ces anciens dossiers, de créer des commissions régionales mixtes regroupant des représentants des différentes administrations ainsi que des ministères de la Justice et de l’Agriculture.

Au final, l’objectif étant d’accélérer le traitement de ces dossiers et de mettre en place un mécanisme clair d’indemnisation et de cession garantissant à la fois les droits de l’État et la stabilité des agriculteurs.

Avec TAP

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Les transferts en devises des TRE ont enregistré une hausse au cours des dernières années (ministre des Finances)

13. November 2025 um 11:17

Les transferts de devises provenant de la diaspora tunisienne ont enregistré une hausse ces dernières années. C’est ce que déclare la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi. Elle précise que ces transferts de la diaspora ne sont pas soumis à des droits et taxes supplémentaires.

Intervenant, dans la soirée de mercredi 12 novembre, lors d’une séance plénière commune de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère des Finances pour l’exercice 2026, Mme Khaldi a ajouté que les projets de numérisation, en cours de réalisation, sont à même de garantir l’égalité des chances en matière d’investissement entre les Tunisiens vivant à l’intérieur du pays et la diaspora.

Recette des récoltes

Les recettes provenant de la récolte des dattes, de l’huile d’olive, des agrumes et autres ne constituent pas des recettes permanentes. Alors que les ressources fiscales représentent la principale source d’alimentation des ressources de l’État.

Sur un autre plan, la ministre a mis l’accent sur les efforts déployés par le corps de la douane, au cours de l’été 2025, aux niveaux des aéroports, des ports et frontières; et ce, en collaboration avec les différents intervenants.

Rôle sécuritaire et économique de la douane

Outre le rôle sécuritaire de la douane, ce corps dispose d’un rôle économique important, indique la ministre. Tout en soulignant la nécessité de renforcer ses ressources humaines et logistiques.

En outre, elle rappelle les principaux axes sur lesquels a travaillé l’administration fiscale. Et notamment la poursuite du recensement géographique qui a permis d’intégrer un grand nombre d’acteurs qui étaient actifs dans le secteur parallèle dans le secteur formel. Ces personnes devront désormais s’acquitter de leur devoir fiscal envers l’État, indique-t-elle encore indiqué. Relevant aussi que le contrôle fiscal est une opération étudiée et non arbitraire, qui ne vise pas un secteur ou une entreprise en particulier.

Et de rappeler que la brigade des investigations et de lutte contre l’évasion fiscale a mené de nombreuses interventions qui ont permis de découvrir des cas de fraude fiscale et de manipulation des déclarations.

Quid des associations de microcrédit

En ce qui concerne les associations de microcrédit, Michket Slama Khaldi indique que c’est la Banque tunisienne de solidarité (BTS) qui gère la ligne de financement allouée à ces associations. Et que le nombre de bénéficiaires des crédits accordés s’élèvent à 15 199.

Elle a également souligné qu’un plan d’action avait été mis en place pour ces associations. Et ce, afin de les restructurer en créant une structure de financement régionale qui regrouperait les différentes associations.

Enveloppes financières pour les entreprises publiques

Enfin, en ce qui concerne les entreprises publiques, la ministre précise que des enveloppes budgétaires ont été allouées au cours des dernières années, mais qu’il faut les réformer. D’ailleurs, elle qualifie la situation de certaines d’entre elles de « préoccupante »; alors que d’autres ont connu une amélioration notable.

Ce dossier est actuellement suivi par la présidence du gouvernement, affirme la ministre. Tout en soulignant que la politique de l’État ne vise en aucun cas la cession des ces entreprises. Et de préciser que le président de la République a, à plusieurs reprises, réaffirmé que la cession n’est pas la solution et qu’il faut plutôt réformer les entreprises publiques.

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Michket Slama Khaldi promet : 2026 marquera le retour des recrutements publics

13. November 2025 um 10:22

L’année 2026 sera bien l’année de la reprise des recrutements dans la fonction publique. C’est ce qu’a affirmé la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi. Elle s’exprimait ainsi lors d’une plénière commune de l’ARP et du CNRD consacrée à l’examen du budget de son département.

« Contrairement aux années précédentes où les recrues ont ciblé certains corps spécifiques, l’année 2026 sera bien marquée par la reprise générale des recrutements publics et de la régularisation de la situation de plusieurs corps », a-t-elle encore ajouté.

Pour le volet recrutements publics, la ministre a indiqué que 51 878 postes seront ouverts au titre de l’année 2026.

S’agissant de la régularisation de la situation de certains corps, la ministre a précisé que cette opération concernera 12 942 ouvriers de chantiers, 1 350 titulaires de doctorat et 13 837 enseignants suppléants du primaire et du secondaire, en plus de 1 066 professeurs d’éducation physique.

Cette orientation officielle conjuguée à l’augmentation des salaires, s’inscrit dans le droit-fil du rôle de l’État dans la consolidation de la justice sociale, a-t-elle soutenu.

Investissements massifs contre déficit budgétaire

Tout en avouant l’impact de ces recrutements sur le déficit budgétaire, estimé à 6,4 % selon le projet de loi de finances 2026, Michket Slama Khaldi a rassuré que la relance de l’investissement permettra d’en atténuer les incidences.

Evoquant les recettes fiscales de l’Etat, la ministre des Finances a affirmé que la Direction générale des impôts (DGI) est parvenue à collecter jusqu’à la fin du mois d’octobre près de 5 498,4 millions de dinars (MDT), dont 1 274,3 MDT ont été recouverts par voie directe.

Impôt sur la fortune immobilière

Elle a ajouté que la DGI a dressé un fichier des assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) encore sans identifiant fiscal. Tout en indiquant que cette situation a ciblé 4 957 personnes au titre de l’année 2024. Ce qui a permis de recouvrer des recettes s’élevant à 555 MDT.

La ministre a par ailleurs ajouté que la Direction des impôts poursuit ses efforts dans le cadre d’une enquête de terrain ciblant 39 542 personnes jusqu’à fin du mois de septembre 2025.

Cette opération, a-t-elle révélé, a abouti à la régularisation de la situation d’un grand nombre de contribuables, d’en identifier d’autres avant de procéder à leur intégration dans le secteur formel.

Tout en soulignant que ces efforts déployés visent à consacrer la justice fiscale, la ministre des Finances a précisé que les mécanismes mis en œuvre dans le cadre de cette enquête de terrain privilégient une démarche centrée sur la sensibilisation et l’information.

Toujours dixit la ministre, le nombre d’identifiants fiscaux créés en 2025 a atteint 30 583 en plus de 4 843 identifiants recensés dans le cadre du programme de l’auto-entrepreneur.

115 concessionnaires régularisés

Mme Khaldi a par ailleurs fait état de la régularisation de la situation de 115 concessionnaires de marché ayant exercé leurs activités jusqu’en 2022 sans pour autant avoir déposé les déclarations requises.

Face à cette situation, la ministre a souligné qu’il reste encore beaucoup à faire pour garantir l’équité fiscale, appelant à une véritable réconciliation entre l’administration fiscale et le contribuable.

Quid des entreprises publiques?

Evoquant le dossier des entreprises publiques, la ministre des Finances a précisé que des mesures de soutien ont été prises en faveur de ces structures dans le cadre des budgets précédents ainsi qu’au titre du budget de 2026.

Elle a dans ce contexte affirmé que certains entreprises publiques sont en voie de redressement; alors que d’autres sont encore en difficulté. Tout en écartant en contrepartie toute éventualité de leur cession.

Enfin, revenant sur les raisons de cette situation, la ministre a pointé des problèmes d’ordre structurel liés aux prix et à la capacité d’employabilité. Elle assure que la présidence du gouvernement déploie des efforts en vue d’examiner en profondeur ce dossier dans le cadre d’une vision stratégique globale.

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