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Mehdi Jomaa | «L’Afrique représente l’un des plus grands potentiels d’avenir»

28. Oktober 2025 um 13:30

On l’a presque oublié, mais il se rappelle à notre souvenir à travers les conférences internationales : l’ancien Premier ministre Mehdi Jomaa fait parler de lui dix ans après avoir quitté le Palais de la Kasbah… en Afrique.  

S’exprimant cette semaine au Pro Content Studio de Devex Impact House en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, à New York, l’ancien Premier ministre tunisien s’est dit «optimiste quant aux perspectives économiques de l’Afrique».

«La jeunesse et le capital humain de l’Afrique sont essentiels pour transformer ses défis économiques en opportunités, à condition que les dirigeants renforcent la gouvernance et établissent des partenariats stratégiques», a-t-il déclaré.

Dans ses propos rapportés par Devex.com, M. Jomaa a déclaré que les défis du continent – ​​de la création d’emplois à la gouvernance – s’accompagnent d’immenses opportunités, portées par sa population jeune et son vivier de talents croissant.

«L’Afrique représente l’un des plus grands potentiels d’avenir», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous enregistrons la plus forte croissance démographique, les plus grands besoins, et l’écart avec les pays développés est énorme, mais cela signifie que le continent offre de nombreuses opportunités.»

Il est tout de même désolant de constater que les anciens hauts responsables tunisiens restent rarement au pays après la fin de leur mandat. S’ils ne sont pas, comme c’est souvent le cas, contraints d’aller voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. L’expérience qu’ils acquièrent en matière de gouvernance et de gestion des affaires publiques ne servent malheureusement pas à leurs compatriotes. Mais si les autres en profitent, c’est tant pis pour nous. Ne s’en est-on pas délibérément privés nous mêmes ?

Il faut dire que, nous autres Tunisiens, sommes très forts dans l’art de détruire les idoles que nous fabriquons nous-mêmes. Toutes les idoles, les unes après les autres… A qui sera le tour ?

L. B.  

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Des équipements médicaux italiens pour des hôpitaux tunisiens

28. Oktober 2025 um 12:58

Dans le cadre du Programme d’appui à la balance des paiements de la Tunisie, financé par un crédit d’aide de la Coopération italienne, des appels d’offres seront lancés avant la fin de 2025 par différentes administrations publiques tunisiennes. Ils seront réservés aux entreprises italiennes et porteront sur des biens et services d’origine italienne.

Ces appels d’offres concerneront : 1- la fourniture d’équipements médicaux pour le laboratoire de simulation de l’unité de médecine expérimentale et le comité d’innovation en biotechnologie relevant de la Faculté de médecine de Tunis; 2- la fourniture d’équipements médicaux pour le renforcement du service de chirurgie générale de l’Hôpital La Rabta de Tunis; et 3- la fourniture d’équipements médicaux pour le service de néonatalogie de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis.   

Les avis d’appel d’offres détaillés seront publiés, en français, par l’autorité tunisienne compétente dans au moins un quotidien et sur le système de passation des marchés publics en ligne Tuneps, indique l’Agence italienne de coopération au développement à Tunis (AICS), qui a publié l’information lundi 27 octobre 2025 sur son site web.

Les appels d’offres seront également publiés par l’AICS, ainsi que par l’Agence pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes (Ice).

L. B.

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La politique meurtrière de l’UE en matière de migration  

28. Oktober 2025 um 12:22

Dans l’article que nous traduisons ci-dessous, le site spécialisé WSWS.ORG, organe du mouvement trotskyste international, soutient que «la politique meurtrière» de l’Union Européenne en matière de réfugiés a entraîné la noyade de 40 personnes lors d’un récent naufrage au large de la Tunisie. (Ph. Bruno Thevenin/AP)

Marianne Arens

Le naufrage au large des côtes tunisiennes le 22 octobre, qui a coûté la vie à au moins 40 personnes, dont des nourrissons, n’est pas un accident, mais un crime. L’Union européenne (UE) et ses gouvernements membres, dont la coalition berlinoise des chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et du Parti social-démocrate (SPD), en sont responsables. Avec leur politique inhumaine en matière de réfugiés, ils acceptent consciemment de telles catastrophes.

Ce n’est pas un hasard si, le jour même où 40 réfugiés se sont noyés au large de la Tunisie au petit matin, le soir même, le chancelier Friedrich Merz (CDU) a une fois de plus qualifié les migrants à Berlin de «problèmes urbains». La tristement célèbre agence européenne Frontex s’est récemment vantée d’une baisse de 20 % des franchissements irréguliers de frontières au premier semestre 2025.

Des politiques meurtrières

Des responsables politiques tels que Merz à Berlin, le président Emmanuel Macron à Paris, le Premier ministre Keir Starmer à Londres et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Bruxelles sont responsables des conditions véritablement meurtrières qui règnent aux frontières extérieures de l’Europe. À quoi ressemblent concrètement ces conditions ? La récente catastrophe au large de la Tunisie les met en lumière.

Au lieu de faire ce que font les voyageurs ordinaires – acheter un billet d’avion ou réserver un billet de bateau et atteindre l’Europe via les ports, les aéroports et les gares en quelques heures –, les gens ont d’abord été contraints de traverser le Sahara à pied. Ils devaient se méfier des gardes-frontières tunisiens, connus pour capturer des migrants et les abandonner dans le désert sans eau potable.

Les personnes concernées ont probablement versé des milliers d’euros à un réseau de passeurs ou à un trafiquant avant de pouvoir partir pour l’Italie. La côte au sud de Mahdia, autour de Salakta, est un point de départ important, car la distance entre cette ville et l’île italienne de Lampedusa n’est que d’environ 130 kilomètres.

Au milieu de la nuit du 21 au 22 octobre, les personnes ont embarqué sur un vieux bateau en bois, lourdement surchargé, avec environ 70 passagers. Le moteur, lui aussi, n’était pas à la hauteur de la mer agitée cette nuit-là.

Le bateau a chaviré peu après son départ, toujours dans les eaux tunisiennes, et des scènes horribles ont dû se dérouler. Ce n’est qu’aux premières heures du matin que les garde-côtes tunisiens sont arrivés sur les lieux de la catastrophe. Sur environ 70 personnes, ils n’ont pu en secourir que 30. Parmi les noyés se trouvaient des familles avec de jeunes enfants, et une source italienne a même signalé un nouveau-né parmi les victimes.

Des traversées plus risquées

Le porte-parole du tribunal de Mahdia, Walid Chaterbi, a confirmé que toutes les victimes et tous les survivants venaient de pays situés au sud du Sahara. Les autorités tunisiennes ont répondu en assurant qu’elles intensifiaient massivement leurs efforts pour empêcher les traversées.

C’est précisément pour cela que le gouvernement tunisien est payé par l’UE : empêcher l’immigration vers l’Europe. Quelques jours avant la catastrophe, l’UE a présenté à Bruxelles un nouveau pacte pour la Méditerranée, plaçant la coopération avec la Tunisie au cœur de ses préoccupations. Ce pacte doit être adopté en novembre, date à laquelle l’UE célèbrera le 30e  anniversaire du «processus de Barcelone» (Euromed), son partenariat avec ses voisins du sud de la Méditerranée.

Cependant, la fermeture des côtes nord-africaines ne fait qu’accroître la pression sur les migrants et les passeurs, les poussant à tenter des traversées toujours plus risquées et meurtrières.

Ainsi, la catastrophe du 22 octobre ajoute 40 morts supplémentaires au terrible bilan des «migrants disparus» de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis 2014, l’OIM a recensé plus de 77 330 décès sur les routes migratoires à travers le monde. L’année 2024 a été marquée par un nouveau record tragique, avec près de 9 200 décès. Le nombre de cas non déclarés est élevé, car nombre de ces décès ne sont jamais signalés ni enregistrés.

Traduit de l’anglais.

Source : WSWS.org.  

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Conférence à Beit Al Hikma | Ecosystème d’innovation et transfert technologique

28. Oktober 2025 um 11:44

Le Pr Mohamed Dahmani Fathallah donnera une conférence sur le thème : «Ecosystème de l’innovation et du transfert de technologie. Le savoir comme levier de la souveraineté économique», le jeudi 30 octobre 2025, à 15h00, au siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beït al-Hikma), à Carthage-Hannibal.

A l’heure où la puissance industrielle et les ressources naturelles ne suffisent plus à garantir l’indépendance des nations, la souveraineté économique repose, désormais, sur la maîtrise du savoir et des technologies, estime le Pr Mohamed Dahmani Fathallah, professeur de biotechnologie moléculaire et expert en biotechnologie de la santé, qui expliquera, au cours de sa conférence, comment un écosystème national d’innovation et de transfert de technologie peut devenir un véritable levier de souveraineté et de prospérité.

​Le conférencier cherche à familiariser le public avec les concepts de base de l’innovation et du transfert de technologie. Et le sensibiliser aussi à l’importance du savoir comme levier de la souveraineté et de la richesse dans le monde d’aujourd’hui.

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Trois Subsahariens condamnés pour meurtre à Bhar Lazreg  

28. Oktober 2025 um 11:14

La chambre criminelle auprès du Tribunal de première instance de Tunis a condamné, lundi 27 octobre 2025, trois Africains originaires de pays subsahariens à des peines allant de 10 à 20 ans de prison pour le meurtre de leur ami.

Selon Diwan FM qui a rapporté l’information, la victime a été tué au cours d’un rituel religieux dans une maison louée à Bhar Lazreg, près de La Marsa, au nord de Tunis. Il aurait été donné en offrande à une divinité païenne.  

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Le juge Taïeb Rached condamné à 30 ans de prison

28. Oktober 2025 um 10:48

L’ex-premier président de la Cour de Cassation, Taïeb Rached, a été condamné à 30 ans de prison. Ce verdict a été prononcé par la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le Tribunal de première instance de Tunis, rapporte Mosaïque ce mardi 28 octobre 2025.

De son côté, les hommes d’affaires Nejib Ben Ismail et Fathi Jenayeh ont écopé respectivement de 27 et 30 ans de prison. Un magistrat révoqué a été, à son tour, condamné à 20 ans de prison, ajoute Mosaïque.

Il est à rappeler que la Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunis a déféré ces quatre accusés devant la Chambre criminelle pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, corruption, falsification, détention et usage de faux. 

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Cisjordanie | Mohammed Al-Hallaq assassiné à 9 ans sans aucune raison!

28. Oktober 2025 um 10:12

À l’instar de Gaza où des milliers d’enfants ont péri sous les bombes israéliennes, à cause de la famine ou furent tués par sang froid à l’instar de Hind Rajab ou de l’enfant Amir (nous avons relaté sa fin tragique dans l’article «Amir, l’ange de Gaza broyé par la machine génocidaire israélienne»), les enfants sont également délibérément assassinés en Cisjordanie sans aucune raison. 

Imed Bahri

Aveuglés par la haine et afin de semer la terreur dans la population palestinienne et traumatiser les enfants, des soldats israéliens assoiffés de sang et protégés par leur hiérarchie commettent des crimes dans l’impunité totale, brisent de jeunes vies et plongent des familles dans la souffrance la plus profonde. Sauf que ces familles palestiniennes, contrairement à celles des détenus israéliens à Gaza, leur détresse est passée sous silence. 

«Mohammed Al-Hallaq se tenait debout, les bras croisés, sans représenter une menace, lorsqu’un soldat israélien l’a abattu. Les soldats semblaient alors célébrer l’événement», c’est par ces mots que le journal israélien Haaretz a décrit la mort tragique de l’enfant dans la ville d’Al-Rihiya, au sud d’Al-Khalil (Hébron pour les Israéliens), le 16 juin dernier.

Les journalistes Gideon Levy et Alex Levac, qui ont publié, le 25 octobre, une enquête sur l’assassinat de l’enfant, ont rendu visite à la famille de Mohammed, âgé de 9 ans et scolarisé en quatrième année primaire. Ils ont décrit le profond chagrin de la mère et des membres de la famille, réunis autour du lit de leur fils. 

Le matin du 16 juin, Mohammed a quitté la maison avec sa sœur de 6 ans, élève en première année, pour l’école des filles voisine.

Comme d’habitude, il est allé la chercher à la fin des cours et est rentré chez lui. Il a fièrement présenté le nouveau sac à dos et la nouvelle trousse que lui et ses camarades avaient reçus du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

Plus tard, il est sorti jouer dans le quartier et c’est là que tout va basculer. Des soldats israéliens ont lancé un raid sur la ville et ont tiré une salve de balles en l’air, effrayant les enfants qui jouaient au football sur le terrain de basket de l’école des filles voisine.

Un enfant abattu en pleine rue

Les enfants, paniqués, ont pris la fuite et Mohammed a également couru dans la rue et s’est posté près d’un mur, les bras croisés. Il a peut-être pensé qu’il était inutile de courir davantage car les soldats étaient loin et la rue était calme. Mais l’un des soldats a décidé de le tuer.

Selon des témoins oculaires interrogés par Haaretz, le soldat a pointé son arme sur Mohammed et a tiré une seule balle, l’atteignant à la cuisse droite et ressortant par la gauche, détruisant des vaisseaux sanguins et des organes vitaux.

Mohammed n’avait aucune chance de survie. Il avait à peine fait deux pas qu’il s’est effondré, a cessé de bouger et a été déclaré mort à l’hôpital.

Les médecins ont tenté de le réanimer et l’ont conduit d’urgence au bloc opératoire, mais il était trop tard.

Son père, Bahjat, 38 ans, était au travail le jour où son fils a été tué et a vu sur le groupe WhatsApp «Al-Rihiya» une vidéo de son fils transporté dans une voiture, la hanche en sang. À cet instant, il a compris que le sort de son fils était scellé. Il lui a fallu attendre trois heures avant de voir le corps.

Le soir même, un agent du Shin Bet a appelé l’oncle pour le mettre en garde, lui et sa famille, contre toute manifestation pendant les funérailles.

Tuer pour tuer

Les auteurs de l’article affirment que l’armée n’avait aucune raison de prendre d’assaut le village et encore moins de tuer un enfant. Ils soulignent que ce qui s’est passé démontre que ce qui est permis à Gaza l’est désormais en Cisjordanie : tuer pour tuer, sans même épargner les jeunes enfants.

Levy et Levac ont contacté l’armée pour demander si le soldat auteur du crime avait été arrêté pour interrogatoire et le bureau du porte-parole de Tsahal a fourni sa réponse habituelle toute prête: «L’incident est connu et fait l’objet d’une enquête de la part du procureur général militaire».

En vérité, l’assassin n’a même pas été interrogé. Le meurtre d’un jeune garçon comme Mohammed ne signifie rien pour l’armée israélienne et peut-être même rien pour le soldat qui a appuyé sur la détente, expliquent Levy et Levak.

La réponse du bureau du porte-parole de Tsahal signifie que l’affaire sera classée d’ici un an ou deux, faute d’intérêt, selon les auteurs, qui ont commenté : «Et qu’adviendra-t-il du soldat ? Se souviendra-t-il de l’enfant angélique qu’il a tué de sang-froid ? Se souviendra-t-il de lui lorsqu’il deviendra père d’un enfant du même âge ? Le garçon mort apparaîtra-t-il dans ses rêves ? ​​Dans ses cauchemars ? A-t-il la moindre idée de la catastrophe qu’il a infligée à cette pauvre famille ? Ou peut-être a-t-il déjà tout oublié ?»

Des témoins oculaires ont raconté aux journalistes que le soldat a levé les bras, manifestement joyeux, après avoir tiré, et que ses camarades ont partagé sa joie. Ils ont ensuite tiré des bombes lacrymogènes sur des habitants qui tentaient de secourir le garçon, avant de partir quelques minutes plus tard.

Aujourd’hui, la mère pleure dans la chambre de son fils, son autre fils adolescent est en deuil, et tout ce qu’elle souhaite, c’est que le soldat qui a tiré sur son fils soit puni. Ses enfants ne peuvent plus dormir dans leurs lits à côté de celui de Mohammed. «Ils ont peur», ont écrit Levy et Levac. Cette histoire tragique illustre comment les Palestiniens sont à la merci de soldats israéliens voyous qui ont droit de vie ou de mort sur eux. 

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Kaïs Saïed | «Les Tunisiens respireront bientôt un air pur»

28. Oktober 2025 um 09:33

Evoquant la crise environnementale qui alimente depuis près d’un mois la colère populaire à Gabès, en raison des rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), le président Kaïs Saïed a déclaré que «des solutions vont être mises en œuvre pour que chaque Tunisien puisse bientôt respirer un air pur, exempt de toute forme de pollution».

Le président, qui a fait cette déclaration lors de sa rencontre lundi 27 octobre 2025 au Palais de Carthage avec la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, a assuré, selon le communiqué de la présidence, qu’il «suit en permanence la situation en Tunisie» et qu’il a «pris connaissance des études réalisées par les habitants de Gabès sur l’état de l’environnement dans leur ville», ajoutant qu’il «partage leurs souffrances et leurs aspirations et salue leur esprit d’initiative et leur sens du sacrifice, ainsi que leur unité et leur rejet de tous ceux qui cherchent à attiser les feux de la discorde», laissant entendre que les manifestations qui se poursuivent depuis le 27 septembre dernier contre l’aggravation de la pollution chimique à Gabès ne sont pas spontanées et qu’elles sont provoquées ou manipulées par de tierces parties qui cherchent à mettre l’Etat en difficulté.

Le chef de l’Etat a par ailleurs ajouté que «la Tunisie vit aujourd’hui une phase historique décisive» et que «les décisions qui sont en cours d’élaboration ne décevront pas les espérances et les attentes du peuple tunisien», sans donner plus de précisions sur la nature et la portée de ces décisions.

«Les services publics doivent tous être au service du citoyen et tous ceux qui causent des dysfonctionnements et des destructions devront rendre compte de leurs actes», a menacé une nouvelle fois le président, en dénonçant «les tentatives de semer le désordre et la suspicion, lesquelles, selon lui, sont alimentées par l’argent douteux de parties déjà démasquées», sans donner plus de précision sur l’identité de ces parties.

En ce qui concerne la situation à Gabès, les solutions promises tardent à être mises en œuvre et rien n’indique, pour l’instant, que la principale exigence des habitants, qui est le démantèlement des unités polluantes, sera satisfaite par les autorités publiques.

I. B.

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Affaire de complot | La défense dénonce des irrégularités  

28. Oktober 2025 um 08:43

L’examen de l’appel interjeté par des dizaines de personnalités de l’opposition contre leurs condamnations pour «complot contre l’État» a été ouvert lundi 27 octobre 2025 à Tunis, mais rapidement reporté au 17 novembre après que leurs avocats se soient plaints d’irrégularités.

Les avocats ont dénoncé des «violations de procédure» ​​dès le début de l’audience, les accusés n’ayant pas été présentés au tribunal, mais devant comparaître par visioconférence, le juge ayant rejeté à la fois la comparution des accusés et la mise en liberté provisoire demandée par leurs avocats.

Près de 40 personnes sont jugées pour «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État» et «appartenance à un groupe terroriste».

Le groupe, initialement condamné en avril à des peines allant jusqu’à 74 ans de prison, comprend des figures de l’opposition, des avocats et des hommes d’affaires de renom.

Parmi eux figurent Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek, membres de la coalition d’opposition du Front du salut national, Khayam Turki, Ridha Belhadj, Ghazi Chaouachi, Abdelhamid Jelassi, tous incarcérés depuis avril 2023, ainsi que la militante féministe Bochra Belhaj Hmida, qui avait quitté le pays avant son inculpation.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré en avril que le procès collectif était «entaché de violations du droit à un procès équitable et à une procédure régulière», ajoutant qu’il soulevait de «graves inquiétudes quant à des motivations politiques».

Pour le président Kaïs Saïed ces «commentaires et déclarations de parties étrangères » sont une «ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie ».

En juillet, un autre procès impliquant près d’une vingtaine de figures de l’opposition, également accusées de complot contre l’État, a condamné à de lourdes peines des accusés, dont Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahdha.

I. B.

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France | Éric Zemmour relance le jihad contre l’immigration

28. Oktober 2025 um 07:50

Le leader d’extrême droite française Éric Zemmour a saisi l’occasion du cambriolage spectaculaire du musée du Louvre pour relancer ses attaques contre les immigrés, et plus particulièrement contre la communauté algérienne en France. Une stratégie politique bien connue : transformer un fait divers en argument identitaire.

Djamal Guettala 

Le 20 octobre, quatre individus ont pénétré dans le musée parisien et dérobé huit bijoux de la couronne française, d’une valeur estimée à 88 millions d’euros. Selon les autorités, deux suspects ont été arrêtés : un jeune homme d’origine algérienne intercepté à l’aéroport Charles-de-Gaulle avant un vol pour Alger, et un autre de nationalité malienne arrêté près de la capitale.

Zemmour, qui dirige le parti Reconquête, n’a pas attendu les résultats de l’enquête pour instrumentaliser l’affaire. Sur France 3, il a déclaré: «L’immigration vole les joyaux de la couronne française.» Et sur la plateforme X (ex-Twitter), il a ajouté : «Voilà que l’Algérie entre en scène dans le cambriolage du Louvre. L’immigration vole nos trésors, notre civilisation. C’est le djihad quotidien.»

Vol de civilisation

Ces propos ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. De nombreux observateurs y voient une nouvelle tentative du polémiste de détourner le débat public et de nourrir la peur de l’étranger. Plusieurs commentateurs ont rappelé que Zemmour, déjà condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, recycle depuis des années le même discours : celui d’une France assiégée par ses anciens colonisés.

«C’est un réflexe pavlovien : dès qu’un suspect a un nom maghrébin, Zemmour y voit la preuve du déclin national», analyse un politologue parisien. «C’est une stratégie d’agitation plus qu’un projet politique», ajoute-t-il.

Les réactions ironiques n’ont pas manqué. Des internautes ont souligné que le Louvre conserve lui-même des milliers d’œuvres d’art pillées dans les colonies. «Parler de vol de civilisation quand les vitrines du Louvre exposent le butin de l’expansion coloniale relève de l’amnésie historique», a commenté un journaliste culturel.

Zemmour poursuit ainsi une ligne discursive où la haine devient le principal carburant électoral. Mais son audience s’effrite : selon les derniers sondages, Reconquête ne dépasserait plus les 5 % d’intentions de vote, loin derrière le Rassemblement national de Marine Le Pen, dont le discours anti-immigration apparaît désormais plus «acceptable».

Des suspects permanents

Dans les quartiers populaires, les propos du polémiste sont vécus comme une provocation de plus. «On est Français, on paie nos impôts, on vit ici, mais on reste désignés comme des suspects permanents», confie un jeune enseignant d’origine algérienne à Lyon.

L’affaire du Louvre, spectaculaire sur le plan policier, se transforme donc en nouvelle scène politique. Au lieu d’un débat sur la sécurité des musées ou les trafics internationaux d’art, la France assiste à la énième récupération d’un fait divers par une droite radicale en quête de visibilité et qui fait feu de tout bois.

La surenchère identitaire semble, cette fois encore, avoir éclipsé la complexité du réel. Et derrière les mots de Zemmour, c’est toujours la même rengaine : celle d’un passé colonial mal digéré et d’un présent incapable de penser l’égalité 

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Tunisie | Le CRLDHT dénonce «une véritable machine à détruire les associations»

28. Oktober 2025 um 07:30

Dans un communiqué publié le 27 octobre 2025 à propos des décisions de suspension d’activité frappant deux importantes organisations, le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme (CRLDHT) dénonce ce qu’il appelle «une véritable machine à détruire les associations», et y voit une «violation flagrante de l’article 37 de la Constitution de 2022 qui garantit la liberté d’association ainsi que du principe de proportionnalité consacré par le droit tunisien et les conventions internationales.»

Les deux organisations dont les activités ont été suspendues par les autorités pour une durée d’un mois sont l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES)  

«Sous couvert de ‘‘transparence’’ et de ‘‘contrôle des financements’’, les autorités multiplient les suspensions administratives arbitraires», note le CRLDHT qui indique que la décision de suspension d’activité a été signifié au FTDES, le 20 octobre 2025, «alors même que l’association concernée a fourni tous les documents exigés par l’administration» , notamment ceux relatifs à son financement.  

Tout en dénonçant «une violation manifeste du droit, un abus d’autorité et une atteinte grave à la liberté d’association», le CRLDHT déplore «une campagne agressive de dénigrement contre les associations recevant des soutiens des bailleurs de fonds étrangers», menée par les autorités depuis des mois. Or, explique encore le CRLDHT, «le financement étranger est explicitement autorisé par le décret-loi de 2011, sous réserve d’une simple déclaration à l’administration. Il ne constitue ni une infraction, ni une atteinte à la souveraineté nationale. Les associations qui reçoivent ces fonds agissent dans la transparence, selon des mécanismes de suivi et d’audit documentés.»

«Depuis plus d’une décennie, le FTDES documente les fractures sociales, la crise environnementale, la détresse des marginalisés.  Il travaille sur les dimensions de la souffrance sociale, statistiques et chiffres à l’appui et donne voix aux invisibles», rappelle le CRLDHT, qui appelle à «la levée immédiate de toutes les suspensions administratives arbitraires et à la fin de la campagne de stigmatisation visant les associations indépendantes», tout en demandant au Tribunal administratif de faire respecter le droit et de rappeler que la liberté d’association ne se suspend pas par décret.

L.B.

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Loisirs créatifs | Un antidote au stress, à la dépression et au vieillissement

27. Oktober 2025 um 13:22

Consacrer du temps à un hobby contribue à stimuler le bien-être et la créativité. La seule difficulté (apparente) est de trouver le bon hobby. Et, le seul moyen est d’expérimenter, d’essayer de nouvelles choses et de garder l’esprit ouvert à toutes les possibilités.

«Hobby» est le terme anglais qui désigne un passe-temps ou une passion. Il doit s’agir d’une activité totalement libre d’obligations, d’engagements et de routines, de la vie quotidienne, de la famille, du travail, de l’école et des amitiés. Elle doit nous projeter dans une dimension plus intime et privée, remplie uniquement de joie et de satisfaction.

Ajoutez à cela les propriétés apaisantes de l’huile de CBD naturelle et vous aurez le combo parfait pour plus de bien-être et de relaxation.

Loisirs, mémoire et déclin mental

Les adultes qui lisent, jouent à des jeux vidéo, font de la poterie et pratiquent d’autres loisirs créatifs au quotidien présentent un risque de perte de mémoire réduit de 30 à 50 % par rapport à ceux qui ne pratiquent pas ces activités. Même ceux qui participent à des activités sociales et s’adonnent à un loisir créatif présentent un risque de perte de mémoire réduit de 40 %.

Cependant, ceux qui passent de nombreuses heures à regarder la télévision courent un risque accru de problèmes de mémoire.

Si vous aimez la peinture, la sculpture sur bois, la couture ou tout simplement les jeux vidéo, continuez à pratiquer vos loisirs, même en vieillissant. Cela préservera votre jeunesse cérébrale et réduira de moitié le risque de déclin mental.

C’est ce que démontre une étude américaine menée à la Mayo Clinic de Rochester et publiée dans la revue Neurology. Les chercheurs ont suivi près de 300 personnes de plus de 80 ans pendant quatre ans afin d’enregistrer l’apparition éventuelle d’un déclin cognitif au fil du temps (ce qui a été constaté chez 121 d’entre elles).

Il a été demandé à tous les participants s’ils pratiquaient déjà des activités artistiques et manuelles et s’ils continuaient à s’y adonner. Des informations ont également été recueillies sur leur utilisation de l’ordinateur et leurs relations sociales.

En corrélant les activités pratiquées avec le degré de déclin ressenti, il est apparu que les activités artistiques réduisaient le risque de déclin mental de 73 %. Les activités manuelles, en revanche, réduisaient le risque de moitié (-45 %). De même, l’utilisation de l’ordinateur (-53 %) et les interactions sociales (-55 %) réduisaient également le risque.

Voyons quelques exemples de loisirs

Cultiver un hobby est bon pour votre santé et votre esprit. La seule difficulté (apparente) est de trouver le bon hobby. Et, le seul moyen est d’expérimenter, d’essayer de nouvelles choses et de garder l’esprit ouvert à toutes les possibilités.

L’automne et l’hiver sont les meilleures périodes pour commencer vos recherches. Nous avons sélectionné quelques options intéressantes.

Sport

Pratiquer une activité physique adaptée à son état de santé est un loisir qui garantit des bienfaits importants pour son bien-être.

Le simple fait de prendre l’habitude de marcher procure du plaisir, de la détente et de la santé.

Lecture

La lecture est bonne pour notre cerveau à tout âge.

Si vous êtes grand-parent ou oncle, le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à vos petits-enfants, même les plus petits, est de lire avec eux. Lire des contes ou des histoires à voix haute est bénéfique autant pour les plus petits que pour le lecteur, que ce soit maman, papa, grands-parents ou oncles et tantes.

Photographie

La photographie est un autre passe-temps créatif et amusant, et elle peut aussi être productive. Avec un appareil photo, on peut voir le monde sous un autre angle. C’est une façon de commencer à observer différemment ce qui nous entoure, avec détachement, presque contemplatif.

Déplaçons notre regard vers l’extérieur, loin de nous-mêmes. Fusionnons notre âme avec le monde extérieur. Mieux, nous capturons le monde extérieur avec notre moi intérieur. La photographie peut entraîner l’esprit à maintenir une attitude positive. Elle nous encourage à sortir de chez nous, à voyager et à nous promener, à la recherche constante de nouveaux sujets.

Crochet

Ce n’est plus considéré comme une activité de grand-mère, mais un passe-temps tendance et une technique que beaucoup souhaitent apprendre. Les vêtements et accessoires crochetés ont gagné en popularité, défilant même sur les podiums et rencontrant un succès phénoménal. C’est aussi un passe-temps très relaxant. Bien sûr, il faut garder à l’esprit qu’apprendre et perfectionner cette technique demande beaucoup de patience.

Le crochet est en fait un loisir qui ne s’apprend que par la pratique et l’expérimentation. La satisfaction de pouvoir créer quelque chose de ses propres mains est immense. C’est à la fois beau et gratifiant de travailler avec un fil, de le regarder pousser et de créer quelque chose à partir de rien.

Scrapbooking

Pour ceux qui recherchent un loisir tendance, le scrapbooking est l’activité idéale. Le terme scrapbooking vient de la fusion des mots anglais «scrap», qui signifie «morceau» ou «découpe», et «book», qui signifie «livre».

Le scrapbooking est une méthode de préservation d’une mémoire historique sous forme de photographies contenues dans des albums décorés manuellement.

Il n’y a pas de véritables règles pour le scrapbooking, c’est un passe-temps né d’un amour pour le monde du papier, des cartes, des invitations, des cadeaux de fête, des albums et bien plus encore.

Musique

La musique est sans doute l’un des passe-temps les plus bénéfiques pour la santé. Écouter de la musique soulage le stress, l’anxiété et apaise l’esprit. Elle réduit le taux de cortisol, l’hormone du stress. Le tout avec quelques gouttes d’huile de CBD JustBob et vous voilà parée pour profiter pleinement!

Jouer d’un instrument de musique favorise l’expression personnelle et soulage les tensions. Certains rythmes et sons sont associés à des états méditatifs et à la stimulation des ondes cérébrales lentes.

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Etoile du Sahel | Zoubaier Baya jette l’éponge

27. Oktober 2025 um 12:51

Le match de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) hier, dimanche 26 octobre 2025, contre Nairobi United, n’était pas le plus mauvais que le club de Sousse a joué depuis le début de la saison, mais la perte finale à la loterie des tirs au but a eu l’effet d’une onde de choc chez les supporters et poussé le président Zoubaier Baya à présenter sa démission.

L’Etoile a en effet réussi à inscrire ses deux buts de retard sur le match du deuxième tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), le second à la 97e minute de la rencontre. Et alors que les «Etoilés» commençaient à y croire vraiment, la perte aux tirs au but (6-7) a eu l’effet d’une douche froide. Et pour cause : l’espoir de voir l’équipe sortir du tunnel après un début de saison catastrophique qui l’a vue se morfondre dans les profondeurs du classement de la Ligue 1 de football, s’est quelque peu évaporé. Il va falloir remobiliser les joueurs et les aider à remonter une nouvelle fois la pente. Ce ne sera pas une sinécure.

C’est ce qui semble avoir décidé le président Zoubaier Baya à présenter officiellement sa démission, ce lundi matin, auprès du secrétariat général du club de Sousse. Outre les mauvais résultats, la situation financière difficile du club et l’absence de perspective de redressement semblent l’avoir convaincu qu’il n’a plus grand-chose à lui donner et que son départ pourrait peut-être susciter des vocations et des ambitions dans l’entourage des «Etoilés».  

Le bureau directeur est actuellement en réunion au siège du club afin d’examiner la nouvelle situation et de prendre les mesures nécessaires pour le sortir de la crise, d’autant que le rythme des rencontres va s’accélérer au cours de la prochaine période et dans toutes les sections. Ce qui nécessitera des décisions d’urgence à court terme, ainsi qu’une feuille de route à moyen terme pour redresser les finances du club et le remettre sur les rails du succès.   

I. B.

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Dr Faouzi Addad | «Le rire est bon pour le cœur»

27. Oktober 2025 um 12:16

Dr Faouzi Addad, professeur de cardiologie, n’a peut-être pas encore prescrit le rire pour ses patients, mais il ne saurait pas tarder à le faire. «Et si le rire devait être prescrit par les cardiologues ? », s’interroge-t-il dans le poste Facebook que nous reproduisons ci-dessous, et où il semble conseiller le rire aux cardiaques.

Une étude brésilienne a comparé deux groupes de patients coronariens : pendant trois mois, le premier regardait chaque semaine deux programmes comiques d’une heure, tandis que le second visionnait des documentaires sérieux.

Les résultats sont étonnants : les patients du groupe «rire» ont présenté une meilleure santé cardiovasculaire, avec une élasticité artérielle accrue, une meilleure performance cardiaque (augmentation du débit cardiaque) et une diminution des marqueurs inflammatoires, responsables de nombreux accidents cardiovasculaires.

Le rire agit comme un antidote naturel au stress, réduisant significativement le cortisol et stimulant la libération d’endorphines.

Déjà, en 2009, une étude avait montré que 15 minutes de rire amélioraient la fonction endothéliale de 20 % !

Ce bénéfice est lié à l’activation du système parasympathique, qui favorise une baisse de la fréquence cardiaque, une diminution de la pression artérielle et moins de troubles du rythme grâce à une meilleure variabilité cardiaque.

En somme, le rire est un véritable cardioprotecteur, sans effets secondaires, au rapport bénéfice/risque exceptionnel.

Si les enfants rient près de 400 fois par jour, les adultes ne le font guère plus d’une dizaine…

Alors, malgré les temps difficiles, trouvons le temps de rire : devant un film comique, un spectacle ou tout simplement entre amis, ou en famille en partageant des histoires drôles.

Rire à la vie, c’est détendre ses artères et protéger son cœur.

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Tunisie | Le Parti des Travailleurs dénonce «l’instrumentalisation de la justice»

27. Oktober 2025 um 11:28

Le Parti des Travailleurs (gauche radicale) a une nouvelle fois dénoncé les «pseudo procès comme celui dit de complot contre la sûreté de l’Etat», qui sera examiné en appel, et à distance, sans la présence des accusés, dans un communiqué publié ce lundi 27 octobre 2025, à Tunis, et cité par Diwan.

Le parti a aussi dénoncé «l’instrumentalisation de la justice pour liquider ses adversaires politiques», selon ses termes, en appelant «les forces démocratiques et progressistes à intensifier le combat pour la suppression des décrets répressifs qui portent atteinte à la liberté d’expression (décret 54) et pour l’indépendance de la justice (décret 35), ainsi que pour la levée des pressions sur les médias et l’activisme partisan et associatif».

Dans ce contexte, le Parti des Travailleurs a souligné la nécessité de mettre fin à la suspension des activités de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), à la criminalisation des protestations sociales et aux poursuites judiciaires contre les participants au mouvement contre la pollution à Gabès et pour «le démantèlement des unités de la mort», par allusion aux usines d’engrais chimiques du Groupe chimique tunisien (GCT), qui émettent des gaz toxiques dans l’air et des rejets chimiques (phosphogypse) dans la mer.

L. B.

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Tunis | Arrestation d’un dangereux braqueur

27. Oktober 2025 um 10:54

Un dangereux braqueur, surtout redouté par les femmes, qui faisait l’objet d’une vingtaine d’avis de recherche émis par des structures sécuritaires et judiciaires, a été arrêté, dimanche 26 octobre 2025, par les agents de la brigade de la police judiciaire de Jebel Jelloud, au sud de Tunis. Les policiers l’ont débusqué, encerclé et arrêté après une longue traque.

Le prévenu attaquait les femmes dans la rue, surtout le soir, et les braquait sous la menace d’une arme blanche, n’hésitant pas à violenter durement celles qui lui résistaient. Il leur prenait ainsi leurs sacs, smartphones, argent et bijoux. Il a fait beaucoup de victimes au cours des derniers mois.

Après consultation du ministère public auprès du tribunal de première instance de Tunis 2, l’homme a été mis en détention et sera déféré devant la justice, a rapporté Diwan FM.

L. B.

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La migration est un supermarché et les migrants des produits!

27. Oktober 2025 um 09:57

La migration temporaire, surnommée également dans certains médias la migration choisie, est un moyen de servir les besoins du marché du travail des pays de destination pour une période déterminée à l’issue de laquelle le migrant retourne chez lui. Son séjour dépend uniquement de son utilité dans un secteur bien déterminé.

Imed Bahri

Cette migration prend de plus en plus d’ampleur surtout dans les pays dirigés par la droite et l’extrême droite. La question migratoire est un sujet permanent de surenchère électoraliste pour arriver au pouvoir mais une fois cet objectif atteint, ils se servent des migrants comme des acheteurs dans un supermarché, ils prennent ceux dont ils ont besoin pour la période qui leur convient et les autres, ils ne sont pas les bienvenus. Un modèle migratoire égoïste et cynique qui est assumé sans aucun complexe par ces gouvernements européens. Les ressources humaines des pays en développement sont intéressantes quand elles sont utiles voire vitales à certains secteurs économiques sinon elles sont un fardeau dont il faut se débarrasser. 

Dans une enquête intitulée «Comment rendre l’immigration acceptable à l’ère du populisme?», le magazine britannique The Economist indique que les programmes d’accueil des travailleurs migrants temporaires connaissent un essor mondial remarquable, offrant des avantages considérables aux pays d’accueil et aux travailleurs eux-mêmes, qui, de toute façon, sont contents de prendre ce qu’on leur propose.

Ces programmes sont devenus la solution politique et économique adoptée par les pays riches pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre résultant des changements démographiques, tout en satisfaisant la tendance populiste à s’opposer à l’immigration permanente.

Des migrants à la carte

L’enquête examine la propagation de ce modèle migratoire dans les pays dirigés par des gouvernements de droite comme l’Italie et la Hongrie en particulier et dans les pays occidentaux en général. Elle souligne également qu’en dépit du discours d’extrême droite, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni a annoncé la délivrance de 165 000 visas de travail d’ici 2026 contre seulement 30 000 il y a cinq ans. Elle a également signé un accord avec l’Inde pour promouvoir la mobilité professionnelle.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, malgré ses déclarations selon lesquelles l’économie de son pays n’a pas besoin de migrants, a discrètement adopté des plans d’accueil temporaire de travailleurs. Le nombre de travailleurs migrants en Hongrie devrait atteindre environ 78 000 en 2024, soit une hausse de 92 % par rapport à 2019.

The Economist a également noté que le nombre de travailleurs temporaires en France, en Espagne et au Japon a augmenté, atteignant 2,5 millions dans les pays de l’OCDE en 2023 contre 1,5 million en 2014. Cela reflète l’expansion mondiale de ce modèle économique qui fait la renommée des États du Golfe et de Singapour.

Le magazine britannique a souligné que, compte tenu des besoins de main-d’œuvre des pays riches, la montée de l’extrême droite ne les a pas empêchés de mener des politiques anti-immigration permanente, contribuant ainsi au succès de ces programmes.

Le magazine a cité l’exemple de l’Allemagne, qui a récemment supprimé une voie d’accès accélérée à la citoyenneté, et du Royaume-Uni, qui prévoit d’augmenter la durée de résidence requise pour l’obtention de la citoyenneté de cinq à dix ans, renforçant ainsi le recours à ces contrats temporaires qui répondent aux besoins du marché sans accorder la résidence permanente aux immigrés.

Main-d’œuvre temporaire

L’enquête identifie l’agriculture, la santé, la construction, les technologies, les emplois qualifiés et les aides publiques comme des secteurs clés dépendant de la main-d’œuvre temporaire.

Elle souligne que ces programmes bénéficient également aux travailleurs, citant le chercheur Lant Pritchett de la London School of Economics, qui affirme que le travail temporaire aux États-Unis pourrait augmenter les salaires des travailleurs de 11 pays en développement jusqu’à 424%.

Selon l’enquête, l’augmentation de la proportion de travailleurs temporaires pourrait compenser le ralentissement économique dû à la décroissance démographique dans des pays comme la Corée du Sud où une augmentation de la proportion de travailleurs étrangers temporaires de 3% à 15% –comme ce fut le cas en Australie – pourrait stimuler le PIB, selon les estimations de l’Université George Mason.

S’appuyant sur des données de la Banque mondiale, l’enquête indique que les avantages de la migration temporaire vont au-delà des transferts de fonds. Des études montrent que les migrants de retour sont plus susceptibles de créer leur propre entreprise, ce qui stimule l’entrepreneuriat et le développement économique dans leur pays d’origine.

Les pays en développement soutiennent donc avec enthousiasme cette tendance dans les pays riches. Des pays comme l’Inde et l’Ouzbékistan ont conclu des accords bilatéraux d’exportation de main-d’œuvre avec des garanties que les travailleurs seront renvoyés à l’expiration de leurs visas, tandis que le Vietnam vise à envoyer 130 000 travailleurs cette année. 

Difficulté d’intégration

L’enquête a fait part toutefois de deux problèmes majeurs à savoir la difficulté d’intégration des migrants dans les pays d’accueil et la facilité avec laquelle ils sont exploités.

The Economist cite l’expérience de l’Allemagne de l’Ouest dans les années 1950, qui a accueilli environ 1,4 million de travailleurs étrangers, principalement turcs. Nombre d’entre eux sont restés longtemps sans possibilité d’obtenir la nationalité, ce qui a compliqué leur intégration sociale.

L’enquête indique aussi que le ministère japonais de la Santé a constaté en 2022 que 74% des entreprises employant des travailleurs migrants violaient le droit du travail, notamment en exigeant des migrants qu’ils effectuent des heures supplémentaires non rémunérées.

Certaines entreprises néerlandaises ont eu recours au recrutement de travailleurs via de faux bureaux dans d’autres pays européens, exploitant ainsi la liberté de circulation au sein de l’Union européenne, laissant les migrants à la merci d’intermédiaires et de fausses entreprises, ignorant les lois qui leur sont applicables.

Selon le magazine britannique, des études indiquent que la migration temporaire réduit la productivité des travailleurs et les avantages pour l’entreprise et le pays d’accueil. Les entreprises considèrent la formation des employés temporaires comme un gaspillage de ressources, tandis que les travailleurs ne peuvent pas quitter l’entreprise qui les recrute et changer d’emploi, ce qui est essentiel au développement des compétences.

Les économistes proposent donc l’adoption de visas permettant aux travailleurs de changer librement d’entreprise. Des pays comme l’Australie, le Canada et le Japon ont commencé à faciliter la circulation des travailleurs au sein de différents secteurs.

The Economist prédit que la migration temporaire des travailleurs expatriés se poursuivra malgré la montée de la droite en Occident, à un moment où les besoins en main-d’œuvre augmentent. La migration s’apparente alors davantage à une porte permettant aux travailleurs d’entrer et de sortir selon leurs besoins, plutôt qu’à une échelle menant à la résidence permanente et à la citoyenneté.

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“La Naturalisation” de Zied Bakir | L’exil comme quête de soi

27. Oktober 2025 um 08:56

Avec ‘‘La Naturalisation’’ (éd. Grasset, Paris, 2025), Zied Bakir poursuit un travail romanesque à la fois intime et politique, dans la lignée de ‘‘L’Amour des choses invisibles’’ (2021) et de ‘‘On n’est jamais mieux que chez les autres’’ (2012). Mais ici, le ton se fait plus frontal, plus méditatif : la fiction devient un espace de mémoire, de déplacement et de réinvention de soi.

Le roman s’ouvre sur une scène à la fois burlesque et fondatrice : «La mémoire de ma mère est formelle : au lendemain de ma circoncision difficile, Bourguiba, notre petit père à nous, n’était plus.» Tout est là : le corps, l’Histoire, la filiation et la dérision. L’auteur revisite les fantômes fondateurs de la Tunisie moderne, mêlant le politique au personnel, l’intime au collectif.

À travers Elyas, personnage en exil, Zied Bakir explore les métamorphoses de l’identité. Entre Paris et Tunis, entre la mémoire d’une mère et le poids d’un pays, il examine la tension entre appartenance et arrachement. L’exil devient ainsi un état d’âme, une manière d’habiter le monde autrement.

Une fresque humaine

Le roman navigue entre les époques et les voix, avec des transitions d’une grande maîtrise narrative. Tunis, 1987 : la nuit où Bourguiba perd le pouvoir. Paris, 1929 : la ville où se rêvent les destins. Ces va-et-vient temporels ne sont pas de simples décors ; ils constituent le cœur du dispositif romanesque. En tressant ces fragments, Bakir compose une méditation sur le pouvoir, la mémoire et la solitude des hommes.

Elyas imagine, dans le Paris des années folles, le jeune Bourguiba étudiant au Louvre, admirant La Joconde, ou essayant de séduire Victoria Ocampo, future mécène argentine, à Montparnasse. Ces évocations ponctuent le récit d’une profondeur documentaire, qui enrichit la fresque humaine d’Elyas sans jamais en ralentir le rythme.

Ce choix du regard imaginaire est central. Zied Bakir ne cherche pas la reconstitution historique mais la résonance symbolique : à travers le jeune Bourguiba, il évoque la fierté et la fragilité d’un pays en devenir, la promesse de grandeur et la fatigue du pouvoir. Le lecteur assiste, dans un même souffle, à la fin d’un mythe et à la naissance d’une conscience.

Ironie et lucidité

L’écriture, d’une élégance sobre, oscille entre ironie et tendresse. Bakir maîtrise l’art du détail — une cigarette écrasée, une montre consultée, un mot en français roulé d’un «r» nerveux — pour dire l’instant où tout bascule. Le langage devient instrument d’ironie et de lucidité.

Sous le vernis du récit politique se cache une quête existentielle. Elyas cherche à se naturaliser en France, mais c’est surtout son rapport à la vie, à la mémoire, à la langue qu’il tente de «naturaliser». Le roman interroge subtilement ce que signifie «être chez soi» : dans un pays, dans une histoire, ou simplement dans sa peau.

‘‘La Naturalisation’’ prolonge le chemin d’un écrivain qui scrute la condition humaine depuis la marge. Chez Bakir, l’exil n’est pas seulement une perte, mais un laboratoire d’invention. C’est là le plus grand mérite du livre : transformer la nostalgie en matière vive, la mémoire en vision.

Zied Bakir signe ici une œuvre de maturité, traversée par l’humour, la mélancolie et la lumière d’une écriture qui relie les rives. Son roman, à la fois ancré dans l’Histoire et porté par l’imaginaire, rappelle que la littérature demeure le lieu où l’on tente, malgré tout, de se réconcilier avec le monde.

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Tunisie | Le CRLDHT dénonce une «justice à distance »

27. Oktober 2025 um 08:33

Dans un communiqué publié dimanche 26 octobre 2025 le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) «exprime sa plus vive indignation» face à la fixation de l’audience d’appel dans l’affaire dite du «complot contre la sûreté de l’État» pour le lundi 27 octobre 2025, «par visioconférence, et sans présence physique des détenus, ni information préalable à leurs avocats.»

Le CRDHT dénonce ce qu’il qualifie de «manœuvre procédurale» et de «stratégie délibérée de dissimulation, d’isolement et de contrôle, qui viole l’article 141 bis du Code de procédure pénale, l’article 108 de la Constitution, et les engagements internationaux de la Tunisie.»

«Tout indique que l’audience du 27 octobre n’est qu’un simulacre destiné à confirmer les verdicts prononcés en première instance, soit plus de 800 années de prison cumulée contre les principales figures de l’opposition démocratique. En cas de confirmation, toutes les personnes encore en liberté provisoire seront arrêtées : avocats, enseignants, ancien·ne·s ministres, militant·e·s, universitaires. La prison politique deviendra la norme», pronostique le CRDHT.

Enfin, l’association «exige la fin des procès politiques et la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues pour leurs opinions.»

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