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Heute — 21. Oktober 2025Haupt-Feeds

Sanae Takaichi, à la tête d’un Japon en situation économique délicate

21. Oktober 2025 um 07:49

Ce mardi 21 octobre 2025, le Japon a à sa tête une Première ministre. Et pour la première fois de son histoire, le pays du Soleil Levant sera gouverné par une femme : Sanae Takaichi.

Cette nomination sera officielle après avoir rencontré l’empereur Naruhito au cours de la journée.

Comme nous l’écrivions dans un précédent article, Sanae Takaichi est une héritière de Shinzo Abe, « conservatrice radicale qui cite Margaret Thatcher en exemple », mais qui « va devoir gérer une situation politique précaire, des enjeux économiques majeurs et des tensions régionales accrues », écrit RFI.

 

Lire aussi: Sanae Takaichi, future Première ministre du Japon ?

 

Rappelons qu’elle est issue de l’aile droite du PLD – pour Parti libéral-démocrate -, et avait donc été désignée à l’issue des élections législatives du début octobre, comme le veut la tradition, Première ministre du pays.

Mais c’est maintenant que les choses sérieuses commencent pour cette « thatchérienne ». Ainsi, elle devrait s’atteler dès aujourd’hui, d’abord, à former un gouvernement de centre-droit, puis tenter de redresser la situation du PLD plus que jamais divisé et en perte de vitesse. « Car depuis plusieurs années, le PLD, qui domine le paysage et le pouvoir presque sans discontinuer depuis 1955, voit son socle électoral s’effriter, en particulier au profit d’une nouvelle droite radicale et populiste », rappelle RFI.

Sur le plan économique, Mme Takaichi devra composer avec un Trump décidé à faire payer le Japon les efforts de « protection » des Etats-Unis depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Mais aussi une guerre commerciale lancée tous azimuts par le président américain.

On y reviendra plus en détails…

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Gestern — 20. Oktober 2025Haupt-Feeds

Le secteur des assurances face au dérèglement climatique

20. Oktober 2025 um 20:44

Les conséquences actuelles et futures du dérèglement climatique sont multidimensionnelles. Il s’agit d’une source majeure d’incertitude et de préoccupation pour la société civile, les politiques et les opérateurs économiques. Même un secteur comme celui des assurances n’échappe pas au défi climatique, notamment au regard de la hausse des coûts des sinistres face aux événements climatiques extrêmes : inondations, submersions marines, sécheresse et retrait-gonflement des sols, cyclones et tempêtes, grêle, ou encore pertes agricoles…

 

La hausse continue des températures : l’échec de la régulation internationale

 

L’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C (par rapport à l’ère préindustrielle) a été fixé par l’Accord de Paris sur le climat (2015). Un objectif considéré désormais comme impossible à atteindre par diverses études scientifiques. Au contraire, celles-ci soulignent que les concentrations des gaz à effet de serre (et donc de chaleur) dans l’atmosphère continue de croître, ce qui nourrit une hausse (à un rythme toujours plus soutenu) des températures.

 

Prenant acte de l’avènement de l’« anthropocène » (nouvelle ère géologique ou période de l’histoire caractérisée par le fait que les activités humaines ont un impact global sur le système planétaire), la question du climat est reconnue désormais par l’ONU comme une « préoccupation commune » de l’humanité. L’intensification et l’accélération du phénomène de dérèglement climatique et ses conséquences humaines et économiques revêtent un caractère systémique. Ce phénomène nourrit les risques de déstabilisation socio-politiques, mais aussi de conflictualité internationale.

 

Des conséquences pour les assureurs

 

Cette situation pose aussi la question de la soutenabilité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il existe également une tentation pour les assureurs de quitter les zones les plus à risques. Les implications et risques multidimensionnels du dérèglement climatique sont en effet des sources d’incertitude et d’insécurité pour les infrastructures, les personnes, leurs biens. Une nouvelle donne qui affecte la gestion des risques en général, et le secteur de l’assurance en particulier.

 

De fait, la multiplication et l’accroissement de l’intensité des catastrophes naturelles participent à la hausse des coûts directs et indirects des sinistres. Au-delà de ses implications économiques, le dérèglement climatique soulève de sérieux questionnements juridiques pour les marchés de l’assurance. Ce phénomène est source d’augmentation du nombre, de l’intensité et de la fréquence des incendies ([1]).

 

A l’échelle mondiale, le nombre de personnes exposées aux feux de forêt a fortement crû ces vingt dernières années (+40 %), une tendance qui se confirme au niveau de la France : si l’efficacité des politiques de prévention et de lutte contre les incendies a permis de réduire nettement le nombre de surfaces brûlées, l’exposition aux incendies est appelée à encore augmenter.

 

L’assurabilité des personnes physiques et morales étant en jeu, les assureurs se mobilisent et tendent à s’adapter progressivement aux nouvelles contraintes liées aux risques climatiques. Des réflexions et solutions innovantes se développent lentement, quoique parmi les acteurs du secteur, mais aussi parmi les chercheurs et les experts. Une mobilisation plus concertée et collective semble nécessaire à l’échelle internationale, dans le contexte notamment de la transition économique et écologique.

 

—————————–

 

[1] Source : S.T. SEYDI et alii, « L’exposition humaine mondiale aux incendies de forêt augmente malgré la diminution des superficies brûlées », Nature, août 2025, Vol. 389, n° 6762, pp. 826-829 ; Les Cahiers Lysias, septembre 2025.

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L’UE interdit formellement l’importation du gaz russe

20. Oktober 2025 um 16:26

La majorité des Etats membres de l’Union européenne (UE) a approuvé l’interdiction de l’importation du gaz russe, ce lundi 20 octobre 2025. Et ce, en attendant d’être négociée avec le Parlement européen.

C’était lors d’une réunion des ministres européens en charge de de l’Energie à Luxembourg. Cette mesure sur le gaz russe qui doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, avait été proposée au printemps par la Commission européenne, comme le rapportent nos confrères de francetinfo.fr.

La tâche de négocier la phase finale de l’adoption définitive de la décision revient au Danemark. En effet, ce pays assure la présidence tournante de l’UE jusqu’à la fin de l’année.

A noter que deux pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, en l’occurrence la Slovaquie et la Hongrie, étaient naturellement opposés à cette interdiction. Mais ils ont été mis en minorité lors du vote.

En outre, la même source affirme que « l’UE essaye de se sevrer des hydrocarbures russes depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie début 2022 ». Toutefois, « si elle a cessé presque totalement ses importations de pétrole russe; elle conserve une forte dépendance envers Moscou pour son approvisionnement en gaz naturel ». En effet, la Russie représentait près de 19 % des importations totales de gaz de l’Union européenne en 2024; contre 45 % en 2021, rappelle franceinfo.fr.

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La 16ème Conférence de l’ONU sur le commerce s’ouvre à Genève

20. Oktober 2025 um 14:50

La 16ème Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (CNUCED) s’est ouverte lundi 20 octobre à Genève, présidée par la Suisse. Le ministre de l’Economie, Guy Parmelin, a alerté sur les dangers de la « polarisation croissante » du monde, rapporte RTS.

En ouvrant cette réunion organisée tous les quatre ans, Guy Parmelin a appelé au « dialogue multilatéral » et à la « recherche de consensus » dans un commerce mondial où « les défis sont immenses ».

En effet, selon les chiffres de l’ONU, « actuellement, plus de 700 millions de personnes dans le monde vivent dans une pauvreté extrême avec moins de 2,15 dollars par jour ». En cause, entre autres, les conflits qui affectent le commerce international et la croissance économique, pointe Guy Parmelin. Ainsi, « les prix énergétiques et des matières premières ont augmenté. Alors que les fonds publics se raréfient et les dettes explosent ». D’où son appel à « garantir un système commercial établi sur un cadre réglementaire ».

Sera-t-il entendu surtout du côté de Washington ? Rien n’est moins sûr.

Donner plus de place aux économies faibles

A noter que cette 16ème conférence, qui constitue en fait une assemblée générale de la CNUCED, la plus grande agence des Nations unies créé en 1964 pour « intégrer » les pays du sud dans l’économie globale, devrait aboutir jeudi 23 octobre à une « feuille de route » pour les quatre prochaines années sur le financement du développement ou la dette des pays à revenus faibles.

Toujours selon RTS, la Conférence devrait constituer « l’occasion de recentrer le débat sur l’apport des pays du sud au commerce mondial ». D’ailleurs, la CNUCED ne manque pas de faire remarquer que « ce sont eux qui ont tiré la croissance au 2ème trimestre 2025 ». Elle estime que « leur prochain défi sera de rattraper leur retard dans l’intégration de l’intelligence artificielle qui pourrait, à terme, peser plus 4 800 milliards de dollars par an au niveau mondial ».

L’organisme onusien rappelle que cette Conférence intervient au moment où «… l’administration Trump a dynamité les échanges mondiaux et que la numérisation de l’économie inquiète autant qu’elle fascine ».

Antonio Guterres attendu à Genève

Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est attendu à Genève. Ce qui constitue un signe fort pour la CNUCED et sa patronne, la Costaricienne Rebecca Grynspan, candidate du reste à la succession de Guterres. Raison pour laquelle, peut-être, Mme Grynspan gère-t-elle «… les dommages de la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis en se voulant toutefois apaisante », sans trop dénoncer cette pratique américaine.

Lors de son intervention, elle a souligné : « Nous saluons le fait qu’il y a actuellement des négociations commerciales, tout particulièrement entre les Etats-Unis et la Chine, les deux plus grandes économies mondiales. Tout ce qu’elles décideront aura un impact sur le reste du monde. De notre point de vue, nous ne sommes pas aujourd’hui dans une situation de guerre commerciale, parce que justement il y a ces négociations ».

Vous avez donc saisi la différence entre la “position“ de Rebecca Grynspan et celles de la directrice générale de l’OMC et ou la Chine.

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Le Festival du Théâtre tunisien 2025 bénéficie d’un soutien de 84 500 dinars de la FABA

20. Oktober 2025 um 11:29

Du 24 octobre au 8 novembre 2025, « Les Saisons de la Création » mettent à l’honneur la vitalité du quatrième art tunisien.

Aux côtés du Théâtre national tunisien, la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) soutient le palmarès à hauteur de 84 500 DT.

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Cinq retraités français partent cueillir les olives en Palestine, malgré la menace des colons

19. Oktober 2025 um 14:05

En solidarité avec un village palestinien chrétien de Cisjordanie, cinq retraités de la région de Marseille ont décidé de passer dix jours sur place pour aider à la récolte des olives, malgré les risques d’agressions de colons israéliens.

D’après la provence.com, « le 28 octobre, Corinne, Jacques, François, Marc et Michel s’envoleront pour Taybeh, un village palestinien entièrement chrétien situé à 30 km au nord de Jérusalem ». Ils se donnent pour mission d’aller prêter main forte à des agriculteurs locaux pour récolter les olives, principale ressource du village, récemment visée par des actes de vandalisme de colons israéliens.

« Les gens nous disent qu’on est fous, mais quand on est dans le droit chemin, on n’a pas peur », confie François, 71 ans, rapporte La Provence.

L’initiative serait née d’un appel lancé par les prêtres de Taybeh après l’incendie de plusieurs oliveraies. C’est ainsi qu’en réponse, ces cinq amis de longue date, unis par la foi et un engagement solidaire, ont donc décidé d’agir par eux-mêmes, sans passer par une quelconque association ou un organisme officiel.

« Ce n’est pas qu’un geste humanitaire, c’est aussi un acte spirituel et politique. On veut simplement aider une population désespérée », explique Jacques, cité par laprovence.com.

Toutefois, le groupe est conscient des tensions en Cisjordanie. « On ne sera pas à l’abri de l’agressivité de certains colons », admet Corinne. Mais pour ces retraités, déjà engagés lors de précédents séjours à Taybeh, la conviction l’emporte sur la peur, ajoute la même source.

A préciser que deux d’entre eux découvriront la région pour la première fois. Leur séjour s’étalera du 28 octobre au 6 novembre, après une halte à Jérusalem, unique parenthèse spirituelle dans cette mission de terrain.

En clair, ces retraités ont certes peur, mais leur foi et leur volonté à aider semblent plus fortes et priment sur toute autre considération. Oui, aller cueillir des olives pillées en terres confisquées par des colons sans morale, c’est un exercice périlleux, risque que ces retraités ont décidé de défier.

Et vous, qu’avez-vous fait, de concret, pour aider les Palestiniens en général ?

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L’Égypte a perdu 9 milliards de dollars à cause des Houthis

18. Oktober 2025 um 16:45

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, a déclaré vendredi 17 octobre que la résolution de la question palestinienne était essentielle pour réaliser des progrès dans un projet de transport soutenu par les États-Unis reliant l’Inde à l’Europe via le Moyen-Orient par des des voies maritimes et ferroviaires.

Connu sous le nom de corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe, le projet a été annoncé en marge du sommet du G20 des principales économies en septembre 2023 et a été considéré comme une alternative américaine à l’initiative chinoise « Ceinture et Route ».

La guerre a éclaté dans la bande de Gaza un mois après la déclaration, à la suite d’une attaque lancée par le mouvement Hamas contre Israël, plus précisément le 7 octobre 2023.

« Nous devons garder à l’esprit que la communication est extrêmement importante dans le contexte d’un règlement définitif de la question palestinienne », a déclaré Badr Abdel Aty aux journalistes lors d’une visite à New Delhi.

Il dit avoir discuté du projet de « Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe » lors de ses entretiens avec son homologue indien, expliquant que l’Egypte était ouverte à faire partie du projet.

A noter que ledit corridor s’étendra de l’Inde à travers la mer d’Arabie jusqu’aux Émirats arabes unis, en passant par l’Arabie saoudite, avant d’atteindre l’Europe via la Jordanie et Israël. L’Inde et les Émirats arabes unis ont signé un accord-cadre pour ce projet l’année dernière.

Des milliards de pertes

Il a ajouté que l’Égypte a subi des pertes dépassant 9 milliards de dollars depuis que les Houthis au Yémen ont commencé leurs attaques contre des navires dans la mer Rouge, qui, selon lui, ont été menées en solidarité avec les Palestiniens.

« Nous payons un lourd tribut. Auparavant, nous recevions au moins 75 navires transitant par le canal de Suez chaque jour, dans les deux sens. Aujourd’hui, ce nombre ne dépasse pas 25, mais 50 au maximum, ce qui représente une baisse d’au moins 60 % ».

Badr Abdel Aty est arrivé jeudi en Inde pour une visite de deux jours consacrée à des entretiens bilatéraux, au cours desquels il a également rencontré le Premier ministre Narendra Modi. Il a indiqué qu’il rencontrerait des dirigeants d’entreprises indiennes dans le cadre des efforts déployés par l’Égypte pour attirer davantage d’investissements indiens.

Il a ajouté : « Nous disposons d’une zone industrielle pour la Chine dans cette région, ainsi que pour la Russie. Nous encourageons la création d’une zone industrielle indienne le long de la zone économique du canal de Suez »…

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Les institutions financières internationales disposées à financer des projets de développement en Tunisie

18. Oktober 2025 um 12:29

Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu, en marge de sa participation aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), qui se tiennent du 14 au 18 octobre 2025 à Washington, avec le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Dr. Sidi Ould Tah.

 

La réunion a été l’occasion de souligner l’attachement des deux parties à renforcer davantage leurs relations de partenariat. Ils ont également évoqué l’avancement des programmes et des projets dont la banque contribue au financement, indique un communiqué publié samedi 18 octobre 2025 par le département de l’Economie.

 

Dr. Sidi Ould Tah a souligné l’engagement de la Banque à continuer à soutenir la Tunisie dans la réalisation de ses programmes et projets de développement.

Le ministre de l’Economie a également rencontré le vice-président de la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures de base (AIIB), Ludger Schuknecht. La réunion a permis de mettre en valeur les perspectives et les opportunités offertes pour tirer profit des mécanismes financiers disponibles afin de réaliser des projets d’infrastructure de base en Tunisie.

Samir Abdelhafidh, s’est d’autre part entretenu avec le président de la Banque Islamique de Développement, Dr. Mohamed Slimane Eljasser. Cette rencontre a permis d’évoquer l’avancement d’un nombre de programmes et projets financés par la Banque et les perspectives disponibles pour renforcer la coopération financière et technique, outre les domaines sur lesquels la Tunisie travaillera lors de la prochaine période dans le cadre du plan quinquennal de développement 2026-2030.

De son côté, Dr Mohamed Ben Slimane Eljasser  a exprimé la disposition de son département d’étudier les propositions que la Tunisie présente pour la réalisation des projets dont la banque contribue au financement.

Samir Abdelhafidh s’est également entretenu avec le vice-président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), Matteo Patrone, une occasion au cours de laquelle les deux parties ont évoqué la portée de la coopération de voisinage outre les domaines prioritaires sur lesquels la Tunisie se focalisera pendant la prochaine période.

Matteo Patrone a exprimé la disposition de la Banque de poursuivre l’appui à la Tunisie soit à travers la contribution au financement des projets publics ou en fournissant l’appui au secteur privé.

Une réunion a également eu lieu avec le vice-président de la Société Financière Internationale  (IFC), Ethiops Tafara, portant sur les principaux programmes de coopération financière et technique avec les deux secteurs public et privé, tout en évoquant les potentialités disponibles pour les renforcer davantage.

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L’OMS alerte sur la survenue d' »une nouvelle pandémie »!

18. Oktober 2025 um 09:52

« La maladie X, un concept entouré de mystère et de prudence, comme l’explique un site spécialisé, ne représente pas une maladie spécifique mais un symbole de l’inattendu, une future pandémie potentielle dont l’impact pourrait surpasser celui des maladies connues ».

Il s’agit d’une invention de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui souligne que c’est « … ce pathogène hypothétique symbolise la nature imprévisible des menaces sanitaires dans un monde connecté à l’échelle planétaire ».

L’organisme onusien en charge de la santé mondiale assure que ce « pathogène rappelle brutalement la nécessité permanente de la vigilance, de la recherche et de la préparation face à des adversaires inconnus ».

Le monde n’en a pas encore fini avec le virus Covid-19 dont l’origine exacte n’est toujours pas déterminée et qui continue de faire des ravages à travers tous les continents.

Donc, ne paniquez pas…  pour le moment, car réellement aucune pandémie ne pointe à l’horizon, toutefois, soyez sous vos gardes, semble suggérer l’OMS, car on n’est jamais à l’abri d’une infection mondiale dans un monde de plus en plus connectée, dans tous les sens.

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L’agence Capital Intelligence relève la note de 4 banques tunisiennes

18. Oktober 2025 um 09:28

L’agence de notation Capital Intelligence a annoncé, vendredi 17 octobre, avoir relevé de quatre banques tunisiennes de “négative“ à “stable“.

Il s’agit de deux banques publiques, en l’occurrence la BNA (Banque nationale agricole) et de la STB (Société tunisienne de banque), et de deux privées, à savoir la BIAT (Banque internationale arabe de Tunisie) et l’UBCI (Union bancaire pour le commerce et de l’industrie).

 

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture vendredi en hausse de 0,1%

18. Oktober 2025 um 09:05

Le marché boursier a terminé la séance du vendredi 17 octobre sur une progression de 0,1% à 12 341 points, dans un volume de 8,8 millions de dinars (MDT). Les échanges ont profité de la réalisation de deux transactions de bloc sur les titres d’Attijari Bank (un flux de 2,7 MDT) et de la SFBT (une enveloppe de 2,6 MDT), d’après l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs.

Analyse des valeurs

Le titre Cellcom s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du distributeur de la marque Evertek s’est appréciée de 4,3%, à 1,960 dinar, sans drainer de flux.

Le titre Assad a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du producteur de batteries automobiles a signé une progression de 4,2% à 2,250 dinars. La valeur a mobilisé des échanges limités de 55 mille dinars.

Le titre Unimed s’est mal comporté sur la séance. L’action du fleuron national des produits stériles a reculé de 1,9% à 8,090 dinars. La valeur a brassé un flux total de 138 mille dinars.

Le titre SFBT a terminé la séance sur une note morose. L’action du leader des boissons gazeuses et alcoolisées en Tunisie a reculé de 1,6%, à 12,500 dinars.

La valeur la plus dynamique de la séance, SFBT, a alimenté le marché avec des capitaux de 3,2 MDT.

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En 2050, le Nigeria dépassera les États-Unis en population

18. Oktober 2025 um 08:42

D’ici à 2050, le Nigeria devrait devenir le troisième pays le plus peuplé au monde, avec 377 millions d’habitants, dépassant ainsi les États-Unis et se plaçant derrière l’Inde et la Chine. Mais cette croissance démographique rapide, alimentée par une fécondité encore élevée et une mortalité en baisse, pose déjà des défis majeurs en matière d’emploi, d’éducation et de sécurité alimentaire.

Aujourd’hui peuplé de 224 millions d’habitants, le Nigeria connaît l’une des plus fortes croissances démographiques au monde. Malgré des progrès dans la santé, le pays reste confronté à une forte natalité, soit 5,5 enfants par femme, mais également à une faible utilisation de la contraception. A noter d’ailleurs que les politiques publiques de régulation des naissances adoptées par les différents gouvernements du pays n’ont jusqu’ici pas réussi à inverser durablement cette tendance.

Cette explosion démographique s’accompagne de tensions socio-économiques : plus d’un tiers de la population est sans emploi et la création de 2,5 millions d’emplois par an serait nécessaire pour répondre à la demande des jeunes générations. Parallèlement, le système éducatif est sous pression, et les familles qui en ont les moyens se tournent vers l’enseignement privé pour garantir un meilleur avenir à leurs enfants.

L’enjeu alimentaire est également crucial : malgré une large population agricole, le pays dépend massivement des importations et fait face à une insécurité alimentaire aiguë touchant des millions de personnes. L’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, alerte sur la difficulté de nourrir une population en forte expansion. Sachant que la pandémie et l’insécurité ont encore fragilisé le secteur agricole.

Sur le plan culturel, le désir d’avoir des enfants, notamment des garçons, reste profondément ancré, freinant l’efficacité des politiques de planification familiale. L’éducation des filles et l’accès au planning familial sont identifiés comme des leviers majeurs pour ralentir la croissance démographique.

À travers le récit d’Eziaku, née en 2022, l’article illustre ce que pourrait être la vie d’un enfant dans le Nigeria de demain : un avenir fait d’espoirs mais aussi de profonds défis structurels – emploi, éducation, alimentation – dans un pays promis à devenir un géant démographique aux équilibres fragiles.

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Le textile du futur s’expose à INTERTEX Sousse 2025

17. Oktober 2025 um 09:24

Le Salon international du textile et de l’habillement « INTERTEX Sousse 2025 » a ouvert ses portes jeudi 16 octobre au Palais des expositions de Sousse, lors d’une cérémonie officielle présidée par le gouverneur de Sousse.

INTERTEX Sousse, qui réunit des centaines de professionnels, industriels et experts du secteur textile, constitue un espace d’échanges, d’innovation et de partenariats économiques entre la Tunisie et de nombreux pays participants.

Organisé sur plusieurs jours, INTERTEX Sousse met en lumière les dernières tendances et technologies dans le domaine du textile, de la confection, de la mode et des équipements industriels. De ce fait, le Salon regroupe des entreprises tunisiennes et étrangères, des startups innovantes, mais aussi des associations professionnelles engagées dans le développement durable et l’économie circulaire.

 

 

A cette occasion, le gouverneur de Sousse a rappelé l’importance stratégique du secteur textile tunisien, moteur de l’économie nationale et vecteur de création d’emplois, d’exportations et de savoir-faire industriel reconnu à l’international.

L’inauguration s’est déroulée en présence de nombreuses délégations économiques et institutionnelles, témoignant du rayonnement croissant de Sousse comme pôle textile méditerranéen.

Le Salon INTERTEX Sousse 2025 se poursuivra jusqu’au 18 octobre, avec un programme riche de conférences, rencontres B2B, et démonstrations technologiques, confirmant sa place parmi les événements phares du calendrier industriel tunisien.

 

Avec communiqué

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Market Focus Tunisia – Un pont économique entre la Suisse et la Tunisie

17. Oktober 2025 um 08:24

La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Suisse (CCITNCH), en partenariat avec la fondation Swisscontact et la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), annonce l’organisation de son événement Market Focus Tunisia, qui se tiendra le mardi 4 novembre 2025, de 11h30 à 14h00, au siège de la CCIG – Boulevard du Théâtre 4, 1204 Genève.

Fondée en 2011, la CCITNCH est le fruit d’une collaboration entre acteurs économiques suisses et tunisiens. Basée sur le droit tunisien, elle œuvre à renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les deux pays, en favorisant des échanges durables et mutuellement bénéfiques.

Sa mission consiste à stimuler les échanges bilatéraux, accompagner les entreprises dans leur développement et créer un véritable pont entre la Tunisie et la Suisse.

La CCITNCH offre à ses membres une visibilité accrue et un réseau solide, un accès à l’information stratégique et aux opportunités d’affaires, ainsi que des événements exclusifs, des formations et un accompagnement personnalisé.

Forte d’une équipe biculturelle et d’un comité exécutif engagé, la CCITNCH rassemble une communauté active d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’institutions des deux pays, unis par une même vision : bâtir ensemble un avenir économique durable entre la Tunisie et la Suisse.

Market Focus Tunisia – Objectifs & Programme

Le Market Focus Tunisia est un événement stratégique visant à valoriser la Tunisie comme destination d’investissement privilégiée pour les entreprises suisses, à travers :

  • La promotion des secteurs porteurs : technologies de l’information, textile, tourisme (notamment tourisme médical) et agroalimentaire.
  • Le renforcement des relations bilatérales économiques.
  • La valorisation des réussites tunisiennes et suisses, avec des témoignages inspirants d’entrepreneurs.
  • L’implication des startups et jeunes talents tunisiens, avec un focus sur l’innovation, le transfert de compétences et les investissements immatériels.

Le public cible de l’événement inclut les entreprises et investisseurs suisses souhaitant se développer en Tunisie, les entreprises tunisiennes désireuses de s’étendre en Suisse, les startups innovantes à la recherche de partenariats ainsi que les organismes économiques et institutionnels des deux pays.

Programme du 4 novembre 2025 – CCIG, Genève

11h45 – Accueil
12h00 – Mots de bienvenue

  • M. Mohamed Atiek, Directeur Promotion et soutien à l’économie, CCIG.
  • Mme Ahlem Bel Hadj Ammar, Présidente de la CCITNCH.
  • Intervention de l’ambassade de Tunisie en Suisse et de la FIPA.

12h15 – Témoignages d’entreprises suisses et tunisiennes
Interventions sur les secteurs : IT, Tourisme, Textile, Agroalimentaire

  • Yassine Zaied, Directeur de la stratégie chez Nexthink (IT).
  • Ikbel Jebabli, CEO Ehpad Palais Didon – Tourisme médical (Tourisme).
  • Naceur Elkotti, CEO Phamed (Agroalimentaire).
  • Textile : à confirmer.

Modération : Anis Wahabi, Expert-comptable & Trésorier CCITNCH.

12h45 – Présentation du programme Perspectives
Marc Olivier Roux, Responsable PSE, Fondation Swisscontact.

13h00 – Questions / Réponses
13h30 – Cocktail déjeunatoire.

 

Sponsors

  • Swisscontact – Programme Perspectives : Sponsor principal.
  • Novative, Bougene, SG Medical, Phoenix Mecano Elcom, Victorinox Tunisie (Tulip Distribution).

 

Partenaires institutionnels

  • Swisscontact (sponsor principal via le programme Perspectives).
  • Ambassade de Tunisie à Berne.
  • FIPA, TIA, CEPEX, CONECT.
  • ATUGE, CJD Suisse, EPFL Alumni.
  • Switzerland Global Enterprise – Zone Middle East & Africa.
  • Swiss Tunisian Network (STN) / TUNES.

Lien d’inscription à l’évènement :
https://www.ccig.ch/agenda/2025/11/Market-Focus-Tunisia-

 

Communiqué de presse de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse

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Justice fiscale en France : les inquiétudes du prix Nobel d’Economie 2025, Philippe Aghion

16. Oktober 2025 um 14:48

Invité de l’émission « Tout est politique » sur France Télévision, mercredi 15 octobre, l’économiste Philippe Aghion, lauréat du prix Nobel d’Economie 2025, a mis l’accent sur la question de la justice sociale et fiscale en France. Alors que le projet de budget 2026 du gouvernement prévoit notamment une hausse de la fiscalité sur les hauts revenus.

Pour nous Tunisiens, certains des propos du nouveau prix Nobel peuvent nous intéresser.

S’il reconnaît que la France est l’un des pays les plus redistributifs au monde, le récent prix Nobel d’Economie, Philippe Aghion, estime que le véritable problème réside moins dans la répartition des richesses que dans l’inégalité d’accès à une éducation de qualité, qu’il considère comme le cœur de la fracture sociale actuelle.

L’école au centre des inégalités

Pour Philippe Aghion, les écarts se creusent dès le plus jeune âge, lorsque l’origine sociale conditionne les chances de réussite. Il souligne que les performances éducatives en France sont aujourd’hui fortement corrélées au milieu social. Et ce, comme l’attestent notamment les résultats des tests PISA.

Par conséquent, l’économiste plaide pour une réforme en profondeur du système éducatif, inspirée des modèles finlandais, voire portugais. Il estime qu’il s’agit moins d’augmenter les dépenses que de mieux les allouer : recentrer l’enseignement sur les fondamentaux (grammaire, calcul, dictée); renforcer l’encadrement avec des classes moins chargées; des enseignants mieux formés et mieux rémunérés; et développer le tutorat pour les élèves en difficulté.

Voilà un des aspects auxquels fait face le système éducatif tunisien lui aussi.

Il se prononce également contre l’usage des téléphones portables en classe et en faveur d’un retour aux manuels scolaires. Pour lui, la priorité doit être de garantir à tous les élèves les mêmes outils de réussite, quel que soit leur milieu d’origine.

Réformer plutôt que dépenser plus

Philippe Aghion évoque en exemple la Finlande, où les programmes sont conçus de manière centralisée mais la gestion des établissements reste décentralisée, permettant ainsi une meilleure adaptation locale. Les enseignants y suivent cinq années de formation après le baccalauréat et bénéficient d’une évaluation régulière.

Ce type de modèle, pense-t-il, pourrait être adapté à la France, avec une politique éducative plus structurée, moins fragmentée et centrée sur les apprentissages fondamentaux.

Fiscalité : une approche ciblée plutôt que punitive

Interrogé sur la taxation des hauts revenus et la « taxe Zucman », qui vise les patrimoines importants, l’économiste se montre prudent. S’il reconnaît l’existence de marges d’action pour une fiscalité plus juste, il met en garde contre les mesures susceptibles de freiner l’innovation et l’investissement, notamment dans des secteurs stratégiques comme l’intelligence artificielle.

Il estime qu’une taxation sur des revenus non réalisés pourrait désavantager les entrepreneurs français face à leurs concurrents étrangers. Faisant perdre par conséquent au pays des opportunités majeures dans des domaines technologiques d’avenir.

En revanche, il se dit favorable à une meilleure régulation de certains dispositifs fiscaux, comme la « niche Dutreil » ou l’usage abusif des holdings patrimoniaux, parfois détournés de leur vocation économique. Il évoque également la possibilité d’une taxe exceptionnelle sur les patrimoines très élevés, à condition de ne pas toucher à l’outil productif.

L’urgence, c’est l’égalité des chances

Philippe Aghion pense que concentrer le débat sur les seules mesures fiscales serait une erreur stratégique. L’économiste rappelle que l’essentiel de l’inégalité en France se joue dans l’accès à l’éducation et dans la capacité de chacun à développer son potentiel, indépendamment de ses origines.

Il appelle donc les responsables politiques à replacer la mobilité sociale et la réforme de l’école au cœur du débat public. Tout en estimant qu’il s’agit là du levier le plus puissant pour réduire durablement les inégalités et stimuler la croissance et l’innovation.

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Habiba Ezzahi Ben Romdhane, une scientifique tunisienne d’élite mondiale

16. Oktober 2025 um 08:22

La professeure tunisienne Habiba Ezzahi Ben Romdhane a été classée parmi les 2 % des scientifiques les plus influents au monde en 2025, selon le prestigieux classement annuel publié par l’Université Stanford (États-Unis).

L’annonce de cette distinction a été partagée par le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie sur sa page officielle, rapporte La Presse.

Ce classement, reconnu comme l’un des plus fiables et respectés dans la communauté académique internationale, mesure l’impact scientifique mondial à travers 22 domaines disciplinaires et 176 spécialités. Il prend en compte plusieurs critères tels que le nombre de citations, la qualité des publications et la portée internationale des travaux de recherche.

Professeure en médecine préventive à la Faculté de médecine de Tunis et ancienne ministre de la Santé, Habiba Ezzahi Ben Romdhane dirige un laboratoire spécialisé dans les épidémies et les maladies cardiovasculaires. Elle collabore également avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en tant qu’experte.

Diplômée de la Faculté de médecine de Tunis, elle a complété sa formation en santé publique à l’Université Laval (Canada) et à l’Université de Chicago (États-Unis). Son parcours scientifique remarquable lui a valu de nombreuses distinctions, notamment le Prix de l’Association maghrébine des sciences médicales.

Membre fondatrice de plusieurs sociétés savantes tunisiennes et internationales- parmi lesquelles la Société tunisienne d’épidémiologie et la Société internationale d’épidémiologie et de prévention des maladies cardiovasculaires- elle est une figure de référence dans son domaine.

Cette reconnaissance internationale souligne le rayonnement de la recherche tunisienne et met en lumière la contribution majeure des femmes tunisiennes à l’excellence scientifique mondiale.

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Davinah Milenge Uwella: L’Afrique doit créer les conditions de transition vers l’économie circulaire

15. Oktober 2025 um 18:23

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Davinah Milenge Uwella, coordinatrice principale de programmes à la Banque africaine de développement (BAD), affirme que « l’Afrique dispose d’environ 4 000 milliards de dollars de ressources domestiques mobilisables, un potentiel qui pourrait servir de levier pour réduire les risques liés à l’investissement dans les innovations circulaires ».

Elle a fait cette déclaration en marge de la réunion annuelle de l’ »Alliance africaine pour l’économie circulaire » (AAEC), qui se tient du 14 au 16 octobre 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie).

Davinah Milenge Uwella plaide en faveur d’une approche de financement panafricaine pour accélérer la transition vers l’économie circulaire en Afrique.

A la question de savoir quels sont les obstacles qui entravent le développement de l’économie circulaire en Afrique, la coordinatrice principale de programmes à la BAD a tout seulement souligné que le principal frein au développement de l’économie circulaire en Afrique demeure le financement. « Pourtant, explicite-t-elle, le continent dispose d’environ 4 000 milliards de dollars de ressources domestiques mobilisables. Ces capitaux pourraient servir de levier pour réduire les risques liés aux investissements dans les innovations circulaires ».

Nécessité de créer un écosystème de financement intégré

Dans ce cadre, elle indique que l’institution financière africaine « … œuvre à la mise en place de mécanismes de financement innovants, capables de combiner les ressources nationales et de favoriser leur implantation à l’échelle régionale, pour d’éviter que chaque pays n’agisse de manière isolée ».

Elle reconnaît toutefois que « souvent ancrées dans le quotidien des populations, les solutions d’économie circulaire sont difficiles à financer individuellement ». De ce fait, il est nécessaire de créer « un écosystème de financement intégré », l’objectif étant de « promouvoir une approche panafricaine en matière de financement de ces innovations, en vue de réduire les risques d’investissement », ajoute la coordinatrice.

Dans son analyse, Davinah Milenge Uwella estime que « le renforcement des capacités constitue un défi majeur pour les pays africains ». Mais elle entrevoit un aspect des des solutions circulaires africaines, en ce sens qu’elles « … sont souvent le fruit d’innovations locales, directement inspirées des besoins réels du marché. Par conséquent, elles méritent d’être valorisées et développées à plus grande échelle ».

Cela dit, elle regrette le fait que « l’enseignement et la recherche restent encore insuffisamment alignés sur les exigences du marché, ce qui freine la capacité du continent à transformer son potentiel d’innovation en moteur de croissance durable ». C’est pour cette raison que les programmes de renforcement des compétences de la BAD visent à garantir que les institutions de formation préparent les jeunes Africains aux métiers, et ce, en adéquation avec les besoins réels du marché continental, souligne Uwella.

 

Les attentes de la réunion annuelle de l’Alliance

Que donnera cette réunion annuelle de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire ? Avant de répondre à la question, Davinah Milenge Uwella a tenu à faire savoir que l’Alliance existe et est hébergée depuis cinq ans à la BAD.

Ensuite, elle explique qu’à sa création, cinq secteurs prioritaires avaient été identifiés pour accélérer la circularité sur le continent, en l’occurrence « les systèmes alimentaires durables, les déchets électroniques, le bâtiment et l’environnement bâti, les textiles, et les autres produits électroniques. Ces domaines ont été au cœur de nos discussions lors des précédentes réunions annuelles, mais aujourd’hui, nous voulons renforcer le travail accompli ».

 

« A la création de l’Alliance, cinq secteurs prioritaires avaient été identifiés pour accélérer la circularité sur le continent, en l’occurrence « les systèmes alimentaires durables, les déchets électroniques, le bâtiment et l’environnement bâti, les textiles, et les autres produits électroniques »

 

Uwella assure également que l’Alliance compte 21 pays membres sur 54 pays du continent, mais d’autres pays devraient intégrer l’Alliance très prochainement. « Chaque nouveau membre apporte son expérience et ses connaissances, ce qui enrichit cette plateforme d’échanges et de mutualisation. Notre approche n’est pas descendante, mais ascendante, pilotée par les pays eux-mêmes ».

Plus concrètement et dans le cadre de cet espace de coopération, quatre pays, à savoir le Cameroun, l’Éthiopie, le Tchad et le Bénin, ont été aidés et soutenus pour élaborer leurs feuilles de route nationales en matière d’économie circulaire. Sachant que « chaque pays définit sa vision propre, en fonction de son contexte. Les partenaires à l’instar des Nations Unies et de la BAD interviennent; ensuite; pour soutenir les priorités identifiées ».

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Le premier fonctionnaire IA au monde dévoilé au GITEX Global 2025

15. Oktober 2025 um 14:42

Abou Dhabi a dévoilé, mardi 14 octobre 2025 au GITEX Global 2025, la première fonctionnalité “AutoGov“ au monde, avec la dernière version de TAMM.

AutoGov gère automatiquement les tâches récurrentes – du renouvellement des permis de conduire et des factures de services publics à la prise de rendez-vous médicaux de routine – en arrière-plan de la vie quotidienne. Ainsi, les citoyens ont plus de temps pour leurs activités préférées et n’ont plus à se soucier des services courants.

Le lancement de la fonctionnalité AutoGov de TAMM propulse la prestation de services à un niveau supérieur, marquant une étape clé dans le parcours d’Abou Dhabi pour devenir le premier gouvernement IA au monde, représentant la nouvelle génération de services intelligents intégrés. AutoGov gère automatiquement les services récurrents, permettant aux utilisateurs de définir leurs préférences, de personnaliser l’automatisation et d’être assurés que les services seront exécutés de manière fluide et sécurisée.

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Cela complète les capacités de l’assistant IA TAMM, permettant une prestation intuitive et fluide de plus de 1 100 services publics et privés sur une plateforme numérique unique. L’assistant IA TAMM offre un support intelligent, contextuel et proactif et peut réaliser de nombreux services pour le compte du client, améliorant ainsi la personnalisation et la proactivité de chaque parcours utilisateur.

À cette occasion, Ahmed Tamim Hisham Al Kuttab, président du Département de l’autonomisation gouvernementale d’Abou Dhabi (DGE), a déclaré : « Le lancement de TAMM AutoGov est véritablement transformateur et redéfinit le rôle de l’État dans la vie des citoyens. Ici, l’État n’est plus réactif. C’est un partenaire intelligent, centré sur l’humain et présent aux moments les plus importants. Avec le premier fonctionnaire IA transactionnel au monde, Abou Dhabi montre au monde ce qu’est un gouvernement anticipatif ».

 

Parcours anticipatifs optimisés par l’IA

Le public pourra découvrir TAMM comme un compagnon proactif, l’IA gérant l’intégralité du parcours utilisateur sur la plateforme. Plusieurs nouvelles fonctionnalités ont été lancées, en plus de TAMM AutoGov.

AI Vision et Smart Guide simplifient les processus complexes grâce à des indications vocales et visuelles étape par étape, la numérisation de documents en temps réel et des soumissions sans erreur. Les services de traduction et de commande vocale rendent les interactions inclusives, permettant une navigation mains libres en arabe et en anglais. Grâce à des tableaux de bord personnalisés, les utilisateurs reçoivent des rappels des tâches à venir, des échéances et des informations adaptées à leur quotidien. Ensemble, ils transforment des interactions qui prenaient autrefois des heures en expériences fluides et rapides.

De son côté, le Dr Mohamed Al Askar, directeur général de TAMM, affirmera : « Ces nouvelles fonctionnalités de TAMM redéfinissent la notion de gouvernement au quotidien. Nous abandonnons les transactions ponctuelles au profit de parcours intelligents qui s’adaptent aux besoins de chacun. Chacun peut se concentrer sur sa famille, son travail et ses ambitions, sachant que le gouvernement travaille discrètement en arrière-plan pour lui. C’est la véritable promesse d’un fonctionnaire doté d’IA : redonner du temps et de la tranquillité d’esprit ».

 

Redéfinir l’expérience client

Au-delà de l’automatisation, TAMM propose de nouvelles façons d’interagir avec le gouvernement, plus humaines, plus accessibles et plus participatives.

TAMM Spaces s’est enrichi de trois nouveaux pôles – Famille, Mobilité et Sahatna (santé), chacun conçu autour des étapes importantes de la vie et des besoins quotidiens. De la gestion des dossiers médicaux et des mises à jour scolaires à la planification des transports et à l’interaction avec les communautés locales, ces pôles organisent les services essentiels autour d’expériences concrètes plutôt que de structures gouvernementales.

TAMM Hologram sera également déployé dans tout l’émirat, réinventant l’interaction en face à face grâce à des modules mobiles qui permettront aux citoyens et aux résidents d’être instantanément connectés à un agent du gouvernement. Grâce à la technologie holographique, ces agents pourront fournir une assistance personnalisée en face à face, en arabe et en anglais, en temps réel. Cela préserve le confort de l’interaction humaine tout en offrant la rapidité et la commodité d’un accès numérique.

TAMM by You est également une nouvelle fonctionnalité collaborative qui sera introduite, permettant aux résidents de proposer, de voter et de façonner l’avenir des services, dans le cadre de l’Année de la Communauté d’Abou Dhabi.

Le directeur général du DGE, Saeed Al Mulla, assure que « ces améliorations apportées à TAMM visent à rapprocher l’administration du quotidien. Notre objectif principal est de créer une administration sans effort, qui simplifie la vie et qui soit plus connectée aux communautés que nous servons. Il s’agit de savoir que l’aide est toujours à portée de main, que l’administration est à l’écoute des besoins quotidiens et que les services s’adaptent aux moments les plus importants ».

 

Expansion de l’écosystème TAMM

TAMM poursuit le développement de son écosystème, intégrant désormais plus de 1 100 services provenant de plus de 90 partenaires publics et privés. Cette année, de nouveaux partenariats incluent ADX, Comera et Wio Bank, ainsi que des services inédits avec le Département judiciaire d’Abou Dhabi (ADJD) et la SAAED. Ces nouvelles intégrations permettront aux utilisateurs d’effectuer des transactions de bout en bout avec des partenaires du secteur privé directement depuis l’application.

Le lancement de TAMM AutoGov, la dernière mise à jour de la super-application de l’émirat, au GITEX Global 2025, marque une étape cruciale dans la stratégie numérique du gouvernement d’Abou Dhabi 2025-2027. Avec le premier fonctionnaire doté d’IA au monde, Abou Dhabi établit une nouvelle référence mondiale en matière de gouvernement numérique, offrant aux citoyens la garantie que chaque interaction sera fluide, inclusive et adaptée à leur quotidien.

Avec communiqué

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Stratégie 2026/2030 – Education : Noureddine Nouri dévoile le futur de l’école tunisienne

14. Oktober 2025 um 16:03

Mardi 14 octobre 2025, Noureddine Nouri, ministre de l’Education, a dévoilé, lors d’une séance plénière organisée en présence du président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali, les grandes lignes du nouveau plan stratégique de son ministère pour la période 2026-2030.

Tout d’abord, il a indiqué que le document a été finalisé afin de constituer une « référence nationale globale » qui redéfinirait l’avenir de l’école tunisienne sur des bases scientifiques et participatives.

M. Nouri a expliqué que ce plan s’inscrit dans le contexte de « défis structurels » auxquels le système éducatif reste confronté. Et ce, malgré les progrès réalisés en matière de gratuité de l’enseignement et d’augmentation des taux de scolarisation. Il estime que la détérioration de la qualité de l’enseignement, la persistance des disparités régionales et l’augmentation des taux d’abandon scolaire constituent des motivations principales pour une réforme radicale. Laquelle anticipe l’avenir et redonne à l’école son rôle dans la formation des générations futures.

En outre, le ministre a souligné que le plan stratégique a été élaboré selon une approche garantissant la participation des différents acteurs des conseils locaux et régionaux et des directions centrales. Et ce, conformément aux orientations du plan de développement national 2026-2030.

Il a indiqué que les étapes de l’élaboration du plan ont consisté à évaluer les réalisations de la période précédente (2021-2025), à identifier les problèmes structurels et à anticiper les changements éducatifs et technologiques à venir. Puis à formuler la vision, les priorités et les principaux programmes. Les conseils locaux et régionaux ont proposé des projets éducatifs répondant aux besoins des citoyens, reflétant ainsi, selon ses dires, « l’orientation sociale de l’État et sa volonté de parvenir à l’équité régionale ».

Le ministre de l’Éducation a indiqué que le ministère avait reçu 419 projets éducatifs répartis entre les créations, les extensions, les travaux d’entretien et de réaménagement, dont 5 projets achevés et 51 en cours de réalisation, tandis que 177 projets ont été inscrits au budget de l’année 2026 et 186 ont été programmés pour une période ultérieure.

Il a révélé à cet égard les cinq principaux objectifs du plan, à savoir :

  • Réaliser une amélioration qualitative de l’éducation;
  • Renforcer l’innovation;
  • Consolider l’équité et l’égalité des chances entre les différentes catégories et parties prenantes;
  • Développer les performances de l’administration éducative;
  • Et améliorer la gouvernance.

Tout en soulignant que la réalisation de ces objectifs repose sur quatre piliers fondamentaux, qui sont : des établissements éducatifs attractifs et sûrs; des programmes éducatifs renouvelés; des ressources humaines qualifiées; et une administration éducative bien organisée.

Avec TAP

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