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Gestern — 13. Oktober 2025Haupt-Feeds

Maghroum’IN mise sur la jeunesse avec 74 projets d’entreprenariat dans la culture et le sport

13. Oktober 2025 um 16:33

Le projet Maghroum’IN a récemment officialisé son appui à 74 projets entrepreneuriaux. Lesquels sont portés par de jeunes talents issus de tous les districts de la Tunisie. Cette sélection, fruit d’un processus d’évaluation exigeant, constitue une étape clé dans l’engagement de Maghroum’IN en faveur de l’inclusion économique et de la créativité de la jeunesse tunisienne.

Dans cette dynamique, Maghroum’IN a dernièrement organisé un évènement et un ensemble d’ateliers d’orientation. Celui-ci marque une nouvelle phase du Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes.

Ces 74 projets bénéficieront d’un accompagnement financier et technique durant leur mise en œuvre et sont répartis en deux parcours distincts.

D’une part, le parcours Incubation, qui soutient 39 projets, a pour objectif de stimuler la créativité, d’accompagner les jeunes, y compris ceux qui font face à des difficultés socio-économiques. Et ce, afin de concrétiser leurs idées et de générer de nouvelles opportunités d’emploi.

D’autre part, le volet Accélération est destiné à 35 entreprises pour encourager leur croissance, assurer leur pérennité, préserver les emplois et favoriser l’adoption de nouvelles tendances; et ce, afin de renforcer leur impact.

Une mosaïque de projets innovants prêts à éclore

Les projets retenus se distinguent par une grande diversité thématique et une ambition marquée de dynamiser leurs communautés.

Dans le secteur sportif, les thématiques principales incluent l’e-sport, l’événementiel, les activités de plein air, ainsi que l’aménagement d’espaces dédiés au sport et au bien-être.

 

 

Le secteur culturel n’est pas en reste, avec des projets couvrant les arts de la scène, la création de centres culturels, la production audiovisuelle et musicale et le développement de médias et de plateformes culturelles innovantes.

Intégré au programme EU4Youth de l’Union Européenne, Maghroum’IN est mis en œuvre par l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID), le British Council et la Fondation pour l’Internationalisation des Administrations Publiques (FIAP); en collaboration avec les ministères tunisiens des Affaires Culturelles et de la Jeunesse et des Sports.

Maghroum’IN se positionne comme une initiative visant à renforcer la participation des jeunes à la vie publique et économique en Tunisie. En plaçant la jeunesse au cœur des dynamiques culturelles et sportives.

Avec communiqué

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Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

29. Juli 2025 um 12:57

La Chine multiplie les projets en Tunisie, à un rythme jamais vu auparavant. Infrastructures, industrie, tourisme, santé : les domaines d’intervention se diversifient, à mesure que Tunis et Pékin raffermissent leurs liens. Si certains y voient une aubaine, d’autres s’interrogent sur les véritables retombées de cette présence chinoise. Décryptage d’une dynamique en pleine expansion.

Depuis la visite du président tunisien en Chine à la fin du mois de mai 2024, la coopération bilatérale a franchi un cap. Ce déplacement a permis de formaliser un partenariat stratégique global, ouvrant la voie à une intensification des échanges économiques et politiques.

Sur le terrain, les projets se concrétisent rapidement. Parmi les plus emblématiques, le nouveau pont de Bizerte, long de 2,1 kilomètres, est en cours de construction par le groupe chinois Sichuan Road and Bridge Group. Ce projet vise à moderniser l’accès au nord du pays et à fluidifier le transport maritime.

Dans le domaine du sport, la réhabilitation du stade olympique d’El Menzah bénéficie d’un financement chinois. En parallèle, des entreprises chinoises s’intéressent au secteur automobile, avec des projets d’implantation d’usines de fabrication de pièces détachées en Tunisie.

Sur le plan industriel, outre les gisements de sels qui vont etre explorés par les Chinois, un groupe chinois est sur le point d’acquérir une cimenterie tunisienne pour plus de 100 millions de dollars. C’est l’un des plus gros investissements directs chinois récents dans le pays.

Le secteur du tourisme n’est pas en reste : la Tunisie ambitionne d’attirer 30 000 touristes chinois en 2025, contre 20 000 l’année précédente. Pékin soutient également la création de centres culturels et éducatifs, à l’image de l’Institut Confucius de Sousse ou de projets d’hôpitaux universitaires, notamment à Sfax.

Une comparaison avec d’autres pays africains

La Tunisie n’est pas un cas isolé. Depuis une décennie, la Chine est devenue l’un des principaux investisseurs sur le continent africain. Des projets colossaux ont vu le jour dans plusieurs pays :

  • Au Kenya, la Chine a financé la ligne ferroviaire Nairobi–Mombasa, une infrastructure majeure pour le pays.
  • En Éthiopie, les Chinois ont investi dans les chemins de fer, les routes et les barrages hydroélectriques.
  • En Guinée, en Ouganda et au Gabon, des barrages, ports et autoroutes sont sortis de terre grâce à des crédits chinois.

Ces investissements ont permis de combler le déficit en infrastructures, de créer des emplois et de stimuler la croissance. Toutefois, plusieurs pays africains ont également connu des effets secondaires préoccupants : endettement élevé, projets peu rentables, manque de transfert technologique, et conditions de travail parfois discutables.

Quels impacts ?

En Tunisie, les investissements chinois ont déjà permis la création de milliers d’emplois, notamment dans le bâtiment et l’industrie. Les projets en cours s’attaquent à des secteurs structurels délaissés depuis des années : transports, énergie, infrastructures sportives ou encore santé.

Mais certains économistes appellent à la vigilance. La dépendance à un seul partenaire économique peut fragiliser la souveraineté du pays. En outre, la transparence autour des appels d’offres et des clauses contractuelles reste floue. Il est aussi essentiel de veiller à ce que les emplois créés bénéficient aux Tunisiens et que les entreprises locales soient intégrées dans les chaînes de valeur.

Derrière les investissements visibles dans les ponts, les stades ou les usines, la Chine poursuit en Tunisie une stratégie plus large, mêlant avantages économiques et rayonnement culturel. Ce que Pékin recherche, ce n’est pas uniquement un marché, mais un partenaire stratégique dans la région méditerranéenne, à la croisée de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient.

Que veut la Chine de la Tunisie ?

Sur le plan économique, la Tunisie constitue un point d’entrée potentiel vers les marchés européens, grâce à ses accords préférentiels avec l’UE. Sa main-d’œuvre qualifiée et ses infrastructures portuaires – comme le futur port en eaux profondes d’Enfidha – intéressent particulièrement les groupes chinois qui souhaitent délocaliser ou exporter plus rapidement vers l’Ouest.

Mais au-delà de l’économie, Pékin déploie un véritable soft power en Tunisie, dans une logique d’influence culturelle. L’ouverture d’un Institut Confucius à Sousse, la multiplication des bourses d’études pour étudiants tunisiens, ou encore la diffusion croissante de programmes audiovisuels chinois en langue arabe sont autant d’exemples de cette stratégie d’enracinement culturel.

Plus récemment, des programmes de visites encadrées pour journalistes tunisiens en Chine se sont multipliés, souvent financés par le gouvernement chinois ou des agences liées au Parti communiste. Ces voyages visent à façonner une image favorable de la Chine et à tisser des liens avec les acteurs clés de l’opinion publique. Pour Pékin, la Tunisie n’est pas seulement un chantier, c’est aussi un média, un relai et potentiellement un allié diplomatique dans les enceintes internationales.

Dans cette optique, la Chine soigne sa communication, insiste sur le respect de la souveraineté tunisienne, et se présente comme une alternative bienveillante face aux anciennes puissances coloniales ou aux conditionnalités des institutions occidentales.

Lire aussi : Pourquoi les sels tunisiens intéressent-ils tant la Chine ?

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Tunisie : Le Conseil national des régions et des districts nous fait le « Kou » de l’IA

La Tunisie vient de franchir un cap historique : l’intelligence artificielle – oui, la vraie, avec des algorithmes et tout le tralala – a officiellement été mise à contribution pour élaborer le prochain plan de développement. C’est Mohamed El Kou, président de la Commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts qui l’a affirmé aujourd’hui sur les ondes d’Express fm.

Car enfin, qui aurait cru que l’IA, après avoir conquis la médecine, la finance et même les échecs, allait se retrouver convoquée dans une réunion PowerPoint au ministère de l’Économie, avec des feuilles Excel d’il y a 2003 et des fax qui crient à chaque envoi ? Et pourtant, miracle technologique tunisien oblige, les algorithmes ont classé les priorités nationales. D’ailleurs, on imagine aisément l’IA répondre : « Après analyse des données disponibles, la première priorité est… d’avoir des données disponibles ».

Mohamed El Kou a tenu à rassurer les sceptiques : « L’IA ne remplace pas l’intelligence humaine ». Et c’est vrai. On sent bien que l’humain, dans cette histoire, a gardé la main pour… formuler un plan plein de bonnes intentions recyclées : économie de la connaissance, justice sociale, énergies renouvelables, réduction des disparités régionales. Le tout dans un packaging technocratique prêt-à-voter.

Et puis, bien sûr, il y a eu 50 sessions de formation. Cinquante ! Sans doute sur comment prononcer « blockchain » sans grimacer, ou encore comment insérer des gifs dans un diaporama de stratégie régionale. Pendant ce temps, l’intelligence artificielle, elle, pleurait doucement dans un coin, obligée d’analyser des statistiques de 2014 avec des intitulés comme « Objectifs non atteints – à reprendre en 2028 ».

Mais rendons à César ce qui est à El Kou : il a raison sur un point. Ceux qui refusent la transition numérique seront marginalisés. Et on ne parle pas ici des zones rurales oubliées depuis 1967, non, mais bien de ceux qui n’auront pas encore appris à différencier une application de messagerie d’une plateforme de gouvernance.

En somme, l’avenir est radieux. Le plan de développement 2026-2030 est prêt. L’intelligence artificielle l’a validé. Et si rien ne marche, on pourra toujours accuser l’algorithme. Après tout, c’est bien connu : « Ce n’est pas le plan qui est mauvais, c’est l’IA qui a mal compris nos priorités ».

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