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L’UE interdit formellement l’importation du gaz russe

20. Oktober 2025 um 16:26

La majorité des Etats membres de l’Union européenne (UE) a approuvé l’interdiction de l’importation du gaz russe, ce lundi 20 octobre 2025. Et ce, en attendant d’être négociée avec le Parlement européen.

C’était lors d’une réunion des ministres européens en charge de de l’Energie à Luxembourg. Cette mesure sur le gaz russe qui doit maintenant être négociée avec le Parlement européen, avait été proposée au printemps par la Commission européenne, comme le rapportent nos confrères de francetinfo.fr.

La tâche de négocier la phase finale de l’adoption définitive de la décision revient au Danemark. En effet, ce pays assure la présidence tournante de l’UE jusqu’à la fin de l’année.

A noter que deux pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, en l’occurrence la Slovaquie et la Hongrie, étaient naturellement opposés à cette interdiction. Mais ils ont été mis en minorité lors du vote.

En outre, la même source affirme que « l’UE essaye de se sevrer des hydrocarbures russes depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie début 2022 ». Toutefois, « si elle a cessé presque totalement ses importations de pétrole russe; elle conserve une forte dépendance envers Moscou pour son approvisionnement en gaz naturel ». En effet, la Russie représentait près de 19 % des importations totales de gaz de l’Union européenne en 2024; contre 45 % en 2021, rappelle franceinfo.fr.

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Commerce extérieur : la Tunisie peut-elle encore préserver son autonomie économique ?

20. Oktober 2025 um 10:08

Les chiffres publiés récemment par l’Institut National de la Statistique (INS) mettent en évidence des déséquilibres persistants dans les échanges commerciaux entre la Tunisie et plusieurs partenaires. Si certains déficits peuvent être justifiés par l’importation de produits stratégiques, d’autres soulèvent des interrogations sur la pertinence économique de ces flux.

Le déficit commercial tunisien s’est creusé de -13,5 milliards de dinars en un an, atteignant –16,7 milliards, avec un taux de couverture qui été de 73,5% contre 77,5% durant la même période en 2024 (chiffres à fin septembre 2025). Cette détérioration n’est pas due à une chute des exportations en valeur absolue — elles stagnent à 46,4 milliards de dinars — mais à une hausse continue des importations, désormais à 63,1 milliards (contre 60 milliards une année auparavant).

Comme le souligne l’économiste Ridha Chkoundali, ce déficit n’est pas seulement un indicateur macroéconomique : il menace la stabilité du dinar, fragilise les réserves en devises et contredit la politique d’autonomie économique affichée par le gouvernement. Il met aussi en lumière une dépendance énergétique structurelle à l’Algérie, notamment pour le gaz, qui représente à lui seul près de la moitié du déficit.

Pays avec déficit commercial élevé et faible valeur ajoutée locale

Plusieurs pays affichent un excédent d’importations sur les trois années, sans que les produits concernés soient nécessairement stratégiques ou absents du marché tunisien.

Les chiffres dans le tableau ci-joint, confirment le constat du Pr Aram Belhadj :

« Il est compréhensible d’avoir un déficit commercial important avec un pays si les produits importés sont nécessaires — voire stratégiques — pour notre économie. En revanche, il est inacceptable que ce déficit persiste avec des pays qui nous fournissent des biens déjà disponibles sur le marché local ou qui n’apportent aucune valeur ajoutée à notre économie. Le tableau publié par l’Institut National de la Statistique en est la preuve éclatante. »

Cas particulier de l’Algérie (hors gaz)

En excluant les produits gaziers, les importations algériennes atteignent 4,5 milliards en 2025, contre seulement 1,3 milliard d’exportations tunisiennes. Le déficit est donc de –3,2 milliards, ce qui interroge sur la nature des produits importés. Si le gaz est exclu, il reste à déterminer si les autres biens (produits agricoles, matériaux de construction, etc.) sont réellement indispensables ou s’ils concurrencent des filières locales.

Tout n’est pas sombre !

Cependant, tout n’est pas sombre : la hausse des importations de biens d’équipement et de matières premières pourrait signaler un redémarrage de l’investissement productif. De plus, l’excédent commercial avec la France, l’Allemagne et la Libye (7,6 milliards de dinars cumulés) constitue un rempart partiel contre l’aggravation du déficit global.

Enfin, le déficit commercial est presque structurel avec les pays des BRICS, ce qui en fait les principaux contributeurs à l’érosion des équilibres extérieurs tunisiens. Cela appelle à une relecture stratégique des partenariats commerciaux, en privilégiant les échanges équilibrés et à forte valeur ajoutée.

Pour la Tunisie, rééquilibrer les échanges commerciaux est une question non seulement de survie économique mais d’indépendance des décisions et postures politiques d’autant plus que la structure des échanges révélant une fragilité persistante du tissu productif national est contradictoire que les discours officiels exagérément volontaristes.

Les temps sont venus de freiner l’entrée de produits importés qui concurrencent inutilement les producteurs locaux, de mettre un terme aux importations superflues de biens que la Tunisie produit déjà et de lutter contre l’importation de produits redondants au regard de l’offre tunisienne.

L’État tunisien doit entreprendre une politique de redressement et de renforcement du tissu productif local, consolider les accords à haute valeur ajoutée et réviser les échanges non stratégiques.

Encore faut-il que les voix de la raison soient entendues et écoutées.

Amel Belhadj Ali

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Tunisie : 100 millions de dollars de prêts pour importer du gaz et moderniser le transport du phosphate

L’Assemblée des représentants du peuple examine ce mardi deux accords de prêts d’un montant total de 100 millions de dollars. Ils visent à renforcer l’approvisionnement en gaz naturel et à moderniser les lignes ferroviaires dédiées au transport du phosphate.

Lors de la séance plénière tenue ce mardi 22 juillet 2025, le Parlement tunisien s’est penché sur deux accords de financement conclus récemment.

Le premier a été signé entre la Tunisie et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe. Il concerne un prêt de 10 millions de dinars koweïtiens, soit environ 32 millions de dollars américains, destiné à financer le projet de renouvellement et de développement des lignes ferroviaires utilisées pour le transport du phosphate. L’objectif est d’augmenter la capacité logistique de la société nationale de transport ferroviaire et de soutenir l’exportation de cette ressource stratégique.

Le second accord porte sur une opération de financement entre la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce. Ce prêt de 70 millions de dollars américains servira à l’importation de gaz naturel, dans un contexte où la sécurité énergétique du pays demeure une priorité nationale.

Ces deux financements sont présentés comme des réponses concrètes aux défis structurels du pays : d’un côté, soutenir une industrie extractive essentielle (le phosphate), de l’autre, garantir un approvisionnement énergétique régulier pour faire face à la demande croissante et aux pics de consommation, notamment en période estivale.

La Tunisie est confrontée à une série de tensions économiques et énergétiques. La production de phosphate, longtemps entravée par des problèmes logistiques et sociaux, cherche à regagner sa compétitivité à l’export. Par ailleurs, la dépendance au gaz naturel importé s’est accrue avec l’augmentation de la consommation intérieure.

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