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Heute — 13. September 2025Haupt-Feeds

Finance durable – L’Uemoa prépare la 2e édition du Wasfif à Lomé

13. September 2025 um 09:16

Les acteurs du marché financier et économique de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) se sont réunis, les 10, 11 et 12 septembre 2025, dans la capitale togolaise Lomé, pour préparer la 2ᵉ édition du Forum sur la finance et l’investissement durable (Wasfif), qui aura lieu à Dakar au Sénégal, les 30 et 31 octobre 2025.

À rappeler que la première édition du Wasfif avait été organisée à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2023.

La rencontre est consacrée aux échanges sur le développement du marché des capitaux durables, considéré comme un levier de croissance et de transformation structurelle des économies de la sous-région, écrit le site togofirst.com.

Ce sont donc des représentants des ministères des Finances et de l’Environnement des États membres, des experts d’institutions sous-régionales, des régulateurs, ainsi que des acteurs et associations financières internationales qui sont attendus à Dakar. Les thématiques, à l’instar du changement climatique, des obligations vertes et sociales, du financement des transitions, des énergies renouvelables ou encore de l’agriculture durable, sont au programme, avec pour ambition de « consolider l’ancrage de la finance durable en Afrique de l’Ouest ».

Badanam Patoki, président de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA (AMF-UMOA), structure organisatrice de la rencontre, assure que ce forum permettra aussi à des promoteurs de projets déjà financés via des instruments de finance durable de partager leurs expériences, défis et solutions.

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L’hôtellerie de luxe tunisienne perd l’un de ses fondateurs, Mohamed Laâmouri

13. September 2025 um 07:41

Mohamed Laâmouri, fondateur de la chaîne hôtelière de luxe Hasdrubal et pionnier du tourisme haut de gamme en Tunisie, s’est éteint vendredi 12 septembre.

Homme de rigueur et de passion, il a marqué le paysage hôtelier tunisien en imposant des standards d’excellence dans chacun des établissements qu’il a dirigés, avant de créer la chaîne Hasdrubal, présente notamment à Hammamet, Sousse et Djerba, comme le soulignent plusieurs médias tunisiens.

Professionnel respecté, formateur de terrain, Mohamed Laâmouri a encadré des générations de collaborateurs, du personnel de réception aux chefs de cuisine, transmettant exigence, discipline et amour du métier. Son sens du détail et sa présence constante sur le terrain en ont fait une référence dans le secteur.

Les témoignages de ses pairs comme de ses équipes soulignent unanimement son leadership humain et respecté, mais aussi sa vision avant-gardiste de l’hôtellerie de luxe en Tunisie.

Esthète passionné, il a également apporté une touche artistique à ses établissements, en y intégrant des œuvres d’art qu’il collectionnait avec son frère, le galeriste Ridha Laâmouri.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’un des bâtisseurs de son tourisme haut de gamme, mais son héritage se perpétue à travers les hôtels Hasdrubal et dans les souvenirs de ceux qui ont travaillé à ses côtés.

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Gestern — 12. September 2025Haupt-Feeds

Assemblée générale de l’ONU : 142 pays votent pour la création d’un État palestinien indépendant

12. September 2025 um 16:56

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, vendredi 12 septembre, la « Déclaration de New York », qui réaffirme son soutien à la création d’un État palestinien indépendant, mais exclut explicitement le Hamas de tout rôle politique futur. Le texte, voté par 142 pays, contre 10 oppositions (dont Israël et les États-Unis) et 12 abstentions, condamne le mouvement islamiste et exige son désarmement au profit de l’Autorité palestinienne, rapporte RFI.

Le document affirme que le Hamas doit cesser de contrôler Gaza, remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, et coopérer avec la communauté internationale. Cette condamnation explicite marque, selon la France, l’isolement international définitif du Hamas. La déclaration servira de base au sommet coprésidé par Paris et Riyad le 22 septembre à New York, lors duquel Emmanuel Macron devrait reconnaître l’État palestinien, ajoute la même source.

Un outil diplomatique pour les alliés des Palestiniens

Selon les analystes, ce texte permet aux États soutenant la cause palestinienne de se démarquer du Hamas et de répondre aux accusations israéliennes de complaisance. Il représente un bouclier politique pour les pays qui s’apprêtent à reconnaître la Palestine lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU.

Par ailleurs, la déclaration plaide également pour la fin de la guerre à Gaza, et propose l’envoi d’une mission internationale temporaire pour protéger la population, préparer la gouvernance palestinienne et garantir la sécurité d’Israël et de la Palestine. Objectif : relancer la solution à deux États, dans un contexte de tensions croissantes.

Un contexte de défiance et de blocage politique

Malgré un large soutien à la création d’un État palestinien (reconnu par près des trois quarts des États membres de l’ONU), la situation sur le terrain reste bloquée. Israël rejette catégoriquement cette perspective, et son allié américain refuse que le président palestinien Mahmoud Abbas participe au sommet onusien. L’intensification de la colonisation et les ravages de la guerre à Gaza font craindre que l’idée d’un État palestinien devienne irréalisable.

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L’eau, l’emploi et l’autonomisation économique vont bénéficier de 54 M€ de l’AFD

12. September 2025 um 13:51

Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, et Philippe Orliange, directeur exécutif de l’Agence française de développement (AFD), sous les regards d’Anne Guéguen, ambassadrice de France, ont signé, à Tunis, vendredi 12 septembre, cinq accords de financement d’un montant total de 54 millions d’euros (près de 180 millions de dinars tunisiens). Étaient également présents Abdelhamid Mnaja, président-directeur général de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux.

 

Dans les détails, lesdits accords comprennent trois prêts d’une valeur de 42 millions d’euros (environ 140 millions de dinars) dédiés au projet de renforcement et sécurisation de l’approvisionnement en eau potable dans le Grand Tunis, ainsi qu’au renforcement du système d’eau potable dans les régions du Centre-Ouest, du Sahel et de Sfax.

 

Ensuite, deux dons pour un total de 12 millions d’euros (l’équivalent de 40 millions de dinars), dont 2 millions d’euros en soutien technique, ont également été accordés. Le premier soutien vise des programmes d’autonomisation économique, alors que le second est destiné à renforcer la formation professionnelle et l’emploi.

 

À l’occasion de cette cérémonie de signature, Samir Abdelhafidh a mis en avant la qualité de la coopération entre la Tunisie et l’AFD, insistant sur la volonté d’intensifier et de diversifier cette collaboration, alignée sur les priorités et objectifs de développement nationaux, en particulier dans les domaines de la sécurité de l’eau, de l’autonomisation économique et de la formation professionnelle, comme le soulignent nos confrères de Managers.

 

De son côté, Philippe Orliange s’est dit satisfait du partenariat actuel, soulignant l’impact positif attendu sur l’approvisionnement en eau, l’inclusion sociale et l’emploi des jeunes.

 

Il a réaffirmé l’engagement de l’AFD à poursuivre son soutien à la Tunisie dans le cadre du Plan de développement 2026-2030.

 

On y reviendra.

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Photovoltaïque : la Chine étranglée par sa propre surproduction

12. September 2025 um 10:34

Le secteur solaire chinois, leader mondial incontesté, est en crise. En Cause ? Une surproduction massive a fait chuter les prix des panneaux photovoltaïques, provoquant des pertes colossales dans l’industrie locale et forçant Pékin à intervenir pour éviter un effondrement total du secteur.

En voulant dominer les technologies vertes, la Chine a investi lourdement pour contrôler plus de 80 % de la chaîne de production solaire mondiale. Mais cette ambition semble se retourner contre elle : la production a largement dépassé la demande, entraînant une guerre des prix destructrice. Résultat, certaines entreprises vendent aujourd’hui à perte, avec un prix du polysilicium tombé à 5 dollars le kilo, contre un prix d’équilibre estimé à 24 dollars.

Maintenant, loin de nous de nous substituer aux spécialistes et autres experts, est-ce qu’on a satisfait la demande mondiale d’énergie renouvelable? A notre connaissance, moins de dix de pays ont atteint le seuil de consommation d’énergie propre.

Lire aussi: Tunisie et l’Afrique : boom des importations de panneaux solaires chinois et essor de l’énergie solaire

Selon les analystes, l’impact économique est sévère pour la deuxième économie mondiale. En 2024, les pertes du secteur s’élèveraient 40 milliards de dollars. Rien que sur le premier semestre 2025, six grands fabricants chinois ont doublé leurs pertes, cumulant 2,8 milliards de dollars. Et pas moins de 50 entreprises du secteur auraient déjà fait faillite cette année, menaçant l’ensemble de l’écosystème industriel bâti par la Chine.

Face à l’urgence, le gouvernement chinois change de cap. En effet, le ministère de l’Industrie exige une réduction des capacités excédentaires et une fin de la « concurrence désordonnée ». Pour ce faire, un fonds de 7 milliards de dollars, financé par les producteurs de polysilicium, va permettre de racheter et fermer un tiers des capacités de production. Des normes plus strictes viseront également les usines les moins performantes.

Ainsi, Pékin espère que ce virage pourrait marquer la fin de l’ère des “panneaux solaires à bas prix“. Du reste, les premières hausses de prix sont déjà perceptibles. Si cette consolidation permet de stabiliser le marché chinois, elle pourrait aussi ouvrir une fenêtre d’opportunité pour les industriels européens et américains, longtemps écrasés par la concurrence chinoise avec ses bas coûts d’investissement.

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Initiative 5+5 Défense : le plaidoyer de Khaled Shili pour de nouveaux mécanismes de coopération

11. September 2025 um 21:12

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a appelé à renforcer la coopération sécuritaire entre les pays des deux rives de la Méditerranée, dans le cadre de l’ »Initiative 5+5 Défense ». Il s’exprimait  mercredi 10 septembre à l’ouverture du Forum de dialogue de l’Initiative, organisé à l’initiative de la Tunisie.

Dans une intervention vidéo diffusée à l’occasion, le ministre a insisté sur la nécessité de mettre en place de nouveaux mécanismes de coopération adaptés aux réalités sécuritaires actuelles. « L’instauration de cadres de collaboration renouvelés renforcera la confiance entre les pays membres et encouragera une réflexion collective autour des enjeux de sécurité régionale », a-t-il plaidé.

Un modèle de collaboration depuis 20 ans

Lancée en 2004, l’Initiative 5+5 Défense regroupe cinq pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie) et cinq pays européens (France, Espagne, Italie, Malte, Portugal). Elle vise à favoriser la stabilité en Méditerranée occidentale à travers la coopération multilatérale.

Khaled Shili a salué les avancées réalisées dans plusieurs domaines clés, à savoir :

  • échange d’expertise militaire

  • surveillance maritime et aérienne

  • lutte contre le terrorisme

  • cybersécurité

  • gestion des crises.

Le forum, une étape pour construire l’avenir

Organisé suite à une proposition tunisienne lors de la 20e réunion des ministres de la Défense à Madrid en décembre 2024, ce forum vise à dresser un bilan des actions menées depuis la création de l’initiative, et à esquisser les perspectives futures.

Pour Khaled Shili, les discussions actuelles doivent permettre de formuler des propositions concrètes pour renforcer la coopération face aux nouvelles menaces sécuritaires dans la région. « Ce forum constitue une occasion stratégique de repenser nos méthodes de collaboration et d’envisager ensemble un avenir plus sûr pour l’ensemble de la Méditerranée occidentale », a-t-il conclu.

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Obésité des enfants : l’UNICEF accuse l’environnement alimentaire

11. September 2025 um 17:30

Un rapport de l’UNICEF publié mercredi 10 septembre avertit que l’obésité est devenue une forme de malnutrition plus courante que l’insuffisance pondérale cette année. Elle touche un enfant d’âge scolaire et un adolescent sur dix (188 millions de personnes). De même qu’elle les expose à des risques de maladies graves.

Le rapport « Nourrir les profits : comment l’environnement alimentaire trahit les enfants », basé sur des données provenant de plus de 190 pays, montre que depuis 2000, le taux d’insuffisance pondérale chez les enfants de 5 à 19 ans a chuté de près de 13 % à 9,2 %. Tandis que le taux d’obésité a augmenté de 3 % à 9,4 %. Les taux d’obésité dépassent désormais les taux d’insuffisance pondérale dans toutes les régions du monde, à l’exception de l’Afrique subsaharienne et de l’Asie du Sud.

Les taux d’obésité restent élevés dans les pays insulaires…

Des études montrent que le taux d’obésité dans les pays insulaires du Pacifique est le premier au monde. Ainsi, le taux d’obésité des personnes âgées de 5 à 19 ans à Niue est de 38 %, de 37 % aux Îles Cook et de 33 % à Nauru. Tous ces taux ayant doublé depuis 2000. La principale raison est que les régimes alimentaires traditionnels ont été remplacés par des aliments importés bon marché et riches en calories.

Les taux d’obésité sont également élevés dans de nombreux pays à revenu élevé : 27 % des personnes âgées de 5 à 19 ans au Chili, 21 % aux États-Unis et 21 % aux Émirats arabes unis.

« Lorsqu’on parle de malnutrition, on ne peut plus se concentrer uniquement sur l’insuffisance pondérale. L’obésité est un problème croissant qui a un impact direct sur la santé et le développement des enfants », a déclaré la directrice générale de l’UNICEF, Mme Russell. « Les aliments ultra-transformés remplacent les fruits, les légumes et les protéines à un moment où la nutrition est cruciale pour la croissance, le développement cognitif et le bien-être mental des enfants. »

Les dernières données montrent qu’un cinquième de la population mondiale âgée de 5 à 19 ans (environ 391 millions de personnes) est en surpoids, et qu’un nombre important d’entre elles sont déjà obèses. L’obésité peut entraîner des risques pour la santé tels que la résistance à l’insuline, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

Le rapport souligne que les aliments ultra-transformés et la restauration rapide, riches en sucre, en sel, en matières grasses et en additifs, influencent l’alimentation des enfants via les magasins, les écoles et le marketing numérique. Une enquête mondiale de l’UNICEF montre que 75 % des jeunes de 13 à 24 ans ont été exposés à des publicités pour des boissons sucrées, des snacks ou de la restauration rapide au cours de la semaine écoulée. Et 60 % admettent que ces publicités ont accru leur envie d’en acheter.

Le rapport appelle les pays à prendre des mesures urgentes :

  • Mettre en œuvre des politiques globales et obligatoires pour améliorer l’environnement alimentaire des enfants;
  • Promouvoir des programmes d’intervention socio-comportementale pour aider les familles et les communautés à promouvoir une alimentation saine;
  • Interdire aux écoles de fournir ou de vendre des aliments ultra-transformés et interdire la commercialisation des aliments scolaires;
  • Etablir des mécanismes de prévention pour empêcher l’industrie alimentaire d’interférer dans l’élaboration des politiques;
  • Renforcer les programmes de protection sociale et améliorer la capacité des familles vulnérables à obtenir des repas nutritifs.

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L’Afrique, nouveau champ de bataille de la guerre commerciale sino-américaine

11. September 2025 um 14:55

Ce serait tautologique de dire que la guerre commerciale entre Pékin et Washington, relancée et accélérée par l’administration Trump, redessine les routes du commerce mondial. Désormais, l’Afrique en devient l’un des principaux épicentres, comme le montrent les derniers chiffres sur les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique, d’une part, et entre les Etats-Unis et l’Afrique, d’autre pays.

Ainsi, la Chine a réalisé un excédent commercial record de 60 milliards de dollars avec l’Afrique au cours des huit premiers mois de 2025. Ce qui équivaut à celui de toute l’année 2024. Ce chiffre illustre une réorientation stratégique majeure de l’économie chinoise, contrainte et forcée de détourner ses flux commerciaux à cause des sanctions américaines; mais aussi de certaines contraintes sur le marché de l’Union européenne.

Pékin exporte massivement vers l’Afrique

Une explication s’impose. Compte tenu de la chute de 33 % de ses exportations vers les États-Unis ces derniers mois, la Chine accélère vers les marchés africains en y inondant des produits clés. Avec, entre autres, des panneaux solaires, des batteries et véhicules électriques et des équipements industriels.

Cette offensive commerciale repose sur une stratégie agressive de compétitivité prix, rendue possible par la puissance industrielle chinoise, capable de produire à grande échelle et à bas coût. L’Afrique devient ainsi un exutoire aux surplus chinois, dans un contexte de ralentissement global de la demande occidentale.

Suppression des droits de douane : un levier d’influence

Et pour appâter les pays africains en vue de consolider sa position, la Chine a récemment supprimé les droits de douane sur les produits importés de 53 pays africains. Et a contrario, l’administration américaine durcit sa politique économique sur l’Afrique.

Lire aussi : La Chine suspend les droits de douane pour 53 pays africains… pour quel impact?

Parallèlement, les investissements chinois dans les infrastructures africaines (routes, ports, énergie essentiellement) renforcent cette présence commerciale par un ancrage logistique et diplomatique qui semble durable.

Alors, quels risques pour les économies africaines ?

À court terme, cette dynamique profite aux consommateurs africains :

  • produits moins chers;
  • accès facilité à l’énergie solaire;
  • meilleure connectivité grâce aux infrastructures.

Toutefois, à long terme, l’afflux massif de produits chinois pourrait :

  • fragiliser les industries locales;
  • accroître la dépendance technologique et économique;
  • réduire la marge de manœuvre des États africains face à Pékin.

Et comme par le passé avec les Européens (notamment les anciennes puissances coloniales), le continent africain pourrait se retrouver dans une relation asymétrique avec la Chine, où il est davantage un marché de consommation qu’un partenaire industriel.

Compétition Chine-USA : quel rôle pour l’Afrique ?

La rivalité sino-américaine donne à l’Afrique une fenêtre d’opportunité : celle de valoriser son poids stratégique dans les négociations commerciales et diplomatiques. Mais pour ce faire, il faut trois préalables : le renforcement de l’intégration régionale; la protection de certains secteurs clés; et la négociation en bloc pour éviter l’isolement face aux grandes puissances, y compris la Chine.

Pour finir, tout montre que l’Afrique est désormais au cœur d’un réalignement commercial global. Si la Chine y gagne des parts de marché à grande vitesse, la durabilité de ce modèle dépendra de la capacité des États africains à défendre leurs intérêts économiques à long terme. Et sur ce point, ce n’est pas gagné, tant certains dirigeants africains manquent de vision.

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Chine – Afrique : l’amitié s’écrit au présent, portée par la jeunesse

11. September 2025 um 09:28

La capitale chinoise, Pékin, accueille la 9ᵉ édition du Festival de la jeunesse Chine-Afrique, rassemblant 64 jeunes issus de 52 pays africains.

Placé sur le thème « Au-delà du temps et de la distance, l’amitié sino-africaine se transmet par la force de la jeunesse », l’événement vise à renforcer les liens entre la Chine et l’Afrique à travers le dialogue interculturel et la coopération.

Organisé par la fondation Soong Ching Ling en partenariat avec le gouvernement chinois, ce rendez-vous offre aux participants une semaine d’échanges, de visites culturelles et de discussions autour des grands enjeux de la coopération sino-africaine.

Parmi les pays représentés, on peut citer des jeunes venus du Burkina Faso, du Mali, du Kenya, du Nigeria ou encore de l’Afrique du Sud. Lesquels « saluent l’initiative qui, pour la première fois, accueille aussi des jeunes d’origine africaine vivant hors du continent », comme le souligne lefaso.net.

Un message politique et diplomatique fort

Lors de la cérémonie d’ouverture, Chido Cleopatra Mpemba, envoyée spéciale pour la jeunesse de l’Union africaine, a souligné l’impact concret de la coopération Chine-Afrique : « Des milliers d’étudiants africains formés en Chine contribuent aujourd’hui au développement de leurs pays ». Et selon elle, « quand les jeunesses africaines et chinoises se rencontrent, nous semons les graines de partenariats durables »

Quant au vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Miao Deyu, il a, de son côté, rappelé l’origine historique de cette solidarité, née des luttes communes pour l’indépendance. « Cette amitié profonde est un héritage à transmettre, mais aussi un projet à bâtir ensemble », a-t-il déclaré.

Entre mémoire historique et avenir commun

De son côté, la présidente de la fondation Soong Ching Ling, Li Bin, elle a rendu hommage à la figure de Soong Ching Ling, défenseure de la paix et des droits des peuples. Elle a salué les perspectives prometteuses des relations sino-africaines, qu’elle qualifie de « meilleure période historique de coopération ».

Ce festival s’inscrit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), et reflète la volonté des deux parties de construire une communauté de destin Chine-Afrique fondée sur la solidarité, la jeunesse et le développement partagé.

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IATF 2025 : 44 Mrds de dollars de contrats pour l’Algérie 

10. September 2025 um 15:49

Mercredi 10 septembre, les lampions vont s’éteindre sur la 4e édition de l’IATF 2025 à Alger. La presse algérienne tire déjà un premier bilan, positif, de cette foire commerciale africaine.

« Avant même sa clôture ce mercredi 10 septembre, la 4e édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF2025) met tout le monde d’accord par la parfaite organisation qui l’a marquée, l’intensité des échanges et des débats et le volume des partenariats conclus », écrit TSA.

Cette édition est considérée comme la plus réussie, selon les mots de Ayman El Zoghbi, directeur du commerce, de l’investissement et du financement des entreprises auprès de African export bank (Afreximbank), à l’origine du lancement de la foire en 2018. De ce fait, et comme dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, alors on apprend que les entreprises algériennes auraient signé des contrats pour plusieurs milliards de dollars. Rien que ça !

Alger, capitale africaine

Toujours côté chiffres, cette édition a réuni 20 000 exposants, jeudi 4 septembre – jour de l’inauguration -, et « les organisateurs avaient prévu un montant record de contrats entre les entreprises africaines participantes : 44 milliards de dollars », contre 43 milliards de dollars pour l’édition 2023 qui a été organisée au Caire, et celle de 2021 à Durban en Afrique du Sud (42 milliards de dollars).

Alors rien d’étonnant concernant ce montant des contrats signés, en ce sens que l’événement est censé constituer « une opportunité pour le renforcement des échanges intra-africains » et au passage être une aubaine pour l’économie algérienne, en quête de diversification et de débouchés extérieurs. « Et les entreprises algériennes ne l’ont pas manquée, concluant des partenariats de commerce et d’investissement pour plusieurs milliards de dollars ».

Contrats faramineux

Dans cette ambiance, la Société nationale de sidérurgie (Holding SNS) a ainsi signé des contrats d’un montant de près de 1 milliard de dollars. Plus précisément, l’entreprise publique a signé huit protocoles d’accord avec des entreprises internationales et africaines d’une valeur globale de 950 millions de dollars, rapporte l’agence officielle APS.

Ces accords ont été signés avec des entreprises égyptiennes, sénégalaises et chinoises, et portent sur le développement des activités industrielles, l’augmentation des taux d’intégration et le renforcement de la vocation exportatrice vers le marché africain.

Mais le plus gros partenariat conclu pendant cette édition par une partie algérienne a été signé lundi 8 septembre entre l’Agence algérienne de promotion des exportations (AAPI) et la multinationale égyptienne El Sewedy Electric. L’accord-cadre signé entre les deux parties porte sur des intentions d’investissement de 2,5 milliards de dollars dans les industries électriques et les énergies renouvelables.

À noter que cette entreprise égyptienne possède déjà une filiale en Algérie, Elsewedy Electric Algeria, qui, à l’occasion de cette foire africaine, aurait décroché « un contrat d’exportation de 100 millions de dollars vers la Côte d’Ivoire ».

Pour sa part, le géant pétrolier et gazier algérien, Sonatrach, a conclu un accord avec la Compagnie pétrolière nationale du Kenya, portant sur l’exploration et la production d’hydrocarbures et de produits pétroliers.

La filière ciment n’est pas en reste, puisque la Société de distribution de matériaux de construction (SODISMAC) a, elle aussi, signé avec une société mauritanienne pour la vente de 360 000 tonnes de clinker ; alors que le groupe Lafarge-Souakri a conclu un accord d’exportation pour 55 millions de dollars de ciment vers la Libye.

Condor, groupe privé d’électronique, a conclu 6 contrats d’un montant de 80 millions de dollars.

De son côté, le groupe Madar a obtenu un marché de livraison de sucre à la Libye pour 180 millions de dollars.

Enfin, les startups algériennes innovantes ont eu leur part du gâteau. C’est ainsi que “Idy Nat“, spécialisée dans les accessoires automobiles, a signé un accord de 150 millions de dollars pour l’exportation de ses produits vers l’Afrique du Sud.

Côté politique

La presse locale rapporte que les autorités ont annoncé plusieurs mesures importantes pour l’économie algérienne et l’intégration africaine. Ainsi, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de l’inauguration de la Foire, jeudi 4 septembre, a donné des instructions à Air Algérie pour renforcer ses liaisons avec l’Afrique, en mettant en priorité N’Djamena, la capitale du Tchad.

La seconde décision, considérée comme importante aux yeux des médias algériens, concerne celle ordonnée par le chef de l’État de « doter le pays d’un port cimentier afin de faciliter l’exportation du surplus de la production nationale de ciment. Cette instruction a été immédiatement suivie d’une réunion au ministère du Commerce afin de concrétiser le projet », écrit TSA.

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Habib Zitouna : « En Tunisie, le climat des affaires reste un frein à la création de richesse »

10. September 2025 um 11:14

Malgré quelques signaux économiques encourageants, le climat des affaires en Tunisie demeure peu propice à la création de richesse, estime l’économiste Habib Zitouna, président de l’Association tunisienne des économistes (ASECTU).

Invité sur les ondes d’Express FM, dans l’émission « Expresso » de Wassim Ben Larbi, l’universitaire est revenu sur le dernier rapport de l’agence de notation Moody’s, publié fin août. Selon lui, ce rapport, fruit de plusieurs entretiens entre les experts de l’agence, les autorités tunisiennes et des acteurs du monde économique, n’a toutefois eu aucun effet sur la note souveraine du pays.

« Rien de vraiment nouveau ne ressort de cette revue. On peut en extraire quelques points positifs, mais les limites structurelles restent intactes », souligne Habib Zitouna.

Des indicateurs en légère amélioration… mais insuffisants

Parmi les éléments jugés positifs, l’expert cite notamment la stabilisation du déficit courant à 1,7 % du PIB, la résilience du dinar, ainsi que le niveau des réserves en devises, couvrant actuellement 109 jours d’importations (actuellement).

Cependant, ces progrès ne doivent pas masquer les faiblesses persistantes. Ainsi, Moody’s pointe un espace budgétaire contraint, un déficit public chronique et une pression fiscale élevée, sans pour autant générer une marge de manœuvre pour l’État.

Dans son analyse, l’expert pointe un climat économique qu’il juge encore peu attractif. En effet, il souligne une croissance économique atone, plafonnant à 2,5 % au premier semestre 2025. Un niveau jugé largement insuffisant au regard des besoins du pays, notamment en matière d’emploi.

En plus, « les blocages structurels sont toujours là. Le pays n’a toujours pas engagé de réformes économiques profondes », déplore Habib Zitouna.

Ainsi, il estime que le véritable nœud du problème réside dans le climat des affaires, encore perçu comme réticent à l’initiative privée et à l’investissement productif.

« Tant que l’environnement économique ne sera pas assaini et réformé en profondeur, la croissance restera bridée, et avec elle, toute perspective de création de richesse », a-t-il averti.

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Tunisie : L’UGTT soutient la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix

10. September 2025 um 09:35

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) vient d’apporter, officiellement, son soutien à la candidature de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, au prix Nobel de la Paix.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre au siège de l’UGTT à Tunis, entre son secrétaire général, Noureddine Taboubi, et Francesca Albanese, figure emblématique de la défense des droits humains en Palestine. Pour l’organisation syndicale tunisienne, la candidature de l’experte onusienne s’inscrit dans la droite ligne de son engagement historique pour la justice et la liberté des peuples.

Un soutien fort en faveur de la cause palestinienne

Au cours de cette rencontre, Noureddine Taboubi a réaffirmé également la solidarité indéfectible de l’UGTT avec le peuple palestinien et salué le travail courageux de Francesca Albanese, qualifiée de « voix essentielle dans un contexte d’impunité persistante ».

« Notre soutien à Francesca Albanese est aussi un message politique : celui d’un syndicat engagé qui ne détourne pas le regard des souffrances des peuples opprimés », a-t-il déclaré.

Visiblement touchée par cette reconnaissance, Francesca Albanese a exprimé sa gratitude envers la centrale syndicale, soulignant le rôle crucial de la société civile et des mouvements syndicaux dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Visiblement touchée par cette reconnaissance, Francesca Albanese a exprimé sa gratitude envers la centrale syndicale, soulignant le rôle crucial de la société civile et des mouvements syndicaux dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Francesca Albanese, une voix dissidente sur la scène internationale

Juriste italienne, Francesca Albanese a été nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Elle est l’auteure de rapports incisifs sur les violations des droits humains dans les territoires palestiniens, dans lesquels elle accuse directement certaines multinationales de soutenir, volontairement ou non, la colonisation israélienne.

Dans ses travaux, elle appelle à des poursuites pénales internationales contre les responsables politiques et économiques impliqués, n’hésitant pas à viser des figures de premier plan comme le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre à Gaza et en Cisjordanie.

D’ailleurs, ses prises de position lui valent régulièrement des attaques virulentes de la part de groupes pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Mais ses rapports, rigoureusement documentés, font d’elle une actrice incontournable du débat sur la situation en Palestine.

Un héritage de paix et de lutte

En apportant son soutien à Francesca Albanese, l’UGTT renoue avec l’esprit de son propre prix Nobel de la Paix, reçu en 2015 dans le cadre du Quartet du dialogue national tunisien (UGTT, UTICA, ONAT et LTDH). Une reconnaissance qui venait saluer son rôle dans la transition démocratique tunisienne.

Aujourd’hui, ce geste en faveur de Mme Albanese réaffirme l’engagement international de la centrale syndicale, au-delà des frontières, pour les causes qu’elle juge justes et universelles.

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Tunisie – Investissement industriel : belle remontée du moral des chefs d’entreprise

10. September 2025 um 08:34

Si l’on en croît sa dernière enquête semestrielle, l’Institut national de la statistique (INS) relève que la confiance des chefs d’entreprise des industries manufacturières en matière d’investissement a enregistré une amélioration nette au cours du premier semestre 2025, après une période de repli.

Ainsi, le solde d’opinions relatif à l’évolution globale de l’investissement, qui s’était établi à 13 % au second semestre 2024, atteint 17 % sur la période janvier-juin 2025.

Pour les perspectives du second semestre de l’année, les industriels anticiperaient une forte accélération de l’investissement. Car le solde d’opinions prospectif passe de 8 % à 18 % pour les six prochains mois, souligne l’enquête de l’INS.

Au premier semestre, le secteur des industries mécaniques et électriques a enregistré la progression la plus marquée, son solde d’opinion grimpant de 6 % à 22 %.

Les industries chimiques ont également connu une nette amélioration, puisqu’elles passent de 10 % à 18 %. Idem pour le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre, dont le solde a significativement progressé de 3 % à 15 %, explique l’institut.

En revanche, le secteur des industries diverses a subi une nette régression, son solde chutant de 29 % à 5 %.

De leur côté, les industries alimentaires et agricoles, ainsi que le textile/habillement et cuir, ont connu une relative stabilité. Leurs soldes se maintenant respectivement à un niveau élevé (22 %) et autour de 9 %.

Perspectives

L’INS estime encore que le secteur des industries mécaniques et électriques prévoit également une forte hausse. Son solde prospectif passant de 6 % à 23 %.

Par contre, les industries diverses anticipent un net repli, avec un solde prospectif qui chuterait de 30 % à 9 %. Et le secteur des matériaux de construction, de la céramique et du verre pourrait lui aussi connaître un recul. Son solde prospectif passant en territoire négatif à -2 %, tient à préciser l’INS.

Quant au secteur du textile/habillement et du cuir, il table sur une stabilité des investissements pour les mois à venir.

Méthode de calcul

A cet égard, notons que cette étude s’appuie sur une enquête réalisée en mai 2025 auprès d’un échantillon de 1 030 entreprises du secteur manufacturier. Et conformément à la méthodologie établie, les résultats sont présentés sous forme de soldes d’opinions, calculés comme la différence entre la proportion d’entreprises déclarant une hausse et celle indiquant une baisse de leurs investissements. Ces indicateurs sont ensuite corrigés des variations saisonnières afin de mieux refléter les tendances structurelles sous-jacentes, précise l’INS.

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Le chinois Jetty Automotive Technology va créer 700 emplois en Tunisie

10. September 2025 um 07:48

Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, vient d’inaugurer à Borj Cédria (gouvernorat de Ben Arous) la première usine tunisienne du groupe chinois Jetty Automotive Technology, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles.

Le gouverneur de la région, Abdelhamid Boukaddida, des hauts responsables du groupe et des acteurs clés du secteur industriel tunisien étaient présents à la cérémonie d’inauguration.

Réalisé via la filiale Jieyi Automotive Technology créée en Tunisie en mars 2025 pour un investissement de 24 millions de dinars, le projet ambitionne de créer 700 emplois supplémentaires à partir de 2026 en vue de produire des câbles automobiles de haute qualité.

Il s’inscrit dans la stratégie nationale de promotion des secteurs industriels à forte valeur technologique et de renforcement des relations économiques tuniso-chinoises.

D’ailleurs la ministre de l’Industrie n’a pas manqué de souligner le rôle de cette initiative dans le développement de la compétitivité du secteur tunisien des composants automobiles. Lequel a réalisé une progression moyenne annuelle de 12 % au cours de la dernière décennie et qui emploie actuellement près de 120 000 personnes à travers quelque 300 unités de production.

Pour en revenir au projet chinois proprement dit, il s’agit d’un projet à haute intensité technologique, s’appuyant sur l’utilisation des technologies avancées, des logiciels spécialisés et de l’intelligence artificielle pour améliorer la chaîne de valeur industrielle. Ce qui sera à même d’attirer davantage d’investissements majeurs et de renforcer la position de la Tunisie comme plateforme industrielle régionale en Afrique et en Méditerranée.

Un mot sur le groupe Jetty Automotive Technology pour dire qu’il emploie plus de 7 000 personnes, fournit ses services à plus de 30 constructeurs automobiles internationaux, dont les allemands BMW, Audi et le chinois BYD.

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France : Sébastien Lecornu, nouveau Premier ministre

09. September 2025 um 19:17

Ça y est, la France a un nouveau Premier ministre, en la personne de Sébastien Lecornu, jusque-là ministre des Armées.

A 39 ans, ce fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron (il a fait partie tous les remaniements), devenant ainsi le 5ème PM à occuper Matignon depuis le début du second mandat du chef de l’Etat.

A noter que plusieurs autres noms circulaient depuis quelques jours: Yaël Braun-Pivet (présidente de l’Assemblée nationale), Gérald Darmanin (le ministre de la Justice), ou bien Xavier Bertrand (président des Hauts-de-France).

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Le chef de la diplomatie saoudienne reçu au Palais de Carthage

09. September 2025 um 18:47

Recevant au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite, le prince Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud, mardi 9 septembre, le président de la République, Kaïs Saïed, a affirmé que la situation délicate que connaît la nation arabe et islamique n’est qu’un « nouveau Sykes-Picot » dans la région.

Le chef de l’Etat a ajouté qu' »après avoir morcelé la nation en plusieurs États, le mouvement sioniste cherche à effacer l’existence même de ces États », soulignant l’impératif d’unir les efforts pour déjouer ce plan criminel.

Cité dans un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a réitéré, à cette occasion, la position du peuple tunisien en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer l’ensemble de la Palestine et à établir son État indépendant, souverain, avec pour capitale Al-Qods.

Il a souligné que « les crimes commis par les forces de l’ennemi sioniste, au vu et au su du monde entier, visent non seulement l’extermination par la famine, les attaques systématiques contre les enfants, les femmes et les personnes âgées, mais aussi de briser, chez les palestiniens, la volonté de se libérer ».

 

« Les peuples attachés à leur liberté triompheront, quel que soit le prix et les sacrifices consenties ».

 

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a réaffirmé  son rejet catégorique du projet de déplacement forcé que les forces d’occupation tentent d’imposer, rappelant que « les peuples attachés à leur liberté triompheront, quel que soit le prix et les sacrifices consenties ».

Et le chef de l’Etat tunisien d’ajouter: « les peuples libres œuvrent, aujourd’hui, à créer une nouvelle légitimité qui remplacera inéluctablement, un ordre mondial usé et en décomposition ».

Il a fait savoir que les manifestations à travers le monde contre les crimes de génocide commis par l’occupation témoignent de ce mouvement qui mènera à la naissance d’une légitimité nouvelle, fondée sur la liberté.

Au début de la rencontre, le président de la République a rappelé la profondeur des liens historiques entre les deux peuples frères tunisien et saoudien, évoquant plusieurs étapes marquantes de leurs relations avant et après l’indépendance.

La réunion a également permis d’aborder l’état de la coopération bilatérale et la volonté commune de la renforcer dans divers domaines, tout en surmontant les obstacles pour accélérer la réalisation des projets de coopération en cours.

Le chef de la diplomatie saoudienne effectue, mardi 9 septembre, une visite de travail en Tunisie à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, pour participer à la 4e session du Comité de suivi et de concertation politique entre la Tunisie et l’Arabie saoudite

 

Fayçal Ben Farhane Ben Abdallah Al Saoud  s’est félicité des relations historiques entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République tunisienne dans divers domaines, soulignant l’importance que son pays accorde au renforcement de ces relations et à son appui constant à la sécurité et à la stabilité de la Tunisie.

 

Dans une déclaration à l’issue de la rencontre, relayée dans une vidéo publiée par la présidence de la République sur sa page officielle Facebook, le chef de la diplomatie saoudienne a indiqué avoir transmis au président Saïed les salutations du Serviteur des Deux Lieux Saints et du prince héritier, Premier ministre, ainsi que leurs vœux de progrès et de prospérité à la Tunisie, peuple et gouvernement.

Il s’est félicité des relations historiques entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République tunisienne dans divers domaines, soulignant l’importance que son pays accorde au renforcement de ces relations et à son appui constant à la sécurité et à la stabilité de la Tunisie.

Le ministre a précisé que les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une progression notable, atteignant 417 millions de dollars en 2024.

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Rentrée scolaire en Tunisie : l’école à l’épreuve de la cybersécurité

09. September 2025 um 10:08

Alors que près de deux millions d’élèves tunisiens s’apprêtent à reprendre le chemin des classes, un défi moins visible mais tout aussi pressant s’impose aux établissements scolaires : celui de la cybersécurité. Dans un contexte de numérisation croissante de l’éducation, la protection des données et des systèmes informatiques devient une priorité stratégique.

Les écoles, désormais connectées, s’exposent à des menaces croissantes en matière de cybersécurité : piratage de données, ransomwares, tentatives de phishing… Les cybercriminels ciblent de plus en plus ces espaces vulnérables, où se côtoient données personnelles d’élèves, plateformes pédagogiques et systèmes administratifs souvent insuffisamment sécurisés.

Une vigilance numérique essentielle dès la rentrée

Selon le spécialiste en cybersécurité ESET, il est impératif que l’ensemble de la communauté éducative – enseignants, directions, familles – adopte des réflexes numériques solides pour garantir un environnement d’apprentissage protégé. L’entreprise identifie cinq gestes prioritaires :

  1. Séparer les usages : réserver les équipements scolaires à un usage strictement professionnel.
  2. Surveiller le réseau : détecter tout appareil non autorisé connecté à l’infrastructure.
  3. Mettre à jour les systèmes : garantir la correction des failles de sécurité.
  4. Utiliser un VPN : pour sécuriser les connexions personnelles si besoin.
  5. Activer la double authentification : renforcer la protection des accès sensibles.

Ces pratiques simples, mais encore peu répandues, peuvent réduire considérablement les risques.

Des écoles en première ligne face à la menace numérique

Les chiffres récents confirment l’urgence :

  • 23 millions de menaces informatiques détectées en Tunisie en 2024,
  • Une hausse de 140 % des attaques par ransomware,
  • Plus de 1 300 cyberattaques hebdomadaires. Soit une progression de 28 % en un an.

Dans ce contexte, les écoles apparaissent comme des cibles faciles : des réseaux parfois mal protégés, une sensibilisation encore insuffisante et des ressources limitées pour se prémunir efficacement.

Cybersécurité : un enjeu éducatif autant que technique

Mais la cybersécurité ne se résume pas à des dispositifs techniques. C’est aussi un enjeu pédagogique : éduquer les élèves aux bons usages numériques, à la protection de leurs données personnelles, et à la détection des comportements malveillants fait désormais partie intégrante des missions de l’école.

Apprendre à naviguer en sécurité sur le web, à gérer un mot de passe, à identifier un lien frauduleux, ce sont des compétences essentielles pour les citoyens de demain.

Vers une école numérique… mais sécurisée

La rentrée scolaire 2025 s’annonce donc sous le signe de la vigilance numérique. À mesure que les outils technologiques s’intègrent dans les pratiques éducatives, la cybersécurité doit devenir une composante structurante du système scolaire tunisien. Non seulement pour protéger les infrastructures, mais aussi pour construire une culture numérique responsable et durable, dès le plus jeune âge.

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France : François Bayrou poussé à la démission

08. September 2025 um 20:30

Comme attendu, François Bayrou n’a pas obtenu la confiance des députés qu’il avait lui-même sollicitée sur l’état des finances du pays, ce lundi 8 septembre 2025.

Ainsi, avec 364 de votes défavorables des députés de RN et de LFI (contre seulement 194 votes favorables des députés issus des rangs de la coalition gouvernementale)., François Bayrou adonc été obligé de rendre le tablier.

Dans la foulée, il remettra sa démission au président de la République, Emmanuel Macron, qui, selon plusieurs sources à l’Elysées, a pris acte de la démission du chef du gouvernement.

Il restera donc le premier chef de gouvernement de la Ve République française à être renversé lors d’un vote de confiance.

Que fera le chef de l’Etat? Question à 44 milliards d’euros!

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IA vs emploi : les jeunes, victimes collatérales de l’automatisation

08. September 2025 um 17:46

Une étude de l’université de Stanford, publiée fin août 2025, révèle que les jeunes actifs, particulièrement ceux âgés de 22 à 25 ans, sont les plus exposés à la disruption provoquée par l’intelligence artificielle (IA) générative sur le marché de l’emploi.

Ainsi, entre 2021 et 2025, les chercheurs font état d’une baisse de 13 % de l’emploi chez les jeunes dans les métiers fortement exposés à l’IA. Le recul atteint même 20 % pour les développeurs de logiciels de cette tranche d’âge.

En revanche, l’étude montre une forte croissance de l’emploi chez les travailleurs plus âgés, dans un marché pourtant dynamique aux États-Unis.

Deux usages de l’IA et deux impacts différents

Le premier usage est l’automatisation : l’enquête indique que l’IA remplace certaines tâches de base (écriture, codage, support client), particulièrement celles confiées aux débutants. Résultat : une baisse de l’emploi.

Le second usage, c’est l’augmentation. L’IA agit comme un outil d’assistance. Dans ces cas, l’emploi se maintient, voire progresse.

On l’aura compris, les jeunes sont les plus souvent affectés par l’automatisation, car ils occupent des postes où les tâches sont plus standardisées et donc plus facilement remplaçables.

Cependant, l’enquête souligne que les salaires résistent… pour l’instant. En effet, en dépit de ces changements, aucune chute significative des salaires n’a pour le moment été signalé, ni selon l’âge ni selon l’exposition à l’IA. Les chercheurs parlent d’une « rigidité salariale » : les ajustements se font d’abord sur l’emploi, pas sur la rémunération.

Alors trois choses à retenir de cette étude :

  • Les jeunes (22-25 ans) sont les plus touchés par les pertes d’emploi liées à l’automatisation par IA;
  • L’IA a un effet plus immédiat sur l’embauche que sur les salaires;
  • Et l’avenir dépendra des usages choisis : remplacement ou accompagnement.

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