Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 13. Juni 2025Haupt-Feeds

L’Afrique au centre de l’agenda social et innovant d’ONU Tourisme

13. Juni 2025 um 08:45

La Commission régionale d’ONU Tourisme pour l’Afrique (CAF) a rassemblé les dirigeants du tourisme, responsables gouvernementaux et acteurs des industries créatives pour bâtir un avenir dans lequel le tourisme contribue au développement inclusif et durable de l’ensemble de la région. La rencontre a réuni plus de 300 participants, parmi lesquels 18 ministres du Tourisme, témoignant du soutien de haut niveau apporté au travail et à la vision d’ONU Tourisme pour la région.

En ouvrant la soixante-huitième réunion de la Commission, le secrétaire général, Zurab Pololikashvili, a lancé un appel à l’action axé sur les partenariats et le progrès. Évoquant sa première visite à Abuja au Nigeria en 2018, il a fait observer que « le progrès repose sur le partenariat et l’histoire de l’Afrique est celle de la résilience et du renouveau ».

Il a salué le redressement rapide du tourisme dans la région grâce à des protocoles rationalisés, l’innovation numérique et des activités ciblées de renforcement des compétences. Tout en réaffirmant l’engagement envers le Programme d’action pour l’Afrique : tourisme et croissance inclusive.

Célébration des progrès partagés

À Abuja, les États membres africains d’ONU Tourisme ont passé en revue dans le détail les avancées obtenues depuis la dernière réunion de la Commission régionale pour atteindre les objectifs communs. On peut citer, parmi les progrès partagés les plus marquants :

  • Le lancement du bureau thématique sur l’innovation pour l’Afrique, en partenariat avec le Maroc, destiné à stimuler l’investissement, le renforcement des capacités et la transformation numérique dans le tourisme.
  • L’accent mis fortement sur les industries créatives, la musique, le cinéma, la mode et la gastronomie comme leviers du tourisme culturel, impliquant les visiteurs et contribuant aux moyens d’existence locaux.
  • Les progrès en matière d’éducation et d’autonomisation des jeunes, par de nouvelles offres de formation, l’ouverture d’académies en Zambie et au Zimbabwe et de vastes programmes de formation et d’entrepreneuriat.

« Le tourisme peut être un tremplin pour s’extraire de la pauvreté et accéder au leadership » a déclaré M. Pololikashvili, qui a appelé de ses vœux des investissements accrus en faveur de l’acquisition de compétences numériques, de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat des jeunes, en particulier pour les femmes et les populations marginalisées.

Des rôles importants pour les États membres africains à ONU Tourisme

À Abuja, les États membres africains ont rempli leurs obligations statutaires en tenant des élections pour pourvoir des postes clé pour guider le travail d’ONU Tourisme ces prochaines années :

  • ⁠L’Angola, le Kenya, les Seychelles, la Zambie et le Zimbabwe siégeront au Conseil exécutif d’ONU Tourisme (2025-2029).
  • Le Nigéria et le Zimbabwe rempliront les fonctions de Vice-Présidents de l’Assemblée générale d’ONU Tourisme (2025).
  • La Zambie présidera la Commission régionale pour l’Afrique (2025-2027) et l’Angola et le Nigéria en seront les Vice-Présidents.

Pour la suite, ce sont les Seychelles qui accueilleront la soixante-neuvième réunion de la Commission d’ONU Tourisme pour l’Afrique (date à confirmer). Quant au Cap Vert, il recevra les célébrations officielles de la Journée mondiale du tourisme 2027.

L’innovation pour façonner l’avenir du tourisme en Afrique

Les discussions de cette semaine ont mis en évidence une vision partagée : celle d’un tourisme dirigé par les Africains, sous-tendu par l’innovation et ancré dans l’identité culturelle. Les participants ont souligné que la technologie et l’intelligence artificielle doivent être d’abord au service de la population, en élargissant l’accès au marché, en facilitant les voyages et en renforçant les normes éthiques.

En marge de la soixante-huitième réunion de la Commission pour l’Afrique, ONU Tourisme a tenu un atelier technique sur l’IA et l’innovation façonnant le tourisme et les industries créatives, à l’intention de l’administration locale. Les discussions ont porté sur la place des instruments d’IA et de l’innovation à la pointe du développement du tourisme dans toute l’Afrique, sur le soutien à l’éducation et à la formation à l’entrepreneuriat pour la croissance, et sur l’importance des partenariats public-privé.

L’article L’Afrique au centre de l’agenda social et innovant d’ONU Tourisme est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

UNESCO : appel à candidatures pour le programme “Jeunesse pour la Paix – Leadership interculturel” jusqu’au 22 juin

09. Juni 2025 um 17:18

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, l’UNESCO, a annoncé l’ouverture des candidatures pour la première édition du « Programme “UNESCO Jeunesse pour la Paix : Leadership interculturel ». La date limite est le 22 juin courant.

L’organisation a précisé, dans un communiqué, que le programme se compose de trois phases : une première phase de formation (ateliers en ligne), suivie de l’élaboration d’un projet s’inscrivant dans les priorités et les objectifs de l’initiative (le dialogue interculturel et son rôle dans la réalisation de la cohésion sociale), puis l’adhésion définitive au réseau mondial d’alumni.

La candidature se fait via la plateforme dédiée : httpss://surveys.unesco.org/293345?lang=en

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes : avoir entre 25 et 45 ans, une expérience en leadership dans la société civile, et être porteur d’un projet communautaire dans les domaines d’intervention du programme, réalisable en six mois, afin de bénéficier d’un soutien financier de 10 000 dollars américains.

L’article UNESCO : appel à candidatures pour le programme “Jeunesse pour la Paix – Leadership interculturel” jusqu’au 22 juin est apparu en premier sur WMC.

Corruption dans le sport : la Tunisie renforce son engagement avec le soutien du Conseil de l’Europe

03. Juni 2025 um 15:30

“Corruption et sport, comprendre le lien pour promouvoir l’intégrité”, est le thème d’un séminaire international organisé, mardi, à Tunis, conjointement par la Direction générale de la gouvernance et de prévention de la corruption et le Conseil de l’Europe, sous l’égide du ministère de la jeunesse et des sports. L’Objectif étant de mieux comprendre le défi que représente la lutte contre la corruption dans le sport et les moyens disponibles pour y parvenir par la prévention, la promotion de l’intégrité et la coopération.

Intervenant à l’ouverture des travaux du séminaire, le ministre de la jeunesse et des sports, Sadok Mourali, a réaffirmé l’engagement total de la Tunisie dans les orientations internationales pour combattre la corruption, tout en reconnaissant que sa prévention constitue un facteur essentiel dans le renforcement du système économique et social, ainsi qu’un pilier fondamental pour le développement et la construction de la démocratie.

Cette initiative, explique-t-il, s’organise dans des circonstances particulières marquées par le dynamisme du sport, qui a enregistré des succès dans plusieurs disciplines, mais a également connu des difficultés et des échecs. C’est une période propice à l’établissement de nombreuses réformes qui toucheront l’ensemble du système sportif.

“Nous avons entrepris de l’évaluer sur des bases objectives, fondées sur l’instauration des principes de transparence, de bonne gouvernance, et sur la lutte contre toutes les formes de corruption dans le secteur sportif dans son intégralité”, a fait savoir Mourali.

Pour le ministre, avec les fonds (600,5 millions de dinars) alloués aux associations sportives (50), les subventions publiques et autres contributions financières qui leur sont destinées, l’évolution des montants de soutien public a révélé des indicateurs de corruption dans le domaine sportif.

“Aujourd’hui, le sport est devenu un levier de développement économique capable de générer des profits considérables. Avec la croissance de ces transactions financières et commerciales, des signes d’un système sportif mondial rongé par la corruption ont émergé, un phénomène dont la Tunisie n’a pas été épargnée”, a-t-il encore souligné.

De son côté, le chargé de la cellule de la gouvernance au sein du MJS, Chokri Hamda, a expliqué que cette démarche s’inscrit dans le cadre du programme gouvernemental, à deux ans de la fin de la première phase de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption. Elle coïncide avec les préparatifs de la nouvelle saison sportive, la mise en place de la loi sur les paris sportifs, et la finalisation d’une plateforme interactive entre le Ministère et les instances sportives.

Selon lui, la Tunisie a progressé dans la lutte contre la corruption, avec plusieurs affaires portées devant la justice. L’objectif n’est pas seulement la répression, mais aussi la prévention, via un pacte d’engagement entre le Ministère, les institutions sous sa tutelle, et le mouvement sportif.

Et le responsable d’ajouter: “La Tunisie est désormais membre de la Convention de Macolin (unique instrument juridique international contre la manipulation des résultats sportifs), renforçant sa collaboration avec Interpol, le Conseil de l’Europe, et d’autres acteurs clés”.

Toutefois, poursuit-il, bien que des outils juridiques existent, la nature transnationale de ces crimes exige une coopération internationale accrue pour prévenir et combattre efficacement ce fléau.

Ses propos ont été corroborés par l’expert international au sein du Conseil de l’Europe, Paolo Bertaccini, qui a fait savoir que la mise en place de mécanismes de signalement par toutes les organisations sportives est une disposition fondamentale du Code du mouvement olympique sur la prévention de la manipulation des compétitions (Macoulin), de la convention du Conseil de l’Europe sur la manipulation des compétitions sportives et du Code mondial antidopage.

Pour sa part, le responsable du projet “AGELA” (Amélioration de la Gouvernance Economique par la Lutte anti-corruption en Tunisie), Ignacio Espinoza, a indiqué qu’AGELA part du principe que la corruption est toujours un obstacle au développement: “Là où il y a de la corruption, il n’y a pas de développement, ni durable, ni équitable.

Cela vaut également pour le sport, car le sport est souvent aussi une activité économique. Mais dans les cas de sport, la corruption est encore plus grave. La corruption est toujours une réaction de bien commun”.

“S’il y a de la corruption dans les sports, il n’y a pas d’équité, pas de fair play, pas de justice, pas de règles. Les sports peuvent aussi être détournés et utilisés pour le lâchement d’argent qui permet aux corrompus de jouir d’une manière apparemment légitime des fonds obtenus grâce à leurs activités illégales”.

Et face à ces défis, énormes et internationaux, l’approche du Conseil de l’Europe est toujours celle de l’accord et de la coopération, a-t-il affirmé, faisant remarquer que la Tunisie fait déjà partie de plusieurs conventions du Conseil de l’Europe dans quelques domaines, tels que la cybercriminalité et la protection des enfants, avant d’être invitée en 2014 à adhérer à la Convention sur la manipulation des compétitions sportives, la Convention Macoulin.

La Convention Macoulin, entrée en vigueur en 2019, est un instrument juridique et la seule règle de droit international sur la manipulation des compétitions sportives. Elle demande aux autorités publiques de coopérer avec les organisations sportives, les opérateurs de paris et les organisateurs de compétitions pour prévenir, détecter et sanctionner la manipulation des compétitions sportives.

 

L’article Corruption dans le sport : la Tunisie renforce son engagement avec le soutien du Conseil de l’Europe est apparu en premier sur WMC.

❌
❌