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Tunisie | Un budget 2026 sous le signe de l’Etat social

03. September 2025 um 10:18

Un conseil des ministres sur le projet de Budget économique 2026, présidé mardi 2 septembre 2025 au Palais du Gouvernement à la Kasbah par le Premier ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, a recommandé de renforcer les piliers de l’État social et de stimuler la croissance économique.

Selon un communiqué du Premier ministre, les recommandations relatives au renforcement de ce pilier de l’Etat social portent notamment sur l’emploi et la réduction du chômage.

Cela passe par un programme de recrutements dans le secteur public en 2026, la poursuite de la mise en œuvre du programme d’insertion des ouvriers de chantier, la lutte contre l’emploi précaire et la sous-traitance, et la promotion d’un travail décent avec des salaires équitables et une protection sociale.

Le conseil a également recommandé de soutenir les groupes vulnérables et les familles à faibles revenus, de les intégrer économiquement, d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer la qualité et l’accessibilité des services publics, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et des transports.

En ce qui concerne la croissance économique, les recommandations ont porté sur la stimulation de l’investissement public avec un développement équitable aligné sur le plan de développement 2026-2030, la diversification des sources de financement des investissements, la stimulation de l’investissement dans les énergies renouvelables, l’intégration de l’économie informelle et l’investissement dans un développement équitable basé sur les résultats des conseils locaux, régionaux et de district.

La réunion a examiné les perspectives économiques mondiales et le contexte national dans les domaines économique, social, technologique et environnemental, ainsi que les hypothèses liées aux politiques, et a fixé des estimations et des objectifs de croissance pour 2026, notamment en ce qui concerne la croissance du PIB, le développement des secteurs productifs, l’agriculture, les industries manufacturières et non manufacturières, les services, l’investissement, le commerce extérieur et le secteur des phosphates.

Il a également examiné le plan de développement élaboré à partir des attentes des conseils élus, visant à concilier justice sociale et efficacité économique, dans un cadre durable fondé sur les piliers suivants :

– renforcer l’inclusion économique et sociale et la justice sociale en élargissant la protection sociale, en améliorant la couverture sociale et sanitaire des groupes à faibles revenus, en facilitant l’accès aux services (transports, santé, éducation) et aux équipements publics essentiels, et en soutenant les moyens de subsistance et l’intégration économique des groupes vulnérables;

– renforcer le capital humain et les capacités nationales grâce à une réforme globale des systèmes d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, en mettant l’accent sur l’amélioration de la qualité de l’éducation à tous les niveaux et en promouvant l’apprentissage numérique, parallèlement à l’amélioration des services de santé, à l’extension de la couverture sanitaire universelle, au soutien de la recherche scientifique et à l’encouragement de l’innovation afin de renforcer la compétitivité et la durabilité de l’économie nationale;

– améliorer la compétitivité économique et promouvoir l’investissement en renforçant l’intégration régionale et la justice territoriale, en soutenant la coordination interrégionale, en poursuivant l’amélioration du climat des affaires, en simplifiant les procédures administratives, en modernisant l’administration, en renforçant la transition numérique, en soutenant l’économie de la connaissance, en développant les infrastructures, en alignant l’investissement public sur les priorités de développement régional et en renforçant le rôle des conseils élus dans la définition des priorités et la mise en œuvre des projets de développement;

– promouvoir la durabilité dans ses dimensions économique, sociale et environnementale en développant une économie verte et circulaire, en améliorant l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables, en gérant durablement les ressources naturelles, en protégeant les écosystèmes et la biodiversité et en intégrant la dimension environnementale pour renforcer la résilience face aux défis climatiques.

Au début de la réunion, la Première ministre a souligné le rôle fonctionnel du bilan économique en tant que document d’orientation visant à traduire la politique économique et sociale de l’État, à fixer les priorités et à fournir une vision globale des bilans économiques et sociaux, avec des plans de travail, des programmes et des projets pour parvenir à un développement inclusif et équitable et à une croissance économique respectueuse de la justice sociale.

Elle a souligné que le plan prend en compte le travail des conseils locaux, régionaux et de district dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030, conformément à une nouvelle vision du développement fondée sur la construction de fondations et une planification ascendante, accordant un rôle central aux conseils locaux et régionaux, conformément aux principes constitutionnels et à la vision du président Kaïs Saïed.

Elle a également souligné que le bilan économique 2026 incarne les choix et les priorités nationales, visant notamment à :

– assurer un niveau de vie décent et instaurer la justice sociale pour tous les groupes sociaux;

– ouvrir de plus grandes opportunités à tous les groupes et soutenir l’investissement;

– accroître la création de richesses grâce à une utilisation optimale des capacités productives;

– confirmer la reprise économique et renforcer la résilience de l’économie aux crises;

– commencer à mettre en œuvre les projets proposés par les conseils locaux, régionaux et de district dès 2026;

– lancer de nouvelles réformes et programmes pour améliorer l’efficacité des politiques publiques;

– accélérer la mise en œuvre des projets publics et privés.

Communiqué.

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Kaïs Saïed | «Le concours est la seule voie de recrutement»

03. September 2025 um 09:51

En rencontrant lundi 1er septembre 2025, une délégation de diplômés chômeurs exigeant d’être recrutés par la fonction publique, Kais Saïed a remis les points sur les i et dissipé les illusions en réaffirmant que «les concours constituent la seule voie de recrutement», à condition qu’ils soient organisés «en toute transparence et dans l’égalité des chances pour tous».

Le président de la république a tenu ainsi à rassurer les «doctorants chômeurs» qui se plaignent de ce qu’ils considèrent comme des concours de recrutement biaisés et manipulés par l’administration publique.  

Selon un communiqué du Palais de Carthage, le chef de l’État a souligné les nombreux défis auxquels sont confrontés les doctorants chômeurs en Tunisie, ajoutant qu’ils sont des diplômés qualifiés et qu’ils seront appelés à «remplacer les fonctionnaires peu performants, dont beaucoup servent d’intermédiaires aux lobbies au sein de diverses institutions publiques».

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France | Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour viols

03. September 2025 um 09:08

L’acteur français Gérard Depardieu, 76 ans, va être jugé par la cour criminelle de Paris pour des accusations de viols et d’agressions sexuelles portées par la comédienne Charlotte Arnould.

Les faits allégués remontent à août 2018, au domicile de l’acteur, alors que la victime avait 22 ans et traversait des troubles alimentaires graves.

Initialement classée sans suite en 2019, l’affaire a été relancée après le dépôt d’une nouvelle plainte avec constitution de partie civile en 2020. Le parquet de Paris a finalement requis en août 2024 le renvoi de Depardieu devant la cour criminelle, estimant que les éléments rassemblés montraient que l’acteur avait contraint la comédienne à des actes sexuels.

Charlotte Arnould a exprimé son soulagement après cette décision, la qualifiant de «forme de vérité judiciaire». De son côté, l’avocat de Depardieu a annoncé son intention de faire appel de l’ordonnance de renvoi.

Cette affaire s’ajoute à une précédente condamnation de Depardieu en mai 2025 pour des agressions sexuelles sur deux femmes survenues lors d’un tournage en 2021. L’acteur avait écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis, d’une amende de 29 040 euros et d’une inscription au fichier des délinquants sexuels.

Djamal Guettala 

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Chagos | Le combat d’un peuple déraciné

03. September 2025 um 08:36

Perdu dans l’océan Indien, l’archipel des Chagos est aujourd’hui un symbole frappant de décolonisation inachevée et de droit bafoué. Entre 1968 et 1973, la population chagossienne fut expulsée de force par le Royaume-Uni pour permettre l’installation d’une base militaire américaine sur Diego Garcia. Mais plus d’un demi-siècle plus tard, les Chagossiens continuent de revendiquer leur droit au retour, leur dignité et leur souveraineté.

Djamal Guettala 

En août 2025, un jalon historique a été franchi : la diaspora chagossienne a proclamé le Gouvernement de transition de la République de l’Archipel des Chagos (GTRAC). Ce gouvernement, né de la volonté des exilés eux-mêmes, marque une étape symbolique et politique dans la lutte pour la restitution de leur territoire et la reconnaissance internationale de leur autodétermination.

Les Chagossiens descendent d’un peuple métissé, issu de croisements entre Africains, Malgaches, Comoriens, Sud-Asiatiques et créoles. Des traces de présence remontant à la fin du XVIIIe siècle révèlent des liens avec le Yémen, les Comores et les Maldives. Le premier établissement permanent documenté date de 1784 : le planteur français Pierre Marie Le Normand débarqua depuis l’île Maurice avec des esclaves malgaches et quelques ouvriers qualifiés.

Un peuple métissé, effacé par la colonisation

Cette communauté vivait selon ses propres traditions, sa langue créole et ses modes de subsistance adaptés à l’isolement de l’archipel. Tout bascula avec la décision britannique, soutenue par Washington, d’expulser les Chagossiens pour céder Diego Garcia à la base militaire. Les maisons furent détruites, les cimetières profanés, les registres civils effacés. Le peuple chagossien fut envoyé à Maurice et aux Seychelles, livrés à la pauvreté, à la marginalisation et à la discrimination. Beaucoup sont morts en exil, tandis que les générations suivantes ont grandi apatrides ou dans une insécurité juridique permanente.

L’expulsion des Chagossiens constitue une violation flagrante de plusieurs instruments internationaux. La Charte des Nations Unies consacre le droit à l’autodétermination ; les pactes internationaux protègent la liberté de circulation et le droit au développement. La Déclaration de l’Onu sur les droits des peuples autochtones interdit les expulsions forcées et reconnaît le droit à la restitution des terres. La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples assure le retour, la dignité et la préservation culturelle.

Droit international contre stratégie militaire

En 2019, la Cour internationale de Justice (CIJ) a jugé illégal le maintien britannique de l’archipel et a appelé à la fin de l’occupation. L’Assemblée générale de l’Onu a confirmé cette position dans la résolution 73/295. Pourtant, sur le terrain, l’archipel reste inaccessible aux Chagossiens. Le droit existe, mais les intérêts géopolitiques et militaires bloquent sa mise en œuvre.

Le 19 juin 2025, les Chagossiens ont franchi une étape historique en créant le Gouvernement de Transition de la République des Chagos. Trois piliers fondent cette initiative : la continuité culturelle et identitaire du peuple en exil, l’absence de consentement à leur expulsion, et le droit inaliénable de déterminer librement leur avenir politique, économique et social.

Le GTRAC affirme sa légitimité en représentant toutes les îles de l’archipel, leurs eaux territoriales et leurs récifs. L’objectif n’est pas uniquement symbolique : il s’agit de structurer la revendication chagossienne et de préparer un retour effectif dans des conditions sûres et respectueuses des habitants et de l’environnement.

Le miroir des injustices

Le combat chagossien trouve un écho dans ‘‘La Dernière Colonie’’ (2022) de Philippe Sands. L’ouvrage raconte le déracinement et la lutte juridique des Chagossiens, soulignant la mécanique de l’effacement colonial et la force des institutions internationales quand elles sont mobilisées. Sands montre que la colonisation ne disparaît pas avec la diplomatie : elle survit sous forme de décisions stratégiques et de manipulations légales. La lecture de ce livre éclaire le rôle du droit dans la reconnaissance des droits bafoués et la nécessité d’une action concertée pour rendre justice.

Le retour des Chagossiens ne se limite pas à un acte symbolique. Il implique la reconstruction des villages, la restauration des cimetières, la préservation de la biodiversité et le renforcement des infrastructures. Le GTRAC revendique également la protection et la revitalisation de la langue et des traditions culturelles, menacées par des décennies d’exil. La justice environnementale et les réparations décoloniales sont perçues comme indispensables pour la guérison du peuple.

Une leçon pour le monde

L’affaire Chagos interroge le rapport entre droit et géopolitique, mémoire et stratégie. Elle rappelle que la décolonisation reste inachevée dans de nombreux territoires et que le droit international, sans engagement politique concret, reste une promesse suspendue. Les Chagossiens démontrent que la résilience culturelle, la mobilisation juridique et la volonté politique peuvent créer des espaces de légitimité là où les puissances hésitent à agir.

Plus de cinquante ans après leur déracinement, les Chagossiens ne demandent pas seulement la souveraineté sur leur archipel. Ils réclament le droit fondamental de rentrer chez eux, de reconstruire leur société et de transmettre leur culture. Leur combat, éclairé par le livre de Philippe Sands et la création du GTRAC, montre que la justice internationale et les principes universels peuvent devenir des leviers concrets lorsqu’ils sont portés par un peuple déterminé.

Chagos n’est pas qu’un archipel stratégique : c’est un test de la crédibilité du droit international et de la volonté des nations à réparer les injustices historiques. Et les Chagossiens le disent avec force : «Nous sommes encore là, et nous rentrerons.»

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L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine

03. September 2025 um 08:28

Personne ne s’attendait à ce que les relations entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se dégradent qui plus est, aussi rapidement. Elles sont passées des accueils chaleureux, des embrassades et des foules nombreuses venues accueillir Trump à une altercation publique, aux droits de douane exorbitants et aux accusations d’«humiliation nationale». Le divorce est désormais consommé ! 

Imed Bahri

Ces derniers mois ont révélé une profonde fracture dans les relations entre Washington et New Delhi, à un moment délicat où les questions commerciales et géopolitiques sont étroitement liées et où la rivalité avec la Chine et la Russie s’intensifie.

Le New York Times (NYT), dans un article de Mujib Mashal, Tyler Pager, et Anupreeta Das, rapporte que le conflit a éclaté à la mi-juin, lorsque Trump a appelé Modi et a réitéré sa conviction d’avoir réussi à mettre fin au conflit militaire de quatre jours entre l’Inde et le Pakistan.

Le journal ajoute que Trump est allé plus loin en rappelant à Modi que le Pakistan avait décidé de le proposer pour le prix Nobel de la paix, insinuant que l’Inde devrait faire de même. Cependant, le Premier ministre indien a réagi contre la volonté de Trump, soulignant que le cessez-le-feu avait été négocié par des voies bilatérales directes et sans aucune intervention américaine.

Le NYT poursuit en affirmant que le refus de Modi d’aborder la question du prix Nobel a marqué un tournant dans la relation entre les deux hommes, qualifiée d’étroite il y a quelques années. Cette relation s’était clairement illustrée en 2020 lors de sa visite dans l’État du Gujarat, au milieu d’une foule nombreuse.

Droit de douane de 25% sur les importations indiennes

Les relations se sont vite dégradées. Quelques semaines seulement après l’appel de la mi-juin, Trump a envenimé la situation en annonçant un droit de douane de 25% sur les importations indiennes, avant d’en ajouter 25% supplémentaires suite à l’achat de pétrole russe par New Delhi, portant ainsi le tarif à 50%.

La Maison Blanche a justifié cette décision par une volonté de punir la Russie et de nuire à ses sources de financement de la guerre mais les observateurs y ont vu une sanction pour le non-respect par l’Inde de la ligne américaine. Ils ont souligné que la Chine, principal acheteur de brut russe, n’était soumise à aucune mesure similaire.

Le journal américain a rapporté que l’Inde et le Brésil, dirigé par le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui est publiquement en désaccord avec Trump, étaient les deux seuls pays confrontés à des droits de douane de 50%, tandis que le Pakistan s’en est sorti avec un droit de douane beaucoup plus bas de seulement 19%.

Durcissement des restrictions sur les visas

Les tensions ne se limitent pas aux échanges commerciaux. New Delhi s’est également heurtée à un mouvement anti-immigration au sein de la base politique de Trump. Bien que les responsables indiens espéraient trouver un terrain d’entente avec la droite américaine, ils ont été surpris par les critiques adressées aux titulaires de visas H-1B, dont la plupart sont indiens.

Le durcissement des restrictions sur les visas étudiants –les Indiens représentent un quart des étudiants internationaux aux États-Unis– a également choqué New Delhi.

La question est devenue plus sensible lorsque des centaines d’Indiens ont été expulsés menottés à bord d’avions en février dernier, ce qui a profondément embarrassé Modi alors qu’il se préparait à se rendre à Washington.

Le NYT a rapporté qu’en mai, face à l’intensification des combats entre l’Inde et le Pakistan, l’administration Trump a tenté de jouer le rôle de médiateur. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que les deux parties s’étaient mises d’accord pour la tenue de «pourparlers en terrain neutre» tandis que Trump a publié sur Truth Social son annonce d’un «cessez-le-feu immédiat et complet»

Cette position a suscité la colère des responsables indiens car toute médiation extérieure viole une doctrine bien ancrée dans la diplomatie de New Delhi qui consiste à limiter la question du Cachemire à un cadre strictement bilatéral. Un responsable en colère a demandé aux journalistes: «Vous me croyez ou vous croyez Trump?»

Plus tard et alors que les négociations commerciales se poursuivaient, Trump avait tenté d’organiser un nouvel appel avec Modi en vue d’un «accord partiel» mais le Premier ministre indien avait refusé. Les responsables indiens ont déclaré craindre que Trump ne publie ce qu’il voulait sur Truth Social sans respecter l’accord conclu.

Si la Maison-Blanche a nié que Trump ait tenté de contacter Modi à plusieurs reprises, des sources indiennes ont confirmé qu’il avait envoyé plusieurs demandes restées sans réponse.

Le NYT a rapporté que la Maison-Blanche avait tenté d’apaiser les tensions en nommant Sergio Gore, un proche de Trump, ambassadeur en Inde, tout en lui attribuant le rôle d’envoyé régional. Cependant, New Delhi a perçu un «amalgame entre l’Inde et le Pakistan» dans le terme «régional» et cela a été vécu comme un affront supplémentaire.

Modi prend ses distances avec les Américains

Avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane et les critiques persistantes des conseillers de Trump à l’égard de l’Inde –l’un qualifiant l’approche commerciale de New Delhi d’arrogante et un autre l’accusant d’être responsable de la guerre en Ukraine, la qualifiant de «guerre de Modi»–, le Premier ministre indien semble avoir choisi de prendre ses distances avec les Américains.

Publiquement, Modi a parlé d’«autosuffisance» et a relancé sa campagne «Made in India» axant ainsi son discours sur l’intérieur plutôt que de miser sur un accord commercial avec Washington.

Narendra Modi s’est rendu personnellement en Chine ce week-end pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, une première depuis 2018. La Chine l’a d’ailleurs reçu avec déférence. Chose rare, Modi a même tweeté en mandarin à son arrivée et s’est affiché tout sourire avec le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping.

Les signes de rapprochement avec Pékin se sont multipliés ces derniers temps avec la reprise des vols directs et un assouplissement des visas. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de désengagement militaire sur leur frontière dans l’Himalaya.

Cet épisode illustre parfaitement comment le «véritable ami» comme Trump était il n’y a pas encore si longtemps décrit en Inde est devenu un adversaire que New Delhi accuse d’«humiliation nationale».

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Un forcené tunisien abattu à Marseille

03. September 2025 um 08:14

Mardi 2 septembre 2025, le centre-ville de Marseille a été le théâtre d’une violente attaque au couteau faisant cinq victimes, dont certaines dans un état critique. L’assaillant, un ressortissant tunisien né en 1990 et résidant légalement en France, a été abattu par les forces de l’ordre après avoir semé la panique dans plusieurs lieux publics.

Selon le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, l’homme avait été expulsé d’un hôtel du quartier Belsunce pour défaut de paiement de loyer. Il s’est rendu dans la chambre qu’il occupait précédemment et a poignardé le nouveau locataire dans la région du flanc, causant une blessure grave nécessitant une hospitalisation immédiate. Il a ensuite attaqué le directeur de l’hôtel puis le fils de ce dernier, qui ont également été transportés à l’hôpital avec des blessures moins graves.

Après ces premiers faits, l’assaillant s’est dirigé vers un restaurant de restauration rapide à proximité. Là, il a tenté d’agresser le gérant avec son couteau, mais des clients ont réussi à s’interposer. Deux personnes ont été blessées au visage par des coups de matraque portés par l’assaillant, qui continuait ses agressions de manière aléatoire dans la rue, provoquant la panique parmi les passants et les commerçants.

Une patrouille de police est rapidement intervenue et a demandé à l’agresseur de déposer ses armes. Face à son refus, les forces de l’ordre ont ouvert le feu, le neutralisant à l’endroit même. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs tirs dirigés contre l’homme. L’enquête a été confiée à la police judiciaire pour tentative d’homicide volontaire, y compris sur fonctionnaires de police, et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour examiner l’usage de l’arme à feu.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, devait se rendre sur place pour suivre l’évolution de la situation et rencontrer les forces de sécurité mobilisées. Selon les autorités, l’assaillant était connu des services de renseignement locaux pour des propos antisémites tenus par le passé, et avait été identifié comme présentant un profil à risque de violences.

Cet événement tragique a profondément choqué la communauté locale et relance le débat sur la sécurité dans le centre-ville. Il rappelle également l’importance d’une vigilance accrue face aux comportements violents et de l’intervention rapide des forces de l’ordre pour limiter le nombre de victimes. Les autorités locales ont renforcé leur présence dans le quartier afin d’assurer la sécurité des habitants et des visiteurs.

D. G.

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Ooredoo | Une connexion stable pour chaque foyer

03. September 2025 um 07:45

À l’occasion de la rentrée scolaire 2025/2026, Ooredoo lance sa nouvelle campagne «Home Connectivity», un concept innovant qui regroupe ses meilleures offres d’Internet Très Haut Débit à domicile. L’objectif est clair : offrir à chaque foyer une connexion stable, rapide et illimitée, adaptée à tous les usages numériques de la famille, pour que la rentrée soit aussi fluide à la maison qu’à l’école.

Dans un monde où le numérique occupe une place grandissante, la connectivité domestique est devenue une nécessité incontournable. Avec “Home Connectivity”, Ooredoo propose un éventail d’offres variées et accessibles, répondant à toutes les attentes en matière d’Internet fixe, fibre ou 5G.

Parce que la réussite commence par une bonne connexion, Ooredoo continue d’accompagner toutes les générations sur le chemin de l’apprentissage, du partage et de la performance numérique.

Parmi les solutions phares de cette campagne, Fibre Box BTS 2025 offre un répéteur Wi-Fi gratuit pour les débits 50Mbps et plus d’une valeur pouvant atteindre 359 DT, douze mois d’abonnement à Shahid VIP inclus, ainsi qu’une installation gratuite et une connexion pouvant atteindre 1 Gbps. Cette offre est disponible dans les zones fibrées, avec un engagement de 12 ou 24 mois.

Ooredoo propose également une promotion tarifaire : le débit 50 Mbps au prix du 30 Mbps et le débit 100mbps au prix du 50 Mbps.

Pour les foyers situés dans les zones couvertes par la 5G d’Ooredoo, Fixe JDID 5G BTS permet de profiter d’une connexion illimitée, sans ligne fixe, avec un choix de débits allant de 30 à 100 Mbps. Les clients bénéficient également de douze mois d’accès à Shahid VIP et d’un répéteur Wi-Fi offert gratuitement à partir du débit 50mbps.

Pour garantir une expérience optimale dans chaque recoin du foyer, Ooredoo propose aussi Wifi In Home, un service premium qui assure une installation personnalisée et une couverture Wi-Fi idéale dans toutes les pièces.

À travers cette nouvelle campagne, Ooredoo adresse un message simple mais puissant : une maison connectée, pour des rêves sans limites. Car derrière chaque devoir, chaque cours en visioconférence, chaque appel à la famille, il y a un rêve qui prend forme. Plus que jamais, Ooredoo s’engage à accompagner les familles tunisiennes pour une rentrée pleine de promesses, de découvertes… et de connexions qui rapprochent les cœurs.

Communiqué.

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Gestern — 02. September 2025Haupt-Feeds

Le corps du journaliste Marwen Hadweji retrouvé mort dans sa voiture

02. September 2025 um 13:33

La famille du journaliste Marwen Hadweji a annoncé hier soir, lundi 1er septembre 2025, sa disparition dans des circonstances troubles. Son corps a été retrouvé ce matin dans sa voiture qui sétait renversée et est tombée dans le canal Medjerda, à l’ouest de Tunis.

Hier, le journaliste avait ramené en voiture sa sœur chez elle à Fouchana, vers 20h30. Puis il n’a donné aucune nouvelle et son téléphone portable a cessé de fonctionner. La famille avait craint le pire, d’autant que le jeune homme n’était pas du genre à disparaître sans donner de nouvelles. Leur craintes étaient fondées, puisque le pire arriva.

Tout porte à croire que le défunt a été victime d’un accident de la route, en attendant les résultats de l’enquête policière.

I. B.

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Football | Sebastian Tounekti signe pour le Celtic Glasgow

02. September 2025 um 13:00

Le club écossais Celtic Glasgow a annoncé avoir engagé l’attaquant international tunisien Sebastian Tounekti. Né, il y a 23 ans, d’un père tunisien et d’une mère norvégienne, l’ailier gauche a été engagé.pour cinq saisons et ce, lors des dernières heures du mercato.

Selon la chaîne britannique Sky Sports, Celtic a déboursé 6 millions d’euros pour s’attacher les services de Tounekti qui a joué les deux dernières saisons sous les couleurs du club suédois Hammarby IF. Il a été rappelé par le sélectionneur national Sami Trabelsi pour faire partie des Aigles de Carthage lors des deux prochains matchs contre le Liberia et la Guinée Equatoriale.

I. B.  

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Tunisie | Pourquoi la BVMT peine-t-elle à se développer ?

02. September 2025 um 12:37

Depuis la création de la Bourse de Tunis, en 1969, et sa relance, en 1995, sous son appellation actuelle de Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT), les gouvernements qui se sont succédé ont cherché à renforcer la contribution du marché boursier au financement de l’économie nationale, sans résultats probant, puisque le financement bancaire reste encore prédominant en Tunisie avec un taux approchant 90%.

Atef Hannachi *

Malgré la diversification des sociétés cotées et la relative expansion du marché boursier, la cote de la BVMT reste dominée par les banques qui s’y procurent la liquidité dont elles ont besoin pour accorder des crédits à leurs clientèles.

Dans ce système où les petits porteurs sont marginalisés, ce sont les intérêts des grandes entreprises qui s’imposent souvent et cet entre-soi laisse la porte ouverte aux abus et aux scandales.

Protéger les petits porteurs

La mise en faillite de plusieurs sociétés cotées a beaucoup affecté les petits porteurs, qui y ont perdu leur argent. Plus grave encore, face aux abus constatés, les décideurs du marché financier n’ont pas cru devoir prendre des mesures strictes pour protéger les petits porteurs.

La faillite de quatre sociétés cotées à la BVMT incite à se demander pourquoi le Conseil du marché financier (CMF), censé contrôler la cotation des sociétés, n’a-t-il pas découvert à temps le pot aux roses et évité ainsi le désastre, et ce, malgré l’existence de plusieurs mécanismes dédiés au redressement des entreprises en difficulté ? Pourquoi le reporting de ces sociétés n’a-t-il pas été effectué de manière rigoureuse et efficace ?  

Les banques, dirions-nous plus haut, dominent encore la capitalisation boursière avec une part de marché de 54% en 2024.

Graphique de la capitalisation boursière répartie par secteur :

Perte de confiance

Les conditions à l’entrée des sociétés sur la cote de la BVMT, telles que spécifiées par la loi 94-117, restent difficile à satisfaire pour une société tunisienne en expansion qui cherche des moyens de financement mieux adaptés à ses besoins et ses moyens.

Parmi ces conditions, on citera la publication des comptes annuels certifiés des deux derniers exercices avec possibilité de dérogation pour les sociétés dont l’entrée en activité est inférieure à 2 ans; la diffusion de 10% du capital dans le public avec possibilité de dérogation en cas de diffusion d’un montant de 1 million de dinars; la présentation d’un rapport d’évaluation sur les actifs de la société; la disposition d’une organisation adéquate, d’un audit interne et d’un contrôle de gestion; la présentation d’informations prévisionnelles sur 5 ans, établies par le conseil d’administration, accompagnées de l’avis du commissaire aux comptes ; la production d’un prospectus d’admission visé par le Conseil du Marché ; la présentation de deux derniers exercices bénéficiaires (condition non exigée en cas d’augmentation de capital); la répartition des titres de la société détenus par le public entre 200 actionnaires au moins, au plus tard le jour de l’introduction; et la disposition d’un capital minimum de 3 millions de dinars tunisiens (MDT) le jour d’introduction.

Certaines de ces conditions n’ont pas permis l’entrée de nombreuses sociétés sur la cote de la BVMT et bloqué le développement de celle-ci.

Quant aux insuffisances du contrôle assuré par le CMF, il a dissuadé les petits porteurs de s’engager davantage, puisque beaucoup d’entre eux ont perdu de l’argent dans des opérations douteuses et n’ont plus confiance dans le marché boursier.

* Expert comptable.

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Tunisie | 216 Capital investit dans Addvocate.AI

02. September 2025 um 11:43

216 Capital, société de Venture Capital spécialisée dans l’investissement Seed/Early dans les entreprises technologiques, annonce dans un communiqué un nouvel investissement stratégique dans Addvocate.AI, startup franco-tunisienne spécialisée dans l’optimisation de la performance commerciale grâce à l’intelligence artificielle.

Avec l’essor exponentiel de l’intelligence artificielle, le secteur de la vente entre dans une nouvelle ère d’automatisation intelligente. Aujourd’hui, disposer d’un copilote digital capable de gérer et optimiser tous les leviers de performance commerciale n’est plus un rêve, c’est une réalité portée par Addvocate.AI, la startup qui redéfinit la vente intelligente.

À l’origine d’Addvocate.AI, l’expérience terrain de Ridha Mami, fondateur et ceo, qui a identifié un manque dans l’accompagnement des équipes commerciales. Après plus de quinze ans passés en tant que Sales Leader dans des scale-ups SaaS B2B, il voyait le même scénario se répéter : des heures perdues à préparer un rendez-vous client, à compiler des infos éparpillées et surtout. Il constatait aussi que même avec un bon meeting, des deals entiers sont bloqués sans explication claire, menaçant la prévisibilité du business.

Selon McKinsey, entre 35 % et 50 % des opportunités stagnent dans les pipelines, freinant la croissance des entreprises. C’est ainsi qu’est née Addvocate.AI : un copilote conçu pour préparer les commerciaux à leurs meetings grâce à l’IA et à la consolidation de la donnée.

Une approche IA-native

La startup se distingue par une architecture IA-native; un « Sales Performance OS » agrégateur de données; un design centré sur l’adoption naturelle par les commerciaux via des nudges comportementaux; des insights actionnables qui permettent aux équipes de mieux anticiper et maximiser leurs résultats.

«Grâce au soutien de 216 Capital, nous avons les moyens de rester en avance : attaquer de front les limites du CRM traditionnel et offrir aux entreprises un outil pensé pour l’impact, pas pour la saisie de données. », explique Ridha Mami.

Là où Addvocate traitait le symptôme (la préparation), Nudge s’attaque à la performance commerciale avant, pendant et après les RDV commerciaux. Grâce à cette approche, Addvocate.AI devient un partenaire de confiance pour les commerciaux, rendant leurs réunions plus productives, ciblées et efficaces, et maximisant les chances de conclure ou de faire progresser rapidement les opportunités dans le pipeline.

Vers un déploiement international

Basée en France et en Tunisie, Addvocate.AI franchit avec ce financement une étape décisive. De solution de préparation commerciale, elle devient une plateforme intégrée de performance de vente, capable d’adresser les enjeux du business moderne.

«Cet investissement stratégique de 216 Capital marque une étape clé pour Addvocate.AI, lui permettant d’accélérer l’innovation et son déploiement international afin de transformer durablement la performance commerciale grâce à une intelligence artificielle native et centrée sur l’efficacité des équipes de vente», déclare Dhekra Khelifi, Partner à 216 Capital.

Addvocate.AI s’impose désormais comme un pionnier de la vente intelligente, renforçant son avance sur un marché mondial en pleine mutation.

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Tunis | La Place Barcelone fait peau neuve

02. September 2025 um 10:02

Le président Kais Saïed a visité, lundi 1er septembre 2025, les places de Barcelone et Mongi Bali, suite à sa décision de les réaménager grâce au soutien financier de la Biat et sous la supervision d’équipes de génie militaire. Vidéo.

Lors de sa visite, le chef de l’État a souligné que la préservation de la beauté de ces espaces publics est une responsabilité partagée entre la municipalité et toutes les parties concernées, ordonnant que les bâtiments environnants soient repeints dans les prochains jours.

Le président Saïed a rappelé que la place de Barcelone, créée en 1972, était autrefois en excellent état avant de tomber à l’abandon. Il a salué la rapidité et l’efficacité du travail de réaménagement du quartier par les équipes de génie militaire.

Place Barcelone.

Le président a souligné l’importance de créer des espaces ouverts et accessibles aux citoyens et de préserver leur propreté, qualifiant le projet d’exemple parfait de la «révolution culturelle» envisagée.

Il a examiné la maquette logistique du projet et une représentation 3D des travaux de réaménagement, qui comprennent la rénovation complète de la fontaine centrale, l’ajout de deux fontaines latérales et le réaménagement complet de la place de Barcelone.

Le projet, réalisé avec un budget de 10 millions de dinars, a été supervisé par la Direction générale du génie militaire, avec la participation de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), dont le siège social et la principale gare ouvrent sur cette place, et de la municipalité de Tunis.

Place Mongi Bali.   

Le président Saïed a également réitéré son appel à étendre ces initiatives à travers le pays, à entretenir les espaces publics dans toutes les régions et à créer davantage d’espaces verts.

I. B.

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Tout sur la saison de la chasse 2025-2026 en Tunisie

02. September 2025 um 09:31

La saison de chasse 2025/2026 en Tunisie débutera le 5 octobre 2025 et se terminera, selon l’espèce, le 20 septembre 2026, annonce le ministère de l’Agriculture dans un décret détaillant le calendrier pour chaque espèce.

La chasse au lièvre, à la perdrix, à la caille sédentaire, au pigeon sauvage et à la gangue sera autorisée du 5 octobre au 7 décembre 2025. Pour le sanglier et le loup doré d’Afrique, la période s’étendra du 5 octobre 2025 au 1er février 2026, avec une prolongation possible jusqu’au 26 avril 2026, dans les gouvernorats du sud et du centre, notamment Tozeur, Kébili, Gafsa, Gabès, Tataouine, Sfax, Sidi Bouzid et Kasserine.

Pour les oiseaux migrateurs, la période de chasse s’étend du 9 novembre 2025 au 15 mars 2026. La chasse à la bécasse sera limitée à certaines zones forestières du nord, telles que la Manouba, Siliana, Jendouba, Bizerte, Béja, Nabeul, Le Kef, Ben Arous et Zaghouan. À Nabeul, la chasse au faucon caille sera autorisée du 5 avril au 28 juin 2026. Les tourterelles des bois, les pigeons sauvages et diverses espèces de bécasseaux (catamaran, tacheté et couronné) pourront être chassés du 26 juillet au 20 septembre 2026.

Les permis seront délivrés par la Direction générale des forêts, avec des tarifs spécifiques pour la fauconnerie, réservée exclusivement aux citoyens tunisiens.

Le décret impose également des mesures de protection de l’environnement, telles que l’interdiction d’abandonner des douilles ou des déchets dans la nature, afin de concilier les pratiques cynégétiques avec la protection de la biodiversité et de la nature.

Pour obtenir un permis, chaque chasseur doit justifier de son appartenance à une association ou un club régional et s’acquitter d’une cotisation de 50 dinars pour les citoyens tunisiens et de 100 dinars (environ 30,30 €) pour les résidents étrangers temporaires.

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Logement individuel en Tunisie | Un cache‑cache qui alimente la flambée des prix

02. September 2025 um 09:05

En Tunisie, l’accès au logement individuel est devenu un véritable casse-tête. Derrière l’illusion de liberté et d’initiative, gouvernants, promoteurs et citoyens se livrent à un véritable jeu de cache‑cache. Le résultat ? Une urbanisation chaotique et une flambée des prix qui rend le logement inabordable pour la majorité.

Ilyes Bellagha *

Le Plan d’aménagement urbain (PAU) est régulièrement ignoré. Cette tolérance n’est pas toujours due à l’incapacité : elle est parfois préméditée. Les autorités ferment les yeux sur les dérogations, feignant d’être dépassées. Chaque construction hors cadre crée une rareté artificielle du foncier régulier et ouvre la porte à la spéculation.

Une flambée des prix inévitable

Du côté des promoteurs et des particuliers, les cahiers de charges sont souvent trop lourds et coûteux. On les contourne ou on les applique en répercutant les coûts sur les acheteurs. Le mètre carré atteint ainsi des prix records, sans garantie de qualité ni de respect des normes.

Ce double jeu – tolérance de l’État et contournement des règles par les acteurs privés – conduit mécaniquement à l’augmentation des prix. Le logement devient inaccessible pour les jeunes générations, et même ceux qui réussissent à acheter paient le prix fort.

Le désordre alimente la hausse des prix

Cette situation à des causes :

– rareté artificielle du foncier : les terrains régularisés deviennent rares, alimentant la spéculation ;

– coûts de construction gonflés : cahiers des charges lourds et contournements répercutés sur le prix final.

– marché parallèle : l’auto-construction hors normes fragilise le marché officiel et dérègle les prix.

– coûts invisibles de la ruse : corruption, frais informels, lenteurs administratives, risques juridiques… augmentent le prix du logement.

Une spirale qui touche tout le secteur

Le non-respect du PAU, les cahiers de charges intenables et l’auto-construction anarchique ne se limitent pas aux logements individuels. Ce processus en chaîne influence directement les prix des matériaux et de la main-d’œuvre, ce qui fait que l’ensemble du secteur de la construction est touché. Les promoteurs immobiliers répercutent ces coûts supplémentaires, les entrepreneurs ajustent leurs tarifs, et les citoyens paient le prix fort.

Même les bâtiments publics ne sont pas épargnés : les retards, les surcoûts et les contournements des règles impactent les infrastructures scolaires, sanitaires ou administratives, aggravant le déficit d’urbanisation planifiée et alourdissant le budget de l’État.

En d’autres termes, la ruse collective et le non-respect des règles créent un effet domino qui fait grimper les coûts dans tout le secteur, rendant le logement et l’aménagement urbain de plus en plus inaccessibles et inefficaces.

Contrairement aux apparences, personne ne gagne vraiment : la ruse du citoyen, du promoteur, comme celle du gouvernant, se retourne contre tous. Résultat : un logement plus cher, une urbanisation chaotique, et un pays qui paie le prix fort.

Rompre le cercle vicieux

Quelques pistes pour sortir de cette spirale :

– un État régulateur transparent, qui contrôle le respect du PAU et n’instrumentalise plus le désordre;

– des règles réalistes, adaptées aux capacités des promoteurs et des ménages ;

– et une confiance reconstruite, pour rendre le logement accessible, durable et socialement apaisé.

* Architecte.

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Mobilité des talents, entre épanouissement personnel et perte sèche pour la Tunisie

02. September 2025 um 08:07

Depuis 2019, plus d’un millier de médecins quittent chaque année la Tunisie, soit plus de 6000 médecins partis en six ans, essentiellement vers l’Europe, mais aussi le Canada et les pays du Golfe, sachant que notre pays forme chaque année entre 1 300 et 1 500 médecins. La fuite des compétences tunisiennes vers l’étranger continue de susciter un vif débat. Ce phénomène, bien que porteur d’opportunités pour les talents locaux, soulève également de réelles inquiétudes quant à ses effets sur le développement national. (Ph. Médecins tunisiens à Saint-Denis, au nord de Paris).

Lotfi Sahli

Un passage à Béziers, une petite ville du sud de la France, a révélé une réalité marquante : près d’une vingtaine de médecins tunisiens y exercent dans l’hôpital local. L’établissement manifeste un besoin pressant de médecins généralistes et spécialistes, et ces praticiens tunisiens y sont pleinement épanouis, malgré une charge horaire supérieure à celle en Tunisie. L’environnement général, plus favorable, encourage leur émancipation professionnelle, sociale, associative, culturelle et sportive, ainsi que celle de leurs familles.

Des arguments convaincants

De nombreux jeunes diplômés, notamment dans les domaines de la médecine, du génie et des technologies, choisissent ainsi de s’expatrier à la recherche de meilleures conditions de travail. L’attractivité des salaires, la stabilité des systèmes de santé et d’éducation, l’accès à la culture ainsi que la possibilité d’obtenir une nationalité européenne facilitant les déplacements, constituent des arguments convaincants. En parallèle, l’envoi de devises par la diaspora contribue positivement à la balance des paiements tunisienne.

Paradoxalement, cette dynamique crée aussi des opportunités internes. Les départs massifs de professionnels ouvrent la voie à l’insertion des jeunes diplômés sur le marché local, notamment ceux en attente de poste depuis des années. Le remplacement progressif de certains cadres par une nouvelle génération peut ainsi représenter un levier de renouvellement du tissu professionnel tunisien.

Une perte sèche pour le pays

Cependant, le revers de la médaille reste lourd : la Tunisie investit considérablement dans la formation de ses talents, souvent à travers un enseignement universitaire public de qualité. Voir ces compétences partir une fois prêtes à contribuer à l’économie nationale constitue une perte sèche pour le pays. Les nations d’accueil, quant à elles, profitent de profils qualifiés sans avoir supporté les coûts de leur formation.

Face à ce dilemme, il devient urgent de repenser les politiques de rétention des talents, tout en valorisant la contribution de la diaspora au développement national. Un équilibre entre mobilité internationale et valorisation locale est indispensable pour préserver les intérêts du pays d’origine.

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‘‘Dames de fraises, doigts de fée’’ | Quand la BD donne voix aux invisibles

02. September 2025 um 07:43

La bande dessinée d’Annelise Verdier, ‘‘Dames de fraises, doigts de fée’’, adaptée de l’enquête de Chadia Arab, ne se contente pas de retracer un parcours migratoire saisonnier : elle ouvre une fenêtre sur un monde souvent ignoré.

Djamal Guettala

Farida, Nadia et Najet ne sont pas des héroïnes au sens classique du terme; ce sont des femmes ordinaires confrontées à l’extrême précarité, au travail harassant et aux humiliations quotidiennes dans les serres de Huelva, en Espagne. Chaque saison, elles quittent le Maroc, laissant derrière elles enfants, maisons et souvenirs, pour s’exposer à une réalité où la nécessité prime sur le choix.

Le récit visuel restitue avec force et sensibilité la douleur physique et psychologique de ces journées interminables, accroupies sous la chaleur, les mains dans la terre et les pesticides. Mais il montre aussi la solidarité et l’entraide qui naissent dans l’adversité. Solidarité, sororité, entraide : c’est dans ces gestes simples mais essentiels que réside leur résistance. Chaque planche, chaque expression traduit à la fois l’épuisement et la dignité, la vulnérabilité et la force, offrant au lecteur une immersion profonde dans un quotidien souvent invisible.

Verdier transforme des statistiques et des constats abstraits en visages et en histoires concrètes. Les «dames de fraises» deviennent des figures humaines, tangibles, avec leurs rêves, leurs absences et leurs sacrifices. Son travail graphique restitue la complexité d’une exploitation profondément ancrée dans des systèmes économiques mondialisés, tout en donnant vie à une sororité qui se tisse dans la lutte et la survie.

La préface de Chadia Arab souligne que ces récits s’ancrent dans une recherche rigoureuse, offrant à la bande dessinée un double niveau de lecture : documentaire et artistique. Le choix de la BD n’est pas anodin : par le dessin, la narration et la couleur, Verdier restitue la réalité des femmes avec une immédiateté et une sensibilité que le texte seul ne pourrait atteindre.

L’ouvrage ‘‘Dames de fraises, doigts de fée’’, de la géographe marocaine et chercheuse au CNRS Chadia Arab, est ainsi passé de pages en planches (122 pages en couleurs). Publiée le 22 août en France, la bande dessinée, actuellement en librairies, reverra le jour au Maroc.

Au-delà de son aspect documentaire, ce graphic novel est une leçon de regard et d’humanité. Il rappelle que derrière chaque main agile et chaque geste précis se cache une histoire de sacrifices, d’absences et de résilience. Il interroge notre rapport au travail invisible, à l’exploitation et à ces voix que le monde globalisé préfère étouffer. Dames de fraises, doigts de fée est une œuvre engagée, sensible et nécessaire, qui redonne dignité à celles que l’on ne voit jamais.

 Djamal Porté par les maisons d’édition française Alifbata et marocaine En toutes lettres, dans le cadre du programme “Livres des deux rives’’ initié par l’Institut français, ce projet a été réalisé par la graphiste française Annelise Verdier.

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Rejet de la demande de libération de Youssef Mimouni

01. September 2025 um 13:58

La demande de libération présentée par la défense de l’homme d’affaires Youssef Mimouni et de ses cinq co-accusés vient d’être rejetée par la 6e Chambre correctionnelle bis, spécialisée dans les affaires de corruption financière près le Tribunal de première instance de Tunis.  

Le procès a été reporté à l’audience du 25 septembre courant, rapporte Mosaïque, en rappelant que le parquet du Pôle judiciaire économique et financier avait émis des mandats de dépôt à l’encontre de Youssef Mimouni et d’autres prévenus, parmi lesquels un employé de compagnie aérienne privée et un agent de la douane. Les 6 hommes ont été déférés, ce lundi 1er septembre 2025, en état d’arrestation, devant la 6e Chambre correctionnelle bis spécialisée dans les affaires financières, pour répondre d’accusations liées à la constitution d’avoirs à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale et à la tentative de transfert illicite de fonds vers l’étranger.

L’homme d’affaires actif dans la construction métallique, le liège, la biomasse, l’hôtellerie et la restauration, était peintre en bâtiment qui s’est enrichi grâce à son amitié avec l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Il est poursuivi dans plusieurs affaires.

I. B.

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Baisse des températures sur la Tunisie à partir du lundi soir

01. September 2025 um 13:38

Ce lundi 1er septembre 2025, la Tunisie a connu une hausse des températures avec des maximales atteignant 40 à l’ombre, mais la météo va être plus clémente à partir de ce soir.  

Dans son bulletin de suivi, l’Institut national de la météorologie prévoit l’apparition, dès ce soir, de nuages orageux accompagnés de pluies sur le nord et localement au centre ce soir, parfois fortes dans l’après-midi du mardi.

Les cumuls pluviométriques les plus élevés atteindront 20 à 40 millimètres, avec des chutes de grêle par endroits et de fortes rafales de vent lors des orages, dépassant temporairement les 80 km/h sous forme de bourrasques.  Au Sud, ces vents soulèveront localement du sable et de la poussière, prévoit-il aussi.

Une baisse des températures sera perceptible demain mardi 2 septembre sur la plupart des régions, baisse qui sera marquée au nord, au centre et au sud-est. Les maximales varieront entre 26 et 32 °C, et seront comprises entre 34 et 38 °C dans le reste des régions.

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252 000 voyageurs débarqués en Tunisie en deux mois  

01. September 2025 um 13:24

Le porte-parole de la douane tunisienne, le général Chokri Jebri, a affirmé ce lundi 1er septembre 2025, dans l’émission Sbeh Ennes sur Mosaïque, que les services douaniers travaillent actuellement à sécuriser le retour de la communauté tunisienne résidant à l’étranger.

Évoquant le trafic des voyageurs durant la période allant du début juin à la fin août, et qui coïncide avec les grandes vacances estivales pour les Tunisiens comme pour les étrangers, le général Jebri a indiqué que le nombre de passagers avait dépassé 252 000 et que plus de 89 237 véhicules avaient été enregistrés à l’arrivée.

«Au départ, le nombre de voyageurs a dépassé 173 800, avec plus de 56 400 véhicules», a-t-il ajouté.

Selon lui, la saison actuelle a été «exceptionnelle» et s’est déroulée «en toute fluidité». «La rapidité des procédures a été très appréciée par notre communauté à l’étranger. Cette saison, nous avons adopté une nouvelle approche fondée sur l’accélération des formalités et l’intelligence dans la gestion. Les retours ont été unanimement positifs», a-t-il souligné sur un ton d’autosatisfaction qu’il va falloir confronter aux impressions des voyageurs ayant transité par les ports tunisiens, et qui sont rarement positives.

I. B.  

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