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Heute — 12. August 2025Haupt-Feeds

e-Santé, robotique, recherche : un nouvel élan tuniso-coréen dans le secteur médical…

Von: La Presse
12. August 2025 um 09:10

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a reçu lundi, au siège du département, l’ambassadeur de Corée du Sud à Tunis, Lee Tae-won. À l’issue de leur entretien, les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération bilatérale dans le domaine des technologies médicales de pointe et de la numérisation du secteur de la santé.

Cette rencontre s’inscrit dans la vision de la Tunisie de devenir, selon les mots du ministre Ferjani, « la locomotive de l’innovation médicale en Afrique ». À cet égard, l’ambassadeur coréen a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner la Tunisie dans le développement de ses infrastructures technologiques de santé.

Plusieurs axes de collaboration concrets ont été évoqués, notamment : le développement de la chirurgie robotique, la mise en place de programmes de recherche conjoints, l’échange d’expertises ainsi que le soutien à la transformation numérique du système de santé tunisien.

L’ouverture vers le tourisme médical a également été abordée comme un levier potentiel de développement économique et sanitaire.

En marge de la rencontre, l’ambassadeur Lee Tae-won a remis au ministre Ferjani une invitation officielle à participer au Sommet mondial des biotechnologies, qui se tiendra en Corée du Sud en septembre prochain.

FIC2025 – “Ballets folkloriques du monde” : un voyage scénique au cœur des traditions musicales de dix pays

Von: La Presse
12. August 2025 um 08:49

L’amphithéâtre romain de Carthage a vibré, le soir du 11 août 2025, au rythme des cultures venues des quatre coins du monde. Dans le cadre du spectacle « Ballets folkloriques du monde », la 59 édition du Festival international de Carthage (FIC2025) a ouvert sa scène à des troupes de dix pays : Sénégal, Serbie, Inde, Irak, Libye, Burkina Faso, Tunisie, Égypte, Algérie et Palestine.

Chacune de ces formations a offert un fragment de son patrimoine à travers musiques, danses et costumes traditionnels, dans un esprit de partage et de dialogue interculturel.

Rehaussée par la présence de nombreux diplomates, la soirée s’est ouverte avec « Rhythm Connection » du Sénégal. Portée par la voix puissante de son chanteur, la troupe a mêlé tambours, batterie, guitare électrique et instruments traditionnels, entre rythmes modernes et sonorités ancestrales. Leur titre engagé Pourquoi ça, qu’est-ce qui se passe ? a été dédié au peuple palestinien.

La troupe de l’Institut national de danse de Belgrade (Serbie) a pris le relais avec son célèbre « kolo », une danse collective en cercles ou en lignes, symbole de joie partagée. Les quatorze danseurs en costumes traditionnels, accompagnés à l’accordéon, à la flûte et au tambour, ont offert un moment festif et fédérateur.

L’Inde a ensuite brillé avec le Rahjanstani Folk Dance Group, qui a présenté la danse Chari. Les danseuses, en tenues éclatantes, ont évolué gracieusement avec des jarres sur la tête, évoquant rituels et célébrations traditionnels.

Depuis Bagdad, la troupe Dar Ellibes – The Iraqi House of Fashion a transporté le public dans l’univers enchanteur des Mille et Une Nuits. Costumes somptueux, broderies raffinées et chorégraphie élégante sur musique traditionnelle ont capté tous les regards.

La Troupe nationale des arts populaires de Libye a ensuite proposé un spectacle mêlant musique et danse, où les sonorités du bendir, du tbal et de la zokra (cornemuse) ont évoqué des airs familiers de Tunisie.

Le Burkina Faso a électrisé la scène grâce à la troupe Nazounski, dont les percussions effrénées, les chants scandés et les pas puissants ont dégagé une énergie contagieuse.

La troupe tunisienne Twayef de Ghbonten est entrée sous les applaudissements et les youyous avec « Jinek ye Carthage », un titre interprété par ce groupe de poètes-chanteurs dont l’art a été inscrit en 2024 au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

L’Égypte, avec sa Troupe nationale des arts populaires, a offert un moment magique grâce à la danse soufie du derviche tourneur, baignée de lumière et de couleurs, avant d’enchaîner avec un tableau inspiré des danses de Haute-Égypte.

Venue d’Algérie, la Troupe Théveste des arts populaires a ravivé les liens patrimoniaux partagés avec la Tunisie à travers chants, bendirs et danses entraînantes, incitant le public à se lever.

En bouquet final, la troupe palestinienne Koufiya a livré un moment poignant, entre chansons patriotiques et chorégraphie de jeunes danseurs en costumes traditionnels, offrant une note d’espoir vibrante d’émotion.

Pendant plus de deux heures et demie, richesse, diversité et authenticité ont été les maîtres-mots de cette soirée. Toutes les troupes se sont réunies sur scène pour un salut collectif au son d’une musique palestinienne, incarnant l’essence même du Festival international de Carthage : un pont entre les peuples et les civilisations.

Météo : Soleil, chaleur et risques d’orages locaux dans l’ouest

Von: La Presse
12. August 2025 um 07:14

Temps généralement peu nuageux, avant que les nuages ne deviennent plus denses l’après-midi sur les régions de l’ouest, où des cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses sont attendues.

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud, relativement fort près des côtes et à l’extrême sud, faible à modéré ailleurs.

La mer sera peu agitée à agitée. Les températures resteront stables, variant entre 29 et 34 °C sur les zones côtières et les hauteurs, et entre 35 et 39 °C dans le reste des régions.

Panne électrique : trafic perturbé sur les lignes de métro de Tunis

Von: La Presse
12. August 2025 um 07:01

La Société des Transports de Tunis informe ses clients qu’une panne sur les câbles aériens électriques, survenue ce matin au niveau du dépôt de Tunis Marine, a provoqué une coupure de courant entre les stations de conversion de Tunis Marine et de l’avenue de la Gare.
Cet incident a empêché la sortie complète des rames de métro, limitant la circulation à une rame par ligne.

En attendant la réparation et la remise en service progressive des rames, des bus de substitution ont été mis en place sur les itinéraires suivants :

  1. De la station terminus de Ben Arous à la station Barcelone

  2. Entre les stations d’interconnexion Ariana et République, via la station 10 Décembre

  3. Entre les stations Kheireddine et Barcelone, via la station d’interconnexion Slimane Kahia

  4. Entre les stations Intilaka et République, via Bab Saadoun

  5. Entre les stations M’hamdia – M’hamdia 4 et Barcelone, via la station d’interconnexion El Menzah

Par ailleurs, les lignes régulières de bus reliant les quartiers au centre-ville ont été renforcées.

Quels métiers verts créeront le plus d’emplois durables en Tunisie ?

12. August 2025 um 07:22

Economie VerteEn l’absence de stratégies dynamiques et crédibles pour aider les Tunisiens à s’adapter au dérèglement climatique auquel la Tunisie est sérieusement exposée, des ONG s’emploient, par de petites initiatives, à alerter sur l’enjeu de s’y préparer. Il s’agit, particulièrement, d’intensifier la formation des ressources humaines dans les métiers verts ou verdissants.

Le partenariat CCIT–EFE-Tunisie

C’est dans ce contexte que s’inscrit la conclusion, ces derniers jours, d’une convention de partenariat entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) et l’organisation EFE-Tunisie (Education For Employment Tunisie), organisation à but non lucratif faisant partie d’un réseau international dont le programme Challenge Fund for a Just Transition. Ce programme vise à contribuer à l’atténuation du changement climatique en soutenant les petites entreprises vertes en croissance (PEC).

Objectifs et limites du programme

Objectif du partenariat : accélérer l’intégration des jeunes dans les métiers verts et former 235 jeunes (dont au moins 50 % de femmes) dans des emplois verts au sein d’entreprises ayant engagé une transition écologique, en particulier dans le secteur industriel.

Le communiqué publié à cette occasion précise que ce rapprochement entre acteurs économiques et structures de formation « ambitionne à répondre à un double enjeu, renforcer les compétences vertes au sein des entreprises et offrir aux jeunes des débouchés professionnels dans des secteurs en mutation ».

« Les métiers écologiques sont désormais un prérequis essentiel pour une économie durable. »

 

Par-delà ces détails, cette initiative est certes louable, mais elle demeure fort limitée dans le temps (durée réduite du programme) et dans l’espace (Tunis), alors que les enjeux sont énormes.

Un retard face aux pays voisins

Est-il besoin de rappeler qu’au moment où des pays comme le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, également exposés au réchauffement climatique, investissent intensément dans la formation aux métiers verts et verdissants, la Tunisie est carrément à la traîne.

Pour une formation généralisée aux métiers verts et verdissants

D’où l’enjeu, pour les gouvernants qui veulent entendre, d’intensifier la formation dans les métiers verts et verdissants et de saisir cette précieuse opportunité qu’offrent la transition énergétique et l’adaptation au réchauffement climatique pour créer, partout dans le pays, des métiers spécialisés, utiles et surtout durables.

« Former aux métiers verts, c’est investir dans des compétences recherchées en Tunisie comme à l’étranger. »

 

On ne le répétera jamais assez : ces métiers écologiques dans l’industrie sont devenus, de nos jours, un prérequis essentiel pour la transition vers une économie plus durable. Ils offrent de nombreuses opportunités d’emploi et permettent de contribuer activement à la protection de l’environnement.

Les secteurs et les types de métiers écologiques

Ces métiers se retrouvent dans de nombreux secteurs d’activité, tels que le bâtiment, les transports, l’industrie, l’énergie, l’agriculture, la gestion des déchets, la protection de la nature.

On distingue deux types de métiers écologiques dans l’industrie :

  • Les métiers verts, directement liés à l’environnement : ingénieurs en énergies renouvelables, techniciens en génie climatique, responsables de station d’épuration, agents d’entretien des espaces verts, hydrobiologistes, techniciens de la qualité de l’eau, chargés de mission RSE, experts en développement durable, conseillers en rénovation énergétique, responsables de la gestion des déchets, techniciens de traitement des déchets…
  • Les métiers verdissants, métiers traditionnels intégrant des pratiques écologiques : acheteurs responsables, conducteurs d’engins de chantier à faible émission, carrossiers-peintres utilisant des produits écologiques, agents d’entretien utilisant des produits respectueux de l’environnement…
« Pendant que nos voisins accélèrent, la Tunisie reste à la traîne dans la formation verte. »

Un investissement rentable pour l’État

Tout investissement dans la formation aux métiers verts et verdissants est un bon placement pour l’État tunisien, car il permet de disposer de ressources humaines bien qualifiées et fortement demandées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Abou SARRA

EN BREF

  • La Tunisie reste en retard dans la formation aux métiers verts, malgré l’urgence climatique.
  • Un partenariat entre la CCIT et EFE-Tunisie vise à former 235 jeunes, dont 50 % de femmes, aux emplois verts.
  • Ces métiers concernent l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, l’eau, le bâtiment, l’agriculture, les transports…
  • On distingue les métiers verts (directement environnementaux) et verdissants (intégrant des pratiques écoresponsables).
  • Les experts appellent à un déploiement national, à l’image du Maroc et de l’Égypte, pour allier transition écologique et création d’emplois durables.

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UGTT | Grandeur et décadence d’une organisation jadis populaire

12. August 2025 um 07:58

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est une institution digne de respect. Ses hommes et ses femmes ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la Tunisie. Mais, on ne peut nier aujourd’hui la dérive de cette institution se trouvant entre des mauvaises mains. La grève générale du secteur du transport, 3 jours en pleine canicule et alors que l’économie est en pleine crise constitue une grave erreur. La goutte qui a fait déborder le vase…

Moktar Lamari *

Cinq reproches sont faits à l’équipe dirigeante actuelle. Une équipe qui s’accroche au pouvoir, sans se livrer à une autocritique, à un débat démocratique et simplement à une réélection libre, hors des clans et polarités qui rongent mortellement l’institution et éparpillent ses potentialités. Une équipe de profanes et d’aventuriers, qui est à l’origine de tous les griefs adressés au bureau exécutif actuel et aux valeurs qui régissent l’institution.

1- Corruption. C’est une monnaie courante dans les valeurs et principes retenus. Plusieurs dossiers de corruption impliquent des syndicalistes, preuve à l’appui. Il suffit de penser au syndicaliste en chef de Tunisair. Un scandale hors normes et qui en dit long sur l’épidémie et la gravité de la corruption à tous les niveaux au sein des instances syndicales. Les tribunaux sont saisis et plusieurs dossiers sont en instruction. On ne commente pas cela, même si…

2- Chantage. Cette institution a perdu le sens de l’État et le devoir de servir l’intérêt général. Plusieurs pressions et revendications dites syndicalistes, relèvent du chantage, loin de tous les principes de la lutte syndicale et de la volonté d’amélioration du pouvoir d’achat. On place les syndicalistes dans des postes clefs de la fonction publique; on leur procure des avantages, des primes, des subventions indues (même à l’Université), hors des règles du mérite et des principes de la performance mesurable à l’aune d’indicateurs objectifs. L’UGTT a fermé les yeux durant la période où les islamistes de Ghannouchi ont bourré la fonction publique par pas moins de 250 fonctionnaires, sans concours et souvent avec des diplômes bidouillés. L’UGTT assume une responsabilité historique dans la déchéance de la fonction publique en Tunisie post-2011.

3- Sabotage. L’UGTT a depuis longtemps arrêté de faire du vrai syndicalisme, elle s’est mise dans le corporatisme, pour défendre au cas par cas, des professions particulières, dans des régions particulières, au gré des circonstances et intérêts obscures de ses leaders et décideurs de haut niveau.

L’UGTT s’oppose systématiquement aux réformes structurelles, puisque celles-ci touchent aux intérêts de ses hommes de paille dans les organisations et ministères en question. La dernière grève du secteur du transport a été accompagnée de sabotage et occasionné un énorme coût économique, alors que l’économie cherche encore ses appuis et ses moteurs de relance.

4- Enrichissement. On a vu des membres des hautes instances de l’UGTT rouler dans des voitures de luxe, construire de belles villas, multiplier les acquisitions de terrain, ou encore organiser des fêtes de mariage ostentatoires pour des milliers d’invités. Un autre monde, un système qui saute aux yeux. On ne peut se comporter ainsi si on veut garder la confiance du citoyen. On ne peut justifier l’indifférence au contexte social, marqué par une paupérisation avancée du citoyen et des catégories particulières, par exempleles femmes rurales et les enfants dans le secteur informel.

5- Politique. L’UGTT fait aussi de la politique politicienne. Elle appuie tel ou tel parti, tel ou tel corporation, tel ou tel lobby, en tirant les ficelles. Et ce n’est pas difficile de retracer les accointances. L’incompétence avérée des hautes instances de l’organisation, la durée illégalement prolongée de leur mandat et leur arrogance et incohérence, ne font que ruiner la confiance envers cette institution historique, qui est devenue presque folklorique par ses dérives actuelles. Son actuel, l’inénarrable Noureddine Taboubi règne en maitre des lieux depuis plus 10 ans et il ne semble pas prêt à lâcher le morceau. Il faut le faire.

Le travail et la productivité que l’UGTT est censée défendre ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils devraient être.

On ne fait que faire fuir l’investissement, pousser les entreprises vers le secteur informel, pour éviter le racket et les rançons syndicales, sous toutes ses formes perverses. Le branding de l’UGTT est en ruine. Tout s’écroule dans l’indifférence des élites, syndicales ou pas. Dans l’indifférence des médias. Ce qui est dramatique…

* Economiste universitaire.

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Gestern — 11. August 2025Haupt-Feeds

Kaïs Saïed en visite surprise au futur siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement

Von: La Presse
11. August 2025 um 22:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, cet après-midi, une visite inopinée au bâtiment qui abritera le siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

Lors de cette visite, le chef de l’État a appelé à accélérer les travaux de restauration et à entreprendre les réformes nécessaires dans les plus brefs délais. L’objectif est de permettre à cette institution constitutionnelle de s’installer et de démarrer ses activités dans les meilleures conditions.

Kaïs Saïed a rappelé que le cadre législatif et réglementaire du Conseil a été entièrement finalisé, en vertu du décret n° 2 de 2024, daté du 16 septembre 2024, et du décret gouvernemental n° 246 de 2025, daté du 8 mai 2025.

 

Tunisie : Kaïs Saïed reçoit les dirigeants de l’Union des avocats arabes

Von: La Presse
11. August 2025 um 22:03

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi, au palais de Carthage, le secrétaire général de l’Union des avocats arabes, le bâtonnier Mekkawi Ben Issa, ainsi que Abdel Halim Allam, président de l’Union.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État est revenu sur l’origine de la notion de « mandat de représentation en justice » avant que la profession d’avocat ne prenne sa forme actuelle et ne soit régie par des lois contribuant à la réalisation de la justice et à la défense des droits et libertés.

Kaïs Saïed a souligné le rôle des avocats, non seulement dans l’instauration de la justice au sein des sociétés, mais aussi dans la lutte pour l’indépendance de plusieurs pays arabes. Il a salué, à cette occasion, les avocats qui se sont engagés bénévolement pour défendre les droits légitimes du peuple palestinien dans les instances internationales.

Le doyen de l’Ordre national des avocats, Hatem Mziou, a également assisté à la rencontre.

Canicule: onze villes italiennes en alerte rouge

Von: La Presse
11. August 2025 um 21:55

Les autorités italiennes ont mis en garde, lundi, contre un nouveau pic de chaleur qui frappe le pays, plaçant 11 villes, à partir de ce mardi, en alerte rouge.

Une nouvelle vague de chaleur envahit l’Italie avec des températures avoisinant les 40°C, selon un bulletin du ministère de la Santé, qui a placé en vigilance rouge onze villes, dans le nord et le centre de la Péninsule, en l’occurrence Bologne, Bolzano, Brescia, Florence, Frosinone, Latina, Milan, Pérouse, Rieti, Rome et Turin.

Ce niveau d’alerte maximale s’étendra, mercredi, à d’autres villes, à savoir Campobasso (sud), Gênes (nord-ouest), Venise (nord-est), Vérone (nord) et Viterbe (centre), a précisé le département italien de la Santé.

L’alerte rouge « dénote une situation d’urgence (vague de chaleur) avec des effets négatifs possibles sur les personnes en bonne santé et actives, et non seulement sur les groupes à risque tels que les personnes âgées, les très jeunes enfants et les personnes atteintes de maladies chroniques », a expliqué le ministère, ajoutant que « plus la vague de chaleur dure, plus les effets négatifs sur la santé sont importants ».

L’Europe enregistre une forte vague de chaleur, ces derniers jours, déclenchant des alertes à la chaleur généralisées dans de nombreux pays du continent.

Le dollar progresse face aux monnaies principales

Von: La Presse
11. August 2025 um 21:52

Le dollar gagnait du terrain lundi, les cambistes se préparant à accueillir de nouveaux chiffres sur l’inflation aux États-Unis, tout en surveillant les derniers développements sur le front commercial.

Vers 18 H 30, le billet vert prenait 0,30% par rapport à la monnaie unique, à 1,1607 dollar pour un euro et 0,20% contre la devise britannique, à 1,3425 dollar pour une livre.

La journée a été relativement calme sur le marché des changes, selon les analystes, soulignant que la tendance générale à moyen terme reste celle d’une attention particulière accordée à la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed).

L’indice des prix à la consommation (CPI) aux États-Unis, qui mesure l’inflation côté consommateurs, doit être publié mardi. Il sera suivi par l’indice de l’inflation côté producteurs (PPI), jeudi.

Une très large majorité des économistes estiment que la Fed réduira ses taux d’un quart de point de pourcentage à l’issue de sa prochaine réunion de politique monétaire, programmée en septembre. Toutefois, si le CPI s’avérait beaucoup plus élevé que prévu, cela pourrait changer la donne.

Les experts s’inquiètent aussi d’une morosité sur le marché du travail, après une forte révision à la baisse des créations d’emplois au printemps.

Côté commercial, de nouveaux droits de douane sont entrés en vigueur jeudi, mais les cambistes attendent d’en savoir plus quant aux négociations sino-américaines.

 

239 millions de dinars pour redonner vie aux écoles tunisiennes

Von: La Presse
11. August 2025 um 21:50

Le ministère de l’Éducation a alloué un budget de 239 millions de dinars pour la maintenance, la création et la réhabilitation des établissements scolaires en vue de la rentrée scolaire 2025/2026, dans le cadre de son plan stratégique visant à faire de l’école publique tunisienne un lieu attractif, équitable et moderne.

Selon un communiqué du ministère publié, ce lundi, sur sa page officielle Facebook, ces investissements, réalisés durant les vacances d’été, concernent l’ensemble des commissariats régionaux de l’éducation. Ils comprennent la construction de nouveaux établissements, l’équipement de salles de classe supplémentaires, la rénovation des bureaux administratifs, l’amélioration des espaces pédagogiques et la généralisation de laboratoires scientifiques mobiles dans les collèges et lycées.

Pour assurer une gestion transparente et efficace des projets, le ministère a mis en place un système numérique de hiérarchisation des priorités, permettant un suivi en temps réel de l’avancement des travaux et une allocation optimale des ressources.

Cette initiative s’inscrit dans une vision nationale d’égalité des chances et d’équité territoriale, conformément aux orientations du Président de la République, Kaïs Saïed, qui a fait de la refondation de l’école publique un pilier fondamental du développement social et national.

Le ministère souligne que ces réformes visent à restituer leurs droits aux élèves, enseignants et personnels éducatifs, en améliorant leurs conditions d’apprentissage et de travail. L’objectif est de bâtir une école publique accessible, de qualité, et capable de relever les défis de l’avenir.

Ces réalisations, affirme le ministère, marquent une étape décisive dans la transformation du système éducatif tunisien, posant les bases d’un édifice national fondé sur la justice sociale, l’équité et la dignité de tous les acteurs de l’école.

Amnistie pour chèques impayés : un conflit d’intérêts au Parlement ?

11. August 2025 um 20:20

ARPL’évènement parlementaire a été, ces derniers jours,  le rejet,  le 21 juillet 2025, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’une proposition législative portant amnistie générale pour le délit d’émission de chèques sans provision.

L’objectif prétendu –bien prétendu- des députés auteurs de cette initiative était double : désengorger les tribunaux et les prisons, et favoriser la réinsertion économique des condamnés, tout en maintenant le droit des créanciers à recourir aux voies civiles.

Rejet de l’extension de l’amnistie aux montants de plus de 5000 dinars

Ce projet visait, dans sa première version, à accorder une amnistie générale aux personnes ayant émis des chèques sans provision de petits montants, voire des montants ne dépassant pas les cinq mille dinars.

C’est sa deuxième mouture présentée en séance plénière qui a été rejetée. Cette dernière élargissait l’amnistie à tous les chèques sans provision sans distinction du montant.

En plus clair encore, la première version prévoyait un plafond de 5 000 dinars, alors que la seconde ne le prévoyait plus, sachant que le nombre total des émetteurs de chèques sans provision détenus en prison a été estimé, au début de cette année,  par la ministre de la justice à 406 avant de baisser 136 par l’effet de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques et son corollaire, la régularisation de la majorité des situations.

« Toute loi qui ne protège pas la victime constitue une forme de criminalité légale. » — Fatma M’seddi

 

Concernant les 136 détenus qui restent, ils ont émis des chèques de différents montants, et non uniquement inférieurs à cinq mille dinars. Les personnes concernées par ce plafond ne sauraient dépasser quelques dizaines, voire quelques individus seulement.

Conséquence : avec la suppression du plafond, l’amnistie engloberait tous ceux qui ont émis des chèques de gros montants.

C’est ce qui explique les raisons qui ont amené la plupart des députés à voter contre cette proposition. Ils ont estimé que cette deuxième version ne garantit pas efficacement les droits des créanciers et qu’elle ouvre la voie à des abus qui pourraient être incontrôlables.

Nous nous empressons de signaler que le projet n’est pas totalement abandonné. D’après le député Ahmed Saïdani, le projet est simplement revenu à la commission pour être remanié.

« En 2011, la libération massive de condamnés avait causé la faillite de nombreux petits commerçants. »

 

Avec ce rejet, le parlement aurait reçu une nouvelle claque

Pour les observateurs de la chose parlementaire, le rejet de cette initiative parlementaire a décrédibilisé davantage le parlement en ce sens où des députés ont osé proposer un projet de loi dénué de tout bon sens et contraire à la loi. Et pour cause.

Cette proposition législative présentée à la hussarde pèche par son timing. Elle est présentée  à une période de démobilisations générale (vacances estivales).Le choix du timing ne serait pas innocent, il reflèterait la recherche d’objectifs malsains.

Cette initiative parlementaire est dénuée de tout bon sens et est contraire à la loi pour une raison simple : l’émission d’un chèque sans provision est considérée partout dans le monde comme une escroquerie caractérisée. Le chèque étant un instrument de paiement qui repose sur la confiance; l’émettre sans provision, c’est obtenir un bien ou un service en trompant sciemment son bénéficiaire.

C’est pourquoi, à travers cette initiative législative scélérate, le parlement, si jamais il avait adopté le projet sous prétexte que l’Etat a l’habitude de promulguer des amnisties fiscales,  aurait  choisi les escrocs contre les victimes. Car, que cette amnistie ait un plafond de 5000 dinars ou plus les créanciers victimes restent victimes.  Il s’agit, le plus souvent,  de commerçants, d’artisans, de fournisseurs de marchandises et de services.

« Avec ce projet, le Parlement aurait choisi les escrocs contre les victimes. »

Pour Fatma M’seddi, la proposition législative serait une forme de « criminalité légale »

Commentant sur sa page facebook cette affaire, la dynamique députée de Sfax, Fatma M’seddi a estimé que « toute loi qui ne protège pas la victime constitue une forme de « criminalité légale »  et de « clémence anarchique ».

Elle estime que l’initiative législative concernent l’amnistie, qu’elle prenne la forme d’une « amnistie générale », d’un « règlement fiscal » ou d’un « arrangement pénal », ne sont que des accoutrements séduisants dissimulant un risque réel d’impunité ».

Elle a mis en garde contre le risque de reproduire, selon ses termes, « la catastrophe de 2011, lorsque des milliers de condamnés pour émission de chèques impayés avaient été libérés sans obligation de régularisation, causant la faillite de nombreux petits commerçants, artisans et fournisseurs ».

La question qui se pose dès lors est de savoir pour quelle raison certains députés ont proposé un tel projet de loi controversé.

Selon Riadh Jrad, chroniqueur de télévision, généralement bien informé auprès des premiers décideurs du pays, « il y aurait un conflit d’intérêts concernant certains députés initiateurs de ce projet, ils seraient eux-mêmes émetteurs de chèques sans provision et chercheraient, à travers cette loi qu’ils ont soumise, à obtenir une amnistie ».

Morale de l’histoire : les informations qui circulent selon lesquelles les députés ne seraient au parlement que pour servir leurs propres intérêts et non  ceux des communautés qu’ils y représentent ne seraient pas infondées.

Abou SARRA

EN BREF

  • Le 21 juillet 2025, l’ARP a rejeté une proposition d’amnistie générale pour chèques sans provision.
  • La première version limitait l’amnistie aux montants inférieurs à 5 000 dinars, mais la deuxième, rejetée, supprimait ce plafond.
  • Les députés ont estimé que la mesure favorisait les auteurs de chèques impayés, y compris de gros montants, au détriment des victimes.
  • Fatma M’seddi a dénoncé une « criminalité légale » et un risque d’impunité.

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Mohamed Ali Nafti reçoit le chargé d’affaires philippin pour booster la coopération bilatérale

Von: La Presse
11. August 2025 um 19:28

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a reçu, lundi 11 août 2025, au siège du ministère, Roderico C. Atienza, chargé d’affaires e.p. de l’ambassade des Philippines auprès de la République tunisienne.

Cette rencontre a permis de passer en revue l’état des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, ainsi que d’examiner les moyens de les développer et de les diversifier. Les deux parties ont convenu de renforcer la mise en œuvre du cadre juridique en vigueur et de l’enrichir afin de soutenir les échanges économiques et commerciaux, ainsi que l’échange d’expertise dans des domaines d’intérêt commun tels que le tourisme et la lutte contre le changement climatique.

Elles se sont également entendues sur l’élaboration d’un plan d’action définissant le programme des principales activités bilatérales à court et moyen terme, incluant les rencontres et consultations entre hauts responsables.

Le ministre a souligné l’importance de la mise en œuvre du mécanisme de consultations politiques instauré entre les deux pays depuis 2015, et la nécessité de préparer avec soin les prochaines échéances bilatérales, notamment la célébration du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et les Philippines.

Par ailleurs, les deux parties ont réaffirmé l’importance de l’échange de soutien au niveau multilatéral et de la coordination de leurs positions diplomatiques en faveur de la juste cause palestinienne, à la lumière des graves développements humanitaires que connaît actuellement Gaza et son peuple résistant.

Carthage retrouve sa diva : Le retour triomphal de Najwa Karam

11. August 2025 um 19:20

Une chose est sûre, le passage de Najwa Karam restera gravé dans les mémoires, tant par l’intensité de son interprétation que par l’émotion partagée.

Ce spectacle d’exception, porté par la magie de sa voix et son élégance, demeurera non seulement un souvenir marquant pour les spectateurs, mais aussi pour l’artiste elle-même.

La Presse — La star libanaise Najwa Karam a signé un retour émouvant le 9 août dans le cadre de la 59e édition du Festival international de Carthage. Après 9 ans d’absence, une chose est sûre : elle a su reconquérir le cœur de ses fans par ce spectacle à guichets fermés! Najwa Karam s’est bel et bien produite à plusieurs reprises sur cette scène prestigieuse.

Il s’agit cette fois de son 10e concert. La star, qui s’apprête à fêter ses 60 ans dans quelques mois, a fait preuve d’une énergie inégalable et d’un amour partagé avec ses fans massivement présents plusieurs heures avant le concert, impatients de la retrouver. Le théâtre a été archicomble et un grand nombre de spectateurs ont passé toute la soirée debout, dans la zone des chaises ou aux gradins.

Le spectacle a été diffusé en direct sur la chaîne nationale Watania, Rotana musique et LBC. Sous les projecteurs de l’amphithéâtre antique, Najwa Karam a fait une entrée triomphale sous un tonnerre d’applaudissements. Splendide dans une robe dorée, elle a rallumé la magie d’une voix qui a traversé les générations.

Ce come-back tant espéré était une célébration, un hommage à une carrière de plus de 30 ans marquée par l’excellence et un lien retrouvé entre l’artiste et une scène qui a vu naître certains de ses plus grands succès. La soirée a été entamée par « Ezzikdayemye Carthage », un titre qui chante les louanges de la cité antique, évoquant la grandeur de ses remparts, la légende de la reine Didon et les échos d’un passé qui la relie à Sidon et Tyr au Liban.

Les paroles de cette chanson ont servi au clip promotionnel qui annonce le concert de ce soir et qui a été diffusé dès l’annonce du programme de cette édition. Elle a enchaîné par la suite ses titres les plus connus et ses tubes à succès sans interruption. Célèbre pour les mawels qui introduisent ses chansons, Najwa Karam a fait, encore une fois, preuve d’une puissance vocale éblouissante, contrairement à d’autres dont les performances en direct déçoivent.

Durant deux heures et demie, la star a proposé un parcours complet à travers l’ensemble de son répertoire. La tabla libanaise, fortement présente tout au long du spectacle, a entonné des airs rythmés annonciateurs d’une atmosphère festive prometteuse. « Bi gharamak masloube », « Haydahaki », « Achega » et bien d’autres titres se sont succédé, pour le grand bonheur du public qui les connaît par cœur. Comme Najwa Karam a tenu à répondre aux attentes de ses fans, plusieurs titres ont été regroupés en medleys, par thèmes ou selon le rythme dansant ou plus doux. Ainsi, tout le monde a eu l’occasion d’écouter, de fredonner et de danser sur les airs qu’il aime tant.

Nous avons donc retrouvé avec nostalgie « Tahamouni », « Kif bdawik », « Hakam l kadhi »… Presque une trentaine de tubes survolés le temps d’une soirée où l’énergie de Najwa Karam a semblé inépuisable. Chaque air faisait renaître des souvenirs et des émotions profondément enfouis. Les extraits de son dernier album, sorti il y a à peine un mois, ont été gardés pour la fin, dont notamment « yelaan el echeg ». Le public est resté au-delà de minuit. Il est parti comblé, le cœur léger et les yeux encore brillants des émotions partagées tout au long de la soirée.

Une collaboration avec Saber Rebaï..Peut-être ?

Une conférence de presse s’est tenue après le concert. En abaya tunisienne avec des accessoires traditionnels, Najwa Karam a réitéré ses remerciements au public tunisien qui l’accompagne depuis ses débuts avec le même enthousiasme. Quand on lui a posé la question sur un nom tunisien avec lequel elle souhaite collaborer, elle a immédiatement lancé un appel à Saber Rebaï.

La star a loué tant ses qualités artistiques qu’humaines. Elle est également revenue sur son amitié de longue date avec Latifa. Au bout de plus de 30 ans de carrière, Najwa Karam a affirmé donner le meilleur d’elle-même lors de son spectacle à Carthage. « Cette soirée me marquera à jamais », a-t-elle lancé.

Concernant ses choix artistiques, la star a affirmé être toujours fidèle à une même ligne artistique. « Je me suis permis quelques écarts », poursuit-elle. «J’ai exploré de nouvelles pistes, j’ai tenté des défis avec de nouveaux genres musicaux. Mais, au final, je préfère rester égale à moi-même». Najwa Karam a en effet toujours tenu aux mawels et au dialecte libanais.

Même si le thème principal est sentimental, les paroles mettent à l’honneur son pays, en célébrant sa culture, son histoire et ses valeurs profondes. D’ailleurs, quand on lui a demandé si elle compte sortir des chansons qui soutiennent la cause palestinienne, elle a répondu « Je suis libanaise avant tout. 

On commence d’abord par chanter son pays ». Une chose est sûre, le passage de Najwa Karam restera gravé dans les mémoires, tant par l’intensité de son interprétation que par l’émotion partagée. Ce spectacle d’exception, porté par la magie de sa voix et son élégance, demeurera non seulement un souvenir marquant pour les spectateurs, mais aussi pour l’artiste elle-même.

Notons que Carthage continue à fêter la musique et les arts jusqu’au 21 août prochain. 

Bizerte: Feu vert pour achever les travaux du lycée El Jalaâ à Bizerte-Sud contre 8,7MD

Von: La Presse
11. August 2025 um 19:20

La commission régionale des marchés publics de Bizerte a validé, lundi, la reprise des travaux de construction du lycée secondaire « El Jalaâ », situé dans la délégation de Bizerte-Sud, pour un montant de 8,7 millions de dinars.

Présidant la séance, le gouverneur de Bizerte et président de la commission, Salem Ben Yacoub, a indiqué que ce projet figure parmi les programmes publics longtemps bloqués, avant d’être relancé grâce à la mobilisation conjointe des services centraux et régionaux.

Cet établissement scolaire, pensé selon des normes modernes et adaptées aux exigences pédagogiques actuelles, est le premier du genre dans cette délégation depuis sa création, a-t-il souligné.

Il permettra de renforcer le maillage éducatif de la région, d’accuellir l’ensemble des élèves de Bizerte-Sud et des zones avoisinantes, et de désengorger les établissements scolaires de la ville de Bizerte, et contribuer ce faisant à améliorer les performances scolaires à l’échelle locale et régionale.

Lors de la même séance, la commission régionale a également approuvé, le rapport d’évaluation des offres relatives au nettoyage et à l’aménagement des jardins publics relevant de la municipalité de Bizerte, ainsi que le plan prévisionnel annuel des marchés publics pour l’année 2025 de la municipalité de Ghazala.

Iace – Code des changes : Pour une réforme moderne et adaptée

11. August 2025 um 18:50

Dans un contexte économique en quête de compétitivité et d’ouverture, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) remet au cœur du débat la réforme tant attendue de la réglementation des changes. À travers une évaluation critique du projet soumis en mars 2024 au Conseil des ministres, l’organisation donne la parole aux entreprises et alerte : les blocages persistent, les propositions de modernisation restent, pour l’heure, largement ignorées.

La Presse — Le projet de nouveau Code des changes, examiné par le Conseil des ministres le 14 mars 2024, marque une étape symbolique après plus d’une décennie de débats. Mais selon l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace), ce texte, basé sur des versions précédemment proposées par la Banque centrale de Tunisie et une version non officielle ayant circulé, demeure en deçà des attentes du tissu économique national.

Dans une note d’évaluation publiée en mars 2024, l’Iace pointe un décalage entre le contenu du projet et les besoins réels des opérateurs économiques, en particulier des PME. « Ces projets de code n’ont pas tenu compte des recommandations déjà avancées », peut-on y lire, ni « fourni des garanties pour l’amélioration des conditions d’exercice des opérateurs ».

Une dynamique à l’arrêt !

Depuis 2016 déjà, l’Iace, en partenariat avec la Banque centrale (BCT) et l’Association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers (Aptbef), avait formulé des propositions précises pour alléger un cadre devenu, au fil des ans, synonyme de lourdeur administrative. Il s’agissait d’instaurer une approche « intégrée et séquentielle de la réforme », dans le but de « faciliter la dynamique d’internationalisation des entreprises tunisiennes pour une meilleure compétitivité de l’économie nationale ».

Or, cette dynamique semble aujourd’hui à l’arrêt. Le document souligne que les transferts courants, comme les publications de recherches ou les réservations hôtelières, restent plafonnés, tandis que les investissements à l’étranger demeurent soumis à autorisation, sans modification significative par rapport à l’ancien texte.

L’un des principaux griefs des entreprises interrogées reste le délai excessif pour obtenir certaines autorisations de change, comme les formulaires F1 et F2, nécessaires pour les paiements anticipés ou les litiges. « Les délais de réponse avec la BCT varient de 12 semaines à plusieurs années », précise le rapport.

Ce facteur, à lui seul, suffit à décourager nombre d’opérateurs désireux de se positionner sur les marchés internationaux. Le problème est d’autant plus sensible pour les entreprises opérant à l’étranger. Le code, dans sa version actuelle, impose à celles-ci l’ouverture de comptes en monnaie locale spécifiques à chaque contrat, ce qui les contraint à gérer plusieurs comptes bancaires simultanément dans un même pays.

« Cela alourdit fortement la gestion des opérations et limite la capacité de l’entreprise à optimiser ses besoins en monnaie locale », souligne l’Iace. L’interdiction de détenir un compte en devises à l’étranger expose par ailleurs les entreprises au risque de change, en cas de dépréciation de la monnaie locale du pays d’accueil.

Autre point de tension : l’Allocation pour voyages d’affaires, jugée trop faible et mal adaptée aux besoins réels. Le document recommande de la fixer à un minimum de 3.500 euros par mission, en prenant comme référence une devise stable, tout en permettant une majoration sur justification. Or, aucune mesure de ce type n’apparaît dans les versions évaluées du projet.

Les investissements directs à l’étranger critiqués

Les entreprises dénoncent également le coût élevé des expertises et des contrôles de matériel, souvent doublé entre la Tunisie et les pays partenaires. Le manque de reconnaissance mutuelle des laboratoires ou des normes induit des pertes de temps et d’argent considérables. L’Iace suggère d’identifier une liste commune d’experts agréés pour éviter ces doublons coûteux.

Le plafond des investissements directs à l’étranger, resté figé depuis les années 1980 à trois millions de dinars par an, est également pointé du doigt. Le texte évalué ne propose aucune révision de ce plafond, alors que l’environnement économique et les ambitions des entreprises ont radicalement changé.

Pour l’Iace, la réforme annoncée doit permettre de rompre avec un système fondé sur la méfiance et la lourdeur bureaucratique. Elle doit reposer sur la clarté des règles, la rapidité des procédures, et la responsabilisation des acteurs économiques. Or, « ces versions ne présentent pas d’éléments probants pour l’amélioration de cette situation », alerte l’organisation. Aucune garantie n’est donnée sur le respect des délais, ni sur la révision automatique des plafonds, ni même sur la simplification administrative.

En définitif, la version évaluée par l’Iace semble perpétuer une logique de contrôle excessif, sans transition vers un modèle plus souple, plus lisible et plus compatible avec les standards internationaux. Pourtant, des pays voisins comme le Maroc ont réussi à assouplir leur législation tout en maintenant un contrôle efficace des flux financiers.

En lançant une consultation nationale sous forme d’un questionnaire structuré, l’Iace espère mobiliser les entreprises et peser sur la rédaction finale du texte. Son objectif est clair : mettre en lumière les obstacles concrets rencontrés au quotidien, mais aussi rappeler que la modernisation du cadre réglementaire est une condition sine qua non pour restaurer la confiance et encourager l’investissement.

Alors que le gouvernement et la Banque centrale poursuivent leurs travaux, les acteurs économiques attendent des signaux clairs. Pour l’Iace, la réforme du Code des changes ne peut plus être une promesse différée. Elle doit devenir un levier de transformation, au service de l’ouverture, de la compétitivité et de l’innovation.

Kairouan : Les réseaux sociaux, un danger pour les personnes vulnérables

11. August 2025 um 18:20

L’informatique joue un rôle important dans l’industrie des biens d’investissement et est déterminante pour le progrès. C’est pourquoi l’Etat s’efforce depuis longtemps de renforcer la compétitivité de cette discipline par des mesures d’aide collective.

La Presse — Par ailleurs, un grand nombre d’applications des nouvelles techniques d’information s’imposent dans beaucoup de foyers. Et la plupart des administrations publiques et privées ont informatisé leurs services et mis en place de nouvelles techniques pour le développement et l’amélioration de la qualité de leurs prestations.

En ce qui concerne les jeunes diplômés ou au chômage, issus de familles aisées ou nécessiteuses, ils ne parlent que de Tik-Tok, de Facebook et d’Instagram. Ainsi, chaque jour, des groupes se forment, de nouveaux lien se tissent, des mariages et des divorces ont lieu par l’intermédiaire des réseaux sociaux, des recrutements de personnes vulnérables pour le trafic de drogue, la pédophilie, la prostitution et l’extrémisme religieux ont lieu…

D’où l’importance de la famille pour contrôler leur progéniture afin qu’elle ne soit pas exploitée par des gens peu scrupuleux.

D’ailleurs, ce qui s’est passé pour quatre adolescentes âgées entre 13 et 16 ans, qui se sont connues par l’intermédiaire de groupes sur Facebook, prouve que les réseaux sociaux peuvent devenir très dangereux pour l’intégrité physique et morale de tout individu. En effet, ces quatre filles issues de quartiers populaires ont quitté en même temps leur domicile familial en fin d’après-midi, laissant leurs parents dans le désarroi, les pleurs et l’angoisse.

Et c’est grâce aux recherches entreprises par les unités sécuritaires qu’on a pu les localiser 3 jours plus tard à Monastir. Et une prise en charge psychologique leur a été prodiguée.

Miser sur le peuple : Le pari gagnant du Président Saïed

11. August 2025 um 17:50

La Tunisie nouvelle dispose de nombreuses potentialités matérielles associées à des ressources humaines extraordinaires lui permettant de vivre une situation meilleure que celle existant aujourd’hui en vue de confirmer le statut convoité de troisième république grâce à un potentiel prometteur.

La Presse — En effet, dans le cadre du projet du Président de la République, annoncé avant la présidentielle remportée triomphalement en 2019 et confirmé après  sa réélection assimilée à un plébiscite en octobre 2024, le Chef de l’Etat a toujours parié sur le capital humain avec une insistance sur la nécessité de répondre aux aspirations et aux attentes du peuple, détenteur réel du pouvoir.

Il ne faut pas oublier que ce qui compte le plus pour les gouvernants, c’est la confiance des citoyens et non des partis politiques dont l’influence est révolue, puisque les jeunes sont actifs tout en étant organisés, loin des structures traditionnelles, désormais archaïques.

En optant pour cette approche, le Président Kaïs Saïed a été clair, dès le départ, en se prononçant pour une inversion de la tendance en matière de réorganisation politico-administrative de la pyramide du pouvoir, et ce, en allant du local vers le régional afin de tenir compte des volontés des différentes couches sociales et dans toutes les régions.

Cela a abouti à l’émergence d’une deuxième Chambre comprenant les conseils locaux dont les membres, parrainés par des électeurs et des électrices, sont élus au suffrage universel après un scrutin uninominal à deux tours, ce qui a fini par donner un conseil dans chaque délégation chargé d’identifier les programmes de développement et dont le mandat, fondé sur la représentativité, sera révocable.

Autrement dit, chaque conseil régional aura son représentant à l’Assemblée alors que ladite alternance des membres dans les conseils régionaux permettra un autocontrôle salutaire devant limiter, voire carrément empêcher toute forme de corruption et autres dérives.

Ainsi, un des axes majeurs des options prônées par le Président de la République n’est autre que rendre des comptes directement au peuple, plus particulièrement aux jeunes qui lui ont accordé, dans une majorité écrasante, leur confiance pour assurer la bonne gestion de la chose publique en cette étape fort délicate.

D’ailleurs, conscient du champ d’action très limité du Chef de l’Etat à l’époque, par le fait des textes de l’ancienne Constitution, le Président Kaïs Saïed a été honnête jusqu’au bout en déclarant lors d’une interview avant l’élection de 2019, qu’une fois « à la tête de l’État, il s’adressera au peuple tunisien pour demander une révision de la Constitution de 2014, qui devrait répondre aux attentes et revendications des Tunisiens, et non légitimer un pouvoir». 

D’ailleurs, chose promise, chose due, prouvant, si besoin est, qu’il est un homme de parole et digne de la confiance placée en lui par le peuple tunisien,  il a lancé, illico presto, une lutte au quotidien contre la corruption et les corrompus dont la plupart faisaient partie de l’ancienne garde et des vieux lobbies rêvant d’un retour à des temps révolus.

Pour tout dire, le Président Kaïs Saïed a prouvé la justesse de sa vision en se faisant accompagner par le peuple, dont notamment la jeunesse, qui prouve qu’il faut compter avec son enthousiasme, son dévouement et son patriotisme pour conduire le projet présidentiel à bon port.

Vote sur le retrait de confiance a un membre du conseil local de chorbane : L’Isie organise une journée d’information

11. August 2025 um 17:40

La journée, qui a porté sur les aspects juridiques du scrutin prévu le 28 septembre, a connu la participation de la société civile locale et des médias.

La Presse —L’administration régionale de l’Isie à Mahdia a organisé avant-hier, samedi, une une journée d’information au collège de Nafatya, dans la délégation de Chorbane, et ce, en application de la décision de l’Instance supérieure indépendante des élections, Isie, n° 9 de 2025 datée du 29 juillet 2025 relative au calendrier de vote sur le retrait de confiance visant un membre du conseil local à Chorbane, du gouvernorat de Mahdia.

La journée, d’après un communiqué de l’Isie, a été dirigée par les membres du conseil de l’instance Aymen Boughattas et Mahmoud Elouaer, et ce, en présence du directeur régional de l’administration régionale à Mahdia, Naeem Hadj Massoud.

Ont pris part à cette journée des composantes de la société civile relevant de la circonscription électorale locale mentionnée. Plusieurs médias ont également été invités à y assister pour être au courant des travaux de cette journée d’information, qui était dédiée à l’exposition des différents aspects juridiques et organisationnels du scrutin de vote sur le retrait de confiance.

Elle a, de même, abordé le calendrier de ce droit électoral, qui a été établi suite à la publication de l’arrêté présidentiel n° 363 de l’année 2025 daté du 24 juillet 2025, et qui est relatif à l’invitation des électeurs inscrits de la circonscription électorale locale au vote de retrait de confiance, prévu le 28 septembre prochain. 

Les deux membres du conseil d’administration de l’autorité ont, d’après le communiqué de l’Isie, répondu à diverses questions qui ont été posées lors de cette réunion par les parties invitées par l’administration régionale de l’instance électorale à Mahdia.

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