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FIC 2025 : Mohamed Assaf chante pour Gaza dans une soirée bouleversante

28. Juli 2025 um 15:02

Le chanteur palestinien Mohamed Assaf s’est produit, dimanche soir, sur la scène de l’amphithéâtre antique de Carthage dans une prestation qui incarne la douleur et le cri des populations résilientes dans Bande de Gaza, sa ville natale.

De sa voix puissante venant des décombres d’une guerre sans merci dans les Territoires palestiniens occupés, Assaf a chanté pour ses compatriotes assiégés et affamés vivant au rythme infernal des bombardements et des scènes de deuil qui n’en finissent plus depuis le 7 octobre 2023.

En cette soirée estivale, les drapeaux palestiniens et tunisiens flottaient dans le ciel de l’amphithéâtre de plein air et ses gradins où retentissaient la voix de la Palestine et le fameux titre « Leve Palestina » devenu un hymne mondial en faveur des Palestiniens.

Présenté dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Carthage, ce spectacle dont les recettes iront au profit de Gaza, a été donné devant un public nombreux venu célébrer et le rêve et la douleur des palestiniens transmettant un message de fraternité pour «la liberté de la Palestine ».

A Carthage, le public a accompagné  Assaf chantant une triste mélodie conte le silence et l’oubli subissant une guerre d’extermination et militant pour chaque parcelle de ses Territoires occupés depuis plus de 77 ans.

Sur scène, l’artiste incarnait l’orgueil et la fierté d’un peuple résiliant malgré l’oppression. Trahi pas la douleur qui l’habite, Assaf ne pouvait cacher son émotion qui était palpable dans ses yeux: « Aujourd’hui, nous sommes dans notre chère Tunisie… “, a-t-il lancé en s’adressant au public avant de reprendre le fameux vers « Comment guérir de l’amour de la Tunisie » de son compatriote Mahmoud Darouiche (1941-2008).  Dans ce vers, le chantre de l’exil et de la terre natale, exprime son amour pour la Tunisie où il a vécu plusieurs années pendant une période de son exil entre Tunis, le Caire et Paris.

«Tout mon amour pour la Tunisie … Mes salutations à la Palestine et à Gaza qui subit l’extermination devant le silence du monde… », a encore déclaré Assaf, venu à Carthage, rendez-vous culturel phare, faire entendre sa voix malgré la douleur qui l’habite, comme il l’a affirmé.

Dans « Ya Donia Ichhadi », « Ya Palestine Jinalek » « La Koufie » « Cheddou el Hemma », chaque parole renvoie aux scènes largement médiatisées de la guerre dans la bande et la douleur des femmes endeuillées, des enfants mutilés et les cadavres entassés dans les hôpitaux d’une ville meurtrie par la guerre.

Assaf a interprété d’autres chansons patriotiques du large répertoire oriental telle que le fameux tube « Montassiba al Kamati Amchi » du chanteur libanais et grand défenseur de la cause palestinienne Marcel Khalifa. Cette chanson assez populaire écrite par le poète palestinien Samih al-Gâsem, a fait la popularité de Marcel lors de ses débuts dans les années 80 sur la scène de l’amphithéâtre de Carthage.

Il a encore chanté pour d’anciens artistes libanais telle que « Bektob Ismak ya Bladi », une chanson largement reprise par plusieurs artistes arabes du parolier-compositeur-interprète libanais Elie Shouiri (1939-1923) qui a été interprétée pour la première fois par son compatriote Joseph Azar.

Le public a également eu l’opportunité d’entendre « Mawtini », un tube éternel sur la résistance datant de 1934 et largement repris par des chanteurs arabes. Ecrit par le poète palestinien Ibrahim Touqan et composé par le compositeur libanais Mohamed Fleifel, ce poème était l’hymne officieux de la Palestine, de 1930 à 1972, et est devenu l’hymne national irakien depuis 2004.

La star de la chanson arabe qui s’est fait connaitre au programme « Arab Idol » en 2013 où elle a gagné la sympathie de 68 millions de votants arabes, a encore chanté des titres de son propre répertoire, à l’instar de « Gaza Ardh Almajd w Ardh el Ezza » et « Salama li Gaza Salam ».

Mohamed Assaf poursuit son rêve d’artiste et porte-parole de la question palestinienne ce qui fait de lui l’une des voix emblématiques de sa génération militant par l’art pour la dignité de ses compatriotes et une Palestine libre et indépendante.

L’enfant de Gaza a transmis depuis la Tunisie un message de paix et de fraternité qui va au-delà des frontières et de la haine qui habite ce monde en une époque où règnent les guerres et l’injustice.

Beaucoup plus qu’un spectacle, cette soirée à forte symbolique était un cri de douleur et d’espoir offrant un brin d’optimisme dans une période marquée par l’incertitude sur une paix durable au Proche-Orient.

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FIC 2025 : Latifa Arfaoui entre émotion, nostalgie et hommage à la Tunisie

Von: walid
28. Juli 2025 um 13:36

La chanteuse tunisienne basée en Egypte Latifa Arfaoui s’est produite, vendredi soir, sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage devant un public assez nombreux.

Ce spectacle a été donné dans le cadre de la 59ème édition du Festival International de Carthage, coïncidant avec la célébration du 68ème anniversaire de la Fête de la République (1957-2025).

La star de la musique pop arabe a fait un retour mitigé à Carthage après une absence de près sept ans. Son précédent spectacle en 2019 était présenté dans le cadre de la 55ème édition du Festival International de Carthage.

En guise d’hommage à la Tunisie, Latifa a interprété une de ses nouvelles chansons en dialecte tunisien qui s’intitule « Nhebek » (Je t’aime) dans laquelle elle exprime son amour, sa fierté et sa gratitude pour sa Patrie.

Accompagnée par la Troupe Nationale de Musique dirigé par le Maestro Youssef Belhani, Latifa, de son nom de scène, a interprété un bouquet de ses nouvelles et anciennes chansons dont des tubes à succès en dialectes tunisien et égyptien.

De ses anciens albums, Latifa a interprété des ballades romantiques ancrées dans le patrimoine local comme « Lemdina elarbi », « Inchallah Terjaa lya » ou encore en égyptien « Ya Sidi Massi Alina », « Hobbak Hadi », « Baheb Fi Gharamak », « Kerehtak ».

En toute aisance, la chanteuse a profité de l’enthousiasme de ses fans. Elle a gagné les faveurs du public qui chantait en chœur et s’est parfois contentée d’interpréter les passages du début cédant le micro à la chorale de fans.

La performance était loin de camoufler les capacités vocales limitée de l’artiste, aujourd’hui âgée de 64 ans, en comparaison avec ses débuts.

L’artiste avait fait ses débuts en Tunisie avant de s’installer en Egypte et entamer une carrière arabe depuis près de de quatre décennies au cours de laquelle elle a collaboré avec de grands compositeurs à l’instar de Baligh Hamdi, Mohamed Abdelwaheb et Ammar Cherii.

Ayant à son actif un large répertoire composé d’une vingtaine d’albums et de singles, l’artiste est aussi lauréate de plusieurs récompenses dont le prestigieux prix World music Award 2004 de la meilleure artiste arabe,

Latifa a clôturé sa performance avec “Ahimou Bi Tounès al Khadra”, ancienne chanson patriotique composée par l’artiste irakien Khadem Essaher. Ce tube est un hymne à la Tunisie à l’occasion de la fête de la Répulique et que l’artiste a interprété avec ses fans connaissant la plupart de ses chansons par cœur.

Sous la direction du maestro Belhani, les musiciens tunisiens ont assuré avec brio ce qui a aidé à maintenir le rythme de la soirée marquée par des moments de tiédeur.

Latifa a fait un retour à demi-teinte sur la scène de l’amphithéâtre de Carthage qui l’avait plusieurs fois accueilli depuis ses débuts.

Quoique sa popularité et son énergie sur scène n’étaient pas toujours au rendez-vous, les anciens succès de Latifa demeurent gravés dans la mémoire et la voix de la chorale de ses fans.

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