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Georges Ibrahim Abdallah libéré après 41 ans de détention en France

17. Juli 2025 um 13:27

C’est une décision que nombre d’observateurs disaient improbable : après plus de quarante ans de détention en France, Georges Ibrahim Abdallah a été libéré ce jeudi 17 juillet 2025 sur décision de la cour d’appel de Paris. À 74 ans, celui qui était considéré par ses soutiens comme le plus ancien prisonnier politique d’Europe sera expulsé vers le Liban le 25 de ce mois.

Djamal Guettala

Militant marxiste-léniniste d’origine libanaise, Georges Abdallah avait été arrêté en 1984 et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987 pour complicité dans des assassinats politiques perpétrés à Paris et revendiqués par les Fractions armées révolutionnaires libanaises (Farl), groupe armé proche de la mouvance révolutionnaire anti-impérialiste. Depuis, sa libération était devenue un sujet de contentieux politique et judiciaire entre la France, les États-Unis et le Liban.

Libération bloquée par des enjeux diplomatiques

Bien que juridiquement libérable depuis 1999, Georges Abdallah a vu toutes ses demandes de remise en liberté rejetées. Plusieurs décisions favorables de juridictions françaises ont été suspendues ou bloquées par le ministère de l’Intérieur, invoquant l’absence d’arrêté d’expulsion – une mesure indispensable à la mise en œuvre de sa libération. Cette situation a alimenté les accusations de traitement politique du dossier, notamment sous pression des Etats-Unis et d’Israël.

Le ministère de la Justice français n’a pas souhaité commenter la décision de la cour d’appel. Celle-ci intervient toutefois dans un contexte international marqué par un regain de mobilisation autour de la cause palestinienne, dont Georges Abdallah s’est toujours revendiqué comme un défenseur acharné.

Une figure de la gauche radicale internationaliste

Fidèle à ses engagements idéologiques, Georges Abdallah n’a jamais exprimé de repentir au sens attendu par les institutions judiciaires françaises. Il a maintenu depuis sa cellule une parole politique forte, relayée dans de nombreux pays, et s’est imposé comme un symbole de résistance pour de nombreux mouvements de gauche et collectifs anticolonialistes.

Dans un communiqué publié après l’annonce de sa libération, le comité de soutien en France salue «la fin d’une détention injuste et prolongée à des fins clairement politiques», et appelle à un rassemblement ce jeudi à Marseille.

Un retour très attendu au Liban

Le Liban, qui a officiellement demandé à plusieurs reprises sa libération, s’est déclaré prêt à accueillir Georges Abdallah dès son retour. À Beyrouth, des préparatifs sont déjà en cours pour organiser son accueil comme celui d’un ancien combattant. Des partis de gauche libanais, ainsi que plusieurs organisations pro-palestiniennes, saluent une victoire symbolique majeure.

Au-delà du cas individuel, cette libération interroge à nouveau le rapport qu’entretiennent certains États occidentaux avec les prisonniers dits «politiques», et la façon dont les engagements révolutionnaires du Sud global sont jugés et traités dans les démocraties libérales.

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Drôle de retour à Djerba | Où sont passés les douaniers et les banques ?

17. Juli 2025 um 13:07

L’auteure de ce post Facebook publié le 16 juillet 2025 est une Tunisienne qui débarque à Djerba «la douce» pour des vacances. A l’aéroport international de Djerba-Zarzis, le premier contact avec l’«île de rêve» n’a certes pas viré au cauchemar, mais les choses ne se sont pas passées sans anicroches, ce qui a de quoi susciter des interrogations. Est-ce vraiment ainsi que l’on va réussir une saison touristique dont attend monts et merveilles ? (Ph. Aéroport de Djerba-Zarzis, photo d’archives) .

Raja Snoussi *

Débarquer à Djerba, en principe, c’est super ! C’est sans compter avec les désagréments rencontrés lors de l’arrivée. Deux points m’ont interpellée. Je vais essayer d’en parler en gardant mon sang-froid.

Après un vol nickel, via Nouvelair : ponctualité, accueil agréable, etc., les voyageurs applaudissent. Traduisez : on est arrivés sains et saufs sur le sol tunisien, El-hamdoulillah!

A nous Djerba ! L’île des rêves, ses plages de sable fin, sa brise légère, sa douceur, son cachet si particulier, sa quiétude…

Nous voici donc dans le fameux hall pour passer la douane. Un monde fou ! Des familles avec enfants, des personnes âgées, des touristes pour qui chaque minute compte…

Au niveau du poste de contrôle, sur douze guichets, quatre seulement sont opérationnels !

Une attente interminable. Des gosses qui se roulent par terre, leurs parents excédés ! Des vacanciers, blonds aux yeux bleus, qui regardent leurs montres, visiblement très énervés. Des personnes âgées au bord de la syncope ! Et bien sûr, personne n’ose parler ou réclamer…

Les regards échangés en disent long sur cet accueil révoltant. Surtout en pleine haute saison touristique !

Une dame, derrière moi avait trois jeunes ados, eh bien, elle les a «dispatchés» sur les trois files, dans l’espoir de passer plus rapidement. Un quart d’heure… une demie heure… plus d’une heure à attendre, bêtement. Le pire, c’est que lorsqu’on regarde les murs, on constate la même pub pour le Sommet de la Francophonie de 2022 ! Diable ! N’a-t-on plus d’artistes et de créateurs pour décorer notre aéroport ?

Bon, une fois «l’épreuve de feu» passée, nous voilà dans le hall de la sortie… Allons charger notre GSM et faire le change. Tiens, où sont donc passées les banques ? Fermées ! Closed ! Cerrado ! Msakrin !

Que s’est-il passé ? La guerre ou un krach boursier ?

Même pas. Tout simplement, le loyer de ces banques a été augmenté, alors elles ont mis la clé sous le paillasson ! Du coup, il faut aller à la Poste pour faire le change.

Excédée par l’attente, je ne voulais pas me taper une autre attente interminable devant le guichet de la Poste. J’ai dû racler le fond de mon porte-monnaie tunisien où il y avait quelques dinars, juste de quoi payer la recharge et le taxi.

Ouf ! Enfin ! Me voici chez moi. Demain sera un autre jour pour aller dans une banque à Midoun…

Je me suis juste demandée comment notre tourisme pouvait avancer avec de telles béquilles.

Pour me consoler, je me suis dit que si je continue à venir à Djerba, à la valoriser, malgré certains inconvénients, c’est parce je l’aime beaucoup et même passionnément…

* Citoyenne.

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Pour une refondation de l’Ordre des architectes tunisiens

17. Juli 2025 um 11:31

L’état actuel de l’Ordre des architectes tunisiens (OAT) est abominable. Il n’y a pas d’autre mot. Ce qui devait être une instance de régulation, de défense et de projection de notre profession est devenu un marécage d’atermoiements, de conflits d’intérêts et d’opacité. La parole est confisquée, les priorités sont inversées, et la dignité même du métier est bradée à coups de petites stratégies et de grandes compromissions. (Ph. Siège de l’OAT, à Tunis).

Ilyes Bellagha *

Ce que nous vivons est le fait d’une minorité accaparatrice. C’est là que se révèlent les limites de l’exercice démocratique, quand l’indifférence du plus grand nombre permet à une poignée d’imposer sa médiocrité. La majorité silencieuse, fatiguée, résignée ou désabusée, laisse faire. Mais nous ne pouvons plus nous permettre ce luxe.

Il est temps, et même plus que temps, de chercher une sortie. Et cette sortie ne pourra être que fondatrice. Il ne s’agit pas simplement de réformer l’existant, de rafistoler un édifice vermoulu, mais bien de construire une nouvelle instance, solide, crédible, orientée vers l’intérêt général.

Une refondation qui exige des sacrifices

Il est possible — et peut-être inévitable — que cette refondation exige des sacrifices. Certains confrères devront être écartés, non par vengeance ni esprit de clan, mais parce que la solidarité corporatiste à tout prix n’a plus sa place dans un monde qui s’effondre quand les structures ne répondent plus à leur mission.

Cette responsabilité, lourde et exigeante, ne peut incomber qu’à des militants assidus, engagés non par ambition personnelle mais par nécessité historique.

Le redressement ne viendra pas de l’intérieur du système actuel; il viendra d’un sursaut, d’un engagement profond et radical de celles et ceux qui refusent la compromission.

Ce que nous défendons ici, c’est avant tout l’honneur d’une profession, celle de bâtisseurs, de penseurs d’espaces, d’acteurs du territoire. Mais au-delà, c’est l’intérêt même de l’État, du moins de ce qu’il devrait être : garant d’un avenir commun, non d’une gestion de la résignation.

Une gestion calibrée sur un faux confort matériel

Nos gouvernants sont largement en-deçà de ce que toute société vivante est en droit d’attendre. Le pays ne peut pas se contenter d’une gestion minimale, calibrée sur un pseudo-confort matériel. Ce peuple n’a pas seulement besoin d’être nourri pour être tenu tranquille. Il a besoin de sens, d’élan, de justice, de beauté aussi. Et c’est là, précisément, que notre rôle redevient central.

Il faut redonner à notre profession son souffle, sa raison d’être, son courage. Et cela passe par la réinvention d’un ordre digne de ce nom, capable de parler haut, de parler clair, et surtout d’agir.

* Architecte.

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Réunion à Tunis du 3e conseil d’association Tunisie-Royaume uni

17. Juli 2025 um 11:04

En visite officielle en Tunisie, mercredi 16 juillet 2025, le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, de l’Afghanistan et du Pakistan, Hamish Falconer, a exprimé la ferme volonté du Royaume-Uni de renforcer sa coopération avec la Tunisie sur une base «mutuellement avantageuse».

Parlant du troisième Conseil d’association Tunisie-Royaume-Uni qu’il a coprésidé aux côtés du secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, Falconer a déclaré à l’agence Tap que «c’est l’occasion pour nos deux gouvernements d’aborder des domaines prioritaires, notamment le commerce, les énergies renouvelables, la coopération en matière de sécurité, l’éducation, la migration et les droits de l’homme».

Lors d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, Falconer a réaffirmé l’importance des relations entre les deux pays et leur engagement commun en faveur de la stabilité régionale.

Recul du terrorisme et reprise du tourisme

C’est sa deuxième visite dans notre pays, après une première mission en 2015, suite à l’attentat terroriste de Sousse. «J’ai été alors envoyé en tant que fonctionnaire du gouvernement britannique au sein d’une équipe de déploiement rapide pour soutenir les familles après le tragique attentat terroriste de Sousse», a-t-il rappelé, ajoutant : «Dix ans plus tard, je suis ravi de constater les progrès impressionnants réalisés par le gouvernement tunisien dans la lutte contre le terrorisme.»

Le ministre britannique a salué la solide coopération en matière de sécurité entre les deux pays au cours de la dernière décennie et les efforts conjoints visant à renforcer la sécurité dans les aéroports, les complexes touristiques et les sites culturels, qui ont permis à la Tunisie de devenir une destination plus sûre. Ces progrès, a-t-il ajouté, contribuent directement à la croissance du secteur touristique tunisien.

«Le travail acharné de la Tunisie permet une augmentation du nombre de touristes d’année en année, et les vols directs entre le Royaume-Uni et la Tunisie sont également en hausse», a-t-il souligné, précisant que le nombre de visiteurs britanniques en Tunisie avait bondi de 68% l’année dernière, les prévisions annonçant que le nombre d’arrivées pourrait atteindre 400 000 en 2025.

Huile d’olive tunisienne et fromage britannique

«Le renforcement des échanges commerciaux bilatéraux et la stimulation de la croissance économique mutuelle demeurent au cœur de nos priorités communes», a souligné Falconer, citant la réunion inaugurale du sous-comité du commerce et de l’investissement, tenue la semaine dernière, comme preuve de cet engagement.

Le responsable britannique s’est également félicité des progrès tangibles réalisés lors des discussions dans la révision des tarifs agricoles entre les deux pays. «L’accord s’est concentré sur un nombre limité de produits prioritaires pour les deux parties, notamment l’huile d’olive pour la partie tunisienne et les fromages pour la partie britannique, reconnaissant leur importance pour nos producteurs respectifs», a-t-il souligné.

Les responsables britanniques, a-t-il confirmé, travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues tunisiens pour parvenir à une «conclusion rapide et mutuellement avantageuse».

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association entre le Royaume-Uni et la Tunisie en 2021, les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 753 millions de livres sterling, soulignant la solidité des liens économiques.

La visite du ministre Falconer, marquée par des réunions de haut niveau et des discussions stratégiques, a réaffirmé la détermination des deux pays à renforcer leur coopération dans des secteurs clés, de la sécurité au commerce, dans une quête commune de prospérité et de stabilité régionale.

Un pilier de stabilité dans une région difficile

Les discussions lors du Conseil d’association Royaume-Uni-Tunisie ont porté sur le développement de la coopération dans les domaines des énergies renouvelables et des technologies numériques, les deux parties saluant les avancées dans des secteurs tels que les énergies propres, les startups et l’industrie agroalimentaire, selon un communiqué de presse publié mardi soir par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

M. Falconer a salué les relations historiques entre le Royaume-Uni et la Tunisie, décrivant le pays comme «un partenaire de confiance et précieux» et un pilier de stabilité dans une région difficile, selon ses termes.

Avec Tap.

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Poème de la vie | Le temps qui me reste

17. Juli 2025 um 10:30

Economiste de son état, dont les lecteurs ont apprécié plusieurs de ses articles publiés par  Kapitalis et portant sur les problématiques de l’économie tunisienne et international, Sadok Zerelli a découvert, à 75 ans, la poésie, un genre littéraire où il n’a pas tardé à exceller, en exprimant ses doutes, ses émotions et ses états d’âme. Dans ce dernier poème, publié sur son blog, Poèmes de la vie, il parle de la vieillesse, qui n’est pas qu’un naufrage physique. Elle est également synonyme de sérénité, de sagesse et de réconciliation avec «le temps qui reste», qui est d’autant plus précieux qu’il est, forcément, relativement court.

Sadok Zerelli

Le temps qui me reste

Ne se compte plus en années,

Mais en silences à apprivoiser

En souvenirs à caresser,

Le temps qui me reste

Je ne veux plus le gaspiller

A courir après des regrets,

A accomplir ce que je déteste.

Le temps qui me reste,

Je ne veux ni l’étirer ni le fuir.

Je veux juste le remplir

De mots vrais, sans rien trahir

Je n’ai plus le luxe

De tricher avec moi,

Ni de remettre à demain

Mes rares éclats de joie 

Je n’ai plus l’élan de la jeunesse,

Je n’ai plus la rage des débuts.

Mais j’ai la tendresse de mes faiblesses,

Et la sagesse des combats perdus.

Je ne cours plus après demain,

Je serre l’instant présent entre mes mains,

Comme on serre une main aimée,

Fragile, tremblante, cabossée.

Je n’ai plus besoin de parader,

Ni de prouver que je suis encore fort.

J’ai tant plié, tant pardonné,

Que je me sens plus libre encore

Le temps qui me reste

Je veux le vivre en paix,

Comme un dernier poème que j’adresse

Sans regret à ceux que j’ai aimés

Le temps qui me reste

Me parle à voix basse.

Il me dit :« Regarde, tu es encore là,

à écrire ta trace. »

J’ai fait ce que j’ai pu,

Avec ce que j’avais.

Certes, je n’ai pas réussi tout,

Mais au moins j’ai essayé .

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Addict Ameba à Hammamet | Musique en mouvement

17. Juli 2025 um 10:08

Le 23 juillet 2025, le Centre culturel international de Hammamet (CCIH) accueillera un concert d’Addict Ameba, l’un des collectifs les plus originaux de la scène musicale italienne contemporaine. Vidéo.

Ce concert s’inscrit dans le cadre du cycle Shluq – Musica in Movimento (Musique en mouvement), promu par l’Istituto Italiano di Cultura di Tunisi (IICT), en collaboration avec Chullu, une agence créative opérant entre Milan et Modica.

Fondé dans le quartier milanais de Casoretto, Addict Ameba est un ensemble de dix membres mêlant afrobeat, éthio-jazz, rock psychédélique et sonorités latines. Leur premier album, ‘‘Panamor’’ (2020, Black Sweat Records), enregistré au studio historique Il Guscio, a marqué le début d’un parcours musical riche en influences. Avec ‘‘Caosmosi’’ (La Tempesta, 2024), le groupe a conquis la critique et a été nommé parmi les meilleurs albums italiens de l’année. Le deuxième album est issu de collaborations avec Josua Idehen et Rabii Brahim, acteur et chanteur tunisien, cofondateur de Milano Mediterranea avec Anna Serlenga.

Le festival Shluq, qui se tient de mai à octobre 2025, propose un voyage musical entre l’Italie et la Tunisie, entre innovation et mémoire. Son nom évoque le sirocco, un vent chaud qui souffle du Sahara vers l’Europe, symbole idéal d’un mouvement culturel unissant les deux rives de la Méditerranée.

Le concert d’Addict Ameba s’inscrit dans ce voyage comme un moment de dialogue artistique et sonore entre cultures, territoires et langues, écrit l’IIC de Tunis.

Vidéo.

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Tunisie | Ces institutions publiques qui dépensent inutilement l’argent du peuple

17. Juli 2025 um 09:21

Il y aurait en Tunisie un certain nombre d’institutions publiques qui ont été créées mais qui n’ont pas rempli leurs fonctions. C’est Kaïs Saïed qui le dit et le répète, en appelant à restructurer ces «machins» qui non seulement coûtent cher aux contribuables, mais doublonnent, sans faire preuve d’une réelle utilité publique.

Ce sujet, le président de la République l’a évoqué pour la énième fois, avec la Première ministre, Sarah Zaafrani Zenzeri, lors de leur réunion hier, mercredi 16 juillet 2025, au palais de Carthage, en soulignant, encore une fois, la nécessité de revoir un certain nombre de projets de lois, notamment ceux qui ne rompent pas avec le passé, et de restructurer les institutions publiques qui dépensent «l’argent du peuple sans avoir aucun impact sur la réalité».

«Cette maladie nécessite un traitement radical», a martelé le président, qui a cru devoir réaffirmer, également, que «les jeunes, désireux de se donner sans compter, sont les mieux placés pour assumer des responsabilités, de contribuer au développement dans tous les secteurs et de répondre aux attentes de la population», dans ce qui ressemblera à une purge au sein de l’administration publique pour remplacer les cadres rechignant à s’engager dans la mise en place du programme socio-économique du président par des jeunes mieux disposés à le suivre sur la voie socialisante qu’il a choisie.

Bien entendu, ni le Président ni la Première ministre n’ont cru devoir nous indiquer les institutions publiques appelées à être dissoutes, fusionnées ou restructurées, afin que nous puissions participer, nous aussi, journalistes, experts, analystes et acteurs de la société civile, à ce débat nécessaire que les deux têtes de l’exécutif maintiennent curieusement dans le secret des coulisses des palais de Carthage et de la Kasbah.

A moins que dans ces deux antres du pouvoir, on n’a pas encore identifié les institutions en question ni les méthodes à suivre pour les supprimer ou les réformer sans perturber outre mesure le fonctionnement général des services publics, ni provoquer une levée de bouclier parmi ceux et celles qui vont ainsi être sacrifiés sur l’autel d’une supposée efficacité que les jeunes chômeurs de longue durée sont censés incarner du seul fait de leur adhésion enthousiaste au projet présidentiel.

I. B.

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Tunisie | Un Etat social, combien ça coûte ?

17. Juli 2025 um 08:29

Depuis son accession à la présidence de la république fin 2019, Kaïs Saïed n’a cessé de souligner sa vision étatiste du développement et son attachement à un Etat social au service des couches les plus démunies de la population, qui ont été oubliées par les gouvernements successifs. Cependant, plus de cinq ans après, où on est-on de ce changement qui se veut radical et profond qui qui n’a pu être mis en œuvre en raison de fortes résistances, au sein de la société, de l’Etat ou du «système», comme on dit aujourd’hui ?

Latif Belhedi

Pour justifier le retard pris dans la mise en œuvre de son projet socio-économique vaguement socialisant, Saïed ne cesse d’en imputer la responsabilité à ce qu’il désigne comme des lobbies d’intérêt, à l’intérieur et à l’extérieur, adossés à une administration publique servile ou complice. Et c’est là le principal point d’achoppement sur lequel semble buter la volonté présidentielle, d’où ses attaques continues contre ces pôles de résistance qui retardent la mise en œuvre de son projet de société plus égalitaire, et ses pressions constantes sur une administration publique récalcitrante ou un Etat profond plus soucieux de préserver ses privilèges acquis que d’imprimer les changements préconisés par le locataire du Palais de Carthage.

D’où aussi le malentendu qui empoisonne depuis quelque temps la vie publique et créé une ambiance délétère dans le pays, les acteurs publics et privés croisant les bras, se confinant dans un immobilisme calculé, pliant sous la poussée des vents contraires, tout en essayant de préserver leurs positions acquises, à défaut de pouvoir les améliorer, en attendant le prochain coup.

Le rôle social de l’Etat

Cette séquence, qui dure depuis quatre ou cinq ans, semble exaspérer Kaïs Saïed, qui s’impatiente et le fait savoir en revenant à chaque fois, dans toutes ses réunions avec les membres du gouvernement aux mêmes thématiques en lien avec ce qu’il appelle le «rôle social de l’Etat».  

Cette thématique a d’ailleurs été au centre de sa réunion, hier, mercredi 16 juillet 2025, au Palais de Carthage, avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et qui a porté, comme indiqué dans le communiqué de la présidence, sur la nécessité d’«une révision radicale du rôle des caisses sociales, afin qu’elles trouvent l’équilibre requis et retrouvent pleinement leur rôle», le président soulignant, au risque de se répéter, «la nécessité d’avancer dans un travail social intensif pour édifier l’Etat social».

Dans le contexte de cette «révision radicale» recommandée avec force, le chef de l’État a appelé à «l’élimination d’un certain nombre de termes et de concepts», car, a-t-il expliqué, «le rôle social n’est pas une faveur ou un privilège, mais plutôt un droit légitime qui nécessite une nouvelle réflexion et de nouvelles méthodes de travail.» Et ce sont, on l’a compris, cette «nouvelle réflexion» et ces «nouvelles méthodes de travail» qui ont tardé à être mises en place par les cinq ou six gouvernements successifs que Kaïs Saïed a constitués depuis son accession au pouvoir fin 2019. Nos chers ministres semblant incapables de sortir des ornières des traditions bien installées et des habitudes d’une administration publique peu portée sur la nouveauté ou redoutant le changement.

Et c’est là le nœud du problème de la Tunisie actuelle, qui semble se complaire dans un conservatisme et un immobilisme vaguement rassurants.

La charrue avant les bœufs

On doit, cependant, reconnaître que les membres du gouvernement n’ont pas la tache facile, étant donné l’exiguïté de la marge de manœuvre dont ils disposent, du fait des difficultés financières actuelles du pays et qui sont le résultat de quatorze ans de croissance économique atone. Car un «Etat social» est par définition budgétivore, car il est censé distribuer des ressources qui se font rares et qui sont couteuses, sachant que le levier de l’endettement public, s’il est tentant dans une approche électoraliste, est à manier avec parcimonie, d’autant plus que l’argent coûte cher sur les marchés mondiaux et que notre économie est très dépendante des aléas climatiques et géostratégiques.

Les engagements d’aujourd’hui seront payés demain, sinon par nous-mêmes, du moins par nos enfants, et quand la dette publique plafonne à 85% du PIB, comme c’est le cas aujourd’hui en Tunisie, un pays sans grandes ressources, on ne doit pas avoir la dépense facile.

Que faire ? Les politiques sociales étant par définition budgétivores, il n’est pas recommandable de mettre la charrue de la distribution avant les bœufs de la croissance. Il s’agit d’inverser la tendance. Car seule une forte reprise de l’investissement, de la production, de l’exportation et de la croissance pourrait mettre les conditions idoines pour une distribution plus équitable et plus durable des richesses nationales. Sinon on irait vers la banqueroute collective…

A bon entendeur…

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Cinq livres des éditions Casbah, cinq chemins d’Algérie

17. Juli 2025 um 07:37

Du désert soufi aux marges de Paris, de la mémoire coloniale aux plaines oubliées de l’Antiquité, en passant par l’héritage combatif des femmes algériennes, cinq livres récents des éditions Casbah dessinent les contours d’une Algérie plurielle, blessée mais debout. Cinq coups de cœur pour dire autrement l’histoire, l’exil, la foi, la transmission.

Djamal Guettala

‘‘Atlas des qoubbas des maîtres du sens du sud algérien’’, de Malek Kerdel :

Un ouvrage monumental. Plus de 400 pages consacrées aux qoubbas du sud algérien, ces mausolées de saints soufis qui irriguent l’imaginaire populaire depuis des siècles.

Malek Kerdel ne livre pas un simple inventaire : il fait revivre les maîtres du silence, raconte leurs parcours, leurs vertus, les lieux qui les abritent et les croyances qu’ils ont nourries.

À travers ce travail, c’est un pan essentiel du patrimoine immatériel algérien qui se déploie avec ferveur. Un livre rare, salué en préface par l’anthropologue Ouiza Galleze, experte du PCI à l’Unesco.

‘‘Paris, l’autre désert’’ de Mokeddem :

Un bossu, un chien qui se prend pour Victor Hugo, et une ville : Paris, devenue désert pour ceux qui n’y ont pas de place.

Dans ce roman bref et percutant, Mokeddem donne la parole aux invisibles. Avec humour noir et tendresse, il raconte l’errance d’un scénariste algérien marginalisé, qui s’invente une relation poétique et absurde avec un chien bavard.

Entre fable cruelle et chronique sociale, c’est une réflexion bouleversante sur l’exil, la solitude et la dignité des vaincus.

‘‘Algériennes. De mère en fille’’ de Hind Soyer :

À travers la lignée des El-Hassani, Hind Soyer retrace une histoire de femmes debout, résistantes, libres, du vieux quartier d’Alger jusqu’à sa propre fille, Aurore.

Ce récit vibrant mêle mémoire familiale et figures historiques — Zohra Drif, Djamila Bouhired — pour redonner corps à l’héroïsme quotidien des Algériennes.

Sans emphase ni artifice, ce livre dit la filiation, la douleur et la fierté. Il rappelle que certaines luttes se transmettent comme le sang : avec la même force, la même dignité.

‘‘La revanche du dernier des indigènes’’ de Lachemi Siagh :

Touggourt, années 1960. L’indépendance arrive, mais la mémoire de l’indigénat est encore brûlante.

Lachemi Siagh revient sur son enfance au cœur du Sahara, témoin des bouleversements économiques, sociaux et politiques liés à la découverte du pétrole et à la fin de la colonisation. Il mêle récit de vie et réflexion historique, avec le souci de transmettre une expérience à ceux qui n’ont pas vécu cette période. Une écriture sincère, sans rancœur, mais avec exigence. Pour que justice se dise, enfin.

‘‘Robba, la Berbère donatiste’’ de Driss Reffas :

C’est un nom oublié, un destin effacé des manuels: Robba, chrétienne berbère et martyre donatiste, assassinée en 434 pour avoir défié Rome.

Driss Reffas, historien de terrain, redonne vie à cette figure dissidente de l’Algérie antique. À travers elle, il exhume une mémoire religieuse effervescente, bien antérieure à l’islam, et rappelle que la terre algérienne fut aussi celle de résistances spirituelles farouches.

Un récit éclairant, ancré dans un passé encore vivant dans les noms de lieux, les pierres et les récits oubliés.

* * *

Cinq livres, cinq intensités. À lire comme on traverse un pays : à la fois blessé et vivant, éparpillé et entier.

Les éditions Casbah, par cette sélection, poursuivent leur œuvre essentielle : faire surgir des voix qui racontent l’Algérie autrement.

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Des experts de l’Onu alarmés par «la détérioration des droits des avocats» en Tunisie  

16. Juli 2025 um 10:58

Deux experts de l’Organisation des Nations unies (Onu) se disent alarmés par la détérioration de la situation des droits des avocats et des droits humains en Tunisie. Il s’agit de Margaret Satterthwaite, Rapporteuse spéciale sur l’indépendance des juges et des avocats, et Irene Khan, Rapporteuse spéciale sur le droit à la liberté d’expression et d’opinion. (Ph. Marche de protestations des avocats le 16 mai 2024 à Tunis).

Plus de 60 avocats font l’objet d’enquêtes pénales depuis juin 2024, nombre d’entre eux étant accusés de graves accusations allant de la diffusion de fausses nouvelles à l’outrage à fonctionnaires, selon des définitions juridiques larges, soulignent lesdits experts dans un communiqué.  

Parmi les avocats arrêtés ou poursuivis de manière très médiatisée, ces derniers citent Ghazi Chaouachi, Sonia Dahmani, Ahmed Souab, Dalila Msaddek, Islem Hamza, Ayachi Hamami, Mehdi Zagrouba et Lazhar Akremi.

Ils omettent cependant de citer Abir Moussi, la présidente du Parti destourien libre (PDL), avocate de son état, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et poursuivie dans plusieurs affaires que ses partisans disent «montées de toutes pièces pour la faire taire».

Par ailleurs, les experts parlent de harcèlement et d’intimidation des avocats se manifestant, selon eux, par «des poursuites pénales, des agressions physiques et des restrictions légales». En cas de condamnation, ils sont généralement passibles de lourdes peines de prison et de lourdes amendes.

Les experts ont appelé la Tunisie à se conformer aux normes internationales. «Nous appelons la Tunisie à se conformer aux normes internationales prévoyant que les avocats doivent pouvoir exercer leurs fonctions professionnelles sans intimidation, entrave, harcèlement ou ingérence indue. Ils ne doivent pas faire l’objet de poursuites ni de sanctions administratives, économiques ou autres pour tout acte accompli conformément aux devoirs, normes et règles déontologiques reconnus de la profession. Comme tout être humain, les avocats ont droit à la liberté d’expression et d’opinion», ont-ils souligné.

Ils estiment, également, que «la répression contre les avocats fait suite à un environnement politique de plus en plus restrictif depuis que le président Kaïs Saïed a pris le pouvoir en Tunisie par décrets après une prise de pouvoir en 2021».

«Cette décision intervient également après qu’Amnesty International a souligné la détérioration de la situation et le ciblage accru des avocats, soulignant que cela compromettait l’accès à la justice en mars 2024. Elle fait également suite à une grève nationale menée par le Conseil des avocats tunisiens après une descente de police au siège du barreau tunisien et l’arrestation d’un éminent critique du gouvernement [Sonia Dahmani, Ndlr], indiquent les experts onusiens dans leur communiqué.

Par ailleurs, la Commission internationale de juristes (CIJ) a également condamné le recours de la Tunisie aux lois contre les fake news et aux lois antiterroristes pour «arrêter, détenir et poursuivre arbitrairement des avocats».

I. B.

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Sport de combat | Victoire du Tunisien Hamza Hamry à Porto

16. Juli 2025 um 10:29

Le 15 juillet 2025, la prestigieuse Dragão Arena de Porto, au Portugal, a accueilli la toute première édition de Porto MMA Clash, plus précisément l’événement PMC 1. Le Tunisien Hamza Hamry a battu le Portugais Albert Dolisso dans un combat qui était très attendu par le public local.

Dès les premières secondes du premier round, Hamry a imposé un rythme élevé et une pression constante. Grâce à une lecture précise du combat et une technique au sol maîtrisée, il a réussi à placer une soumission par Heel Hook.

Le combat s’est conclu à 2 minutes et 17 secondes du premier round, offrant à Hamry une victoire nette par soumission.

Avec cette victoire, le combattant tunisien améliore son palmarès professionnel à 5 victoires pour 2 défaites (5‑2). Celle-ci marque une étape majeure dans sa progression sur la scène internationale du MMA.

Hamry continue de représenter dignement la Tunisie, gravissant sans cesse les échelons vers l’élite mondiale du sport de combat.

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Des ONG dénoncent la condamnation de Ramlah Dahmani et l’instrumentalisation du décret 54.

16. Juli 2025 um 10:08

Des organisations de défense des droits humains condamnent la condamnation de Ramlah Dahmani en vertu du décret 54, la qualifiant d’escalade dangereuse dans le ciblage des femmes défenseures des droits humains et de criminalisation de la solidarité. Nous reproduisons ci-dessous leur communiqué. (Ramlah Dahmani manifestant à Tunis pour la libération de sa soeur Sonia. Ph. Zied Jaziri.)

Les organisations soussignées condamnent fermement le verdict par contumace rendu le 1er juillet 2025 contre la militante Ramlah Dahmani, la condamnant à deux ans de prison avec effet immédiat. Ce jugement a été rendu en vertu de l’article 24 du décret 54 de 2022, qui criminalise la diffusion de «fausses informations» via les réseaux de communication.

Cette disposition, trop large et vague, a été systématiquement utilisée pour réprimer l’expression pacifique et la critique légitime. Les accusations découlent de déclarations publiques dans lesquelles Dahmani a évoqué les conditions de détention de sa sœur, avocate et commentatrice politique, Sonia Dahmani.

En outre, le prononcé de la peine par contumace, sans garantir la présence de l’accusé ni son droit à la défense, constitue une grave violation du droit à un procès équitable garanti par l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Cette décision est le dernier exemple en date de l’instrumentalisation du décret 54 par les autorités tunisiennes pour restreindre la liberté d’expression, museler la dissidence et criminaliser les actes de solidarité. Elle s’inscrit dans le contexte plus large d’une répression sans précédent des libertés publiques en Tunisie depuis 2021, où des textes juridiques d’exception, au premier rang desquels le décret 54, sont régulièrement utilisés pour cibler les droits humains et l’expression politique, en violation flagrante des principes de légalité et de l’interdiction de l’abus de droit pour criminaliser les droits et libertés fondamentaux.

Cette tendance s’accompagne de restrictions croissantes imposées à la société civile, d’une érosion de l’indépendance de la profession d’avocat et d’une pression croissante sur les médias indépendants.

La condamnation de Ramlah Dahmani pour avoir exercé son droit légitime d’exprimer ses préoccupations concernant les violations commises contre sa sœur constitue une grave violation des normes internationales relatives aux droits humains, notamment de l’Observation générale n° 34 du Comité des droits de l’homme des Nations Unies sur l’article 19 du PIDCP, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et de la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme.

Les déclarations de Dahmani ne peuvent être considérées comme une simple opinion personnelle ; elles s’inscrivent dans le cadre plus large de l’exercice par les familles de leur droit de dénoncer les abus commis contre leurs proches, une extension fondamentale du rôle des défenseurs des droits humains.

Néanmoins, les autorités judiciaires ont choisi de la poursuivre sans ouvrir d’enquête indépendante et effective sur les allégations de mauvais traitements, en violation flagrante des Principes des Nations Unies relatifs aux enquêtes efficaces sur les violations graves des droits humains et du droit à un recours effectif.

Cette affaire est indissociable du contexte plus large de l’escalade judiciaire en Tunisie, où le décret 54 a été systématiquement appliqué contre les journalistes, les syndicalistes, les militants et les familles des détenus politiques. L’objectif est de démanteler les réseaux de solidarité sociale et d’isoler les détenus de la vue publique. Elle reflète également une tendance alarmante à l’intensification de la répression visant les femmes défenseures des droits humains et à la réduction au silence de leur présence politique et sociale dans la vie publique.

Ramlah Dahmani illustre parfaitement une politique de représailles visant à réduire au silence les défenseurs, à intimider leurs proches et à entraver la circulation des informations sur les violations des droits. Elle témoigne d’un mépris systématique des obligations constitutionnelles et internationales de la Tunisie, notamment celles contractées devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et les organes conventionnels. L’article 31 de la Constitution tunisienne garantit la liberté d’opinion et d’expression. Parallèlement, l’article 49 stipule que toute restriction doit être justifiée conformément aux principes de nécessité et de proportionnalité, conditions manifestement non remplies en l’espèce.

Nous, les organisations soussignées, considérons cette décision comme un dangereux précédent dans le recours à une législation d’exception pour criminaliser la solidarité légitime et la requalifier de « cybercriminalité ». Il s’agit d’une violation aggravée des droits des défenseurs et contribue à l’instauration d’un climat de peur et de silence forcé par le biais de poursuites judiciaires.

En conséquence, nous :

– appelons les autorités tunisiennes à annuler immédiatement et sans condition la condamnation de Ramlah Dahmani et à mettre fin à toutes les procédures judiciaires y afférentes, car ce jugement constitue une sanction arbitraire portant atteinte aux garanties d’un procès équitable et à la liberté d’expression;

– demandons la suspension immédiate du décret n° 54 et le lancement d’un processus de révision législative afin de le rendre pleinement conforme aux obligations internationales de la Tunisie en matière de droits humains, en particulier au PIDCP, en vue de son abrogation complète, compte tenu de son utilisation systématique comme outil de répression;

– tenons les autorités tunisiennes pleinement responsables du ciblage des femmes défenseures des droits humains, notamment par des poursuites fondées sur des liens familiaux avec des prisonniers d’opinion. Nous affirmons que de telles pratiques constituent des formes de représailles politiques interdites par le droit international;

– appelons instamment les rapporteurs spéciaux des Nations Unies, en particulier ceux sur la situation des défenseurs des droits humains et sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, à se saisir de toute urgence de cette affaire, à adresser des communications officielles au gouvernement tunisien et à inclure cet incident dans leurs prochains rapports comme un indicateur de grave détérioration de la situation.

Appelons l’Union européenne (UE) et tous les partenaires internationaux de la Tunisie à conditionner toute forme de coopération politique ou financière à des critères concrets en matière de droits humains, notamment des garanties visant à empêcher que l’assistance judiciaire ou le soutien technique ne soient utilisés à mauvais escient pour saper l’indépendance de la justice ou réprimer la société civile et les défenseurs des droits humains.

Le ciblage continu des femmes défenseures des droits humains, la criminalisation des liens familiaux et l’utilisation du système judiciaire comme outil d’intimidation ne feront qu’aggraver la crise des droits humains en Tunisie.

De telles pratiques affaiblissent les garanties constitutionnelles et enracinent le déclin institutionnel et juridique, détruisant ainsi toute voie crédible vers une gouvernance démocratique fondée sur l’État de droit et le respect des droits fondamentaux.

Organisations signataires :

HuMena pour les droits humains et l’engagement civique;

Association Intersection pour les droits et les libertés;

Innovation pour le changement – Pôle Mena;

Skyline International pour les droits humains (SIHR);

Comité pour la protection des journalistes (CPJ);

Association Adala pour tous;

Groupe des droits Mena (MRG);

People in Need;

Calam;

Vuka! Coalition pour l’espace civique;

Organisation tchadienne anti-corruption (Otac);

Institut Tahrir pour la politique au Moyen-Orient (Timep).

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Les trois joueurs de football les plus célèbres

16. Juli 2025 um 09:23

Le football, sport universel, captive des millions de fans à travers le monde, et l’essor des plateformes numériques a amplifié cette passion. Dans tous les pays du monde, comme en République démocratique du Congo, les supporters suivent avec ferveur les exploits de leurs idoles grâce à des services comme le pari foot en ligne rdc, qui permettent de s’engager activement dans l’univers du football tout en ajoutant une dimension stratégique et excitante à leur expérience de spectateur. Cette popularité mondiale a transformé certains joueurs en véritables icônes, dont la renommée dépasse largement les terrains.

Latif Belhedi

Le sport est aujourd’hui si lucratif que certains des joueurs les plus prestigieux gagnent encore plus grâce aux contrats de marque et aux sponsors qu’aux énormes salaires hebdomadaires qu’ils perçoivent de leurs clubs. Plus leur marque se développe, plus ils deviennent célèbres.

Cristiano Ronaldo

Cristiano Ronaldo est le meilleur buteur de tous les temps du football et potentiellement l’athlète le plus convoité de l’histoire. En 2025, après plus de 20 ans de carrière, l’attaquant avait disputé plus de 1 200 matchs avec l’équipe nationale senior et inscrit 890 buts pour le Sporting Lisbonne, Manchester United, le Real Madrid, la Juventus, Al-Nassr et l’équipe nationale portugaise.

Ronaldo est la personnalité la plus suivie sur Facebook et Instagram, et l’athlète le plus suivi sur Twitter. Il a gagné plus d’un milliard de dollars au cours de sa carrière.

La marque CR7, issue des initiales et du numéro de maillot du joueur portugais, a inspiré de nombreux projets, dont un musée et même une galaxie. Après que la superstar a mené le Portugal au succès à l’Euro 2016, l’aéroport international de Madère, sa ville natale, a été rebaptisé aéroport international Cristiano Ronaldo.

Lionel Messi

En décembre 2022, Messi a enfin remporté le trophée tant convoité, menant l’Argentine à sa troisième Coupe du monde, remportant le prix du Meilleur Joueur et inscrivant sept buts au passage. Sa publication Instagram d’après-match est la photo la plus populaire de l’histoire de la plateforme, avec 75 millions de mentions «J’aime». Il a été désigné à plusieurs reprises comme l’athlète le mieux payé au monde, est le visage d’Adidas depuis 2006 et est devenu en 2020 le deuxième footballeur de l’histoire à gagner plus d’un milliard de dollars.

Neymar da Silva Santos Jr

Même si les dernières années n’ont pas été tendres avec Neymar, il reste l’un des footballeurs les plus emblématiques du XXIe siècle. En 2011, alors qu’il jouait encore pour Santos, il a été nommé Footballeur sud-américain de l’année et a passé quatre ans à Barcelone, connaissant un immense succès, avant de devenir le footballeur le plus cher du monde en 2017, après avoir signé au PSG pour 200 millions de livres sterling.

Neymar a été nommé capitaine de l’équipe nationale brésilienne en 2014 et est devenu le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe en septembre 2023. Les blessures l’ont empêché de devenir le meilleur joueur du monde, mais le talent de l’attaquant est indéniable, et sa réputation de talent et de technique a toujours fait de lui un joueur extrêmement attrayant.

Talent, charisme et présence médiatique

Ces trois joueurs illustrent comment le talent, le charisme et une présence médiatique savamment orchestrée peuvent transformer un footballeur en une icône mondiale. Leur influence continue d’inspirer les fans et de façonner l’industrie du football. Pour ceux qui souhaitent prolonger leur passion pour le sport, télécharger bet apk permet aux fans d’accéder facilement aux plateformes de pari et de jeux depuis leur mobile, enrichissant ainsi leur expérience du football avec des options interactives et divertissantes.

Les experts des droits de l’homme des Nations Unies ont exprimé leur vive préoccupation face à la détérioration croissante de la situation des avocats en Tunisie au cours de l’année écoulée. Ils ont souligné l’augmentation du harcèlement, des arrestations arbitraires et des violations du droit à un procès équitable, qualifiant la situation de grave détérioration au cours de l’année écoulée.

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Parfums et couleurs de la Tunisie à l’Expo 2025 Osaka Kansai

16. Juli 2025 um 08:42

L’Expo 2025 Osaka Kansai se tient du 13 avril au 13 octobre 2025 au Japon. Le Pavillon de la Tunisie à cet événement économique international est mis sous le slogan «Un partenariat pour l’innovation, la science et la technologie au service de la survie». Nous traduisons ci-dessous l’article consacré par le site Nippon.com à cette participation.  

La Tunisie, située sur la côte méditerranéenne de l’Afrique du Nord, possède des plages et de magnifiques récifs coralliens, ainsi que de nombreux sites archéologiques classés au patrimoine mondial, comme l’ancien port de commerce de Carthage.

Le magnifique pavillon de la Tunisie incarne le surnom du pays, «Joyau de l’Afrique du Nord», avec ses mosaïques traditionnelles colorées et son jasmin, fleur nationale.

Dès l’entrée du pavillon, les visiteurs sont enveloppés d’un doux parfum floral. Les murs intérieurs sont ornés de mosaïques et de vidéos illustrant la fondation légendaire de Carthage par la reine Élyssa, l’histoire de la campagne du général Hannibal contre Rome, des paysages du Sahara, dans le sud du pays, et des représentations des technologies scientifiques modernes tunisiennes.

La boutique de souvenirs du pavillon propose des produits tunisiens, notamment une gamme de tapis aux motifs géométriques complexes, de la vaisselle colorée, de l’huile essentielle de jasmin et du savon naturel. De quoi vous donner envie de visiter la Tunisie.

Le pavillon de la Tunisie est situé dans la zone «Sauver des vies».

La Tunisie célèbre sa fête nationale de la femme le mercredi 13 août au Palais de la Fête nationale de l’Expo.

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Décès de Medani Naamoun, une figure majeure du théâtre algérien

16. Juli 2025 um 08:17

Le comédien Medani Naamoun est décédé mardi 15 juillet 2025 à l’âge de 81 ans, dans une clinique privée à Dely Ibrahim (Alger), des suites d’un cancer du poumon, ont rapporté plusieurs médias algériens.

Né en 1944 dans la Casbah d’Alger, Medani Naamoun a marqué la scène théâtrale algérienne grâce à son jeu naturel et son engagement pour le théâtre populaire. Il a notamment collaboré avec des figures emblématiques comme Mustapha Kateb et Mahieddine Bachtarzi.

Son visage et sa voix ont accompagné plusieurs générations d’Algériens à travers des pièces de théâtre et des productions télévisées où il incarnait aussi bien des rôles comiques que dramatiques, avec toujours une grande humanité.

Le ministère de la Culture a salué sa mémoire et son apport important à la culture nationale, rappelant son attachement aux valeurs de justice, de dignité et de partage.

Medani Naamoun laisse derrière lui un riche héritage artistique qui continuera d’inspirer le théâtre algérien.

Djamal Guettala

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La Tunisie et ses mégaprojets qui piétinent  

16. Juli 2025 um 07:44

Cela fait des années voire des décennies que l’on parle des mégaprojets en Tunisie et de la nécessaire accélération de leur réalisation, et que l’on ne voit rien venir. On en est d’ailleurs venus à ne plus vraiment y voir que des wishful thinking pour occuper les citoyens et leur faire miroiter une prospérité illusoire qui tarde à venir. Mais ne voilà-t-il pas que cette question est remise à l’ordre du jour pour la énième fois et par le énième chef de gouvernement dans une foison d’annonces dont on espère qu’elles seront un jour réalisées ? C’est à croire que nous autres Tunisiens, sommes devenus des champions dans l’art de faire du surplace.

Imed Bahri  

L’accélération de la réalisation des mégaprojets et des projets stratégiques prioritaires dans les secteurs de la santé, du transport, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été au centre de la 5e réunion périodique de la commission des mégaprojets présidée, mardi 15 juillet 2025, au palais de la Kasbah, par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la réunion a permis de passer en revue l’état d’avancement des projets en question (eh oui, il paraît que çà avance !) et les solutions proposées pour surmonter les difficultés rencontrées (parce qu’il y en a toujours des difficultés !).

Un hôpital, une école, et quoi encore ?

La commission a recommandé, dans ce cadre, de relancer, immédiatement, les travaux de l’hôpital régional de classe « B » de Sbeïtla, dans le gouvernorat de Kasserine, et ce, après la sélection de l’entrepreneur devant finaliser les travaux avant la fin de cette année, ainsi que les travaux du projet de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Bizerte, en choisissant l’entreprise de travaux publics qui les finalisera, au 1er trimestre 2026.

La commission a, également, appelé à entamer les procédures de lancement de l’appel d’offres relatif à la réalisation du port en eau profonde et de la zone des services logistiques à Enfidha, conformément aux normes internationales.

La cheffe du gouvernement a mis l’accent, à cette occasion, sur la nécessité d’accélérer l’achèvement de tous les projets publics programmés dans les délais, afin de réaliser le développement régional, la croissance économique et la justice sociale et partant impulser les investissements et créer des opportunités d’emploi.

Zenzeri a souligné que tous les gouvernorats, les délégations, les municipalités, les services des ministères et les structures publiques aux niveaux central, régional et local sont au service du citoyen et sont appelés, par conséquent, à résoudre tous les problèmes auxquels fait face tout citoyen ou investisseur.

La présidence du gouvernement a rappelé la mise en place du portail national e-people qui permet aux citoyens de signaler les difficultés rencontrées en termes de communication avec les services administratifs, outre la ligne simplifiée 1860 et les adresses électroniques boc@pm.gov tn ou bcrc@pm.gov tn.

Des plans sur la comète

Donc, si on a bien compris, les responsables du gouvernement ont recommandé, appelé, mis l’accent, rappelé, souligné, et quoi encore ? Des bulles et encore des bulles !

Pour ce qui est de la réalisation espérée des mégaprojets, comme ceux de port en eau profonde et de zone des services logistiques à Enfidha, dont on parle depuis le milieu des années 1990, il y a de fortes chances (ou des risques sérieux) qu’ils ne verront jamais le jour.

Au rythme où les choses avancent, ou n’avancent pas, notre scepticisme n’a même plus à être justifié.

Cela pour dire que ce qu’on attend des responsables du gouvernement ce ne sont pas des plans sur la comète, mais des engagements fermes, des décisions concrètes et des délais précis. On est vraiment las d’attendre et d’espérer des mégaprojets qui dépassent rarement la phase de l’annonce… Et inutile de rappeler ici la longue liste de ceux qui ont été abandonnés en cours de route.  

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Le tourisme tunisien franchit un nouveau cap

16. Juli 2025 um 07:19

Le secteur touristique tunisien a connu une croissance remarquable depuis le début de 2025. Selon le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Hlaoui, le nombre de visiteurs a dépassé les 4,3 millions de touristes jusqu’à la fin juin dernier, soit une augmentation de 11% par rapport à 2024. Quant aux recettes touristiques, elles ont enregistré une croissance de plus de 8% au cours de la même période, ce qui place le tourisme à la première place en termes d’injection de devises dans l’économie nationale.

Latif Belhedi

En ce début d’une saison estivale très prometteuse, le secteur est sur le point de connaître une croissance encore plus forte, avec des prévisions de croissance continue des revenus totaux jusqu’à la fin de l’année.

Cette dynamique témoigne d’une reprise et d’une expansion solides pour le secteur, notamment après les défis posés par les événements mondiaux de ces dernières années : pandémie du Covid, guerre Russie-Ukraine, guerre à Gaza…

Contribution économique essentielle

Le secteur du tourisme en Tunisie est non seulement une source majeure de revenus, mais joue également un rôle essentiel dans l’économie nationale d’une façon générale. Il contribue à environ 9% du produit intérieur brut (PIB) du pays, ce qui témoigne de son importance considérable dans le paysage économique global. Son impact va au-delà des gains financiers, puisqu’il emploie environ 400 000 personnes dans divers métiers, notamment dans l’hôtellerie et la restauration, les guides touristiques et les transporteurs.

Grâce à un tel niveau d’emploi, le secteur touristique contribue à dynamiser les économies locales, notamment dans les régions côtières où les touristes affluent pour profiter des magnifiques plages et des attractions culturelles du pays situé au cœur de la Méditerranée et doté d’un climat très clément, hiver comme été. La croissance continue du nombre de visiteurs et des revenus devrait entraîner la création de nouveaux emplois, stimulant ainsi le paysage économique global.

La diversité des attractions

La diversité des offres de la Tunisie, de ses plages méditerranéennes et de ses sites historiques à ses expériences culturelles uniques, contribue à la popularité croissante du pays comme destination touristique. Le pays possède de nombreuses attractions, notamment les ruines antiques de Carthage, les pittoresques médinas de Tunis et les paysages désertiques qui ont captivé l’imagination des voyageurs du monde entier. La richesse historique de la Tunisie, alliée à la beauté de son littoral, en a fait une destination de choix pour le tourisme culturel et les vacances balnéaires.

Le secteur touristique du pays a également bénéficié de l’intérêt croissant pour l’écotourisme et les voyages d’aventure, les régions désertiques devenant de plus en plus prisées par ceux qui recherchent des expériences uniques et hors des sentiers battus. Les efforts déployés par la Tunisie pour améliorer ses infrastructures, notamment les aéroports, les hôtels et les transports, ont permis d’accueillir un nombre croissant de visiteurs et de leur garantir un séjour agréable et sans accroc, même si sur le plan de la qualité des services, beaucoup reste encore à faire pour rehausser davantage l’image de la destination.

Réserves de devises renforcées

Facteur clé des entrées de devises, le secteur du tourisme contribue de manière significative à la stabilité économique de la Tunisie. L’augmentation des recettes touristiques soutient non seulement l’économie nationale, mais renforce également les réserves de devises du pays, essentielles au maintien de l’équilibre de la balance extérieure. Avec l’afflux croissant de touristes, la capacité du pays à attirer les investissements étrangers et à renforcer sa stabilité financière devrait se renforcer, consolidant ainsi ses perspectives économiques à moyen et long terme.

Cap sur l’avenir 

Malgré les secousses et les contre-temps, le secteur touristique tunisien ne montre aucun signe de ralentissement. Grâce à des investissements continus dans les infrastructures et à l’accent mis sur la promotion du riche patrimoine culturel du pays, l’industrie touristique est prête à connaître une croissance soutenue dans les années à venir.

Face à l’intérêt croissant du monde entier pour les expériences de voyage durables et immersives, la Tunisie s’impose comme une destination de choix pour les amateurs d’histoire et d’aventure. Fort de son potentiel de développement, le secteur du tourisme restera un pilier de la réussite économique de la Tunisie, contribuant ainsi à la prospérité du pays.

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L’Atuge organise le Diaspora Month 2025 et le Tunisia Global Forum

16. Juli 2025 um 07:02

L’Association tunisienne des grandes écoles (Atuge) organise la deuxième édition du Diaspora Month du 15 juillet au 15 août 2025. Point d’orgue de cette initiative, le Tunisia Global Forum (TGF) qui se tiendra le 22 juillet à l’hôtel Radisson Blu Tunis.

Plus qu’une simple série d’événements, cette initiative a pour vocation de transformer la période estivale, moment privilégié de retour au pays pour de nombreux compatriotes, en un véritable carrefour d’opportunités.

L’objectif est de créer des ponts durables, de permettre aux réseaux de compétences de la diaspora de se reconnecter activement avec les écosystèmes locaux, de partager leur expertise et de s’engager dans les dynamiques d’avenir de la Tunisie.

Mobilisation des talents de la diaspora

Conçu comme le rendez-vous business incontournable du mois, le TGF est une plateforme stratégique dédiée à la mobilisation des talents de la diaspora et des écosystèmes d’entreprises et d’innovation. Sa mission est de connecter concrètement celles et ceux qui, par leurs actions et leurs visions, contribuent à la transformation du pays et à son rayonnement international.

Le TGT est l’événement phare du Diaspora Month, qui se prolonge avec d’autres rendez-vous essentiels.

Connecter la diaspora aux startups locaux

Ainsi, le Diaspora Regional Networking déploiera cette dynamique au cœur des régions tunisiennes tout au long du mois. Cette importante tournée vise à connecter la diaspora aux écosystèmes d’entreprises et de startups locaux, transformant ainsi les opportunités en collaborations durables sur tout le territoire.

Placée sous le thème «Innover pour attirer et investir pour transformer», cette journée d’exception a pour ambition de catalyser les énergies pour un avenir prospère. Plus de 1500 participants sont attendus, aux côtés de plus de 120 entreprises, startups prometteuses, clusters sectoriels, et institutions nationales et internationales.

Le format de l’événement a été pensé pour maximiser les interactions et les résultats : un vaste espace d’exposition dynamique pour présenter les innovations, des conférences plénières pour dessiner les feuilles de route stratégiques, des ateliers de réflexion pour co-construire des solutions, des talks inspirants pour partager les succès, et des sessions de rencontres B2B pour concrétiser les opportunités d’affaires.

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Trading en ligne | Les tendances émergentes en 2025

15. Juli 2025 um 12:31

Le paysage du trading en ligne a connu de profondes transformations à l’approche de 2025. Les avancées technologiques, les évolutions des normes sociétales et l’accessibilité croissante aux marchés financiers ont élargi le profil des individus s’adonnant au trading en ligne.

Comprendre les caractéristiques démographiques de ces traders – âge, genre, localisation géographique – permet de mieux cerner les dynamiques des marchés financiers et les comportements de trading qui en découlent.

Cette analyse dresse le portrait des traders en ligne en 2025 et met en lumière les tendances clés et leurs implications pour l’avenir du trading en ligne.

Répartition par âge des traders en ligne

En 2025, le trading en ligne est de plus en plus dominé par les jeunes générations. Des études récentes révèlent que plus de 60% des nouveaux traders particuliers ont moins de 35 ans, avec les générations Z et Y (Millennials) en tête de cette évolution. Cette tendance s’explique par la popularité des applications de trading conçues d’abord pour mobile, les contenus financiers relayés par des influenceurs, et un intérêt croissant pour les revenus complémentaires et la constitution de patrimoine. L’acceptation des cryptomonnaies comme moyen de paiement dans les bars et les commerces d’alcool illustre ce changement de culture.

Bien que les jeunes soient plus actifs, la tranche d’âge des 35–54 ans reste un pilier du marché, opérant généralement avec des montants plus élevés et des stratégies à long terme. Le segment des 55 ans et plus, bien que plus restreint, a connu une progression grâce à des plateformes simplifiées et des outils pédagogiques qui abaissent les barrières à l’entrée.

Ce mélange intergénérationnel diversifie l’univers du trading, qui n’est plus réservé aux professionnels mais inclut désormais étudiants, entrepreneurs et retraités actifs sur les marchés.

Répartition par genre dans le trading en ligne

Alors que le trading en ligne était historiquement dominé par les hommes, l’année 2025 marque un tournant vers une plus grande diversité. Les femmes représentent désormais plus de 30 % des traders actifs, une progression constante par rapport aux années précédentes. Cette évolution est soutenue par des plateformes éducatives plus inclusives, des communautés sur les réseaux sociaux et des initiatives fintech visant à responsabiliser les investisseuses.

Les hommes restent majoritaires, notamment dans les environnements à haute fréquence et à fort effet de levier. Cependant, les études montrent que les femmes adoptent souvent des approches plus prudentes et basées sur la recherche, aboutissant à des rendements plus stables sur le long terme.

L’écart tend à se réduire avec l’arrivée des jeunes générations, moins influencées par les stéréotypes de genre. Des plateformes comme RationalFX, qui mettent l’accent sur la convivialité, la transparence et la communauté, ont contribué à rendre le trading en ligne plus accessible et équitable.

Répartition géographique des traders en ligne

En 2025, le trading en ligne est véritablement devenu un phénomène mondial, dépassant largement les centres financiers traditionnels. L’Amérique du Nord et l’Europe dominent encore en volume de transactions et en usage des plateformes, portées par des infrastructures solides, des cadres réglementaires établis et une forte pénétration d’Internet.

Cependant, les marchés émergents rattrapent rapidement leur retard. L’Asie – notamment l’Inde, l’Indonésie et les Philippines – connaît une croissance fulgurante du trading de détail, grâce à l’accès mobile, à une population jeune et à une meilleure éducation financière. De même, l’Amérique latine et certaines régions d’Afrique enregistrent une vague de nouveaux traders, stimulée par des applications localisées, l’adoption des cryptomonnaies et l’amélioration de l’accès aux services bancaires numériques.

Les différences de fuseaux horaires permettent également une activité de trading 24/7, notamment dans les marchés crypto et forex. Cette diversification géographique pousse les plateformes à proposer des outils régionaux, un support multilingue et des contenus adaptés aux spécificités culturelles.

Avancées technologiques et impact sur la croissance du marché

En 2025, la technologie continue de redéfinir la manière de trader en ligne. Les innovations dans les applications mobiles, les agents de trading basés sur l’IA et les outils de trading automatisé ont rendu l’investissement plus accessible que jamais. Les débutants peuvent désormais commencer à trader avec un simple smartphone, tandis que les utilisateurs expérimentés bénéficient de fonctions avancées telles que le trading algorithmique, les alertes en temps réel et les analyses générées par l’intelligence artificielle.

L’une des plus grandes révolutions est l’intégration de l’apprentissage automatique et de l’analytique prédictive. Ces technologies aident les traders à détecter des schémas, à gérer les risques et à prendre des décisions éclairées plus rapidement. Les réseaux de trading social et les plateformes de copy trading permettent également de suivre ou de reproduire les stratégies de traders plus expérimentés en temps réel.

La technologie blockchain renforce la transparence et la sécurité, notamment dans le trading de cryptomonnaies. Avec des vitesses d’exécution accrues et des interfaces personnalisées, les plateformes actuelles offrent une expérience intuitive et riche en données.

Globalement, la technologie nivelle les chances, aidant autant les novices que les traders aguerris à prendre des décisions plus intelligentes, rapides et confiantes.

Tendances comportementales chez les traders en ligne

En 2025, les traders en ligne sont plus informés, orientés par les données et engagés dans des communautés. De plus en plus d’entre eux s’appuient sur les données en temps réel, les alertes de marché et les indicateurs de sentiment, plutôt que sur des intuitions spéculatives. Les plateformes proposant des contenus éducatifs et des fonctionnalités sociales sont particulièrement populaires, traduisant un désir non seulement de trader, mais aussi d’apprendre et de progresser.

On observe également une montée du trading axé sur des objectifs. De nombreux investisseurs particuliers ne cherchent pas seulement des gains à court terme, mais poursuivent des buts à long terme comme la constitution de patrimoine, l’indépendance financière ou le complément de revenus. Les pratiques de gestion des risques se sont aussi améliorées : l’usage des ordres stop-loss et la diversification des portefeuilles sont devenus courants.

L’introduction d’éléments ludiques – classements, badges, défis – a également transformé le comportement des traders, rendant l’expérience plus interactive. Les traders modernes sont plus engagés, stratégiques et tournés vers la communauté, témoignant d’un véritable changement culturel dans l’approche du trading en ligne.

Niveau d’études des traders en ligne

La communauté des traders en ligne en 2025 présente une diversité d’origines académiques. Si nombre d’entre eux sont diplômés en finance, économie ou gestion, une part croissante vient de domaines non financiers comme l’ingénierie, l’informatique ou même les arts. L’abondance de ressources en ligne – tutoriels sur YouTube, webinaires, académies de trading, réseaux sociaux – permet à chacun de se former et de développer des compétences pratiques, indépendamment de son parcours académique.

Fait notable : les traders autodidactes sont en forte hausse, surtout parmi la génération Z. Grâce à l’accès à un contenu gratuit et structuré, beaucoup élaborent des stratégies rentables sans diplôme formel, marquant le passage d’un système basé sur les diplômes à une approche fondée sur les compétences.

Conclusion

Le trading en ligne en 2025 est plus inclusif, technologique et mondial que jamais. Les traders proviennent de toutes les générations, de tous les horizons, de toutes les régions du globe et de parcours éducatifs variés. Ils sont unis par des plateformes accessibles et un objectif commun : faire croître leur patrimoine et leurs connaissances financières.

Que vous soyez investisseur passif ou trader actif, comprendre les évolutions démographiques et comportementales du secteur vous permettra de mieux naviguer sur le marché – et de rejoindre une communauté mondiale dynamique et en constante évolution.

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