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Exportations tunisiennes : Le CEPEX organise une mission multisectorielle en RDC et au Congo

08. Oktober 2025 um 14:32

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organisera, du 16 au 21 novembre 2025, une mission itinérante multisectorielle à Kinshasa et Brazaville.

L’objectif est de positionner un nombre de secteurs d’activités à potentiel sur les deux marchés, a indiqué le CEPEX.

Y participeront, des entreprises opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, du BTP et des matériaux de construction, du Textile/Habillement, des produits cosmétiques, de la santé (services de santé, produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, évacuation sanitaire) et des nouvelles Technologies.

Au programme figurent des rencontres professionnelles B2B ainsi que des rencontres institutionnelles ciblées et des visites terrains.

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L’avenir des casinos africains façonné par la réglementation et les opportunités technologiques

03. Oktober 2025 um 11:38

La démocratisation de l’Internet mobile redessine l’industrie du casino en Afrique. Un rapport de SCCG évalue le marché africain des jeux d’argent en ligne à environ 1,85 milliard de dollars en 2024, porté par l’explosion de l’usage des smartphones.

Depuis leur mobile, de plus en plus de joueurs accèdent à un casino en ligne au Congo, au Cameroun et ailleurs en Afrique pour profiter d’interfaces ludiques et de connexions 4G stables. Ce qui leur permet de retrouver en quelques clics les jeux traditionnels du casino comme les machines à sous, la roulette ou le poker.

Un cadre réglementaire en pleine évolution

Face à cette expansion, la plupart des pays africains renforcent leurs lois sur les jeux. En République du Congo (Brazzaville), la loi n°37-2024 (décembre 2024) établit un cadre global de régulation des jeux et paris. Elle crée une autorité de régulation, définit des licences spécifiques (pour les casinos physiques et en ligne, les paris sportifs, etc.) et impose des taux d’imposition progressifs, plus élevés pour les opérateurs de jeux en ligne. De même, en République démocratique du Congo (RDC), de nouveaux textes fiscaux de 2024 obligent les exploitants de jeux d’argent à payer des taxes d’autorisation annuelles et des taxes mensuelles sur les gains, et à obtenir un agrément du ministère des Finances.

Ces mesures s’inscrivent dans la logique recommandée par l’OMS, soulignant l’urgence de légiférer pour protéger les consommateurs et l’État. Les exemples africains illustrent la tendance générale : le Kenya a relevé en 2024 la taxe sur les mises de paris sportifs de 12,5% à 15%, et le Nigeria introduira en 2025 une retenue à la source de 5% sur les gains des résidents (15% pour les non-résidents) dans le jeu en ligne. Ces réformes visent autant à discipliner un secteur longtemps informel qu’à accroître les recettes publiques.

Paiements mobiles et inclusion financière

Selon l’OMS, les revenus mondiaux des jeux d’argent devraient atteindre 700 milliards de dollars d’ici 2028. Le boom du mobile money en Afrique sert de moteur logistique au marché des casinos en ligne. En 2024, le continent affichait 1,1 milliard de comptes Mobile Money (soit 53% des comptes mondiaux), avec 81 milliards de transactions pour une valeur totale d’environ 1,1 trillion USD. Autrement dit, deux transactions financières sur trois dans le monde transitent par le mobile africain. Cette infrastructure profite directement au jeu en ligne : les plateformes de casino intègrent systématiquement les portefeuilles électroniques pour permettre aux utilisateurs de déposer ou retirer de l’argent sans passer par le système bancaire traditionnel.

Plusieurs indicateurs clés illustrent l’ampleur de l’adoption du mobile money en Afrique :

  • 1,1 milliard de comptes Mobile Money enregistrés en 2024 (66 % du volume mondial).
  • 81 milliards de transactions Mobile Money traitées en 2024, pour une valeur totale de 1,1 trillion USD (66 % de la valeur globale).
  • 31 systèmes de paiement instantané (SPI) actifs en Afrique (28 nationaux et 3 régionaux) au 1er juin 2024.

Perspectives statistiques et défis futurs

Les perspectives de croissance pour les casinos africains sont robustes. Selon des études industrielles, le marché du jeu en ligne en Afrique devrait plus que doubler d’ici 2028. Il pourrait dépasser 2,36 milliards USD en 2028. La passion du public africain pour le sport (notamment le football) alimente les paris en ligne mais les jeux de casino eux-mêmes prennent de l’ampleur dans les pays où ils sont légaux. Sur la décennie, la réduction du coût des smartphones et l’amélioration de la couverture Internet pourraient porter les revenus des jeux en ligne africains entre 3 et 4 milliards USD d’ici 2030.

Cette croissance sera surtout tirée par les facteurs suivants :

  • Une population de plus en plus technophile.
  • L’augmentation constante de la connectivité mobile en Afrique (plus de 40 % de la population est déjà en ligne, et le nombre d’abonnés 4G/5G explose).
  • L’omniprésence des solutions de paiement mobile qui éliminent les barrières financières pour les non-bancarisés.
  • Un cadre réglementaire qui se structure progressivement (licences, taxation) pour sécuriser l’offre et rassurer les investisseurs.

Il sera donc crucial d’associer au développement des casinos en ligne des dispositifs de jeu responsable. Par exemple, des quotas sur les mises, des limites de dépôts automatiques et des ressources d’aide aux joueurs en difficulté. La mise en place de systèmes de contrôle (vérification d’identité, audit des algorithmes de jeu) devra accompagner l’ouverture du marché.

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RD Congo : l’ancien président, Joseph Kabila, condamné à mort

02. Oktober 2025 um 16:47

Un tribunal militaire en République démocratique du Congo (RDC) a reconnu l’ancien président Joseph Kabila « coupable de crimes contre l’humanité et de trahison ». Et il l’a condamné, à cet effet, à mort par contumace. Le gouvernement congolais a accusé le président du pays entre 2001 et 2019 de collaborer avec le M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda qui a conquis de vastes territoires dans l’est du Congo au début de cette année.

Le verdict a retenu Kabila responsable de crimes de guerre, meurtre, agression sexuelle, torture, implication dans un mouvement d’insurrection et complot et soutien au terrorisme. Mais comme il n’a assisté à aucun des procès, il est peu probable que le tribunal puisse exécuter sa peine. Son parti, le Front commun pour le Congo (FCC), a qualifié le procès d’« illégal du début à la fin » et a rejeté les procédures en les qualifiant de « tragi-comédie ».

Et ce n’est pas tout, car Joseph Kabila est également à condamné à payer 33 milliards de dollars de réparations, dont 29 milliards qui doivent être versés à l’État congolais. Ces indemnisations doivent couvrir les dommages moraux, de défense, infrastructurels et écologiques causés par le conflit continu. Les 4 milliards de dollars restants doivent être répartis entre deux provinces envahies par le M23, le Sud-Kivu et le Nord-Kivu.

Pour arriver à cette situation, il a fallu près d’une décennie de jeu d’échec politique. En 2018, le candidat choisi par Joseph Kabila a perdu l’élection présidentielle et une figure de l’opposition, en l’occurrence Félix Tshisekedi, remporte l’élection. L’homme fut considéré comme un “allié acceptable“ pour le président sortant.

Mais l’alliance s’est rapidement effondrée. Et Kabila est parti en exil en 2023, d’abord en Afrique du Sud. En mai 2025, il a diffusé en direct un discours critiquant le gouvernement, puis a effectué une visite très médiatisée dans la ville de Goma, tenue par les rebelles. Cela n’a fait que confirmer sa collaboration avec le M23. Son endroit de résidence actuel est ignoré et il doit faire désormais attention à ses mouvements.

A noter toutefois que le gouvernement congolais n’a pas, à ce jour, lancé de mandat d’arrêt international contre l’ancien président congolais.

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