La tunisienne Ons Jabeur (59e mondiale) a quitté le tournoi de Wimbledon dès le premier tour sur abandon devant la Bulgare Viktoriya Tomova (111e mondiale) en raison d’une blessure.
Le match était en faveur de la Bulgare, qui menait 7-6, 2-0 au moment de l’abandon.
Ons Jabeur, 30 ans, avait atteint la finale de Wimbledon à deux reprises consécutives, en 2022 et 2023.
A noter que Jabeur, qui a occupé la 2e place mondiale (son meilleur classement), a disputé cette saison 26 matchs dans différents tournois, remportant 12 victoires et subissant 14 défaites.
L’avironneuse paralympique tunisienne Ahlem Jeday a décroché la médaille de bronze en individuel (PR1W1x) lors de la coupe du monde de para-aviron, disputée à Lucerne (Suisse) du 27 au 29 juin en cours.
Cette médaille de bronze, obtenue à l’occasion de sa première participation internationale, marque une première étape vers la préparation des Jeux paralympiques de Los Angeles 2028.
Les travaux de la réunion préparatoire régionale du deuxième Sommet mondial sur le développement social (Doha, du 4 au 6 novembre 2025) ont démarré lundi matin, à Tunis.
Cette réunion se poursuivra jusqu’à demain mardi, avec une large participation de représentants des pays arabes et des organisations internationales. Elle est organisée en partenariat entre le Secrétariat général de la Ligue des États arabes et le ministère tunisien des Affaires sociales, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies.
Les participants à cette rencontre préparatoire discutent d’un ensemble de questions prioritaires de développement dans la région arabe, notamment la lutte contre la pauvreté, la promotion de l’emploi et du travail décent et la réalisation de l’inclusion sociale. L’ordre du jour comprend également d’autres axes secondaires tels que la sécurité alimentaire, la couverture sanitaire universelle, la qualité de l’éducation, l’adaptation aux changements climatiques, l’égalité des genres et les migrations.
Le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, a souligné que cette réunion constitue une opportunité importante pour formuler une position arabe unifiée sur les principaux défis sociaux auxquels fait face la région, ajoutant que cette étape préparatoire revêt une importance particulière puisqu’elle précède le sommet de Doha, qui intervient trente ans après la tenue du premier Sommet sur le développement social en 1995 à Copenhague.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’unir les efforts et de moderniser les politiques sociales pour éradiquer la pauvreté et l’exclusion, et œuvrer à fournir des opportunités d’emploi décent pour toutes les catégories, notamment les plus vulnérables, de manière à garantir la justice sociale selon des approches fondées sur les droits humains. Il a rappelé les politiques adoptées par l’État tunisien dans ce domaine, parmi lesquelles la loi n° 9 de l’année 2025 relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction du recours à la sous-traitance, affirmant que la Tunisie oeuvre à renforcer l’autonomisation économique dans un cadre équitable et juste.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a appelé à l’élaboration de nouvelles approches internationales pour traiter les disparités en matière de développement humain entre le Nord et le Sud. Il a exprimé son espoir de voir le sommet de Doha aboutir à des résultats concrets susceptibles d’impulser la justice sociale et d’accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, en particulier en ce qui concerne l’éradication de la pauvreté, la lutte contre le chômage et la discrimination, contribuant ainsi à améliorer la vie des individus et à renforcer la stabilité régionale et mondiale.
Nafti a affirmé que les défis auxquels est confrontée la région arabe lui imposent des responsabilités supplémentaires, nécessitant le développement de politiques sociales globales garantissant des moyens de subsistance décents, offrant des opportunités d’emploi et assurant l’égalité entre les sexes, dans un cadre de solidarité internationale efficace.
L’infrastructure du port de pêche de Zarat (gouvernorat de Gabès) a été détériorée au cours des dernières années, ce qui représente un gros risque pour les pêcheurs de la région, a regretté Abdessalem Dahmeni, membre de l’Assemblée des représentants du peuple.
Il a affirmé à l’Agence TAP que les marins pêcheurs ont souvent du mal à accéder au port en raison de l’état de son infrastructure et du problème d’ensablement au niveau de son entrée.
La même source a critiqué l’Autorité de tutelle pour son retard dans la réalisation des travaux de réaménagement de ce port, projet annoncé lors du Conseil ministériel du 25 juin 2015, précisant que les études de faisabilité ont été achevées mais depuis aucun appel d’offres relatif à ce projet n’a été publié jusqu’à présent.
“Il n’y a aucun motif qui justifie le retard constaté pour la mise en œuvre de cet important projet”, a estimé la même source. appelant à hâter la réalisation des travaux programmés.
Par ailleurs, le gouverneur de Gabès, Radhouane Nsibi a effectué, la semaine dernière, une visite au port de pêche de Zarat où il a inspecté de près l’état de l’infrastructure du port, recommandant de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection des pêcheurs ainsi que de conjuguer tous les efforts afin de remédier au plus vite à la situation de ce port.
A noter que la délégation de Gabès est dotée d’une bande côtière s’étendant sur 85 km et ne compte cependant que deux ports de pêche en mer, à savoir le port de Gabès et le port de Zarat, malgré l’importance du secteur dans la région.
La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri s’est entretenue lundi, à Séville avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro, en marge de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4). Ils ont convenu d’organiser un forum économique tuniso-portugais à Tunis, après l’accord des présidents de deux pays.
Zenzri qui participe du 30 juin au 1e juillet 2025 à la FfD4, a souligné l’importance d’intensifier les visites entre les deux pays pour préparer l’organisation de ce conclave économique et fixer les domaines concernés par cette manifestation.
La Cheffe du gouvernement a, également, mis l’accent sur la nécessité de renforcer le partenariat économique entre la Tunisie et le Portugal, d’encourager l’investissement et d’inciter les entreprises portugaises à s’installer en Tunisie. notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l’infrastructure, du transport et des nouvelles technologies.
Pour sa part, le Premier ministre portugais a exprimé la disposition de son pays à renforcer les relations bilatérales, à accroître l’investissement en Tunisie et à diversifier ses domaines.
La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri tient une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables des institutions financières qui participent à la FfD4, laquelle présente une opportunité majeure pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et promouvoir la réforme de l’architecture financière internationale.
Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.
La FFD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et à répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement.
L’Institut français de Tunisie (IFT) vient de lancer la deuxième session du Programme d’aide à la publication (PAP) au titre de l’année 2025. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 31 août 2025 et la proclamation des résultats est prévue le 30 septembre 2025, informe l’IFT.
Une attention particulière sera accordée aux projets de traduction du français vers l’arabe ou de l’arabe vers le français. La priorité sera donnée à la fiction contemporaine et au débat d’idées favorisant le rapprochement des espaces francophones et arabophones.
Sont éligibles tous les types d’ouvrages, à l’exception des manuels scolaires, des ouvrages techniques, des guides ou des livres pratiques.
Les candidatures sont également ouvertes aux projets qui n’ont jamais été soumis à l’IFT pour examen et qui n’ont pas été publiés avant leur présentation en commission.
Pour les projets de traduction, seules sont éligibles les traductions d’un ouvrage depuis sa langue originale (français ou arabe). Les traductions relais ou intermédiaires, précise l’IFT, ne sont donc pas acceptées.
Le Programme d’aide à la publication (PAP) “Abdelwahab Meddeb” vise à favoriser des projets éditoriaux innovants tant dans leur contenu que dans leur forme notamment en matière de littérature contemporaine, de littérature jeunesse et/ou de bande dessinée ayant l’ambition de s’adresser à un large public. Il ambitionne également d’accompagner l’émergence de jeunes talents et le renouveau des éditeurs tunisiens.
La quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), s’est ouverte, officiellement, lundi, à Séville, avec pour objectif la réforme du financement à tous les niveaux, notamment en promouvant la réforme de l’architecture financière internationale et en relevant les défis qui freinent l’investissement.
Une délégation tunisienne conduite par la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri est arrivée dimanche matin, dans cette ville du Sud de l’Espagne, pour participer à ce conclave économique, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 3 juillet 2025. La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi et des responsables du ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, ainsi que du département de l’Economie et planification, prennent part à cette délégation.
Zenzri participe du 30 juin au 1er juillet 2025, à Séville, aux travaux de la FfD4, au nom du président de la République, Kaïs Saïed. La Cheffe du gouvernement tiendra, au 1er jour de la conférence, des entretiens bilatéraux avec le premier ministre portugais, Luis Montenegro, le premier ministre palestinien, Mohamed Mustapha, le premier ministre égyptien, Mustapha kamel Madbouli , la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, le premier ministre algérien, Nadir Larbaoui et la Présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.
La FfD4 devra être marquée par l’adoption formelle de l’accord sur le financement du développement conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU, sans les Etats-Unis. Il s’agit d’un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4000 milliards de dollars par an, dont pâtissent, particulièrement, les pays en développement.
Le forum de Séville doit permettre de formuler des engagements précis pour soutenir la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.
Selon l’ONU, aujourd’hui, 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour rembourser leurs dettes que pour la santé ou l’éducation. En outre, les pays en développement paient leur dettes à des taux bien plus élevés que les pays riches, deux à quatre fois plus et ces coûts explosent en période de crise, ce qui entrave ces pays dans l’investissement dans le développement.
Pour la Tunisie, l’encours de sa dette publique a atteint en 2024, 135 milliards de dinars, en 2024, représentant 81,2% du produit intérieur brut (PIB) . Elle table sur un encours de sa dette publique de 147,4 milliards de dinars en 2025 (80,5%).
L’Etat tunisien a adopté une nouvelle politique au cours de ces dernières années, privilégiant le recours à la dette intérieure au détriment de la dette extérieure. Ainsi, la proportion de la dette intérieure au niveau de l’encours de la dette publique est passée de 39,6% en 2021, à 53,8% en 2024. En 2025, cette proportion dépassera les 58%, selon les prévisions de la loi de finances 2025.
Les services de la dette publique se sont élevés à 24,8 milliards de dinars en 2024, en hausse de 19,5% par rapport à 2023. Le principal de la dette a dépassé les 18,5 milliards de dinars, marquant une progression de 24%, alors que les intérêts ont évolué de 7,8 %, passant de 5,8 milliards de dinars en 2023 à près de 6,3 milliards de dinars en 2024.
La Tunisie prépare un nouveau plan de développement 2026-2030, élaboré dans le cadre d’une nouvelle approche partant du niveau local pour atteindre le central, alors que les plans précédents étaient axés sur un système central présentant des propositions et des orientations de développement . Il intervient dans un cadre politique et institutionnel basé sous le signe «construction et édification” et basé sur la concrétisation des objectifs de la constitution, notamment le rôle social de l’Etat et l’importance des volets local et régional dans la proposition des politiques de développement.
La FFD4 constitue le seul forum où les dirigeants de tous les gouvernements, ainsi que les organisations internationales et régionales, les institutions financières et commerciales, les entreprises, la société civile et le système des Nations Unies, se réunissent au plus haut niveau, et renforce ainsi la coopération internationale.
Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.
L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic) a appelé, lundi, à lancer une initiative législative urgente visant à consacrer le droit du citoyen tunisien, notamment les familles à faible revenu, à bénéficier d’au moins 30% de la capacité touristique nationale, moyennant des prix préférentiels, clairs et transparents, et soumis au contrôle d’instances indépendantes.
L’organisation a demandé, également, à mettre en place “un mécanisme national permanent pour le tourisme social”, mobilisant les ressources et les établissements publics inutilisée pendant les vacances, telles que les foyers et les restaurants scolaires et universitaires, les maisons de Jeunes et de la Culture, les centres de camping et les complexes sportifs, et ce, afin d’offrir un hébergement et des activités au profit des enfants, des élèves, des étudiants et des jeunes, dans le cadre de programmes de loisirs, de culture et d’éducation.
Elle a réitéré, en outre, l’impératif d’intégrer une clause spéciale dans la prochaine Loi de finances stipulant la mise en place d’un fonds public fixe pour soutenir le tourisme social et intérieur, ainsi que l’instauration d’incitations fiscales pour les établissements touristiques qui s’engagent dans cette approche.
L’Otic a souligné, finalement, que le droit du citoyen aux loisirs et à la connaissance géographique et culturelle de son pays est un droit civique qui constitue un pilier de l’appartenance, de la citoyenneté et du développement équilibré.
Le Taux Effectif Global (TEG) supporté par les emprunteurs auprès des institutions de microfinance a atteint 25,7% à la fin de l’année dernière, c’est ce qui ressort des données publiées, récemment, par l’autorité de contrôle de la microfinance (ACM).
Ce taux comprend toutes les charges liées à l’emprunt, y compris les primes d’assurance.
En fait, le TEG est un pourcentage, qui représente le coût réel d’un crédit.
Créée en vertu du Décret-loi n° 2011-117 du 5 novembre 2011, portant organisation de l’activité des institutions de la microfinance, l’ACM est une instance indépendante, qui se compose d’une direction générale et d’un conseil d’administration, regroupant plusieurs membres, dont des représentants du ministère de Finances, de la Banque Centrale de Tunisie…
Son objectif principal consiste à contrôler les institutions de microfinance.
Les statistiques de l’ACM ont fait ressortir, également, que plus de 800.000 clients ont reçu des microcrédits, dont le montant global s’élève à 2.562,5 millions de dinars (MD), au cours de l’exercice 2024, contre 769 150 clients (mobilisant des microcrédits à hauteur de 2211,3 MD) une année auparavant.
L’ACM estime que ces données reflètent la hausse du nombre de clients des institutions de microfinance d’une part, et l’accroissement des recettes drainées par cette activité, d’autre part.
Toutefois, elle considère que l’augmentation du TEG entravera l’objectif de ce système de financement, qui consiste à faciliter l’inclusion financière des personnes vulnérables.
Les autorités financières en Tunisie œuvrent à renforcer les programmes d’inclusion financière pour permettre aux individus et aux institutions d’accéder aux services de financement, afin de booster la croissance économique, de réduire la vulnérabilité des personnes à faible revenu et de créer de nouvelles opportunités d’emploi.
Il convient de noter qu’une ligne de crédit, dotée d’une enveloppe de l’ordre de 20 MD, a été créée, dans le cadre de la loi de finances 2025, pour soutenir l’inclusion financière et économique des groupes vulnérables et à faibles revenus.
Pour rappel, le secteur de la microfinance en Tunisie regroupe 7 institutions, actives à travers 232 filiales implantées dans les différentes régions du pays, en plus d’une huitième institution sous forme associative et 289 associations de microfinance opérant conformément aux dispositions du décret-loi n° 2011-117.
Organisée annuellement par l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP), la 46ème édition du Festival national culturel et sportif des jeunes de la formation professionnelle a pris fin hier à Nabeul.
A cette occasion, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a remis les prix aux lauréats des différentes compétitions sportives et culturelles de ce festival qui vient couronner les activités culturelles et sportives organisées tout au long de l’année dans tous les centres de formation.
Le ministre a souligné l’importance accordée à ces activités dans les centres de formation, afin de renforcer les soft skills des stagiaires et faciliter leur intégration professionnelle.
Quelque 600 jeunes et formateurs représentant les 50 centres de l’ATFP ont pris part au festival.
En marge des AFREXIMBANK Annual Meetings tenus, du 25 au 28 juin à Abuja (Nigeria), une convention de partenariat stratégique a été signée vendredi, 27 juin 2025, entre le Tunisia Consortium for African Development (TUCAD), représenté par son président, M. Anis Jaziri, et Mme Kanayo Awani, Vice-Présidente Exécutive d’AFREXIMBANK.
Ce partenariat ambitieux vise à soutenir TUCAD dans le financement de projets structurants à fort impact sur le continent africain, indique un communiqué publié lundi, 30 juin 2025, par TUCAD.
La signature de cette convention illustre la confiance accordée par AFREXIMBANK à l’expertise tunisienne et marque une étape décisive pour l’ancrage de TUCAD en tant qu’acteur régional de référence dans le développement de projets à haute valeur ajoutée. Elle ouvre également la voie à une coopération renforcée pour le transfert de technologies, la souveraineté industrielle et l’accélération de l’intégration économique du continent africain, ajoute la même source.
Le TUCAD est une initiative innovante portée par le Tunisia Africa Business Council (TABC), réunissant des entreprises tunisiennes de référence opérant dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie, l’eau, les technologies, la construction, la logistique, l’assainissement, les services maritimes et l’ingénierie. En mettant en commun leurs expertises, ces entreprises entendent proposer une offre intégrée fondée sur le modèle EPC (Engineering, Procurement and Construction), allant du conseil stratégique à la réalisation opérationnelle des projets. L’objectif de TUCAD est de mobiliser les compétences tunisiennes pour accompagner les pays africains dans la conception, le financement et l’exécution de leurs projets de développement, en favorisant la complémentarité, l’excellence opérationnelle et la création de valeur locale.
Pour sa part, AFREXIMBANK s’impose comme un acteur de premier plan dans le financement du développement en Afrique. Sous le leadership du Professeur Benedict Oramah, la banque a renforcé son rôle de catalyseur de transformation économique, avec un portefeuille d’engagements cumulés de plusieurs centaines de milliards de dollars. Elle finance des projets structurants dans des secteurs clés comme l’industrialisation, les infrastructures, l’agrobusiness, la logistique, l’énergie et la santé, à travers des instruments innovants, des lignes de crédit dédiées et des programmes structurants comme la Foire Commerciale Intra-Africaine (IATF) et le programme de développement des chaînes de valeur africaines.
La cérémonie de signature de la convention s’est déroulée en présence de M. Mourad Abdesslem, Vice-Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), M. Mohsen Antit, Ambassadeur de Tunisie au Nigeria, M. Aymen Zoghbi, Directeur du Département Trade, Investment and Corporate Finance d’AFREXIMBANK, et M. Hafedh Ben Aifa, Responsable Afrique du Nord au sein de la banque.
En prévision de la célébration du 30ème anniversaire de l’Accord d’association conclu le 17 juillet 1995 avec la Tunisie, l’ambassade de l’Union européenne à Tunis, s’emploie, depuis la célébration le 8 mai dernier de la Journée de l’Europe, à sponsoriser, directement ou indirectement, diverses manifestations consacrées à l’examen du bilan de cet accord et au balisage de nouvelles pistes pour le relancer.
D’après des observateurs de la chose tunisienne, l’objectif non-dit de ces manifestations organisées en partenariat avec des médias de la place, serait, semble-t-il, de tâter le pool et de prendre connaissance de la lecture que se font les cadres tunisiens de cet accord et des moyens de le réviser.
Car normalement, la célébration d’un évènement géostratégique d’une telle importance aurait du être précédé par une évaluation objective des résultats de cet accord, surtout, après une si longue période de sa conclusion.
« L’Europe a soutenu l’industrialisation de la Tunisie, mais a oublié ses jeunes, sa mobilité, et ses ambitions technologiques. »
Mention spéciale pour les centaines de participants invités à ces manifestations. Ils sont triés au volet. Il s’agit pour la plupart des personnalités pro-européennes : universitaires, anciens ministres qui ont accompagné l’Accord, banquiers, diplomates, investisseurs, industriels, hauts cadres, journalistes…
Conséquence : le ton était à l’autosatisfaction, à la satisfaction et au triomphalisme. Pour relativiser, les participants ont estimé que l’accord a été globalement positif avec quelques nuances.
Pour l’Union européenne, l’Accord d’association a été un succès
Au rayon des résultats positifs, ils ont cité la contribution de l’accord au développement du secteur industriel, au renforcement de l’ouverture de l’économie tunisienne à la concurrence internationale et à son intégration dans la chaîne des valeurs européennes.
Selon Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, l’Accord d’association est « une success story». Il a indiqué que grâce à cet accord, le marché européen est un marché prioritaire pour l’industrie tunisienne, voire un marché qui garantit les exportations tunisiennes Il a jouté que « l’accroissement des échanges entre les deux partenaires a été une ressource pour investir et créer des emplois en Tunisie. Il n’est pas inutile de rappeler que les 3400 entreprises off shore européennes implantées en Tunisie ont créé 400 mille emplois ».
« Face à la Chine et aux États-Unis, l’Europe doit inventer un nouveau partenariat avec l’Afrique, fondé sur la technologie, la transition énergétique et l’éducation inclusive. »
Au chapitre des insuffisances, les participants à ces manifestations financées par l’UE ont estimé que l’accord d’association a été dissymétrique en ce sens où il n’a pas favorisé ni une grande mobilité de la main d’œuvre tunisienne vers l’Europe, ni un transfert technologique significatif dans les secteurs porteurs (technologies de pointe), ni un flux d’investissements directs étrangers conséquents.
A la lumière de ce diagnostic divergent, les participants ont appelé à réviser l’Accord d’association sur de nouvelles bases et critères.
Bien négocier tout nouveau accord de partenariat avec l’UE
Du côté officiel, intervenant lors de la célébration de la Journée de l’Euripe, le 8 mai 2025, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a plaidé, mollement, « pour un soutien accru à la migration régulière et à la mobilité, réitérant l’appel de la Tunisie à adopter une approche humaine et globale face au phénomène de la migration irrégulière, en s’attaquant à ses causes profondes».
Pour d’autres intervenants, il s’agit, en premier lieu, d’affirmer clairement une volonté commune pour l’instauration d’un partenariat pérenne entre la Tunisie et l’UE. Cette dernière est invitée à accompagner cette volonté et à fournir à la Tunisie des fonds structurants comme elle l’avait fait avec le Portugal, l’Espagne et la Grèce.
Toujours au rayon du financement, les participants ont suggéré de créer, à la charge de l’UE, des fonds d’investissement pour accompagner les entreprises exportatrices tunisiennes et à les aider à contourner les barrières érigées aux frontières de l’Union à l’instar de la taxe carbone (taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone). L’idée serait de prendre en charge le risque climatique.
Dans un second temps, ils ont recommandé d’oublier l’amateurisme avec lequel le premier accord d’association a été finalisé et d’engager de véritables professionnels pour bien négocier toute révision de cet accord et de se faire aider s’il le faut par des cabinets internationaux indépendants.
Un partenariat en matière d’IA serait la bonne piste à explorer
Par delà ces propositions pratiques, les participants tunisiens ont eu le mérite de suggérer aux européens de mettre à contribution, la nouvelle technologie de rupture, en l’occurrence, l’Intelligence artificielle (IA) pour instaurer un partenariat new look.
L’enjeu serait pour Mehdi Haouas ancien ministre du tourisme et de l’artisanat et président fondateur du groupe Talan spécialisé dans le conseil et l’expertise technologique que « face au tandem Etats Unis et Chine qui vont concevoir, à la faveur de leur technologies avancées (IA et autres) des modèles de croissance selon leurs propre visions, il y a, peut être une troisième voie, Celle là même qui consisterait d’après lui à créer un partenariat entre l’Afrique et l’UE qui n’est pas compétitive en matière de technologie, un modèle de développement inclusif fondé sur l’accès à l’éducation, la transition énergétique, l’économie circulaire et la maîtrise des nouvelles technologies (IA..) ».
Tout futur partenariat avec l’UE ne sera pas une œuvre facile
Abstraction faite des points de vue des uns et des autres, il faut admettre, dans l’absolu, que tout projet de révision et de rénovation de l’Accord d’Association avec l’UE ne sera pas une œuvre facile, et ce, pour deux raisons.
« On ne peut plus négocier l’avenir d’un pays avec les méthodes du passé. Ce nouvel accord devra être pensé par des experts, et non improvisé par complaisance. »
La première réside dans le fait que l’UE d’aujourd’hui, n’est plus celle de 1995. Ce groupement économique a mal évolué depuis. Sur le plan économique, il est en déclin avancé et sur le plan géopolitique, il n’est plus crédible. Son image a été ternie par le soutien que les européens ont apporté, de manière inconditionnelle, le génocide à ciel ouvert accompli par les sionistes dans la bande de Gaza. Les tunisiens n’ont plus confiance dans un groupement qui ne respecte pas le droit humain et le droit international. Il y a un sérieux problème de confiance.
La deuxième raison consiste en le fait que la Tunisie de 2025 n’est plus celle de 1995. La démocrature (mix d’autocratie et de liberté d’expression) qui prévaut actuellement dans le pays est de loin moins contraignante que la dictature absolue qui régnait du temps de Ben ALI. Mieux, à la faveur de la configuration géopolitique mondiale qui se profile à l’horizon, la Tunisie, plus que jamais souveraine, a, aujourd’hui, la grande possibilité de diversifier ses partenaires.
Cela pour dire in fine que les conditions de négociation ont beaucoup changé en faveur de la Tunisie.
Abou SARRA
Chiffres clés
3400 — Entreprises européennes installées en Tunisie
400 000 — Emplois créés grâce aux investissements européens
1995 — Date de signature de l’Accord d’association
30 ans — Durée de l’accord sans révision structurelle majeure
ZERO — Transfert technologique significatif vers la Tunisie, selon les critiques.
Le théâtre antique de Dougga s’apprête à vibrer au rythme de la 49e édition du Festival international de Dougga, qui se tiendra du 28 juin au 8 juillet 2025. Avec une programmation éclectique mêlant artistes tunisiens et talents internationaux, le festival promet huit soirées inoubliables sous le signe de la diversité artistique.
La Tunisie sera à l’honneur, occupant une place prépondérante avec quatre soirées dédiées à ses sonorités. L’ouverture, prévue le samedi 28 juin, sera marquée par le “tarab” tunisien, sublimé par la voix envoûtante d’Eya Daghnouj dans son spectacle “Fi hadhrat ettarab ettounsi”. La clôture, le mardi 8 juillet, verra les frères Abdelhamid et Hamza Bouchnak réunis sur scène pour “Ragouj”, un concert inspiré de la série ramadanesque éponyme, réalisée par Abdelhamid Bouchnak.
Les festivaliers auront également le privilège d’assister à la performance d’Emel Mathlouthi, figure emblématique de la scène musicale tunisienne. Le rappeur JenJoon, de son vrai nom Omar Twihri, présentera quant à lui “Cadences Orchestre”, un spectacle prometteur.
La scène arabe sera brillamment représentée avec la venue de l’énigmatique Tuli8te, chanteur égyptien à succès, qui conserve son anonymat derrière son masque distinctif. La chanteuse libanaise Cindy Latty rendra un vibrant hommage à Oum Kalthoum avec “Kalthoumiyet”, accompagnée par l’orchestre dirigé par le musicien et violoniste tunisien Mohamed Lassoued.
Du côté international, l’auteure-compositrice-interprète britannique Lily Lyons apportera une touche de pop et d’indie folk, accompagnée par l’Afro Arabik Walzer Orchestra, un ensemble autrichien fusionnant jazz, musique classique et traditions arabes. Enfin, “Dreams Come True” invitera les spectateurs à un voyage musical avec Norbe et l’Orchestre philharmonique de Barcelone, pour une expérience de musique du monde.
Le programme détaillé des soirées :
Samedi 28 juin : “Fi hadhrat ettarab ettounsi” avec Eya Daghnouj
Dimanche 29 juin : Tul8te
Lundi 30 juin : “Kalthoumiyet” avec Cindy Latty et l’orchestre de Mohamed Lassoued
Mardi 1er juillet : “Cadences orchestre” avec JenJoon
Mercredi 2 juillet : Emel Mathlouthi
Vendredi 4 juillet : Lily Lyons et Afro Arabik Walzer Orchestra
Samedi 5 juillet : “Dreams Come True” avec Norbe et l’Orchestre philharmonique de Barcelone
Mardi 8 juillet : Ragouj d’Abdelhamid Bouchnak, avec Hamza Bouchnak
L’infrastructure du port de pêche de Zarat (gouvernorat de Gabès) a été détériorée au cours des dernières années, ce qui représente un gros risque pour les pêcheurs de la région, a regretté Abdessalem Dahmeni, membre de l’Assemblée des représentants du peuple.
Il a affirmé à l’Agence TAP que les marins pêcheurs ont souvent du mal à accéder au port en raison de l’état de son infrastructure et du problème d’ensablement au niveau de son entrée.
La même source a critiqué l’Autorité de tutelle pour son retard dans la réalisation des travaux de réaménagement de ce port, projet annoncé lors du Conseil ministériel du 25 juin 2015, précisant que les études de faisabilité ont été achevées mais depuis aucun appel d’offres relatif à ce projet n’a été publié jusqu’à présent.
« Il n’y a aucun motif qui justifie le retard constaté pour la mise en œuvre des travaux de cet important projet », a estimé la même source.
Par ailleurs, le gouverneur de Gabès, Radhouane Nsibi a effectué, vendredi, une visite au port de pêche de Zarat où il a inspecté de près l’état de l’infrastructure du port, recommandant de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection des pêcheurs ainsi que de conjuguer tous les efforts afin de remédier au plus vite à la situation de ce port.
A noter que la délégation de Gabès est dotée d’une bande côtière s’étendant sur 85 km et ne compte cependant que deux ports de pêche en mer, à savoir le port de Gabès et le port de Zarat, malgré l’importance du secteur dans la région.
Les avoirs nets en devises se sont établis au niveau de 23,18 milliards de dinars, l’équivalent de 100 jours d’importation, à la date du 27 juin 2025.
D’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), les avoirs en devises ont enregistré une hausse de deux jours d’importation (environ 612 millions de dinars), par rapport 27 mai 2025.
Les statistiques de l’Institut d’Emission ont fait état, aussi, de la hausse des revenus du travail, passant de 3,4 milliards de dinars, au 20 juin 2024, à 3,7 milliards de dinars, au 20 juin 2025, tandis que les recettes touristiques ont atteint 3,02 milliards de dinars. Pour ce qui est des services de la dette extérieure, ils se sont établis au niveau de 7,6 milliards de dinars, selon la même source.
Le Goethe-Institut Tunis organise une série de séances d’information inédites, autour du programme européen “Culture Moves Europe”. Ces rencontres auront lieu le 1er juillet au Centre culturel CIRTA au Kef, le 2 juillet au Goethe-Institut Tunis, et le 3 juillet à l’Institut français de Sousse.
Dans ce contexte, Judith Schulde, cheffe de projet du programme présentera en détail cette initiative de l’Union européenne, qui soutient la mobilité internationale des artistes et des professionnels de la culture dans 40 pays. La rencontre portera sur les opportunités de mobilité internationale pour les artistes et les professionnels de la culture. Ce dispositif permet aux individus et aux groupes actifs dans les domaines suivants de bénéficier de bourses de mobilité dans les domaines de l’architecture, du patrimoine culturel, du design, de la littérature, de la musique et des arts visuels et de la scène.
“Culture Moves Europe” est financé par le programme Europe Créative de l’Union européenne et mis en œuvre par le Goethe-Institut. Ce programme, qui s’étend de 2022 à 2025, vise à encourager les échanges, la collaboration artistique et le développement professionnel à l’échelle européenne.
Plus de 400 boxeurs représentant 31 pays prendront part à la Coupe du monde de boxe 2025, prévue du 30 juin au 6 juillet au Palais des arts martiaux Zhaksylyk Ushkempirov, à Astana, au Kazakhistan, a annoncé la World boxing dans un communiqué.
Plusieurs athlètes olympiques et anciens champions de la Coupe du monde de boxe seront en lice dans les vingt catégories de poids, dix pour les hommes et dix pour les femmes, précise la World Boxing.
Les pays ayant confirmé leur participation sont : l’Australie, l’Azerbaïdjan, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, le Taipei chinois, la Colombie, la Croatie, la République dominicaine, l’Angleterre, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Iran, l’Italie, le Japon, le Kazakhstan, la Corée du Sud, le Kirghizistan, la Mongolie, le Nigéria, la Norvège, les Philippines, la Pologne, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Turquie, les Etats-Unis et l’Ouzbékistan.
La Coupe du monde de boxe est un format de compétition développé par la World Boxing dans lequel les boxeurs et boxeuses d’élite accumulent des points de classement sur plusieurs étapes de compétition au cours de l’année civile.
Il est conçu pour apporter une plus grande structure et un plus grand sens au calendrier des compétitions de boxe de style olympique et culmine dans un événement final où les vainqueurs d’étape et d’autres boxeurs de haut niveau s’affrontent pour le trophée de la Coupe du monde de boxe.
Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle organise, hier et aujourd’hui (27 et 28 juin), une session de formation au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de la formation, à l’intention des directeurs régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, dans le but de renforcer leurs compétences en matière de soutien aux sociétés communautaires.
Selon un communiqué du département, cette session porte sur le concept des sociétés communautaires, leurs objectifs, ainsi que leurs dimensions économiques, sociales et environnementales. Les participants ont également été formés sur les modalités de création, les procédures légales, le rôle du Registre national des entreprises, la structure des conseils d’administration, ainsi que les aspects fiscaux et financiers liés à ces entreprises.
S’exprimant lors des travaux de cette session, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a souligné que les sociétés communautaires sont un modèle socio-économique alternatif visant à répondre efficacement aux défis de création de richesse et d’emplois.
Il a, en outre, mis l’accent sur l’importance d’améliorer leur gouvernance et de renforcer l’accompagnement personnalisé afin de lever les obstacles entravant leur mise en activité effective.
Le ministre a également insisté sur la nécessité d’assurer un suivi régulier basé sur des indicateurs de performance mesurables, dans le but d’assurer un développement équilibré et durable.
Riadh Chaoued a, par ailleurs, exhorté tous les acteurs concernés à proposer des solutions concrètes et efficaces aux différentes problématiques qui freinent le bon fonctionnement de certaines sociétés communautaires.