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Gestern — 16. Mai 2025Haupt-Feeds

Géopolitique de l’énergie : les USA relâchent la pression sur la Russie

16. Mai 2025 um 15:52

Le gouvernement américain a autorisé, jeudi 15 mai 2025, les entreprises américaines et internationales à reprendre leurs activités pétrolières dans le cadre d’un important projet lié à la Russie visant à approvisionner le marché mondial en pétrole de la mer Caspienne. La licence, qui lève les restrictions pesant sur le Consortium du pipeline de la mer Caspienne (CPC) et la société kazakhe Tengizchevroil (TCO), a été délivrée par le département du Trésor.

Le CPC compte parmi ses actionnaires de grandes compagnies pétrolières américaines telles que Chevron et ExxonMobil et facilite principalement l’exportation du pétrole kazakh à travers la Russie et son expédition à l’international.

La nouvelle licence générale n° 124 autorise toutes les transactions qui ont été bloquées en vertu d’une décision du 10 janvier interdisant certains services pétroliers impliquant des infrastructures énergétiques liées à la Russie.

La CPC exploite un important oléoduc qui transporte le pétrole de l’ouest du Kazakhstan jusqu’à la côte russe de la mer Noire, d’où il est expédié dans le monde entier par pétrolier. Cet oléoduc de 1 511 kilomètres est l’une des principales voies d’exportation du pétrole kazakh, acheminant plus de 80 % des exportations de brut du pays.

Le pipeline est détenu conjointement par plusieurs entreprises et gouvernements. La Russie détient une participation de 24 % par l’intermédiaire de l’opérateur public Transneft. Parmi les autres actionnaires majeurs figurent Chevron, ExxonMobil, le russe Lukoil et la compagnie pétrolière nationale kazakhe KazMunayGas. Plusieurs petites entreprises internationales détiennent également des parts.

La licence générale n° 121, délivrée en janvier, autorisait déjà temporairement certains services pour CPC et TCO. Cette licence reste valable jusqu’au 28 juin 2025, mais la nouvelle licence semble clarifier et réaffirmer que les entreprises peuvent poursuivre leur participation à ces projets sans pénalité jusqu’à cette date.

Selon le Trésor américain, la licence couvre des activités telles que le forage, le raffinage, le transport et la commercialisation du pétrole, à condition qu’elles soient liées à CPC ou à Tengizchevroil.

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Trump demande à Apple de ne pas construire en Inde

16. Mai 2025 um 11:52

Le président américain a conseillé à Tim Cook d’éviter d’étendre les opérations de fabrication de l’Apple en Inde.

Le président américain Donald Trump a conseillé, le 15 mai, au PDG d’Apple, Tim Cook, d’éviter d’étendre les opérations de fabrication de l’entreprise en Inde, selon plusieurs sources.

« J’ai eu un petit problème avec Tim Cook hier », aurait déclaré Trump à Doha jeudi, selon CNBC« Je lui ai dit : « Mon ami, je t’ai très bien traité. Tu arrives ici avec 500 milliards de dollars, mais j’entends maintenant que tu construis partout en Inde ». Je ne veux pas que tu construises en Inde ».

Trump a affirmé qu’à la suite de sa conversation avec Cook, Apple augmenterait sa production aux États-Unis, toujours selon la même source.

Apple a étendu ses opérations en Inde, où elle renforce sa production locale

De son côté, Reuters a rapporté en avril qu’Apple prévoyait de fabriquer la majorité des iPhones vendus aux États-Unis en Inde d’ici la fin de 2026. Les médias locaux ont dernièrement rapporté qu’Apple avait déclaré au ministère indien des Communications qu’il prévoyait de déplacer l’assemblage de tous les iPhones vers le pays depuis la Chine.

Les observateurs du secteur estiment que la dernière directive de Trump à Apple de cesser la production en Inde simplifie à outrance les complexités des chaînes d’approvisionnement mondiales et risque d’avoir des conséquences économiques imprévues.

Par ailleurs, implanter la production d’iPhone aux États-Unis, où Apple ne dispose pas d’installations existantes, nécessiterait beaucoup de temps et d’investissements, a déclaré à RT Sonam Chandwani, associé directeur de KS Legal & Associates.

Mardi, l’Inde a contacté l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avec une proposition visant à imposer des droits de rétorsion contre les États-Unis en raison des tarifs américains sur l’acier et l’aluminium.

Toutefois, New Delhi met actuellement la dernière main à un accord commercial bilatéral avec Washington. Le vice-président américain J.D. Vance a annoncé le mois dernier, alors en visite en Inde, que les deux pays s’étaient mis d’accord sur les termes de négociations commerciales bilatérales. Tout en qualifiant cela de feuille de route vers un accord final.

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L’UE et les États-Unis vont intensifier les négociations en vue d’un accord

16. Mai 2025 um 11:45

L’Europe est prête à conclure un accord avec les États-Unis de Trump pour éviter une guerre commerciale plus large. Mais elle semble aussi prête à réagir en cas d’échec.

L’UE et les États-Unis ont convenu d’intensifier les discussions sur un éventuel accord commercial. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 15 mai 2025, le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič.

« J’ai eu une autre conversation constructive avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick. Nous avons convenu d’intensifier notre collaboration au niveau technique. Et je suis en contact régulier avec lui. Je pense que nous nous rencontrerons très prochainement, probablement ici à Bruxelles ou lors des réunions de l’OCDE », a-t-il souligné.

Le ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, a déclaré le même jour que l’UE devait s’unir contre les tarifs douaniers américains. De même qu’elle était prête à agir si les négociations avec Washington ne conduisaient pas à une solution. « Nous devons répondre aux tarifs américains avec unité et détermination », a-t-il dit devant les parlementaires allemands. Avant de préciser : « Nous espérons que les négociations […] aboutiront à un bon résultat. Mais je voudrais également préciser très clairement que nous sommes prêts à agir si cela n’aboutit pas. »

Un rapport de Politico publié mercredi 14 mai indique que Washington a envoyé une lettre à la Commission européenne. Ce qui constitue une première indication de sa volonté d’engager des négociations avec les 27 pour trouver une solution à leur guerre commerciale.

Selon le même média, il s’agit du premier signe positif et substantiel d’engagement de la part de l’administration Trump. Et ce, depuis que les deux parties ont fait une « pause » dans l’imposition de leurs tarifs douaniers et de leurs mesures de rétorsion.

Au final, la lettre est une réponse à une liste de concessions possibles que l’Union européenne s’est déclarée en privé prête à offrir, indiquent des sources diplomatiques.

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Chine : plus de 70 % des sociétés cotées ont été rentables au premier trimestre

16. Mai 2025 um 10:12

Malgré l’instabilité économique mondiale, les sociétés chinoises cotées en Bourse ont enregistré des rendements solides au premier trimestre 2025. Ils sont portés par la dynamique des dépenses de consommation; mais aussi par des progrès constants en matière d’innovation technologique.

Parmi les 5 400 sociétés cotées e Chine qui ont publié leurs résultats financiers au premier trimestre de l’année, plus de 70 % étaient rentables. C’est ce que confirment les données de la société d’information financière Wind publiées jeudi 15 mai.

Le bénéfice net total, distribué aux actionnaires de toutes les sociétés cotées, a été enregistré à 1,49 trillion de yuans (environ 190 milliards d’euros), avec une augmentation annuelle de 3,64 %.

Par ailleurs, les analystes financiers estiment que les rapports sur la performance financière des sociétés cotées au premier trimestre de l’année reflètent une augmentation des tendances de consommation émergentes, ainsi que de l’innovation technologique. Tout en soulignant l’évolution de l’économie chinoise vers un développement économique de haute qualité.

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Les Émirats vont investir 1 400 milliards de dollars aux États-Unis sur une décennie

16. Mai 2025 um 08:52

Les Émirats arabes unis ont confirmé jeudi 15 mai qu’ils investiraient 1,4 billion de dollars aux États-Unis sur une décennie.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed, a déclaré, jeudi 15 mai, à son homologue américain, Donald Trump, que son pays avait l’intention d’investir 1,4 billion de dollars (c’est-à-dire 1 400 milliards de dollars) « dans les dix prochaines années », principalement dans les secteurs de l’énergie, des technologies avancées et de l’intelligence artificielle.

A rappeler cependant que cette promesse a été faite en mars dernier. Ben Zayed a précisé que son pays souhaitait « élargir » son amitié avec Washington pour le bénéfice des deux pays.

Il a également indiqué que les Émirats cherchent à continuer de travailler avec les États-Unis pour la paix et la stabilité dans la région.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis et les États-Unis sont sur le point de signer un accord-cadre qui donnera à Abou Dhabi un accès élargi aux semi-conducteurs d’intelligence artificielle avancés en provenance des États-Unis.

A noter que Trump s’est rendu jeudi à Abou Dhabi, dernière étape de sa tournée dans les pays du Golfe.

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L’Égypte dans le Top 15 des destinations de voyage pour l’été 2025

15. Mai 2025 um 16:24

Alors que les voyageurs du monde entier se tournent vers l’est, de nouvelles données du Mastercard Institute for Economics, publiées le 14 mai 2025, révèlent des évolutions surprenantes dans le paysage mondial du voyage pour l’été 2025. Les villes asiatiques dominent la liste des destinations à la croissance la plus rapide. Tandis que l’Égypte bénéficie d’une présence notable avec deux villes côtières parmi les 15 premières destinations estivales émergentes.

La capitale japonaise, Tokyo, arrive en tête de la liste des destinations à la croissance la plus rapide en termes de réservations de vols pour l’été 2025, suivie d’Osaka, confirmant ainsi l’attrait croissant du Japon pour les touristes du monde entier. Les experts attribuent cette demande à la baisse de la valeur du yen japonais, qui a fait du Japon une destination « bon marché », notamment pour les voyageurs en provenance de Chine, d’Europe et des États-Unis.

Parmi les 15 destinations estivales émergentes, huit sont asiatiques, dont Shanghai, Pékin, Séoul et Singapour, ainsi que Nha Trang au Vietnam et Fukuoka au Japon. Paris, classée troisième, a connu une baisse relative de la demande en raison de l’accueil des Jeux olympiques d’été de 2024. Ce qui a incité certains voyageurs à éviter les foules et les prix élevés.

Égypte… la surprise de la liste

À la surprise générale des amateurs de tourisme égyptien, Hurghada et Charm el-Cheikh sont entrées dans la liste des destinations à la croissance la plus rapide au monde, se classant respectivement 14e et 15e. Cette présence avancée reflète un fort retour du tourisme balnéaire en Égypte, porté par des infrastructures améliorées, des activités marines diversifiées et des prix compétitifs par rapport aux destinations méditerranéennes.

Les observateurs estiment que l’inclusion d’Hurghada et de Charm el-Cheikh dans cette liste reflète un changement d’humeur des touristes internationaux, qui recherchent désormais des expériences authentiques, des plages immaculées et des services de haute qualité à des prix raisonnables. La proximité géographique de l’Égypte avec l’Europe et son accessibilité facile en font un choix idéal pour les vacances d’été.

Le rapport montre que les fluctuations des taux de change jouent un rôle important dans la détermination des destinations de voyage, en particulier pour les voyageurs en provenance d’Asie. Au Japon, une baisse de 1 % du yen a entraîné une augmentation de 1,5 % du nombre de visiteurs en provenance de Chine, tandis que les voyages en provenance du Royaume-Uni n’ont pas été affectés dans la même mesure malgré des changements monétaires similaires.

Top 15 des destinations de voyage mondiales :

  1. Tokyo, Japon
  2. Osaka, Japon
  3. Paris, France
  4. Shanghai, Chine
  5. Palma de Majorque, Espagne
  6. Séoul, Corée du Sud
  7. Pékin, Chine
  8. Madrid, Espagne
  9. Rio de Janeiro, Brésil
  10. Singapour, Singapour
  11. Nha Trang, Vietnam
  12. Reykjavik, Islande
  13. Fukuoka, Japon
  14. Hurghada, Égypte
  15. Charm el-Cheikh, Égypte.

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Petite baisse de l’or de 0,8 % à 3 153 dollars

15. Mai 2025 um 13:10

Les prix de l’or sont tombés, jeudi 15 mai 2025, à leur plus bas niveau depuis plus d’un mois. Alors que les investisseurs attendaient les données de l’indice des prix à la production américain pour obtenir de nouveaux indices sur la direction de l’économie.

L’or au comptant a chuté ce matin de jeudi 15 mai de 0,8 % à 3 153,09 dollars l’once. Et ce, après avoir atteint son plus bas niveau depuis le 10 avril plus tôt dans la séance. Les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 1 % à 3 156,90 dollars, a rapporté Reuters.

A rappeler que les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire considérablement leurs tarifs douaniers mutuels et une suspension de 90 jours. Apaisant ainsi la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde. Toutefois, les marchés mondiaux restent prudents quant à ce qui pourrait se passer après les 90 jours.

Les marchés attendent désormais les données de l’indice des prix à la production américain, dont la publication est prévue dans la journée. Alors que les investisseurs recherchent de nouveaux indices sur la voie à suivre par la Réserve fédérale après des données de consommation plus faibles que prévu. On s’attend à ce que les taux d’intérêt soient réduits de 50 points de base cette année, à partir d’octobre.

Par ailleurs, l’or est souvent considéré comme une couverture en période d’incertitude économique et politique. Il augmente dans un environnement de taux d’intérêt bas.

Quant aux autres métaux précieux : l’argent au comptant a chuté de 0,7 % à 31,98 $ l’once; le platine a augmenté de 0,5 % à 980,35 $; et le palladium a augmenté de 0,1 % à 951,90 $.

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La hausse des stocks de brut aux États-Unis fait chuter le pétrole

15. Mai 2025 um 12:47

Les prix du pétrole ont baissé mercredi 14 mai après que des données gouvernementales ont montré que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de manière inattendue la semaine dernière, suscitant des inquiétudes des investisseurs quant à une offre excédentaire.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont clôturé en baisse de 54 cents. Soit environ 0,81 %, à 66,09 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate a glissé de 52 cents, soit 0,82 %, à 63,15 dollars.

Les deux indices de référence se sont négociés près de leur plus haut niveau en deux semaines lors de la séance précédente, portés par une réduction temporaire des tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine.

Les indices de référence ont chuté après que les données de l’Energy Information Administration ont montré que les stocks de brut ont augmenté de 3,5 millions de barils pour atteindre 441,8 millions de barils la semaine dernière.

Importations nettes de pétrole brut des États-Unis

La production a augmenté la semaine dernière de 422 000 barils par jour, a indiqué l’EIA. Les données de l’industrie API ont également montré une importante accumulation de 4,3 millions de barils de stocks de brut la semaine dernière, ont indiqué mardi des sources du marché.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les producteurs alliés, connue sous le nom d’OPEP+, ont augmenté l’offre sur le marché.

L’OPEP a toutefois revu à la baisse, mercredi 14 mai, ses prévisions de croissance de l’offre de pétrole des États-Unis et d’autres producteurs extérieurs au groupe OPEP+ cette année. « Ils ne modifient pas leur profil de demande, mais ajoutent des barils ». C’est ce qu’a déclaré Bob Yawger, directeur des contrats à terme énergétiques chez Mizuho. Tout en ajoutant qu’ « à un moment donné, l’offre va tout simplement submerger la demande et faire chuter le marché. »

Un rebond du dollar américain

Le raffermissement du dollar a également pesé sur les prix mercredi. Le pétrole libellé en dollars est devenu plus cher pour les investisseurs détenant d’autres devises. Ce qui a pesé sur la demande.

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USA – Syrie: Trump rencontre al-Charaa et lui demande de reconnaître Israël

15. Mai 2025 um 10:33

Le président américain Donald Trump a rencontré, mercredi 14 mai 2025, en Arabie saoudite le président syrien, Ahmed Al-Charaa. Il l’a exhorté à normaliser ses relations avec Israël, un ennemi de longue date. A noter au passage que les États-Unis ont annoncé la levée de toutes les sanctions contre la Syrie. 

Après la déclaration de Trump de lever les sanctions contre la Syrie, qui cherche à se reconstruire après plus d’une décennie de guerre civile, il a rencontré, mercredi, le président par intérim, Ahmed al-Charaa. Celui-ci ayant accédé au pouvoir à la tête d’un groupe que Washington a qualifié d’organisation terroriste et qui a jadis prêté allégeance à Al-Qaïda.

Trump a affirmé aux journalistes qu’al-Charaa avait déclaré qu’il serait prêt à rejoindre à terme les Accords d’Abraham – un accord négocié par les États-Unis en 2020 qui a vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc normaliser leurs relations avec Israël.

« Je lui ai dit : « J’espère que tu nous rejoindras quand la situation sera réglée ». Il a répondu : « Oui ». Mais ils ont beaucoup de travail à faire », indique un document de la Maison Blanche.

Des photos publiées à la télévision d’État saoudienne montrent les deux hommes se serrant la main en présence du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.

Inquiétudes israéliennes

Le voyage de Trump au Moyen-Orient- qui n’inclut pas de visite à Jérusalem- a alimenté les doutes en Israël sur la position du pays dans les priorités de Washington.

La Syrie est l’un des plus grands ennemis d’Israël, et les responsables israéliens continuent de décrire al-Charaa comme un djihadiste, bien qu’il ait rompu ses liens avec Al-Qaïda en 2016. Il avait rejoint le groupe pour la première fois en Irak, où il avait passé cinq ans dans une prison américaine. Les États-Unis avaient levé une prime de 10 millions de dollars sur sa tête en décembre dernier.

Israël s’oppose à la levée des sanctions contre la Syrie, qui ouvrirait la voie à un engagement accru des organisations humanitaires et stimulerait les investissements étrangers. D’ailleurs, Israël a intensifié ses frappes militaires en Syrie depuis l’arrivée au pouvoir d’al-Charaa, après le renversement de l’ancien président Bachar el-Assad en décembre.

L’administration Trump mène également des négociations nucléaires avec son autre ennemi, l’Iran.

Trump a déclaré aux journalistes que le fait qu’il entretienne des relations avec des pays du Moyen-Orient est « très bon pour Israël ».

Les États-Unis espèrent que l’Arabie saoudite, poids lourd régional, rejoindra également les Accords d’Abraham. Mais les discussions ont été interrompues après le déclenchement de la guerre à Gaza et le royaume insiste sur le fait qu’il ne peut y avoir de normalisation sans un État palestinien.

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Pourparlers de paix Moscou-Kiev : Trump et Poutine ne seront pas à Istanbul

15. Mai 2025 um 09:24

Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont indiqué qu’ils ne participeraient pas aux premiers pourparlers de paix directs entre Moscou et Kiev depuis trois ans. Le Kremlin a envoyé à la place un groupe de technocrates expérimentés.

Dimanche 11 mai 2025, Poutine a proposé des négociations directes avec l’Ukraine jeudi 15 courant à Istanbul en Turquie, « sans aucune condition préalable ». Dans la soirée de mercredi, le Kremlin a annoncé que la délégation comprendrait le conseiller présidentiel, Vladimir Medinsky, et le vice-ministre de la Défense, Alexandre Fomine. Donc sans Poutine.

Pour sa part, la délégation américaine en Turquie comprenait le secrétaire d’État Marco Rubio et les envoyés de haut rang Steve Witkoff et Keith Kellogg.

Après l’annonce de la délégation du Kremlin, un responsable américain a déclaré que Trump, qui effectue actuellement une tournée dans trois pays du Moyen-Orient, ne participerait pas à la réunion. Le dirigeant américain a toutefois fait savoir que s’il y a de progrès tangibles, il pourrait se rendre à Istanbul, vendredi 16 mai.

Mais l’absence des présidents russe et américain réduit les attentes d’une avancée majeure dans la guerre que la Russie a déclenchée en février 2022.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi Poutine de participer aux négociations « s’il n’a pas peur »…

Alors que le dirigeant de Kiev était en route pour la Turquie mercredi soir, a déclaré un responsable ukrainien, il avait déclaré qu’il ne participerait aux discussions que si Poutine y assistait.

Trump souhaite que les deux parties signent un cessez-le-feu de 30 jours pour mettre un terme à la plus grande guerre terrestre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, un législateur russe a déclaré qu’il pourrait également y avoir des discussions sur un vaste échange de prisonniers de guerre.

Plus de sanctions contre la Russie?

Trump, qui est de plus en plus frustré par la Russie et l’Ukraine alors qu’il tente de les pousser vers un accord de paix, a souligné qu’il « envisageait toujours » des sanctions secondaires contre Moscou s’il pensait qu’elle bloquait le processus.

Les responsables américains ont évoqué d’éventuelles sanctions financières ainsi que d’éventuelles sanctions secondaires contre les acheteurs de pétrole russe…

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Les startups allemandes attirent les talents étrangers

14. Mai 2025 um 18:41

Le secteur des startups allemandes cherche à capitaliser sur les turbulences aux États-Unis sous Donald Trump en attirant davantage de talents étrangers.

Selon une étude menée par l’Association allemande des startups et la Fondation Friedrich-Naumann publiée le 13 mai, les fondateurs de startups étrangers pourraient jouer un rôle important dans le secteur en Allemagne. « Ils stimulent l’innovation, construisent des entreprises tournées vers l’international et posent les bases du succès économique », indique l’étude, citée par l’agence de presse allemande dpa.

Selon l’étude, 14% des fondateurs de startups allemandes sont nés à l’étranger et 23% des fondateurs d’entreprises de plusieurs milliards de dollars sont nés à l’étranger. Les principaux pays d’origine sont l’Ukraine, la Pologne, la Russie, les pays d’Europe occidentale et l’Inde.

En revanche, les étrangers représentent 44% des fondateurs de startups milliardaires aux États-Unis, et l’Association allemande des startups voit les turbulences sous Trump comme une opportunité pour le secteur en Allemagne.

« Les changements géopolitiques actuels pourraient être l’occasion de nous positionner de manière attractive dans la compétition mondiale. Le contexte politique actuel aux États-Unis pourrait entraîner un changement dont l’Allemagne et l’Union européenne devraient tirer profit », indique l’étude.

Les fondateurs issus de l’immigration sont souvent hautement qualifiés, environ 90% d’entre eux étant titulaires de diplômes universitaires, dont la moitié (56%) dans des disciplines recherchées telles que les mathématiques, l’informatique, les sciences naturelles et la technologie, souligne l’étude.

Défis linguistiques et fiscaux

L’étude a basé ses données sur l’indice allemand des startups 2024, qui comprenait 1 828 participants, dont 255 fondateurs issus de l’immigration. 80% des participants évaluent positivement la qualité de vie, la sécurité et la stabilité en Allemagne. Mais seulement 17% des fondateurs issus de l’immigration considèrent que les conditions d’immigration sont bonnes, 34% trouvent que les exigences linguistiques sont bonnes et 55% évaluent positivement l’ouverture sociale.

En revanche, les conditions aux États-Unis ont été jugées plus attractives par deux tiers des répondants (67%), notamment au vu de la forte pression fiscale et des exigences en matière de compétences linguistiques en Allemagne.

L’Allemagne, en tant que lieu d’implantation des startups, pourrait devenir plus attractive à l’international grâce à des événements organisés en anglais, tels que des événements de réseautage, de conseil et de financement. « Nous avons besoin de toute urgence de meilleures conditions-cadres, de procédures de visa plus rapides, d’offres multilingues et d’un état d’esprit international », a déclaré Magdalena Oehl, vice-présidente du conseil d’administration de l’association.

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États-Unis : l’inflation chute de manière inattendue à 2,3% en avril

14. Mai 2025 um 14:45

L’inflation américaine a affiché un rythme légèrement plus lent que prévu en avril, apaisant les craintes concernant les pressions sur les prix résultant des tarifs douaniers de Trump.

En particulier, l’indice des prix à la consommation aux États-Unis a légèrement ralenti en avril, passant de 2,4 à 2,3% sur un an, alors que l’estimation moyenne des analystes s’attendait à ce qu’il reste inchangé.

Dans la comparaison mars-avril, l’indice a légèrement augmenté de 0,2% par rapport à l’estimation moyenne d’une hausse de 0,3%, après la baisse mensuelle précédente de 0,1%.

La tendance était similaire au niveau structurel, la mesure plus étroite qui n’inclut pas les prix volatils de l’énergie et des aliments frais augmentant légèrement plus lentement que prévu sur une base mensuelle.

Plus précisément, dans la comparaison mars-avril, l’inflation sous-jacente a augmenté de 0,2% par rapport aux prévisions de 0,3%, après la hausse mensuelle précédente de 0,1%.

En comparaison annuelle, le taux de l’indice structurel des prix à la consommation est resté à 2,8% comme prévu.

Dans les composantes individuelles de la mesure, les coûts du logement ont de nouveau été le principal moteur de la hausse de l’indice, puisque les +0,3% affichés devraient constituer la moitié de la hausse mensuelle plus large de l’inflation.

Les prix de l’énergie ont également ajouté quelques pressions inflationnistes, qui, après avoir chuté de 2,4% en mars, se sont redressés en avril avec une augmentation de 0,7%. En revanche, l’indice alimentaire a enregistré une légère baisse de 0,1%.

Cependant, comme le note Reuters, les données ne reflètent qu’une partie des tarifs douaniers de Trump, principalement ceux qu’il a imposés avant ledit « Jour de la Libération », comme il l’a appelé le 2 avril. Malgré cela, elles incluent la taxe de 20% sur les produits importés par les États-Unis en provenance de Chine, les tarifs liés au fentanyl et les +25% sur les véhicules importés.

Depuis lors, Trump a « gelé » la plupart des tarifs « réciproques » qu’il a imposés à chaque pays, mais une taxe horizontale de 10% sur tous les produits importés est maintenue, les économistes estimant que cet effet commencera à se refléter dans les indicateurs d’inflation à partir de mai.

Quoi qu’il en soit, les marchés accueillent avec optimisme les données de mesure d’avril, les contrats à terme sur indices de Wall Street tentant de passer en territoire positif après les pertes enregistrées plus tôt…

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L’UE a « verrouillé » le 17e paquet de sanctions contre la Russie

14. Mai 2025 um 14:04

L’Union européenne a approuvé, mercredi 14 mai 2025, le 17e paquet de sanctions contre la Russie, comme l’a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Il a souligné que l’UE travaillera sur de nouvelles mesures plus strictes contre Moscou, en coordination avec les États-Unis. 

Concrètement, l’accord préliminaire sur les nouvelles sanctions contre la Russie – le 17e paquet depuis le début de la guerre en Ukraine – a été « verrouillé » dans la matinée du mercredi 14 mai, lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE, et devrait être officiellement approuvé par les ministres des Affaires étrangères la semaine prochaine, selon Euronews.

La Hongrie, qui a pourtant critiqué les restrictions économiques imposées à la Russie, ne s’est pas opposée aux sanctions.

Selon les mêmes informations, la « flotte fantôme » russe est ciblée. Jusqu’à présent, l’UE a imposé des sanctions à 153 pétroliers, qui se sont vu refuser l’accès aux ports de l’UE, tandis qu’avec le nouveau paquet, environ 200 navires sont ajoutés à la liste, portant ainsi le nombre total à plus de 350.

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Libye : reprise des affrontements et évasion de prisonniers à Tripoli

14. Mai 2025 um 11:48

La capitale libyenne, Tripoli, a connu une escalade significative des affrontements armés pour la deuxième nuit consécutive entre les forces affiliées au Gouvernement d’unité nationale (GUN) et les éléments de la Force de dissuasion pour la lutte contre la criminalité et le terrorisme, sur fond d’avertissements locaux et internationaux de graves répercussions sur les civils et la paix sociale.

Des sources sur le terrain ont rapporté mercredi matin que les forces de la ville de Zawiya (à l’ouest de Tripoli) ont ouvert le feu sur les forces du Gouvernement d’unité nationale pour tenter de soulager la pression sur les forces de dissuasion dans le centre-ville.

Au cours des dernières heures, des forces rivales ont échangé des positions au nord et au sud de la capitale. Les affrontements ont fait des morts, des blessés et des dommages aux biens publics et privés.

La prison d’Al-Jadida à Tripoli a également été le théâtre d’une évasion massive des prisonniers purgeant de lourdes peines.

Pendant ce temps, quatre municipalités de la capitale ont décidé de suspendre le travail et l’école en raison des affrontements. Les autorités ont également décidé de détourner tous les vols arrivant à l’aéroport international de Mitiga (à l’est de Tripoli) vers l’aéroport international de Misrata.

De son côté, le Croissant-Rouge libyen a déclaré l’état d’urgence à Tripoli et a élevé son niveau d’alerte au niveau maximum, affirmant qu’il s’engage à fournir un soutien humanitaire avec un esprit de responsabilité et une neutralité totale.

A noter que ces développements surviennent un jour après des affrontements sanglants au cours desquels le chef de l’Appareil de soutien et de stabilité, Abdelghani al-Kikli (Ghaniwa), a été tué.

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L’Autorité du canal de Suez envisage une réduction de 12 à 15 % sur les frais de transit

13. Mai 2025 um 18:11

Le président de l’Autorité du canal de Suez, Oussama Rabiaa, a déclaré que l’autorité envisageait d’offrir une réduction de 12 à 15 % sur les frais de transit. Et ce, pour aider à rétablir le trafic à travers le canal après qu’il ait été perturbé par les attaques des Houthis contre des cargos dans la mer Rouge.

M. Rabiaa a ajouté dans une interview téléphonique avec la chaîne privée Sada El Balad que les réductions pourraient être mises en œuvre dans les jours qui suivent leur approbation par le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi.

Ses remarques interviennent après que les revenus du canal ont continué de baisser en raison des attaques des Houthis, contre le trafic maritime au Yémen. Les Houthis affirment qu’ils tentent de bloquer les marchandises à destination d’Israël pour soutenir les Palestiniens de Gaza. Mais ils repoussent également les navires loin du canal, selon Reuters.

Les données de la Banque centrale d’Égypte ont montré plus tôt ce mois-ci que les revenus du canal de Suez, une source majeure de devises étrangères pour l’Égypte, sont tombés à 880,9 millions de dollars au quatrième trimestre de l’année dernière. Et ce, contre 2,40 milliards de dollars l’année précédente, en raison des attaques des Houthis.

La semaine dernière, M. Rabiaa a rencontré des représentants d’agences maritimes, qui ont appelé à des incitations temporaires qui pourraient aider à compenser l’augmentation des coûts d’assurance pour les navires transitant par la mer Rouge, une zone à haut risque.

Cette réunion fait suite à un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis, négocié par le Sultanat d’Oman. Een vertu duquel Washington a accepté de cesser de bombarder les Houthis au Yémen en échange de l’accord du groupe de cesser d’attaquer les navires américains. L’accord avec le groupe aligné sur l’Iran n’inclut pas Israël.

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Trump appelle à une réduction massive des prix des médicaments

13. Mai 2025 um 16:49

Le président Donald Trump a signé, lundi 12 mai 2025, un décret de grande envergure ordonnant aux fabricants de médicaments de baisser les prix de leurs médicaments pour s’aligner sur ceux payés par les autres pays.

L’ordonnance donne aux fabricants de médicaments des objectifs de prix dans les 30 prochains jours et prendra de nouvelles mesures pour baisser les prix si ces sociétés ne font pas de « progrès significatifs » vers ces objectifs.

Selon les investisseurs, les analystes et les experts en tarification des médicaments, cette mesure n’était pas aussi néfaste que prévu, et ils s’interrogent cependant sur sa mise en œuvre. Les actions en Bourse des fabricants de médicaments, qui avaient chuté sous la menace d’une tarification « nation la plus favorisée », se sont redressées et ont progressé lundi.

Trump a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement imposerait des tarifs douaniers si les prix aux États-Unis ne correspondaient pas à ceux des autres pays. Tout en ajoutant qu’il cherchait des réductions comprises entre 59 % et 90 %. « Tout le monde devrait être sur un pied d’égalité. Tout le monde devrait payer le même prix », a-t-il dit.

Les États-Unis paient les prix les plus élevés pour les médicaments sur ordonnance, souvent près de trois fois plus élevés que dans les autres pays développés. Trump avait tenté, lors de son premier mandat, d’aligner les États-Unis sur les autres pays, mais ses efforts avaient été bloqués par les tribunaux.

Les groupes commerciaux représentant les sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques ont dénoncé cette décision. « Importer des prix étrangers en provenance de pays socialistes serait néfaste pour les patients et les travailleurs américains. Cela entraînerait une diminution des traitements et des remèdes et mettrait en péril les centaines de milliards que nos entreprises membres prévoient d’investir aux États-Unis ». C’est ce que déclare pour sa part Stephen Ubl, PDG du groupement professionnel PhRMA, dans un communiqué.

Selon M. Ubl, les véritables raisons des prix élevés des médicaments sont « les pays étrangers qui ne paient pas leur juste part et les intermédiaires qui font grimper les prix pour les patients américains ».

L’ordonnance intime à la Commission fédérale du commerce des États-Unis d’envisager une application rigoureuse de la loi contre ce que le gouvernement appelle des pratiques anticoncurrentielles de la part des fabricants de médicaments.

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La Chine accorde plus de 9 milliards de dollars de prêts à l’Amérique latine et aux Caraïbes

13. Mai 2025 um 15:02

Le président chinois Xi Jinping a promis 9,2 milliards de dollars de prêts aux pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Et ce, au cours d’une conférence de presse mardi 13 mai, dans un discours prononcé lors d’un important forum régional à Pékin.

« Pour soutenir le développement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, la Chine fournira un prêt de 66 milliards de yuans (9,2 milliards de dollars) ». C’est ce qu’a déclaré M. Xi dans un discours prononcé à l’ouverture du Forum Chine-CELAC.

« Ce n’est que par l’unité et la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales et promouvoir le développement et la prospérité dans le monde ». Ainsi a-t-il ajouté, condamnant « l’intimidation et l’hégémonie » dans une attaque voilée contre les États-Unis.

Le président chinois a annoncé que son pays cherchait à renforcer ses relations avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes à une époque de « confrontation entre blocs ». Tout en critiquant les États-Unis pour « intimidation », dans une attaque voilée.

Guerres commerciales

Le président chinois a souligné qu’« il n’y a pas de gagnant dans les guerres tarifaires ou commerciales ». D’ailleurs il a averti que « l’intimidation et la domination ne mèneront qu’à l’auto-isolement ».

Et d’ajouter : « Le monde d’aujourd’hui est témoin de transformations rapides jamais vues depuis un siècle, dans un contexte de menaces multiples, imbriquées et qui se chevauchent ».

Le discours du président chinois intervient un jour après que Washington et Pékin ont annoncé qu’ils étaient parvenus à un accord visant à réduire considérablement les droits de douane élevés qu’ils s’étaient imposés mutuellement pendant 90 jours.

En vertu de l’accord, les États-Unis ont accepté de réduire leurs droits de douane sur les produits chinois à 30 %. Tandis que la Chine a accepté de réduire ses droits de douane sur les produits américains à 10 %.

Renforcement des relations entre la Chine et l’Amérique latine

Ces dernières années, Pékin a renforcé sa coopération économique et politique avec les pays d’Amérique latine et a appelé à un front uni contre les récents tarifs douaniers de Trump.

Parmi les dirigeants les plus éminents présents au forum figurait le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’État de cinq jours.

Le président colombien Gustavo Petro est également présent, lui qui a annoncé la semaine dernière son intention de signer un accord pour rejoindre l’initiative chinoise « Ceinture et Route ». Jusqu’à présent, deux tiers des pays d’Amérique latine ont rejoint le programme d’infrastructures de l’Initiative Ceinture et Route de Pékin, d’un montant de mille milliards de dollars. La Chine a dépassé les États-Unis en tant que premier partenaire commercial de plusieurs pays d’Amérique latine, notamment le Brésil, le Pérou et le Chili.

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Le Maroc veut exporter pour 537 millions de dollars vers l’Egypte

13. Mai 2025 um 14:31

Le secrétaire d’État marocain chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, a déclaré le 12 mai que le Maroc ambitionne d’augmenter la valeur de ses exportations vers l’Égypte à 5 milliards de dirhams (environ 537 millions de dollars) d’ici 2027. Et ce, après une forte baisse ces dernières années, s’établissant actuellement à 755 millions de dirhams (81 millions de dollars).

M. Hejira a ajouté que les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte, malgré l’existence de quatre accords de base, n’ont pas été à la hauteur du véritable potentiel des deux pays. Les exportations marocaines vers l’Égypte enregistrant une forte baisse de 2,6 milliards de dirhams en 2016, à seulement 755 millions de dirhams.

Il a expliqué qu’en revanche, les importations marocaines en provenance d’Égypte sont passées de 4 à 12,5 milliards de dirhams. Ce qui a entraîné une baisse du pourcentage des exportations couvrant les importations de 66 % à 6 %. C’est ce que précise le site marocain Al Omq.

Par ailleurs, le secrétaire d’Etat marocain a souligné qu’une initiative a été lancée avec la partie égyptienne. Elle comprend des réunions et des discussions pour réévaluer les accords de libre-échange. Ainsi, un ensemble de mesures ont été convenues. Avec notamment l’augmentation de la valeur des exportations marocaines vers l’Egypte. De même qu’une réponse aux défis auxquels est confrontée l’entrée des produits marocains en Egypte, en lançant une « voie rapide ».

Dans ce cadre, Omar Hejira a précisé que deux mécanismes de suivi ont été activés au niveau des directions générales du commerce des deux pays. En plus d’une ligne directe entre le secrétaire d’Etat marocain et le ministre égyptien du Commerce pour intervenir dans les cas en suspens.

Enfin, il a expliqué qu’un accord avait été conclu avec les responsables égyptiens pour augmenter les exportations de voitures marocaines à 5 000 véhicules d’ici la fin de cette année, et à 8 000 véhicules d’ici 2026. Et ce, contre environ 3 000 véhicules par an actuellement.

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Les États-Unis et la Chine suspendent leur guerre tarifaire, mais… 

13. Mai 2025 um 10:39

Les marchés boursiers mondiaux ont bondi lundi 12 mai après que les États-Unis et la Chine ont convenu de réduire leurs droits de douane élevés pendant au moins 90 jours. Mettant donc en pause une guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde qui avait alimenté les craintes d’une récession mondiale.

Mais cette pause/suspension temporaire n’a pas vraiment contribué à résoudre les schismes sous-jacents qui ont conduit au conflit. Notamment le déficit commercial des États-Unis avec la Chine. Mais aussi la demande du président américain Donald Trump de davantage d’actions de la part de Pékin pour lutter contre la crise du fentanyl aux États-Unis.

En vertu de la trêve temporaire, les États-Unis réduiront les droits de douane supplémentaires qu’ils ont imposés sur les importations chinoises le mois dernier de 145 % à 30 % pour les trois prochains mois, ont déclaré les deux parties. Tandis que les droits de douane chinois sur les importations américaines passeront de 125 % à 10 %.

En plus des réductions tarifaires, la Chine a accepté de lever les contre-mesures à l’exportation émises après le 2 avril. Y compris les restrictions sur les minéraux de terres rares et les aimants largement utilisés dans la fabrication de haute technologie. C’est ce qu’a déclaré le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, dans une interview à Fox News.

Les marchés financiers ont salué ce répit dans un conflit qui avait paralysé près de 600 milliards de dollars d’échanges commerciaux bilatéraux. Perturbant ainsi les chaînes d’approvisionnement et déclenchant des licenciements.

Dans ce contexte, les actions de Wall Street ont terminé la séance de lundi en forte hausse. Le S&P 500 clôturant à son plus haut niveau depuis le 3 mars. Et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, enregistrant sa clôture la plus élevée depuis le 28 février.

Par ailleurs, le dollar a augmenté; tandis que les prix de l’or, valeur refuge, ont chuté. Car les nouvelles ont atténué – mais n’ont pas effacé – les inquiétudes selon lesquelles la guerre commerciale de Trump pourrait faire s’effondrer l’économie mondiale.

De leur côté, Trump et ses alliés ont salué l’accord comme la preuve que sa stratégie tarifaire agressive portait ses fruits. Et ce, après que les États-Unis ont conclu des accords préliminaires avec la Grande-Bretagne et maintenant avec la Chine.

« Ils ont accepté d’ouvrir complètement la Chine. Et je pense que ce sera fantastique pour la Chine, pour nous, et pour l’unification et la paix », a déclaré Trump.

Cependant, il n’est pas encore clair si les profonds déséquilibres commerciaux qui ont miné le secteur manufacturier américain seront résolus.

Quant aux médias d’État chinois, ils ont déclaré que Pékin restait ferme sur ses principes. Tout en ouvrant la voie à une plus grande coopération avec les États-Unis. Et rompant ainsi avec son ton de défiance adopté récemment.

Au final, « la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis a une base profonde, un grand potentiel et un vaste espace ». C’est ce que concluait la chaîne de télévision gouvernementale CCTV dans un commentaire.

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