Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Cannes 2025 │Gaza, le Maghreb et la force du cinéma féminin

14. Mai 2025 um 08:26

Le rideau s’est levé, hier soir, mardi 13 mai 2025, sur la 78e édition du Festival de Cannes. La cérémonie d’ouverture a été marquée par un hommage poignant à Émilie Dequenne, un discours vibrant de Juliette Binoche et une standing ovation pour Robert De Niro, honoré par Leonardo DiCaprio. Mais au-delà du faste, cette édition 2025 porte les voix de cinéastes arabes, africains et en particulier maghrébins, dont la présence s’impose avec force et dignité.

Djamal Guettala

Cette année, la Palestine n’est pas absente de la Croisette. Dans son discours d’ouverture, Juliette Binoche a cité la photojournaliste Fatima Hassouna, tuée à Gaza le 16 avril, la veille de découvrir que le film auquel elle participait était sélectionné à Cannes. «L’art reste, il est le témoignage puissant de nos vies», a déclaré l’actrice, donnant le ton d’un festival sous tension mais résolument ouvert sur le monde.

Kaouther Ben Hania, un retour en force

Tout juste deux ans après ‘‘Les Filles d’Olfa’’, qui avait conquis la Croisette et remporté l’Œil d’or en 2023, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania est de retour en sélection officielle avec ‘‘Tu ne feras point d’images’’. Ce nouveau long-métrage de fiction suit Amira, une jeune Tunisienne passionnée de cinéma, qui reçoit à la mort de sa grand-mère une clé mystérieuse. Elle se lance alors dans une quête intime pour remonter le fil du passé de sa famille, confrontant croyances, secrets et transmissions.

Coproduit par la Tunisie (Mime Films), la France (Tanit Films), la Suède, l’Allemagne et la Belgique, le film bénéficie du soutien d’Arte France Cinéma, qui s’est engagé très tôt dans le projet. Distribué par Jour2fête, ‘‘Tu ne feras point d’images’’ s’impose déjà comme l’une des œuvres les plus attendues du monde arabe à Cannes.

Erige Sehiri et “Promis le ciel”

Autre présence tunisienne remarquée : Erige Sehiri revient avec ‘‘Promis le ciel’’, son nouveau film après le succès de ‘‘Sous les figues’’. Dans cette fiction délicate, Sehiri continue d’explorer les émotions contenues et les tensions sociales dans les milieux ruraux tunisiens, avec une approche à la fois douce et politique. Le film est présenté dans la section Un Certain Regard, qui met chaque année à l’honneur des œuvres audacieuses et novatrices.

Hafsia Herzi, entre les deux rives

Actrice et réalisatrice franco-tunisienne, Hafsia Herzi fait également partie des figures maghrébines de cette édition. Révélée par ‘‘La Graine et le Mulet’’ du Franco-tunisien Abdellatif Kechiche, elle revient à Cannes dans un double rôle : actrice dans un film français sélectionné en séance spéciale et réalisatrice d’un court-métrage présenté à la Quinzaine des cinéastes, ‘‘La petite dernière’’ . Sa présence à Cannes 2025 incarne l’ascension des cinéastes maghrébines, dont les voix continuent de résonner à travers le monde.

Un cinéma arabe et africain audacieux

La sélection 2025 donne également une large place au cinéma d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, avec des films du Sénégal, d’Égypte, du Liban ou encore du Maroc. Une vitalité qui montre que Cannes n’est plus uniquement le lieu d’une certaine élite occidentale, mais aussi une tribune ouverte à ceux qui, par l’image, interrogent le réel, dénoncent l’injustice et réinventent la mémoire.

En confiant la présidence du jury à Juliette Binoche, et en invitant des figures engagées comme Payal Kapadia, Dieudo Hamadi ou Hong Sangsoo, le Festival de Cannes 2025 s’affirme comme un espace d’engagement artistique global. Un espace où les cinémas du Sud trouvent une résonance mondiale, et où les voix féminines du Maghreb ne cessent de prendre de l’ampleur.

L’article Cannes 2025 │Gaza, le Maghreb et la force du cinéma féminin est apparu en premier sur Kapitalis.

Printemps de Téhéran │ Des saisons avortées

14. Mai 2025 um 06:59

L’influence des intellectuels iraniens a connu de nombreux hauts et bas depuis les premiers signes de la révolution constitutionnelle persane sous le règne de Mozaffareddine Shah Qajar (1896-1907), mais elle semble aujourd’hui à son niveau le plus bas. Pourquoi une telle régression, alors même que le taux d’alphabétisation en Iran est à son plus haut niveau et qu’Internet facilite de plus en plus l’accès à l’information ? Les intellectuels iraniens n’ont-ils aucune solution aux multiples crises du pays, ou bien est-ce que personne ne les écoute ? (Ph. Depuis le Mouvement vert en 2009, ce sont les citoyens issus de la classe moyenne qui ont pris les rênes de la protestation.)

Mostafa Khalaji * 

L’apparition d’un groupe d’intellectuels en Iran remonte à la veille du mouvement constitutionnel à la fin de l’époque Qajar. Ils ambitionnaient de rénover en profondeur la culture, la société et finalement la sphère politique du pays.

Ces intellectuels ont en grande partie réussi, allant jusqu’à transformer la langue persane.

Ces évolutions se sont poursuivies jusqu’à la fin du règne de Reza Chah. Mais sous Mohammad Reza Chah, la répression politique et les restrictions visant les intellectuels, pour la plupart proches des courants de gauche, les ont tenus éloignés de la scène politique durant de longues années.

Modernité et révolutions

À la veille de la révolution «islamique» de 1979, de nombreux intellectuels et écrivains iraniens soutenaient les efforts pour mettre fin au régime du Chah. À cette époque, deux groupes d’intellectuels — les laïcs de gauche d’un côté, et ceux qu’on appellera plus tard les «intellectuels religieux» de l’autre — ont rejoint la révolution.

La figure principale des intellectuels religieux était Ali Shariati, qui, en fusionnant les idées du socialisme avec la religion chiite, promouvait une idéologie nouvelle et séduisante à travers des discours enflammés dans un centre religieux de Téhéran. Ses livres et ses conférences attiraient un large public.

Mais le régime issu de la révolution a rapidement réprimé les courants intellectuels, n’accordant même que peu de faveur aux œuvres de Shariati, décédé peu avant la victoire de la révolution.

L’activité de l’Association des écrivains iraniens — principal syndicat des écrivains et intellectuels après la révolution — fut interdite, et dans les années 1990, une vague d’assassinats et d’exécutions visa des intellectuels, écrivains et artistes dissidents, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Cependant, des notions issues notamment de la traduction des penseurs occidentaux, comme la «démocratie» ou la «société civile», ainsi que les combats des intellectuels religieux tels qu’Abdolkarim Soroush contre les privilèges du clergé, ont favorisé la victoire de Mohammad Khatami, candidat réformiste, à l’élection présidentielle de 1996.

La relative liberté de publication de livres et de journaux qui suivit cette élection renforça l’influence des journalistes, écrivains et intellectuels. Mais ce «printemps de Téhéran», à l’instar d’autres «printemps» dans l’histoire contemporaine iranienne, fut de courte durée. Il se mua en automne avec la fermeture massive des journaux, la destitution du ministre de la Culture, les arrestations et les exils.

Une perte d’influence

Daryush Shayegan, célèbre philosophe iranien décédé en 2018, m’avait déclaré quelques années avant sa mort : «Avant la révolution islamique, nous avions des penseurs comme Jalal Al-e Ahmad et Shariati, qui avaient une influence sur la société intellectuelle. Mais je pense qu’aujourd’hui, les intellectuels n’ont plus cette influence.» Il ajoutait : «Certes, leurs livres sont lus pour s’informer, mais les écrivains ne sont plus des modèles, et la société iranienne a dépassé les intellectuels.»

Pourquoi Shayegan considérait-il que la société iranienne avait devancé ses intellectuels? En résumé, la principale raison tient au fait que les échecs politiques du siècle passé ont entraîné l’échec des mouvements intellectuels qui soutenaient ces transformations politiques.

La chute du régime pahlavi a marqué celle des intellectuels laïcs, nationalistes et en partie conservateurs. L’échec des idéaux ayant mené à la révolution de 1979 — tels que l’«indépendance et la liberté» — a scellé celui des intellectuels de gauche. Quant à l’échec des réformes sous Mohammad Khatami, il a totalement désillusionné la population vis-à-vis des «intellectuels religieux», qui espéraient associer régime islamique et démocratie.

Depuis la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, les intellectuels sont les grands absents de toutes les contestations et mouvements de changement.

Lors du «Mouvement vert», le soulèvement postélectoral qui suivit l’élection présidentielle de 2009, ce sont les citoyens issus de la classe moyenne qui ont spontanément pris les rênes de la protestation. Dans les mouvements économiques des années suivantes, les ouvriers se sont mobilisés. Et dans les dernières manifestations connues sous le nom de «Femme, Vie, Liberté», ce sont les femmes et jeunes filles ordinaires, non issues de l’élite, qui ont entièrement porté le mouvement.

Dans toutes ces protestations, lorsqu’un intellectuel prenait la parole, ce n’était que pour apporter un soutien a posteriori, sans rôle dans leur genèse.

Où en est-on actuellement ?

Aujourd’hui, certains intellectuels autrefois influents, comme Abdolkarim Soroush, vivent en exil. Les rares figures qui s’expriment encore à l’intérieur du pays sont peu connues du grand public et se contentent d’analyser la situation actuelle.

En réalité, l’Iran contemporain est dépourvu d’un intellectuel de masse, moteur d’un mouvement.

Hatam Ghaderi, ancien professeur d’université à Téhéran, considère que les intellectuels eux-mêmes sont responsables de cette situation. Lors d’un discours récent à Téhéran, évoquant les échecs successifs des révolutions en Iran, il affirma que tous les régimes politiques du dernier siècle ont conduit les intellectuels — surtout les intellectuels de gauche et religieux — à ne proposer pour toute solution que la «révolution».

Il a mis en doute l’efficacité de cette réponse, en déclarant : «La révolution devrait être la dernière option.»

Cet intellectuel iranien a souligné que, contrairement à ceux d’autres régions du monde, les intellectuels iraniens posent rarement des «questions»; ils avancent directement des «réponses». «Les intellectuels pensaient être d’une certaine manière consacrés, et semblaient puiser leur énergie et leur pensée de cette reconnaissance», a-t-il conclu.

* Journaliste et écrivain iranien.

L’article Printemps de Téhéran │ Des saisons avortées est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 13. Mai 2025Haupt-Feeds

Galerie Sophonisbe – Wided Ben Abdessamad Ben Zid expose : Les premiers pas dans la peinture

13. Mai 2025 um 18:50

La fibre artistique de son enfance revient la chatouiller. Elle se consacre alors pleinement à ses œuvres qui dégoulinent de couleurs vives qui donnent à la toile une âme.

La Presse — Passionnée dès sa tendre enfance par les arts plastiques, Wided Ben Adessamad Ben Zid, fille de notre collègue à Tunis-Hebdo Jameleddine Ben Abdessamad, expose pour la première fois ses tableaux à la galerie Sophonisbe du 9 au 20 mai 2025. «Au gré du temps», tel est l’intitulé de l’exposition qui reflète son tempérament de peintre autodidacte encore à ses débuts.

La vie a été pour elle un long fleuve tranquille au cours de laquelle elle a réussi à constituer une famille, travailler et surtout s’adonner à sa passion : la peinture. Son père garde précieusement encore ses dessins d’enfant dans lesquels, explique-t-il, elle montrait déjà un don d’artiste. Aujourd’hui, il est fier de voir qu’elle a réalisé son rêve. Mais elle n’en est qu’à ses débuts. 

La fibre artistique de son enfance revient la chatouiller. Elle se consacre alors pleinement à ses œuvres qui dégoulinent de couleurs vives qui donnent à la toile une âme. Le blanc se teinte du bleu de Sidi Bou Saïd, de jaune, d’orange, d’ocre, de vert. Une palette chatoyante qui raconte l’histoire des lieux, des fleurs, des femmes, de la nature au gré du temps. 

Il est encore tôt de donner une quelconque appréciation sur ces œuvres d’apprentissage, mais on peut d’ores et déjà estimer que Wided s’applique à donner de l’harmonie à ses compositions. Ses créations sont des reproductions de natures mortes, de paysages, de fleurs… des thèmes qui alimentent sa toile et la nimbent de lumière. Les couleurs sont tantôt chaudes, tantôt froides pour un rendu proche du réel. 

D’apprentissage en apprentissage, de cheminement en cheminement, la jeune artiste assume son statut d’autodidacte qui a du chemin à faire. «Au gré du temps» réunit plus d’une trentaine de pièces réalisées ces dernières années dans des formats moyens sur un seul support : la toile. En attendant l’émergence de nouvelles intuitions, Wided savoure ses créations qu’elle partage avec son entourage.

« La Traviata » au Théâtre de l’Opéra de Tunis : Un chef-d’œuvre tunisien acclamé

13. Mai 2025 um 18:50

La salle était comble pour les deux soirées, preuve que l’opéra attire et séduit le public tunisien. Il se montre dans cette version de La Traviata comme un art vivant, vibrant, capable de faire résonner des émotions universelles. Une autre réalisation exceptionnelle du Théâtre de l’Opéra tunisien et de ses partenaires qui œuvrent depuis des années pour populariser ce genre de musique. 

La Presse — Dans l’écrin majestueux du Théâtre de l’Opéra de Tunis, les rideaux se sont ouverts sur une œuvre magistrale : la Traviata de Giuseppe Verdi dans une version portée par des artistes tunisiens sous la direction musicale de Nicoletta Conti et une mise en scène par Stefano Vizioli. Deux dates ont été programmées : le 9 et le 11 mai. La deuxième représentation a été donnée en présence de la ministre des Affaires culturelles et de nombreux diplomates. Après le succès de « Carmen » présenté l’année dernière, cet opéra est, en effet, le fruit d’une nouvelle collaboration entre la Tunisie et l’Italie, à travers le Pôle Ballets et Arts Chorégraphiques et le Pôle Musique et Opéra, avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et en partenariat avec l’Institut culturel italien de Tunisie. Retour sur une réussite artistique et émotionnelle éclatante.

À l’origine, une tragédie, La Dame aux camélias

L’opéra de Giuseppe Verdi qui allie la profondeur des sentiments à l’efficacité dramatique d’une partition de génie est une adaptation d’un roman écrit par Alexandre Dumas fils, publié en 1848. L’écrivain a fait une deuxième version pour le théâtre. Le drame se déroule à Paris, à l’aube des années 1850. Alfredo Germont, un jeune bourgeois, s’éprend de Violetta, la courtisane qui mène une vie mondaine.  Le rôle d’Alfredo a été interprété par le célèbre ténor tunisien Hassen Doss lors de la première soirée, puis par le ténor japonais Haruo Kawakami à la deuxième représentation.

Quant à Violetta, elle a été campée par la soprano tunisienne Lilia Ben Chikha, dont la photo est à l’affiche du spectacle. Giorgio Germont, le père d’Alfredo brillamment joué par Haythem Hadhiri, la presse de mettre fin à leur relation jugée incompatible avec les bonnes mœurs. C’est à contrecœur que Violetta accepte ce sacrifice. Aveuglé par la colère et l’incompréhension, Alfredo la rejoint à une fête et il l’humilie publiquement.

Violetta, souffrante de tuberculose, se retrouve seule et abandonnée dans sa chambre en fin de vie. Alfredo parvient à la rejoindre quand il ne lui reste pourtant plus que quelques heures à vivre et elle rend son dernier souffle quelques instants après ces retrouvailles. Une histoire tragique fait alors la trame de cet opéra d’ensembles, où la musique est au service de la théâtralité. Une bonne maîtrise du jeu d’acteur s’impose, en plus des capacités vocales qu’implique d’habitude tout opéra. S’appuyant sur le livret de Francesco Maria Piave dans l’édition Ricordi de 1964, il a été joué par des artistes qui lui répondent avec la même puissance émotionnelle.

Des interprètes au sommet de leur art

Pour un triomphe sur toute la ligne, attesté par une standing ovation prolongée, au moins 147 artistes ont été sur scène. Un nombre important vu que l’opéra comporte quatre actes, dont deux sont des fêtes bien animées. Il fallait donc montrer les invités sur scène, habillés en strass et paillettes, avec un travail remarquable sur les costumes et les décors assuré par Kamel Dkhil. Les chanteurs tunisiens ont fait preuve d’une excellente puissance vocale. Ils étaient aussi  imprégnés des rôles, notamment d’un point de vue théâtral. Mention spéciale pour Maram Bouhbel, alias « Carmen » dans l’opéra, que le public a applaudi en 2024 et qui campe cette fois Flora.

L’Orchestre Symphonique Tunisien, sous la baguette de Chadi Garfi, a déployé toute la richesse expressive de la partition de Verdi avec maîtrise. Ce qui n’est pas dicible avec les mots a été exprimé par les instruments. Le Chœur de l’Opéra de Tunis, dirigé par Carlo Argelli, a un rôle majeur pour marquer l’intensité dramatique des moments forts.

L’expressivité des scènes où l’amour prend naissance et puis quand Alfredo a humilié Violetta étaient à la charge de l’orchestre. Le ballet de l’Opéra de Tunis, dirigé par Sihem Belkhodja avec une chorégraphie signée Pigi Vanelli, a su conjuguer intensité dramatique et délicatesse, accompagnant les différentes scènes qui vont de la joie la plus intense à l’agonie bouleversante à la fin de la pièce.

La salle était comble pour les deux soirées, preuve que l’opéra attire et séduit le public tunisien.  Il se montre dans cette version de La Traviata comme un art vivant, vibrant, capable de faire résonner des émotions universelles. Une autre réalisation exceptionnelle du Théâtre de l’Opéra tunisien et de ses partenaires qui œuvrent depuis des années pour  populariser ce genre de musique et instaurer un modèle à suivre pour les générations futures. Pour la deuxième soirée, en résumé, une soprano tunisienne et un ténor japonais ont été les vedettes d’un opéra italien inspiré d’une pièce française. Encore une preuve que la musique classique est un art qui peut transcender les limites de l’histoire et de la culture.

La prestation majestueuse de Lilia Ben Chikha

« La Traviata » a été une occasion pour le public tunisien de redécouvrir les compétences exceptionnelles de Lilia Ben Chikha  en matière d’interprétation, de qualité vocale et d’expression artistique. Célèbre depuis son passage à Star Academy, il y a une dizaine d’années, elle chante dans différents styles et dans différentes langues. D’ailleurs, elle a été il y a quelques mois à l’affiche du spectacle « Hier encore » de Rafik Gharbi, en hommage à Charles Aznavour.

Pour cet opéra, elle a livré l’une de ses incarnations les plus fascinantes du personnage de Violetta. Un rôle intense qui a attiré toutes les sopranos du monde et qui réclame une grande actrice doublée d’une chanteuse à la voix riche, puissante et expressive. La prestation de Lilia Ben Chikha est à saluer pour sa voix, à la fois puissante et nuancée, qui a su porter la douleur et la passion du personnage de Violetta avec une sincérité désarmante.

Chantant des airs mélodramatiques d’amour, de joie, de désespoir et d’agonie, elle a été capable de transmettre toute l’émotion nécessaire pour incarner cette icône de l’opéra. De plus, la chanteuse a été en mesure d’appréhender les enjeux dramatiques du personnage imaginé par Dumas.

La jeune artiste a su briller, danser, montrer sa fragilité, sa sensualité, sa délicatesse et sa grâce au début de la pièce. Les scènes du désespoir et du sacrifice imposé et la mort de Violetta ont arraché une larme aux plus endurcis. En la voyant de près, Lilia Ben Chikha a été dans la peau du personnage par ses gestes et même ses expressions faciales. Une interprétation habitée, vibrante de vérité, contrairement à d’autres chanteurs qui se contentent de maîtriser le volet musical et livrent une prestation robotique. Par sa présence scénique saisissante, sans jamais forcer l’émotion, elle a captivé l’auditoire du premier au dernier souffle, jusqu’à son apparition angélique à la fin de la pièce. 

La ville de Bizerte fête la 2e édition du « retour des Phéniciens » : Percer les mystères de l’Histoire lointaine

13. Mai 2025 um 18:40

Pur produit d’un effort collectif orchestré par une pléiade d’experts en histoire ancienne, religion et patrimoine, le projet, fruit d’un travail fouillé dans les méandres de l’Histoire, se veut une sérieuse tentative visant à appréhender la vie quotidienne des Phéniciens installés dans l’ancienne région de Bizerte, dans ses détails les plus infimes.

Le vieux port de la ville de Bizerte a abrité, dimanche, la deuxième édition de la manifestation culturelle «Le retour des Phéniciens». S’inscrivant dans le cadre des festivités marquant la célébration du mois du patrimoine, cette manifestation est une initiative propulsée par le commissariat régional à la culture à Bizerte avec le concours du ministère des Affaires culturelles.

Présidée par le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yakoub, la manifestation a été ponctuée d’un projet scientifique et artistique qui fait office d’une belle et éblouissante révélation pour un public fidèle à la tradition ancestrale, venu en grand nombre de toutes les chapelles rendre aux aïeuls, les Phéniciens, l’écrin qui leur revient, leurs lettres de noblesse.

Pur produit d’un effort collectif orchestré par une pléiade d’experts en histoire ancienne, religion et patrimoine, dont notamment les chercheuses Khaoula Bennour, Chadia Troudi et le doctorant en histoire et en archéologie ancienne Fathi Dridi, le projet, fruit d’un travail fouillé dans les méandres de l’Histoire, se veut une sérieuse tentative visant à appréhender la vie quotidienne des Phéniciens installés dans l’ancienne région de Bizerte, dans ses détails les plus infimes. C’est aussi une projection vers le passé lointain et ancestral et une œuvre intellectuelle et artistique qui s’efforce de faire remonter le temps afin de ressusciter le legs des phéniciens dans les temps modernes.  

A travers ce projet si ambitieux, les habitants de Bizerte ont eu l’occasion précieuse de percer les mystères de la vie quotidienne, économique et de décrypter la symbolique religieuse des Phéniciens. Plus est, il leur a été permis de déguster les saveurs de la tradition populaire culinaire punique et même de s’initier au registre lexical de la langue phénicienne et du dialecte punique de l’époque.

Un récit d’histoire argumenté et solidement appuyé par des ressources scientifiques et un florilège de découvertes archéologiques, dont notamment des statues en argile, en pierre et en marbre, des poteries, des peintures en mosaïque et des sculptures en pierre, présentées sous la forme de modèles vivants.

Le public a assisté à des représentations où l’on retrouve une illustration pittoresque du «chasseur Baal Hammoun», une des divinités phéniciennes ponctuée d’une présentation figurée assortie d’un texte historique trempé dans une plume plutôt soucieuse de faire transmettre au large public de la région, en un langage simple, compréhensible et fluide, l’héritage des Phéniciens. 

La 2e édition du «Retour des Phéniciens» est bien plus qu’une simple manifestation festive. C’est aussi et surtout un appel incessant à se réconcilier avec l’histoire, à faire preuve de curiosité insatiable et à immortaliser tout un legs ancestral qui date depuis la nuit des temps.

Cannes 2025 : Samy Chaffaï rencontre The Anasala Family

13. Mai 2025 um 18:24
Cannes 2025 : Samy Chaffaï rencontre The Anasala Family

À l’occasion de sa présence au Festival de Cannes, qui a débuté aujourd’hui dans la ville de Nice, le créateur de contenu tunisien Samy Chaffaï a rencontré la célèbre famille de youtubeurs d’origine syrienne The Anasala Family. Installée à Los Angeles, cette famille est devenue une véritable icône des réseaux sociaux, récompensée notamment par le […]

The post Cannes 2025 : Samy Chaffaï rencontre The Anasala Family first appeared on Directinfo.

Kaouther Ben Hania réalise un film en hommage à la fillette palestinienne Hind Rajab

13. Mai 2025 um 18:07
Kaouther Ben Hania réalise un film en hommage à la fillette palestinienne Hind Rajab

Dans une initiative humanitaire porteuse d’un message artistique fort, un film dramatique inspiré de l’histoire bouleversante de la petite Palestinienne Hind Rajab sera prochainement porté à l’écran. Âgée de six ans, Hind a perdu la vie après que le véhicule transportant sa famille a été pris pour cible par les forces d’occupation israéliennes à Gaza, […]

The post Kaouther Ben Hania réalise un film en hommage à la fillette palestinienne Hind Rajab first appeared on Directinfo.

Tunisie : L’APIA veut inciter les jeunes à investir dans l’agriculture durable

13. Mai 2025 um 17:53

L’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) œuvre à identifier avec ses partenaires des mécanismes d’incitation des jeunes à l’investissement dans le secteur agricole, compte tenu des défis du secteur à savoir rareté des ressources en eau, changement climatique et hausse des couts de production, a indiqué la directrice générale de l’Agence, Inji Doggui.

Intervenant au cours d’une conférence sur « Incitation de l’investissement agricole durable et les mécanismes de financement » organisée mardi, Doggui a mis l’accent sur la nécessité de soutenir et d’accompagner les jeunes promoteurs.

Et d’ajouter que cette rencontre est une occasion pour encourager les investissements agricoles durables et responsables basés sur une agriculture innovante, développée et compétitive capable de résister face aux défis, soulignant que des rencontres similaires seront organisées au niveau régional.

Pour les jeunes, l’accès aux sources de financement est l’un des principaux problèmes des jeunes, d’où l’idée d’identifier des mécanismes destinés notamment aux jeunes, et ce, en partenariat avec les bailleurs de fonds.

De son côté le président de la confédération des entreprises citoyennes en Tunisie (CONECT) Aslan Berjab a mis l’accent sur les opportunités offertes pour politiques durables pour faire face aux défis nationaux et mondiaux.

L’objectif a-t-il ajouté est d’assurer la transformation de l’agriculture d’un secteur social à un secteur économique vu sa contribution au PIB (entre 10 et 12%) et est le premier pourvoyeur d’emploi.

Il a fait savoir que la rencontre avec les bailleurs de fonds sera consacrée à l’identification de nouvelles pistes de financement.

L’article Tunisie : L’APIA veut inciter les jeunes à investir dans l’agriculture durable est apparu en premier sur WMC.

A l’IFT : Regards croisés de 10 artistes visuels sur le patrimoine vivant tunisien

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 15:40

Dix artistes visuels participent à l’exposition « BRUT – Regards croisés – Patrimoine vivant tunisien » qu’abritera la galerie de l’Institut Français de Tunisie (IFT) du jeudi 22 mai au jeudi 5 juin 2025.

L’Institut français a annoncé une exposition « pour rendre hommage au patrimoine vivant tunisien » à travers les œuvres de Samia Achour, Asma Ben Aissa, Mehdi Benedetto, Sellema Goucha Essayem, Skander Khelil, Irane Ouanes, Olivia Grasshoff Rassas, Reem Saad, Hada SaÏdani, Laurence Bauza Peyron.

Organique et exaltante, « BRUT » célèbre la Terre, le Marbre, l’Argile, la Céramique, la Peinture, les Tissus et les Pierres, à travers un parcours atypique inspiré par la nature et le vivant. À chaque étape, une histoire se dévoile, un personnage prend vie, et une vision s’exprime.

Tout commence par une rencontre, fortuite, comme la vie sait tant bien nous en offrir. De cette rencontre naît une amitié, puis un lien profond, et enfin un rêve : celui de partager ensemble une force qui anime tout artiste, l’expression. Expression de soi, de son âme, de son corps, de ses idées, de ses perceptions et de ses convictions profondes.

« BRUT » est une exposition unique, où les esprits se libèrent et les regards se croisent. Composée de 10 artistes unis par le travail manuel, cette exposition témoigne de la diversité et la richesse des expressions artistiques issues des traditions artisanales.

Les artistes exposants dans « BRUT – Regard croisés – Patrimoine vivant tunisien » :

Samia Achour

C’est l’histoire d’une femme qui se cherche…

Le point de départ à toute création est souvent un mot-clé : puissant, frivole, exubérant, dynamique, inattendu… Inspirant des formes modelées dans une terre argileuse que des textures et des couleurs viendront sublimer telle une poésie. Poésie des formes, terre capricieuse guidant nos mains et nos pensées sur notre planète Terre où trois éléments sont essentiels à sa survie, l’eau pour son modelage, l’air pour son séchage et le feu pour sa cuisson.

Asma Ben Aissa

C’est l’histoire d’une femme qui brode son histoire…

Asma s’intéresse fondamentalement au paysage en tant que notion esthétique, où l’expérimentation est mise au service de son art. Son travail explore les thèmes de l’habitat, de la transmission, de l’architecture, des espaces intérieurs et extérieurs, des transformations sociales et du patrimoine local, faisant écho à la relation entre la construction environnementale et les expériences personnelles.

Mehdi Benedetto

C’est l’histoire d’un homme qui se cherche…

Mehdi Alexandre Benedetto est depuis plus de vingt ans mosaïste et sculpteur maniant le marbre et les pierres semi-précieuses. Il conçoit et réalise des articles de décoration en marqueterie de marbre et mosaïque. Il expose régulièrement depuis l’an 2000. En 2004 et 2005, il a été choisi pour décorer les vitrines mythiques de Hermès à Paris.

Sellama Goucha Essayem

C’est l’histoire d’une femme qui balade ses cartons…

Grandie entre deux continents, deux pays, deux nationalités, deux langues maternelles, Sellama est une citoyenne du monde… Peinture acrylique, encre acrylique, aquarelles ou encore pastels pour le dessin, elle explore sans cesse un champ immensément grand. Chacune de ses œuvres représente un instantané d’une émotion capturée. La découverte de la sculpture n’a fait que renforcer son envie de continuer à explorer un univers infini, un monde riche de surprises et de possibilités.

Skander Khelil

C’est l’histoire d’un homme qui travaille de 7h à 12h…

Tout commence il y presque 40 ans. Autodidacte, Skander fait de la sculpture sur pierre son métier et passion. On peut dire aujourd’hui qu’aucune pierre -marbre, albâtre, calcaire, serpentine, sélénite, grés…- ne lui résiste. Il joue avec les formes, mettant en valeur les textures de la matière, sorte de jeu entre lui et son œuvre. 3 D, bas-relief, haut-relief, tout l’amuse, le fatigue, l’inspire !

Irane Ouanes

C’est l’histoire d’une femme qui rêve…

Artiste sculptrice tunisienne autodidacte et éclectique. Ancienne enseignante de langue et littérature françaises, elle a exercé pendant vingt ans avant de se consacrer pleinement à sa passion artistique à partir de 2017. Son univers est marqué par une approche libre, engagée et profondément humaine, mêlant matériaux bruts, humour, critique sociale et poésie visuelle. 

Olivia Grasshoff Rassas

C’est l’histoire d’une femme qui unifie pigments, matière et couleurs…

Diplômée de l’École Supérieure des Arts et Techniques de la Mode (ESMOD) à Paris, Olivia a été, pendant 32 ans, professeure de stylisme à ESMOD Tunis. Elle y développe parallèlement une passion pour les arts visuels, avec plusieurs expositions dans les domaines de la céramique, de la peinture et de la création vestimentaire.

Reem Saad

C’est l’histoire d’une femme qui veut vivre et non survivre…

Reem Saad est une artiste visuelle et pédagogue tunisienne. Depuis 2006, elle développe une pratique artistique singulière, mêlant aquarelle, dessin, photographie et création artisanale. En 2012, elle initie ses « Aquarelles Introspectives » ( AI fait-main), une technique minutieuse basée sur la représentation de cellules colorés, évoquant des mosaïques organiques à l’eau.

Hada Saïdani

C’est l’histoire d’une femme qui lutte…

Pendant longtemps, nous sommes allés, avec mes enfants, à la montagne récupérer la terre. Puis, c’est devenu trop physique et trop fatiguant pour nous, et avons excavé dans notre jardin. Quand, la météo le permet, je descends dans le trou et récupère de la terre. D’ailleurs, la réserve pour l’hiver prochain est prête.L’amour de la terre pour moi, est quelque chose de naturel, ça circule dans tout mon être. Cela s’est enraciné en moi.

Laurence Bauza Peyron

C’est l’histoire d’une femme qui aime la vie…

Artiste autodidacte, ses créations en argile modelée sont inspirées par la nature et le vivant : personnages, animaux et arts primitifs, utilisant un mélange harmonieux de techniques et de matériaux. Son approche libre et exploratoire lui a permis de développer un style spontané et intuitif, influencé par son parcours de vie autour du monde : Algérie, Chili, Canada, Espagne, Grèce, France et Tunisie.

L’exposition sera ouverte au public du lundi au samedi (sauf le dimanche) de 10h à 17h.

Précisions sur les aides occasionnelles dans le secteur culturel

13. Mai 2025 um 15:00
Précisions sur les aides occasionnelles dans le secteur culturel | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Le ministère des Affaires Culturelles a apporté des précisions sur le mécanisme d’attribution d’aides dans le secteur culturel, et ce en réponse aux « rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux autour de la suspension des aides occasionnelles attribuées à certains artistes et créateurs ».

Dans un communiqué publié, lundi soir, le ministère a apporté les précisions suivantes :

  • Des aides occasionnelles sont souvent attribuées aux artistes, créateurs et acteurs culturels «afin de les aider à affronter les éventuelles crises et dépenses sociales et sanitaires».
  • Les aides occasionnelles sont attribuées à tout artiste ou créateurs ayant fourni un dossier répondant aux critères avec les documents prouvant les difficultés sociales ou sanitaires auxquelles il fait face».
  • Elles sont fournis « afin de garantir leur dignité et dans le cadre du respect des principes de gouvernance et de transparence».
  • Mise en place d’une commission technique composée de représentants des ministères de la Santé et des Affaires sociales, chargée de l’examen et l’évaluation les demandes d’aides occasionnelles ou celles relatives à leur renouvellement en fixant les montants à attribuer pour chaque bénéficiaire.
  • L’attribution des aides se base sur de « critères objectifs, notamment l’affiliation de la personne concernée au secteur culturel ainsi que sa situation sociale ou sanitaire » lui permettant d’en bénéficier.

Le ministère a encore présenté des données chiffrées indiquant que depuis le début de l’année en cours, « 440 bénéficiaires ont reçu des aides occasionnelles pour une valeur totale s’élève à 397 mille dinars. »

« Depuis octobre 2024, le montant de la subvention mensuelle a connu une évolution de plus de 65% et les délais de l’examen des dossiers ont été raccourcis à environ 15 jours et ce à compter de la date du dépôt ».

Ouverture ce soir du Festival de Cannes avec un tapis rouge… moins fantaisiste!!!

13. Mai 2025 um 14:00
Ouverture ce soir du Festival de Cannes avec un tapis rouge… moins fantaisiste!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – Les organisateurs de la 78e édition du festival ont mis à jour le dress-code des invités pour la montée des marches, rappelant que la nudité totale était proscrite conformément à la loi française. Les équipes du festival ont précisé qu’il ne s’agissait pas « de réglementer les tenues vestimentaires, mais d’interdire la nudité totale sur le tapis rouge, dans le respect du cadre institutionnel de l’événement et de la loi française ». Pour ce qui est des robes « trop » volumineuses, elles se réservent le droit « de refuser l’accès aux personnes dont la tenue entraverait la circulation des invités ou compliquerait leur installation en salle ».

À Cannes, le dress code des projections au Grand Théâtre Lumière, où sont présentés les plus gros films de la sélection officielle, a longtemps demandé aux femmes qu’elles défilent en robe et en talons, suscitant souvent des remous. Plusieurs célébrités, comme Julia Roberts et Kristen Stewart, ont déjà défié cette règle « tacite » en marchant pieds nus sous l’œil des photographes, sans s’en faire interdire l’accès ni évacuer manu militari.

Même son de cloche chez les hommes, chez qui le smoking noir ou bleu marine doit en principe être de mise. En 2021, le rose avait envahi la palette de costumes de ces messieurs, comme sur JoeyStarr, Josh O’Connor et Spike Lee, alors président du jury. Bilal Hassani a, lui, osé un ensemble en jean pour sa montée des marches, l’année dernière. Aucun d’entre eux ne s’est fait recaler.

En l’absence d’un smoking, le règlement est pourtant formel. Ils doivent opter pour un costume sombre avec un nœud papillon ou une cravate d’une couleur similaire. Les femmes, si elles n’ont pas de robe de soirée, ont le choix entre une petite robe noire, une robe de cocktail, un tailleur-pantalon de couleur foncée ou un haut habillé avec un pantalon noir, et des chaussures élégantes ou des sandales.

Agressions sexuelles │ Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis

13. Mai 2025 um 12:54

Gérard Depardieu, l’une des plus grandes figures du cinéma français, a été condamné le 13 mai 2025 par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour des agressions sexuelles survenues lors du tournage d’un film en 2021.

L’acteur de 76 ans a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement deux femmes, alors qu’il était en plein tournage d’une production cinématographique.

La décision du tribunal a été prononcée en son absence, et son avocat, Me Jérémie Assous, a immédiatement annoncé que son client ferait appel de cette condamnation.

Outre la peine de prison avec sursis, le tribunal a également ordonné une peine d’inéligibilité de deux ans pour l’acteur ainsi que son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, conformément aux réquisitions du parquet.

Pouvoir, célébrité et justice

Ce verdict intervient après un long procès dans lequel plusieurs témoins ont été entendus et des éléments accablants ont été présentés à la barre.

Les victimes, deux femmes qui étaient impliquées dans le projet cinématographique, ont dénoncé les comportements inappropriés et abusifs de la part de l’acteur, et leur témoignage a joué un rôle crucial dans la décision du tribunal.

La condamnation de Depardieu intervient dans un contexte où de nombreuses personnalités publiques, en particulier dans le milieu du cinéma, font face à des accusations de violences sexuelles, ce qui a provoqué un large débat dans la société.

Si le verdict a été jugé relativement clément, avec une peine de prison avec sursis, il n’en demeure pas moins que cette affaire a bouleversé l’image publique de l’acteur, qui jouit d’une réputation solide construite sur plusieurs décennies de carrière. Des films culte, tels que Cyrano de Bergerac ou Le Dernier Métro, ont fait de lui une figure incontournable du cinéma français, et cette condamnation met en lumière les tensions entre la célébrité et la justice.

L’issue de cette affaire pourrait également avoir des répercussions sur la perception des femmes dans l’industrie du cinéma, et en particulier sur la manière dont les accusations d’abus sont prises en charge par les autorités judiciaires. La décision d’appeler à la justice dans ce genre de situations est un message fort, signalant que même les personnalités les plus influentes doivent répondre de leurs actes.

En outre, l’affaire soulève la question plus large de l’impunité dans les milieux artistiques, où le pouvoir et la célébrité ont souvent protégé des comportements inappropriés pendant de nombreuses années.

Le recours à l’appel de Depardieu n’est pas une surprise, étant donné la gravité des accusations portées contre lui. Cependant, le jugement final pourrait bien influencer le cours de sa carrière à venir, et la manière dont il sera perçu par le public. L’acteur a, dans le passé, connu plusieurs controverses, mais cette condamnation pour agressions sexuelles pourrait bien marquer un tournant décisif dans sa trajectoire personnelle et professionnelle.

Le processus judiciaire ne fait que commencer, et l’appel de Depardieu pourrait permettre une nouvelle analyse des éléments de l’affaire. Mais dans l’attente de l’issue de cette nouvelle procédure, la condamnation de l’acteur jette une ombre sur une carrière jusque-là admirée, et met en lumière les enjeux complexes liés à la justice, à la célébrité et à la responsabilité des personnalités publiques dans des affaires d’agressions sexuelles.

D. G.

L’article Agressions sexuelles │ Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis est apparu en premier sur Kapitalis.

Amina Srarfi préside une réunion sur les sites historiques et infrastructures culturelles à Sousse

Von: walid
13. Mai 2025 um 11:53

Le secteur culturel dans le gouvernorat de Sousse, notamment les sites et les projets d’infrastructures culturelles, était au centre d’une séance de travail, tenue lundi, au ministère des Affaires culturelles

La séance présidée par la ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, a été marquée par la présence du gouverneur de Sousse, Sofien Tanfouri, la déléguée régionale aux Affaires Culturelles, Jalila Ajbouni, un certain nombre de représentants des structures régionales et locales, ainsi qu’un groupe de cadres du ministère des Affaires Culturelles.

Selon un communiqué du ministère des Affaires Culturelles publié en début de soirée, la séance était consacrée au suivi de l’état de certains monuments historiques et sites archéologiques dans la région et l’avancement des projets d’infrastructures culturelles.

La muraille de la Médina de Sousse, nécessitant une intervention urgente en raison des fissures fera l’objet d’une séance de coordination la semaine prochaine entre le gouverneur, des experts de l’Institut national du patrimoine et les membres du bureau d’études chargé de soumettre des propositions pratiques pour réaliser des travaux de restauration sur ce monument historique.

La séance a également permis de suivre la situation du village historique de Taktrouna, le Musée archéologique de Sousse et les projets d’infrastructures culturelles en cours, à l’instar de la Maison de la culture à Hergla qui rouvrira ses portes en juin prochain et le Complexe Culturel de Sousse qui entrera en service en juillet prochain.

La deuxième tranche des travaux au Centre des Arts dramatiques et scéniques et les travaux d’entretien du Théâtre Municipal de Sousse étaient également à l’examen.

A cette occasion, la ministre a souligné que la protection du patrimoine constitue une option stratégique qui s’inscrit dans la vision de l’Etat de renforcer l’identité nationale et stimuler l’investissement dans la culture et le tourisme.

Les sites et monuments historiques au gouvernorat de Sousse, en tant que patrimoine national et vecteur du développement sont au cœur du plan stratégique du ministère, a-t-elle fait savoir.

Elle a appelé à hâter l’achèvement des projets d’infrastructures culturelles, ainsi que d’intensifier la coordination entre les différentes structures centrales, régionales et locales en vue garantir l’efficacité des interventions et du suivi.

Le gouverneur de Sousse a salué l’intérêt qu’accorde le ministère à la scène culturelle de la région, soulignant la volonté de faciliter les actions permettant de surmonter les problématiques en suspens et d’accélérer le parachèvement des projets, notamment ceux relatifs aux monuments historiques.

En prévision de la saison culturelle estivale 2025, une meilleure gouvernance dans l’organisation des festivals, tant en termes de programmation que de gestion financière et administrative, devra être prise en compte. Le but étant d’assurer la pérennité de ces festivals et d’accroître leur rayonnement.

L’article Amina Srarfi préside une réunion sur les sites historiques et infrastructures culturelles à Sousse est apparu en premier sur WMC.

Poignardé 14 fois en prison, Tory Lanez est hospitalisé en urgence

13. Mai 2025 um 12:23
Poignardé 14 fois en prison, Tory Lanez est hospitalisé en urgence

Le rappeur canadien Tory Lanez, de son vrai nom Daystar Peterson, a été victime d’une agression violente dans la cour de la prison de Tehachapi, en Californie, tôt dans la matinée du lundi 12 mai 2025. Âgé de 32 ans, il a été poignardé à 14 reprises, selon le site TMZ, par un autre détenu […]

The post Poignardé 14 fois en prison, Tory Lanez est hospitalisé en urgence first appeared on Directinfo.

2e édition du « retour des Phéniciens » à Bizerte

13. Mai 2025 um 10:55
2e édition du "retour des Phéniciens" à Bizerte | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – Le vieux port de la ville de Bizerte a abrité, dimanche, la deuxième édition de la manifestation culturelle « Le retour des Phéniciens ».

S’inscrivant dans le cadre des festivités marquant la célébration du mois du Patrimoine, cette manifestation est une Initiative du commissariat régional de la Culture à Bizerte avec le concours du Ministère des Affaires Culturelles.

Présidée par le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yakoub, la manifestation a été ponctué d’un projet scientifique et artistique qui fait office d’une belle et éblouissante révélation pour un public fidèle à la tradition ancestrale, venu en grand nombre, de toutes les chapelles, rendre aux aïeuls, les Phéniciens, l’écrin qui leur revient, leurs lettres de noblesse.

Pur produit d’un effort collectif orchestré par une pléiade d’experts en histoire ancienne, religion et patrimoine, dont notamment les chercheuses Khaoula Bennour, Chadia Troudi et le doctorant en histoire et en archéologie ancienne Fathi Dridi, le projet, fruit d’un travail fouillé dans les méandres de l’Histoire, se veut une sérieuse tentative visant à appréhender la vie quotidienne des Phéniciens installés dans l’ancienne région de Bizerte, dans ses détails les plus infimes.

C’est aussi une projection vers le passé lointain et ancestral et une œuvre intellectuelle et artistique qui s’efforce de faire remonter le temps afin de ressusciter le legs des phéniciens dans les temps modernes.

A travers ce projet si ambitieux, les habitants de Bizerte ont eu l’occasion précieuse de percer les mystères de la vie quotidienne, économique et de décrypter la symbolique religieuse des Phéniciens.

Bien plus est, il leur a été permis de déguster les saveurs de la tradition populaire culinaire punique et même de s’initier au registre lexical de la langue phénicienne et du dialecte punique de l’époque.

Un récit d’histoire argumenté et solidement appuyé par des ressources scientifiques et un florilège de découvertes archéologiques, dont notamment, des statues en argile, en pierre et en marbre, des poteries, des peintures en mosaïque et des sculptures en pierre, présentées sous la forme de modèles vivants.

Le public a assisté à des représentations où l’on retrouve une illustration pittoresque du « chasseur Baal Hammoun », une des divinités phéniciennes ponctuée d’une présentation figurée assortie d’un d’un texte historique trempé dans une plume plutôt soucieuse de faire transmettre au large public de la région, en un langage simple, compréhensible et fluide, l’héritage des phéniciens.

La 2e édition du « Retour des Phéniciens » est bien plus qu’une simple manifestation festive. C’est aussi et surtout un appel incessant à se réconcilier avec l’histoire, à faire preuve de curiosité insatiable et à immortaliser tout un legs ancestral qui date depuis la nuit des temps.

Le journalisme tunisien en deuil : Mahmoud Laâroussi n’est plus

13. Mai 2025 um 08:50

La Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a annoncé, dans la soirée du lundi 12 mai 2025, avec une grande tristesse, le décès du journaliste Mahmoud Laâroussi.

Mahmoud Laâroussi était membre de l’Unité de surveillance des violations au sein du syndicat depuis 2017.

Il a collaboré avec plusieurs organes de presse et occupé le poste de rédacteur en chef du journal « Attariq Al Jadid ».

Connu pour son intégrité, sa gentillesse et son engagement indéfectible en faveur de la liberté de la presse et d’expression, il a toujours été en première ligne pour défendre ses collègues.

Toute l’équipe de l’Economiste Maghrébin présente des sincères condoléances à la famille du défunt.

Qu’il repose en paix.

L’article Le journalisme tunisien en deuil : Mahmoud Laâroussi n’est plus est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Vers une nouvelle stratégie agricole pour la sécurité alimentaire et la résilience climatique

Von: walid
13. Mai 2025 um 09:49

Le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a appelé, lundi, à la nécessité d’accorder une attention particulière aux cultures stratégiques et à forte valeur ajoutée dont la betterave sucrière, le colza, les légumes secs et les pommes de terre. L’Objectif est d’assurer la sécurité alimentaire d’une part et de promouvoir les exportations d’autre part, tout en valorisant les résultats de la recherche scientifique, a-t-il noté.

Intervenant à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’agriculture et du 61e anniversaire de l’évacuation agricole, Ben Cheikh a affirmé l’impératif de réviser les politiques agricoles adoptées afin d’assurer la résilience et l’adaptation des systèmes agricoles face aux changements climatiques.

Il a indiqué, à cette occasion, que le secteur agricole contribue à hauteur de 10 % au produit intérieur brut et englobe plusieurs dimensions : sociales, culturelles, sécuritaires et économiques.

« Nous œuvrons à améliorer les conditions de vie des citoyens dans toutes les régions du pays, en particulier, dans les zones défavorisées, à travers le développement des infrastructures, la formation, l’encadrement et l’appui des projets économiques à dimension sociale et de développement pour améliorer les revenus des agriculteurs et des pêcheurs», a souligné le ministre de l’agriculture .

Ben Cheikh a évoqué la nécessité de développer, protéger et préserver l’eau, qui constitue, a-t-il dit, une richesse naturelle nationale et un élément fondamental de l’environnement

Il a, également, fait savoir que son département est en train d’expérimenter certains projets pilotes en coopération avec les bailleurs de fonds afin de maîtriser la gestion des eaux de surface ou souterraines et d’améliorer l’utilisation des zones irriguées.

De plus, plusieurs nouveaux programmes sont en cours, en collaboration avec les ministères de la Défense nationale et des Transports. Il s’agit du lancement de la première expérience tunisienne d’ensemencement artificiel des nuages, réalisée le 16 avril 2025 dans le bassin du barrage de Sidi Salem.

Le ministre de l’agriculture a, en outre, souligné qu’une plateforme numérique sera élaborée en vue d’aider à la gestion en temps réel des ressources hydrauliques, et ce, en coopération avec le ministère des Technologies de la communication.

L’article Tunisie : Vers une nouvelle stratégie agricole pour la sécurité alimentaire et la résilience climatique est apparu en premier sur WMC.

Miss Monde 2025 : Lamis Redissi lauréate du premier prix du meilleur habit traditionnel africain

13. Mai 2025 um 09:08
Lamis Redissi, Miss Tunisie 2025, a remporté le premier prix du meilleur habit traditionnel du Continent africain à la 72ème édition de Miss World qui se déroule du 4 au 31 mai 2025 dans l’État du Telangana, en Inde. Des candidates de 109 pays ont participé à la cérémonie d’ouverture du prestigieux concours de Miss […]

Témoignages │ Boualem Sansal et la force des mots

13. Mai 2025 um 07:32

Une quarantaine d’auteurs d’horizons divers apportent leur soutien à l’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison, en Algérie.

‘‘Amorces de récits’’ réunit des témoignages, textes de création, réunis sous l’égide du Pen Club Belgique par Liliane Schrauwen, écrivaine. L’ouvrage est présenté par Vincent Engel, président du Pen Belgique francophone.

Que l’on soit d’accord ou pas avec l’écrivain et ses prises de positions, c’est la défense de la liberté d’expression qui est au centre de cet ouvrage, exigeant, généreux et à l’écriture engagée dans le rejet de l’emprisonnement d’un homme qui pense., qui écrit.

La place de la plume n’est pas dans une cellule, jugée par la police, la force des mots est qu’elle déjoue la volonté du geôlier, qu’elle échappe des barreaux, trouve une résonance dans la dignité des citoyens et des êtres, qu’elle doit être jugée par les lecteurs.

Les droits de ce livre sont versés à Pen International.

Tahar Bekri

‘‘Amorces de récits’’, Editions Edern, Bruxelles.

L’article Témoignages │ Boualem Sansal et la force des mots est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌