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Liban : décès soudain de Bahaa Khalil, ancien candidat de The Voice, à 28 ans

29. Oktober 2025 um 22:47
Liban : décès soudain de Bahaa Khalil, ancien candidat de The Voice, à 28 ans

Une grande tristesse a frappé le monde artistique libanais avec le décès soudain du jeune chanteur Bahaa Khalil, ancien participant du programme The Voice, à l’âge de 28 ans. Originaire de Jboulé, dans la région de la Békaa, Bahaa était connu pour sa voix chaleureuse et sa sensibilité musicale qui avaient conquis le public lors […]

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Théâtre de l’Opéra de Tunis : 140 artistes réunis pour “La Traviata – Version tunisienne”

27. Oktober 2025 um 17:05

La création “La Traviata – Version Tunisienne” puisée du chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi sera de nouveau à l’affiche à la Salle de l’Opéra de Tunis de la Cité de la Culture Chedly Klibi le vendredi 31 octobre 2025 à 19h30. Sous la baguette de Nicoletta Conti avec les solistes, les chœurs et les danseurs du Ballet de l’Opéra de Tunis, le baryton Haytem Hdhiri incarnera le rôle de Giorgio Germont, père d’Alfredos, et la soprano Lilia Ben Chikha celui de Violetta Valéry, une production du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Ce spectacle est destiné aux amateurs d’opéra et à toutes les personnes en quête d’un spectacle et d’une distribution exceptionnels avec la participation des plus belles et plus inspirantes voix lyriques tunisiennes.

Avec cette nouvelle représentation de l’opéra de Verdi qui mobilise 140 artistes pour le plaisir du public, le Théâtre de l’Opéra invite à vivre et partager une expérience artistique unique par son intensité émotionnelle et sa qualité artistique.

Lors de sa création et de sa première donnée au mois de mai de cette année, le spectacle a été chaleureusement accueilli et applaudi par un public, manifestement connaisseur en la matière et depuis, il a eu le temps de murir et de se bonifier afin de déployer pleinement son pouvoir d’enchantement indiquent les organisateurs.

Dans une démarche ambitieuse de renforcer son potentiel créatif et d’étendre son rayonnement à l’international , le Théâtre de l’Opéra de Tunis s’est emparé de chefs d’œuvre du répertoire opératique universel pour en livrer une version originale, à la fois conforme aux codes en usage, mais aussi chargée de couleurs, de parfums et de sensibilité bien de chez nous.

Après Carmen de Georges Bizet, c’est au tour de la Traviata de Giuseppe Verdi d’être à l’affiche. Avec une distribution artistique qui réunit les plus belles voix lyriques du pays, une orchestration fougueuse et passionnée, des danseurs au mieux de leur forme et enthousiastes, des décors et des costumes inspirants, des lumières et des projections dont l’effet amplifie l’espace de la scène et en approfondit la perspective, la Traviata qui vous est proposée a de quoi satisfaire toutes les attentes ajoute la même source.

Haythem Hadhiri est un chanteur d’opéra, chef de chœur, comédien, directeur du chœur de l’opéra de Tunis puis responsable de la formation lyrique et scénique de 2021 jusqu’à 2024. Professeur de chant lyrique à l’institut supérieur de musique de Tunis de 2019 jusqu’à 2023 et actuellement professeur à l’école du comédien au théâtre national Haythem Hadhiri est l’un des artistes les plus remarquables de la scène tunisienne.

Né en 1986, il a eu ses premiers contacts avec la musique dès son enfance en grandissant dans une famille mélomane. Il a intégré le conservatoire national à l’âge de 7 ans dans le but d’étudier le Oûd et le chant arabe avec Abdelkarim S’habou. Il réussit son diplôme de musique arabe à l’âge de 16 ans, et obtient sa carte professionnelle à l’âge de 17 ans.

À l’âge de 22 ans, il obtient sa maîtrise en chant lyrique et arts de la scène de l’institut supérieur de musique de Tunis après quatre ans d’études des théories de la musique arabe et occidentale avec des professeurs de renommée tels que Hristina Hadjieva. Après deux ans d’études à l’école normale de Paris “Alfred Cortot”, il commence sa carrière de baryton en interprétant des rôles majeurs dans des productions de Verdi, de Mozart, de Pergolesi et d’autres grands compositeurs en Tunisie, en France, en Italie, en Espagne, en Géorgie, en Allemagne et au Qatar.

L’une des ses distinctions les plus remarquables et son obtention du premier prix de la compétition “Clef d’Or” à Paris en 2010. Sa passion pour la chorale s’est manifestée depuis ses premiers pas dans la musique classique, en 2019, il a monté sur scène un spectacle remarquable avec le chœur du théâtre NoNo à Marseille, cette réussite à donné naissance à une tournée en France, en Finlande et en Russie.

Il a notamment marqué la scène tunisienne par de nombreuses productions comme le spectacle Mahaba , la Hadhra (sous la direction de Fadhel Jaziri) , El Mahfel à l’ouverture du festival de Carthage , La Traviata une coproduction tuniso-italienne, et récemment l’opéra Carmen d’abord en sa version originale puis en version Tunisienne présentée pour la première fois au festival de Carthage le 21 juillet 2024.

En 2021-2022, Haythem Hahdiri entame une nouvelle expérience de musique électroacoustique avec le producteur et Dj Benjemy dans le projet Sinouj (un projet de musique populaire / soufi ) des dates importantes qui ont marqué le projet dont Munich en 2024 et 2025 , Festival international de Hammamet 2025 .

Il participe notamment avec Benjemy au festival international de Hammamet dans son projet Sueurs chaudes en 2022.

Haythem Hadhiri continue en ce moment à se produire dans divers projets dont Sinouj qui continue à se produire, un duo exclusif avec Benjemy, des projets d’opéra, de musique soufi, son spectacle Arboun qui apparaîtra dans sa nouvelle version et bien d’autres projets a l’échelle nationale et internationale.

Connue pour être la voix la plus polyvalente de sa génération, Lilia Ben Chikha, pour sa part, est une chanteuse tunisienne à la voix exceptionnelle alliant avec virtuosité l’Opéra, le Jazz/Pop et la musique Arabe. Diplômée de l’Institut Supérieur de Musique de Tunis et de l’Académie de Musique de Ruse (Bulgarie), elle s’impose comme une soprano colorature d’une grande sensibilité et d’une maîtrise technique remarquable. Finaliste du concours international Ghena Dimitrova, elle a illuminé plus de 160 scènes à travers le monde (Olympia à Paris, El Jem, Carthage, New York, Alexandrie…).

Son rôle signature, Violetta dans La Traviata de Verdi, révèle toute l’étendue de son talent, de sa puissance dramatique et de son intensité émotionnelle. Elle l’a incarné avec succès création du théâtre de l’opéra de Tunis (2025) et au Metro Opera Tech de New York (2022).

Lilia a également brillé dans les rôles de Rosina, Olympia, Lakmé, Lucia et La Reine de la Nuit, alliant virtuosité, émotion et élégance entre lyrisme occidental et influences orientales.

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« Aïn al Mahabba » : un concert émouvant en hommage à la grande artiste Soulef

24. Oktober 2025 um 16:55

Une soirée en hommage à la grande artiste Soulef a eu lieu jeudi soir au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture, Chedly Klibi, dans le cadre de la deuxième édition de “Aïn al mahabba”, un évènement organisé en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles et l’Office Tunisien des droits d’auteur (OTDAV).

La Troupe nationale de Musique a accompagné les invitées d’honneur à savoir Nawel Ghachem, Rihab Sghaier,  Mongia Sfaxi, Haifa Ameur et Arij Braiek qui ont interprété de nombreux morceaux de Soulef à l’instar de “Jibouli Al Ahbab”, “Rah Ghali” et “Oltof Bina”.

Ce concert a été l’occasion de revenir sur les étapes historiques les plus importantes de la carrière de l’artiste, qui a débuté sa carrière artistique au sein de la Troupe Nationale des Arts Populaires, sous la direction de Saleh El Mahdi. Elle est rapidement devenue la chanteuse phare de la troupe, effectuant des tournées dans de nombreux pays chanter pour les communautés tunisiennes dans les pays du Golfe, en Syrie et en Europe. Elle a également chanté aux côtés de l’artiste sud-africaine Miriam Makeba à l’Olympia de Paris.

Cet hommage célèbre la carrière de la grande Soulef, considérée comme l’une des voix féminines les plus marquantes de l’histoire de la chanson tunisienne et l’une des icônes qui ont enrichi la scène artistique l’âge d’or de la chanson tunisienne à travers un spectacle qui amis en lumière le patrimoine artistique de l’artiste Soulef et à mettre en relief sa carrière qui a enrichi la musique tunisienne d’œuvres immortelles.

Avec Nawel Ghachem sur scène, Soulef a appelé les jeunes artistes à sauvegarder les chansons tunisiennes, à en être fiers et à les commercialiser à l’étranger.

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Ziad Rahbani (1956–2025) : la voix rebelle d’un Liban en musique

26. Juli 2025 um 11:56


Il aura passé sa vie à dire tout haut ce que d’autres murmuraient, et à faire entendre sur scène et au piano une colère douce, lucide, ironique, mais toujours désespérément humaine. Ziad Rahbani s’est éteint ce samedi 26 juillet 2025, à l’âge de 69 ans, laissant orphelines des générations entières pour qui ses mots, ses mélodies et ses silences faisaient partie d’une mémoire collective, douloureuse et belle à la fois.

Héritier d’une famille mythique — il était le fils de la grande Fairuz et du compositeur Assi Rahbani, membre du légendaire duo des frères Rahbani — Ziad a tracé une voie singulière dès ses débuts. Et s’il a grandi à l’ombre d’un arbre immense, il n’a jamais voulu s’y abriter. Très tôt, il se pose en contrepoint. À 17 ans, il compose sa première œuvre pour la comédie musicale Al Mahatta, interprétée par sa mère. Mais c’est en 1974 que le public libanais découvre vraiment sa voix, avec Nazl el-Sourour, pièce satirique, drôle et désespérée, où il joue un personnage désabusé dans un pays déjà au bord du gouffre. L’année suivante, la guerre civile éclate. Elle durera quinze ans.

C’est dans ce Liban en lambeaux que l’œuvre de Ziad Rahbani prend toute sa force. Bennesbeh Labokra Chou? (Qu’en est-il de demain ?) est sans doute l’une de ses pièces les plus marquantes. Elle met en scène des laissés-pour-compte, dans un bar, à Beyrouth. Des personnages simples, unis par la solitude, la peur, l’alcool et l’humour noir. Le tout ponctué par la musique de Ziad, mélancolique, jazzy, toujours à la lisière de l’implosion. C’est un théâtre populaire, mais profond. Engagé, mais jamais didactique. Un théâtre qui ne donne pas de leçon, mais tend un miroir, cruel et tendre à la fois.

À mesure que les années passent, Ziad Rahbani continue à écrire, composer, jouer. Il invente un langage musical hybride, à la croisée du jazz, du funk, du classique occidental et des modes arabes. Il ne cherche pas à plaire, il cherche à dire. Il refuse la facilité, se méfie du succès. Il compose pour Fairuz des chansons bouleversantes — Ouverture 83, Kifak Inta, Bala Wala Chi — qui tranchent avec les grandes fresques lyriques des frères Rahbani. C’est un virage plus intime, plus âpre, parfois même rugueux. Fairuz, habituellement éthérée, y devient une femme blessée, inquiète, questionnante. Une chanteuse plus humaine encore.

Et pourtant, malgré cette collaboration puissante, leur relation mère-fils a connu des zones d’ombre. Pendant plusieurs années, ils ne se sont plus exprimés publiquement l’un sur l’autre, et leur présence commune sur scène s’est raréfiée. Leurs désaccords personnels, leurs choix de vie très différents, ont nourri des tensions — parfois exposées, parfois simplement devinées. Mais jamais ces silences privés n’ont altéré la profondeur de leur lien artistique.

Entre eux deux, il n’y eut jamais de rupture artistique. Malgré les silences, les fuites, les tensions, leur lien musical est resté intact, souterrain, indéfectible. Fairuz l’a porté enfant, il l’a portée en retour sur scène. Il connaissait ses moindres silences, ses respirations, ses angoisses. Elle fut son premier monde, il fut pour elle une nouvelle voix. Leur dialogue, à travers la musique, a continué bien après que les mots se sont faits rares. Il composait pour elle non pas ce qu’elle voulait entendre, mais ce qu’il savait qu’elle pouvait porter – avec cette grâce blessée, presque douloureuse, que seule Fairuz pouvait offrir au public arabe.

Fairuz et son fils Ziad Rahbani

Ziad Rahbani n’a jamais rejeté la musique orientale. Il l’a bousculée, interrogée, déplacée. À ceux qui voyaient dans son amour du jazz ou du funk une trahison des traditions, il répondait par l’écriture. Dans ses compositions, l’oud cohabite avec le piano électrique, la derbouka se glisse entre deux lignes de basse syncopées, et les improvisations orientales trouvent un écho dans les envolées du saxophone. Il se situait dans une filiation, mais sans nostalgie. Il reconnaissait la dette envers Sayyed Darwich, Mohamed Abdelwahab ou les maqâms traditionnels, tout en leur ouvrant d’autres chemins. En réalité, il faisait de la musique arabe ce qu’elle a toujours été : un art vivant, ouvert, en conversation avec le monde.

Ziad Rahbani ne s’est jamais limité à la scène ou au studio. Homme de radio, il provoque, ironise, déconstruit. Communiste assumé, athée revendiqué, il se tient à l’écart des institutions politiques comme des puissances religieuses. Il incarne une forme de contre-culture, rare dans le monde arabe. Il parle la langue du peuple, avec ses aspérités, ses failles, son humour cru. Il est moqué, critiqué, censuré parfois, mais aimé. Immensément.

Son engagement politique ne se traduit pas par des slogans, mais par une vision. Celle d’un Liban qui aurait pu être. Un Liban laïc, progressiste, égalitaire. Ce Liban n’a jamais existé que dans ses pièces, ses disques, ses illusions. Mais il l’a rêvé si fort qu’il est devenu réel, au moins le temps d’un spectacle, d’une chanson, d’un accord.

L’annonce de sa mort a provoqué une vague d’émotion dans tout le monde arabe. Le président libanais Joseph Aoun lui a rendu hommage, saluant un « phénomène culturel », « une voix rebelle contre l’injustice », « une conscience lucide ». Les réseaux sociaux, eux, se sont remplis de souvenirs personnels, de phrases de ses pièces devenues proverbiales, de chansons fredonnées à voix basse, comme des prières laïques pour ne pas sombrer.

Mais Ziad Rahbani n’aurait sans doute pas aimé qu’on le sacralise. Lui qui, toute sa vie, a lutté contre les icônes figées, les statues poussiéreuses, les mythes étouffants. Il préférait l’ironie à la révérence, le doute à la certitude. Dans Bennesbeh Labokra Chou?, son personnage lançait : « Ils disent que demain sera mieux… mais aujourd’hui, qui s’en occupe ? » Cette phrase, amère et lucide, résume peut-être toute son œuvre.

Ziad Rahbani laisse derrière lui une œuvre monumentale, mais surtout un esprit. Celui d’un homme libre, douloureusement libre, qui a préféré la vérité à la gloire, la complexité à la simplification, la musique à la propagande. Il ne cherchait pas à plaire. Il cherchait à comprendre, à ressentir, à dénoncer, à exister. À travers ses mots, ses notes, ses silences.

Aujourd’hui, le Liban pleure un artiste. Mais plus encore, il pleure une conscience. Une voix qui, même quand elle se taisait, disait quelque chose d’essentiel. Et dont l’écho, longtemps encore, résonnera entre les murs fissurés d’un pays qu’il a tant aimé — à sa façon.

Neïla Driss

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