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La BCT cherche à protéger l’économie tunisienne des risques inflationnistes

29. März 2025 um 13:51

 «La décision de la Banque centrale de Tunisie de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% à 7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’être toujours en mesure de maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie».

C’est ce qu’a indiqué, vendredi 28 mars 2025, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence Tap, estimant que «la BCT a trouvé le juste milieu des solutions intermédiaires entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées au niveau de maîtrise de l’inflation, d’une part, et d’autre part, la protection de notre économie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent résulter des évolutions des prix sur le marché international, ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part».

De même, l’Institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, à travers, entre autres, la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante, a ajouté Ennaifar.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a été révisé à la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de décembre 2022, afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base à l’échelle internationale, causé essentiellement par le conflit russo-ukranien.

«Aujourd’hui nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle soit toujours élevée au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissé par rapport au pic enregistré en 2022, et donc il est légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur pour accéder aux financements», a noté l’économiste. Et d’ajouter que «la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas révolutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de près l’évolution des prix».

Si les prix confirment leur tendance baissière, la BCT pourrait, dans quelques mois, baisser encore davantage son taux directeur. Mais si reviennent en hausse, elle serait contrainte d’adopter des politiques monétaires encore plus strictes n’excluant la révision à la hausse du taux directeur, estime Ennaifar.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas, d’après lui, d’importantes répercussions immédiates sur les crédits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée est supérieure à 7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursé 3 ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

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Tunisie | Mesures pour remédier aux problèmes de la santé à Gafsa

29. März 2025 um 13:28

Des mesures ont été prises et des décisions annoncées pour remédier aux insuffisances et lacunes enregistrées dans les établissements de santé dans le gouvernorat de Gafsa.

Parmi ces mesures, figurent la mise en place de centres de santé de base préfabriqués à montage rapide, le renforcement du parc des ambulances, les opérations de réanimation médicale mobile, la création d’unités médicales et le renforcement des moyens humains.

Ces mesures ont été annoncées lors de la réunion entre le président de la République, Kais Saïed, et le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, qui a fait suite à une visite de travail du ministre dans cette région du sud-ouest tunisien.  

Au cours de la réunion, le chef de l’Etat a réitéré son appel à réformer et à reconstruire le secteur de la santé dans les différents gouvernorats du pays, rappelant que la santé est un des droits de l’homme.

Il a aussi évoqué avec le ministre de la Santé le projet de loi portant adoption d’un nouveau statut régissant les corps médical et paramédical et des employés du secteur de la santé. Ce projet de loi vise à redonner au secteur les moyens matériels et humains dont il a besoin dans toutes les régions du pays.

I. B.

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Tunisie | Kaïs Saïed et les empêcheurs de tourner en rond

29. März 2025 um 12:33

Le président Kaïs Saïed a menacé, une nouvelle fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zèle dans la mise en œuvre du projet politique et économique qu’il mène depuis 2021 sous la double bannière de la lutte de libération nationale et de l’éradication des lobbys de la corruption.

Lors d’une rencontre, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, le Président de la République, Kaïs Saïed, a insisté sur «l’impérieuse nécessité de franchir rapidement les obstacles pour concilier création de richesses et justice sociale», indique un communiqué de la présidence de la république, ajoutant que le chef de l’État a indiqué que chaque responsable doit agir pour «remporter la bataille de la révolution, en surmontant les obstacles qui empêchent d’avancer».

L’enjeu dépasse l’adoption de lois symboliques qui n’apportent pas de changements tangibles à la réalité : il s’agit de «construire une nouvelle histoire», a déclaré Saïed dont les grandioses ambitions peuvent paraître en nette décalage par rapport à la faiblesse des moyens dont dispose aujourd’hui l’Etat.

L’impatience du président

Exprimant la même impatience face à une action gouvernementale qui tourne à vide et qui tarde à aboutir à des résultats concrets se répercutant positivement sur le quotidien des citoyens et leur niveau de vie, Saïed a déclaré, toujours selon le communiqué de la présidence repris par l’agence officielle Tap, que «l’objectif est de dépasser les textes sans portée pratique pour aboutir à des actions concrètes répondant aux aspirations du peuple tunisien».

«L’État ne tolérera plus les entraves au fonctionnement des institutions ni aux aspirations du peuple tunisien», a averti le locataire du Palais de Carthage. «Des milliers de diplômés patriotes, même sans expérience, pourront remplacer ceux qui se considèrent comme une classe privilégiée et qui bloquent les projets», a-t-il ajouté, menaçant ainsi, pour la énième fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zèle dans la mise en œuvre du projet politique qu’il a entamé avec la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 et dont les Tunisiens attendent toujours de cueillir les dividendes.

«L’ère des lobbies tapis dans les rouages de l’État doit prendre fin», a encore lancé Saïed, revenant ainsi à son sujet de prédilection, la corruption, incarnée, selon lui, par les groupes d’intérêts qui défendraient leurs privilèges et empêcheraient l’Etat de mettre en œuvre ses projets et programmes visant à instaurer une meilleure équité sociale. «La Tunisie, riche en ressources, garantira la dignité de ses citoyens une fois la corruption éradiquée», a-t-il conclu, insistant, une nouvelle fois, sur l’une de ses grandes idées, celle du «compter sur soi», qu’il ne parvient pas à faire partager par une administration sinon récalcitrante du moins peu convaincue et ne voyant pas comment la mettre en œuvre dans une situation de crise économique et financière parmi les plus graves que le pays a connues depuis 1986, date de la mise en œuvre du Plan d’ajustement structurel avec le soutien financier du Fonds monétaire international (FMI).

I. B.

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Tunisie | Des conseils ministériels qui se suivent et se ressemblent

29. März 2025 um 11:49

Le conseil ministériel restreint (CMR) qui s’est tenu vendredi 28 mars 2025 au Palais de la Kasbah, était consacré à «l’examen des mesures urgentes pour booster l’économie, créer des emplois pour les diplômés chômeurs et améliorer les conditions de vie des citoyens». Sauf qu’aucune mesure concrète n’a été annoncée dans le communiqué rendant compte de la réunion et on s’est contenté, comme souvent dans ce genre de conclave, d’idées générales qui ne font pas manger son homme.

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, le CMR a été présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri et «débattu plusieurs axes stratégiques (sic !), notamment le soutien aux entreprises communautaires, la promotion de l’investissement comme moteur de croissance, la garantie de la souveraineté alimentaire et de la sécurité hydrique, ainsi que l’accélération de la transition numérique et énergétique».

«Un calendrier précis a été établi pour assurer une mise en œuvre rapide et coordonnée de ces mesures», ajoute le communiqué de la présidence du gouvernement, qui ne précise rien sur les dites «mesures» et ledit «calendrier» afin que nous puissions juger, nous autres analystes, citoyens et observateurs, du sérieux et de la faisabilité, et des «mesures» et du «calendrier».

Selon le communiqué de la présidence du gouvernement, Mme Zaafrani Zenzeri «a souligné l’importance d’adopter des mesures pratiques pour dynamiser l’économie dans les prochains mois, avec un suivi rigoureux.»

«Elle a aussi plaidé pour une approche intégrée visant à améliorer la performance économique, préserver le tissu institutionnel et adapter le cadre législatif aux mutations actuelles», tout en rappelant que «la politique sociale doit rester au cœur des priorités, avec une exploitation optimale des ressources disponibles.»

Elle a également «appelé à renforcer la coordination entre les différents départements ministériels et structures publiques pour lever les obstacles freinant la mise en œuvre des projets structurants. Et souligné la nécessité de relancer les projets en suspens afin de générer davantage d’opportunités pour les jeunes, encourager l’innovation et instaurer un climat économique compétitif rompant avec les modèles économiques traditionnels basés sur la rente.»

Cependant, quand on sait que plusieurs CMR du même genre ont été tenus au cours des  dernières années et ont abouti aux mêmes considérations générales sur l’investissement, la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat, sans que nous voyons la moindre amélioration de la situation économique dans le pays – l’investissement, la croissance et l’emploi restant désespérément en berne –, on est en droit d’être quelque peu perplexe et de ne plus attendre grand-chose de ces réunions qui se suivent et se ressemblent. Et qui nous donnent la désagréable impression que l’Etat tourne en rond, broie du vent et a du mal à débloquer la situation dans le pays.   

I. B.

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Comar d’Or 2025 | Le 4 avril, dernier délai de remise des romans  

29. März 2025 um 10:52

Le comité d’organisation des prix littéraires Comar d’Or pour le roman tunisien d’expressions arabe et française annonce la prolongation de la date limite de dépôt des romans candidats à la 29ᵉ édition.

Les écrivains (ou leurs éditeurs) peuvent encore déposer sept (07) exemplaires des romans tunisiens en langues arabe et française parus entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025 au siège des Assurances Comar, au centre-ville de Tunis, avant le 4 avril prochain avant la fermeture des bureaux, délai de rigueur.

Rappelons que six (06) prix sont à pourvoir, trois (03) pour les romans tunisiens en langue arabe et trois (03) pour les romans tunisiens en langue française : Comar d’Or, Prix spécial du Jury et Prix Découverte.

Les deux jurys constitués à cet effet départageront les candidats et proclameront les résultats lors d’une soirée spéciale au Théâtre municipal de Tunis.        

Pour plus d’informations, consultez le site web de la Comar.

Liste des romans en lice à ce jour:

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Capital-investissement dans le sport | Une nouvelle ère de propriété

29. März 2025 um 08:17

Le paysage de la propriété sportive professionnelle a radicalement changé ces dernières années. Les amateurs de sport en Tunisie et dans le reste du monde, qui suivent souvent les cotes sur 1xbet Tunisie, remarquent cette évolution majeure dans le financement et la gestion des équipes.

L’afflux de capitaux provenant des sociétés d’investissement privé a transformé non seulement la valeur marchande des franchises sportives, mais aussi leurs modèles opérationnels et leurs stratégies à long terme. Les chiffres montrent que les investissements dans le sport professionnel ont dépassé 30 milliards d’euros en 2023, un record historique qui illustre l’attrait croissant de cette classe d’actif

Modèles de valorisation et stratégies d’investissement

Les sociétés de capital-investissement appliquent des modèles financiers sophistiqués pour évaluer les équipes sportives. Ces modèles vont bien au-delà des simples calculs de revenus et prennent en compte des facteurs comme la valeur de la marque et le potentiel de croissance internationale. Les analyses de valorisation des franchises sportives montrent que la valeur moyenne des équipes de football européennes a augmenté de 180% depuis 2010, surpassant largement les indices boursiers traditionnels sur la même période.

Cette transformation financière se caractérise par:
⦁ Application de méthodes analytiques avancées pour évaluer les actifs sportifs
⦁ Diversification des sources de revenus au-delà des billets et droits TV
⦁ Expansion internationale des marques d’équipes
⦁ Intégration verticale des opérations commerciales
⦁ Développement immobilier autour des stades
⦁ Monétisation des données des supporters
⦁ Création d’écosystèmes médiatiques propriétaires

L’étude de ces facteurs révèle que la valeur réelle d’une franchise sportive moderne réside moins dans ses résultats sportifs immédiats que dans son potentiel de monétisation à long terme. Les groupes d’investissement évaluent désormais ces actifs comme des plateformes médiatiques multi-facettes plutôt que comme de simples équipes sportives.

Cycles d’investissement et impact sur les performances

Les changements de propriété créent des cycles d’investissement prévisibles qui affectent directement les performances sportives. Les recherches de cycles d’investissement sportif révèlent que 65% des équipes connaissent une augmentation significative des dépenses dans les trois premières années suivant l’acquisition par une société de capital-investissement, avec un pic d’investissement généralement observé en deuxième année.

Les données statistiques démontrent que ces cycles suivent souvent un modèle prévisible: investissement initial important dans les talents, suivi par une période de consolidation financière, puis une optimisation des revenus. Cette connaissance permet aux analystes sportifs d’anticiper les trajectoires de performance des équipes récemment acquises, créant des opportunités d’analyse pour les observateurs avertis.

Les statistiques indiquent que les équipes acquises par des fonds d’investissement voient leur masse salariale augmenter de 40% en moyenne dans les 24 mois suivant l’acquisition, un indicateur clé pour prédire les performances sportives à court terme.

L’avenir de la propriété sportive professionnelle

La montée des consortiums d’investissement multinationaux change fondamentalement la structure de propriété dans le sport. Les groupes financiers possèdent maintenant des portefeuilles d’équipes à travers différents sports et pays, créant des synergies opérationnelles et commerciales jamais vues auparavant.

Les statistiques montrent que les équipes appartenant à des groupes d’investissement privé ont augmenté leurs revenus de 45% en moyenne sur cinq ans, comparé à 28% pour les équipes à propriété traditionnelle. Cette différence s’explique par l’application de stratégies commerciales plus agressives et l’accès à des capitaux plus importants.

L’analyse des données financières indique que cette tendance va s’accélérer dans les prochaines années. Les valorisations des franchises sportives continuent d’augmenter, attirant davantage d’investisseurs institutionnels. Les experts prévoient que d’ici 2030, plus de 70% des équipes dans les grandes ligues seront détenues par des entités de capital-investissement ou des consortiums financiers.

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Israël et la «solution finale» de la question palestinienne

29. März 2025 um 07:59

L’histoire jugera notre silence. Ce qui se passe à Gaza dépasse le cadre d’un simple conflit militaire : c’est une «solution finale» de la question palestinienne à laquelle on tente de donner un autre nom. Une politique israélo-américaine d’anéantissement du peuple palestinien en plusieurs étapes.

Khémaïs Gharbi *

Déjà, depuis le 7 octobre 2023, plus de 60 000 morts et 100 000 blessés, sans compter les disparus sous les décombres et non encore dénombrés. Des quartiers entiers rasés, une population affamée et déplacée sous les bombes. Des enfants meurent sous les décombres, des familles errent sans refuge, et des corps s’entassent dans des morgues de fortune.

Le mot «génocide» n’est pas à employer à la légère. Mais comment qualifier autrement cette destruction systématique, cette volonté affichée d’écraser une population, de rendre un territoire inhabitable?

Est-ce une sorte de «solution finale» à la manière nazie exécutée cette fois par les juifs sionistes de l’Etat d’Israël, et qui tente de s’habiller d’un autre vocabulaire.

Depuis plus de 17 mois, Gaza subit un siège total. Les bombardements ne laissent aucun répit, visant délibérément les infrastructures vitales.

Destruction des hôpitaux : médecins tués ou arrêtés, malades expulsés des blocs opératoires.

Famine organisée : Israël bloque l’entrée de l’eau, des médicaments et de l’aide humanitaire, condamnant la population à mourir lentement.

Déplacement forcé : des centaines de milliers de personnes fuient en permanence, chassées d’un point à un autre sous les bombes, sans destination sûre.

Ce ne sont pas des «dommages collatéraux». C’est une stratégie d’anéantissement.

Des massacres à répétition

Ce qui se joue aujourd’hui à Gaza n’est pas une guerre ordinaire, mais l’aboutissement d’une longue série d’opérations militaires où les civils sont particulièrement visés. Il s’agit d’une stratégie exécutée en plusieurs étapes, et qui a commencé avec l’instauration de l’Etat d’Israël sur la terre de Palestine en 1947 et le massacre du village palestinien de Deir Yassin, à l’ouest de Jérusalem, le 9 avril 1948.

1. **Opération Kaddesh** – Crise du canal de Suez, 1956

2. **Opération Tonnerre (Jonathan)** – Raid d’Entebbe, 1976.

3. **Opération Litani** – Conflit du Sud-Liban, 1978.

4. **Opération Opéra** – 1981.

5. **Opération Paix en Galilée** – Intervention militaire israélienne au Liban, 1982.

6. **Opération Jambe de bois** – Raid israélien à Tunis contre le siège de l’OLP, 1985.

7. **Opération Justice rendue** – 1993.

8. **Opération Raisins de la colère** – 1996.

9. **Opération Rempart** – 2002.

10. **Opération Arc-en-ciel** – Opération militaire à Rafah, 2004.

11. **Opération Jours de pénitence** – 2004.

12. **Opération Pluies d’été** – 2006.

13. **Opération Changement de direction** – contre le Liban, 2006.

14. **Opération Orchard** – 2007.

15. **Opération Plomb durci** – contre Gaza, 2008-2009.

16. **Opération Pilier de défense** – contre Gaza, 2012.

17. **Opération Divulgation totale** – 2014.

18. **Opération Bordure protectrice** – contre Gaza, 2014.

19. **Opération Gardien de nos frères** – 2014.

20. **Opération Bouclier du nord** – 2018.

21. **Opération Ceinture noire** – 2019.

22. **Opération Gardien du Mur** – contre les Palestiniens de Cisjordanie, 2021.

23. **Opération Épées de fer** – contre le Hamas, depuis 2023.

Peu d’armées au monde ont effectué une telle série discontinue d’attaques contre des peuples voisins et pendant une si longue durée (1947-2025). Ces actes ne sont pas le fruit du hasard. Ils répondent à un objectif final, une volonté d’effacement d’un peuple à qui on a volé sa terre et qu’in tente aujourd’hui d’exterminer.

Nous n’avons plus d’excuses

L’histoire nous a appris que la déshumanisation précède toujours l’extermination. À Gaza, la communauté internationale regarde ailleurs pendant que l’indicible se produit.

Si nous restons silencieux, si nous ne réclamons pas des sanctions immédiates, un embargo sur les armes, si nous n’exigeons pas des gouvernements occidentaux qu’ils cessent de cautionner l’impunité israélienne, alors nous sommes complices.

Les gouvernements qui prétendent incarner la démocratie et les droits de l’homme ne peuvent plus se cacher derrière des discours vides. Leur silence, leur inaction, et pire encore, leur complicité active en armant, finançant et soutenant politiquement cette guerre, les rendent coupables. C’est le cas notamment des Etats-Unis, mais pas seulement.

Quand des civils sont massacrés sous les bombes, quand des enfants meurent de faim, quand un peuple est anéanti sous nos yeux, il ne s’agit plus de géopolitique, mais d’un choix moral. Ceux qui, par intérêt ou lâcheté, refusent de condamner cette extermination seront jugés par l’histoire.

Les soi-disant démocraties du monde entier doivent rendre des comptes. Elles ne pourront pas dire qu’elles ne savaient pas.

* Ecrivain et traducteur.

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Don allemand de 14,5 millions d’euros pour la protection du littoral en Tunisie

29. März 2025 um 07:22

La Bank aus Verantwortung (KfW), banque allemande de développement, a signé vendredi 28 mars 2025, pour le compte du Gouvernement fédéral allemand, un contrat de financement sous forme de don d’un montant de 14,5 millions d’euros avec l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal). Ce financement est destiné au programme Adaptation climatique intégrée dans la région côtière tunisienne-renforcement de la résilience, PPLT + qui fait partie du Programme de gestion intégrée des ressources en eau (changements climatiques).

«Protéger le littoral, c’est placer son écosystème au cœur d’une approche intégrée et concertée essentielle pour préserver l’économie locale, l’eau et l’agriculture», a déclaré Dr. Nejla Ghachem, chargée de mission sénior Secteur de l’Environnement au bureau de la KfW en Tunisie. «Ce projet illustre notre volonté commune de bâtir un avenir plus résilient et durable pour le bassin méditerranéen, Mare Nostrom», a-t-elle ajouté.

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme de la coopération tuniso-allemande en matière de gestion intégrée des ressources en eau, visant à contribuer à l’adaptation au changement climatique.

Ce nouveau financement permet d’élargir le périmètre des phases 4 et 5 du PPLT en cours. Il a pour objectif de protéger le littoral tunisien contre l’érosion, en particulier dans les zones de Bizerte et le littoral allant de Sousse Sud à Monastir, tout en finançant les études clés nécessaires à la mise en œuvre des phases en cours.

L’objectif de ce projet est d’augmenter la résilience de la région côtière tunisienne face aux effets négatifs des changements climatiques, notamment contre l’érosion côtière causée par l’élévation du niveau de la mer et les houles de tempête, grâce à des mesures de réhabilitation et de protection. Il contribuera à la valorisation écologique et économique de ces zones côtières, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie de la population bénéficiaire.

Pour la coopération financière de la République fédérale d’Allemagne, la KfW soutient des programmes de développement dans la région Mena, sur le continent africain dans son ensemble, en Asie, en Amérique latine et en Europe du Sud-Est. Elle soutient les pays partenaires pour qu’ils puissent améliorer les conditions de vie de leurs populations tout en préservant le climat, les ressources rares et l’environnement.

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Gestern — 28. März 2025Haupt-Feeds

Présence du cinéma tunisien au PCMMO en France

28. März 2025 um 13:51

Le cinéma tunisien d’hier et d’aujourd’hui sera présent à la 20e édition du festival Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO), prévu du 1er au 14 avril 2025 à Paris, en France, avec une programmation diversifiée comprenant des œuvres emblématiques du patrimoine cinématographique tunisien et des productions contemporaines.

L’édition de cette année sera centrée sur la Palestine, avec la projection de deux films du réalisateur Rashid Masharawi, invité d’honneur du festival et figure de proue du cinéma palestinien contemporain pour sa contribution artistique et son engagement dans la promotion du cinéma palestinien, écrit l’agence Tap.

Le programme comprend une séance spéciale intitulée «Les actualités dAlbert Samama-Chikli, pionnier du cinéma tunisien» avec une projection de courts métrages d’archives suivie d’un concert animé par le musicien Jasser Haj Youssef.

Cette projection met en valeur l’œuvre d’Albert Samama-Chikli (1872-1934), qui aurait introduit le cinéma en Tunisie en 1896.

Le programme présente une série de documentaires, qui offrent un aperçu unique de la Tunisie de l’époque, entre 1910 et 1920. Le long métrage ‘‘Aicha’’ de Mehdi M. Barsaoui, coproduction entre la Tunisie, la France, l’Italie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, sera projeté dans la semaine du 9 au 15 avril.

Le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient est un festival de cinéma organisé chaque année en France, principalement en région parisienne. Créé en 2006, il vise à mettre en valeur la richesse et la diversité des productions cinématographiques du Maghreb et du Moyen-Orient, avec des projections de longs et courts métrages, des avant-premières, des débats et des rencontres avec des réalisateurs.

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Code du travail | La Tunisie va généraliser les CDI et limiter les CDD

28. März 2025 um 13:34

Lors dune audition devant une commission parlementaire, le 26 mars 2025, le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, a indiqué que des dispositions visant à réformer le Code du travail, notamment pour généraliser les contrats à durée indéterminée (CDI), seront bientôt présentées.

Cette réforme, selon le ministre, vise à faire du CDI la norme, en limitant les contrats à durée déterminée (CDD) à trois situations exceptionnelles : l’augmentation temporaire de la charge de travail, le remplacement temporaire d’un salarié permanent et le travail saisonnier, très fréquent dans l’agriculture et le tourisme.

Le ministre a souligné que le principe des CDI n’est pas nouveau dans le Code du travail, mais prévoit déjà quelques exceptions. Cependant, la réforme vise à clarifier que le recours aux CDD doit être l’exception et non la règle, et qu’il doit répondre à des besoins spécifiques imposés par la nature du travail plutôt qu’à la volonté des employeurs.

Lahmar a également évoqué la question de la sous-traitance, soulignant que sa réglementation avait déjà été prise en considération lors de la révision du Code du travail en 1996. Selon le ministre, la sous-traitance n’a pas résolu le problème de l’exploitation du travail et la réforme en cours vise à remédier à cette lacune.

La loi, a indiqué le ministre, affectera principalement le secteur privé, tout en introduisant des mesures visant à régulariser la situation des travailleurs sous-traitants du secteur public, qui bénéficient actuellement de régimes spéciaux.

Cette réforme fait suite à l’appel du président tunisien Kaïs Saïed en mars 2024, qui insistait sur l’interdiction de la sous-traitance et la lutte contre les pratiques frauduleuses en matière de travail. L’objectif est de renforcer les droits des travailleurs et d’assurer une plus grande stabilité dans les relations professionnelles.

Reste que cette réforme ne risque pas de satisfaire les opérateurs économiques qui se plaignent déjà du manque de flexibilité du travail en Tunisie ni d’ailleurs d’impulser l’investissement, le coût du travail étant l’un des facteurs déterminants dans la décision d’investir qu’il s’agisse de Tunisiens ou d’étrangers.

L’Utica et les autres organisations patronales n’ont certes pas encore réagi à l’annonce de cette réforme du Code du travail, mais on imagine que ses membres ne partagent pas les mêmes soucis que ceux des responsables du gouvernements.

I. B.     

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Tunisie | Cryobiopsie pulmonaire et cryo-debulking à l’hôpital A. Mami

28. März 2025 um 13:03

Une équipe médicale lhôpital universitaire Abderrahmane Mami de lAriana a utilisé la cryobiopsie pulmonaire pour la première fois en Tunisie et dans les hôpitaux publics, indique un communiqué du ministère de la Santé.

Il s’agit d’une technique moderne, réalisée par endoscopie sans chirurgie, qui permet de prélever des échantillons de tissu pulmonaire de manière sûre et précise, tout en réduisant les complications et les coûts par rapport à la chirurgie traditionnelle, ajoute le communiqué.

La même équipe a également réussi à utiliser la technique de cryo-debulking pour la première fois dans les hôpitaux publics tunisiens afin d’éliminer des tumeurs pulmonaires et de corriger le rétrécissement des bronches.

L’opération a permis la récupération du poumon droit, qui ne respirait pas avant l’opération. «Ces réalisations confirment le développement des services de santé publique en Tunisie et ladoption de techniques innovantes au service des patients», a souligné le ministère.

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Le 8e Fita se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à Tunis

28. März 2025 um 12:49

La 8ᵉ édition de la conférence internationale Financing Investment and Trade in Africa (Fita 2025) se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à l’hôtel Radisson Blu, à Tunis., sous le thème ‘Impulser la transformation de l’Afrique ».

Cette édition, qui coïncide avec le 10ᵉ anniversaire du Tunisia Africa Business Council (TABC, est mise sous le haut patronage du président de la république et sera organisée en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Economie et de la Planification. Elle sera marquée par la participation de représentations de très haut niveau et de délégations de plusieurs pays subsahariens : RDC, Madagascar, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Guinée et le Nigeria, comme pays invité d’honneur.

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La révolution biométrique dans les stades modernes

28. März 2025 um 11:41

La technologie de reconnaissance faciale transforme rapidement l’expérience des supporters dans les stades du monde entier. Cette innovation technologique, comparable aux systèmes avancés utilisés par les plateformes comme 1xbet site officiel, change fondamentalement l’interaction entre les fans et les installations sportives. Les données montrent une adoption croissante de ces technologies dans les grands événements sportifs internationaux, avec une progression annuelle de 27% depuis 2019.

Les premiers tests de ces systèmes ont commencé dans les ligues européennes majeures, avant de s’étendre aux championnats d’Amérique du Nord et d’Asie.

La France, l’Angleterre et l’Allemagne figurent parmi les pionniers de cette transformation technologique dans le secteur sportif, avec des investissements significatifs dans l’infrastructure biométrique.

Amélioration de la sécurité et réduction des temps d’attente

Les systèmes biométriques offrent des avantages considérables pour la gestion des foules et la sécurité. Les statistiques récentes présentées dans l’analyse des technologies de sécurité dans les événements sportifs démontrent une réduction de 65% des incidents dans les stades équipés de ces systèmes.

Aspects pratiques de l’identification biométrique:

  • Vérification rapide et précise de l’identité des supporters;
  • Réduction significative des files d’attente aux entrées;
  • Prévention efficace de l’entrée de personnes interdites de stade;
  • Protection contre la fraude aux billets;
  • Analyse des flux de supporters pour optimiser la circulation;
  • Intervention rapide en cas d’urgence;
  • Expérience d’entrée simplifiée pour les abonnés.

Les mesures de performance indiquent que le temps moyen d’entrée par supporter est réduit de 4 minutes à moins de 30 secondes. Cette efficacité accrue permet aux organisateurs de gérer des affluences plus importantes sans compromettre la sécurité ou l’expérience des fans.

Personnalisation de l’expérience des supporters

La reconnaissance faciale permet une personnalisation sans précédent de l’expérience des supporters. Les données collectées par les études sur l’expérience client dans les grands événements montrent que 71% des fans apprécient les services personnalisés offerts grâce à ces technologies.

La biométrie transforme l’expérience des supporters de plusieurs façons. Les stades équipés de ces systèmes peuvent adapter les offres de restauration aux préférences individuelles, suggérer des produits dérivés pertinents, et créer des parcours personnalisés dans l’enceinte du stade. Les données indiquent une augmentation moyenne de 23% des dépenses par supporter dans ces installations.

Les clubs sportifs utilisent maintenant ces données pour créer des profils détaillés des préférences de leurs supporters, permettant des campagnes marketing plus ciblées et efficaces. Cette approche a généré une augmentation de 31% du taux de renouvellement des abonnements dans les clubs pionniers.

Intégration avec les services de paris sportifs

L’intégration de la biométrie avec les services de paris sportifs représente une évolution majeure dans l’industrie. Les bornes de paris dans les stades, connectées aux systèmes de reconnaissance faciale, permettent désormais aux supporters de parier sans démarches supplémentaires d’identification, comme proposé par 1xbet Algérie dans certains marchés.

Cette intégration apporte plusieurs avantages. La vérification de l’âge devient automatique, éliminant les risques liés aux mineurs. Les limites personnelles de paris peuvent être appliquées automatiquement, renforçant les pratiques de jeu responsable. Les données montrent une satisfaction accrue des utilisateurs, avec un taux d’adoption de 45% supérieur aux méthodes traditionnelles.

Les statistiques révèlent que cette intégration technologique augmente l’engagement des supporters pendant les matchs. Les paris en direct deviennent plus accessibles, avec une augmentation de 37% du volume des transactions pendant les événements sportifs dans les stades équipés.

La protection des données personnelles reste un enjeu central dans le déploiement de ces technologies. Les systèmes modernes utilisent des protocoles de cryptage avancés pour sécuriser les informations biométriques. Les réglementations strictes imposent des normes élevées de protection, garantissant que les données des supporters restent confidentielles et sécurisées.

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MedTech célèbre une décennie d’excellence avec ses partenaires et Alumni

28. März 2025 um 11:28

L’école d’ingénieurs de la South Mediterranean University, MedTech, accréditée Abet,  a célébré son 10e anniversaire. Une décennie d’excellence académique et d’innovations technologiques. Cet événement exceptionnel a réuni les membres de la communauté, des partenaires et des anciens élèves de MedTech marquant un jalon important pour l’institution.

Depuis sa création, MedTech s’est engagée à offrir une formation d’excellence en ingénierie avec une portée internationale, préparant ses étudiants à devenir des leaders dans un monde globalisé. L’accréditation  de renommée Abet témoigne de la qualité et de la rigueur de ses programmes académiques, alignés avec les normes internationales les plus élevées.

La célébration s’est déroulée sur deux événements. Une soirée réunissant partenaires, staff, professeurs, représentants des étudiants et alumni. Au programme, des discours inspirants du président, du doyen, du conférencier invité, ainsi que des témoignages d’alumni et d’étudiants. La soirée a été l’occasion de mettre en lumière les réussites de la communauté MedTech et de renforcer les liens avec le réseau de partenaires et les anciens élèves.

Avec le deuxième événement, sur campus, les étudiants ont célébré les dix ans de MedTech avec des activités, des expositions de leurs projets ainsi qu’avec des animations de divers clubs de l’institution.

«Nous sommes fiers de célébrer cette décennie de succès et d’impact dans le domaine de l’ingénierie. La collaboration avec nos partenaires et le soutien de nos Alumni ont été essentiels pour atteindre ce niveau d’excellence. Nous sommes impatients de continuer à innover et à former des ingénieurs prêts à relever les défis de demain», a déclaré Hichem Kallel, doyen de MedTech.

Fondée en 2014, le Mediterranean Institute of Technology (MedTech) est la première école d’ingénieurs anglophone en Tunisie, offrant une formation d’excellence basée sur une approche pédagogique interactive et des programmes alignés aux normes internationales. En tant qu’institution sœur de la MSB, MedTech met un fort accent sur l’innovation et la recherche, les nouvelles technologies ainsi que le développement des compétences interpersonnelles.

Hichem Kallel, le doyen.
Mahmoud Triki, president-fondateur.

Homologuée par le ministère de l’Enseignement supérieur, ses programmes de spécialisations en génie logiciel, systèmes informatiques, et énergies renouvelables, se distinguent par l’engagement de MedTech à la conformité aux normes tunisiennes. D’autre part, et en guise d’ouverture à l’international, son accréditation Abet ne peut que témoigner de son excellence académique et de la reconnaissance mondiale de ses diplômes.

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Décès de l’acteur algérien Hamza Feghouli | Adieu Mama Messaouda !

28. März 2025 um 11:07

L’Algérie pleure ce vendredi 28 mars 2025 la perte d’un artiste qui a marqué des générations entières. Hamza Feghouli, l’emblématique Mama Messaouda, nous a quittés après un long combat contre la maladie. Avec lui, c’est toute une époque qui s’efface, celle où la télévision rassemblait les familles autour de programmes d’humour simple et authentique, porté par des personnages qui devenaient des amis invisibles de notre quotidien.

Qui peut oublier Mama Messaouda, cette figure maternelle et pétillante, malicieuse, dont les mimiques et répliques résonnaient dans les foyers algériens? Derrière cette personnalité attachante se cachait un comédien de génie, un artiste qui savait insuffler de la vie à ses rôles et qui, grâce à son talent, a fait de chaque apparition une occasion de rire et de rêver.

Hamza Feghouli n’était pas qu’un acteur : il était un véritable narrateur, un transmetteur d’émotions, une voix et une présence qui ont forgé la culture populaire algérienne. Son humour accessible et bienveillant touchait tous les âges, unissant les générations autour d’un écran, qu’il soit noir et blanc ou en couleur, mais toujours rempli de la chaleur de son talent.

L’adieu à une époque d’or

La disparition de Hamza Feghouli signe la fin d’un chapitre. Celui d’un temps où l’humour algérien était ancré dans la simplicité, l’authenticité et l’amour du public. Une époque où les artistes étaient bien plus que des visages dans un cadre ; ils étaient des compagnons de chaque instant, des figures familières inscrites dans nos souvenirs les plus chers.

Aujourd’hui, les hommages affluent de toutes parts. Sur les réseaux sociaux, les messages de condoléances, les vidéos d’archive et les témoignages émouvants rappellent à quel point Hamza Feghouli était apprécié et respecté par tous.

Mais malgré la tristesse, il reste une certitude : l’humour qu’il a partagé ne s’éteindra jamais. Chaque rediffusion, chaque imitation, chaque mention de Mama Messaouda fait vivre son esprit encore un peu plus.

Merci Hamza Feghouli. Merci pour les rires, pour la joie que tu as semée, pour l’héritage inoubliable que tu nous laisses. Repose en paix.

Djamal Guettala 

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Tunisie | Le dossier des biens spoliés fait du surplace

28. März 2025 um 10:41

Nous autres Tunisiens sommes capables de nous noyer dans un verre d’eau. Nous sommes très forts quand il s’agit de soulever les problèmes, mais incapables de les solutionner. Forts en théorie, nuls en pratique. Grognards à souhait, mais si peu productifs. Les réalisations, les progrès et les conquêtes ce n’est pas pour nous. Et ce n’est surtout pas pour demain la veille.

Imed Bahri

C’est ainsi que nous ne cessons depuis la chute du régime de Ben Ali en 2011 de crier aux voleurs, aux corrompus et aux corrupteurs, et de compter l’argent supposé avoir été dérobé à l’Etat dans des opérations illégales, sans avancer d’un iota dans le processus de restitution des avoirs ainsi spoliés.

Trois présidents, douze gouvernements et plusieurs dizaines de réunions consacrées au sujet plus tard, nous en sommes encore presque au point de départ. Chaque nouveau chef de gouvernement tient un conseil ministériel ou deux ou trois consacrés à «l’examen des mesures relatives à la confiscation, à la récupération et à la gestion des biens mal acquis et issus de la corruption», des mesures sont annoncées et des promesses faites pour accélérer le processus. Et vous allez voir ce que vous allez entendre ! Puis, quelques années plus tard, on se retrouve de nouveau au point mort… à répéter les mêmes wishful thinking.

L’art de faire du surplace

C’est ainsi donc que ce sujet a été au centre de l’un des premiers conseils des ministres présidés par la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, mercredi 26 mars 2025.

Selon un communiqué, la nouvelle locataire du palais de la Kasbah, «a insisté sur l’urgence d’accélérer les travaux des commissions chargées de ce dossier, soulignant l’impératif de garantir le droit de l’État à récupérer ses biens.»

«Elle a également appelé à mettre en œuvre les recommandations du président Kaïs Saïed en vue d’une solution définitive et efficace concernant les fonds confisqués», a-t-elle ajouté.

Étaient présents à cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, ainsi que le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, indique le même communiqué. Qui ajoute : «La cheffe du gouvernement a plaidé pour une mobilisation totale afin de restituer les fonds détournés, gérer de manière optimale les biens confisqués et en maximiser l’exploitation.»

Un pays bloqué

«Ces biens appartiennent à la collectivité nationale et au peuple tunisien», a-t-elle rappelé, au cas où nous l’aurions oublié, réaffirmant que la présidence du gouvernement et toutes les structures concernées suivent rigoureusement ce dossier.

Dire que ces propos sonnent à nos oreilles comme des redites est un pléonasme. On remarquera aussi qu’à l’instar de ses prédécesseurs, Mme Zaafrani Zenzeri n’a rien apporté de nouveau, a répété des propos déjà entendus maintes fois, ne s’est engagée en rien, ni annoncé la moindre mesure ou le moindre agenda.

Dire aussi que dans un an ou deux ou trois, le prochain chef de gouvernement reprendra la même rengaine ne choquera personne. On ne demande d’ailleurs qu’à être démenti : c’est notre plus ardent souhait. Car dans un pays bloqué comme le nôtre, le moindre dossier qui bouge et qui connaît un début de résolution fera notre bonheur.

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Réformer la BCT | Jusqu’où peut aller Kais Saïed ?

28. März 2025 um 09:18

Le système bancaire, sous la houlette de Banque centrale de Tunisie (BCT), n’inspire plus la confiance des Tunisiens. Le président Kais Saïed multiplie les injonctions et les critiques à l’égard du système bancaire dans son ensemble. Il exige des réformes et ajustements structurels, le plus tôt possible. Mais, jusqu’où peut-il aller et quels sont les risques liés à une réforme précipitée et peu concertée ?

Moktar Lamari *

Faut-il le rappeler, la tension est à son comble entre d’un côté, le pouvoir monétaire et son «cartel» de banques, et d’un autre côté, le pouvoir exécutif appuyé par une opinion publique qui a perdu sa confiance envers les politiques monétaires et le système bancaire.

Et depuis une semaine, le duel passe à la vitesse supérieure. Un duel devenant parfois émotionnel et souvent erratique. La nouvelle cheffe du gouvernement (nommée depuis quelques  jours) veut accélérer le processus de la réforme de la banque centrale et du système bancaire, en impliquant uniquement les parties prenantes gouvernementales. Sans publier davantage de documents et d’études étayant les faits et les enjeux par des analyses scientifiques portant sur les dérives du système bancaire et de la Banque centrale surtout depuis la révision de sa loi organique en 2016.

Une opacité totale

Mercredi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) baisse très légèrement son taux directeur, mais avec beaucoup de réticence et surtout une opacité totale sur les délibérations. On ne sait rien sur l’ordre du jour, sur les délibérations, les votes et encore moins sur les avis de ces élites présentes au conseil d’administration et qui opèrent derrière des portes closes, et parfois à la merci des lobbyistes et de groupes d’intérêts connus.

Aucune étude empirique n’est communiquée, et le gouverneur de la BCT n’est même pas en mesure de sortir dans les médias pour faire expliquer sa vision et articuler une logique rationnelle pour la réforme de son institution.

C’est un déficit de leadership qui n’arrange rien à la réputation et au branding de l’institut d’émission. Une institution pourtant historiquement respectée, par son histoire, ses leaders d’antan et ses positions avant-gardistes depuis sa création en 1958.

En cause, des taux d’intérêt usuraires, un blocage de l’investissement, une institution infectée par la corruption, le blanchiment d’argent, fuite de capitaux et évasion fiscale. Un code de change qui aggrave les choses et qui incarne tous les vices cachés du monétarisme en vigueur. En cause aussi la smala qui gère le système bancaire, agissant «hors la loi» et bloquant franco l’entrée de nouveaux acteurs, investisseurs et joueurs dans les marchés financier et économique en Tunisie.

Durant les derniers mois et semaines, le président Kais Saïed a «sermonné» publiquement et à plusieurs reprises le gouverneur de la BCT, appelant les banques à «respecter la loi» et à «réformer la politique monétaire». Peine perdue.

Le président a visité le siège de la BCT et des banques connues avec des dossiers sous les bras pour illustrer l’ampleur de la corruption et malversations au sein de certaines institutions monétaires et financières.

Citoyens et élites sont laissés dans le flou total. C’est quoi le problème? Pourquoi le système bancaire fait-il la sourde oreille aux injonctions du chef de l’exécutif? Es-ce un une sorte d’Etat dans l’Etat?

Des questions complexes qui taraudent les esprits des acteurs économiques et des citoyens avertis des enjeux financiers et monétaires en Tunisie.

La Loi de 2016 est anachronique et obsolète

La Loi 2016 sur la BCT est devenue «anachronique», en faisant maladroitement décrocher l’institut d’émission des instances de gouvernance de la Tunisie, et en la mettant de facto aux ordres du FMI et autres influences inspirées par les accords de Bretton Woods (1944).

Une grave erreur, une telle loi a mal compris le concept de l’indépendance des banques centrales. Les économistes liés au parti intégriste de Rached Ghanouchi n’ont rien compris aux théories et principes régissant l’indépendance des politiques monétaires.

La loi de 2016 sur la BCT a été conçue par un parlement tunisien, dominé par les Frères musulmans. Une Loi qui répond aux diktats et conditionnalités imposés par le FMI, au prétexte de l’«indépendance de la BCT».

Le parlement a à l’évidence voulu légitimer son pouvoir en obéissant aux impératifs de l’orthodoxie monétariste, de plus en plus contestée en Europe et même aux Etats-Unis, depuis le premier mandat de Trump.

Les islamistes ont volontairement centré le mandat de la BCT sur la lutte à l’inflation, et donc sur l’utilisation des leviers liés aux taux d’intérêt composé, pourtant interdit par l’islam (al-riba). Ils ont aussi et sciemment occulté le rôle stratégique de la politique monétaire en matière de relance économique du PIB et de l’emploi.

Sous leur gouverne, la BCT et le système bancaire ont été mis sur des listes noires pour blanchiment de l’argent sale et des transferts de devises visant à financer le terrorisme et l’enrichissement illicite d’élites politiques proches du pouvoir. En même temps, le dinar a perdu plus de 60% de sa valeur d’échange avec les devises fortes.

Sans aucun doute, la Loi de 2016 sur la Banque centrale doit rapidement être repensée et réécrite. Tout en favorisant l’indépendance de l’institution des pouvoirs politiques, le nouveau texte de loi doit tenir compte de la responsabilité de la politique monétaire, non seulement dans la lutte contre l’inflation, mais aussi dans la promotion de la croissance et la création de l’emploi.

Taux d’intérêt manipulés par les lobbyistes

Certes l’inflation a frôlé les 10% depuis 2019, année de la Covid-19. Une inflation principalement importée et amplifiée par la rupture des chaînes d’approvisionnement au niveau international, suite aux confinements et ruptures de stocks.

Depuis l’adoption de la loi de 2016, la BCT a exagérément sur-calibré les taux d’intérêt directeurs, permettant à la trentaine de banques d’engranger des centaines de millions de dinars de profit net, sans encourir aucun risque. Alors que l’économie est à genoux et les taux de croissance sont nuls et parfois négatifs.

La trentaine de banques organisées en cartel, au grand jour, font payer à leurs PDG des salaires mirobolants pouvant atteindre presque 2 millions de dinars par an (salaires, actions et bonus).

Il faut dire que ces banques profitent aussi de leur engagement pour financer les déficits budgétaires à des taux qui dépassent 2 à 3 fois les taux pratiqués par le FMI, ou les autres organisations internationales. Elles sont appuyées pour ce faire par la planche à billet de la BCT.

La situation actuelle et les textes en vigueur pour gérer la BCT et la politique monétaire sont devenus contreproductifs, incapables de maîtriser totalement l’inflation et générateurs de récession, de chômage et de stagflation. La part de l’investissement dans le PIB a chuté de 28% en 2010, à moins de 6% en 2020-2022.

En plus des textes législatifs à repenser, la Tunisie de Kais Saïed doit infléchir les objectifs et les instruments de la politique monétaire et les mettre au service de l’économie.

Des banques qui n’inspirent plus confiance

L’opinion publique tunisienne est remontée contre le système bancaire. Les citoyens ont compris les manigances et les enjeux de pouvoir financier qu’exercent les banques sur l’économie, pour s’enrichir et vampiriser aussi bien les épargnants que les investisseurs.

Plusieurs banques de développement ont été déplumées ou bradées au profit d’intérêt privés avant d’être absorbées par d’autres banques, souvent étrangères. On se rappelle de la Banque du Sud, et d’autres sociétés à capital de risque aussi absorbées au grand mépris des règles de la concurrence et de la transparence. Les actionnaires ont été saignées à blanc. Nos parents ont du temps de Bourguiba cotisé par des retenus sur salaire à la constitution de nombreuses banques de développement liquidées depuis, par la privatisation et la corruption de l’ère de Ben Ali.

On se rappelle aussi des cartons de liasses en devises acheminées mensuellement au dictateur Ben Ali et les membres de sa famille directe, avec évidemment la complicité des autorités supérieures de la BCT, gouverneur et membres de son conseil d’administration de l’époque.

Ces dernières années, les frais bancaires ont atteint des niveaux mirobolants. En plus, les banques limitent les montants des retraits, pour démultiplier les frais, introduisant toujours plus d’agios et de prélèvement pour la gestion des comptes. On délivre les cartes de crédits au compte-goutte et on limite l’ouverture de comptes bancaires aux personnes récipiendaires de salaires réguliers.

Les sondages d’opinion confirment cette perte de confiance collective envers le système bancaire tunisien. Les bases de données du World value Survey (WVS) démontrent l’ampleur de l’in-confiance affichée par les Tunisiens et les Tunisiennes envers leurs banques et envers les institutions monétaires internationales (FMI, Banque mondiale).

Le sondage WVS mené en 2022 montre que 75% des Tunisiens et Tunisiennes ne font pas confiance à leurs banques. Ce taux se repartit entre 27,3% de répondants qui ne font aucune confiance aux banques tunisiennes, et 47,5% déclarent ne pas faire assez confiance.

La déchéance de la confiance est réelle. Le même sondage mené en 2013 par cet organisme universitaire reconnu montre que seulement 54% des répondants ne font pas assez ou pas du tout confiance à leur système bancaire.

Risques et périls

Au sujet de l’imperfection de la gouvernance de la BCT et des comportements cartélistes des banques, l’unanimité est acquise. Le président Saïed bénéficie d’un appui total de l’opinion publique nationale. Mais, dans la précipitation, il faut réformer les comportements, sans déformer les fondamentaux économiques régissant le rôle et la valeur ajoutée du système bancaire, agent majeur de la macroéconomie.

Les banques privées ou publiques ont leurs actionnaires, leurs épargnants et leurs clients. Il ne faut pas que les réformes pénalisent ces personnes (morales ou physiques). Les théories économiques basées sur la croissance économique stipulent une relation négative entre des taux d’intérêt très élevés d’un côté et un engagement collectif pour investir et créer la richesse par la stimulation de l’investissement.

Repenser et réécrire la Loi de 2016 sur la BCT doit impliquer plus que les membres du gouvernement et des cercles de conseillers du président ou du ministère des Finances.

Les universitaires doivent se prononcer explicitement et doivent sortir d’une approche girouette, fondée sur les portes tournantes, passant d’un parti à un autre, d’une approche à une autre, comme si de rien n’était.

Les universitaires doivent démontrer les écueils à éviter dans ce genre de réformes complexes et pour élaborer une nouvelle loi qui fait l’unanimité, sans prendre le risque d’une autre refonte après quelques années, et à la fin de mandat de l’actuel président.

Trois principes directeurs

Les institutions internationales sont aux aguets, et il ne faut pas politiser les enjeux pour décrédibiliser la Tunisie, ses élites et son système bancaire. Trois principaux principes sont à faire valoir.

Un : l’indépendance doit être totale, et elle se doit de se doubler d’une distance officielle et franche face aux institutions de Bretton Woods, et leurs pseudos valeurs anti-État, antisocial et manipulations des taux de changes et autres conditionnalités dites «rationnelles».

Deux : intégrité des responsables agissant au sein et dans la périphérie de la BCT et des banques qui vampirisent l’économie et qui multiplient les frais et les «répressions financières» contre les investisseurs et les épargnants. Ces banques doivent respecter leurs clients et agir de façon à insuffler la croissance économique, l’investissement, l’emploi.

Trois : transparence et souveraineté nationale sur les politiques monétaires et toutes ces ententes entourant une dette toxique, qui ruine le pouvoir d’achat et obscurcit l’avenir des nouvelles générations. L’opinion publique mérite le respect, notamment pour savoir les curriculum-vitae des membres du Conseil d’administration de la BCT et leurs votes pour ou contre les graves décisions liées au taux d’intérêt, aux taux de change, et à toutes dépendances liées aux va-et-vient au FMI, pour représenter la BCT et la Tunisie dans son ensemble.

Ce n’est pas simple, et il faudra associer toutes les parties prenantes dans ce processus fort délicat, qui demande autant de mobilisation que d’adhésion. La consultation et l’utilisation des données probantes doivent guider la réforme du système bancaire et comprendre les déterminants de l’efficience des politiques monétaires en Tunisie.

D’ici trois semaines auront lieu les Spring meeting du FMI à Washington, faut-il que la Tunisie s’y rende, pour quelle finalité et avec quelle délégation? Sachant que notre pays a officiellement réitéré plusieurs fois des fins de non recevoir aux diktats au FMI…

* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

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Signal, l’application préférée des narcotrafiquants et des responsables américains!

28. März 2025 um 07:37

La Maison-Blanche a confirmé en début de semaine qu’un journaliste américain avait été inclus par erreur dans un groupe de discussion ultraconfidentiel sur l’application Signal avec accès à des plans militaires top secrets. Cette faille de sécurité a été considérée comme l’une des plus retentissantes de l’histoire militaire américaine récente mais au-delà de cette erreur, c’est l’utilisation même de Signal qui a nourri la polémique étant donné que cette application était critiquée pour son utilisation par les réseaux de terrorisme et de crime organisé. Sauf que le directeur de la CIA a révélé dans une audition devant le Congrès qu’elle est utilisée par les responsables américains, par la CIA et par lui-même. 

Imed Bahri

Les responsables américains ont longtemps diabolisé les applications en ligne cryptées comme Signal, les considérant comme un refuge pour les criminels et les terroristes et une menace pour la sécurité nationale mais désormais ils les utilisent, a indiqué Matt Sledge dans une enquête publiée par le magazine d’investigation The Intercept.

En pleine polémique concernant la fuite des plans de guerre au Yémen via l’application Signal, le directeur de la CIA John Ratcliffe a, en effet, révélé lors d’une audition devant la commission du renseignement du Sénat mardi 25 mars 2025 que l’application est approuvée pour les communications officielles et est même installée sur les ordinateurs de l’agence.

«Pour les Américains ordinaires, cela peut sembler une erreur involontaire mais c’est une puissante approbation de la valeur de cybersécurité et de confidentialité que représente Signal», a déclaré Shawn Vitka, directeur exécutif du groupe progressiste Demand Progress.

Deux membres du groupe sur Signal ont confirmé avoir discuté de la frappe au Yémen et du moment exact de l’attaque lors de l’audience de ladite commission.

Matt Sledge remarque qu’il y a une certaine ironie dans la présence du directeur du FBI Kash Patel à l’audience du Congrès à laquelle ont  assisté la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard et le directeur de la CIA Ratcliffe.

L’espionnage cybernétique

Pendant des années, les directeurs du FBI, de Christopher Wray à James Comey, ont attaqué les applications cryptées. C’est le FBI qui a répandu l’idée que les terroristes et les cartels de la drogue opèrent dans l’ombre et que les forces de l’ordre devaient intervenir et faire quelque chose. L’idée du FBI était de créer une porte dérobée sur les applications permettant au gouvernement d’écouter les conversations.

La porte dérobée (backdoor) est une expression utilisée pour qualifier toute fonctionnalité inconnue de l’utilisateur qui donne un accès secret à l’application et permettant ainsi l’espionnage cybernétique. 

Dans un discours prononcé en 2014, James Comey a déclaré que «le pendule post-Snowden s’est inversé en faveur de la vie privée». Et d’ajouter que «sans prétexte, les affaires de meurtre peuvent être entravées, les suspects peuvent échapper à la sanction et les victimes d’exploitation d’enfants peuvent ne jamais être identifiées ou retrouvées».

Cependant, le FBI n’a fait aucune démarche au Congrès pour obtenir une porte dérobée. De l’autre côté de l’Atlantique, les attaques contre le chiffrement de bout en bout se poursuivent avec des informations selon lesquelles la Grande-Bretagne aurait secrètement ordonné à Apple de créer une porte dérobée. La semaine dernière, l’Assemblée nationale française a voté contre le mandat secret demandé par le ministère français de l’Intérieur. Des pirates informatiques prétendument liés à la Chine auraient ciblé les téléphones de Donald Trump, J.D. Vance et Kamala Harris lors de la campagne présidentielle de l’année dernière. Dans certains cas, ils ont pu obtenir le contenu de conversations textuelles.

En décembre, le FBI continuait de promouvoir ces vulnérabilités sous la bannière de ce qu’il appelle un «chiffrement géré de manière responsable». En même temps, l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures recommande des applications de messagerie cryptées de bout en bout telles que Signal, comme moyen de défense contre les pirates informatiques chinois.

Signal est construit sur un protocole open source géré par une organisation à but non lucratif pour minimiser la quantité d’informations auxquelles l’application peut accéder. Seuls les utilisateurs participant à la conversation disposent de clés de déchiffrement ce qui rend impossible pour Signal de visualiser les conversations non chiffrées. L’organisation ne peut pas non plus afficher les métadonnées telles que les contacts des utilisateurs.

Un niveau élevé de protection

Mardi, Ratcliffe a révélé que le gouvernement avait adopté Signal aux plus hauts niveaux, déclarant: «L’une des premières choses qui se sont produites lorsque j’ai été confirmé comme directeur de la CIA a été que Signal a été installé sur mon ordinateur à l’agence comme c’est le cas pour la plupart des officiers». Ratcliffe a révélé que cette tradition avait commencé sous l’administration de Joe Biden qui avait obtenu l’approbation officielle de la Direction des archives de la CIA à condition que toutes les décisions prises soient enregistrées par les canaux officiels. Les critiques ont été immédiatement alarmés par la possibilité que des fonctionnaires du gouvernement tentent d’éviter de laisser des documents soumis à la loi sur la liberté d’information ou à la loi sur les archives présidentielles en utilisant des dispositifs spéciaux contenant des messages éphémères.

Cependant, les discussions de groupe soulèvent des problèmes de sécurité car elles ne sont pas à l’abri du piratage malgré le niveau élevé de protection offert par le cryptage de bout en bout. Même les applications de messagerie sécurisées ne peuvent pas résoudre le problème des pirates informatiques qui s’introduisent dans l’appareil en les utilisant. Il ne peut pas non plus préserver la confidentialité des informations en cas d’erreur humaine, par exemple lorsqu’un journaliste est ajoutée accidentellement à une discussion sensible sur des frappes militaires.

La directrice du renseignement national Gabbard a refusé de répondre à une question du sénateur démocrate de Rhode Island, Jack Reed, lui demandant si elle avait utilisé son téléphone personnel ou un téléphone fourni par le gouvernement pour la discussion de groupe. Le sénateur républicain du Colorado Michael Bennet a demandé au directeur de la CIA Michael Bennet s’il était au courant que Steve Witkoff, l’envoyé de Trump au Moyen-Orient, était en voyage à Moscou pendant les pourparlers, ce qui a accru les inquiétudes.

L’un des avantages de l’application Signal est qu’elle permet à ses utilisateurs de synchroniser les messages sur plusieurs appareils. Si les fonctionnaires du gouvernement synchronisent des messages avec des appareils privés et vulnérables, cela soulève de nombreuses questions, explique Shawn Vitka. «Cet appareil personnel pourrait être responsable. Si l’un de ces appareils est compromis, la conversation entière est compromise, tout le fil de discussion est compromis et toutes les informations qu’il contient sont alors compromises», a-t-il déclaré.

Les républicains du Sénat ont largement tenté d’éviter les questions sur le groupe de discussion sur le Yémen lors de l’audition du comité mais les démocrates étaient unis dans leurs critiques. «C’est embarrassant et totalement non professionnel et il n’y a eu aucune excuse ni reconnaissance de la gravité de l’affaire», a commenté le sénateur démocrate de Géorgie Jon Ossoff.

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Bacs à sable réglementaires | L’innovation contrôlée dans l’iGaming

27. März 2025 um 14:11

Les bacs à sable réglementaires transforment le secteur des jeux en ligne en créant des espaces sécurisés pour tester les innovations. Ces zones permettent aux développeurs d’applications comme le 1x apk Android de vérifier leurs produits dans un cadre contrôlé avant leur lancement officiel. Cette approche, adoptée par plusieurs juridictions, offre un équilibre entre innovation technologique et conformité réglementaire.

La mise en place de ces environnements de test représente une avancée significative dans la manière dont le secteur des jeux en ligne évolue face aux défis réglementaires.

Zones de test réglementaires à travers le monde

Les zones réglementaires varient selon les pays et leurs cadres juridiques spécifiques. Le Royaume-Uni figure parmi les pionniers avec la création d’un système qui permet aux opérateurs de tester leurs innovations sous supervision. Les modèles réglementaires innovants montrent comment ces structures stimulent l’innovation tout en maintenant la protection des consommateurs.

À Malte, l’autorité des jeux a mis en place un programme similaire qui a attiré de nombreux opérateurs internationaux. Les données montrent que 65% des innovations testées dans ce cadre ont été approuvées pour un lancement commercial complet. L’île de Man et Gibraltar ont également développé leurs propres modèles, adaptés à leurs contextes réglementaires spécifiques.

Les bacs à sable réglementaires présentent plusieurs caractéristiques clés:
⦁ Périodes d’essai limitées dans le temps
⦁ Clientèle restreinte et contrôlée
⦁ Surveillance renforcée des autorités
⦁ Exigences strictes de reporting
⦁ Protection accrue des joueurs participants
⦁ Évaluation continue des impacts
⦁ Analyse détaillée des données collectées

Impact sur le développement des applications mobiles

Le développement d’applications mobiles pour les jeux en ligne bénéficie particulièrement de ces environnements de test. Les statistiques montrent que 76% des innovations testées dans ces zones concernent les interfaces mobiles et les fonctionnalités des applications. Tendances technologiques dans les jeux en ligne démontrent l’importance de ces zones pour le développement technique du secteur.

Les données indiquent que les applications testées dans ces environnements contrôlés obtiennent 42% moins de signalements de problèmes après leur lancement officiel. Cette amélioration de la qualité se traduit par une expérience utilisateur supérieure et une meilleure conformité aux exigences réglementaires.

Les développeurs d’applications mobiles pour Android rapportent que ce processus leur permet d’affiner leurs produits avant le déploiement à grande échelle. Les tests montrent que les applications ayant suivi ce parcours obtiennent des notes moyennes 23% plus élevées sur les plateformes de téléchargement.

Équilibre entre innovation et protection des joueurs

L’équilibre entre innovation technologique et protection des joueurs reste un défi central pour les régulateurs. Les bacs à sable permettent d’observer comment les nouvelles fonctionnalités affectent le comportement des joueurs dans un environnement contrôlé.

Les statistiques montrent que les produits ayant réussi les phases de test présentent un taux de conformité aux normes de jeu responsable 35% supérieur aux produits lancés sans cette phase préliminaire. Cette amélioration provient de la capacité à identifier et corriger les problèmes potentiels avant le lancement commercial.

L’analyse des données issues de ces zones de test révèle également des tendances intéressantes concernant l’adoption des technologies. Les fonctionnalités développées dans ces environnements contrôlés montrent un taux d’acceptation par les utilisateurs 28% supérieur à celles développées par les méthodes traditionnelles.

Les régulateurs utilisent les résultats de ces tests pour affiner leurs cadres réglementaires. Cette approche basée sur les données permet d’adapter la régulation aux réalités technologiques sans compromettre les objectifs de protection des consommateurs.

La création de ces environnements contrôlés a transformé la relation entre régulateurs et opérateurs, établissant un modèle plus collaboratif. Les statistiques indiquent que 67% des participants à ces programmes rapportent une amélioration significative de leur compréhension des exigences réglementaires.

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