❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 29. MĂ€rz 2025Haupt-Feeds

La BCT cherche Ă  protĂ©ger l’économie tunisienne des risques inflationnistes

29. MĂ€rz 2025 um 13:51

 Â«La dĂ©cision de la Banque centrale de Tunisie de rĂ©duire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% Ă  7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’ĂȘtre toujours en mesure de maĂźtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie».

C’est ce qu’a indiquĂ©, vendredi 28 mars 2025, l’analyste Ă©conomique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordĂ©e Ă  l’agence Tap, estimant que «la BCT a trouvĂ© le juste milieu des solutions intermĂ©diaires entre la concrĂ©tisation des rĂ©sultats et des avancĂ©es rĂ©alisĂ©es au niveau de maĂźtrise de l’inflation, d’une part, et d’autre part, la protection de notre Ă©conomie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent rĂ©sulter des Ă©volutions des prix sur le marchĂ© international, ou de la hausse de la demande locale, favorisĂ©e par la hausse salariale, d’autre part».

De mĂȘme, l’Institut d’émission s’est retrouvĂ© dans l’obligation de stimuler la croissance Ă©conomique, Ă  travers, entre autres, la facilitation de l’accĂšs au financement, grĂące surtout Ă  la rĂ©duction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante, a ajoutĂ© Ennaifar.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a Ă©tĂ© rĂ©visĂ© Ă  la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de dĂ©cembre 2022, afin de faire face Ă  une inflation Ă  deux chiffres, engendrĂ©e, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base Ă  l’échelle internationale, causĂ© essentiellement par le conflit russo-ukranien.

«Aujourd’hui nous sommes dans une pĂ©riode oĂč l’inflation est relativement maĂźtrisĂ©e, bien qu’elle soit toujours Ă©levĂ©e au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissĂ© par rapport au pic enregistrĂ© en 2022, et donc il est lĂ©gitime que les opĂ©rateurs Ă©conomiques demandent une baisse du taux directeur pour accĂ©der aux financements», a notĂ© l’économiste. Et d’ajouter que «la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas rĂ©volutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de prĂšs l’évolution des prix».

Si les prix confirment leur tendance baissiĂšre, la BCT pourrait, dans quelques mois, baisser encore davantage son taux directeur. Mais si reviennent en hausse, elle serait contrainte d’adopter des politiques monĂ©taires encore plus strictes n’excluant la rĂ©vision Ă  la hausse du taux directeur, estime Ennaifar.

En ce qui concerne les mĂ©nages, cette lĂ©gĂšre baisse du taux directeur n’aura pas, d’aprĂšs lui, d’importantes rĂ©percussions immĂ©diates sur les crĂ©dits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinĂ©s Ă  l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crĂ©dits Ă  taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 aoĂ»t 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prĂȘt dont la durĂ©e est supĂ©rieure Ă  7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursĂ© 3 ans, peut bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction du taux d’intĂ©rĂȘt sur le capital restant dĂ».

L’article La BCT cherche Ă  protĂ©ger l’économie tunisienne des risques inflationnistes est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Mesures pour remédier aux problÚmes de la santé à Gafsa

29. MĂ€rz 2025 um 13:28

Des mesures ont été prises et des décisions annoncées pour remédier aux insuffisances et lacunes enregistrées dans les établissements de santé dans le gouvernorat de Gafsa.

Parmi ces mesures, figurent la mise en place de centres de santĂ© de base prĂ©fabriquĂ©s Ă  montage rapide, le renforcement du parc des ambulances, les opĂ©rations de rĂ©animation mĂ©dicale mobile, la crĂ©ation d’unitĂ©s mĂ©dicales et le renforcement des moyens humains.

Ces mesures ont Ă©tĂ© annoncĂ©es lors de la rĂ©union entre le prĂ©sident de la RĂ©publique, Kais SaĂŻed, et le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, qui a fait suite Ă  une visite de travail du ministre dans cette rĂ©gion du sud-ouest tunisien.  

Au cours de la rĂ©union, le chef de l’Etat a rĂ©itĂ©rĂ© son appel Ă  rĂ©former et Ă  reconstruire le secteur de la santĂ© dans les diffĂ©rents gouvernorats du pays, rappelant que la santĂ© est un des droits de l’homme.

Il a aussi Ă©voquĂ© avec le ministre de la SantĂ© le projet de loi portant adoption d’un nouveau statut rĂ©gissant les corps mĂ©dical et paramĂ©dical et des employĂ©s du secteur de la santĂ©. Ce projet de loi vise Ă  redonner au secteur les moyens matĂ©riels et humains dont il a besoin dans toutes les rĂ©gions du pays.

I. B.

L’article Tunisie | Mesures pour remĂ©dier aux problĂšmes de la santĂ© Ă  Gafsa est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | KaĂŻs SaĂŻed et les empĂȘcheurs de tourner en rond

29. MĂ€rz 2025 um 12:33

Le prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed a menacĂ©, une nouvelle fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zĂšle dans la mise en Ɠuvre du projet politique et Ă©conomique qu’il mĂšne depuis 2021 sous la double banniĂšre de la lutte de libĂ©ration nationale et de l’éradication des lobbys de la corruption.

Lors d’une rencontre, vendredi 28 mars 2025, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, le PrĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, a insistĂ© sur «l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© de franchir rapidement les obstacles pour concilier crĂ©ation de richesses et justice sociale», indique un communiquĂ© de la prĂ©sidence de la rĂ©publique, ajoutant que le chef de l’État a indiquĂ© que chaque responsable doit agir pour «remporter la bataille de la rĂ©volution, en surmontant les obstacles qui empĂȘchent d’avancer».

L’enjeu dĂ©passe l’adoption de lois symboliques qui n’apportent pas de changements tangibles Ă  la rĂ©alitĂ© : il s’agit de «construire une nouvelle histoire», a dĂ©clarĂ© SaĂŻed dont les grandioses ambitions peuvent paraĂźtre en nette dĂ©calage par rapport Ă  la faiblesse des moyens dont dispose aujourd’hui l’Etat.

L’impatience du prĂ©sident

Exprimant la mĂȘme impatience face Ă  une action gouvernementale qui tourne Ă  vide et qui tarde Ă  aboutir Ă  des rĂ©sultats concrets se rĂ©percutant positivement sur le quotidien des citoyens et leur niveau de vie, SaĂŻed a dĂ©clarĂ©, toujours selon le communiquĂ© de la prĂ©sidence repris par l’agence officielle Tap, que «l’objectif est de dĂ©passer les textes sans portĂ©e pratique pour aboutir Ă  des actions concrĂštes rĂ©pondant aux aspirations du peuple tunisien».

«L’État ne tolĂ©rera plus les entraves au fonctionnement des institutions ni aux aspirations du peuple tunisien», a averti le locataire du Palais de Carthage. «Des milliers de diplĂŽmĂ©s patriotes, mĂȘme sans expĂ©rience, pourront remplacer ceux qui se considĂšrent comme une classe privilĂ©giĂ©e et qui bloquent les projets», a-t-il ajoutĂ©, menaçant ainsi, pour la Ă©niĂšme fois, les agents de l’Etat qui ne montrent pas d’engouement et de zĂšle dans la mise en Ɠuvre du projet politique qu’il a entamĂ© avec la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 et dont les Tunisiens attendent toujours de cueillir les dividendes.

«L’ùre des lobbies tapis dans les rouages de l’État doit prendre fin», a encore lancĂ© SaĂŻed, revenant ainsi Ă  son sujet de prĂ©dilection, la corruption, incarnĂ©e, selon lui, par les groupes d’intĂ©rĂȘts qui dĂ©fendraient leurs privilĂšges et empĂȘcheraient l’Etat de mettre en Ɠuvre ses projets et programmes visant Ă  instaurer une meilleure Ă©quitĂ© sociale. «La Tunisie, riche en ressources, garantira la dignitĂ© de ses citoyens une fois la corruption Ă©radiquĂ©e», a-t-il conclu, insistant, une nouvelle fois, sur l’une de ses grandes idĂ©es, celle du «compter sur soi», qu’il ne parvient pas Ă  faire partager par une administration sinon rĂ©calcitrante du moins peu convaincue et ne voyant pas comment la mettre en Ɠuvre dans une situation de crise Ă©conomique et financiĂšre parmi les plus graves que le pays a connues depuis 1986, date de la mise en Ɠuvre du Plan d’ajustement structurel avec le soutien financier du Fonds monĂ©taire international (FMI).

I. B.

L’article Tunisie | KaĂŻs SaĂŻed et les empĂȘcheurs de tourner en rond est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Des conseils ministériels qui se suivent et se ressemblent

29. MĂ€rz 2025 um 11:49

Le conseil ministĂ©riel restreint (CMR) qui s’est tenu vendredi 28 mars 2025 au Palais de la Kasbah, Ă©tait consacrĂ© Ă  «l’examen des mesures urgentes pour booster l’économie, crĂ©er des emplois pour les diplĂŽmĂ©s chĂŽmeurs et amĂ©liorer les conditions de vie des citoyens». Sauf qu’aucune mesure concrĂšte n’a Ă©tĂ© annoncĂ©e dans le communiquĂ© rendant compte de la rĂ©union et on s’est contentĂ©, comme souvent dans ce genre de conclave, d’idĂ©es gĂ©nĂ©rales qui ne font pas manger son homme.

Selon le communiquĂ© de la prĂ©sidence du gouvernement, le CMR a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ© par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri et «dĂ©battu plusieurs axes stratĂ©giques (sic !), notamment le soutien aux entreprises communautaires, la promotion de l’investissement comme moteur de croissance, la garantie de la souverainetĂ© alimentaire et de la sĂ©curitĂ© hydrique, ainsi que l’accĂ©lĂ©ration de la transition numĂ©rique et Ă©nergĂ©tique».

«Un calendrier prĂ©cis a Ă©tĂ© Ă©tabli pour assurer une mise en Ɠuvre rapide et coordonnĂ©e de ces mesures», ajoute le communiquĂ© de la prĂ©sidence du gouvernement, qui ne prĂ©cise rien sur les dites «mesures» et ledit «calendrier» afin que nous puissions juger, nous autres analystes, citoyens et observateurs, du sĂ©rieux et de la faisabilitĂ©, et des «mesures» et du «calendrier».

Selon le communiquĂ© de la prĂ©sidence du gouvernement, Mme Zaafrani Zenzeri «a soulignĂ© l’importance d’adopter des mesures pratiques pour dynamiser l’économie dans les prochains mois, avec un suivi rigoureux.»

«Elle a aussi plaidĂ© pour une approche intĂ©grĂ©e visant Ă  amĂ©liorer la performance Ă©conomique, prĂ©server le tissu institutionnel et adapter le cadre lĂ©gislatif aux mutations actuelles», tout en rappelant que «la politique sociale doit rester au cƓur des prioritĂ©s, avec une exploitation optimale des ressources disponibles.»

Elle a Ă©galement «appelĂ© Ă  renforcer la coordination entre les diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels et structures publiques pour lever les obstacles freinant la mise en Ɠuvre des projets structurants. Et soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de relancer les projets en suspens afin de gĂ©nĂ©rer davantage d’opportunitĂ©s pour les jeunes, encourager l’innovation et instaurer un climat Ă©conomique compĂ©titif rompant avec les modĂšles Ă©conomiques traditionnels basĂ©s sur la rente.»

Cependant, quand on sait que plusieurs CMR du mĂȘme genre ont Ă©tĂ© tenus au cours des  derniĂšres annĂ©es et ont abouti aux mĂȘmes considĂ©rations gĂ©nĂ©rales sur l’investissement, la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat, sans que nous voyons la moindre amĂ©lioration de la situation Ă©conomique dans le pays – l’investissement, la croissance et l’emploi restant dĂ©sespĂ©rĂ©ment en berne –, on est en droit d’ĂȘtre quelque peu perplexe et de ne plus attendre grand-chose de ces rĂ©unions qui se suivent et se ressemblent. Et qui nous donnent la dĂ©sagrĂ©able impression que l’Etat tourne en rond, broie du vent et a du mal Ă  dĂ©bloquer la situation dans le pays.   

I. B.

L’article Tunisie | Des conseils ministĂ©riels qui se suivent et se ressemblent est apparu en premier sur Kapitalis.

Comar d’Or 2025 | Le 4 avril, dernier dĂ©lai de remise des romans  

29. MĂ€rz 2025 um 10:52

Le comitĂ© d’organisation des prix littĂ©raires Comar d’Or pour le roman tunisien d’expressions arabe et française annonce la prolongation de la date limite de dĂ©pĂŽt des romans candidats Ă  la 29ᔉ Ă©dition.

Les écrivains (ou leurs éditeurs) peuvent encore déposer sept (07) exemplaires des romans tunisiens en langues arabe et française parus entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025 au siÚge des Assurances Comar, au centre-ville de Tunis, avant le 4 avril prochain avant la fermeture des bureaux, délai de rigueur.

Rappelons que six (06) prix sont Ă  pourvoir, trois (03) pour les romans tunisiens en langue arabe et trois (03) pour les romans tunisiens en langue française : Comar d’Or, Prix spĂ©cial du Jury et Prix DĂ©couverte.

Les deux jurys constituĂ©s Ă  cet effet dĂ©partageront les candidats et proclameront les rĂ©sultats lors d’une soirĂ©e spĂ©ciale au ThĂ©Ăątre municipal de Tunis.        

Pour plus d’informations, consultez le site web de la Comar.

Liste des romans en lice Ă  ce jour:

L’article Comar d’Or 2025 | Le 4 avril, dernier dĂ©lai de remise des romans   est apparu en premier sur Kapitalis.

Capital-investissement dans le sport | Une nouvelle Úre de propriété

29. MĂ€rz 2025 um 08:17

Le paysage de la propriété sportive professionnelle a radicalement changé ces derniÚres années. Les amateurs de sport en Tunisie et dans le reste du monde, qui suivent souvent les cotes sur 1xbet Tunisie, remarquent cette évolution majeure dans le financement et la gestion des équipes.

L’afflux de capitaux provenant des sociĂ©tĂ©s d’investissement privĂ© a transformĂ© non seulement la valeur marchande des franchises sportives, mais aussi leurs modĂšles opĂ©rationnels et leurs stratĂ©gies Ă  long terme. Les chiffres montrent que les investissements dans le sport professionnel ont dĂ©passĂ© 30 milliards d’euros en 2023, un record historique qui illustre l’attrait croissant de cette classe d’actif

ModĂšles de valorisation et stratĂ©gies d’investissement

Les sociĂ©tĂ©s de capital-investissement appliquent des modĂšles financiers sophistiquĂ©s pour Ă©valuer les Ă©quipes sportives. Ces modĂšles vont bien au-delĂ  des simples calculs de revenus et prennent en compte des facteurs comme la valeur de la marque et le potentiel de croissance internationale. Les analyses de valorisation des franchises sportives montrent que la valeur moyenne des Ă©quipes de football europĂ©ennes a augmentĂ© de 180% depuis 2010, surpassant largement les indices boursiers traditionnels sur la mĂȘme pĂ©riode.

Cette transformation financiÚre se caractérise par:
⊁ Application de méthodes analytiques avancées pour évaluer les actifs sportifs
⊁ Diversification des sources de revenus au-delà des billets et droits TV
⊁ Expansion internationale des marques d’équipes
⊁ Intégration verticale des opérations commerciales
⊁ Développement immobilier autour des stades
⊁ Monétisation des données des supporters
⊁ CrĂ©ation d’écosystĂšmes mĂ©diatiques propriĂ©taires

L’étude de ces facteurs rĂ©vĂšle que la valeur rĂ©elle d’une franchise sportive moderne rĂ©side moins dans ses rĂ©sultats sportifs immĂ©diats que dans son potentiel de monĂ©tisation Ă  long terme. Les groupes d’investissement Ă©valuent dĂ©sormais ces actifs comme des plateformes mĂ©diatiques multi-facettes plutĂŽt que comme de simples Ă©quipes sportives.

Cycles d’investissement et impact sur les performances

Les changements de propriĂ©tĂ© crĂ©ent des cycles d’investissement prĂ©visibles qui affectent directement les performances sportives. Les recherches de cycles d’investissement sportif rĂ©vĂšlent que 65% des Ă©quipes connaissent une augmentation significative des dĂ©penses dans les trois premiĂšres annĂ©es suivant l’acquisition par une sociĂ©tĂ© de capital-investissement, avec un pic d’investissement gĂ©nĂ©ralement observĂ© en deuxiĂšme annĂ©e.

Les donnĂ©es statistiques dĂ©montrent que ces cycles suivent souvent un modĂšle prĂ©visible: investissement initial important dans les talents, suivi par une pĂ©riode de consolidation financiĂšre, puis une optimisation des revenus. Cette connaissance permet aux analystes sportifs d’anticiper les trajectoires de performance des Ă©quipes rĂ©cemment acquises, crĂ©ant des opportunitĂ©s d’analyse pour les observateurs avertis.

Les statistiques indiquent que les Ă©quipes acquises par des fonds d’investissement voient leur masse salariale augmenter de 40% en moyenne dans les 24 mois suivant l’acquisition, un indicateur clĂ© pour prĂ©dire les performances sportives Ă  court terme.

L’avenir de la propriĂ©tĂ© sportive professionnelle

La montĂ©e des consortiums d’investissement multinationaux change fondamentalement la structure de propriĂ©tĂ© dans le sport. Les groupes financiers possĂšdent maintenant des portefeuilles d’équipes Ă  travers diffĂ©rents sports et pays, crĂ©ant des synergies opĂ©rationnelles et commerciales jamais vues auparavant.

Les statistiques montrent que les Ă©quipes appartenant Ă  des groupes d’investissement privĂ© ont augmentĂ© leurs revenus de 45% en moyenne sur cinq ans, comparĂ© Ă  28% pour les Ă©quipes Ă  propriĂ©tĂ© traditionnelle. Cette diffĂ©rence s’explique par l’application de stratĂ©gies commerciales plus agressives et l’accĂšs Ă  des capitaux plus importants.

L’analyse des donnĂ©es financiĂšres indique que cette tendance va s’accĂ©lĂ©rer dans les prochaines annĂ©es. Les valorisations des franchises sportives continuent d’augmenter, attirant davantage d’investisseurs institutionnels. Les experts prĂ©voient que d’ici 2030, plus de 70% des Ă©quipes dans les grandes ligues seront dĂ©tenues par des entitĂ©s de capital-investissement ou des consortiums financiers.

L’article Capital-investissement dans le sport | Une nouvelle Ăšre de propriĂ©tĂ© est apparu en premier sur Kapitalis.

Israël et la «solution finale» de la question palestinienne

29. MĂ€rz 2025 um 07:59

L’histoire jugera notre silence. Ce qui se passe Ă  Gaza dĂ©passe le cadre d’un simple conflit militaire : c’est une «solution finale» de la question palestinienne Ă  laquelle on tente de donner un autre nom. Une politique israĂ©lo-amĂ©ricaine d’anĂ©antissement du peuple palestinien en plusieurs Ă©tapes.

Khémaïs Gharbi *

DĂ©jĂ , depuis le 7 octobre 2023, plus de 60 000 morts et 100 000 blessĂ©s, sans compter les disparus sous les dĂ©combres et non encore dĂ©nombrĂ©s. Des quartiers entiers rasĂ©s, une population affamĂ©e et dĂ©placĂ©e sous les bombes. Des enfants meurent sous les dĂ©combres, des familles errent sans refuge, et des corps s’entassent dans des morgues de fortune.

Le mot «gĂ©nocide» n’est pas Ă  employer Ă  la lĂ©gĂšre. Mais comment qualifier autrement cette destruction systĂ©matique, cette volontĂ© affichĂ©e d’écraser une population, de rendre un territoire inhabitable?

Est-ce une sorte de «solution finale» Ă  la maniĂšre nazie exĂ©cutĂ©e cette fois par les juifs sionistes de l’Etat d’IsraĂ«l, et qui tente de s’habiller d’un autre vocabulaire.

Depuis plus de 17 mois, Gaza subit un siÚge total. Les bombardements ne laissent aucun répit, visant délibérément les infrastructures vitales.

‱ Destruction des hĂŽpitaux : mĂ©decins tuĂ©s ou arrĂȘtĂ©s, malades expulsĂ©s des blocs opĂ©ratoires.

‱ Famine organisĂ©e : IsraĂ«l bloque l’entrĂ©e de l’eau, des mĂ©dicaments et de l’aide humanitaire, condamnant la population Ă  mourir lentement.

‱ DĂ©placement forcĂ© : des centaines de milliers de personnes fuient en permanence, chassĂ©es d’un point Ă  un autre sous les bombes, sans destination sĂ»re.

Ce ne sont pas des «dommages collatĂ©raux». C’est une stratĂ©gie d’anĂ©antissement.

Des massacres à répétition

Ce qui se joue aujourd’hui Ă  Gaza n’est pas une guerre ordinaire, mais l’aboutissement d’une longue sĂ©rie d’opĂ©rations militaires oĂč les civils sont particuliĂšrement visĂ©s. Il s’agit d’une stratĂ©gie exĂ©cutĂ©e en plusieurs Ă©tapes, et qui a commencĂ© avec l’instauration de l’Etat d’IsraĂ«l sur la terre de Palestine en 1947 et le massacre du village palestinien de Deir Yassin, Ă  l’ouest de JĂ©rusalem, le 9 avril 1948.

1. **OpĂ©ration Kaddesh** – Crise du canal de Suez, 1956

2. **OpĂ©ration Tonnerre (Jonathan)** – Raid d’Entebbe, 1976.

3. **OpĂ©ration Litani** – Conflit du Sud-Liban, 1978.

4. **OpĂ©ration OpĂ©ra** – 1981.

5. **OpĂ©ration Paix en GalilĂ©e** – Intervention militaire israĂ©lienne au Liban, 1982.

6. **OpĂ©ration Jambe de bois** – Raid israĂ©lien Ă  Tunis contre le siĂšge de l’OLP, 1985.

7. **OpĂ©ration Justice rendue** – 1993.

8. **OpĂ©ration Raisins de la colĂšre** – 1996.

9. **OpĂ©ration Rempart** – 2002.

10. **OpĂ©ration Arc-en-ciel** – OpĂ©ration militaire Ă  Rafah, 2004.

11. **OpĂ©ration Jours de pĂ©nitence** – 2004.

12. **OpĂ©ration Pluies d’étĂ©** – 2006.

13. **OpĂ©ration Changement de direction** – contre le Liban, 2006.

14. **OpĂ©ration Orchard** – 2007.

15. **OpĂ©ration Plomb durci** – contre Gaza, 2008-2009.

16. **OpĂ©ration Pilier de dĂ©fense** – contre Gaza, 2012.

17. **OpĂ©ration Divulgation totale** – 2014.

18. **OpĂ©ration Bordure protectrice** – contre Gaza, 2014.

19. **OpĂ©ration Gardien de nos frĂšres** – 2014.

20. **OpĂ©ration Bouclier du nord** – 2018.

21. **OpĂ©ration Ceinture noire** – 2019.

22. **OpĂ©ration Gardien du Mur** – contre les Palestiniens de Cisjordanie, 2021.

23. **OpĂ©ration ÉpĂ©es de fer** – contre le Hamas, depuis 2023.

Peu d’armĂ©es au monde ont effectuĂ© une telle sĂ©rie discontinue d’attaques contre des peuples voisins et pendant une si longue durĂ©e (1947-2025). Ces actes ne sont pas le fruit du hasard. Ils rĂ©pondent Ă  un objectif final, une volontĂ© d’effacement d’un peuple Ă  qui on a volĂ© sa terre et qu’in tente aujourd’hui d’exterminer.

Nous n’avons plus d’excuses

L’histoire nous a appris que la dĂ©shumanisation prĂ©cĂšde toujours l’extermination. À Gaza, la communautĂ© internationale regarde ailleurs pendant que l’indicible se produit.

Si nous restons silencieux, si nous ne rĂ©clamons pas des sanctions immĂ©diates, un embargo sur les armes, si nous n’exigeons pas des gouvernements occidentaux qu’ils cessent de cautionner l’impunitĂ© israĂ©lienne, alors nous sommes complices.

Les gouvernements qui prĂ©tendent incarner la dĂ©mocratie et les droits de l’homme ne peuvent plus se cacher derriĂšre des discours vides. Leur silence, leur inaction, et pire encore, leur complicitĂ© active en armant, finançant et soutenant politiquement cette guerre, les rendent coupables. C’est le cas notamment des Etats-Unis, mais pas seulement.

Quand des civils sont massacrĂ©s sous les bombes, quand des enfants meurent de faim, quand un peuple est anĂ©anti sous nos yeux, il ne s’agit plus de gĂ©opolitique, mais d’un choix moral. Ceux qui, par intĂ©rĂȘt ou lĂąchetĂ©, refusent de condamner cette extermination seront jugĂ©s par l’histoire.

Les soi-disant dĂ©mocraties du monde entier doivent rendre des comptes. Elles ne pourront pas dire qu’elles ne savaient pas.

* Ecrivain et traducteur.

L’article IsraĂ«l et la «solution finale» de la question palestinienne est apparu en premier sur Kapitalis.

Don allemand de 14,5 millions d’euros pour la protection du littoral en Tunisie

29. MĂ€rz 2025 um 07:22

La Bank aus Verantwortung (KfW), banque allemande de dĂ©veloppement, a signĂ© vendredi 28 mars 2025, pour le compte du Gouvernement fĂ©dĂ©ral allemand, un contrat de financement sous forme de don d’un montant de 14,5 millions d’euros avec l’Agence de protection et d’amĂ©nagement du littoral (Apal). Ce financement est destinĂ© au programme Adaptation climatique intĂ©grĂ©e dans la rĂ©gion cĂŽtiĂšre tunisienne-renforcement de la rĂ©silience, PPLT + qui fait partie du Programme de gestion intĂ©grĂ©e des ressources en eau (changements climatiques).

«ProtĂ©ger le littoral, c’est placer son Ă©cosystĂšme au cƓur d’une approche intĂ©grĂ©e et concertĂ©e essentielle pour prĂ©server l’économie locale, l’eau et l’agriculture», a dĂ©clarĂ© Dr. Nejla Ghachem, chargĂ©e de mission sĂ©nior Secteur de l’Environnement au bureau de la KfW en Tunisie. «Ce projet illustre notre volontĂ© commune de bĂątir un avenir plus rĂ©silient et durable pour le bassin mĂ©diterranĂ©en, Mare Nostrom», a-t-elle ajoutĂ©.

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme de la coopĂ©ration tuniso-allemande en matiĂšre de gestion intĂ©grĂ©e des ressources en eau, visant Ă  contribuer Ă  l’adaptation au changement climatique.

Ce nouveau financement permet d’élargir le pĂ©rimĂštre des phases 4 et 5 du PPLT en cours. Il a pour objectif de protĂ©ger le littoral tunisien contre l’érosion, en particulier dans les zones de Bizerte et le littoral allant de Sousse Sud Ă  Monastir, tout en finançant les Ă©tudes clĂ©s nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre des phases en cours.

L’objectif de ce projet est d’augmenter la rĂ©silience de la rĂ©gion cĂŽtiĂšre tunisienne face aux effets nĂ©gatifs des changements climatiques, notamment contre l’érosion cĂŽtiĂšre causĂ©e par l’élĂ©vation du niveau de la mer et les houles de tempĂȘte, grĂące Ă  des mesures de rĂ©habilitation et de protection. Il contribuera Ă  la valorisation Ă©cologique et Ă©conomique de ces zones cĂŽtiĂšres, ainsi qu’à l’amĂ©lioration des conditions de vie de la population bĂ©nĂ©ficiaire.

Pour la coopĂ©ration financiĂšre de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d’Allemagne, la KfW soutient des programmes de dĂ©veloppement dans la rĂ©gion Mena, sur le continent africain dans son ensemble, en Asie, en AmĂ©rique latine et en Europe du Sud-Est. Elle soutient les pays partenaires pour qu’ils puissent amĂ©liorer les conditions de vie de leurs populations tout en prĂ©servant le climat, les ressources rares et l’environnement.

L’article Don allemand de 14,5 millions d’euros pour la protection du littoral en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 28. MĂ€rz 2025Haupt-Feeds

Présence du cinéma tunisien au PCMMO en France

28. MĂ€rz 2025 um 13:51

Le cinĂ©ma tunisien d’hier et d’aujourd’hui sera prĂ©sent Ă  la 20e Ă©dition du festival Panorama des cinĂ©mas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO), prĂ©vu du 1er au 14 avril 2025 Ă  Paris, en France, avec une programmation diversifiĂ©e comprenant des Ɠuvres emblĂ©matiques du patrimoine cinĂ©matographique tunisien et des productions contemporaines.

L’édition de cette annĂ©e sera centrĂ©e sur la Palestine, avec la projection de deux films du rĂ©alisateur Rashid Masharawi, invitĂ© d’honneur du festival et figure de proue du cinĂ©ma palestinien contemporain pour sa contribution artistique et son engagement dans la promotion du cinĂ©ma palestinien, Ă©crit l’agence Tap.

Le programme comprend une sĂ©ance spĂ©ciale intitulĂ©e «Les actualitĂ©s d’Albert Samama-Chikli, pionnier du cinĂ©ma tunisien» avec une projection de courts mĂ©trages d’archives suivie d’un concert animĂ© par le musicien Jasser Haj Youssef.

Cette projection met en valeur l’Ɠuvre d’Albert Samama-Chikli (1872-1934), qui aurait introduit le cinĂ©ma en Tunisie en 1896.

Le programme prĂ©sente une sĂ©rie de documentaires, qui offrent un aperçu unique de la Tunisie de l’époque, entre 1910 et 1920. Le long mĂ©trage ‘‘Aicha’’ de Mehdi M. Barsaoui, coproduction entre la Tunisie, la France, l’Italie, l’Arabie Saoudite et le Qatar, sera projetĂ© dans la semaine du 9 au 15 avril.

Le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient est un festival de cinéma organisé chaque année en France, principalement en région parisienne. Créé en 2006, il vise à mettre en valeur la richesse et la diversité des productions cinématographiques du Maghreb et du Moyen-Orient, avec des projections de longs et courts métrages, des avant-premiÚres, des débats et des rencontres avec des réalisateurs.

L’article PrĂ©sence du cinĂ©ma tunisien au PCMMO en France est apparu en premier sur Kapitalis.

Code du travail | La Tunisie va généraliser les CDI et limiter les CDD

28. MĂ€rz 2025 um 13:34

Lors d’une audition devant une commission parlementaire, le 26 mars 2025, le ministre tunisien des Affaires sociales, Issam Lahmar, a indiquĂ© que des dispositions visant Ă  rĂ©former le Code du travail, notamment pour gĂ©nĂ©raliser les contrats Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e (CDI), seront bientĂŽt prĂ©sentĂ©es.

Cette rĂ©forme, selon le ministre, vise Ă  faire du CDI la norme, en limitant les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e (CDD) Ă  trois situations exceptionnelles : l’augmentation temporaire de la charge de travail, le remplacement temporaire d’un salariĂ© permanent et le travail saisonnier, trĂšs frĂ©quent dans l’agriculture et le tourisme.

Le ministre a soulignĂ© que le principe des CDI n’est pas nouveau dans le Code du travail, mais prĂ©voit dĂ©jĂ  quelques exceptions. Cependant, la rĂ©forme vise Ă  clarifier que le recours aux CDD doit ĂȘtre l’exception et non la rĂšgle, et qu’il doit rĂ©pondre Ă  des besoins spĂ©cifiques imposĂ©s par la nature du travail plutĂŽt qu’à la volontĂ© des employeurs.

Lahmar a Ă©galement Ă©voquĂ© la question de la sous-traitance, soulignant que sa rĂ©glementation avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prise en considĂ©ration lors de la rĂ©vision du Code du travail en 1996. Selon le ministre, la sous-traitance n’a pas rĂ©solu le problĂšme de l’exploitation du travail et la rĂ©forme en cours vise Ă  remĂ©dier Ă  cette lacune.

La loi, a indiqué le ministre, affectera principalement le secteur privé, tout en introduisant des mesures visant à régulariser la situation des travailleurs sous-traitants du secteur public, qui bénéficient actuellement de régimes spéciaux.

Cette rĂ©forme fait suite Ă  l’appel du prĂ©sident tunisien KaĂŻs SaĂŻed en mars 2024, qui insistait sur l’interdiction de la sous-traitance et la lutte contre les pratiques frauduleuses en matiĂšre de travail. L’objectif est de renforcer les droits des travailleurs et d’assurer une plus grande stabilitĂ© dans les relations professionnelles.

Reste que cette rĂ©forme ne risque pas de satisfaire les opĂ©rateurs Ă©conomiques qui se plaignent dĂ©jĂ  du manque de flexibilitĂ© du travail en Tunisie ni d’ailleurs d’impulser l’investissement, le coĂ»t du travail Ă©tant l’un des facteurs dĂ©terminants dans la dĂ©cision d’investir qu’il s’agisse de Tunisiens ou d’étrangers.

L’Utica et les autres organisations patronales n’ont certes pas encore rĂ©agi Ă  l’annonce de cette rĂ©forme du Code du travail, mais on imagine que ses membres ne partagent pas les mĂȘmes soucis que ceux des responsables du gouvernements.

I. B.     

L’article Code du travail | La Tunisie va gĂ©nĂ©raliser les CDI et limiter les CDD est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Cryobiopsie pulmonaire et cryo-debulking à l’hîpital A. Mami

28. MĂ€rz 2025 um 13:03

Une Ă©quipe mĂ©dicale l’hĂŽpital universitaire Abderrahmane Mami de l’Ariana a utilisĂ© la cryobiopsie pulmonaire pour la premiĂšre fois en Tunisie et dans les hĂŽpitaux publics, indique un communiquĂ© du ministĂšre de la SantĂ©.

Il s’agit d’une technique moderne, rĂ©alisĂ©e par endoscopie sans chirurgie, qui permet de prĂ©lever des Ă©chantillons de tissu pulmonaire de maniĂšre sĂ»re et prĂ©cise, tout en rĂ©duisant les complications et les coĂ»ts par rapport Ă  la chirurgie traditionnelle, ajoute le communiquĂ©.

La mĂȘme Ă©quipe a Ă©galement rĂ©ussi Ă  utiliser la technique de cryo-debulking pour la premiĂšre fois dans les hĂŽpitaux publics tunisiens afin d’éliminer des tumeurs pulmonaires et de corriger le rĂ©trĂ©cissement des bronches.

L’opĂ©ration a permis la rĂ©cupĂ©ration du poumon droit, qui ne respirait pas avant l’opĂ©ration. «Ces rĂ©alisations confirment le dĂ©veloppement des services de santĂ© publique en Tunisie et l’adoption de techniques innovantes au service des patients», a soulignĂ© le ministĂšre.

L’article Tunisie | Cryobiopsie pulmonaire et cryo-debulking à l’hîpital A. Mami est apparu en premier sur Kapitalis.

Le 8e Fita se tiendra les 6 et 7 mai 2025 Ă  Tunis

28. MĂ€rz 2025 um 12:49

La 8ᔉ Ă©dition de la confĂ©rence internationale Financing Investment and Trade in Africa (Fita 2025) se tiendra les 6 et 7 mai 2025 Ă  l’hĂŽtel Radisson Blu, Ă  Tunis., sous le thĂšme ‘Impulser la transformation de l’Afrique Â».

Cette Ă©dition, qui coĂŻncide avec le 10ᔉ anniversaire du Tunisia Africa Business Council (TABC, est mise sous le haut patronage du prĂ©sident de la rĂ©publique et sera organisĂ©e en partenariat avec le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et celui de l’Economie et de la Planification. Elle sera marquĂ©e par la participation de reprĂ©sentations de trĂšs haut niveau et de dĂ©lĂ©gations de plusieurs pays subsahariens : RDC, Madagascar, Burkina Faso, SĂ©nĂ©gal, CĂŽte d’Ivoire, GuinĂ©e et le Nigeria, comme pays invitĂ© d’honneur.

L’article Le 8e Fita se tiendra les 6 et 7 mai 2025 à Tunis est apparu en premier sur Kapitalis.

La révolution biométrique dans les stades modernes

28. MĂ€rz 2025 um 11:41

La technologie de reconnaissance faciale transforme rapidement l’expĂ©rience des supporters dans les stades du monde entier. Cette innovation technologique, comparable aux systĂšmes avancĂ©s utilisĂ©s par les plateformes comme 1xbet site officiel, change fondamentalement l’interaction entre les fans et les installations sportives. Les donnĂ©es montrent une adoption croissante de ces technologies dans les grands Ă©vĂ©nements sportifs internationaux, avec une progression annuelle de 27% depuis 2019.

Les premiers tests de ces systĂšmes ont commencĂ© dans les ligues europĂ©ennes majeures, avant de s’étendre aux championnats d’AmĂ©rique du Nord et d’Asie.

La France, l’Angleterre et l’Allemagne figurent parmi les pionniers de cette transformation technologique dans le secteur sportif, avec des investissements significatifs dans l’infrastructure biomĂ©trique.

AmĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© et rĂ©duction des temps d’attente

Les systĂšmes biomĂ©triques offrent des avantages considĂ©rables pour la gestion des foules et la sĂ©curitĂ©. Les statistiques rĂ©centes prĂ©sentĂ©es dans l’analyse des technologies de sĂ©curitĂ© dans les Ă©vĂ©nements sportifs dĂ©montrent une rĂ©duction de 65% des incidents dans les stades Ă©quipĂ©s de ces systĂšmes.

Aspects pratiques de l’identification biomĂ©trique:

  • VĂ©rification rapide et prĂ©cise de l’identitĂ© des supporters;
  • RĂ©duction significative des files d’attente aux entrĂ©es;
  • PrĂ©vention efficace de l’entrĂ©e de personnes interdites de stade;
  • Protection contre la fraude aux billets;
  • Analyse des flux de supporters pour optimiser la circulation;
  • Intervention rapide en cas d’urgence;
  • ExpĂ©rience d’entrĂ©e simplifiĂ©e pour les abonnĂ©s.

Les mesures de performance indiquent que le temps moyen d’entrĂ©e par supporter est rĂ©duit de 4 minutes Ă  moins de 30 secondes. Cette efficacitĂ© accrue permet aux organisateurs de gĂ©rer des affluences plus importantes sans compromettre la sĂ©curitĂ© ou l’expĂ©rience des fans.

Personnalisation de l’expĂ©rience des supporters

La reconnaissance faciale permet une personnalisation sans prĂ©cĂ©dent de l’expĂ©rience des supporters. Les donnĂ©es collectĂ©es par les Ă©tudes sur l’expĂ©rience client dans les grands Ă©vĂ©nements montrent que 71% des fans apprĂ©cient les services personnalisĂ©s offerts grĂące Ă  ces technologies.

La biomĂ©trie transforme l’expĂ©rience des supporters de plusieurs façons. Les stades Ă©quipĂ©s de ces systĂšmes peuvent adapter les offres de restauration aux prĂ©fĂ©rences individuelles, suggĂ©rer des produits dĂ©rivĂ©s pertinents, et crĂ©er des parcours personnalisĂ©s dans l’enceinte du stade. Les donnĂ©es indiquent une augmentation moyenne de 23% des dĂ©penses par supporter dans ces installations.

Les clubs sportifs utilisent maintenant ces données pour créer des profils détaillés des préférences de leurs supporters, permettant des campagnes marketing plus ciblées et efficaces. Cette approche a généré une augmentation de 31% du taux de renouvellement des abonnements dans les clubs pionniers.

Intégration avec les services de paris sportifs

L’intĂ©gration de la biomĂ©trie avec les services de paris sportifs reprĂ©sente une Ă©volution majeure dans l’industrie. Les bornes de paris dans les stades, connectĂ©es aux systĂšmes de reconnaissance faciale, permettent dĂ©sormais aux supporters de parier sans dĂ©marches supplĂ©mentaires d’identification, comme proposĂ© par 1xbet AlgĂ©rie dans certains marchĂ©s.

Cette intĂ©gration apporte plusieurs avantages. La vĂ©rification de l’ñge devient automatique, Ă©liminant les risques liĂ©s aux mineurs. Les limites personnelles de paris peuvent ĂȘtre appliquĂ©es automatiquement, renforçant les pratiques de jeu responsable. Les donnĂ©es montrent une satisfaction accrue des utilisateurs, avec un taux d’adoption de 45% supĂ©rieur aux mĂ©thodes traditionnelles.

Les statistiques rĂ©vĂšlent que cette intĂ©gration technologique augmente l’engagement des supporters pendant les matchs. Les paris en direct deviennent plus accessibles, avec une augmentation de 37% du volume des transactions pendant les Ă©vĂ©nements sportifs dans les stades Ă©quipĂ©s.

La protection des données personnelles reste un enjeu central dans le déploiement de ces technologies. Les systÚmes modernes utilisent des protocoles de cryptage avancés pour sécuriser les informations biométriques. Les réglementations strictes imposent des normes élevées de protection, garantissant que les données des supporters restent confidentielles et sécurisées.

L’article La rĂ©volution biomĂ©trique dans les stades modernes est apparu en premier sur Kapitalis.

MedTech cĂ©lĂšbre une dĂ©cennie d’excellence avec ses partenaires et Alumni

28. MĂ€rz 2025 um 11:28

L’école d’ingĂ©nieurs de la South Mediterranean University, MedTech, accrĂ©ditĂ©e Abet,  a cĂ©lĂ©brĂ© son 10e anniversaire. Une dĂ©cennie d’excellence acadĂ©mique et d’innovations technologiques. Cet Ă©vĂ©nement exceptionnel a rĂ©uni les membres de la communautĂ©, des partenaires et des anciens Ă©lĂšves de MedTech marquant un jalon important pour l’institution.

Depuis sa crĂ©ation, MedTech s’est engagĂ©e Ă  offrir une formation d’excellence en ingĂ©nierie avec une portĂ©e internationale, prĂ©parant ses Ă©tudiants Ă  devenir des leaders dans un monde globalisĂ©. L’accrĂ©ditation  de renommĂ©e Abet tĂ©moigne de la qualitĂ© et de la rigueur de ses programmes acadĂ©miques, alignĂ©s avec les normes internationales les plus Ă©levĂ©es.

La cĂ©lĂ©bration s’est dĂ©roulĂ©e sur deux Ă©vĂ©nements. Une soirĂ©e rĂ©unissant partenaires, staff, professeurs, reprĂ©sentants des Ă©tudiants et alumni. Au programme, des discours inspirants du prĂ©sident, du doyen, du confĂ©rencier invitĂ©, ainsi que des tĂ©moignages d’alumni et d’étudiants. La soirĂ©e a Ă©tĂ© l’occasion de mettre en lumiĂšre les rĂ©ussites de la communautĂ© MedTech et de renforcer les liens avec le rĂ©seau de partenaires et les anciens Ă©lĂšves.

Avec le deuxiĂšme Ă©vĂ©nement, sur campus, les Ă©tudiants ont cĂ©lĂ©brĂ© les dix ans de MedTech avec des activitĂ©s, des expositions de leurs projets ainsi qu’avec des animations de divers clubs de l’institution.

«Nous sommes fiers de cĂ©lĂ©brer cette dĂ©cennie de succĂšs et d’impact dans le domaine de l’ingĂ©nierie. La collaboration avec nos partenaires et le soutien de nos Alumni ont Ă©tĂ© essentiels pour atteindre ce niveau d’excellence. Nous sommes impatients de continuer Ă  innover et Ă  former des ingĂ©nieurs prĂȘts Ă  relever les dĂ©fis de demain», a dĂ©clarĂ© Hichem Kallel, doyen de MedTech.

FondĂ©e en 2014, le Mediterranean Institute of Technology (MedTech) est la premiĂšre Ă©cole d’ingĂ©nieurs anglophone en Tunisie, offrant une formation d’excellence basĂ©e sur une approche pĂ©dagogique interactive et des programmes alignĂ©s aux normes internationales. En tant qu’institution sƓur de la MSB, MedTech met un fort accent sur l’innovation et la recherche, les nouvelles technologies ainsi que le dĂ©veloppement des compĂ©tences interpersonnelles.

Hichem Kallel, le doyen.
Mahmoud Triki, president-fondateur.

HomologuĂ©e par le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, ses programmes de spĂ©cialisations en gĂ©nie logiciel, systĂšmes informatiques, et Ă©nergies renouvelables, se distinguent par l’engagement de MedTech Ă  la conformitĂ© aux normes tunisiennes. D’autre part, et en guise d’ouverture Ă  l’international, son accrĂ©ditation Abet ne peut que tĂ©moigner de son excellence acadĂ©mique et de la reconnaissance mondiale de ses diplĂŽmes.

L’article MedTech cĂ©lĂšbre une dĂ©cennie d’excellence avec ses partenaires et Alumni est apparu en premier sur Kapitalis.

DĂ©cĂšs de l’acteur algĂ©rien Hamza Feghouli | Adieu Mama Messaouda !

28. MĂ€rz 2025 um 11:07

L’AlgĂ©rie pleure ce vendredi 28 mars 2025 la perte d’un artiste qui a marquĂ© des gĂ©nĂ©rations entiĂšres. Hamza Feghouli, l’emblĂ©matique Mama Messaouda, nous a quittĂ©s aprĂšs un long combat contre la maladie. Avec lui, c’est toute une Ă©poque qui s’efface, celle oĂč la tĂ©lĂ©vision rassemblait les familles autour de programmes d’humour simple et authentique, portĂ© par des personnages qui devenaient des amis invisibles de notre quotidien.

Qui peut oublier Mama Messaouda, cette figure maternelle et pĂ©tillante, malicieuse, dont les mimiques et rĂ©pliques rĂ©sonnaient dans les foyers algĂ©riens? DerriĂšre cette personnalitĂ© attachante se cachait un comĂ©dien de gĂ©nie, un artiste qui savait insuffler de la vie Ă  ses rĂŽles et qui, grĂące Ă  son talent, a fait de chaque apparition une occasion de rire et de rĂȘver.

Hamza Feghouli n’était pas qu’un acteur : il Ă©tait un vĂ©ritable narrateur, un transmetteur d’émotions, une voix et une prĂ©sence qui ont forgĂ© la culture populaire algĂ©rienne. Son humour accessible et bienveillant touchait tous les Ăąges, unissant les gĂ©nĂ©rations autour d’un Ă©cran, qu’il soit noir et blanc ou en couleur, mais toujours rempli de la chaleur de son talent.

L’adieu Ă  une Ă©poque d’or

La disparition de Hamza Feghouli signe la fin d’un chapitre. Celui d’un temps oĂč l’humour algĂ©rien Ă©tait ancrĂ© dans la simplicitĂ©, l’authenticitĂ© et l’amour du public. Une Ă©poque oĂč les artistes Ă©taient bien plus que des visages dans un cadre ; ils Ă©taient des compagnons de chaque instant, des figures familiĂšres inscrites dans nos souvenirs les plus chers.

Aujourd’hui, les hommages affluent de toutes parts. Sur les rĂ©seaux sociaux, les messages de condolĂ©ances, les vidĂ©os d’archive et les tĂ©moignages Ă©mouvants rappellent Ă  quel point Hamza Feghouli Ă©tait apprĂ©ciĂ© et respectĂ© par tous.

Mais malgrĂ© la tristesse, il reste une certitude : l’humour qu’il a partagĂ© ne s’éteindra jamais. Chaque rediffusion, chaque imitation, chaque mention de Mama Messaouda fait vivre son esprit encore un peu plus.

Merci Hamza Feghouli. Merci pour les rires, pour la joie que tu as semĂ©e, pour l’hĂ©ritage inoubliable que tu nous laisses. Repose en paix.

Djamal Guettala 

L’article DĂ©cĂšs de l’acteur algĂ©rien Hamza Feghouli | Adieu Mama Messaouda ! est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Le dossier des biens spoliés fait du surplace

28. MĂ€rz 2025 um 10:41

Nous autres Tunisiens sommes capables de nous noyer dans un verre d’eau. Nous sommes trĂšs forts quand il s’agit de soulever les problĂšmes, mais incapables de les solutionner. Forts en thĂ©orie, nuls en pratique. Grognards Ă  souhait, mais si peu productifs. Les rĂ©alisations, les progrĂšs et les conquĂȘtes ce n’est pas pour nous. Et ce n’est surtout pas pour demain la veille.

Imed Bahri

C’est ainsi que nous ne cessons depuis la chute du rĂ©gime de Ben Ali en 2011 de crier aux voleurs, aux corrompus et aux corrupteurs, et de compter l’argent supposĂ© avoir Ă©tĂ© dĂ©robĂ© Ă  l’Etat dans des opĂ©rations illĂ©gales, sans avancer d’un iota dans le processus de restitution des avoirs ainsi spoliĂ©s.

Trois prĂ©sidents, douze gouvernements et plusieurs dizaines de rĂ©unions consacrĂ©es au sujet plus tard, nous en sommes encore presque au point de dĂ©part. Chaque nouveau chef de gouvernement tient un conseil ministĂ©riel ou deux ou trois consacrĂ©s Ă  «l’examen des mesures relatives Ă  la confiscation, Ă  la rĂ©cupĂ©ration et Ă  la gestion des biens mal acquis et issus de la corruption», des mesures sont annoncĂ©es et des promesses faites pour accĂ©lĂ©rer le processus. Et vous allez voir ce que vous allez entendre ! Puis, quelques annĂ©es plus tard, on se retrouve de nouveau au point mort
 Ă  rĂ©pĂ©ter les mĂȘmes wishful thinking.

L’art de faire du surplace

C’est ainsi donc que ce sujet a Ă©tĂ© au centre de l’un des premiers conseils des ministres prĂ©sidĂ©s par la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, mercredi 26 mars 2025.

Selon un communiquĂ©, la nouvelle locataire du palais de la Kasbah, «a insistĂ© sur l’urgence d’accĂ©lĂ©rer les travaux des commissions chargĂ©es de ce dossier, soulignant l’impĂ©ratif de garantir le droit de l’État Ă  rĂ©cupĂ©rer ses biens.»

«Elle a Ă©galement appelĂ© Ă  mettre en Ɠuvre les recommandations du prĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed en vue d’une solution dĂ©finitive et efficace concernant les fonds confisquĂ©s», a-t-elle ajoutĂ©.

Étaient prĂ©sents Ă  cette rĂ©union, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, le ministre des Domaines de l’État et des Affaires fonciĂšres, Wajdi Hedhili, ainsi que le secrĂ©taire d’État auprĂšs du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Ben Ayed, indique le mĂȘme communiquĂ©. Qui ajoute : «La cheffe du gouvernement a plaidĂ© pour une mobilisation totale afin de restituer les fonds dĂ©tournĂ©s, gĂ©rer de maniĂšre optimale les biens confisquĂ©s et en maximiser l’exploitation.»

Un pays bloqué

«Ces biens appartiennent Ă  la collectivitĂ© nationale et au peuple tunisien», a-t-elle rappelĂ©, au cas oĂč nous l’aurions oubliĂ©, rĂ©affirmant que la prĂ©sidence du gouvernement et toutes les structures concernĂ©es suivent rigoureusement ce dossier.

Dire que ces propos sonnent Ă  nos oreilles comme des redites est un plĂ©onasme. On remarquera aussi qu’à l’instar de ses prĂ©dĂ©cesseurs, Mme Zaafrani Zenzeri n’a rien apportĂ© de nouveau, a rĂ©pĂ©tĂ© des propos dĂ©jĂ  entendus maintes fois, ne s’est engagĂ©e en rien, ni annoncĂ© la moindre mesure ou le moindre agenda.

Dire aussi que dans un an ou deux ou trois, le prochain chef de gouvernement reprendra la mĂȘme rengaine ne choquera personne. On ne demande d’ailleurs qu’à ĂȘtre dĂ©menti : c’est notre plus ardent souhait. Car dans un pays bloquĂ© comme le nĂŽtre, le moindre dossier qui bouge et qui connaĂźt un dĂ©but de rĂ©solution fera notre bonheur.

L’article Tunisie | Le dossier des biens spoliĂ©s fait du surplace est apparu en premier sur Kapitalis.

RĂ©former la BCT | Jusqu’oĂč peut aller Kais SaĂŻed ?

28. MĂ€rz 2025 um 09:18

Le systĂšme bancaire, sous la houlette de Banque centrale de Tunisie (BCT), n’inspire plus la confiance des Tunisiens. Le prĂ©sident Kais SaĂŻed multiplie les injonctions et les critiques Ă  l’égard du systĂšme bancaire dans son ensemble. Il exige des rĂ©formes et ajustements structurels, le plus tĂŽt possible. Mais, jusqu’oĂč peut-il aller et quels sont les risques liĂ©s Ă  une rĂ©forme prĂ©cipitĂ©e et peu concertĂ©e ?

Moktar Lamari *

Faut-il le rappeler, la tension est Ă  son comble entre d’un cĂŽtĂ©, le pouvoir monĂ©taire et son «cartel» de banques, et d’un autre cĂŽtĂ©, le pouvoir exĂ©cutif appuyĂ© par une opinion publique qui a perdu sa confiance envers les politiques monĂ©taires et le systĂšme bancaire.

Et depuis une semaine, le duel passe Ă  la vitesse supĂ©rieure. Un duel devenant parfois Ă©motionnel et souvent erratique. La nouvelle cheffe du gouvernement (nommĂ©e depuis quelques  jours) veut accĂ©lĂ©rer le processus de la rĂ©forme de la banque centrale et du systĂšme bancaire, en impliquant uniquement les parties prenantes gouvernementales. Sans publier davantage de documents et d’études Ă©tayant les faits et les enjeux par des analyses scientifiques portant sur les dĂ©rives du systĂšme bancaire et de la Banque centrale surtout depuis la rĂ©vision de sa loi organique en 2016.

Une opacité totale

Mercredi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) baisse trĂšs lĂ©gĂšrement son taux directeur, mais avec beaucoup de rĂ©ticence et surtout une opacitĂ© totale sur les dĂ©libĂ©rations. On ne sait rien sur l’ordre du jour, sur les dĂ©libĂ©rations, les votes et encore moins sur les avis de ces Ă©lites prĂ©sentes au conseil d’administration et qui opĂšrent derriĂšre des portes closes, et parfois Ă  la merci des lobbyistes et de groupes d’intĂ©rĂȘts connus.

Aucune Ă©tude empirique n’est communiquĂ©e, et le gouverneur de la BCT n’est mĂȘme pas en mesure de sortir dans les mĂ©dias pour faire expliquer sa vision et articuler une logique rationnelle pour la rĂ©forme de son institution.

C’est un dĂ©ficit de leadership qui n’arrange rien Ă  la rĂ©putation et au branding de l’institut d’émission. Une institution pourtant historiquement respectĂ©e, par son histoire, ses leaders d’antan et ses positions avant-gardistes depuis sa crĂ©ation en 1958.

En cause, des taux d’intĂ©rĂȘt usuraires, un blocage de l’investissement, une institution infectĂ©e par la corruption, le blanchiment d’argent, fuite de capitaux et Ă©vasion fiscale. Un code de change qui aggrave les choses et qui incarne tous les vices cachĂ©s du monĂ©tarisme en vigueur. En cause aussi la smala qui gĂšre le systĂšme bancaire, agissant «hors la loi» et bloquant franco l’entrĂ©e de nouveaux acteurs, investisseurs et joueurs dans les marchĂ©s financier et Ă©conomique en Tunisie.

Durant les derniers mois et semaines, le président Kais Saïed a «sermonné» publiquement et à plusieurs reprises le gouverneur de la BCT, appelant les banques à «respecter la loi» et à «réformer la politique monétaire». Peine perdue.

Le prĂ©sident a visitĂ© le siĂšge de la BCT et des banques connues avec des dossiers sous les bras pour illustrer l’ampleur de la corruption et malversations au sein de certaines institutions monĂ©taires et financiĂšres.

Citoyens et Ă©lites sont laissĂ©s dans le flou total. C’est quoi le problĂšme? Pourquoi le systĂšme bancaire fait-il la sourde oreille aux injonctions du chef de l’exĂ©cutif? Es-ce un une sorte d’Etat dans l’Etat?

Des questions complexes qui taraudent les esprits des acteurs économiques et des citoyens avertis des enjeux financiers et monétaires en Tunisie.

La Loi de 2016 est anachronique et obsolĂšte

La Loi 2016 sur la BCT est devenue «anachronique», en faisant maladroitement dĂ©crocher l’institut d’émission des instances de gouvernance de la Tunisie, et en la mettant de facto aux ordres du FMI et autres influences inspirĂ©es par les accords de Bretton Woods (1944).

Une grave erreur, une telle loi a mal compris le concept de l’indĂ©pendance des banques centrales. Les Ă©conomistes liĂ©s au parti intĂ©griste de Rached Ghanouchi n’ont rien compris aux thĂ©ories et principes rĂ©gissant l’indĂ©pendance des politiques monĂ©taires.

La loi de 2016 sur la BCT a Ă©tĂ© conçue par un parlement tunisien, dominĂ© par les FrĂšres musulmans. Une Loi qui rĂ©pond aux diktats et conditionnalitĂ©s imposĂ©s par le FMI, au prĂ©texte de l’«indĂ©pendance de la BCT».

Le parlement a Ă  l’évidence voulu lĂ©gitimer son pouvoir en obĂ©issant aux impĂ©ratifs de l’orthodoxie monĂ©tariste, de plus en plus contestĂ©e en Europe et mĂȘme aux Etats-Unis, depuis le premier mandat de Trump.

Les islamistes ont volontairement centrĂ© le mandat de la BCT sur la lutte Ă  l’inflation, et donc sur l’utilisation des leviers liĂ©s aux taux d’intĂ©rĂȘt composĂ©, pourtant interdit par l’islam (al-riba). Ils ont aussi et sciemment occultĂ© le rĂŽle stratĂ©gique de la politique monĂ©taire en matiĂšre de relance Ă©conomique du PIB et de l’emploi.

Sous leur gouverne, la BCT et le systĂšme bancaire ont Ă©tĂ© mis sur des listes noires pour blanchiment de l’argent sale et des transferts de devises visant Ă  financer le terrorisme et l’enrichissement illicite d’élites politiques proches du pouvoir. En mĂȘme temps, le dinar a perdu plus de 60% de sa valeur d’échange avec les devises fortes.

Sans aucun doute, la Loi de 2016 sur la Banque centrale doit rapidement ĂȘtre repensĂ©e et rĂ©Ă©crite. Tout en favorisant l’indĂ©pendance de l’institution des pouvoirs politiques, le nouveau texte de loi doit tenir compte de la responsabilitĂ© de la politique monĂ©taire, non seulement dans la lutte contre l’inflation, mais aussi dans la promotion de la croissance et la crĂ©ation de l’emploi.

Taux d’intĂ©rĂȘt manipulĂ©s par les lobbyistes

Certes l’inflation a frĂŽlĂ© les 10% depuis 2019, annĂ©e de la Covid-19. Une inflation principalement importĂ©e et amplifiĂ©e par la rupture des chaĂźnes d’approvisionnement au niveau international, suite aux confinements et ruptures de stocks.

Depuis l’adoption de la loi de 2016, la BCT a exagĂ©rĂ©ment sur-calibrĂ© les taux d’intĂ©rĂȘt directeurs, permettant Ă  la trentaine de banques d’engranger des centaines de millions de dinars de profit net, sans encourir aucun risque. Alors que l’économie est Ă  genoux et les taux de croissance sont nuls et parfois nĂ©gatifs.

La trentaine de banques organisées en cartel, au grand jour, font payer à leurs PDG des salaires mirobolants pouvant atteindre presque 2 millions de dinars par an (salaires, actions et bonus).

Il faut dire que ces banques profitent aussi de leur engagement pour financer les déficits budgétaires à des taux qui dépassent 2 à 3 fois les taux pratiqués par le FMI, ou les autres organisations internationales. Elles sont appuyées pour ce faire par la planche à billet de la BCT.

La situation actuelle et les textes en vigueur pour gĂ©rer la BCT et la politique monĂ©taire sont devenus contreproductifs, incapables de maĂźtriser totalement l’inflation et gĂ©nĂ©rateurs de rĂ©cession, de chĂŽmage et de stagflation. La part de l’investissement dans le PIB a chutĂ© de 28% en 2010, Ă  moins de 6% en 2020-2022.

En plus des textes lĂ©gislatifs Ă  repenser, la Tunisie de Kais SaĂŻed doit inflĂ©chir les objectifs et les instruments de la politique monĂ©taire et les mettre au service de l’économie.

Des banques qui n’inspirent plus confiance

L’opinion publique tunisienne est remontĂ©e contre le systĂšme bancaire. Les citoyens ont compris les manigances et les enjeux de pouvoir financier qu’exercent les banques sur l’économie, pour s’enrichir et vampiriser aussi bien les Ă©pargnants que les investisseurs.

Plusieurs banques de dĂ©veloppement ont Ă©tĂ© dĂ©plumĂ©es ou bradĂ©es au profit d’intĂ©rĂȘt privĂ©s avant d’ĂȘtre absorbĂ©es par d’autres banques, souvent Ă©trangĂšres. On se rappelle de la Banque du Sud, et d’autres sociĂ©tĂ©s Ă  capital de risque aussi absorbĂ©es au grand mĂ©pris des rĂšgles de la concurrence et de la transparence. Les actionnaires ont Ă©tĂ© saignĂ©es Ă  blanc. Nos parents ont du temps de Bourguiba cotisĂ© par des retenus sur salaire Ă  la constitution de nombreuses banques de dĂ©veloppement liquidĂ©es depuis, par la privatisation et la corruption de l’ùre de Ben Ali.

On se rappelle aussi des cartons de liasses en devises acheminĂ©es mensuellement au dictateur Ben Ali et les membres de sa famille directe, avec Ă©videmment la complicitĂ© des autoritĂ©s supĂ©rieures de la BCT, gouverneur et membres de son conseil d’administration de l’époque.

Ces derniĂšres annĂ©es, les frais bancaires ont atteint des niveaux mirobolants. En plus, les banques limitent les montants des retraits, pour dĂ©multiplier les frais, introduisant toujours plus d’agios et de prĂ©lĂšvement pour la gestion des comptes. On dĂ©livre les cartes de crĂ©dits au compte-goutte et on limite l’ouverture de comptes bancaires aux personnes rĂ©cipiendaires de salaires rĂ©guliers.

Les sondages d’opinion confirment cette perte de confiance collective envers le systĂšme bancaire tunisien. Les bases de donnĂ©es du World value Survey (WVS) dĂ©montrent l’ampleur de l’in-confiance affichĂ©e par les Tunisiens et les Tunisiennes envers leurs banques et envers les institutions monĂ©taires internationales (FMI, Banque mondiale).

Le sondage WVS mené en 2022 montre que 75% des Tunisiens et Tunisiennes ne font pas confiance à leurs banques. Ce taux se repartit entre 27,3% de répondants qui ne font aucune confiance aux banques tunisiennes, et 47,5% déclarent ne pas faire assez confiance.

La dĂ©chĂ©ance de la confiance est rĂ©elle. Le mĂȘme sondage menĂ© en 2013 par cet organisme universitaire reconnu montre que seulement 54% des rĂ©pondants ne font pas assez ou pas du tout confiance Ă  leur systĂšme bancaire.

Risques et périls

Au sujet de l’imperfection de la gouvernance de la BCT et des comportements cartĂ©listes des banques, l’unanimitĂ© est acquise. Le prĂ©sident SaĂŻed bĂ©nĂ©ficie d’un appui total de l’opinion publique nationale. Mais, dans la prĂ©cipitation, il faut rĂ©former les comportements, sans dĂ©former les fondamentaux Ă©conomiques rĂ©gissant le rĂŽle et la valeur ajoutĂ©e du systĂšme bancaire, agent majeur de la macroĂ©conomie.

Les banques privĂ©es ou publiques ont leurs actionnaires, leurs Ă©pargnants et leurs clients. Il ne faut pas que les rĂ©formes pĂ©nalisent ces personnes (morales ou physiques). Les thĂ©ories Ă©conomiques basĂ©es sur la croissance Ă©conomique stipulent une relation nĂ©gative entre des taux d’intĂ©rĂȘt trĂšs Ă©levĂ©s d’un cĂŽtĂ© et un engagement collectif pour investir et crĂ©er la richesse par la stimulation de l’investissement.

Repenser et réécrire la Loi de 2016 sur la BCT doit impliquer plus que les membres du gouvernement et des cercles de conseillers du président ou du ministÚre des Finances.

Les universitaires doivent se prononcer explicitement et doivent sortir d’une approche girouette, fondĂ©e sur les portes tournantes, passant d’un parti Ă  un autre, d’une approche Ă  une autre, comme si de rien n’était.

Les universitaires doivent dĂ©montrer les Ă©cueils Ă  Ă©viter dans ce genre de rĂ©formes complexes et pour Ă©laborer une nouvelle loi qui fait l’unanimitĂ©, sans prendre le risque d’une autre refonte aprĂšs quelques annĂ©es, et Ă  la fin de mandat de l’actuel prĂ©sident.

Trois principes directeurs

Les institutions internationales sont aux aguets, et il ne faut pas politiser les enjeux pour décrédibiliser la Tunisie, ses élites et son systÚme bancaire. Trois principaux principes sont à faire valoir.

Un : l’indĂ©pendance doit ĂȘtre totale, et elle se doit de se doubler d’une distance officielle et franche face aux institutions de Bretton Woods, et leurs pseudos valeurs anti-État, antisocial et manipulations des taux de changes et autres conditionnalitĂ©s dites «rationnelles».

Deux : intĂ©gritĂ© des responsables agissant au sein et dans la pĂ©riphĂ©rie de la BCT et des banques qui vampirisent l’économie et qui multiplient les frais et les «rĂ©pressions financiĂšres» contre les investisseurs et les Ă©pargnants. Ces banques doivent respecter leurs clients et agir de façon Ă  insuffler la croissance Ă©conomique, l’investissement, l’emploi.

Trois : transparence et souverainetĂ© nationale sur les politiques monĂ©taires et toutes ces ententes entourant une dette toxique, qui ruine le pouvoir d’achat et obscurcit l’avenir des nouvelles gĂ©nĂ©rations. L’opinion publique mĂ©rite le respect, notamment pour savoir les curriculum-vitae des membres du Conseil d’administration de la BCT et leurs votes pour ou contre les graves dĂ©cisions liĂ©es au taux d’intĂ©rĂȘt, aux taux de change, et Ă  toutes dĂ©pendances liĂ©es aux va-et-vient au FMI, pour reprĂ©senter la BCT et la Tunisie dans son ensemble.

Ce n’est pas simple, et il faudra associer toutes les parties prenantes dans ce processus fort dĂ©licat, qui demande autant de mobilisation que d’adhĂ©sion. La consultation et l’utilisation des donnĂ©es probantes doivent guider la rĂ©forme du systĂšme bancaire et comprendre les dĂ©terminants de l’efficience des politiques monĂ©taires en Tunisie.

D’ici trois semaines auront lieu les Spring meeting du FMI Ă  Washington, faut-il que la Tunisie s’y rende, pour quelle finalitĂ© et avec quelle dĂ©lĂ©gation? Sachant que notre pays a officiellement rĂ©itĂ©rĂ© plusieurs fois des fins de non recevoir aux diktats au FMI


* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

L’article RĂ©former la BCT | Jusqu’oĂč peut aller Kais SaĂŻed ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Signal, l’application prĂ©fĂ©rĂ©e des narcotrafiquants et des responsables amĂ©ricains!

28. MĂ€rz 2025 um 07:37

La Maison-Blanche a confirmĂ© en dĂ©but de semaine qu’un journaliste amĂ©ricain avait Ă©tĂ© inclus par erreur dans un groupe de discussion ultraconfidentiel sur l’application Signal avec accĂšs Ă  des plans militaires top secrets. Cette faille de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme l’une des plus retentissantes de l’histoire militaire amĂ©ricaine rĂ©cente mais au-delĂ  de cette erreur, c’est l’utilisation mĂȘme de Signal qui a nourri la polĂ©mique Ă©tant donnĂ© que cette application Ă©tait critiquĂ©e pour son utilisation par les rĂ©seaux de terrorisme et de crime organisĂ©. Sauf que le directeur de la CIA a rĂ©vĂ©lĂ© dans une audition devant le CongrĂšs qu’elle est utilisĂ©e par les responsables amĂ©ricains, par la CIA et par lui-mĂȘme. 

Imed Bahri

Les responsables amĂ©ricains ont longtemps diabolisĂ© les applications en ligne cryptĂ©es comme Signal, les considĂ©rant comme un refuge pour les criminels et les terroristes et une menace pour la sĂ©curitĂ© nationale mais dĂ©sormais ils les utilisent, a indiquĂ© Matt Sledge dans une enquĂȘte publiĂ©e par le magazine d’investigation The Intercept.

En pleine polĂ©mique concernant la fuite des plans de guerre au YĂ©men via l’application Signal, le directeur de la CIA John Ratcliffe a, en effet, rĂ©vĂ©lĂ© lors d’une audition devant la commission du renseignement du SĂ©nat mardi 25 mars 2025 que l’application est approuvĂ©e pour les communications officielles et est mĂȘme installĂ©e sur les ordinateurs de l’agence.

«Pour les AmĂ©ricains ordinaires, cela peut sembler une erreur involontaire mais c’est une puissante approbation de la valeur de cybersĂ©curitĂ© et de confidentialitĂ© que reprĂ©sente Signal», a dĂ©clarĂ© Shawn Vitka, directeur exĂ©cutif du groupe progressiste Demand Progress.

Deux membres du groupe sur Signal ont confirmĂ© avoir discutĂ© de la frappe au YĂ©men et du moment exact de l’attaque lors de l’audience de ladite commission.

Matt Sledge remarque qu’il y a une certaine ironie dans la prĂ©sence du directeur du FBI Kash Patel Ă  l’audience du CongrĂšs Ă  laquelle ont  assistĂ© la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard et le directeur de la CIA Ratcliffe.

L’espionnage cybernĂ©tique

Pendant des annĂ©es, les directeurs du FBI, de Christopher Wray Ă  James Comey, ont attaquĂ© les applications cryptĂ©es. C’est le FBI qui a rĂ©pandu l’idĂ©e que les terroristes et les cartels de la drogue opĂšrent dans l’ombre et que les forces de l’ordre devaient intervenir et faire quelque chose. L’idĂ©e du FBI Ă©tait de crĂ©er une porte dĂ©robĂ©e sur les applications permettant au gouvernement d’écouter les conversations.

La porte dĂ©robĂ©e (backdoor) est une expression utilisĂ©e pour qualifier toute fonctionnalitĂ© inconnue de l’utilisateur qui donne un accĂšs secret Ă  l’application et permettant ainsi l’espionnage cybernĂ©tique. 

Dans un discours prononcĂ© en 2014, James Comey a dĂ©clarĂ© que «le pendule post-Snowden s’est inversĂ© en faveur de la vie privĂ©e». Et d’ajouter que «sans prĂ©texte, les affaires de meurtre peuvent ĂȘtre entravĂ©es, les suspects peuvent Ă©chapper Ă  la sanction et les victimes d’exploitation d’enfants peuvent ne jamais ĂȘtre identifiĂ©es ou retrouvĂ©es».

Cependant, le FBI n’a fait aucune dĂ©marche au CongrĂšs pour obtenir une porte dĂ©robĂ©e. De l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique, les attaques contre le chiffrement de bout en bout se poursuivent avec des informations selon lesquelles la Grande-Bretagne aurait secrĂštement ordonnĂ© Ă  Apple de crĂ©er une porte dĂ©robĂ©e. La semaine derniĂšre, l’AssemblĂ©e nationale française a votĂ© contre le mandat secret demandĂ© par le ministĂšre français de l’IntĂ©rieur. Des pirates informatiques prĂ©tendument liĂ©s Ă  la Chine auraient ciblĂ© les tĂ©lĂ©phones de Donald Trump, J.D. Vance et Kamala Harris lors de la campagne prĂ©sidentielle de l’annĂ©e derniĂšre. Dans certains cas, ils ont pu obtenir le contenu de conversations textuelles.

En dĂ©cembre, le FBI continuait de promouvoir ces vulnĂ©rabilitĂ©s sous la banniĂšre de ce qu’il appelle un «chiffrement gĂ©rĂ© de maniĂšre responsable». En mĂȘme temps, l’Agence de cybersĂ©curitĂ© et de sĂ©curitĂ© des infrastructures recommande des applications de messagerie cryptĂ©es de bout en bout telles que Signal, comme moyen de dĂ©fense contre les pirates informatiques chinois.

Signal est construit sur un protocole open source gĂ©rĂ© par une organisation Ă  but non lucratif pour minimiser la quantitĂ© d’informations auxquelles l’application peut accĂ©der. Seuls les utilisateurs participant Ă  la conversation disposent de clĂ©s de dĂ©chiffrement ce qui rend impossible pour Signal de visualiser les conversations non chiffrĂ©es. L’organisation ne peut pas non plus afficher les mĂ©tadonnĂ©es telles que les contacts des utilisateurs.

Un niveau élevé de protection

Mardi, Ratcliffe a rĂ©vĂ©lĂ© que le gouvernement avait adoptĂ© Signal aux plus hauts niveaux, dĂ©clarant: «L’une des premiĂšres choses qui se sont produites lorsque j’ai Ă©tĂ© confirmĂ© comme directeur de la CIA a Ă©tĂ© que Signal a Ă©tĂ© installĂ© sur mon ordinateur Ă  l’agence comme c’est le cas pour la plupart des officiers». Ratcliffe a rĂ©vĂ©lĂ© que cette tradition avait commencĂ© sous l’administration de Joe Biden qui avait obtenu l’approbation officielle de la Direction des archives de la CIA Ă  condition que toutes les dĂ©cisions prises soient enregistrĂ©es par les canaux officiels. Les critiques ont Ă©tĂ© immĂ©diatement alarmĂ©s par la possibilitĂ© que des fonctionnaires du gouvernement tentent d’éviter de laisser des documents soumis Ă  la loi sur la libertĂ© d’information ou Ă  la loi sur les archives prĂ©sidentielles en utilisant des dispositifs spĂ©ciaux contenant des messages Ă©phĂ©mĂšres.

Cependant, les discussions de groupe soulĂšvent des problĂšmes de sĂ©curitĂ© car elles ne sont pas Ă  l’abri du piratage malgrĂ© le niveau Ă©levĂ© de protection offert par le cryptage de bout en bout. MĂȘme les applications de messagerie sĂ©curisĂ©es ne peuvent pas rĂ©soudre le problĂšme des pirates informatiques qui s’introduisent dans l’appareil en les utilisant. Il ne peut pas non plus prĂ©server la confidentialitĂ© des informations en cas d’erreur humaine, par exemple lorsqu’un journaliste est ajoutĂ©e accidentellement Ă  une discussion sensible sur des frappes militaires.

La directrice du renseignement national Gabbard a refusĂ© de rĂ©pondre Ă  une question du sĂ©nateur dĂ©mocrate de Rhode Island, Jack Reed, lui demandant si elle avait utilisĂ© son tĂ©lĂ©phone personnel ou un tĂ©lĂ©phone fourni par le gouvernement pour la discussion de groupe. Le sĂ©nateur rĂ©publicain du Colorado Michael Bennet a demandĂ© au directeur de la CIA Michael Bennet s’il Ă©tait au courant que Steve Witkoff, l’envoyĂ© de Trump au Moyen-Orient, Ă©tait en voyage Ă  Moscou pendant les pourparlers, ce qui a accru les inquiĂ©tudes.

L’un des avantages de l’application Signal est qu’elle permet Ă  ses utilisateurs de synchroniser les messages sur plusieurs appareils. Si les fonctionnaires du gouvernement synchronisent des messages avec des appareils privĂ©s et vulnĂ©rables, cela soulĂšve de nombreuses questions, explique Shawn Vitka. «Cet appareil personnel pourrait ĂȘtre responsable. Si l’un de ces appareils est compromis, la conversation entiĂšre est compromise, tout le fil de discussion est compromis et toutes les informations qu’il contient sont alors compromises», a-t-il dĂ©clarĂ©.

Les rĂ©publicains du SĂ©nat ont largement tentĂ© d’éviter les questions sur le groupe de discussion sur le YĂ©men lors de l’audition du comitĂ© mais les dĂ©mocrates Ă©taient unis dans leurs critiques. «C’est embarrassant et totalement non professionnel et il n’y a eu aucune excuse ni reconnaissance de la gravitĂ© de l’affaire», a commentĂ© le sĂ©nateur dĂ©mocrate de GĂ©orgie Jon Ossoff.

L’article Signal, l’application prĂ©fĂ©rĂ©e des narcotrafiquants et des responsables amĂ©ricains! est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeitrĂ€geHaupt-Feeds

Bacs Ă  sable rĂ©glementaires | L’innovation contrĂŽlĂ©e dans l’iGaming

27. MĂ€rz 2025 um 14:11

Les bacs Ă  sable rĂ©glementaires transforment le secteur des jeux en ligne en crĂ©ant des espaces sĂ©curisĂ©s pour tester les innovations. Ces zones permettent aux dĂ©veloppeurs d’applications comme le 1x apk Android de vĂ©rifier leurs produits dans un cadre contrĂŽlĂ© avant leur lancement officiel. Cette approche, adoptĂ©e par plusieurs juridictions, offre un Ă©quilibre entre innovation technologique et conformitĂ© rĂ©glementaire.

La mise en place de ces environnements de test représente une avancée significative dans la maniÚre dont le secteur des jeux en ligne évolue face aux défis réglementaires.

Zones de test réglementaires à travers le monde

Les zones rĂ©glementaires varient selon les pays et leurs cadres juridiques spĂ©cifiques. Le Royaume-Uni figure parmi les pionniers avec la crĂ©ation d’un systĂšme qui permet aux opĂ©rateurs de tester leurs innovations sous supervision. Les modĂšles rĂ©glementaires innovants montrent comment ces structures stimulent l’innovation tout en maintenant la protection des consommateurs.

À Malte, l’autoritĂ© des jeux a mis en place un programme similaire qui a attirĂ© de nombreux opĂ©rateurs internationaux. Les donnĂ©es montrent que 65% des innovations testĂ©es dans ce cadre ont Ă©tĂ© approuvĂ©es pour un lancement commercial complet. L’üle de Man et Gibraltar ont Ă©galement dĂ©veloppĂ© leurs propres modĂšles, adaptĂ©s Ă  leurs contextes rĂ©glementaires spĂ©cifiques.

Les bacs à sable réglementaires présentent plusieurs caractéristiques clés:
⊁ PĂ©riodes d’essai limitĂ©es dans le temps
⊁ ClientÚle restreinte et contrÎlée
⊁ Surveillance renforcée des autorités
⊁ Exigences strictes de reporting
⊁ Protection accrue des joueurs participants
⩁ Évaluation continue des impacts
⊁ Analyse détaillée des données collectées

Impact sur le développement des applications mobiles

Le dĂ©veloppement d’applications mobiles pour les jeux en ligne bĂ©nĂ©ficie particuliĂšrement de ces environnements de test. Les statistiques montrent que 76% des innovations testĂ©es dans ces zones concernent les interfaces mobiles et les fonctionnalitĂ©s des applications. Tendances technologiques dans les jeux en ligne dĂ©montrent l’importance de ces zones pour le dĂ©veloppement technique du secteur.

Les données indiquent que les applications testées dans ces environnements contrÎlés obtiennent 42% moins de signalements de problÚmes aprÚs leur lancement officiel. Cette amélioration de la qualité se traduit par une expérience utilisateur supérieure et une meilleure conformité aux exigences réglementaires.

Les dĂ©veloppeurs d’applications mobiles pour Android rapportent que ce processus leur permet d’affiner leurs produits avant le dĂ©ploiement Ă  grande Ă©chelle. Les tests montrent que les applications ayant suivi ce parcours obtiennent des notes moyennes 23% plus Ă©levĂ©es sur les plateformes de tĂ©lĂ©chargement.

Équilibre entre innovation et protection des joueurs

L’équilibre entre innovation technologique et protection des joueurs reste un dĂ©fi central pour les rĂ©gulateurs. Les bacs Ă  sable permettent d’observer comment les nouvelles fonctionnalitĂ©s affectent le comportement des joueurs dans un environnement contrĂŽlĂ©.

Les statistiques montrent que les produits ayant réussi les phases de test présentent un taux de conformité aux normes de jeu responsable 35% supérieur aux produits lancés sans cette phase préliminaire. Cette amélioration provient de la capacité à identifier et corriger les problÚmes potentiels avant le lancement commercial.

L’analyse des donnĂ©es issues de ces zones de test rĂ©vĂšle Ă©galement des tendances intĂ©ressantes concernant l’adoption des technologies. Les fonctionnalitĂ©s dĂ©veloppĂ©es dans ces environnements contrĂŽlĂ©s montrent un taux d’acceptation par les utilisateurs 28% supĂ©rieur Ă  celles dĂ©veloppĂ©es par les mĂ©thodes traditionnelles.

Les rĂ©gulateurs utilisent les rĂ©sultats de ces tests pour affiner leurs cadres rĂ©glementaires. Cette approche basĂ©e sur les donnĂ©es permet d’adapter la rĂ©gulation aux rĂ©alitĂ©s technologiques sans compromettre les objectifs de protection des consommateurs.

La création de ces environnements contrÎlés a transformé la relation entre régulateurs et opérateurs, établissant un modÚle plus collaboratif. Les statistiques indiquent que 67% des participants à ces programmes rapportent une amélioration significative de leur compréhension des exigences réglementaires.

L’article Bacs Ă  sable rĂ©glementaires | L’innovation contrĂŽlĂ©e dans l’iGaming est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌