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Heute — 21. Februar 2025Haupt-Feeds

Pertes de 7,9 milliards d’euros pour la BCE en 2024

21. Februar 2025 um 14:41

Les états financiers de la Banque centrale européenne (BCE) pour 2024 font état d’une perte de 7 886 millions d’euros enregistrés en 2023 avant le transfert d’un montant des provisions pour risques, comme l’a annoncé jeudi 20 février 2025 la banque. 

En 2023, il y a eu une reprise de la totalité de la provision pour risques financiers de 6 620 millions. Les euros ont permis de réduire la perte de l’année à 1 266 millions d’euros. Alors qu’en 2024 il n’a pas été possible de couvrir les pertes à partir de cette provision, car le solde de la provision était nul, comme le précise la BCE dans un communiqué.

La perte de 2024, comme celle de l’année précédente, sera enregistrée au bilan de la BCE pour être compensée par les bénéfices futurs. En raison de cette perte, il n’y aura pas de distribution de bénéfices aux Banques centrales nationales de la zone euro pour 2024.

Ces pertes surviennent après de nombreuses années de bénéfices importants et sont dues aux mesures politiques prises par l’Eurosystème. Lesquelles étaient nécessaires pour remplir sa mission première de maintien de la stabilité des prix.

Augmentations directes des charges d’intérêts sur ces passifs

Dans le cadre de ces politiques, la BCE a dû élargir son bilan en achetant des actifs financiers, principalement à taux d’intérêt fixes et à maturité longue.

Cette expansion du bilan s’est accompagnée d’une augmentation correspondante du passif, sur lequel la BCE verse des intérêts à taux flottants. Par conséquent, les hausses des taux d’intérêt directeurs de la BCE en 2022 et 2023, qui visaient à lutter contre la forte inflation dans la zone euro, ont entraîné des augmentations directes des charges d’intérêts sur ces passifs. Tandis que les revenus d’intérêts sur les actifs de la BCE, notamment sur les titres acquis dans le cadre du programme d’achats d’actifs (APP) et du programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP), n’ont pas augmenté dans la même mesure.

La BCE devrait probablement enregistrer des pertes dans les années à venir. Dans un tel cas, les pertes éventuelles devraient être inférieures à celles de 2023 et 2024. La BCE devrait alors renouer avec la rentabilité.

Quoi qu’il en soit, la BCE est en mesure de fonctionner efficacement et de remplir sa mission première, qui est de maintenir la stabilité des prix, quelles que soient les pertes. Sa solidité financière est encore soulignée par son capital et des comptes de réévaluation importants, qui s’élevaient à 59 milliards d’euros à fin 2024, soit un montant de 13 milliards d’euros en hausse par rapport à fin 2023.

Bilan consolidé de l’Eurosystème

Fin 2024, la taille du bilan de l’Eurosystème, qui comprend les actifs et les passifs des BCN de la zone euro et de la BCE vis-à-vis des tiers, s’élevait à 6 428 milliards d’euros (2023 : 6,887 milliards d’euros).

La baisse par rapport à 2023 est due à la réduction des titres détenus à des fins de politique monétaire à 4 283 milliards d’euros (2023 : 4,694 milliards d’euros), principalement en raison des remboursements. Les titres détenus dans le cadre du programme APP ont diminué de 353 milliards d’euros à 2 673 milliards d’euros, les réinvestissements des montants provenant des rachats d’actifs à échéance ayant pris fin en juillet 2023, le portefeuille PEPP a été réduit de 57 milliards d’euros à 1 609 milliards d’euros. Tandis que les montants provenant des rachats d’actifs à échéance n’ont été que partiellement réinvestis au second semestre 2024.

En outre, les opérations de prêt de l’Eurosystème ont diminué à 34 milliards d’euros (2023 : 410 milliards d’euros), principalement en raison de l’expiration de la troisième série d’opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO III). La baisse qui en a résulté a été partiellement compensée par l’augmentation de l’équivalent en euros de la valeur de l’or détenu par l’Eurosystème, à 872 milliards d’euros (2023 : 649 milliards d’euros) en raison de la hausse du prix de marché de l’or en euros.

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États-Unis : chute de l’activité manufacturière en février

21. Februar 2025 um 12:31

L’activité manufacturière américaine dans les pays du Moyen-Orient a chuté en février, selon les données publiées jeudi 20 février 2025 par la Réserve fédérale de Philadelphie, aux États-Unis.

En particulier, l’indice manufacturier de la Banque centrale américaine (Fed) a chuté de 26,2 points – le niveau le plus élevé depuis cinq ans – à 18,1 points en février; et ce, après avoir atteint un sommet de quatre ans à 44,3 points en janvier.

Dans le même temps, l’indice des prix des paiements s’est envolé à 40,5 points – le plus haut depuis octobre 2022 – contre 31,9 points en janvier.

A rappeler au passage que la hausse des prix s’est produite avant la mise en œuvre de la plupart des nouveaux tarifs douaniers du président américain, Donald Trump.

Tous les indicateurs de la banque concernant l’emploi, les nouvelles commandes, les attentes des entreprises et les plans d’investissement ont chuté.

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Syrie : il faudra 55 ans pour retrouver le niveau économique d’avant-guerre

21. Februar 2025 um 11:03

Au rythme actuel de croissance, la Syrie, où 14 années de guerre civile ont anéanti des décennies de développement, ne retrouvera pas son niveau économique de 2010 avant 2080, selon une estimation de l’ONU, qui a appelé jeudi 20 février 2025 à des investissements pour accélérer la reprise.

« Au-delà de l’aide humanitaire immédiate, le redressement de la Syrie nécessite des investissements à long terme dans le développement, pour construire la stabilité économique et sociale pour ses citoyens », a déclaré Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans un communiqué de presse.

Il a surtout insisté sur l’importance de « restaurer la productivité pour l’emploi et la réduction de la pauvreté, renforcer la sécurité alimentaire et reconstruire les infrastructures pour les services essentiels, telles que la santé, l’éducation et l’énergie ».

Lire aussi : La Turquie est à l’origine du changement de régime en Syrie, selon Trump

L’avenir socio-économique de la Syrie en trois scénarios

Dans le cadre d’une série d’évaluations du pays suite à la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre, le PNUD a présenté, jeudi, trois scénarios pour l’avenir socio-économique du pays.

Au rythme de croissance actuel (environ 1,3 % par an entre 2018 et 2024), « l’économie syrienne ne retrouvera pas son PIB d’avant-guerre avant 2080 », selon ces prévisions « choquantes », qui soulignent l’urgence d’accélérer la croissance.

Neuf Syriens sur dix vivent dans la pauvreté

L’urgence est d’autant plus grande qu’aujourd’hui, après 14 ans de guerre, neuf Syriens sur dix vivent dans la pauvreté, un sur quatre est au chômage et le PIB est inférieur à 50 % de son niveau de 2011, selon le rapport.

Et l’indice de développement humain (IDH), qui mesure l’espérance de vie, l’éducation et le niveau de vie, est tombé à un niveau inférieur à celui de 1990 (première mesure dans le pays), ce qui signifie plus de 30 ans de développement effacés par la guerre.

Dans ce contexte, le Programme des Nations unies pour le développement a analysé le taux de croissance nécessaire pour retrouver le PIB d’avant-guerre ou, de manière encore plus ambitieuse, pour atteindre le niveau de PIB que le pays aurait pu espérer avoir si la guerre n’avait pas eu lieu.

Dans le scénario le plus « réaliste » d’atteinte du PIB de 2010, il faudrait une croissance annuelle de 7,6 % pendant dix ans, soit six fois le taux actuel, ou 5 % pendant 15 ans, ou encore 3,7 % pendant 20 ans, selon ces prévisions.

Près de 22 % de croissance…

Cependant, pour atteindre le PIB que la Syrie aurait pu avoir si la guerre n’avait jamais eu lieu, il faudrait que la croissance atteigne 21,6 % par an pendant dix ans, 13,9 % pendant 15 ans ou 10,3 % pendant 20 ans.

Seule une « stratégie globale » incluant une réforme de la gouvernance et une reconstruction des infrastructures permettrait à la Syrie de « reprendre le contrôle de son avenir » et de « réduire sa dépendance à l’aide extérieure », a déclaré Abdallah al-Dardari, directeur du PNUD pour les pays arabes.

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L’Egypte maintient inchangés ses taux d’intérêt pour la septième fois consécutive

21. Februar 2025 um 09:02

Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale d’Egypte (CBE) a maintenu, jeudi 20 février 2025, les taux de dépôt et de prêt au jour le jour et le taux d’opération principal de la CBE à respectivement 27,25 %, 28,25 % et 27,75 %. Et ce, lors de sa première réunion de 2025 et pour la septième fois consécutive. Elle a également décidé de maintenir le taux de crédit et d’escompte à 27,75 %.

Le Comité de politique monétaire de l’Egypte indique, dans un communiqué publié jeudi 20 février 2025, que cette décision reflète les derniers développements et attentes aux niveaux mondial et local depuis sa dernière réunion.

Le Comité estime que le maintien des taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale inchangés est approprié à l’heure actuelle pour maintenir une politique monétaire restrictive et assurer une baisse significative et durable du taux d’inflation, consolidant ainsi les attentes.

En outre, le Comité souligne qu’il continuera d’évaluer ses décisions concernant le début du cycle d’assouplissement monétaire au fur et à mesure de chaque réunion…

« Le Comité continuera de suivre de près l’évolution de la situation économique et financière et d’évaluer son impact potentiel sur les indicateurs économiques, et n’hésitera pas à utiliser tous les outils disponibles pour rapprocher l’inflation de ses taux cibles. Et ce, en limitant les pressions inflationnistes du côté de la demande et en contenant les effets secondaires des chocs d’offre », a précisé le communiqué.

Produit intérieur brut

Par ailleurs, le communiqué de la Banque centrale égyptienne indique également que les indicateurs préliminaires pour le quatrième trimestre 2024 montrent que l’activité économique croîtra à un rythme plus rapide que le troisième trimestre 2024, qui a enregistré 3,5 %, indiquant une reprise continue de l’activité économique.

La croissance réelle du PIB au troisième trimestre 2024 était principalement tirée par la contribution croissante des secteurs de la fabrication et des transports. Bien que les estimations de l’écart de production indiquent que le PIB réel reste inférieur à sa capacité maximale. Ce qui soutient la trajectoire descendante attendue de l’inflation à court terme. L’activité économique devrait progressivement se rapprocher de sa capacité maximale d’ici la fin de l’exercice 25/26.

Chômage et inflation au niveau local

La Banque centrale a déclaré qu’en ce qui concerne le marché du travail, le taux de chômage a baissé à 6,4 % au quatrième trimestre 2024 contre 6,7 % au troisième trimestre 2024.

Pour ce qui est de l’inflation annuelle, le rythme de son ralentissement s’est atténué au cours du deuxième semestre 2024 par rapport au premier semestre de la même année, s’établissant à 24,0 % en janvier 2025. De même, le taux annuel d’inflation de base est resté globalement stable au cours du quatrième trimestre 2024, atteignant 22,6 % en janvier 2025. Alors que le taux annuel d’inflation alimentaire a continué de ralentir, s’établissant à 20,8 % en janvier 2025, le taux annuel d’inflation non alimentaire est resté stable à 25,5 % en moyenne au cours de 2024, reflétant l’atténuation progressive des chocs précédents.

Les risques à la hausse sur l’inflation ont augmenté par rapport à la précédente réunion du MPC, en raison de l’incertitude accrue concernant les perspectives mondiales et régionales concernant l’impact des politiques commerciales protectionnistes des États-Unis et les tensions géopolitiques.

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Gestern — 20. Februar 2025Haupt-Feeds

Grande-Bretagne : l’inflation s’établit à 3% en janvier

20. Februar 2025 um 15:03

L’inflation en Grande-Bretagne a fortement augmenté en janvier, surprenant négativement les économistes. 

Plus précisément, l’inflation annuelle s’est établie à 3 % en janvier, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à ce qu’elle ne dépasse pas les 2,8 %.

En décembre, l’indice des prix à la consommation au Royaume-Uni est tombé en dessous des prévisions, atteignant 2,5 %.

L’inflation sous-jacente – qui exclut les prix plus volatils de l’énergie, de l’alimentation, de l’alcool et du tabac – a augmenté à 3,7% contre 3,2% le mois précédent, marquant le taux le plus élevé depuis avril 2024.

Il est à noter qu’en septembre, l’inflation avait atteint son plus bas niveau depuis trois ans, à 1,7 %.

Une croissance lente et une baisse récente de l’inflation ont incité la Banque d’Angleterre (BoE) à procéder à sa première baisse des taux d’intérêt cette année.

La BoE s’attend à ce que l’inflation revienne à son objectif de 2 % d’ici 2027.

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Fed : inquiétude quant à l’impact des tarifs douaniers de Trump sur l’inflation

20. Februar 2025 um 14:27

Les responsables de la Réserve fédérale (Fed) avaient convenu, en janvier dernier, qu’ils devraient voir l’inflation baisser davantage avant de réduire davantage les taux d’intérêt. Mais aujourd’hui ils se disent inquiets quant à l’impact que les tarifs douaniers du président Donald Trump auraient sur elle, selon le compte-rendu de la réunion publié mercredi 19 février 2025.

Les décideurs politiques du Comité fédéral de l’open market ont décidé à l’unanimité lors de la réunion de maintenir leur taux d’intérêt directeur stable après trois baisses consécutives.

Au cours de la réunion, les membres ont commenté les impacts potentiels de la nouvelle administration. Le comité a noté que la politique actuelle est « nettement moins restrictive » qu’elle ne l’était avant les baisses de taux, ce qui donne aux membres le temps d’évaluer les conditions avant de prendre des mesures supplémentaires.

Les membres ont noté que la politique actuelle donne « le temps d’évaluer l’évolution des perspectives de l’activité économique, du marché du travail et de l’inflation, la grande majorité indiquant une politique qui reste accommodante ».

Les responsables ont fait part de leurs inquiétudes quant à la possibilité que les changements de politique puissent maintenir l’inflation au-dessus de l’objectif de la Fed.

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Moscou appelle à des projets conjoints russo-américains dans l’Arctique

20. Februar 2025 um 12:32

La Russie et les États-Unis devraient travailler sur tous les domaines de coopération économique, y compris les projets dans la région arctique. C’est ce qu’a récemment déclaré Kirill Dmitriev, PDG du Fonds d’investissement direct russe (RDIF – ou Russian Direct Investment Fund).

Dmitriev fait partie de la délégation russe qui s’est rendue mardi dans la capitale saoudienne, Riyad, pour des entretiens avec des diplomates américains, alors que Moscou et Washington cherchent à rétablir les relations bilatérales et à ouvrir la voie à un règlement du conflit ukrainien.

Le chef du RDIF, responsable des aspects économiques des discussions de haut niveau, a souligné la nécessité d’une coopération et d’opportunités économiques qui pourraient apporter des contributions aux deux nations.

Projets communs dans l’Arctique…

« Nous devons poursuivre des projets communs, notamment dans l’Arctique et dans d’autres régions », a déclaré le responsable à des journalistes.

Dmitriev a révélé que la partie russe avait fait plusieurs propositions en matière d’économie et d’investissement, sur lesquelles l’équipe américaine a pris le temps de réfléchir. Il a exprimé l’espoir que des progrès soient réalisés sur cette question d’ici quelques mois.

Désinformation

Proposés à la suite de l’entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump la semaine dernière, ces pourparlers « permettent de dire la vérité », a déclaré M. Dmitriev, soulignant que l’administration Biden « a fourni beaucoup de désinformation, beaucoup de messages erronés » sur l’état de l’économie russe.

Les relations entre Moscou et Washington ont plongé à leur plus bas niveau depuis plusieurs décennies après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Les deux pays ont expulsé à plusieurs reprises leurs diplomates respectifs ces dernières années.

Malgré le refroidissement des relations diplomatiques et les sanctions imposées par Washington et ses alliés, Moscou a réussi à maintenir une coopération limitée avec les co-membres du Conseil de l’Arctique, a rapporté Reuters l’année dernière, en participant à un exercice d’entraînement simulant une importante marée noire.

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Schnabel : la BCE approche d’une « pause » dans la baisse des taux d’intérêt

20. Februar 2025 um 12:03

La Banque centrale européenne (BCE) devrait bientôt discuter de la possibilité de suspendre ou d’arrêter complètement sa baisse des taux d’intérêt, a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, au Financial Times.

« Nous arrivons au point où nous devrons peut-être faire une pause ou arrêter nos baisses de taux », a déclaré Schnabel dans une interview réalisée le 14 février et publiée mercredi 19 courant.

« Nous devons entamer cette conversation », a-t-elle noté. À cet égard, elle a déclaré que les responsables devraient discuter lors de la réunion de mars de l’opportunité de s’éloigner de la déclaration précédente selon laquelle la politique monétaire de la zone euro reste restrictive.

« Je ne dis pas que notre politique monétaire n’est plus restrictive, a déclaré Schnabel, ce que je dis, c’est que je ne suis plus sûre que ce soit encore restrictif ».

Une sixième réduction des coûts d’emprunt est attendue le mois prochain, même si les décisions risquent de devenir plus difficiles par la suite.

Lire aussi: L’économie de la zone euro prépare le terrain pour des baisses plus importantes des taux de la BCE

Les analystes interrogés par Bloomberg estiment que les coûts d’emprunt pourraient tomber à 1,75 % en 2026. Certains se basent sur le taux d’intérêt dit neutre, un niveau théorique qui ne contraint ni ne stimule la demande. La BCE estime le taux d’intérêt neutre entre 1,75 % et 2,25 %, mais a mis en garde contre une confiance excessive dans ce concept. Le taux d’intérêt est actuellement de 2,75%.

« Le taux d’intérêt neutre est un concept théorique important », a observé Schnabel. « Mais cela ne convient pas pour déterminer la position appropriée de la politique monétaire ».

L’inflation, quant à elle, s’est accélérée à 2,5 % en janvier. Même si l’on s’attend toujours à ce que l’objectif de la Banque pour 2025 soit atteint, la hausse des coûts de l’énergie et les éventuels tarifs douaniers américains pourraient au moins retarder cet objectif.

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Trump à Zelensky : « Vous n’auriez jamais dû commencer cette guerre »

20. Februar 2025 um 10:16

« L’Ukraine a eu suffisamment de temps pour conclure un accord avec la Russie », a déclaré le président américain en réponse aux plaintes de Kiev concernant son exclusion des négociations américano-russes de Riyad.

Le président américain Donald Trump a critiqué, mercredi 19 février 2025, le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky à la suite des plaintes de Kiev concernant son exclusion des négociations de paix entre les États-Unis et la Russie en Arabie saoudite.

S’adressant aux journalistes à sa résidence de Mar-a-Largo, Trump a déclaré qu’il était « très déçu » par Zelensky pour son incapacité à résoudre un conflit qu’il « n’aurait jamais dû déclencher ».

Les propos de Donald Trump font suite à la réunion de haut niveau qui s’est tenue mardi à Riyad, et qui a suscité l’indignation de l’UE et de l’Ukraine, qui n’étaient pas invitées aux discussions. Zelensky a qualifié la réunion de « déplorable », reprochant aux États-Unis d’avoir « aidé Poutine à sortir de plusieurs années d’isolement » et de traiter la Russie comme « une victime ».

Il a également insisté sur le fait que son pays rejetterait toute condition qui pourrait résulter de négociations en Arabie saoudite.

Lire aussi: Rubio : les USA et la Russie vont rétablir leurs relations diplomatiques

Le président américain a répondu que Zelensky et les autres responsables ukrainiens n’étaient pas en position de se plaindre de ne pas avoir été invités aux négociations. Il a en outre reproché à Zelensky de ne pas avoir réussi à résoudre le conflit alors qu’il avait des années pour le faire.

« Aujourd’hui, j’ai entendu : ‘Nous n’avons pas été invités’. Eh bien, vous êtes là depuis trois ans, vous auriez dû y mettre un terme… Vous n’auriez jamais dû commencer. Vous auriez pu conclure un accord », a déclaré Trump.

Le président américain a souligné que les négociations avec la Russie se déroulaient « très bien », exprimant sa confiance dans le fait qu’il avait « le pouvoir de mettre fin à cette guerre » afin de « sauver des vies ».

Moscou et Washington ont tous deux salué les discussions comme étant très productives; le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, déclarant que les délégations ont travaillé « avec beaucoup de succès » à l’amélioration des relations.

Les deux parties « ont non seulement écouté, mais se sont également entendues », a déclaré M. Lavrov. Tout en ajoutant que les États-Unis commençaient à mieux comprendre la position de la Russie.

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Boeing et Airbus vont livrer 500 avions aux compagnies aériennes du Moyen-Orient

19. Februar 2025 um 15:02

Les grandes compagnies aériennes du Moyen-Orient prévoient d’acheter des centaines d’avions afin de renouveler leur flotte après avoir manqué une vague de commandes en 2024. Ce qui renforce la position de la région comme moteur de croissance clé pour Boeing et Airbus, rapporte l’agence Bloomberg.

Parmi les transporteurs qui prévoient d’augmenter leur flotte figure flydubai, qui cherche à acheter au moins 200 avions à fuselage étroit, avec une option pour 100 autres, toujours selon la même source. Etihad Airways est également en pourparlers pour acheter jusqu’à 40 avions gros-porteurs.

De son côté, Qatar Airways est sur le point de finaliser un accord pour acheter environ 230 avions bi-couloirs dans les mois à venir. Tandis que la compagnie aérienne nationale de Bahreïn, Gulf Air, est en pourparlers pour acheter une douzaine d’avions gros-porteurs.

Riyadh Aviation cherche, quant a elle, à acheter 50 avions long-courriers. Ce qui permettra à Airbus et Boeing d’obtenir au moins 500 commandes dans la région cette année estimées à plusieurs milliards de dollars.

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L’inflation au Canada augmente à 1,9 % en janvier

19. Februar 2025 um 14:07

L’inflation au Canada a augmenté à 1,9 % sur un an en janvier 2025, contre 1,8 % en décembre 2024. C’est ce que révèle un rapport de ‘Statistique Canada’ publié le 18 février 2025.

L’inflation au Canada est due à la hausse des prix de l’énergie. Tandis qu’une réduction temporaire de la taxe de vente a contribué à alléger la pression sur les prix des denrées alimentaires et des restaurants.

Les prix de l’énergie ont augmenté de 5,3 %. Alors que les prix de l’essence ont bondi de 8,6 % et ceux du gaz naturel ont augmenté de 4,8 %.

Dans ce contexte, le mercredi 29 janvier, la Banque centrale du Canada a abaissé son taux d’intérêt de référence à 3 %. Et ce, tout en maintenant le taux bancaire à 3,25 % et le taux de dépôt à 2,95 %.

La banque a également annoncé son intention d’achever l’assouplissement de son bilan et de mettre fin au resserrement quantitatif. La banque reprendra ses achats d’actifs début mars, en commençant progressivement jusqu’à ce que son bilan se stabilise, puis en augmentant modestement en fonction de la croissance de l’économie.

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Un contre-plan arabe de 20 milliards de dollars pour Gaza

19. Februar 2025 um 12:44

Les États arabes devraient discuter d’un plan d’après-guerre pour Gaza qui pourrait inclure jusqu’à 20 milliards de dollars pour la reconstruction de la région. Et ce, en vue de contrer le plan du président américain Donald Trump de réaménager la bande sous contrôle américain et de déplacer les Palestiniens; perspective qui a suscité la colère des dirigeants régionaux.

L’Arabie saoudite, l’Egypte, la Jordanie, les Emirats arabes unis et le Qatar devraient examiner et discuter du plan arabe à Riyad pour la reconstruction de Gaza; avant qu’il ne soit présenté lors d’un sommet arabe prévu au Caire le 4 mars, ont indiqué quatre sources au courant du dossier.

Ainsi, une réunion des dirigeants des États arabes, dont la Jordanie, l’Égypte, les Émirats arabes unis et le Qatar, est attendue le 21 février 2025 en Arabie saoudite, qui est le fer de lance des efforts arabes sur le plan de Trump. Bien que certaines sources aient déclaré que la date n’avait pas encore été confirmée.

En effet, les pays arabes ont été consternés par le projet de Trump de « chasser » les Palestiniens de Gaza et de les réinstaller en Jordanie et en Egypte, pour créer une « Riviera au Moyen-Orient ». L’idée a été immédiatement rejetée par Le Caire et Amman et perçue dans la plupart des pays de la région comme profondément déstabilisatrice.

Lire aussi : Trump est déterminé à mettre en œuvre son plan à Gaza

La proposition arabe, basée en grande partie sur un plan égyptien, implique la formation d’un comité national palestinien pour gouverner Gaza sans l’implication du Hamas et une participation internationale à la reconstruction sans déplacer les Palestiniens à l’étranger.

Une contribution de 20 milliards de dollars des États arabes et du Golfe au fonds, citée par deux sources comme étant un chiffre probable, pourrait être une bonne incitation pour Trump à accepter le plan, a déclaré l’universitaire émirati Abdelkhaleq Abdallah.

« Trump est un homme transactionnel, donc 20 milliards de dollars lui conviendraient bien », a déclaré M. Abdallah.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi devrait se rendre ce jeudi à Riyad, ont indiqué le 18 février 2025 deux sources de sécurité égyptiennes, où il doit discuter d’un plan arabe pour Gaza.

« Cela profiterait à de nombreuses entreprises américaines et israéliennes », a-t-il ajouté.

Le cabinet de l’Autorité palestinienne a déclaré mardi dans un communiqué que la première phase du plan en discussion coûterait environ 20 milliards de dollars sur trois ans.

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Rubio : les USA et la Russie vont rétablir leurs relations diplomatiques

19. Februar 2025 um 11:27

Washington et Moscou ont convenu mardi 18 février 2025 de rétablir le fonctionnement de leurs missions diplomatiques. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, à l’issue de discussions en Arabie saoudite.

Cette décision semble signaler un assouplissement significatif des restrictions imposées aux missions diplomatiques russes aux États-Unis, en raison de la guerre en Ukraine.

M. Rubio a déclaré que les deux parties avaient convenu, dans un premier temps, de nommer des équipes de fonctionnaires pour « garantir que nos missions diplomatiques puissent fonctionner ». Au cours de la dernière décennie, les deux pays ont expulsé des diplomates et restreint la nomination de nouveaux personnels dans le cadre d’une série de mesures « punitives », laissant leurs ambassades respectives en sous-effectif.

En outre, M. Rubio a déclaré que ces mesures « ont réellement réduit notre capacité à opérer à Moscou » et que la Russie dirait la même chose de sa mission diplomatique à Washington.

« Nous avons besoin de missions diplomatiques actives qui peuvent fonctionner normalement afin de pouvoir poursuivre ces [discussions] », a déclaré Marco Rubio cité par Associated Press.

Et déjà Sergueï Lavrov a évoqué la question du fonctionnement des missions diplomatiques russes aux Etats-Unis lors d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec Rubio samedi, avant les pourparlers à Riyad, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

Même avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les responsables américains se plaignaient de ne pouvoir maintenir qu’une « présence militaire » en Russie après que la Russie a imposé un plafond de personnel aux missions américaines, forçant Washington à fermer ses consulats à Vladivostok et à Ekaterinbourg.

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Américains et Russes négocient la paix de l’Ukraine sans les Ukrainiens

19. Februar 2025 um 09:23

La Russie durcit ses exigences dans les négociations avec les États-Unis alors que l’Ukraine est mise à l’écart.

L’administration du président américain Donald Trump a annoncé, mardi 18 février 2025, avoir accepté de tenir de nouvelles discussions avec la Russie sur la fin de la guerre en Ukraine, après une première réunion qui excluait Kiev. Une rupture avec l’approche précédente de Washington qui avait rallié les alliés des Etats-Unis pour isoler le président russe Vladimir Poutine.

Alors que la réunion de quatre heures et demie se déroulait dans la capitale saoudienne, Riyad, la Russie a durci ses exigences, insistant notamment sur le fait qu’elle ne tolérerait pas que l’alliance de l’OTAN accorde son adhésion à l’Ukraine, rapporte Reuters.

Plus tard mardi, Trump a déclaré qu’il était plus confiant après les discussions et qu’il rencontrerait probablement Poutine avant la fin du mois. « La Russie veut faire quelque chose », a déclaré Trump à des journalistes à Palm Beach, en Floride. Balayant les inquiétudes de l’Ukraine quant à son exclusion de la réunion et, il a déclaré que Kiev aurait dû entamer les négociations bien plus tôt. « Je pense que j’ai le pouvoir de mettre fin à cette guerre », a déclaré Trump.

Une première depuis 2022

Les pourparlers de Riyad ont été la première rencontre entre responsables américains et russes pour discuter des moyens de mettre un terme au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. L’Ukraine a déclaré qu’elle n’accepterait aucun accord imposé sans son consentement, et le chancelier allemand Olaf Scholz a réitéré qu' »aucune décision ne doit être prise sans l’accord de l’Ukraine ».

Avant même que les négociations n’aient lieu, certains responsables politiques européens ont accusé l’administration Trump d’avoir accordé des concessions gratuites à Moscou la semaine dernière en excluant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et en affirmant que c’était une illusion pour Kiev de croire qu’elle pourrait reconquérir les 20 % de son territoire actuellement sous contrôle russe.

Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Mike Waltz, a déclaré aux journalistes à Riyad que la guerre devait prendre fin définitivement. Ce qui impliquerait des négociations sur le territoire.

« La simple réalité pratique est qu’il y aura des discussions sur le territoire et des discussions sur les garanties de sécurité », a-t-il déclaré.

Des équipes de haut niveau entameront des pourparlers pour mettre fin au conflit et travailleront séparément pour rétablir les missions diplomatiques respectives des deux pays à Washington et à Moscou afin de faciliter les négociations à l’avenir, a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio.

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Pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Allemagne

18. Februar 2025 um 13:51

Une enquête de l’Institut de recherche économique « Ifo » révèle que la faiblesse de l’économie allemande a entraîné une baisse de la demande de main-d’œuvre qualifiée.

L’institut a annoncé, le 17 février 2025, que 28,3 % des entreprises manquaient de main-d’œuvre qualifiée. En octobre 2024, le pourcentage de ces entreprises était de 31,9 %.

« La pénurie de main-d’œuvre qualifiée est devenue un peu moins aiguë », reconnaît Klaus Wohlrabe, économiste à l’Institut Ifo. Cependant, le changement démographique reste un défi majeur, ajoute-t-il. Et à long terme, cette pénurie en main-d’œuvre qualifiée devrait à nouveau augmenter, selon l’agence de presse allemande DPA.

L’enquête a révélé que la pénurie de travailleurs qualifiés est évidente dans certains domaines, 35,1 % des prestataires de services ayant du mal à recruter des travailleurs qualifiés.

Dans le domaine du conseil juridique, fiscal et d’audit, environ 75 % des entreprises n’ont pas réussi à trouver un nombre suffisant d’employés qualifiés. Tandis que dans le secteur de l’hébergement, le pourcentage a atteint environ 42 %.

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Goldman Sachs relève ses prévisions pour les actions chinoises

18. Februar 2025 um 13:38

Goldman Sachs a relevé, lundi 17 février 2025, ses prévisions de cours à 12 mois pour les actions chinoises. Et ce, citant le potentiel de l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) pour stimuler de manière significative les bénéfices des entreprises et attirer jusqu’à 200 milliards de dollars d’entrées de capitaux.

La banque américaine Goldman Sachs a relevé son objectif de cours à 12 mois pour le CSI 300 de 4 600 à 4 700 et sa prévision pour le MSCI Chine de 75 à 85.

Cette annonce intervient alors que les valeurs technologiques chinoises se redressent, enregistrant leur plus forte progression depuis plus de deux ans.

Ainsi, le sentiment des investisseurs a été renforcé par la percée de DeepSeek dans le domaine de l’IA, qui ravive l’optimisme quant à la compétitivité technologique de la Chine et à sa capacité à tirer parti de la course mondiale à l’IA, rapporte Reuters.

Le trend haussier de la banque d’investissement reflète les attentes croissantes selon lesquelles l’IA entraînera des gains de productivité dans de nombreux secteurs. Ce qui stimulera les bénéfices des entreprises et attirera les capitaux mondiaux.

A cet égard, notons que la Chine a réalisé d’importants investissements dans l’IA et le développement des semi-conducteurs. Au final, elle se positionne comme un acteur majeur dans la course technologique mondiale.

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12,4 milliards de dollars de fraudes de cryptomonnaies attendues en 2025

18. Februar 2025 um 11:34

La fraude aux cryptomonnaies a atteint des niveaux sans précédent en 2024, posant de plus grands défis aux gouvernements et aux entreprises pour réglementer le secteur et protéger les utilisateurs contre des opérations criminelles de plus en plus sophistiquées et organisées.

Un nouveau rapport du cabinet de recherche Chainalysis, publié le 17 février 2025, indique que les portefeuilles de cryptomonnaies liés à la fraude ont reçu 9,9 milliards de dollars en cryptomonnaie l’année dernière.

Le rapport s’attend à ce que ce chiffre atteigne 12,4 milliards de dollars en 2025, alors que Chainalysis continue de traquer davantage de portefeuilles frauduleux.

Le rapport note que ses estimations annuelles d’activité frauduleuse ont augmenté de 24 % depuis 2020, reflétant une augmentation significative de l’activité criminelle dans ce secteur.

Selon le rapport, la principale raison derrière cette progression significative des revenus issus de la fraude est l’augmentation de la prévalence de ce que l’on appelle les « escroqueries amoureuses », où les fraudeurs nouent des relations avec leurs victimes via les réseaux sociaux ou des applications de rencontres, prétendant rechercher une relation sérieuse, alors qu’en réalité ils cherchent à exploiter financièrement leurs victimes en leur demandant une aide financière ou des cadeaux, ou par le biais de fausses opportunités d’investissement.

Le document explique également que ces groupes frauduleux sont devenus plus organisés, car ils créent des marchés et des réseaux cryptographiques illégaux. Mais cela ne s’arrête pas là : l’IA a été utilisée dans des fraudes, les fraudeurs créant de fausses identités et voix pour se faire passer pour de vraies personnes, leur permettant ainsi de contourner les contrôles de vérification d’identité ou de créer du contenu réaliste pour inciter les victimes à investir dans de faux projets.

En 2024, des plateformes comme Huione Guarantee, qui facilite une gamme de services illicites, ont vu leurs revenus augmenter de 1 900 % par rapport à 2023, certains des fournisseurs les plus performants de la plateforme étant des fournisseurs de services d’IA.

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Les dirigeants européens divisés sur la réponse à la guerre en Ukraine

18. Februar 2025 um 11:08

Lors d’une réunion d’urgence à Paris le 17 février 2025, les dirigeants européens ont appelé à une augmentation des dépenses de défense pour renforcer les capacités militaires du continent. Cependant, ils restent profondément divisés sur l’idée de déployer des soldats de maintien de la paix en Ukraine, une proposition qui suscite des craintes d’escalade avec la Russie et des défis logistiques et financiers.

La réunion d’urgence a été convoquée par le président français Emmanuel Macron. Et ce, après que le président américain Donald Trump a organisé des pourparlers de paix bilatéraux avec la Russie, excluant l’Ukraine et les dirigeants européens. Ces négociations doivent se tenir en Arabie saoudite à partir de ce mardi 18 février.

La décision des États-Unis de faire cavalier seul face à la Russie a fait prendre conscience aux pays européens qu’ils devront faire davantage pour assurer la sécurité de l’Ukraine.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui avait déclaré avant la réunion qu’il était prêt à envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine, a déclaré lundi 17 février 2025 que les États-Unis devaient s’engager à ce que les pays européens déploient des troupes sur le terrain. Il a ajouté qu’il était trop tôt pour dire combien de soldats britanniques il serait prêt à déployer.

Le chancelier allemand Olaf Scholz et la Première ministre italienne Giorgia Meloni s’opposent à cette idée, la jugeant prématurée et risquée.

La Première ministre danoise Mette Frederiksen est ouverte à la discussion, mais insiste sur la nécessité de renforcer les dépenses de défense.

Une force de maintien de la paix augmenterait non seulement le risque d’une confrontation directe avec la Russie, qui a lancé son opération à grande échelle en Ukraine en 2022; mais mettrait également à rude épreuve les armées européennes, dont les arsenaux ont été épuisés par l’approvisionnement de l’Ukraine et par des décennies de paix relative, estiment les observateurs.

Des questions difficiles se posent également sur la manière dont certaines nations européennes, dont les finances publiques sont en difficulté, financeront de tels engagements militaires accrus.

Négociations américano-russes en Arabie saoudite

À l’approche des négociations menées par les États-Unis pour mettre fin à la guerre, la Russie a exclu toute concession de territoire. Tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté les pourparlers américano-russes qui se dérouleraient sans lui.

En effet, Trump a surpris l’Ukraine et ses alliés européens la semaine dernière lorsqu’il a annoncé qu’il avait appelé le président russe Vladimir Poutine, longtemps ostracisé par l’Occident, pour discuter de la fin de la guerre sans les consulter.

Ainsi, de hauts responsables américains et russes vont se rencontrer mardi 18 février en Arabie saoudite. Les discussions en personne de plus haut niveau entre les deux pays depuis des années doivent précéder une rencontre entre Trump et Poutine.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a rencontré hier lundi à Riyad le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio ainsi que le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz et l’envoyé au Moyen-Orient Steve Witkoff, également membre de l’équipe de négociation américaine.

Du côté russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le conseiller en politique étrangère du Kremlin Iouri Ouchakov devraient y participer, a indiqué le Kremlin. Mais il y avait des signes de différences d’approche.

La porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce, a déclaré que cette conversation permettrait de déterminer si les Russes envisagent sérieusement des pourparlers de paix, et « peut-être même si ce premier pas est possible ».

De son côté, le Kremlin a déclaré que les discussions se concentreraient sur « la restauration de l’ensemble des relations russo-américaines ».

Keith Kellogg, l’envoyé du président américain Donald Trump en Ukraine, qui n’est pas en Arabie saoudite, a déclaré qu’il se rendrait en Ukraine pendant trois jours à partir de demain mercredi.

Interrogé sur la possibilité pour les États-Unis de fournir une garantie de sécurité aux soldats européens de la paix , M. Kellogg a déclaré : « « J’ai été aux côtés du président Trump et la politique a toujours été la suivante : il ne faut écarter aucune option ».

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L’UE accepte la révision de l’accord de partenariat avec l’Algérie

18. Februar 2025 um 08:23

L’Union européenne a annoncé, lundi 17 février 2025, son acceptation de la demande de l’Algérie de réviser leur accord de partenariat, entré en vigueur en 2005 sous l’ère de l’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, Diego Mellado Pascua, lors d’une réunion à Alger pour discuter de la contribution des zones économiques spéciales à l’attraction des investissements entre les deux parties, rapporte l’agence Anadolou.

L’Algérie réclamait depuis des années une révision de l’accord de partenariat avec l’Union européenne, qu’elle qualifie d’« injuste et déséquilibré, lui causant des pertes financières importantes ».

Les experts algériens estiment à plus de 30 milliards de dollars les pertes subies par leur pays du fait de l’accord de partenariat avec Bruxelles.

A rappeler que l’accord (actuel) prévoit le démantèlement progressif des tarifs douaniers sur les biens et marchandises dans les deux sens, mais les entreprises algériennes (gouvernementales et privées) n’ont pas pu rivaliser avec leurs homologues européennes, étant donné que l’économie algérienne dépend – pour la plupart – de l’exportation de dérivés pétroliers.

Dans ce cadre, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé en janvier dernier que la démarche de révision de l’accord de partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne était « imposée par des données économiques réalistes » et ne s’inscrivait pas « dans un contexte de conflit »; mais plutôt en soutien aux « bonnes relations entre l’Algérie et l’Union européenne en tant que partenaire économique », selon la compréhension de M. Tebboune.

Lire aussi : L’Algérie veut une révision de l’Accord d’association avec l’UE

De son côté, Diego Mellado Pascua, a souligné dans son discours que les relations entre l’Algérie et l’Union européenne sont essentielles. Et ce, en expliquant qu’au cours de 2025, il y aura une opportunité de les approfondir et de les consolider sur la base du principe gagnant-gagnant, et en phase avec les défis actuels et les priorités stratégiques des deux parties.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie a expliqué qu’« il est temps de reconsidérer le partenariat entre les deux parties, 20 ans après son entrée en vigueur, et d’envisager nos relations dans leur ensemble, notamment dans le contexte de la nouvelle Charte de la Méditerranée ».

En outre, M. Pascua a souligné que l’Algérie peut attirer des investissements européens supplémentaires et développer et faciliter les échanges commerciaux mutuels. Tout en espérant que ces mesures conduiront à renforcer l’intégration économique entre les deux parties.

Il considère que la démarche de l’Algérie vers la diversification de son économie est légitime.

En janvier dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait tenu une réunion avec un comité spécial, qu’il avait chargé de préparer des propositions pour la révision de l’accord de partenariat avec l’Union européenne.

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