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Gilberte et William, deux héros oubliés de la résistance algérienne

04. Januar 2025 um 08:50

‘‘Deux vies pour l’Algérie et tous les damnés de la Terre’’, réalisé par Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne, raconte l’histoire bouleversante de Gilberte et William Sportisse, un couple de résistants juifs algériens profondément engagés dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.

Djamal Guettala

Ce documentaire de 1h10, mêlant témoignages poignants, documents d’archives rares et récits personnels, met en lumière le combat héroïque du couple contre la répression coloniale, mais aussi leur résilience dans les années tumultueuses qui ont suivi l’indépendance.

Gilberte Sportisse, décédée en 2021 à l’âge remarquable de 103 ans, et William, qui vient de célébrer ses 101 ans en décembre 2024, incarnent des figures majeures de cette période de luttes. Leur histoire est celle de deux militants convaincus, ayant sacrifié leur confort et souvent leur sécurité pour défendre la liberté, l’égalité et la dignité des peuples opprimés, non seulement en Algérie, mais dans le monde entier. Leur engagement exemplaire est également une réponse aux injustices vécues par les communautés marginalisées, notamment les juifs d’Algérie, sous le joug colonial.

Malgré un budget modeste, le film parvient à capturer l’intensité émotionnelle et historique du parcours de Gilberte et William. En plus d’évoquer les enjeux de la lutte anticoloniale, il propose une réflexion universelle sur les valeurs de justice, de solidarité et d’humanité.

Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne rappellent à travers ce documentaire l’importance de préserver la mémoire des luttes passées, particulièrement à une époque où elles risquent de tomber dans l’oubli.

La première projection publique a eu lieu au Maltais Rouge, espace militant et culturel de Paris, en décembre 2024. Dès le 15 janvier 2025, ‘‘Deux vies pour l’Algérie et tous les damnés de la Terre’’ sera programmé à l’Espace Saint-Michel, un cinéma emblématique du Quartier Latin connu pour son soutien aux œuvres engagées. Le film ambitionne par ailleurs de rejoindre les sélections de festivals internationaux et de circuits spécialisés dans les cinémas d’art et essai.

Ce documentaire est bien plus qu’un hommage : il est une invitation à redécouvrir des héros oubliés, à comprendre l’histoire sous l’angle des opprimés et à raviver l’esprit de résistance dans un monde toujours marqué par les injustices. Un film nécessaire pour honorer la mémoire de Gilberte et William Sportisse, mais aussi pour inspirer les générations actuelles et futures.

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Les potins du cardiologue : au nom de la cause !

04. Januar 2025 um 08:25

Il ne faut pas croire que les liens entre l’industrie et la profession médicale soient lâches. Du moment que l’un des pontes de la profession, le Néerlandais Patrick Serruys, reconnaît que son engagement militant en faveur de la «cause du stent» est grassement rémunéré.

Dr Mounir Hanablia *

Je ne sais pas si d’aucuns dans la profession connaissent le Dr Milan Milojevic, ce spécialiste serbe en épidémiologie, diplômé de l’Erasmus Thorax Center de Rotterdam, qui s’intéresse de près aux mécanismes de prise de décision dans le milieu de la cardiologie, en particulier pour l’établissement de guideline. L’article impressionnant qu’il a rédigé il y a deux ans recueilli sur le Net parle de la difficulté d’établir des conduites claires reconnues par l’ensemble de la profession depuis le «divorce» en 2018 des chirurgiens cardiothoraciques américains avec leurs homologues cardiologues. Il y évoque naturellement la controverse dans le traitement du tronc commun coronaire gauche que les études Excel, Noble, et Precombat semblent avoir précipitée. Il insiste sur l’importance des registres qui selon lui représentent la médecine dans la réalité pratique, les études randomisées étant ou risquant d’être biaisées. Il pense que les désaccords entre les collègues sont dus aux biais méthodologiques dans les études pratiquées.

Stenting ou chirurgie : «science» ou conscience   

Il faut reconnaître que les opinions du Dr Milojevic ne manquent pas d’arguments. Voilà que l’étude randomisée Syntax réalisée en 2009 trouve que le diabète est un facteur de gravité indépendant de la technique de l’angioplastie du tronc commun de la coronaire gauche, réalisée avec le Taxus, un stent au Paclitaxel, qui fut plus tard retiré du marché.

Je me souviens encore à cet effet comment, il y a une vingtaine d’années, mes chers collègues m’avaient cloué au pilori parce que j’avais adressé en chirurgie un patient qui présentait une résistance à l’aspirine et au Plavix, et que j’avais refusé de lui mettre quatre stents Taxus dans la coronaire gauche, la droite étant pratiquement inexistante.

Le patient s’était compliqué en post opératoire suite à une négligence du réanimateur, ce qui avait alimenté contre moi une campagne de calomnies, qui ne serait pas la dernière. Il en était néanmoins sorti vivant et avait repris son footing avec tellement d’entrain que ses coéquipiers habituels n’arrivaient plus à le suivre. Il est mort quelques années plus tard, mais de dysfonction diastolique, une complication du diabète qui n’a rien à voir avec la chirurgie de pontage à laquelle il a été soumis.

Des années  plus tard, il s’est avéré que le stent au paclitaxel était pour tout dire «mauvais», et j’avais été bien soulagé en l’apprenant de ne pas l’avoir utilisé chez ce patient. Et c’est là un autre désavantage du stent; une fois implanté, il ne peut plus être retiré.

Quoiqu’il en soit, l’étude Syntax réalisée avec le Taxus servait de référence, et elle démontrait la nette supériorité du pontage sur le stent dans les sténoses du tronc commun. Néanmoins cette étude instaura un score de la survie qui survécut au stent considéré et ne fut plus remis en question. «On» décida donc d’en réaliser une autre avec un stent plus moderne, dit de seconde génération, et véhiculant un autre produit anti-mitotique appelé everolimus, le Xience.

Cette fois l’étude, appelée Excel démontra à peu près l’équivalence du pontage et du stent en termes de survie et d’évènements cardiaques et vasculaires cérébraux, avec même une supériorité du dernier au premier mois. Néanmoins, on prit soin de préciser que le stenting du tronc commun coronaire gauche était une alternative à la chirurgie dans les procédures simples, celles dont le score Syntax était inférieur à 34, ce qui en réalité ne préjugeait nullement de leur complexité.

Il faut cependant souligner qu’il fallait encore attendre quelques années afin de prendre suffisamment de recul quant aux éventuels événements tardifs. Cela ne signifiait pas qu’on allait en rester là, d’autant que l’étude Noble survenue un peu plus tard, venait confirmer les données de l’étude Excel. Il existait néanmoins une volonté de ne plus situer le diabète en tant que facteur de gravité indépendant, et  on instaura un nouveau score élargi de survie dit Syntax II qui tient compte d’un certain nombre d’autres facteurs, tels que l’insuffisance rénale dont les cardiologues ne s’étaient nullement préoccupés jusque-là malgré l’usage massif dans leur discipline de produit de contraste, ou le tabac; toujours est-il que préméditée ou non, l’exception du diabète s’en trouvait ainsi noyée dans un certain nombre de paramètres de gravité dont le nouveau score ferait une appréciation GLOBALE. Mais c’est l’étude Precombat qui démontre combien les résultats peuvent être contestables dès lors que la méthodologie n’est plus rigoureuse.

Des études aux résultats contestables  

Dans le monde globalisé qui est le nôtre il vaut mieux en mettre de côté l’origine géographique, qui rappelle un peu l’habitude d’une certaine industrie de sous-traiter ailleurs ce qu’elle ne peut réaliser chez elle.

En comparant le stenting et la chirurgie dans les cas où ils sont complets ou incomplets, s’ils traitent ou non toutes les artères malades, on a ainsi la surprise de mettre en évidence la supériorité du stenting incomplet dans le long terme à 10 ans, un résultat que rien ne justifie et qui pour être ou non significatif est parfaitement aberrant.

Autrement dit, les résultats de l’étude, tout en étant contestables n’étaient pas neutres; sans pour autant consacrer le stenting, ils sapaient la crédibilité de la chirurgie cardiaque en tant que technique de référence chez les coronariens, ainsi que semble le prouver l’implication de l’industrie parapharmaceutique et médicale dans le soutien financier massif reconnu par les chercheurs les plus éminents, à commencer par le Néerlandais Patrick Serruys, et les conflits d’intérêts qu’ils engendrent inévitablement.

Je n’ai pas de sympathie particulière pour les chirurgiens; quelques uns parmi eux sont particulièrement arrogants, ils opèrent souvent différemment de ce qui leur est demandé et ont tendance, quand ils ne détournent pas les patients, à ne pas reconnaître leurs erreurs.

Néanmoins, l’attitude des chirurgiens cardiaques américains quittant le navire devient ainsi plus intelligible; on ne peut pas les critiquer de rompre le consensus, en réagissant à la destruction de leur discipline par des études contestables prétendant servir de références scientifiques dans l’établissement des guidelines auxquels les cardiologues du monde entier (ainsi que les chirurgiens cardiaques) seraient tenus de se conformer.

Engagement militant grassement rémunéré par l’industrie

Il fallait donc en passer par tout ceci afin de bien comprendre les enjeux, quand d’aucuns, parfois qualifiés de «sages», posent des indications de stenting qui ne sont même pas validées par les guidelines, en arguant de l’absence de consensus, ou d’un score Syntax faible qui ne préjuge pas de la complexité de la lésion traitée, ni de sa dangerosité. Et qui rédigent des rapports tendancieux qui ignorent la configuration anatomique des lésions à traiter afin de solliciter l’accord préalable des prestataires sociaux dont les nomenclatures de remboursement sont miraculeusement mises à jour par des «experts», ceux là mêmes qui souvent transgressent allègrement les vérités les mieux établies.

Il y a d’abord eu les stents périmés en 2016. Mais les transgressions continuent là où elles sont possibles, ailleurs que dans la sphère occidentale, instaurent des faits accomplis médicaux et créent des précédents dont les collègues du monde entier ne manquent pas de s’inspirer. La question est évidemment de savoir, mis à part les prises en charge dans les congrès internationaux, quels intérêts ils ont à le faire, du moment que l’un des pontes de la profession, le Néerlandais Patrick Serruys, reconnaît que son engagement militant en faveur de la «cause du stent» est grassement rémunéré par l’industrie. Il ne faut pas croire que les liens entre l’industrie et la profession médicale soient lâches. Ainsi l’épouse du propriétaire d’une société, bien connu de la profession, est devenue cardiologue il y a plusieurs années par simple décision d’un chef de service, par hasard l’un des plus transgressifs des guidelines en matière de stenting. La boucle est ainsi bouclée.   

* Médecin de libre pratique.  

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Gestern — 03. Januar 2025Haupt-Feeds

L’influenceur algérien Zazou Youcef arrêté en France

03. Januar 2025 um 13:27

Dans un message posté sur le réseau social X, vendredi 3 janvier 2024, Bruno Retailleau, le ministre français de l’Intérieur, a annoncé l’interpellation «ce matin à Brest» de influenceur algérien Zazou Youcef qui appelait ses abonnés à s’attaquer aux opposants au régime algérien.

Dans une vidéo postée sur le réseau social TikTok, ledit influenceur avait lancé à ses 400 000 abonnés : «On va tirer sur vous. On va vous violer. Et vous voulez sortir le 1erjanvier? Où? Tirez sur eux, il faut faire parler la poudre, Président Tebboune, ils veulent le chaos (…) Tirez sur eux, même si c’est mon frère, tirez sur lui, ils sont payés par la France.» Dans une autre vidéo, il lançait : «Nous sommes en guerre. Au moindre faux pas, on va vous niquer vos mères (…) Ils disent ‘Zazou a appelé à tirer sur eux.’ Oui, je l’ai bien dit. Et ceux qui sont à Paris payés par la France (…) Sortez de vos nids à rat (…) On va vous violer (…) Vive l’Algérie».

Dans son message sur le réseau social X, Retailleau a annoncé que le Zazou Youcef «appelait sa communauté à commettre des attentats en France». Et d’ajouter qu’il «devra répondre de ses actes devant la Justice.»

Selon Europe 1, l’influenceur algérien, sous OQTF (Obligation de quitter le territoire français), serait visé par une procédure d’expulsion du territoire français.

Son interpellation a eu lieu après que plusieurs internautes avaient appelé le ministre de l’Intérieur français à agir. Hier, en milieu d’après-midi, son compte principal a été supprimé de TikTok. Reste encore en ligne un autre profil moins alimenté, qui rassemble 21 000 abonnés, sur lequel Zazouyoucef parle en langue arabe de football, de «nationalité française» et d’Algérie.

 Cette nouvelle affaire ne va pas arranger les relations franco-algériennes qui sont au point mort depuis la reconnaissance officielle par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, un territoire disputée entre Alger et Rabat.

 I. B.

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Incident sur le vol Djerba-Nantes en 2022 : le pilote achevait sa formation

03. Januar 2025 um 13:00

Des erreurs humaines et un défaut d’informations ont été dénombrés lors d’un incident qui a eu lieu le 1er octobre 2022, sur un vol en provenance de l’aéroport Djerba-Zarzis en Tunisie, opéré par un Boeing 737 de la compagnie française Transavia.

Le vol avait causé une belle frayeur aux 171 passagers, avec un atterrissage quelque peu brutal à l’aéroport de Nantes-Atlantique, mais l’incident n’avait fait aucun blessé.

L’équipage, pourtant habitué aux vols, a été surpris par la violence du choc, par le rebond inhabituel de l’appareil et par l’étrange bruit entendu sous le fuselage, lors du roulement de l’avion sur la piste.

Les passagers inquiets étaient loin de se douter que leur aéronef venait de perdre deux pneus de son train d’atterrissage avant, éclatés lors du premier contact musclé avec la piste. Et que le copilote à la manœuvre ce jour-là, en formation, avait confié au commandant de bord qu’il espérait ne pas reproduire l’atterrissage déjà bien «ferme» réalisé la veille sur la même piste. Cela fut pire.

Selon un rapport d’enquête rendu fin décembre par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), publié le 24 décembre 2024, deux ans après cet accident, l’éclatement des pneus puis d’une partie des jantes sur lesquelles reposait l’appareil de plus de 50 tonnes a abîmé le train d’atterrissage avant et déformé son caisson ainsi que son cadre. Plusieurs traces d’impacts «très probablement causés par des éléments des roues et des pneus» ont aussi été identifiées sur la cellule et les moteurs de cet aéronef mis en service en 2007. Autant de dégâts qui ont nécessité d’importantes réparations avant que l’avion ne réintègre la flotte de Transavia.

Âgé de 34 ans à la date de l’incident, le copilote chargé de réaliser l’atterrissage de l’avion totalisait 448 heures de vol, dont 63 sur Boeing 737. Il se trouvait dans la phase dite d’«adaptation en ligne» de sa formation, qui parachève l’apprentissage des pilotes de vols commerciaux.

Sur le vol Djerba-Nantes du 1er octobre 2022, le trentenaire accompagnait son instructeur, un commandant de bord émérite cumulant plus de 13 000 heures de vol à son actif.

Le rapport du BEA, consultable en ligne, relève que les actions des deux pilotes ont pu contribuer à l’atterrissage dur, notamment les «actions inadaptées du copilote pour augmenter l’assiette et réduire la poussée» à un moment critique, ou «l’absence d’anticipation des commandes de la part de l’instructeur», celui-ci ayant attendu l’impact et le rebond de l’avion avant d’intervenir.

Comme le signalent toutefois les enquêteurs du BEA, le copilote du vol Djerba-Nantes avait à faire atterrir l’avion sur la piste 21 de l’aéroport. Soit un segment réputé complexe à appréhender. Désaxée, la piste en question présente également plusieurs changements de pente, avec en particulier une bosse pouvant «perturber la perception visuelle du pilote», occasionnant ainsi de fréquents atterrissages durs.

Entre janvier et novembre 2022, l’aéroport de Nantes-Atlantique s’est d’ailleurs avéré être la première destination génératrice de ce genre d’incidents chez Transavia, ex-aequo avec Mykonos, en Grèce, détaille le rapport.

I.B. (avec Le Figaro).

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Tunisie : les soldes d’hiver débuteront le 15 janvier

03. Januar 2025 um 12:36

La saison des soldes d’hiver en Tunisie débutera le 15 janvier 2025 et se poursuivra durant six semaines avec possibilité de prolongement de deux semaines.

C’est ce qu’a indiqué Houssemeddine Touiti, directeur général de la concurrence et des enquêtes économiques au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, ce vendredi 3 janvier 2024, dans l’émission ‘‘Sbeh Ennes’’.

Les soldes d’hiver commencent généralement la première semaine de février mais la date a été avancée de manière exceptionnelle suite à un accord entre le ministère et les professionnels «dans le cadre de la création d’une dynamique sur le marché, du renforcement de l’activité économique et du soutien au pouvoir d’achat des citoyens», selon ses termes.

Touiti a précisé que chaque année, entre 1800 et 2100 points de vente participent à la saison des soldes, et ceux-ci sont principalement concentrés dans les gouvernorats de Tunis, Sfax, Sousse et Nabeul.

Il a, également, indiqué que les soldes concernent presque exclusivement les vêtements et les chaussures, qui représentent environ 90% des produits soldés.

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La Tunisie craint le retour de ses jihadistes libérés en Syrie

03. Januar 2025 um 11:55

L’agence de presse allemande DPA, citée par Al Ahram Online, a rapporté, jeudi 2 janvier 2025, que la Tunisie a dérouté les vols en provenance de la Turquie vers un terminal séparé par crainte du retour des combattants jihadistes de Syrie.

Selon la même source, la compagnie aérienne publique Tunisair a confirmé que les vols en provenance de Turquie seront redirigés vers un terminal n°2 de l’aéroport international de Tunis-Carthage par mesure de précaution.

Ces vols seront traités au terminal secondaire, généralement réservé aux pèlerins du Hajj se rendant dans des lieux saints en Arabie saoudite.

En conséquence, les passagers en provenance de Turquie seront soumis à des contrôles douaniers dans une autre installation, a ajouté DPA.

Tunisair a publié un bref communiqué confirmant que la décision avait été prise par les autorités tunisiennes, mais n’a pas fourni plus de détails.

Selon DPA, cette décision fait suite aux inquiétudes des groupes de la société civile concernant le retour potentiel de jihadistes tunisiens de Syrie via la Turquie après que le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Sham (HTS) a lancé une offensive éclair qui a renversé le président Bachar Al-Assad le 8 décembre. HTS, qui gouverne désormais de fait le pays, a des racines dans Al-Qaïda et son ancienne branche syrienne, le Front Al-Nosra.

I. B.

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La Tunisie met le cap sur le solaire photovoltaïque

03. Januar 2025 um 11:36

La Tunisie a signé en 2024 des contrats pour quatre centrales solaires photovoltaïques totalisant 500 MW, marquant une étape importante dans ses ambitions en matière d’énergies renouvelables.

Ces projets font partie de la phase initiale d’un appel d’offres plus vaste de 1,7 GW et devraient être opérationnels d’ici 2027. Une fois terminés, les projets devraient générer 1 TWh par an, contribuant ainsi à environ 5% de l’approvisionnement en électricité de la Tunisie.

Les offres ayant remporté les projets solaires comprennent trois installations de 100 MW qui seront développées par Qair International, Scatec et Voltalia. Elles seront situées à El Ksar (Gafsa), Mezzouna (Sidi Bouzid) et Menzel Habib (Gabes).

De plus, Qair International a obtenu un autre projet de 198 MW à Sidi Bouzid, renforçant ainsi son implication dans le secteur énergétique tunisien.

Le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a également annoncé son intention de lancer un appel d’offres pour deux projets éoliens d’une capacité de 75 MW chacun d’ici mars 2025.

Le pays a déjà lancé deux projets solaires de 10 MW dans le gouvernorat de Kasserine, développés par les sociétés énergétiques Qair et Mazarine. En outre, une centrale solaire de 50 MW à Tozeur, évaluée à 135 millions de dinars tunisiens, est en cours de construction, avec Scatec et la filiale de Toyota, Aeolus, à la tête du développement.

I. B.

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Stratégies pour faire face à la salinité des sols dans la région Mena

03. Januar 2025 um 11:18

La salinité des sols représente un défi majeur pour la productivité agricole et la durabilité environnementale, en particulier dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), y compris en Tunisie.

C’est ce qu’a déclaré l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son rapport sur l’état mondial des terres contaminées par le sel.

La superficie totale des sols contaminés par le sel dans la région est de 2 303 461 km2.

Selon le rapport, qui constitue la première évaluation majeure des sols contaminés par le sel réalisée par l’organisation depuis 1950, la région Mena «connaît une interaction complexe de facteurs environnementaux qui contribuent à la salinité des sols». L’étude cite des taux d’évaporation élevés, des précipitations limitées, des pratiques d’irrigation inappropriées et une expertise insuffisante dans l’utilisation de l’eau saumâtre, traitée et du robinet.

Le rapport indique que dans le monde «près de 1,4 milliard d’hectares de terres (un peu plus de 10 pour cent de la superficie totale des terres) sont déjà affectés par la salinité, et qu’un autre milliard d’hectares sont menacés par la crise climatique et la mauvaise gestion humaine».

Le rapport propose un certain nombre de stratégies pour gérer durablement les terres contaminées par le sel.

Les stratégies d’atténuation comprennent le paillage, l’utilisation de couches intermédiaires de matériaux meubles, l’installation de systèmes de drainage et l’amélioration de la rotation des cultures.

Les stratégies d’adaptation comprennent la sélection de plantes tolérantes au sel (telles que les halophytes, qui prospèrent dans les mangroves, les sables tropicaux, les récifs côtiers et même les déserts salés) et la bio-remédiation, qui consiste à utiliser des bactéries, des champignons, des plantes ou des animaux pour éliminer, détruire ou séquestrer les substances dangereuses provenant de l’environnement.

Soulignant le lien critique entre la gestion durable des sols, la qualité de l’eau et la production alimentaire, «le rapport décrit des stratégies pour récupérer les terres agricoles contaminées par le sel, y compris des domaines émergents tels que l’agriculture saline et la bio-remédiation de la salinité», précisent ses auteurs, Lifeng Li, directeur de la Division des terres et des eaux de la FAO, et Jorge Batlle-Sales, président du Réseau international des sols affectés par le sel (Insas).

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Tunisie : le satisfécit de Saïed à l’armée nationale   

03. Januar 2025 um 10:58

L’armée nationale semble être la seule parmi les institutions de l’Etat à donner une entière satisfaction au président Kaïs Saïed, qui ne cesse pourtant de dénoncer les dysfonctionnements de l’administration publique et la lenteur qu’elle met dans l’exécution de ses tâches.

En recevant, jeudi 2 janvier 2025, au palais de Carthage, le ministre de la Défense Khaled Sehili, le chef de l’Etat a tenu à «saluer le travail des forces armées tunisiennes dans la défense de la patrie».

Ce satisfécit prend toute sa signification, d’autant qu’il a été exprimé le jour même où le chef de l’Etat a dénoncé, pour la énième fois, en recevant le chef de gouvernement Kamel Maddouri, «le blocage de certains projets qui traînent en longueur alors que des fonds leur ont été alloués».

Le contraste entre les deux positions ne pouvait passer inaperçu, surtout que Saïed a salué l’armée nationale pour son «pilotage de plusieurs projets en un temps record» et son «soutien aux efforts de l’Etat dans tous les domaines tels que les élections, les examens nationaux, les secours, la santé et autres», comme souligné dans un communiqué de la présidence.

Le chef de l’Etat a, par la même occasion, souligné sa «détermination à développer les capacités de l’armée nationale», afin qu’elle puisse effectuer davantage de missions à caractère national, et surtout piloter des projets dont la réalisation  connaîtrait, autrement, un certain retard.

D’ailleurs, le président Saïed s’est illustré ces derniers temps par l’intérêt qu’il accorde à l’armée nationale en lui attribuant la réalisation de projets ne faisant pas forcément partie de ses prérogatives, comme la réalisation d’infrastructures sanitaires, sportives ou autres, à l’instar de la restauration et la rénovation de la piscine municipale du Belvédère, à Tunis, l’armée s’étant jusque-là distinguée par sa discipline, sa rigueur d’exécution et son respect des délais.

I. B.

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La Tunisie a besoin d’un coup d’accélérateur

03. Januar 2025 um 10:20

A chaque fois qu’il rencontre le Premier ministre Kamel Maddouri, le président de la République, Kaïs Saïed, dénonce le blocage de certains projets qui traînent en longueur alors que des fonds leur ont été alloués. Où se situe le hiatus et qu’attend-on pour identifier les verrous et les faire sauter ?    

Imed Bahri

Ce reproche de la lenteur a déjà été fait aux quatre prédécesseurs de M. Maddouri au Palais de la Kasbah depuis l’accession de Saïed à la présidence fin 2019 et, à travers eux, à l’administration publique dans son ensemble dont le rythme d’exécution des tâches est trop long au goût du chef de l’Etat qui aimerait se prévaloir de quelques réalisations pour marquer son règne.

Hier, jeudi 2 janvier 2024, le président Saïed a, encore une fois, «souligné la nécessité de raccourcir les procédures pour achever les projets bloqués, car des fonds ont été alloués et les résultats ne sont pas au rendez-vous, sous prétexte de respect des procédures», indique le Palais de Carthage dans un communiqué.

Les Tunisiens s’impatientent

«Il est inacceptable qu’il faille des mois pour répondre à une lettre alors que la Tunisie est dans une course contre la montre et que chaque minute qui passe sans résultat est une perte de temps et un retard inacceptable dans la réalisations des attentes légitimes des citoyens», a déclaré le chef de l’Etat, qui ne cesse de préconiser de «nouvelles solutions qui mettront enfin un terme aux douleurs accumulées du passé», tout en espérant que «la nouvelle année ravivera l’espoir et marquera le début ferme de la transition souhaitée.»

Au-delà des mots, le malaise est perceptible, et les Tunisiens s’impatientent réellement de voir les projets annoncés à cor et à cri et les inchallahs souvent exprimés par les membres du gouvernement aboutir enfin à des réalisations concrètes qui rejaillissent positivement sur leur quotidien.

Des goulots d’étranglement

Ils aimeraient aussi voir les goulots d’étrangement, que constituent certains rouages de l’administration publique et que ne cesse de dénoncer le chef de l’Etat, sauter enfin pour accélérer le rythme de réalisation des projets annoncés.

Cette situation devient carrément surréaliste, et c’est toute une nation qui donne l’impression d’être bloquée, d’avoir perdu son élan vital et dilapidé son énergie. Il est temps de se réveiller, car le train du progrès n’attend pas les cancres et les bras cassés.  

Par ailleurs, on peut continuer à changer indéfiniment de femmes et d’hommes à la tête des institutions de l’Etat, la bureaucratie nationale, elle, a la peau dure et s’accroche à ses privilèges, ses certitudes et ses immobilismes.

Aussi, pour faire bouger le mastodonte qui dort, ne suffit-il pas de secouer le cocotier. Il va falloir aussi changer de méthodes de gouvernance : l’Etat ne peut pas tout faire, car il n’en a pas les moyens; il doit parfois, notamment dans les secteurs concurrentiels, laisser l’initiative privée se déployer avec plus de facilité et de volontarisme.

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Tunis : la ligne D du RFR opérationnelle fin janvier

03. Januar 2025 um 09:05

Les essais sur la ligne D du réseau ferroviaire rapide (RFR) de Tunis entre Tunis et Gobâa (Manouba) débutent ce vendredi 3 janvier 2024 et dureront 10 jours, a déclaré à l’agence Tap Lotfi Chouba, PDG de la société RFR.

Chouba a indiqué que cette dernière phase était essentielle pour vérifier les procédures d’exploitation et les temps de parcours, tout en s’assurant du bon fonctionnement de l’ensemble de la ligne.

Les tests techniques, qui se sont déroulés en quatre phases pour vérifier l’infrastructure ferroviaire, l’alimentation électrique, la signalisation et les communications, sont terminés et seront suivis d’un test global pour vérifier le bon fonctionnement de tous les systèmes.

Chouba a souligné que ces tests ont pris beaucoup de temps car le tracé de la ligne D du RFR est adjacent aux voies du chemin de fer Tunis-Alger et de la ligne de fret Tunis-Bizerte, ce qui a nécessité de grandes précautions de sécurité. «Si tout se déroule comme prévu, la ligne devrait être opérationnelle d’ici fin janvier», a-t-il indiqué. «La deuxième phase du projet, portant sur l’aménagement des tunnels et de la place du Bardo, débutera dès que la ligne D sera opérationnelle», a-t-il ajouté, notant que des conventions ont été signées avec la Sonede et la Steg pour le transfert des réseaux d’eau et d’électricité.

La ligne D aura une longueur de 12,2 km et se connectera à la ligne A à la station Saida Manoubia, sur une distance de 2,3 km.

Cette ligne comprend sept stations après Saida Manoubia, à savoir Melassine, Erraoudha, Bardo, Bortal, Manouba, Cité les Oranges et Gobaa.

Les travaux de cette ligne, initialement prévus pour débuter en 2016 puis en septembre 2024, ont été bloqués à plusieurs reprises dans la ville du Bardo en raison de l’opposition de certains habitants, de la société civile et de certains membres de l’ARP à la formule adoptée pour la construction du tronçon dans la ville du Bardo.

Tap.

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L’Afrique, plus instable que jamais, livrée à elle-même!

03. Januar 2025 um 08:37

Le tableau est sombre. Jamais l’Afrique ne s’est autant mal portée. Guerres, terrorisme, corruption endémique, régimes précaires et instables, dérèglement climatique, extrême pauvreté, et en même temps, le continent n’intéresse pas la communauté internationale surtout occidentale qui ne l’évoque que pour se plaindre des flux migratoires et pour empêcher les migrants d’arriver en Europe dans des surenchères électoralistes de plus en plus xénophobes. S’attaquer aux causes de la problématique n’intéresse personne mais en fuyant les véritables raisons, les flux ne pourront être contenus et la citadelle Europe ne tiendra pas longtemps. 

Imed Bahri

Selon une enquête du Wall Street Journal (WSJ), le continent africain est aujourd’hui le théâtre d’un plus grand nombre de conflits que jamais auparavant qui plus est, presque sans que personne ne s’en aperçoive car les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ont détourné l’attention du monde. 

La directrice du bureau du journal en Afrique, Gabriele Steinhauser, a souligné que les anciennes guerres dans la région se sont intensifiées comme les conflits dans le nord du Nigeria, en Somalie et la guerre des factions armées dans l’est de la République démocratique du Congo. E d’ajouter que les conflits des chefs militaires à l’Est du continent, en Éthiopie et au Soudan, déstabilisent deux des pays africains parmi les plus grands et les plus peuplés et en même temps les pays de l’Ouest sont devenus le cœur du djihad mondial dans lequel les branches d’Al-Qaïda et de l’État islamique se battent entre elles mais aussi contre des régimes militaires instables. 

Selon les données recueillies par l’Université d’Uppsala en Suède et analysées par l’Institut norvégien de recherche sur la paix à Oslo, cette année seulement, 28 conflits ont été enregistrés dans 16 des 54 pays du continent soit plus que toute autre région du monde.

Ce décompte n’inclut pas les conflits qui n’impliquent pas de forces gouvernementales comme l’un des belligérants à l’exemple des différentes communautés ou factions armées qui se battent entre elles et dont le nombre a également doublé depuis 2010.

Les armées de l’Otan sont passées par là

Selon l’auteur, aucun facteur unique n’explique l’émergence et l’escalade de nombreux conflits différents dans cette immense région géographique mais les experts estiment que le manque de stabilité politique après les guerres d’indépendance a rendu de nombreux pays vulnérables au danger.

Selon le WSJ, les causes des conflits diffèrent selon les pays africains: dans les anciennes colonies françaises de la région du Sahel, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les coups d’État militaires ont été le début des conflits.

Quant à la République démocratique du Congo et au Nigeria, leurs gouvernements n’ont pas pu imposer leur contrôle sur de vastes zones de leur territoire ce qui a ouvert la voie aux dirigeants locaux et étrangers pour se disputer les ressources et le pouvoir souvent par la violence.

En Éthiopie, les tentatives du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018 de centraliser le pouvoir après des décennies de domination du Front populaire de libération du Tigré ont déclenché une série de rébellions et d’affrontements entre milices régionales tandis qu’au Soudan, les généraux Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdan Dagalo sont devenus rivaux après deux ans de gouvernement civil qui était censé assurer la transition du pays vers la démocratie.

L’un des tournants a eu lieu en 2011, lorsque les armées de l’Otan sont intervenues en Libye contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ce qui a plongé la Libye dans le chaos et conduit des milliers d’hommes armés à se déplacer vers le sud, vers le Mali, déclenchant le soulèvement du mouvement touareg contre le gouvernement central de ce pays.

«Pour la région du Sahel, le problème est clairement l’effondrement de la Libye et la prolifération des armes et des différentes idéologies qui en résulte», explique Ken Opalo, universitaire kenyan et professeur adjoint à l’École du service extérieur de l’Université de Georgetown. Il a ajouté: «Le résultat de cette affaire est que nous avons des États fragiles, beaucoup d’armes et de jeunes venant de Libye, des idéologies venant du Pakistan et puis tout prend feu.»

Le WSJ estime que compter les morts dans les conflits africains est très difficile car l’accès des journalistes et des groupes humanitaires aux lignes de front est difficile et l’interruption des services téléphoniques et Internet qui a accompagné les guerres au Soudan et dans la région du Tigré en Éthiopie complique les efforts visant à suivre les événements et à faire le décompte des personnes décédées. La faim ainsi que l’effondrement des services médicaux qui accompagne les combats fait également de nombreuses victimes.

Selon le journal américain, il ressort clairement des données que les civils sont plus vulnérables aux attaques délibérées dans les conflits en Afrique que dans de nombreuses guerres ailleurs.

Femmes et enfants plus vulnérables au danger

Les experts de l’Université de Gand en Belgique ont estimé que la guerre de deux ans entre le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré a causé la mort de 162 000 à 378 000 civils tandis que les conflits croissants ont entraîné le déplacement d’un nombre record d’Africains -la plupart d’entre eux au sein de leur pays- de sorte que le continent abrite désormais environ la moitié de la population mondiale déplacée interne, estimée à 32,5 millions à la fin de 2023.

Le rapport souligne que le déplacement rend les femmes et les enfants plus vulnérables au danger. Dans l’est de la République démocratique du Congo, les responsables locaux et les agents de santé estiment que 80% des femmes vivant dans les camps de personnes déplacées ont été violées et beaucoup d’entre elles l’ont été à plusieurs reprises.

Le WSJ relève que les conflits actuels en Afrique n’ont pas provoqué l’élan de sympathie occidentale qui a accompagné l’invasion de l’Ukraine par la Russie ni la colère suscitée par la guerre d’Israël à Gaza ni rien d’équivalent aux concerts d’aide organisés pour mettre fin à la famine en Éthiopie dans les années 1980 ni les marches de protestation contre le génocide au Darfour au début du XXIe siècle.

Ce manque d’intérêt populaire international se traduit par un manque d’action politique pour résoudre les conflits et soulager les souffrances en Afrique. Selon une analyse menée par l’organisation à but non lucratif One Campaign, la part de l’Afrique dans l’aide publique au développement des pays riches a atteint son plus bas niveau depuis l’an 2000.

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Le Marathon Comar de Tunis-Carthage remporte le Flambeau d’Or

03. Januar 2025 um 07:55

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage, dont la 37e édition s’est tenue le 1er décembre dernier, a récemment été honoré du Flambeau d’Or, lors de sa 10e édition, une distinction qui vient saluer l’engagement exceptionnel de cet événement phare dans le domaine du sport, de la culture et du développement social en Tunisie.

Cette récompense témoigne non seulement de la qualité organisationnelle du marathon, mais aussi de l’impact profond qu’il a eu sur la scène sportive et communautaire tunisienne depuis sa création.

Ce Flambeau d’Or attribué au marathon souligne l’importance de cette manifestation dans la promotion des valeurs olympiques et l’unité qu’elle incarne au sein de la société tunisienne. L’événement, qui attire chaque année des milliers de participants, symbolise un véritable carrefour entre l’excellence sportive et l’engagement social, réunissant des athlètes de tous horizons dans une célébration commune de la passion du sport.

Les organisateurs du marathon, visiblement fiers de cette distinction, ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui contribuent à faire de cette aventure un succès chaque année : partenaires, bénévoles, athlètes et passionnés de sport. Ils ont souligné que ce prix était avant tout une reconnaissance collective du travail acharné pour offrir une expérience de qualité aux participants, tout en célébrant la solidarité et l’esprit d’équipe, des valeurs qui dépassent largement les frontières du sport.

«Ce prix est la récompense de notre engagement envers l’élévation du sport en Tunisie et notre volonté de créer une plateforme qui inspire les générations futures à croire en la force de l’effort et de la persévérance», ont déclaré les organisateurs du Marathon Comar.

L’événement continue de se développer et de se renforcer année après année, devenant ainsi un pilier du paysage sportif tunisien. En remportant le Flambeau d’Or, le Marathon Comar de Tunis-Carthage prouve que la Tunisie est bien ancrée sur la scène internationale du sport et qu’elle demeure un terreau fertile pour l’épanouissement de la culture sportive.

Communiqué.

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Un migrant irrégulier sur cinq en Méditerranée est un enfant  

02. Januar 2025 um 13:26

En 2024, le nombre de morts et de disparus parmi les migrants «a dépassé les 2 200, avec près de 1 700 vies perdues sur la seule route de la Méditerranée centrale. Parmi eux, il y a des centaines de filles, de garçons et d’adolescents.»

C’est ce qu’a déclaré Regina De Dominicis, directrice du bureau régional de l’Unicef pour l’Europe et l’Asie centrale et coordinatrice spéciale pour la réponse aux réfugiés et aux migrants en Europe.

«Une personne sur cinq parmi les migrant à travers la Méditerranée est mineure. La plupart fuient des conflits violents et la pauvreté», ajoute-t-elle, rappelant que quelques heures avant la fin de l’année, un petit bateau a coulé au large de Lampedusa, laissant plus de 20 disparus, dont des femmes et des enfants. «Parmi les sept survivants, il y a un garçon de huit ans, dont la mère fait partie des disparus. Le bateau aurait coulé à l’approche de la côte», poursuit De Dominicis. «Cette tragédie survient quelques semaines seulement après qu’un autre accident mortel au large de l’île ait laissé une fillette de 11 ans comme seule survivante», ajoute la responsable.

«L’Unicef  demande aux gouvernements d’utiliser le Pacte sur la Migration et l’Asile pour donner la priorité à la protection des filles et des garçons. «Cela implique de garantir des itinéraires sûrs et légaux vers la protection et la réunification des familles, ainsi que des opérations coordonnées de recherche et de sauvetage, des débarquements en toute sécurité, un accueil communautaire et un accès aux services d’asile», explique De Dominicis. «Nous appelons également à investir davantage dans les services essentiels destinés aux enfants et aux familles arrivant par des routes migratoires dangereuses, notamment le soutien psychosocial, l’assistance juridique, les soins de santé et l’éducation. Les gouvernements doivent s’attaquer aux causes profondes de la migration et soutenir l’intégration des familles dans les communautés d’accueil, en veillant à ce que les droits des enfants soient protégés à chaque étape de leur voyage», conclut-elle.

I. B. (avec Agenzia Nova)

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Tennis : Ons Jabeur renoue avec les victoires  

02. Januar 2025 um 13:01

Longtemps éloignée des courts pour blessure Ons Jabeur reprend peu à peu la compétition, très difficilement certes, mais avec une volonté de rattraper le temps perdu et d’entamer la nouvelle saison 2025 avec de nouvelles ambitions.

Aujourd’hui classée 42e mondiale, la tenniswoman tunisienne a réussi à se qualifier difficilement, ce jeudi 2 janvier 2024, pour les quarts de finale du tournoi de Brisbane en Australie, en battant l’Arménienne Elina Avanesyann classée 43e mondiale, en 2 sets à 1. Elle a remporté le premier set (6-4), perdu le deuxième (1-6) et remporté le troisième (6-4), non sans avoir eu quelques frissons.

Au prochain tour, la championne tunisienne aura affaire à une cliente autrement plus redoutable, la Russe Mirra Andreeva (16e mondiale). Le cœur y est, espérons que la forme physique suivra.

L’année dernière à la même période, Ons jabeur avait perdu contre la Russe, alors inconnue et âgée de 16 ans, par 2 sets à 0 (0-6, 2-6). C’est donc une occasion pour prendre sa revanche contre une valeur montante du tennis mondial.

I. B.

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Kerkennah : 83 migrants sauvés, 27 corps repêchés  

02. Januar 2025 um 12:42

Les unités de la Protection civile et de la Garde nationale maritime ont réussi à secourir 83 migrants irréguliers de différentes nationalités subsahariennes qui tentaient de rejoindre les côtes italiennes (dont 17 femmes et 7 enfants). Cinq d’entre eux ont été emmenés à l’hôpital régional Slim Hadhri.

Par contre 27 corps ont été repêchés, a annoncé le directeur régional de la Protection civile de Sfax, Zied Sdiri, dans une déclaration à Mosaïque FM. L’intervention a eu lieu à trois miles nautique au large de Kerkennah, au large de Sfax, a-t-il dit, et de préciser que le nombre total des migrants qui étaient à bord de deux embarcations s’élève à 110, l’une a chaviré, l’autre a sombré…

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Tunisie : l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi maintenu en détention

02. Januar 2025 um 12:29

La 6e Chambre correctionnelle Bis du Tribunal de première instance de Tunis a reporté son verdict à propos d’une affaire douanière dans laquelle est cité Abdelaziz Makhloufi, le patron du groupe CHO, spécialisé dans l’exportation de l’huile d’olive conditionnée, et président du Club sportif sfaxien.

Selon Mosaïque FM, qui a rapporté l’information ce jeudi 2 janvier 2024, le prévenu a été maintenu en liberté dans le cadre de cette affaire, après que sa défense a présenté des documents prouvant une réconciliation avec la douane.

Cependant, Makhloufi reste en état d’arrestation dans le cadre d’une autre affaire relative à la gestion de Henchir Chaâl, un domaine agricole appartenant à l’Etat, dans  laquelle sont impliqués un ancien ministre de l’Agriculture, d’anciens cadres du ministère et des ingénieurs agronomes en poste audit Henchir Chaâl.

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Aeroitalia annule les réservations pour les vols Tunis-Catane

02. Januar 2025 um 12:08

Aeroitalia a récemment annoncé des changements concernant sa ligne Tunis-Catane, un développement qui pourrait influencer les voyages entre l’Italie et la Tunisie.

Initialement prévue pour commencer ses opérations le 4 décembre 2024, la ligne a vu ses réservations suspendues sur le site Web de la compagnie aérienne. La suspension s’étend à la saison de voyage d’été 2025, à compter du 30 mars 2025, sans aucune explication fournie sur la décision ou sur le lancement éventuel de la ligne.

Le service prévu devait fonctionner deux fois par semaine avec un avion Boeing 737-800. Cependant, le Global Distribution System (GDS) répertorie actuellement des incohérences opérationnelles, telles que des différences dans les types d’avions, ce qui ajoute encore à l’incertitude entourant la viabilité de la ligne.

Une liaison pratique entre la Sicile et la Tunisie

Le service Tunis-Catane devait offrir une liaison pratique entre la Sicile et la Tunisie, fonctionnant les mercredis et samedis avec l’horaire suivant :

Aller (XZ3526) : départ de CTA à 13 h 30, arrivée à TUN à 14 h 45;

Aller (XZ3527) : départ de TUN à 15 h 30, arrivée à CTA à 16 h 45.

Alors que le vol aller devait utiliser un Dash 8 (DH4), le vol retour devait être effectué avec un Boeing 737-800 (73H). Cette incohérence, constatée dans le système de planification, a peut-être contribué à l’annulation actuelle des réservations sur la ligne.

Impact sur les déplacements régionaux

La suspension de cette ligne est un revers pour les voyageurs qui auraient pu espérer une liaison directe entre les deux destinations méditerranéennes. La ligne Tunis-Catane était destinée à répondre aux besoins d’un mélange de voyageurs d’affaires et de loisirs, ainsi qu’à la grande diaspora tunisienne en Italie. Sans cette liaison, les passagers ont moins d’options, ce qui les pousse probablement à s’appuyer sur des itinéraires alternatifs qui peuvent être moins directs ou plus chers.

Pour la Sicile et la Tunisie, ce changement représente une occasion manquée de renforcer les liens. Les vols directs auraient pu stimuler les interactions économiques, notamment le tourisme, le commerce et les échanges culturels.

Conséquences plus larges pour Aeroitalia

Pour Aeroitalia, cette suspension pourrait être le signe de défis plus importants, tels que des difficultés opérationnelles ou financières. Le lancement d’une nouvelle ligne internationale représente un investissement important, et l’incapacité à le mener à bien peut soulever des questions sur la planification et l’allocation des ressources de la compagnie aérienne.

Dans l’ensemble de l’industrie du voyage, cette décision souligne la complexité du maintien de lignes régionales plus petites. Ces connexions, bien que cruciales pour les voyages localisés, sont souvent confrontées à des défis en raison de l’imprévisibilité de la demande, des coûts opérationnels et des problèmes logistiques.

Points clés sur l’impact sur l’industrie du voyage :

Connectivité réduite : moins d’options de vol direct entre la Tunisie et la Sicile.

Opportunité économique manquée : perte de revenus potentiels du tourisme et du commerce.

Crédibilité des compagnies aériennes en jeu : Aeroitalia pourrait faire l’objet d’un examen minutieux pour les annulations de services.

Effets mondiaux sur les voyageurs

Bien que cette ligne ait principalement un impact sur les voyageurs régionaux, son annulation pourrait également avoir des répercussions sur la connectivité mondiale. La Tunisie et la Sicile sont des portes d’entrée vers des réseaux de voyage plus vastes, et l’absence de vols directs peut rendre ces deux destinations moins attrayantes pour les touristes internationaux.

Pour les voyageurs internationaux, cette évolution met en évidence les défis liés à l’accès aux destinations secondaires. Sans correspondances directes, les itinéraires deviennent plus complexes et potentiellement plus coûteux. En conséquence, les touristes et les voyageurs d’affaires pourraient privilégier les destinations plus accessibles.

L’avenir des lignes régionales

La suspension des réservations soulève des questions sur la faisabilité de ce service à l’avenir. Aeroitalia pourrait revoir la ligne après avoir résolu d’éventuels problèmes opérationnels ou évalué la demande de manière plus approfondie. Alternativement, d’autres compagnies aériennes pourraient intervenir pour combler le vide, reconnaissant le potentiel inexploité de cette connexion.

Si elle est résolue efficacement, cette situation pourrait servir d’étude de cas sur la manière dont les compagnies aériennes équilibrent les aspirations d’expansion avec les réalités opérationnelles. Pour l’instant, l’incertitude entourant cette ligne reflète la nature dynamique et souvent imprévisible de l’industrie aéronautique.

Traduit de langlais.

Source : Travel And Tour World.

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Une Syrie post-islamiste est-elle possible?

02. Januar 2025 um 11:16

Est-ce que le nouveau régime syrien connaîtra la même évolution que le régime précédent, ou construira-t-il un ordre politique interne qui tienne compte des changements culturels des sociétés musulmanes et des aspirations de la jeunesse?

Lahouari Addi *

La nouvelle Syrie entrera-t-elle dans le post-islamisme? Cette photo ci-dessus (le nouvel homme fort à Damas, Ahmed Al-Charaa, recevant une délégation de chrétiens syriens) est de bon augure. Le post-islamisme rappelle l’évolution du christianisme politique qui a donné naissance en Europe au 19e siècle aux partis de la démocratie-chrétienne et aux socio-démocrates de sensibilité chrétienne. Comparaison n’est pas raison, mais les similitudes sont là.

Les islamistes des années précédentes ont construit leur projet politique autour des ‘ibadates (devoirs religieux), ce qui est non seulement irréaliste mais contraire à l’esprit du Coran qui stipule que seul Dieu est juge des ‘ibadates. Les hommes ne peuvent juger que les mou’amalates, c’est-à-dire les actions profanes de tous les jours.

Pour juger les mou’amalates, les hommes instituent un droit inspiré par leur culture et par la conscience sociale liée à une représentation du monde. On dira «oui, mais en islam, la charia est le droit immuable décrété par Dieu». Bullshit! Cette thèse est celle des orientalistes occidentaux qui, à l’appui de textes de théologiens musulmans du Moyen Age, l’ont propagée.

La réalité est que la culture musulmane fait la distinction entre la charia, idéal de justice divine pour une société parfaite, et le fiqh, droit religieux séculier. La charia n’est pas du droit; elle est une norme juridique idéale que les hommes, faits de bois tordu comme dit Kant, sont incapables d’atteindre. A l’inverse, le fiqh est un droit positif religieux créé par des fouqahas sur la base de la culture de leur époque. Il est aujourd’hui tombé en désuétude parce que ne correspondant plus la culture des sociétés musulmanes d’aujourd’hui.

Les islamistes doivent s’adapter ou disparaître

Le droit évolue en fonction des cultures et de la conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas. Si au 12e siècle, il paraissait juste de marier une petite fille âgée de 12 ans, aujourd’hui c’est considéré comme inacceptable. C’est le réel, l’histoire et la vie qui imposent aux islamistes d’évoluer et de s’adapter sinon ils disparaîtront.

C’est ce qu’a compris le post-islamiste Recep Tayyip Erdogan qui, par expérience, sait qu’il n’existe pas et qu’il ne peut exister un Etat religieux. Les Etats sont des constructions politiques, et quand ils se légitiment par la religion, les dirigeants se substituent à Dieu pour juger les hommes, ce qui contredit le Coran qui stipule que al hakimya appartient à Dieu.

Al hakimya en arabe veut dire arbitrer. L’arbitre du match de football est appelé en arabe al-hakam. Dieu est l’arbitre, lors du jugement dernier, des divergences entre musulmans, chrétiens et juifs, mais aussi entre les différentes pratiques religieuses parmi les musulmans. Ce mot al-hakimya a été mal compris par le Pakistanais Al-Mawdudi dont la langue maternelle n’est pas l’arabe, mais l’ourdou. Il l’a traduit par souveraineté, déduisant ainsi que la démocratie est kofr. Les orientalistes occidentaux en ont fait leur tarte à la crème, érigeant Al-Mawdudi comme un théologien alors qu’il était journaliste de formation et de profession.

Le post-islamisme est la rupture avec les écrits d’Al-Mawdudi et de son élève Sayyed Qotb pour qui les sociétés musulmanes sont retombées dans la jahilya. Qotb a implicitement dit que nous, nos parents et grands-parents ne sont plus musulmans et que nous irons tous en enfer! Mais pourquoi ces thèses burlesques sont devenues populaires au point où l’islam est devenu une idéologie politique?

L’échec du nationalisme arabe radical

La réponse à cette question renvoie à l’échec du nationalisme arabe radical représenté par Nasser, Boumédiène, Saddam, Assad… qui, soucieux de préserver leur pouvoir, n’ont pas osé entamer la réforme théologique qu’avait prônée le mouvement de la Nahda ou Renaissance au 19e siècle. C’est parce qu’il n’y avait pas une théologie musulmane moderne compatible avec la liberté de conscience et l’égalité hommes-femmes que l’islam politique s’est propagé.

L’islam politique est l’enfant illégitime de Nasser, Boumédiène, Saddam, Assad… En Algérie, le FIS était le fils du FLN. Ce FLN qui, une fois au pouvoir, n’a pas osé toucher à la théologie. Boumédiène avait même mobilisé les imams payés par l’Etat, ce qui est une hérésie, pour défendre la révolution agraire. Son discours se limitait à condamner verbalement l’impérialisme, ce qui est nécessaire mais pas suffisant. (C’est ce qu’ont compris les Chinois depuis 1980).

Les régimes de Nasser, Boumédiène, Saddam, Assad… n’avaient pas de projets de modernisation de la société, de la culture et de l’économie. Ils avaient instrumentalisé les aspirations des couches populaires à la justice sociale et à la modernité pour s’accaparer du pouvoir que leur culture considérait comme un butin de guerre. C’est là la cause de l’échec de Saddam et de Assad. Les héritiers de Nasser en Egypte n’ont sauvé son régime qu’en s’appuyant sur les anciennes puissances coloniales et sur Israël.

La question qui se pose est la suivante: est-ce que le nouveau régime syrien connaîtra la même évolution que le régime précédent, ou construira-t-il un ordre politique interne qui tienne compte des changements culturels des sociétés musulmanes et des aspirations de la jeunesse? La Syrie est à un carrefour: ou bien elle suivra Mawdudi et Qotb, et dans 20 ans il y aura une autre guerre civile, ou bien elle construira une démocratie dite musulmane compatible avec la liberté de conscience et les valeurs universelles de la dignité de la personne qui a le droit de croire au dieu qu’il veut.

* Professeur à l’Institut des études politiques de l’université de Lyon.

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