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Heute — 28. November 2025Leconomiste Maghrebin

Accusations d’exécution à Jénine : la vidéo qui met Israël sous pression

28. November 2025 um 16:50

Les forces de sécurité israéliennes ont abattu deux Palestiniens qui semblaient se rendre, selon des images diffusées par la chaîne Palestine TV et par le JRI de l’AFP, lors d’un raid mené à Jénine, en Cisjordanie occupée.

La vidéo montre deux hommes non armés sortir d’un bâtiment, à Jénine, les mains levées, encerclés par des soldats israéliens. Ils s’agenouillent au sol avant que les militaires ne leur ordonnent de se relever et de retourner à l’intérieur du bâtiment, où des tirs à bout portant sont ensuite entendus…

Le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort des deux hommes, Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans.

Dans un communiqué conjoint, l’armée et la police israéliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête, sans expliquer les circonstances ayant conduit les soldats à tirer. Elles affirment que les forces encerclaient un bâtiment abritant des individus recherchés et qu’une « procédure de reddition » s’était prolongée sur plusieurs heures.

Les autorités israéliennes ajoutent que les deux hommes étaient affiliés à un « réseau terroriste opérant dans le secteur de Jénine », sans apporter de précisions, ni de preuves concernant les accusations avancées.

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ARP-Slim Salem: Fin du bras de fer concernant l’impôt sur la fortune avant l’adoption de la LF 2026 !

28. November 2025 um 16:45

Le PLF 2026 suscite des débats entre les députés. Entre les pour et les contre, une chose est sûre: tout le monde n’est pas d’accord.

Selon Slim Salem, président de la Commission des finances du Conseil national des régions et des districts, un accord a été conclu sous forme de document signé entre les présidents des commissions des finances du Conseil national des régions et des districts et de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Ce document recommande de résoudre le différend sur la gestion des articles conflictuels lors du vote, ainsi que le vide juridique potentiellement non résolu par le décret n°1 de 2024, avant l’examen de la loi de finances 2026.​

Le rapport ou son résumé, à présenter en séance plénière, détaillera le différend, notamment sur l’article 50 relatif à l’impôt sur la fortune, sa gestion entre les commissions, et inclura la recommandation du document signé. Cela vise à clarifier la situation pour l’opinion publique et à dépasser le blocage.​

L’article 50, retoqué en commission pour ses impacts sur l’épargne et l’investissement, ne figure pas dans la version actuelle ; des engagements ont été pris par la ministre des Finances et les parties impliquées pour le soumettre à nouveau en plénière. La proposition gouvernementale, déposée par la ministre dans sa forme originale, sera suivie d’un débat sur les amendements issus de la séance conjointe des commissions, complétant les autres articles restants.​

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Ahmed Ounaïes: Un précédent inédit dans les relations Tunisie-UE

28. November 2025 um 16:39

Ahmed Ounaïes, ancien diplomate, a réagi sur les ondes d’Express fm, ce vendredi 28 novembre 2025, rappelant la nécessité de respecter les cartes diplomatiques en vigueur dans les interactions et la coordination avec les institutions de l’État tunisien.


Dans le même contexte, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a convoqué, ce vendredi, l’ambassadrice des Pays-Bas en Tunisie pour lui adresser une remarque similaire, dans le cadre du suivi de certains dossiers liés à la coopération avec les partenaires européens.

Une première dans l’histoire de la diplomatie

Ahmed Ounaïes a souligné que cet incident constitue une première dans l’histoire de la diplomatie tunisienne. Il a ajouté: “L’envoi de messages officiels au ton ferme aux représentants de l’Union européenne et des Pays-Bas constitue une démarche inhabituelle et un précédent dans l’histoire de la diplomatie tunisienne, susceptible de provoquer un certain malaise dans les relations avec les partenaires européens”. 

Il a rappelé que la diplomatie tunisienne s’est toujours fondée sur l’ouverture et le respect de la liberté d’expression. 

Il a également noté que les relations entre la Tunisie et l’Union européenne se sont toujours appuyées sur les principes de liberté et de franchise, appelant à poursuivre dans cette voie, considérée comme le fondement de la confiance et du développement de la coopération.

 

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Les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD rejettent trois articles du PLF

28. November 2025 um 16:16

Trois articles du projet de loi de finances (PLF) 2026 proposés par le gouvernement ont été rejetés par les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD. Il s’agit des articles 20, 47 et 50, d’après le Rapport des deux commissions sur le PLF 2026, publié sur le site de l’ARP.

En effet, l’article 20 du PLF 2026 est relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité. Pour rappel, l’article 53 de la loi de finances 2018 (loi n°2017-66 du 18 décembre 2017) a institué une contribution sociale de solidarité de 1%, due par les personnes physiques et les entreprises.

Lire aussi: PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

Les commissions des finances et du budget relevant des deux chambres législatives ont également rejeté l’article 47, relatif à la révision des droits de douane imposés au titre des importations de panneaux solaires. Cet article stipule une réduction de 15% des tarifs douaniers imposés au titre des importations de panneaux solaires.

Le troisième article rejeté est l’article 50 du projet de loi de finances 2026, qui prévoyait l’instauration d’un impôt sur la fortune. Cet article prévoit un impôt sur les biens des personnes physiques, y compris les biens de leurs enfants mineurs sous leur tutelle, intitulé «impôt sur la fortune». Il concerne aussi bien les biens immobiliers que mobiliers. Les taux prévus ont été fixés à 0,5% pour les biens dont la valeur varie de 3 à 5 millions de dinars, et à 1% pour ceux dépassant les 5 millions de dinars.

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Détails des jugements prononcés en appel dans l’affaire du “complot contre la sûreté de l’État”

28. November 2025 um 15:41

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a rendu, à l’aube de ce vendredi, un verdict définitif concernant les accusés dans l’affaire connue sous le nom de « complot contre la sûreté de l’État ».

Selon une source judiciaire citée par l’agence TAP, les peines prononcées à l’encontre des accusés détenus vont de 10 à 45 ans de prison, tandis qu’un accusé a bénéficié d’un non-lieu.

Pour les accusés en liberté, les peines varient entre 5 et 35 ans de prison, et deux d’entre eux ont également bénéficié d’un non-lieu.

Quant aux accusés en fuite, la cour a confirmé les peines prononcées en première instance — 33 ans de prison avec exécution immédiate — tout en portant certaines d’entre elles à 43 ans.

Par ailleurs, la cour d’appel a assorti certaines condamnations d’amendes de montants variés, ainsi que de la confiscation des fonds détenus par les accusés dans des établissements financiers tunisiens.

Selon une source de la Cour d’appel de Tunis, les verdicts ont été rendus comme suit :

Accusés détenus :

Mohamed Khayem Ben Ibrahim Ben Mustapha Turki : 45 ans, amende de 100 000 dinars, confiscation des fonds, 5 ans de surveillance administrative (48 ans en première instance).

Kamel Ben Youssef Ben Slimane Eltaïef : 30 ans, amende de 100 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (66 ans en première instance).

Noureddine Abdallah Salem Bhiri : 25 ans, 5 ans de surveillance administrative (43 ans en première instance).

Issam Ben Abdelaziz Ben Ahmed Chebbi : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Jawhar Ben Ezzedine Ben Mohamed Habib Ben Mbarek : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Ghazi Ben Mohamed Ben El Hadi Chaouachi : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Ridha Ben El Bechir Mohamed Belhaj : 20 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).

Abdelhamid Ben El Kader Ben Mohamed Jlassi : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Hattab Fathi Hattab Salama : non-lieu (4 ans en première instance).

Ali Mahjoub Mohamed Hlioui : 33 ans (confirmé).

Ridha Ali Jilani Charefeddine : 2 ans, plus 3 mois de surveillance administrative (16 ans en première instance).

Sahbi Massoud Salem Atigue : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Sayed Mohamed Bouraoui Ferjani : 10 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Kamel Bechir Mohamed Bedoui : 13 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Accusés en liberté :

  • Ahmed Néjib Chebbi : 12 ans, 5 ans de surveillance administrative (18 ans en première instance).
  • Chaima Issa Ibrahim Ben Behki : 20 ans, amende de 50 000 dinars, confiscation des fonds (18 ans en première instance).
  • Mohamed El Azhari El Akrimi : non-lieu (8 ans en première instance).
  • Chokri Ben Issa Bahriya : 19 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Ayachi Ahmed Rabah Hammami : 5 ans, 2 ans de surveillance administrative (8 ans en première instance).

Mohamed Mabrouk Mohamed Hamdi : 17 ans, amende de 20 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Noureddine Ahmed Younes Bouttar : non-lieu (10 ans en première instance).

Karim Farid Laurent Ben Mohamed Gellati : 35 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (25 ans en première instance).

Mohamed Bechir Mohamed Bedoui : 13 ans, 5 ans de surveillance administrative (13 ans en première instance).

Accusés en fuite (peines confirmées)  – Peine confirmée de 33 ans avec exécution immédiate pour :

Hamza Mohamed Rajeb Ali El Moaddab

Monji Salah El Arbi Dhouadi

Kamel Salem Saïd El Guizani

Ridha Mahmoud Mohamed Idriss

Mustapha Kamel El Haj Ali Ennaabli

Kawthar Mohamed El Kamel Amara Eddaassi

Mohamed Abderraouf Abderrahmane Mohamed El Wassif Khalfallah

Abd El Majid Omar Ahmed Ezzar

Tasnim Rached Mohamed El Khrigi

Nadia El Bajy Hattab Akrache

Rafik Ahmed Abderrahmane Chaabouni.

Peines aggravées pour certains accusés en fuite :

Najla Abdelatif Khalifa Eltaïef : 43 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (33 ans en première instance).

Bouchra Belhaj Hmida : 33 ans, amende de 50 000 dinars, 5 ans de surveillance administrative (confirmé).

Bernard-Henri Lévy : 43 ans, 5 ans de surveillance administrative (33 ans en première instance).

Cette affaire remonte à février 2023, lorsque plusieurs responsables politiques de différents courants, ainsi que d’anciens ministres, avocats, hommes d’affaires et sécuritaires, avaient été interpellés pour des accusations liées notamment à la formation d’une entente en vue de comploter contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État.

 

Les charges retenues contre près de 40 accusés portaient, entre autres, sur :

  • complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État,
  • formation d’une entente terroriste et appartenance à celle-ci,
  • tentative de changer la forme de l’État par la violence,
  • incitation des populations à s’attaquer mutuellement,
  • troubles, meurtres et pillages liés à des crimes terroristes,
  • atteinte à la sécurité alimentaire et à l’environnement.

Le 19 avril 2025, la cinquième chambre criminelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis avait prononcé des peines allant de 4 à 66 ans de prison.

Trois accusés avaient été radiés du dossier au stade du jugement de première instance, après avoir fait recours en cassation :

  • Riadh Khmaïs Ammar Chebbi (liberté),
  • Mohamed Kamel Hassouna Amara Jendoubi (en fuite),
  • Noureddine Hamed Belgacem Ben Ticha (en fuite).

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Le potentiel d’exportation des dattes algériennes est-il de 1 milliard de dollars ?

28. November 2025 um 15:40

Selon les données disponibles, l’Algérie produirait, annuellement, plus de 11,5 millions de quintaux de dattes, plaçant ainsi du pays parmi les poids lourds mondiaux du secteur. Mais en dépit de cet important volume, ses exportations atteignent à peine les 70 millions de dollars. Alors que les professionnels évaluent le potentiel réel (d’exportation) des dattes algériennes à près d’un milliard de dollars. Un paradoxe qui alerte les spécialistes, inquiets de voir une filière stratégique sous-exploiter un gisement économique colossal, assure Maghreb Emergent.

D’ailleurs, en 2025, le contraste est encore plus saisissant. En effet, la saison est exceptionnelle dans les palmeraies : production abondante, qualité au rendez-vous. Ce que confirme du reste Mohamed Yazid Hambali, directeur de la Chambre nationale de l’agriculture, qui parle d’un “raccord” inédit. Toutefois, l’exportation des dattes algériennes, elle, a du mal à décoller. “Atteindre seulement 70 millions de dollars est insignifiant au regard de notre potentiel”, déplore-t-il.

Nécessité d’un plan de commercialisation des dattes algériennes

Pour résoudre la situation, il demande la mise en place d’un plan de commercialisation solide et à la formation de jeunes professionnels en vue de mieux valoriser la datte algérienne qui est déjà, selon ses dires, très prisée sur les marchés internationaux.

Conséquence de cette surproduction de la datte : les prix dans les marchés de gros sont tirés vers le bas. Dans les régions productrices comme Oulad Djellal, les agriculteurs se réjouissent des récoltes tout en s’interrogeant sur la faiblesse des recettes extérieures.

Alors, le problème vient-il d’un manque de stratégie publique ou de défaillances structurelles dans la chaîne de valeur ? Ainsi s’interroge Maghreb Emergent.

Des obstacles…

Il y a sans doute plusieurs réponses, selon les analystes, dont l’inertie institutionnelle et les obstacles logistiques. Citons par exemple, le Salon international des dattes d’Alger, organisé du 15 au 18 novembre, qui, au lieu de service justement comme tremplin commercial, s’est malheureusement contenté de mettre en avant les difficultés auxquelles font face certains producteurs pour accéder à ce type d’événements.

… et l’impact du marché parallèle 

Les dattes algériennes font également face un autre problème : le marché parallèle où est vendue une bonne quantité et sur les circuits officiels, parfois via des réseaux informels ou sous le « ticket » d’autres pays. C’est ainsi qu’un agriculteur affirme avoir été contacté par « des opérateurs tunisiens souhaitant faire passer clandestinement des dattes algériennes pour les exporter sous label étranger », rapporte notre source. De toute évidence, cela prive l’État de recettes et affaiblit la visibilité internationale du produit, pourtant emblématique, qu’est la datte algérienne.

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Les prix du café resteront élevés malgré le geste américain

28. November 2025 um 15:08

Les amateurs de café qui espéraient un soulagement rapide face aux prix historiquement élevés devront peut-être patienter, car le soulagement attendu de la réduction des droits de douane américains ne s’est pas encore concrétisé, selon la société italienne de torréfaction Illycaffe SpA.

L’entreprise, connue pour son Espresso de haute qualité vendu dans des canettes argentées et rouges, prévoit d’augmenter à nouveau ses prix en janvier, après deux hausses cette année, a déclaré la directrice générale Cristina Scocchia dans une interview, rapporte Bloomberg.

Le prix du café Arabica a atteint des sommets historiques en octobre, mais les prix ont légèrement baissé depuis la prolongation par Donald Trump des exonérations tarifaires pour le café brésilien, mais ils demeurent néanmoins à des niveaux records.

« Une entreprise ne peut absorber qu’une limite au niveau excessif du prix du café vert », a souligné Scocchia, faisant référence à la hausse du coût des grains de café. « Nous allons augmenter le prix dans tous les pays et sur tous les circuits de distribution », a-t-il ajouté…

L’entreprise Illycaffe a maintenu sa stratégie d’approvisionnement au Brésil pendant la période où les États-Unis ont imposé des droits de douane, car elle propose des mélanges uniques qui nécessitent le café de ce pays. Elle prévoit désormais de développer ses partenariats de production aux États-Unis, qui représentent 20% de son chiffre d’affaires…

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Noureddine Bouttar, Lazhar Akremi et Hattab Slama acquittés

28. November 2025 um 14:58

La chambre pénale spécialisée en affaires de terrorisme à la cour d’appel de Tunis a prononcé l’acquittement de trois prévenus dans l’affaire du complot contre la sûreté de l’État.​

Les bénéficiaires de cette décision sont le journaliste et directeur de Mosaïque FM, Noureddine Bouttar, l’avocat et ancien secrétaire d’État à l’Intérieur, Lazhar Akremi, ainsi que Hattab Slama, un citoyen ordinaire impliqué dans cette affaire.

Des précisions sur les autres condamnés seront fournies ultérieurement.

Rappelons que les trois hommes avaient été arrêtés en février 2023, Hattab Slama restant incarcéré depuis, tandis que Noureddine Bouttar a été libéré sous caution le 24 mai 2023 et Lazhar Akremi le 13 juillet 2023.​

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Poutine refroidit les espoirs de paix de Trump et durcit ses conditions envers Kiev

28. November 2025 um 14:44

Le président russe Vladimir Poutine a douché les espoirs de Donald Trump d’une issue à la guerre en Ukraine. Jeudi 27 novembre, il affirmait : « Il n’y a pas de plan de paix ». Tout en ajoutant que le projet discuté à Genève et transmis à son bureau ne constituait qu’« une simple liste de points à débattre ».

S’il admet que ce document pourrait « servir de base à de futurs accords »; Poutine prévient que plusieurs propositions ukrainiennes lui paraissaient « ridicules ». De même qu’il déclare que le processus serait long, « chaque mot devant être sérieusement discuté ».

Depuis Bichkek, au Kirghizistan, le chef du Kremlin a répété qu’il ne mettrait fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retiraient des territoires qu’elles occupent », sans préciser lesquels. C’est ce que rapporte The Guardian. À défaut, « nous atteindrons nos objectifs militaires », menace-t-il.

Par ailleurs, Poutine a également qualifié Volodymyr Zelensky d’« illégitime », en raison du report de la présidentielle ukrainienne de 2024, jugée impossible à organiser en temps de guerre.

En outre, réagissant à la « fuite d’une conversation téléphonique », Poutine dénonce comme des « absurdités » les accusations de partialité visant l’envoyé spécial américain Steve Witkoff. Et ce, tout en confirmant sa venue en Russie la semaine prochaine.

Enfin, interrogé sur les sanctions américaines visant Lukoil et Rosneft, le président russe s’est dit « surpris » par le revirement de l’administration Trump, rapporte le New York Times. Il rappelle que les deux dirigeants avaient convenu, après leur sommet en Alaska en août, de s’accorder « un temps de réflexion ». Une décision dont il dit ne pas comprendre la remise en cause.

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Cyberviolence envers les femmes : l’ébauche d’une dynamique arabe

28. November 2025 um 14:23

Dans le cadre des « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes, la 72ᵉ édition du Salon arabe en ligne, pilotée par la Dr Hanane Youssef, a mobilisé les experts d’une dizaine de pays arabes et du Canada pour alerter sur l’explosion de la cyberviolence, du chantage, du harcèlement. Tout en appelant à faire de la sécurité numérique un droit fondamental, cette rencontre pluridisciplinaire plaide pour des lois renforcées, des formations et une sensibilisation massive face à un fléau destructeur pour la santé mentale et la société.

Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 72ᵉ édition du Salon, animée par la Dr Hanane Youssef, s’est tenue en ligne via Zoom, jeudi 27 novembre 2025, autour du thème : « La lutte contre la cyberviolence ». Cette rencontre a rassemblé de nombreux experts et universitaires venus de plusieurs pays arabes pour débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.

Dr Hanane Youssef a souligné l’importance cruciale de renforcer la sensibilisation collective, tant auprès des citoyens que de la société tout entière, afin de combattre efficacement ce fléau numérique. Cette initiative s’inscrivait en parallèle des « 16 jours d’activisme » consacrés à la lutte contre la violence faite aux femmes, dans le cadre de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instituée par l’ONU chaque 25 novembre.

Cette année, l’attention s’est particulièrement portée sur la cyberviolence ciblant les femmes. Experte des médias et présidente de l’Organisation, la Dr Youssef a mis en lumière les répercussions négatives, psychologiques et sociales, que l’usage intensif du numérique engendre pour les femmes. Elle a affirmé que la sécurité numérique doit être reconnue comme un droit fondamental pour la femme arabe.

Le salon a réuni des participants d’Égypte, du Soudan, de Jordanie, d’Irak, d’Arabie saoudite, des Émirats, du Yémen, de Tunisie, d’Algérie et du Canada, tous professionnels issus des domaines du droit, des médias et des droits des femmes. Tous ont insisté sur la gravité de la « violence numérique » sous ses multiples formes et son impact destructeur sur les femmes arabes, appelant à un effort collectif pour intensifier la sensibilisation au numérique et encourager une culture de la sécurité en ligne.

Parmi les manifestations de cette violence numérique figurent le chantage électronique, le harcèlement en ligne, la diffamation, la violation de la vie privée et les atteintes à la réputation numérique. Ces menaces mettent en danger la vie des femmes et alimentent des crimes graves liés à la haine, à l’honneur et à la violence.

Les débats ont couvert plusieurs dimensions : juridique, médiatique, éducative, culturelle, sociale, technologique et sanitaire, tout en tenant compte des engagements internationaux. Des témoignages et des études récentes ont démontré l’explosion de ce phénomène sur les plateformes numériques, soulignant l’urgence de lancer des programmes éducatifs et médiatiques pour protéger les femmes et les filles contre ces agressions.

L’initiative comprend la mise en place de cas pratiques, de formations, de brochures et de contenus médiatiques destinés à promouvoir la protection numérique face à la cyberviolence visant les femmes. Pour la Tunisie, une étude du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme, Credif, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population, révèle que quatre femmes sur cinq ont subi de la violence numérique.

Il faut aussi rappeler que les femmes journalistes ont souvent été prises pour cible. En 2022, une journaliste tunisienne a été victime de moqueries publiées via une story Instagram par un footballeur, ce qui constitue un cas typique de cyberviolence. Derrière un simple écran, les mots peuvent blesser profondément et affecter la santé mentale des victimes, provoquant perte de confiance en soi, isolement, anxiété, dépression, etc.

Bien que la Tunisie ait progressé en matière de prévention et de traitement de la violence faite aux femmes, notamment via la loi 58, cette dernière ne couvre pas encore la cyberviolence. Cela soulève la nécessité de réfléchir ensemble à un renforcement du cadre législatif.

Pour clôturer cette rencontre, l’artiste Nada El-Mansy, membre du salon culturel, a interprété la chanson « La moitié du monde », suivie d’un extrait de l’opérette « La grande patrie الوطن الأكبر », dans une ambiance enthousiaste.

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Anis Ben Said : « Sur une voiture, l’État perçoit parfois plus que le fabricant »

28. November 2025 um 13:45

L’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said a dressé un tableau sévère du secteur automobile, dénonçant l’impact de la fiscalité sur le coût des véhicules et remettant en question la cohérence des récentes initiatives législatives, notamment celles du projet de loi de finances (PLF 2026).

Il affirme que la fiscalité constitue la principale cause de la cherté des voitures en Tunisie, soulignant que l’État perçoit parfois davantage que le fabricant lui-même, entre droits de douane, TVA et autres taxes. Il met également en lumière les marges jugées excessives des concessionnaires.

Pour les voitures populaires, la marge est encadrée par le ministère du Commerce entre 500 000 et 1 000 000 de dinars, le prix étant également réglementé. En revanche, pour les autres véhicules, les prix sont libres, et l’intervenant estime que la marge ne descend jamais sous les 10% (soit 10 millions de dinars sur un véhicule à 100 millions de dinars).

Une initiative jugée insuffisante

À propos de l’initiative « voiture pour tous », ajoutée au PLF 2026 pour répondre à la dégradation du transport public, l’expert la juge insuffisante. Il critique notamment le seuil de revenu permettant de bénéficier de l’avantage fiscal : pour un célibataire, il est fixé à dix fois le SMIG brut (566 dinars), soit environ 4,5 millions de dinars par mois. Il considère ce seuil absurde et craint qu’il n’encourage les salariés à sous-déclarer leurs revenus pour devenir éligibles. Il propose plutôt un système progressif, où l’avantage fiscal diminuerait à mesure que le revenu augmente — par exemple, avantage réduit jusqu’à 20 fois le SMIG et nul au-delà de 50 fois le SMIG. Il relève aussi que certains concessionnaires redoutent que la mesure n’« inonde le marché » de voitures. Cependant, il rappelle que l’objectif de l’initiative est d’aider les citoyens à acquérir un véhicule, compte tenu de l’état du transport public.

Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et régime FCR

Une mesure du PLF vise à modifier l’article 109 du Code des droits et procédures fiscaux, en dispensant les Tunisiens non résidents de présenter le reçu de leur déclaration annuelle lors du changement de carte grise. Anis considère cette évolution comme une correction logique, puisque le statut de non-résident découle déjà de la carte grise et non d’un avantage fiscal.

Concernant le régime FCR, rétabli par la loi de finances 2023 tous les dix ans pour les TRE, il rappelle que les concessionnaires craignaient un impact sur les transferts de devises, estimant que les TRE importeraient des voitures au lieu d’envoyer des fonds en Tunisie. Il conteste cette crainte, soulignant que les TRE paient de toute façon leurs véhicules en devises à l’étranger.

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Pesticides dangereux : Les Tunisiens échappent-ils au trafic européen ?

28. November 2025 um 13:05

Selon RFI, une enquête des organisations Public Eye et Unearthed, basée sur des documents d’exportation officiels, révèle que les pays européens ont accru leurs exportations de pesticides interdits sur leur propre sol. Ces ventes ont plus que doublé en cinq ans, atteignant 122 000 tonnes en 2024. Les principaux exportateurs sont l’Allemagne, la Belgique et l’Espagne.

Les pays africains sont des destinations majeures pour ces produits, avec le Maroc et l’Afrique du Sud en tête des importateurs, suivis de près par le Kenya. Ce dernier importe annuellement près de 500 tonnes de pesticides dangereux, dont de l’Imidacloprid et de l’Iprodione, utilisés dans des cultures comme le café ou les haricots verts.

Les autorités de ces pays défendent l’usage de ces produits sous condition de mesures de protection strictes. Cependant, une étude kényane de 2020 a montré que seul un agriculteur sur six portait des équipements de protection adaptés, exposant la majorité à des risques sanitaires. Face à ce danger, des actions en justice ont été intentées au Kenya pour demander le retrait de ces pesticides du marché.

Compte tenu de cette pratique d’exportation massive vers d’autres pays africains, la question se pose : ces pesticides interdits en Europe circulent-ils également en Tunisie ?

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Anis Ben Said : « L’impôt sur la fortune immobilière pénalise l’économie organisée »

28. November 2025 um 12:21

Dans une déclaration accordée à L’Economiste Maghrébin, l’enseignant universitaire et conseiller fiscal Anis Ben Said porte un jugement sans appel sur l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cette taxe instaurée par l’article 23 de la Loi de finances 2023 génère à peine 20 millions de dinars par an; tout en soulevant de graves questions de constitutionnalité et en pénalisant l’économie organisée.

Notre invité explique que l’IFI cible les personnes physiques détenant un patrimoine immobilier supérieur à 3 millions de dinars. Et ce, en leur imposant une déclaration annuelle et un prélèvement de 0,5 % sur la valeur excédant ce seuil. Depuis sa mise en application pour les exercices 2023, 2024 et 2025, le ministère des Finances n’a jamais publié de statistiques officielles sur son rendement réel, ni sur le nombre exact de contribuables assujettis. Cette absence de transparence persiste dans tous les rapports budgétaires jusqu’en septembre 2025.

Il affirme que le chiffre de 20 millions de dinars de recettes annuelles n’a été évoqué qu’officieusement lors d’une émission radiophonique. Ce montant dérisoire contraste violemment avec les coûts administratifs engendrés par la création d’une plateforme informatique dédiée, l’élaboration de nouveaux formulaires et la mobilisation d’agents de la Direction générale des impôts qui devraient plutôt se concentrer sur la lutte contre l’économie parallèle et la fraude fiscale dans d’autres secteurs.

Une méthode d’évaluation arbitraire et une double imposition inconstitutionnelle

Dans le même sillage, la détermination de l’assiette fiscale souffre d’un « vice rédhibitoire ». En effet, aucune méthode scientifique n’encadre l’évaluation des biens immobiliers, conduisant les contrôleurs à recourir à des estimations que le fiscaliste qualifie d’arbitraires. Cette faiblesse méthodologique s’ajoute à un problème juridique beaucoup plus grave.

Ainsi, Anis Ben Said dénonce une situation de double imposition manifeste qui menace la constitutionnalité même de cette taxe. Les contribuables ont initialement déclaré leurs revenus et acquitté les impôts correspondants lors de la constitution de leur patrimoine. Ils doivent désormais payer un impôt annuel sur des biens immobiliers acquis avec une richesse déjà imposée. Même dans le cas d’un héritage, des droits d’enregistrement et de transfert de propriété ont été prélevés. Cette taxation successive du même patrimoine constitue une violation potentielle des principes constitutionnels.

Un élargissement envisagé qui menace l’épargne nationale

Le PLF 2026 devrait maintenir l’IFI. Mais des discussions parlementaires évoquent son extension vers une taxe générale sur la fortune. Cette transformation inclurait dans l’assiette taxable l’ensemble du patrimoine : dépôts bancaires, participations dans les entreprises et véhicules. Un député a même proposé de porter le taux d’imposition de 0,5 % à 1 %.

Le conseiller fiscal alerte sur les conséquences désastreuses d’une telle extension pour l’épargne nationale. Car, imposer les dépôts bancaires découragerait directement la constitution d’une épargne dans un pays où le taux d’épargne s’est effondré à 4 % du PIB contre plus de 20 % avant la révolution. L’État devrait au contraire encourager l’investissement et la constitution de réserves financières plutôt que de les pénaliser fiscalement.

Les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) qui possèdent des biens immobiliers en Tunisie se trouvent dans une situation particulièrement délicate. Ils doivent effectuer une déclaration d’IFI. Alors que les conventions internationales de non double imposition signées par la Tunisie ne couvrent généralement pas l’impôt sur la fortune. Ces contribuables risquent donc de payer cette taxe en Tunisie, tout en étant potentiellement imposés sur leur patrimoine dans leur pays de résidence, créant une véritable double imposition internationale.

Un populisme fiscal contraire aux principes économiques

Anis Ben Said rejette catégoriquement l’argument selon lequel l’IFI constituerait une mesure de justice fiscale. Il dénonce une « démarche populiste » au vrai sens du terme qui prétend redistribuer la richesse vers les plus démunis. Cette logique pourrait se défendre si les faibles recettes générées alimentaient un fonds spécial destiné au financement des catégories sociales vulnérables. Mais lorsque ces montants sont simplement absorbés par le budget général de l’État pour couvrir les dépenses de gestion courante, la mesure perd toute cohérence redistributive.

Le fiscaliste insiste sur le fait que cette taxe pénalise exclusivement les acteurs de l’économie organisée, ceux qui déclarent leurs revenus et respectent leurs obligations fiscales. Il appelle l’État tunisien à réaliser un benchmark international des pratiques fiscales et une étude d’impact approfondie avant d’adopter de telles mesures. Et ce, afin de garantir leur efficacité réelle et leur conformité avec les principes économiques fondamentaux qui devraient guider toute politique fiscale responsable.

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Sommet UA-UE à Luanda : l’Afrique, clé oubliée de la sécurité internationale

28. November 2025 um 10:03

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont réunies en sommet – le 7ème du genre – les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, en Angola.

Au menu de cette rencontre, la coopération tous azimuts, la paix, la migration, la réforme du multilatéralisme, etc., entre l’l’Afrique et l’Europe. Disons-le tout de suite, le bilan reste mitigé, car sans décision majeure. Mais des promesses importantes ont pu tout de même émerger.

A cette occasion, le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique et structurée entre l’Afrique et l’Europe pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, rapporte la presse togolaise. Il a insisté sur l’urgence de bâtir un partenariat capable d’affronter la montée des tensions internationales, la fragmentation politique et les menaces hybrides.

A cet égard, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents n’ont pas manqué de rappeler que « la paix est désormais un enjeu global, menacé par l’instabilité, les conflits et la défiance entre les puissances ». En ce concernant les conflits sur le continent, il a été largement souligné que les États africains ont « la première responsabilité » de garantir la sécurité sur leur sol. Toutefois, cette stabilité est indissociable de celle du reste du monde. D’ailleurs, que l’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont « mutuellement liés », ajoute le président Gnassingbé.

Le dirigeant togolais a également plaidé pour une réforme profonde du multilatéralisme. Tout en jugeant le système actuel insuffisamment représentatif et incapable d’anticiper les crises. Il faut donc un nouvel ordre international qui soit plus équitable, reposant sur la coopération plutôt que sur les rapports de force.

Appel à la création d’une structure de paix entre l’Afrique et l’Europe

Sur le plan opérationnel, il a été proposé la création d’une architecture de paix conjointe UA–UE, mieux adaptée aux menaces contemporaines. A savoir celles qui reposent sur : le terrorisme, la cybercriminalité, la désinformation ou l’insécurité maritime. Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer et d’impliquer pleinement la jeunesse africaine dans cette dynamique, parce qu’aucune paix durable ne peut être imposée « sans transmission et apprentissage ».

En outre, notons que le sommet de Luanda a permis de consolider un partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et ce, en particulier autour de la stratégie d’investissement “Global Gateway“, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique. Les priorités communes incluent la transformation locale des ressources naturelles, le renforcement de la coopération sécuritaire, la gestion concertée des migrations et l’accélération de la transition durable face au changement climatique.

Ce 7ᵉ sommet marque ainsi une étape majeure dans la définition d’une vision géostratégique commune, où Africains et Européens entendent construire un avenir plus stable, plus équitable et davantage fondé sur des intérêts partagés.

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PLF 2026 : une dizaine d’articles retoqués par les députés

28. November 2025 um 09:38

L’article 20 du PLF 2026, relatif à la poursuite de l’application des dispositions provisoires de la contribution sociale de solidarité, a été retiré. Le taux de prélèvement était de 1 % pour les personnes physiques et 1 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2018, puis ramené à 0,5 % pour les personnes physiques et 4 % pour les personnes morales dans la loi de finances 2023, déclare Mohamed Zied Maher, membre de la Commission des finances de l’ARP, qui intervenait sur les ondes d’Express FM, jeudi 27 novembre 2025.

Le gouvernement avait demandé, dans le cadre du PLF 2026, la prolongation de l’application de ces taux. Zied Maher précise que le retrait constituait une forme de protestation contre l’absence d’une vision de réforme structurelle. Tout en ajoutant toutefois que l’article reste objet de discussion et sera de nouveau soumis en séance plénière.

En cas de maintien du retrait de cet article, les anciens taux reprendraient effet. Par conséquent, les députés devraient présenter une proposition soit pour les réduire, les supprimer ou prolonger l’application des taux de 0,5 % et 4 %.

Article 23 : transport des salariés

L’article 23 du PLF 2026, qui prévoit l’exonération de l’impôt sur le revenu au titre des services de transport pris en charge par l’employeur, a été modifié. De nombreuses entreprises ayant fait l’objet de contrôles pour avoir fourni un transport gratuit aux salariés, celui-ci a été considéré comme un avantage en nature devant entrer dans la base de calcul des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale. La modification étend cette disposition à toutes les entreprises, et non plus seulement aux établissements industriels.

Article 24 : financement des régions défavorisées

L’article 24 concernant le soutien au financement des entreprises économiques dans les régions les moins développées a subi une légère modification portant sur l’ouverture d’une ligne de financement de 15 millions de dinars sur les ressources du Fonds national pour l’emploi durant l’année 2026, au lieu de la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027.

Article 30 : conditionnement de l’huile d’olive

L’article 30 relatif au soutien au conditionnement de l’huile d’olive, concernant le bénéfice de l’exonération des droits de douane et la suspension de la TVA pour les intrants nécessaires au conditionnement de l’huile d’olive produite localement, a fait l’objet de discussions. Un nouveau paragraphe a été ajouté à la fin de l’article stipulant que « pour bénéficier de l’avantage mentionné, le bénéficiaire doit obtenir un programme annuel visé par les services compétents du ministère chargé de l’Industrie ».

L’article 30 modifié a été approuvé par les membres de la Commission des finances et du budget des deux chambres (ARP et Cnrd).

Article 37 : allègement fiscal

L’article 37 concernant l’allègement de la fiscalité sur les autobus et véhicules automobiles au profit des « enfants de la lune » a été restreint aux associations œuvrant pour la réhabilitation et l’intégration des enfants autistes, et limité à l’année 2026 uniquement pour évaluation, avant de redéfinir les objectifs ultérieurement.

Article 39 : soutien à la contribution sociale

L’article 39 relatif au soutien à la contribution sociale pour les individus et les entreprises a vu le retrait de la mesure pour les associations s’occupant de l’enfance, des personnes âgées, de la famille, des personnes handicapées, de la culture et des petites associations sportives.

Article 45 : projets publics financés par l’étranger

L’article 45 concernant l’allègement du coût des projets publics financés par des prêts extérieurs mobilisés a intégré un point relatif aux groupements de maintenance et de gestion des zones industrielles pour les projets classés d’intérêt public, à réglementer par décret.

Article 47 : panneaux solaires

L’article 47 prévoit la révision des droits de douane exigibles au titre de l’importation de panneaux solaires. Les droits de douane, qui s’élevaient à 43 % accompagnés de 19 % de TVA, ont été réduits en 2018 à 10 % et 7 % respectivement, puis relevés en 2023 à 30 %.

La question a été rationalisée en maintenant le taux de 30 % pour les droits de douane, cette mesure intervenant dans le contexte du démarrage effectif de la production de l’usine 3 en 2026, selon notre interlocuteur.

Article 48 : batteries au lithium

L’article 48 concernant l’allègement de la fiscalité sur les intrants nécessaires à la fabrication de batteries au lithium a vu le ministère proposer l’exonération des droits de douane de certains intrants. Le Parlement a ajouté des intrants supplémentaires après coordination avec les services compétents.

Retrait de l’article 50

L’article 50 relatif à l’équité fiscale entre les individus, qui proposait l’augmentation d’autres taux, a été retiré. Il posait problème lors de l’application de l’impôt sur l’épargne ou l’investissement en actions. Une initiative de révision a été présentée, et l’article reviendra modifié par le Parlement et le gouvernement lors de la séance plénière.

Nouvelles dispositions ajoutées

Des articles supplémentaires ont été ajoutés, notamment l’octroi d’un avantage fiscal lors de l’acquisition d’un véhicule pour les familles résidentes sur le marché local. Les discussions avec le gouvernement ont été longues et l’initiative a été intégrée.

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Kaïs Saïed : les majorations salariales dépassent le cadre de la loi de finances 2026

28. November 2025 um 08:34

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a été reçu en audience au Palais de Carthage par le président de la République, Kaïs Saïed.

Au cours de cette rencontre, indique un communiqué de la présidence de République, le chef de l’Etat a souligné que le projet de loi de finances pour l’année à venir, prévoyant entre autres des majorations salariales, « n’est pas une invention et ne fait pas figure de cas isolé », citant à titre indicatif et non limitatif, des dispositions traitant de la même question qui ont été inscrites dans le texte des lois de finances des années 1973, 1974, 1975 et 1976.

Le président Saïed indique d’ailleurs que l’Etat social doit assumer pleinement ses devoirs envers les citoyens, et que les efforts sont en cours dans les différents secteurs et régions pour garantir aux citoyens où qu’ils se trouvent les attributs de la dignité et de la justice sociale.

Dans le même ordre d’idées, le président Saïed a donné ses instructions en vue d’acheminer des aides urgentes à plusieurs régions du pays, rappelant que celles-ci doivent bénéficier pleinement d’un développement équitable et disposer ainsi des infrastructures nécessaires.

« Il s’agit là d’une question de portée nationale qui concerne la Tunisie tout entière et non une région déterminée », a tenu à préciser le président Saïed, rappelant que les catégories marginalisées ne sont pas nées ainsi; mais plutôt elles sont les victimes de l’échec cuisant de multiples politiques publiques datant de plusieurs décennies qui ont abouti à l’exclusion et à la misère du peuple tunisien.

Sur un autre plan, le président Saïed a mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions au financement des caisses sociales, plaidant à ce propos en faveur de la restructuration de ces organismes afin qu’ils puissent accomplir au mieux leurs missions.

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Kaïs Saïed appelle à ouvrir des perspectives aux jeunes

28. November 2025 um 07:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, jeudi 27 novembre courant au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, sur la situation générale du pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a donné ses instructions en vue d’accélérer l’élaboration de nouveaux projets de texte permettant d’ouvrir de larges perspectives aux jeunes.

Autant la Tunisie a besoin d’une révolution législative fondée sur une nouvelle approche et vision, dit-il; autant elle a besoin que les responsables chargés de sa mise en œuvre soient actifs, dynamiques et fermement attachés à concrétiser les aspirations et les attentes du peuple dans les différents domaines.

« Ce qui importe ce n’est pas tant la teneur des textes adoptés mais plutôt les autorités qui veillent à leur application », a fait savoir le président Saïed. A ce titre, il a rappelé l’engagement à poursuivre la bataille contre la corruption et les corrompus où qu’ils se trouvent, au sein de l’administration ou ailleurs, jugeant tout manquement à la responsabilité laissant induire une quelconque souffrance aux citoyens comme « une forme de corruption et un agissement répréhensible visant à exacerber la situation dans le pays ».

Les responsables à l’origine de ces actes ne peuvent nullement bénéficier de l’impunité ou échapper à la redevabilité, a-t-il encore martelé.

Il a, dans ce contexte, vilipendé le laxisme de certains responsables en poste qui n’ont de cesse d’évoquer à tort le faux prétexte de la complexité des procédures ou du manque des financements nécessaires pour justifier leur incapacité à assumer comme il se doit leurs devoirs.

Face à ces pratiques désavouées, le président Saïed, a tenu à préciser qu’il n’est pas de la mission du président de la République d’intervenir chaque fois pour rappeler à chaque responsable en poste au niveau central, régional et local la mission qui lui revient ainsi que le devoir qui lui incombe.

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Gestern — 27. November 2025Leconomiste Maghrebin

Entre Tunisie et Espagne : Une décoration rare pour la promotion interculturelle à travers les médias

27. November 2025 um 21:54

La croix du Mérite civil d’Espagne, instituée par le roi Alphonse XIII en 1926, est destinée à récompenser des mérites à caractère civil, notamment des services remarquables à l’État, des travaux extraordinaires ou des initiatives profitables. Elle peut être accordée à des citoyens espagnols ou étrangers ayant rendu des services distingués à l’Espagne, notamment dans des domaines culturels, éducatifs ou médiatiques.

Le roi Felipe VI en est le Grand Maître et l’attribution se fait sur proposition du ministère des Affaires étrangères, avec l’approbation du Conseil des ministres pour les grades les plus élevés comme la grand-croix. Cette distinction est rare et symboliquement forte, valorisant une contribution exemplaire au bénéfice de l’État espagnol.​

Dans le cas précis de Kaouther Guiga animatrice à RTCI, cette décoration honore son engagement dans la promotion de la langue et de la culture espagnoles à travers le média radiophonique en Tunisie, un fait exceptionnel puisque peu de Tunisiens, voire aucun groupe avant eux, avaient reçu cette distinction pour ce type d’action culturelle. Cela souligne l’importance et la portée de leur travail continue ainsi que l’amitié culturelle entre l’Espagne et la Tunisie.​

Ainsi, cette croix du Mérite civil exprime gratitude et respect pour ceux qui, par leur passion et leur dévouement, favorisent la compréhension interculturelle et la diffusion des valeurs espagnoles au-delà des frontières nationales. Elle représente un encouragement à poursuivre cette mission avec la paix, la tolérance et la collaboration entre les peuples comme fondements.

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PLF 2026 : Fin de la baisse des droits de douane sur les panneaux solaires

27. November 2025 um 21:10

Les commissions des finances et du budget relevant des chambres législatives ont annulé l’article 47, relatif à l’examen des droits de douane imposés au titre des importations des panneaux solaires.

L’article 47 du projet de loi de finances pour l’exercice 2026 stipule de réduire de 15% le taux des tarifs douaniers imposés au titre des importations des panneaux solaires.

Le gouvernement a proposé cet article dans le but d’encourager l’utilisation des énergies alternatives, de maîtriser davantage le coût de la production d’électricité à partir de l’énergie solaire et d’installer des stations de production de l’électricité à partir de l’énergie photovoltaïque, comme il a proposé de réduire le taux des tarifs douaniers  de 30 % à 15 %.

Selon les déclarations du secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique lors de la réunion des deux commissions, cette mesure permettra de réduire le coût de la production d’électricité et contribuera ainsi à l’augmentation de la compétitivité du produit industriel tunisien et à la réduction du déficit énergétique.

Il a également expliqué que l’industrie locale bénéficie de plusieurs avantages douaniers et que la qualité du produit local est régulièrement contrôlé, soulignant la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de l’industrie nationale, la garantie de la qualité des produits et la réduction des coûts d’investissement.

Il a, à ce propos présenté  des données indiquant qu’il y a 300 entreprises qui installent des systèmes solaires contre trois seulement investies dans la fabrication, ce qui reflète la faible capacité d’industrialisation actuellement dans le pays.

Le secrétaire d’État a déclaré qu’au cours des huit premiers mois de l’année 2025, le coût de l’importation des panneaux solaires s’est élevé à 75 millions de dinars, la réduction de 15 % réduira le coût d’environ 13 millions de dinars, ce qui permettra de soutenir l’investissement et de s’adapter aux objectifs de la Stratégie nationale de transition énergétique.

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