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Heute — 27. August 2025Leconomiste Maghrebin

CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

27. August 2025 um 08:22

La 16e session ministérielle de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) se tiendra à Genève du 20 au 23 octobre 2025.

L’événement réunira des délégations gouvernementales, des chefs d’entreprise, des universitaires et des représentants de la société civile autour du thème : « Décider de l’avenir : Opérer une transformation économique qui contribue à un développement équitable, inclusif et durable ».

Pendant quatre jours, plus de 40 sessions de haut niveau, des tables rondes ministérielles et des événements parallèles sont au programme. Les discussions porteront sur les moyens de surmonter les incertitudes actuelles et d’identifier des pistes concrètes pour bâtir des économies plus durables, plus résilientes et plus équitables, comme le rappelle le site allAfrica.

Un moment crucial pour les pays en développement

Cette conférence intervient dans un contexte où le commerce, l’investissement et la technologie redéfinissent en profondeur les structures économiques mondiales. Pour les pays en développement, l’enjeu est de garantir un accès équitable au financement, aux marchés et à l’innovation, tout en renforçant leur capacité à faire face aux chocs économiques et géopolitiques.

L’Afrique aura une place importante dans les débats. De nombreux gouvernements africains participeront à la CNUCED 16, dans l’objectif de défendre un agenda de diversification économique. Le continent ambitionne notamment de se positionner sur des secteurs à forte valeur ajoutée comme la technologie, les services financiers et l’économie numérique, tout en soutenant ses PME et son secteur privé en pleine croissance.

Un espace de dialogue multilatéral élargi

Le programme prévoit des échanges quotidiens sur les enjeux mondiaux pressants, une table ronde ministérielle sur le commerce et les finances, ainsi qu’une session de clôture consacrée à la réforme de la coopération internationale dans un monde de plus en plus fragmenté.

Des personnalités de renom, dont des chefs d’État, des ministres, des PDG, des lauréats du prix Nobel, mais aussi des représentants de la jeunesse, de la société civile et du monde académique, sont attendus pour enrichir le dialogue.

Pour Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la CNUCED, « il ne s’agit pas d’une conférence de plus, mais d’une opportunité pour restaurer la confiance, proposer des solutions concrètes et prouver que le multilatéralisme peut encore servir les populations et la planète. »

Un retour aux sources symbolique

Cette 16e édition marque aussi un retour symbolique à Genève, ville où la CNUCED a vu le jour en 1964. Depuis plus de 60 ans, l’organisation joue un rôle essentiel de passerelle entre les économies avancées et les pays en développement, avec pour mission de faire du commerce un vecteur de prospérité partagée.

Les conclusions de la conférence orienteront les priorités de travail de la CNUCED pour les quatre années à venir et nourriront les débats sur la réforme de la gouvernance économique mondiale.

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Al-Watad et le Courant populaire dénoncent les propos du sénateur américain Joe Wilson

27. August 2025 um 07:53

Le Courant populaire et le Parti unifié des patriotes démocrates (Al-Watad) ont vivement condamné, mardi 26 août 2025, les récentes déclarations du sénateur américain Joe Wilson à propos de la marche organisée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) le 21 août. Les deux formations politiques y voient une ingérence inacceptable dans les affaires internes de la Tunisie.

Dans un message publié le 22 août sur la plateforme X, le sénateur républicain avait qualifié la mobilisation de l’UGTT de l’une des plus importantes manifestations de protestation en Tunisie depuis des mois, tout en évoquant une possible « syrianisation » du pays — des propos jugés menaçants et provocateurs.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le Courant populaire a affirmé que la souveraineté nationale, l’indépendance de la Tunisie et la liberté de son peuple sont des principes sacrés, refusant toute reproduction d’un modèle de démocratie imposée par l’OTAN « au prix du génocide et de la division », selon les termes employés.

Face à ce qu’il considère comme une tentative de pression extérieure, le Courant populaire appelle à renforcer l’unité nationale et à défendre la souveraineté du pays. Il exhorte également l’ensemble des forces politiques, au-delà de leurs différends, à rejeter toute forme d’ingérence étrangère et à tracer une ligne claire entre opposition nationale et groupes soumis à des agendas extérieurs.

De son côté, le courant démocrate patriotique unifié (tendance Mongi Rahoui) a dénoncé les déclarations du sénateur américain comme une atteinte flagrante à la souveraineté tunisienne, s’inscrivant, selon lui, dans une série de manœuvres impérialistes dirigées contre la Tunisie depuis le 25 juillet.

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À Genève, la Tunisie réaffirme son engagement contre le racisme

27. August 2025 um 07:44

Intervenant mardi 26 août à Genève lors d’une table ronde de haut niveau organisée au siège du Conseil des droits de l’Homme, le représentant de la mission permanente de la Tunisie a réaffirmé l’engagement ferme de son pays à lutter contre toutes les formes de racisme, de discrimination raciale et de haine, en conformité avec les principes consacrés par la Constitution tunisienne.

Il a également rappelé que la Tunisie œuvre, dans le cadre de l’État de droit et de ses institutions, à garantir la protection de tous les résidents établis sur son territoire, en conformité avec ses lois nationales ainsi qu’avec ses engagements internationaux en matière de droits humains.

Lors de son intervention, le représentant tunisien a par ailleurs condamné avec force le crime de génocide perpétré sur une base raciste par les forces de l’entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment dans la bande de Gaza et dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une déclaration relayée sur sa page officielle, la mission tunisienne a dénoncé ce qu’elle a qualifié d’« agression raciste barbare », dénonçant notamment la politique de famine imposée à la population civile, les déplacements forcés, ainsi que les attaques systématiques contre les hôpitaux et le personnel médical.

La Tunisie a, à nouveau, appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre un terme aux hostilités, faciliter l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire et lever le blocus injuste imposé aux territoires palestiniens.

Enfin, la mission a réitéré le soutien constant et de principe de la Tunisie au peuple palestinien, en particulier à son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

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La loi de finances 2026 devra intégrer des mécanismes de financement innovants, assure Zenzri

27. August 2025 um 07:33

Cette orientation s’inscrit dans le cadre des nouvelles priorités de l’État, notamment l’ouverture des recrutements dans la fonction publique et la mise en œuvre de réformes majeures dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur, a expliqué Sarra Zaafrani Zenzri lors d’un conseil ministériel consacré au projet de loi de finances 2026.

La cheffe du gouvernement a souligné que ces mécanismes innovants visent à accompagner les transformations économiques en cours et à répondre aux pressions géopolitiques mondiales, tout en maintenant un équilibre entre la maîtrise des dépenses publiques et la stimulation de la croissance.

Elle a précisé que les mesures proposées dans le cadre de ce projet visent à concilier justice sociale et développement économique, en consolidant les fondements de l’État social. Une attention particulière sera ainsi portée aux catégories vulnérables et à faible revenu, avec l’objectif de favoriser leur intégration économique et d’améliorer leurs conditions de vie.

Un projet aligné sur le Plan de développement 2026-2030

Le projet de loi de finances 2026 s’inscrit dans la mise en œuvre des objectifs du Plan de développement quinquennal 2026-2030. Il comprend des dispositions fiscales et financières destinées à réformer en profondeur le système fiscal, afin de renforcer la justice fiscale, réduire les inégalités sociales et soutenir le pouvoir d’achat, notamment des classes moyennes et modestes.

Un accent particulier sera mis sur le soutien à l’investissement et à la compétitivité des entreprises à travers deux mesures phares : un dégrèvement fiscal sur les opérations d’acquisition, et la facilitation de l’accès au financement à des conditions avantageuses.

Vers une couverture sociale durable

Sur le plan social, le projet prévoit la diversification des sources de financement des caisses sociales dans le but d’instaurer un système de couverture sociale durable et global. Il vise également à renforcer la gouvernance du programme social Amen, à rationaliser ses interventions et à mieux cibler les bénéficiaires.

L’objectif est de proposer des solutions durables – formation, accompagnement, insertion professionnelle – en remplacement d’une logique centrée uniquement sur les aides financières.

Renforcement des secteurs essentiels : santé, éducation, transition écologique

Dans le secteur de la santé, la loi de finances 2026 prévoit de consolider le système public de santé et de garantir la sécurité sanitaire en assurant une couverture universelle des services de santé de base.

Côté éducation, les efforts porteront sur le financement de la réforme du système éducatif, avec un diagnostic approfondi, la refonte des programmes et l’aménagement d’espaces pédagogiques adaptés aux objectifs de cette réforme.

Par ailleurs, le projet soutient activement la transition énergétique et écologique, en favorisant le recours aux énergies renouvelables et en encourageant la production d’équipements de stockage d’énergie.

Intégration du secteur informel et lutte contre l’évasion fiscale

La loi de finances de 2026 prévoit également des mesures pour intégrer le secteur informel à l’économie formelle. Cela passera par un cadre juridique simplifié, la digitalisation des démarches administratives, un allègement des obligations fiscales et un meilleur accès aux services de sécurité sociale.

L’État s’engage aussi à renforcer la lutte contre l’évasion fiscale et à favoriser la transparence financière, notamment par la généralisation des paiements électroniques, afin de limiter l’usage du cash et de freiner le commerce parallèle.

Mobilisation des ressources financières de l’État

Enfin, la loi prévoit de renforcer les ressources non fiscales de l’État. Une révision de la fiscalité applicable à certains établissements publics est envisagée, dans le but d’alléger leurs charges fiscales à la lumière des difficultés structurelles qu’ils rencontrent, tout en consolidant les investissements publics.

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ECLAIRAGE – L’ombre longue de l’inflation passée – Pourquoi la Tunisie reste prisonnière de son passé … (2/3)

27. August 2025 um 05:20

On croit souvent que l’inflation est une affaire de chiffres, de pourcentages et de courbes. En réalité, elle est d’abord une affaire de mémoire(*). Un pays qui a vécu une inflation persistante en garde les stigmates pendant des décennies : les ménages perdent confiance, les entreprises deviennent méfiantes et la banque centrale se voit condamnée à réagir de manière plus dure que de raison. La Tunisie, à l’instar de nombreuses économies émergentes, illustre tragiquement cette loi économique non écrite : l’histoire pèse plus lourd que la conjoncture (**).

Dans toute économie, l’expérience passée structure la manière dont les citoyens projettent l’avenir. L’Amérique latine en est l’exemple le plus frappant. L’Argentine, marquée par une hyperinflation chronique, vit encore aujourd’hui sous le joug d’anticipations inflationnistes incontrôlables : chaque promesse de stabilité est accueillie avec scepticisme, forçant la banque centrale à des politiques monétaires draconiennes qui finissent par asphyxier l’économie réelle.

 

À l’inverse, l’Europe de l’Est a démontré que la rupture radicale est possible. La Pologne, après une inflation à trois chiffres au début des années 1990, a bâti une crédibilité monétaire solide grâce à une politique budgétaire disciplinée, une ouverture maîtrisée et une communication claire de sa banque centrale. Résultat : la mémoire de l’hyperinflation s’est estompée, les anticipations se sont stabilisées, et le pays a pu attirer massivement les investissements.

 

À l’inverse, l’Europe de l’Est a démontré que la rupture radicale est possible. La Pologne, après une inflation à trois chiffres au début des années 1990, a bâti une crédibilité monétaire solide grâce à une politique budgétaire disciplinée, une ouverture maîtrisée et une communication claire de sa banque centrale.

 

La Tunisie, quant à elle, se situe entre ces deux trajectoires. Elle n’a pas connu l’hyperinflation, mais une inflation structurelle persistante, suffisamment forte pour miner la confiance dans le dinar et créer une habitude inflationniste difficile à déloger.

 

Une Banque centrale sous contrainte

La Banque centrale de Tunisie est consciente de ce dilemme. Elle sait que chaque dérapage des prix alimente une spirale psychologique : les ménages ajustent leurs dépenses par peur de nouvelles hausses, les entreprises répercutent immédiatement les anticipations inflationnistes dans leurs prix, et les syndicats réclament des revalorisations salariales qui entretiennent la boucle prix-salaires. Pour casser cette dynamique, la BCT n’a qu’une arme : le taux directeur. Mais chaque hausse se traduit par une contraction du crédit, un frein à l’investissement et un ralentissement de l’activité, aggravant les tensions sociales déjà explosives.

 

Le paradoxe de la crédibilité

Ce cercle vicieux n’est pas propre à la Tunisie. La Turquie en offre un exemple saisissant. Malgré une longue histoire d’inflation, la banque centrale turque avait réussi à gagner en crédibilité dans les années 2000. Mais cette crédibilité n’a pas suffi à ancrer durablement les anticipations. Chaque fois que l’inflation repart à la hausse, les marchés exigent des réponses brutales, et la moindre hésitation est interprétée comme une faiblesse. La crédibilité, paradoxalement, n’allège pas la charge de la politique monétaire : elle oblige au contraire à des réactions systématiquement vigoureuses, car le poids du passé reste présent.

 

En Tunisie, le même paradoxe est à l’œuvre. Même si la BCT affiche son indépendance et communique plus clairement qu’avant, les anticipations inflationnistes des agents économiques restent largement « désancrées ». Les promesses de stabilité sont accueillies avec circonspection, et la Banque centrale se retrouve contrainte de frapper fort à chaque dérapage, quitte à sacrifier la croissance.

 

En Tunisie, le même paradoxe est à l’œuvre. Même si la BCT affiche son indépendance et communique plus clairement qu’avant, les anticipations inflationnistes des agents économiques restent largement « désancrées ». Les promesses de stabilité sont accueillies avec circonspection, et la Banque centrale se retrouve contrainte de frapper fort à chaque dérapage, quitte à sacrifier la croissance.

 

L’équation tunisienne : entre histoire et réformes

Ce constat soulève une vérité fondamentale : en Tunisie, comme ailleurs, la lutte contre l’inflation ne peut être laissée à la seule banque centrale. Les déséquilibres qui alimentent la hausse des prix sont structurels : déficit commercial chronique, dépendance aux importations, poids des subventions, dérives budgétaires et spéculations organisées dans les circuits de distribution. Tant que ces sources ne seront pas taries, aucune politique monétaire, aussi agressive soit-elle, ne pourra restaurer durablement la confiance.
L’expérience internationale prouve que l’on peut échapper à l’ombre du passé, mais à condition de coupler discipline monétaire et réformes structurelles. C’est ce qu’ont réussi certains pays d’Europe de l’Est, là où d’autres, comme l’Argentine, ont échoué en se limitant à une réponse monétaire.

In fine, briser l’héritage pour libérer l’avenir

La Tunisie n’est pas condamnée à subir éternellement le poids de son passé inflationniste. Mais pour briser ce cercle vicieux, il faut accepter que la crédibilité ne se décrète pas. Elle se construit dans le temps, par des politiques cohérentes, une gouvernance transparente et un partage équitable de l’effort économique.

 

La Tunisie n’est pas condamnée à subir éternellement le poids de son passé inflationniste. Mais pour briser ce cercle vicieux, il faut accepter que la crédibilité ne se décrète pas. Elle se construit dans le temps, par des politiques cohérentes, une gouvernance transparente et un partage équitable de l’effort économique.

 

Tant que les déséquilibres persistants nourriront la défiance, la Banque centrale restera enfermée dans un rôle de pompier, condamné à des interventions coûteuses et socialement douloureuses. Le véritable enjeu n’est donc pas seulement de stabiliser l’inflation aujourd’hui, mais de reconstruire la confiance de demain. Car une monnaie forte ne repose pas uniquement sur un taux directeur, mais sur la capacité d’un pays à tourner la page de son histoire inflationniste.

 

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Article en relation: ECLAIRAGE – L’ombre longue de l’inflation passée – La Tunisie face à son dilemme monétaire (1/3)

 

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REFERENCES :

 

(*) The Legacy of High Inflation on Monetary Policy Rules :NBER- w34107 l’héritage d’une inflation élevée: par :  Luis I. Jacome H.Georgetown University, Nicolás E. Magud,  Monetary Fund (IMF), Samuel Pienknagura, International Monetary Fund (IMF) et Martín Uribe, Columbia University – Graduate School of Arts and Sciences – Department of Economics; National Bureau of Economic Research (NBER), Date Written: August 2025

https://www.nber.org/search?page=1&perPage=50&q=w34107

 

 (**)  FEST- ÉTUDE DE L’ÉVOLUTION DES SALAIRES RÉELS EN TUNISIE : Dr Tahar El Almi et Phd Ezzedine Larbi, ( RIP )

https://library.fes.de/pdf-files/bueros/tunesien/14391.pdf

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Gestern — 26. August 2025Leconomiste Maghrebin

Plus de 27 600 touristes chinois ont visité la Tunisie (7 mois de 2025)

26. August 2025 um 20:37

Quelque 27 762 touristes chinois ont visité la Tunisie entre janvier et juillet 2025, ce qui constitue une augmentation de 15,3 % par rapport à la même période en 2024, année où le pays avait accueilli environ 24 000 visiteurs, a indiqué, mardi 26 août, Anouar Chetoui, représentant de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à Pékin.

Dans une déclaration à l’envoyée spéciale de l’agence TAP, il a souligné l’importance de mettre en place des liaisons aériennes directes pour dynamiser davantage le secteur.

Il a précisé que, malgré l’absence de vols directs, le nombre de touristes chinois en Tunisie a enregistré en juillet 2025 une hausse de 30,9 % par rapport au même mois de l’année précédente. Selon lui, ces chiffres témoignent de l’attractivité de la Tunisie parmi les destinations lointaines recherchées par les touristes chinois, aux côtés du Canada, de la France, de la Turquie, de la Jordanie et de la Suisse, confirmant l’intérêt croissant des acteurs chinois du secteur touristique pour le pays.

Évoquant le profil du touriste chinois, Chetoui, dont le bureau a été récompensé en 2024 par le prix du « Meilleur Office de Tourisme en Chine », a précisé que ces voyageurs privilégient les séjours prolongés mêlant découverte culturelle et loisirs, avec des attentes spécifiques nécessitant des expériences personnalisées.

Ainsi, les touristes chinois montrent un fort intérêt pour la visite de sites culturels tels que Carthage, mais également pour les plages et hôtels de Hammamet. Les destinations de Kairouan et Sidi Bou Saïd sont également très prisées.

Le désert attire particulièrement les visiteurs, qui apprécient les balades à dos de chameau, les circuits en 4×4, la gastronomie locale, la détente et l’artisanat tunisien.

La Tunisie séduit le touriste chinois grâce à sa richesse historique et culturelle, sa beauté naturelle, la diversité de ses sites touristiques, notamment dans le désert, et la qualité de son accueil et de ses services touristiques.

Chetoui a rappelé la nécessité d’établir une ligne aérienne directe entre Tunis et Pékin. Actuellement, les touristes chinois doivent passer par d’autres destinations, via le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte, ce qui freine le développement du tourisme vers la Tunisie.

Les visiteurs chinois apprécient également les produits traditionnels tunisiens, comme la céramique, les tapis, le cuir et les bijoux, ainsi que les produits agricoles tels que l’huile d’olive et les dattes.

Cette année 2025, la Tunisie et la Chine célèbrent le 61e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, initiées en 1964. L’année 2024 a été marquée par la visite du président Kaïs Saïed en Chine, du 28 mai au 1er juin, qui a ouvert de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.

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Avoirs nets en devises : près de 25 Mrds de dinars ou 107 jours d’importation

26. August 2025 um 20:03

Les avoirs nets en devises ont atteint 24,7 milliards de dinars au 26 août 2025, l’équivalent de 107 jours d’importation, selon les derniers indicateurs publiés, mardi 26 août, par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ils reculent toutefois de 1,6 % (-412,1 millions de dinars) par rapport à la même date en 2024, où ils s’élevaient à 25,1 milliards de dinars (114 jours).

Les revenus du travail cumulés progressent de 8,5 %, atteignant 5,5 milliards de dinars à la date du 20 août, contre 5,07 milliards un an plus tôt.

Pour leur part, les recettes touristiques augmentent de 409,6 MDT pour s’établir à 5,07 milliards de dinars, contre 4,6 milliards en 2024.

Autre bonne nouvelle, le service de la dette extérieure cumulé recule à 9,3 milliards de dinars, alors qu’il s’élevait à 10 milliards à la même date de 2024, ce qui constitue une baisse de 652,2 MDT.

Par ailleurs, les transactions interbancaires s’élèvent à 2,8 milliards de dinars le 26 août 2025, en hausse par rapport aux 2,2 milliards enregistrés un an auparavant.

Quant aux billets et monnaies en circulation, ils atteignent 25,9 milliards de dinars au 25 août, en progression de 13,6 % par rapport à la même date de 2024 (22,6 milliards en 2024).

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Alerte Météo : orages sur les régions du entre et de l’ouest-nord

26. August 2025 um 19:43

L’activité orageuse se poursuivra durant le reste de la journée du mardi 26 aout, sur le centre et les régions ouest du nord, accompagnée de pluies en début de nuit. Ensuite, le temps deviendra partiellement nuageux sur l’ensemble du pays, indique l’Institut national de la météorologie (INM).

Les températures varieront entre 24 et 28 °C dans les hauteurs, entre 28 et 32 °C dans les autres régions, et atteindront jusqu’à 34 °C à l’extrême sud.

Le vent sera de secteur sud sur le nord et le centre, et de secteur est sur le sud. Il soufflera relativement fort près des côtes et sur le sud, faible à modéré ailleurs, avec des rafales pouvant temporairement dépasser les 70 km/h lors des orages.

La mer sera peu agitée à agitée.

 

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Produits biologique : mission d’affaires de la CCIS à Natexpo Paris en novembre

26. August 2025 um 18:50

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) organisera une mission d’affaires au Salon international des produits biologiques Natexpo Paris, prévu du 29 novembre au 2 décembre 2025 à la Porte de Versailles.

Près de 900 exposants et 12 000 visiteurs professionnels sont attendus à ce rendez-vous majeur du secteur bio, qui couvrira l’alimentation, la cosmétique, l’hygiène, les compléments alimentaires, l’habitat écologique ainsi que les services et équipements dédiés.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 15 septembre 2025 pour déposer leur candidature auprès de la CCIS.

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Bâtonnat : neuf candidats, dont une femme, en compétition

26. August 2025 um 18:27

L’Ordre national des avocats a reçu neuf candidatures au poste de bâtonnier, dont une déposée par une femme, a indiqué le bâtonnier Hatem Mziou, mardi 26 août, dans une déclaration à l’agence TAP.

Les élections du bâtonnat et du Conseil de l’Ordre national des avocats de Tunisie se tiendront les 12 et 13 septembre prochain à la Cité de la culture, selon une convocation adressée aux avocats, le 7 août, pour l’Assemblée générale ordinaire et élective.

Meziou a précisé que 42 candidatures ont été déposées pour l’élection du Conseil de l’Ordre.

Elles seront examinées dans les plus brefs délais afin de vérifier leur conformité aux conditions fixées par le décret-loi régissant la profession d’avocat.

L’Assemblée générale ordinaire se tiendra le 12 septembre 2025 à 15h. En cas de défaut de quorum, elle sera valablement tenue à 16h, quel que soit le nombre de participants, dans le même lieu, c’est-à-dire à la Cité de la culture, Tunis.

Quant à l’assemblée générale élective, elle se déroulera le 13 septembre 2025 à la Cité de la culture, avec l’élection du bâtonnier et des membres du Conseil de l’Ordre à partir de 8h du matin.

Dans une précédente déclaration, le bâtonnier avait indiqué que tous les avocats en exercice ont le droit d’assister et de voter lors de l’assemblée générale, à l’exception des avocats retraités et honoraires.

Le nombre total des congressistes est estimé à environ 9 000 avocats.

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La Malaisie dévoile MARS 1000, son premier processeur IA

26. August 2025 um 17:12

La Malaisie a dévoilé lundi26 août son premier processeur d’IA national, le MARS 1000, conçu par la société locale SkyeChip, rejoignant ainsi la course mondiale pour cette technologie.

MARS 1000, c’est son nom, est le premier processeur informatique Edge AI du pays, conçu pour alimenter des applications intelligentes dans des appareils tels que les voitures et les robots.

Bien que MARS 1000 soit moins complexe et moins puissant que les puces avancées développées par des sociétés comme NVIDIA pour faire fonctionner des centres de données et former des algorithmes à grande échelle, cette étape représente un début important dans le développement de capacités techniques locales, et on ne sait pas encore où ces puces seront fabriquées.

A noter que la Malaisie est un important centre de conditionnement de puces et un centre de fabrication pour des fournisseurs mondiaux tels que LamResearch, et attire également des investissements massifs dans les centres de données de sociétés telles qu’Oracle et Microsoft.

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La Mosquée Al Maazouzine à Djerba retrouve son éclat d’antan

26. August 2025 um 17:07

La mosquée Al Maazouzine (Ben Maazouz) à Mezraia, Djerba, a été restaurée et inaugurée, après deux semaines de travaux intensifs, et ce lors d’une cérémonie réunissant les acteurs de ce projet, fruit d’une coopération entre institutions académiques et associations locales.

La restauration a mobilisé ingénieurs et étudiants en architecture, grâce à un partenariat entre l’Association pour la préservation de l’île de Djerba, l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Association des architectes.

Datant du Ve siècle de l’Hégire, cette mosquée ibadite de type « Ghaba » rempli des fonctions religieuses, éducatives et juridiques. Elle comprend une salle de prière, un logement pour étudiants, une cuisine et un puits.

Radhia Hamzi, responsable de la restauration, souligne que le site avait souffert du temps et de dégradations humaines, tels que fouilles et vols de pierres, rendant cette intervention indispensable. « Cette restauration permet de protéger le monument et de redonner vie à son architecture traditionnelle ».

En effet, la restauration de la mosquée Al Maazouzine a été menée selon des standards techniques rigoureux, combinant matériaux locaux, savoir-faire traditionnel et techniques modernes.

Pour ce faire, une cinquantaine d’étudiants ont contribué à ce projet collectif, aux côtés d’ingénieurs et de mécènes locaux.

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Les syndicats de l’enseignement se donnent RDV devant l’Education

26. August 2025 um 16:25

Les fédérations générales de l’enseignement de base et du secondaire ont mis en garde contre une rentrée scolaire potentiellement perturbée, accusant le ministère de l’Éducation de bloquer le dialogue et de ne pas appliquer les accords antérieurs.

Lors d’une conférence de presse conjointe, les syndicats ont annoncé un mouvement de protestation prévu le jeudi 28 août, devant le siège du ministère, dénonçant le « blocage des négociations » sur plusieurs dossiers en suspens.

Mohamed Laâbidi, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement de base, a rappelé que la dernière négociation date d’avril, sans reprise du dialogue depuis. Il a pointé du doigt le retard dans la publication du mouvement des directeurs, l’affectation des enseignants, l’organisation des concours de promotion et la surcharge des classes, passée de 33 à 37 élèves. Il a également dénoncé le manque d’infrastructures et des programmes éducatifs non révisés depuis 2002.

De son côté, Mohamed Safi, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire, a critiqué l’absence de dialogue depuis janvier 2025 et le refus du ministère de répondre aux sollicitations syndicales, soulignant que les décisions concernant la rentrée ont été prises unilatéralement. La prochaine commission administrative déterminera les actions de protestation à venir.

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Gafsa : solidarité avec les journalistes de Gaza

26. August 2025 um 16:00

Des journalistes de la région de Gafsa se sont rassemblés, mardi 26 août, devant le siège de la radio régionale, en signe de solidarité avec leurs homologues de la bande de Gaza.

Ils dénoncent les attaques et assassinats ayant ciblé les journalistes à Gaza lors de la couverture de l’agression sioniste contre le peuple palestinien.

Ce mouvement de solidarité est organisé à l’appel de la section du sud-ouest du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Siwar Amaidia, membre du bureau exécutif du SNJT, a indiqué que ce rassemblement témoigne de la position constante du syndicat en faveur de la juste cause palestinienne  et contre les  crimes commis contre les journalistes palestiniens, qui continuent à accomplir leur mission d’information malgré la situation désastreuse.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Amaidia a ajouté que, depuis le début de l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023, l’agression sioniste a coûté la vie à 246 journalistes, soulignant que l’occupation cherche à faire taire les voix des journalistes à Gaza, car ils représentent la voix du peuple palestinien.

Elle a, par ailleurs, précisé que les participants à ce rassemblement ont exprimé leur solidarité avec les journalistes palestiniens en brandissant des slogans dénonçant les crimes commis à leur encontre, notamment les opérations ciblées et les assassinats.

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Marché boursier : poursuite de la hausse, mardi 26 aout, (+0,3 %)

26. August 2025 um 15:49

Le marché boursier continue, mardi 26 aout, sur sa lancée positive (+0,3 %), terminant la séance à 11868 points, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont été modestes sur la séance mais demeurent caractéristiques de la période estivale (un flux global de 4,5 MD).

Le titre SIPHAT s’est échangé la meilleure performance de la séance. Sans faire l’objet de transactions, l’action du laboratoire pharmaceutique s’est appréciée de 4,3 % à 8,010 D.

Le titre TUNINVEST est parvenu à se distinguer sur la séance. L’action de la société d’investissement a inscrit une progression de 3,5 % à 8,810 D, en mobilisant un maigre volume de 42 mille dinars.

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. Pénalisée par un mouvement de prise de bénéfice, l’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est délestée de -2,2 % à 33,800 D. La valeur a amassé un flux de 240 mille dinars sur la séance.

Le titre BNA ASSURANCES a mal performé sur la séance. L’action de la nouvelle recrue du marché principal a reculé de -2,1 % à 3,700 D. La valeur a amassé des échanges relativement limités de 126 mille dinars sur la séance.

AMEN BANK a été la valeur vedette de la séance. L’action du bras financier du groupe PGI a affiché une embellie de 2,7 % à 44,450 D, en alimentant le marché avec des capitaux relativement fournis de 1,5 MD.

 

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Ursula van der Leyen : l’accord entre l’UE et les États-Unis apporte de la « stabilité »

26. August 2025 um 15:30

L’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis a été qualifié par la présidente de la Commission européenne de mesure « délibérée » visant à éviter une guerre commerciale de grande ampleur. Dans un article publié lundi 25 août dans les journaux allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung et espagnol El Mundo, Ursula von der Leyen a défendu l’accord qui a abouti à l’imposition de droits de douane de 15 % sur les exportations européennes vers les États-Unis.

Elle a même affirmé que les rivaux géopolitiques de l’UE, la Russie et la Chine, se seraient réjouis si l’Union s’était retrouvée en conflit commercial avec les États-Unis. C’est pourquoi elle estime que l’accord conclu était le meilleur résultat possible. « Cet accord reflète un choix délibéré : stabilité et prévisibilité plutôt que l’escalade et le conflit », a souligné la présidente de la Commission.

Tarif unique

Jeudi 21 août, la déclaration conjointe UE-États-Unis a dévoilé les détails de l’accord conclu fin juillet entre Ursula von der Leyen et Donald Trump. Pour la présidente de la Commission, l’accord garantit « clairement » un taux de droit unique de 15 % pour la quasi-totalité des produits européens – y compris les automobiles et les produits pharmaceutiques –, tout en excluant les médicaments génériques et les pièces détachées aéronautiques.

Tout en admettant que l’accord n’est « pas parfait », elle a néanmoins défendu sa signature comme un résultat « stable », puisque l’UE est finalement devenue le seul acteur mondial à obtenir un taux tarifaire maximal unique, au lieu de tarifs à plusieurs niveaux.

Ursula von der Leyen a également précisé que l’UE sera encore renforcée par la signature d’autres accords commerciaux avec des pays tiers tels que le Mexique, le Royaume-Uni et la Suisse, ainsi que par l’accord commercial avec les pays d’Amérique latine (Mercosur).

Les critiques de Draghi

L’accord conclu entre les deux partenaires commerciaux a toutefois suscité des critiques, notamment de la part de l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Lors d’une récente conférence à Rimini, l’ancien responsable italien a déclaré que 2025 restera dans l’histoire comme l’année où l’« illusion » de l’UE en tant qu’acteur mondial s’est « évanouie », soulignant que le bloc n’aurait pas dû accepter les droits de douane américains.

« Pendant des années, l’UE a cru que sa taille économique, avec 450 millions de consommateurs, s’accompagnait d’une puissance géopolitique et d’une influence dans les relations commerciales internationales. Cette année restera dans l’histoire comme celle où cette illusion a volé en éclats. Nous aurions dû renoncer aux droits de douane imposés par notre principal partenaire commercial et allié de longue date, les États-Unis ».

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Siliana : feu maîtrisé au Mont Frouha, Kesra

26. August 2025 um 15:28

Les agents de la protection civile, en coordination avec les gardes-forestiers, ont réussi, mardi matin 26 aout, à maîtriser un incendie déclenché, lundi 25 aout, au mont Frouha, dans la localité de Bouabdallah, à Kesra (Siliana).

Sept camions-pompiers ont été mobilisés pour contenir le feu, qui s’était propagé jusqu’aux hauteurs du sud de la délégation, a précisé le commissaire régional au développement agricole, Jamel Ferchichi.

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Fonds d’assurance chômage : incertitude sur les bénéficiaires et les modalités d’indemnisation

26. August 2025 um 15:20

Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) alerte sur les « graves irrégularités » entourant la mise en œuvre du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, institué par le Chapitre 17 de la loi de finances 2025. Le prélèvement des cotisations a débuté en janvier, et ce, en l’absence totale du décret d’application nécessaire pour en définir le cadre légal, les bénéficiaires et les modalités de gestion.

Le Chapitre 17 de la loi de finances 2025 a effectivement créé un nouveau fonds, financé par une cotisation de 0,5% prélevée sur la masse salariale, à parts égales entre salariés et employeurs. S’y ajoutent des taxes sur le tabac, les boissons énergisantes, les jeux électroniques et une subvention de l’État. Cependant, ce même article renvoie à un décret gouvernemental pour en préciser les modalités d’application concrètes, notamment l’identification des assujettis, les procédures de gestion des ressources et les mécanismes d’exécution. Or, à ce jour, ce décret n’a toujours pas été publié, rendant « illégitime » le prélèvement effectué sur les fiches de paie depuis le 1er janvier 2025. Il s’agit lutter contre le chômage.

La confusion s’accroît du côté des bénéfices promises. Un conseil des ministres restreint s’est tenu le 11 janvier 2025 pour examiner un projet de loi définissant les prestations du régime et les conditions d’accès aux indemnités chômage. Ce projet est aujourd’hui au « point mort », sans aucune communication officielle du ministère des Affaires sociales sur son avancement. Ce double blocage, absence de décret et report du projet sur les prestations, prive les contribuables de toute visibilité sur leurs droits et sur la gestion des fonds collectés.

Revendication : publier un décret d’application

Face à cette situation jugée « illégale » et « inéquitable », le FTDES exige la publication immédiate du décret d’application du Chapitre 17 pour légaliser le processus de prélèvement. Il demande également l’adoption urgente du projet de loi sur les prestations et les conditions d’indemnisation, sans délai supplémentaire. Une clarification du sort réservé à la loi n°101 de 1996 relative au régime d’assurance chômage et d’emploi est nécessaire pour garantir la cohérence entre les dispositifs. Le FTDES réclame en outre une révision de la répartition des contributions afin d’alléger le fardeau des salariés et d’imposer une part équitable aux employeurs et à l’État. Enfin, la mise en place d’une gouvernance transparente avec une publication régulière et détaillée des comptes du fonds, recettes et dépenses, est essentielle.

Le FTDES rappelle un principe fondamental : aucun prélèvement ne peut être effectué sans un texte d’application en définissant précisément le champ, et aucun prélèvement n’est légitime sans que des droits et des bénéfices clairs ne soient garantis en contrepartie pour les travailleurs. L’organisation reste mobilisée pour suivre ce dossier et défendre les droits économiques et sociaux des citoyens.

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Soins rationnés ? La crainte nationale

26. August 2025 um 15:17

Deux décès survenus à vingt-quatre heures d’intervalle ont brutalement rappelé les carences du système de santé tunisien. Le 23 août 2025, un cancer a emporté Houssein Aboudi, jeune ingénieur fraîchement diplômé, après avoir privé de traitement celui qui aurait pu le sauver. La Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) aurait rejeté à plusieurs reprises sa demande d’accès au médicament indispensable à sa survie pendant six longs mois. Bien que la Cnam ait finalement accepté son dossier in extremis, elle aurait livré le traitement en quantité insuffisante, lequel est arrivé trop tard.

La veille, le même tragique destin a frappé Houssem Harbaoui, 26 ans. Lui aussi s’est éteint sans avoir pu obtenir le médicament vital dont il avait besoin. Quelques jours avant sa mort, le jeune homme avait témoigné que plus de soixante jours d’interruption thérapeutique avaient suivi le rejet de sa demande par la Cnam. Même en paiement direct, on ne trouvait pas le traitement en pharmacie ; seul le circuit de l’assurance maladie pouvait y donner accès.

La succession de ces deux disparitions a provoqué une émotion générale et a remis au premier plan la question des pénuries médicamenteuses . Ces tragédies soulèvent des interrogations fondamentales sur le respect effectif du droit aux soins et révèlent les défaillances systémiques de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique.

Face à cette crise, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présidé une réunion d’urgence dernièrement week-end pour élaborer un plan national de lutte contre les ruptures de stock. Les mesures annoncées incluent la création d’une cellule de veille sanitaire, l’obligation pour les laboratoires pharmaceutiques de déclarer leurs stocks, et une campagne qui promouvra les génériques.

Le ministère a également appelé les professionnels de santé à « rationaliser leurs prescriptions » – une annonce qui a suscité de vives inquiétudes dans la population quant à une possible rationalisation des soins. La mort de ces deux jeunes hommes dépasse le cadre tragique du fait divers : elle révèle une fracture sanitaire profonde et interroge la capacité du pays à garantir l’égalité d’accès aux traitements vitaux.

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