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Heute — 13. August 2025Leconomiste Maghrebin

Gouvernement-UGTT : Croisons les doigts

13. August 2025 um 05:36

La crise – certains parlent même de bras de fer – entre le gouvernement et l’UGTT (Union générale tunisienne du travail) n’est pas à négliger. La sagesse implique que cela ne ressemble qu’à un nuage qui se dissipera dans quelque temps. Et gare à ceux qui ont intérêt à attiser les braises ! 

 

What wil be the outcome ? L’expression anglaise, qui signifie « sur quoi cela va déboucher ? » est à aujourd’hui bien appropriée concernant ce qui semble être une crise entre le pouvoir et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Certains parlent de bras de fer entre les deux parties. Tant elle semble d’une certaine gravité, et ce à quelques encablures d’une rentrée politique qui pourrait secouer le train-train d’un été bien calme.

Pour l’heure, nombre d’observateurs et d’acteurs politiques observent les faits et gestes, mais aussi les déclarations, des uns et des autres, en espérant que cette crise se calmera comme un orage d’été. Et que donc les épisodes futurs – et plus ou moins attendus – ne porteront aucun tort. Il s’agit évidemment du rassemblement ouvrier prévu pour le 21 août 2025, devant le siège de la principale centrale syndicale du pays, à la rue Mohamed Ali, mais aussi de la grève générale annoncée.

Deux événements qui sont consécutifs à une manifestation, survenue le 7 août 2025, devant le siège de l’UGTT. Au cours de laquelle des slogans hostiles ont été proférés contre cette dernière. Et surtout, sans doute, ce que ce rassemblement a provoqué de réactions de part et d’autre. Suivies d’une réunion de la plus haute instance de la centrale syndicale, la Commission administrative, le 11 août 2025, au cours de laquelle son secrétaire général, Noureddine Taboubi, a imputé la responsabilité de l’attaque au pouvoir.

 

Il s’agit du rassemblement ouvrier prévu pour le 21 août 2025, devant le siège de la principale centrale syndicale du pays, à la rue Mohamed Ali, mais aussi de la grève générale annoncée.

 

Les leçons d’hier

Dans l’analyse de cette crise, beaucoup voient les choses à travers trois prismes : l’état des relations entre l’UGTT et le gouvernement, d’abord, bien froides ces derniers temps. Cela fait quelques temps que le président Kaïs Saïed n’a pas rencontré notamment Noureddine Taboubi, le secrétaire général de la centrale ouvrière. Depuis le 1er avril 2022, date à laquelle le chef de l’Etat, à ce qu’on se souvienne, a rencontré une délégation du bureau exécutif de l’UGTT.

Toujours est-il qu’il arrive que les leçons d’hier nous disent que les tensions entre les deux camps peuvent s’avérer douloureuses.

Deuxième prisme, la contestation qui a cours au sein de la principale centrale syndicale du pays. On sait que depuis novembre 2024, cinq membres du bureau exécutif ont fait scission. En relation, à ce qu’on sait, de la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de l’UGTT. Cette dernière ayant fait adopter la levée de la limitation à deux mandats du Bureau exécutif. Un épisode qui ne serait plus vraiment à retenir, dit-on, aujourd’hui, avec les développements récents de crise entre l’UGTT et le pouvoir.

 

Depuis novembre 2024, cinq membres du bureau exécutif ont fait scission. En relation, à ce qu’on sait, de la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de l’UGTT. Cette dernière ayant fait adopter la levée de la limitation à deux mandats du Bureau exécutif.

 

Des suppositions

Troisième prime ? Les derniers développements concernant la grève du transport (bus et métro) dans le Grand Tunis (les gouvernorats de Tunis, La Manouba, Ben Arous et L’Ariana) qui a paralysé une partie des activités dans cette région. Et même au-delà. L’UGTT a-t-elle trouvé là un exemple de sa vigueur dans la négociation avec la sphère gouvernementale dans la défense de ses revendications ? Un capital précieux ?

Nous restons là, cependant, dans des suppositions. Ces prismes sauront-ils être pris en compte dans ce qui suivra maintenant et demain ? On sait aussi qu’ils ne sont pas les seuls à être pris en compte. L’espoir le plus ardent est que d’autres parties ne mettent pas leur nez dans une affaire qui, du reste, ne les concerne pas. Et à ne pas négliger, à ce niveau, le rôle que peuvent jouer des acteurs des réseaux sociaux. Ces derniers peuvent attiser les débats. On sait que ceux qui se cachent derrière leur message ne sont que rarement là pour la concorde. Loin s’en faut !

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Gestern — 12. August 2025Leconomiste Maghrebin

Saisie et destruction d’une quantité de formage et beurre à Jendouba

12. August 2025 um 21:05

L’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) a annoncé sur sa page officielle la destruction d’une quantité de fromage et beurre au gouvernorat à Jendouba.

Voici la traduction du communiqué publié par l’INSSPA sur sa page officielle :

Dans le cadre du contrôle sanitaire des magasins de vente en gros de produits alimentaires, de grandes quantités de fromages et de beurre ont été saisies le lundi 11 août 2025, après avoir été stockées dans des conditions contraires aux normes sanitaires, suite à la coupure volontaire de l’électricité dans la chambre froide, ce qui a entraîné une augmentation de la température à plus de 20°C.
Un procès-verbal d’infraction a été dressé, et une autorisation judiciaire a été obtenue auprès du tribunal de première instance pour la destruction des quantités saisies, afin de préserver la santé des consommateurs et en application des lois en vigueur.

 

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WWF-Afrique du Nord : Révision des normes d’intrants chimiques en agriculture en Tunisie

12. August 2025 um 20:14

Le bureau du WWF-Afrique du nord envisage d’élaborer deux notes d’orientation (policy briefs) relatifs à la révision des normes d’usage des intrants chimiques en agriculture et à la réforme du système de subventions agricoles.

 Un appel est lancé, à cet effet, pour sélectionner un bureau d’étude qui se chargera de l’élaboration de ces notes d’orientation qui proposeront des éléments de réflexion ou d’action, dont l’ultime objectif est d’assurer une utilisation durable des ressources naturelles.

  Il s’agit aussi de promouvoir des intrants biologiques et d’intégrer des critères écologiques et sociaux dans le système d’octroi de subventions agricoles.

   « Ces deux instruments sont considérés comme structurants car ils façonnent les choix technico-économiques des producteurs agricoles, influencent la santé des écosystèmes, et déterminent l’orientation des investissements publics ».

   Selon le WWF, la persistance des pratiques actuelles , subventions peu différenciées, usage extensif d’intrants chimiques, absence de ciblage environnemental, renforce les pressions sur la biodiversité et compromet les engagements internationaux de la Tunisie, notamment dans le cadre de l’accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité.

  Face à l’urgence de transition, les Policy Briefs constituent un levier décisif de sensibilisation et de plaidoyer, en particulier auprès des décideurs politiques, du Parlement, des ministères sectoriels (Agriculture, Finances, Environnement), des bailleurs de fonds et des partenairebiodiversité

s technique.

 Ces documents devraient présenter une vision claire, argumentée et réalisable des réformes à engager, en s’appuyant sur les résultats des travaux collectifs des ateliers nationaux, les résultats des consultations en ligne, les cadres réglementaires nationaux, les engagements internationaux, et les bonnes pratiques issues d’expériences comparables.

  Dans le cadre de son engagement pour la biodiversité, le WWF-Afrique du nord a mise en œuvre le projet « BIODEV 2030 », qui est une approche expérimentale de mainstreaming de la biodiversité engagée dans 15 pays pilotes aux contextes socioéconomiques, environnementaux et géographiques multiples, dont la Tunisie.

 A travers un processus axé autour du dialogue multi-acteur basé sur la science, le projet vise à contribuer à la mise en œuvre de l’accord de Kunming-Montréal dans ces pays en favorisant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversité et développement.

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Météo : Pluies et orages mardi soir

12. August 2025 um 19:58

Des orages locaux accompagnés de pluies sont attendus dans les régions du centre-ouest et du sud, avec un risque de chutes de grêle par endroits, en fin de journée et en début de nuit.

Le temps sera peu nuageux sur l’ensemble du pays, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).

Le vent soufflera du secteur nord sur le nord, et du secteur est sur le centre et le sud, faible à modéré. Il se renforcera temporairement lors des averses orageuses, avec des rafales pouvant atteindre 70 km/h. La mer sera houleuse à peu agitée.

Les températures nocturnes varieront entre 22 et 27 °C sur le nord, les hauteurs et les zones côtières, et entre 28 et 33 °C ailleurs.

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Bourse : Le Tunindex recule de 0,26 % le mardi 12 aout

12. August 2025 um 19:48

Tunindex a clôturé la séance de mardi 12 août en baisse de 0,26 % à 11 832,83 points, selon la Bourse de Tunis. Le marché a enregistré des transactions d’environ 3,2 millions de dinars.

La société des Laboratories Bonimed a contribué à attirer environ 1,4 million de dinars (MD) du total des transactions, et les actions de la société ont terminé la session avec une baisse de 1,3% à un niveau de 9.400 dinars.

 Les actions Essoukna viennent en tête de peloton des augmentations, avec un taux de 4,32 % et clôturées à un prix de 2,410 dinars, suivies des actions de la Société internationale de Leasing avec un taux de 4,06 % à un prix de 26, 650 dinars, et la Société Tunisienne des Marchés de Gros (SOTUMAG)  avec un taux de 3,6 % à un prix de 8, 340 dinars.

 Les actions de Monoprix ont, en revanche, chuté de 2,98 % à 6.500 dinars, suivies des actions de Tunisair de 2,77 % et 0,350 dinars, et des actions de Tawasol Holding Group de 1,44 % et un prix d’environ 0,680 dinars.

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Aide au logement à 23 familles à faible revenu à Bizerte

12. August 2025 um 19:25

La commission régionale du logement social de Bizerte, a accordé, mardi 12 aout, lors de sa réunion périodique, des subventions d’une valeur de 106 mille dinars au titre d’amélioration de logements au profit de 23 familles à faible revenu dans la région.

Les familles bénéficiaires sont issues des délégations de Ghezala, Joumine, Mateur, Ras Jebel, Tinja, Menzel Jemil, Zarzouna et Bizerte-Nord.

Le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaâcoub, a exhorté les responsables locaux et les services concernés à assurer une mise en œuvre rigoureuse de la nouvelle tranche du programme national de logement social, afin d’améliorer les conditions de vie et la santé publique des bénéficiaires, dans la continuité des actions menées dans les 14 délégations du gouvernorat.

Il a également souligné l’importance d’un examen approfondi des dossiers soumis aux commissions régionales et locales, afin de cibler en priorité les familles vulnérables sur l’ensemble du territoire et de hâter le traitement des demandes en attente.

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AMVPPC : Entrée gratuite aux sites, monuments et musées le 13 août

12. August 2025 um 18:19
L’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) informe le public que le l’accès aux sites, aux monuments et aux musées ouverts et dépendant de l’AMVPPC sera gratuit le mercredi le 13 Aout 2025, à l’occasion de la fête de la femme.
  »Bénéficient de la gratuité d’entrée tous les Tunisiens ainsi que les personnes étrangères résidentes en Tunisie (TRE) sur présentation de la carte d’identité nationale ou de la carte de séjour durant les jours suivants, ajoute l’AMPVPP son site officiel en ligne, expliquant que la gratuité annuelle est valable le premier dimanche de chaque mois, le 18 avril à l’occasion de la Journée internationale des sites et des monuments ainsi que le 18 mai qui correspond à la Journée internationale des musées ainsi que les jours fériés afin de  de profiter de ces occasions pour découvrir la richesse patrimoniale de la Tunisie et de visite les musées, sites et monuments.
Elle appelle les visiteurs à à visiter le lien suivant afin de connaître la liste des musées, des sites archéologiques et des monuments historiques à découvrir sur le lien suivant :
https://drive.google.com/…/1_-w74WU…/view… et de visiter leur site web sur le lien suivant:

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Tunisie : Repenser la diplomatie face aux incertitudes

12. August 2025 um 18:11

Dans un contexte régional marqué par une effervescence constante et des menaces croissantes, la diplomatie tunisienne semble aujourd’hui traverser une période de flottement inquiétante. Face à une mer internationale de plus en plus houleuse, Elyes Kasri, l’ancien ambassadeur et analyste politique interpelle avec acuité sur la nécessité impérieuse pour la Tunisie de revoir en profondeur son positionnement et son rôle à l’échelle mondiale. Car, dans un monde où la faiblesse et la marginalisation n’ont pas d’avenir, le pays doit retrouver une boussole claire et la détermination indispensable pour avancer et défendre ses intérêts supérieurs.

Voici le post complet d’Elyes Kasri :
« Le statut et l’intensité des relations internationales d’un pays donné se mesurent à l’aune de la portée et du niveau des contacts et délibérations avec les puissances étrangères qui comptent et des résultats engrangés pour la paix et la sécurité internationales et, de préférence, les intérêts nationaux.
Alors que notre voisinage immédiat vit sur 360 degrés un état d’effervescence aux conséquences aussi incertaines que menaçantes, il est légitime de se poser des questions sur le positionnement de la Tunisie et sa perception des menaces et des opportunités dans un environnement fluide, opaque et non dénué de menaces.
Certains, à tort ou à raison, ne peuvent se défaire de l’impression de flottement et même pire, peut être avec un brin d’excès, d’une épave en perdition dans une mer de plus en plus houleuse.
Quel qu’en soient les arguments et prétextes, nul, de bonne foi, ne peut nier que la diplomatie tunisienne a connu de meilleurs jours.
Certains pessimistes vont jusqu’à penser qu’elle est devenue méconnaissable et inaudible.
Les intérêts supérieurs et les impératifs de survie et de prospérité de la Tunisie nécessitent une révision en profondeur du positionnement et du rôle international du pays car si celui qui n’avance pas recule, en relations internationales et à travers l’histoire de l’humanité, il n’y pas de place pour les faibles ni les marginaux.
Si la nature a horreur du vide, les relations internationales n’ont pas de place ni d’avenir pour ceux qui n’ont pas de boussole ni la détermination et l’énergie requises pour tenir le cap ».

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Néjia Gharbi : continuons ensemble de bâtir une Tunisie résiliente, inclusive et inspirante

12. August 2025 um 18:00

À l’occasion de la Journée nationale de la femme tunisienne, Néjia Gharbi, Directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), partage avec nous le parcours inspirant de son institution dans l’appui aux femmes entrepreneures et le financement de projets d’infrastructure essentiels pour le développement économique et social du pays. Dans cet entretien, elle revient sur les initiatives fortes et les engagements concrets de la CDC pour favoriser l’inclusion économique des femmes, renforcer la résilience de notre économie et accompagner un développement territorial durable, avec au cœur des actions, la volonté de bâtir une Tunisie plus juste et innovante. Interview:

Quel bilan faites-vous des réalisations majeures de la CDC dans le financement d’infrastructures et l’autonomisation économique des femmes, notamment via les partenariats public-privé ?

Néjia Gharbi : La CDC a renforcé son rôle de catalyseur du développement économique par différentes interventions. Je cite par exemple le financement de grands projets structurants, à l’instar du projet de création de la zone franche d’activités commerciales et logistiques de Ben Guerdane. Il fait partie de la liste des projets prioritaire de l’État tunisien répondant à deux axes du plan de développement, à savoir :
– la transition vers une économie à faible coût via le développement de la logistique;
– la réponse aux besoins de développement régional.

C’est un projet de partenariat public-privé (PPP) visant à développer la région et à lutter contre le commerce parallèle. Il permettra l’intégration des habitants de la région dans les différentes activités économiques, commerciales, logistiques et de loisirs et constitue une composante importante du corridor commercial terrestre continental, ainsi qu’un levier essentiel pour la réhabilitation du passage frontalier de Ras Jedir, selon les normes internationales.

L’autonomisation économique des femmes passe notamment via le projet « Startups et PME Innovantes » financé par la Banque Mondiale où nous avons atteint le taux de 52,6 % de startups et PME détenues ou dirigées par des femmes jusqu’au Premier Trimestre 2025 (91 sur 173 bénéficiaires). Il dépasse ainsi l’objectif initial du projet fixé à 20 % de bénéficiaires femmes. Quant au programme FAST (Femmes Accélérations Startups et TPE), financé par l’AFD à hauteur de 5,5 M€ et mis en œuvre par la CDC avec l’assistance technique d’Expertise France, il vise à soutenir des initiatives entrepreneuriales dans la réalisation des programmes d’accélération de startups et TPE, et à accélérer le développement des programmes d’incubation pour des femmes entrepreneures. FAST a été clôturé en novembre 2024 avec d’importantes réalisations tel que le soutien de 788 projets dont 638 ont été développés dans les régions et 50 sont exportateurs. 82% de ces projets sont portés par des femmes, 44,5% ont un impact environnemental et social positif. Tandis que 63,5% des emplois créés sont occupés par des femmes.

Comment la CDC ajuste-t-elle sa stratégie d’investissement afin de renforcer la résilience de l’économie du pays et de soutenir l’entrepreneuriat féminin face aux incertitudes économiques actuelles ?

La CDC agit comme un investisseur public contre-cyclique, combinant performance financière et impact social :

● Elle développe des lignes de financement spécifiques, telles que la ligne de restructuration d’une taille cible de 100 MDT dédiées aux PME en difficulté à fort potentiel de croissance, avec une attention particulière aux entreprises dirigées par des femmes. Cette ligne met en avant un financement en capital et quasi-capital aux PME afin de leur permettre une restructuration financière et un développement de leurs activités.

● À travers différents partenariats (Banque Mondiale, AFD, Expertise France, KfW, GIZ), elle renforce la résilience du tissu économique en ciblant l’innovation, l’emploi et l’inclusion des femmes.

● Le programme « Startups et PME innovantes », avec un prêt de la Banque Mondiale de 75 M$, soutient les projets innovants en région et dans les filières technologiques via ses composantes Anava, fonds de fonds de 45 M$ pour appuyer 230 startups, Innovatech avec 17 M$ pour appuyer 50 PME innovantes et Flywheel avec 5 M$ pour l’appui de l’écosystème entrepreneurial (accélérateurs et incubateurs).

Nous avons atteint un taux de 52,6 % pour les femmes bénéficiaires du programme contre un objectif initial de 20 % et un taux de 38,7% de bénéficiaires dans les régions contre un objectif initial de 10 %.

Quelles sont les initiatives innovantes ou de long terme engagées récemment par la CDC pour consolider l’écosystème d’investissement et quels sont les axes prioritaires pour les prochaines années, avec une attention particulière à la promotion de l’entrepreneuriat féminin ?

Parmi les initiatives phares : la ligne restructuration financée par un crédit de 40 Millions de Dollars du FADES dédiée au financement des PME ayant des difficultés financières avec un potentiel de développement important d’une taille cible de 200 Millions de Dinars qui va permettre de soutenir jusqu’à 20 Fonds de restructuration.

La création du Fonds Impact dédié aux projets à fort impact environnemental et social dans les régions, dont un compartiment déjà lancé dans le cadre du Corridor Kasserine-Sidi Bouzid-Sfax, dédié à l’économie régionale et visant à créer des emplois durables, notamment pour les femmes. Le projet de Corridor Économique de la Tunisie s’insère dans le cadre de la politique générale de la Tunisie qui vise à réduire les inégalités régionales et doter le pays d’une infrastructure moderne de Corridors.

L’objectif principal du projet est d’améliorer l’efficacité du transport et de la logistique et de soutenir le développement des activités économiques le long du Corridor Kasserine-Sidi Bouzid-Sfax. Plus particulièrement, le projet vise à :
– Désenclaver les gouvernorats de Kasserine, Sidi Bouzid et Sfax.
– Renforcer l’attractivité auprès des investisseurs des gouvernorats concernés.
– Dynamiser l’activité économique dans la région en favorisant les échanges commerciaux entre l’est et l’ouest du pays, ainsi que les exportations provenant des gouvernorats concernés vers les pays voisins.
– Renforcer l’inclusion des gouvernorats concernés dans l’économie nationale
Ce projet est cofinancé par la Banque Européenne d’Investissement et la Banque Mondiale.

On retrouve également la prospection du marché des obligations vertes : un levier futur pour financer des projets verts avec un haut impact social, dont l’égalité de genre. Dans le cadre de son rôle d’investisseur public au service des priorités nationales, et en alignement avec sa stratégie de contribution à la transition énergétique et écologique en Tunisie, la Caisse des Dépôts et Consignations a initié ce projet en faisant équipe avec le ministère des finances et la BVMT et en mobilisant l’appui de la Banque Mondiale. Cet appui a été financé par le Royaume Uni, fortement engagé à soutenir la Tunisie dans sa politique de verdir son économie.

Les cinq axes prioritaires en 2026-2030 répondent aux défis nationaux :

• Appuyer la relance économique et le développement des entreprises innovantes, compétitives et créatrices d’emplois.
• Renforcer l’infrastructure au profit du développement et d’une économie plus compétitive et inclusive.
• Accompagner la transformation digitale et technologique vers une réduction de la fracture numérique et une plus haute valeur ajoutée de l’économie.
• Accompagner la transition énergétique et écologique pour une économie sobre en carbone et résiliente aux changements climatiques.
• Contribuer au développement du marché financier pour appuyer le financement de l’économie.

Quel rôle la CDC entend-elle jouer dans le développement du capital-investissement (Private Equity) notamment pour favoriser l’accès au financement des PME et startups dirigées par des femmes, et quel impact cela pourrait-il avoir sur l’inclusion économique ?

La CDC est l’un des principaux investisseurs en capital en Tunisie :
● Elle a investi dans 27 fonds, dont plusieurs à fort impact social. Ces investissements ont permis le financement de 201 entreprises dont 85 dans les zones de développement régional et permettant ainsi la création ou le maintien de 27 111 emplois, dont 8 916 pour les femmes, 6 500 jeunes et 5 600 diplômés du supérieur.
● La CDC soutient également la création de fonds spécialisés de restructuration (MOURAFEK, INKADH) qui intègrent un appui technique et stratégique, souvent indispensable aux entrepreneures dans les régions.

Quelles mesures concrètes la CDC met-elle en place pour sécuriser les ressources qui lui sont confiées et assurer leur fructification dans l’intérêt général, notamment dans des projets soutenant l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes à l’occasion de cette journée nationale ?

La CDC sécurise les dépôts de la CENT, les consignations et les financements extérieurs via :
● Une gouvernance rigoureuse avec un modèle basé sur la supervision de la commission de surveillance avec des comités stratégiques permettant une bonne gouvernance, la CS est à 45 % composée de femmes.
● Des placements performants et responsables : participation à des FCPR, obligations, pensions livrées, etc., tout en soutenant les projets à impact social.
● Le maintien du label RSE (Label CONECT – Bureau Veritas) depuis 2019, attestant de l’engagement en faveur de l’égalité, l’éthique et la durabilité.
● Rappelons aussi que la CDC a formalisé sa politique genre qui énonce son intention de soutenir l’égalité de genre et d’en faire un objectif transversal à toutes ses activités d’investissement. L’objectif principal de la Caisse est d’appuyer l’autonomisation économique des femmes en Tunisie et ce à travers trois objectifs spécifique. Premièrement favoriser l’accès des femmes aux services et aux infrastructures. Deuxièmement soutenir l’accès des femmes à l’emploi et aux postes de direction. Et troisièmement favoriser l’accès des femmes au financement et contribuer à la promotion de l’entrepreneuriat féminin.

Quel message aimeriez-vous adresser aux femmes tunisiennes en cette journée du 13 août ?

En cette Journée nationale de la femme tunisienne, la CDC salue l’engagement, la créativité et la résilience des jeunes porteuses de projets à travers tout le pays. Notre institution est fière d’accompagner les entrepreneures à chaque étape de leur parcours, en appuyant à la création des conditions d’un écosystème inclusif, innovant et durable. À toutes les femmes tunisiennes : vous êtes les actrices du changement, les bâtisseuses de demain. Continuez à entreprendre, à innover et à rêver grand – Vous êtes le moteur de l’innovation et du développement. Continuons ensemble à bâtir une Tunisie résiliente, inclusive et inspirante.

En ce jour symbolique, je tiens également à rendre un hommage à notre collègue Feue Mme Lamia Samoud, Directrice du Pôle Support, dont le dévouement et la rigueur ont marqué durablement notre institution. Son engagement, sa rigueur et son professionnalisme resteront une source d’inspiration pour tous les cadres de la CDC.

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Création d’une nouvelle unité de technologie pharmaceutique par le ministère de la Défense

12. August 2025 um 17:28

Un arrêté du ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, daté du 8 août 2025, a été publié au Journal officiel n°101 du 11 août 2025, renforçant les infrastructures hospitalières de l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis.

Ce texte complète l’arrêté initial du 23 avril 2021 en créant une Unité de technologie pharmaceutique rattachée au service de la pharmacie, de la pharmacologie et de la pharmacotechnie. Cette nouvelle unité vise à renforcer la qualité des activités pharmaceutiques au sein de l’établissement.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté d’améliorer en permanence les services médicaux offerts au personnel militaire ainsi qu’à la population, en soutenant la formation et la recherche dans les domaines de la pharmacie et des technologies thérapeutiques modernes.

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Les barrages remplis à 32,3 % le 12 aout 2025

12. August 2025 um 16:54

Selon le bulletin quotidien de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les barrages sont remplis à 32,3 % le 12 août 2025.

Voici la répartition du taux de remplissage des barrages selon les régions :

  • Nord : 38 % (705,296 millions m³ contre 546,117 millions m³ en 2024)

  • Centre : 10,2 % (46,212 millions m³ contre 32,291 millions m³ en 2024)

  • Cap-Bon : 22,5 % (13,899 millions m³ contre 2,958 millions m³ en 2024)

Le volume total est de 765,407 millions m³ contre 581,366 millions m³ en 2024.

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Trump : les importations d’or ne seront pas taxées

12. August 2025 um 16:40

Donald Trump a annoncé, lundi 11 août 2025, que les importations d’or aux Etats-Unis ne seraient pas soumises aux tarifs douaniers américains, suite à une décision fédérale qui a provoqué le chaos et la confusion sur les marchés mondiaux de l’or.

Les contrats à terme sur l’or négociés sur le Comex de New York et sur la référence mondiale des prix au comptant à Londres ont peu varié. L’or au comptant s’est redressé après ses pertes, tout en restant en baisse de plus de 1,2 % sur la journée.

Lundi après-midi, les autorités américaines n’avaient pas encore publié de politique officielle et mise à jour.

A rappeler qu’un responsable de la Maison Blanche a suggéré la semaine dernière que l’administration publierait une nouvelle politique précisant si les lingots d’or seraient soumis à des droits d’importation, suite à une décision des douanes et de la protection des frontières des États-Unis qui a surpris les commerçants.

La décision a déterminé que les lingots d’or pesant un kilogramme et 100 onces seraient soumis aux tarifs imposés par Trump le 7 août. Cette décision a été communiquée dans une lettre envoyée à une raffinerie suisse demandant son avis sur le traitement de l’or, puis publiée sur le site Internet de l’agence.

 

Lire aussi: Suisse : Trump taxe les lingots d’or d’un kilo

 

Si la décision était maintenue, elle aurait des conséquences considérables pour les métaux précieux du monde entier et potentiellement pour le bon fonctionnement des contrats à terme américains. Le rôle de l’or comme actif financier et monnaie mondiale le distingue des autres matières premières, comme le cuivre, frappées par les droits de douane.

Les traders, les analystes et les dirigeants de l’industrie avaient compris que les lingots seraient exemptés des soi-disant tarifs « réciproques » de Trump, y compris une taxe de 39 % sur les marchandises en provenance de Suisse, un exportateur majeur.

La confusion autour de la lettre du CBP a fait grimper les contrats à terme sur l’or américain à des niveaux records vendredi 8 août, les traders signalant que les expéditions avaient été gelées en réaction à cette nouvelle choquante.

Les marchés de l’or se sont stabilisés plus tard vendredi lorsqu’un responsable de la Maison Blanche a déclaré à Bloomberg par écrit que l’administration Trump prévoyait de publier un décret dans un avenir proche pour clarifier ce qu’il a appelé la désinformation sur l’imposition de tarifs douaniers sur l’or et d’autres produits spécifiques.

Cette dernière déclaration s’ajoute à une année tumultueuse pour l’or, qui a atteint des niveaux sans précédent dans un contexte d’achats importants des banques centrales et alors que la guerre commerciale de Trump stimule la demande de valeurs refuges.

Plus tôt cette année, les flux physiques se sont inversés, les négociants s’empressant d’importer des milliards de dollars d’or et d’argent aux États-Unis, les prix à New York fluctuant fortement en prévision d’éventuelles taxes douanières. Cependant, cette activité commerciale a été brutalement interrompue après l’ajout de l’or et de l’argent à la liste des exemptions tarifaires annoncées par les États-Unis début avril.

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Neila Charchour: La femme tunisienne gardienne de la République

12. August 2025 um 16:07

En ce 13 août 2025 jour de la fête nationale de la femme tunisienne, on ne peut que se souvenir des deux acquis majeurs  que Bourguiba nous a offert, conscient qu’il était du rôle primordial que pouvaient jouer les femmes dans une nouvelle République.

Ainsi, il décréta l’éducation obligatoire pour toutes et promulgua le Code du Statut Personnel. Deux acquis majeurs qui ont favorisé notre émancipation en nous garantissant un certain nombre de droits assez uniques dans le monde arabo-musulman. Aujourd’hui, soixante neuf ans plus tard, il est utile de faire le point sur l’impact de ses acquis sur la société tunisienne. Sans avoir de statistiques officielles et à titre strictement personnel, je distingue quatre différentes catégories de femmes :

– La première catégorie est celle que j’appellerai les filles et les petites filles de Bourguiba qui ont fait des études leur principal  atout. Médecins, biologistes, architectes, commandants de bord, juges, avocates, journalistes, ingénieurs, enseignantes, femmes entrepreneur, citoyennes et même politiciennes etc..

Elles travaillent, produisent, payent leurs impôts exactement au même titre que les hommes même si au moment de l’héritage, elles n’héritent que la moitié de la part des hommes alors que c’est contraire à la définition d’une République où tous les citoyens, hommes et femmes, sont sensés être égaux devant la loi.

Ces femmes sont les mères éducatrices qui par leur éducation sont sensées moderniser les mentalités. Elles sont les piliers d’une société moderne que les générations montantes se doivent de prendre en exemple et en considération.

Néanmoins les hommes tunisiens dans  leur ensemble, n’ont pas tous bien intégré, compris et admis l’intérêt de cette évolution qui  lèse leur autorité traditionnelle millénaire. La meilleure preuve en est que cette indépendance financière et intellectuelle des femmes tunisiennes est à l’origine d’un nombre grandissant de divorce. Comme si le divorce pouvait restaurer l’autorité masculine. En réalité il ne fait que confirmer leur échec à évoluer créant ainsi chez les femmes la nécessité  d’une lutte continue pour faire accepter leur nouveau statut.

Je ne saurai évaluer le temps qu’il faudra pour que ces Messieurs apprennent à apprécier l’intérêt de cette émancipation féminine en espérant que nous ne nous trouverons pas carrément dans l’obligation de nous battre pour défendre ces acquis qui dérangent tant.

A mes yeux, ce sont ces femmes là, diplômées et travailleuses, qui sont les gardiennes de la Républiques tunisienne, telle que nous en rêvons depuis l’indépendance.

Et même si je ne suis pas en accord avec ses méthodes ni sa vision d’une démocratie qui puisse exclure une partie de la société, Madame Abir Moussi est une preuve vivante de la nécessité de cette lutte. Il faut lui reconnaitre son appartenance, voire son leadership sur cette catégorie de femmes, citoyennes courageuses, libres et indépendantes qui ont totalement intégrées la mission que Bourguiba leur a implicitement confiée.

Toutes aussi exemplaires, j’identifie une seconde catégorie formée de celles qui, pour différentes raisons n’ont pas pu terminer leurs études ou n’ont pas pu carrément en faire mais qui participent quand même à la croissance  économique du pays.

On y trouve toutes les ouvrières des différents secteurs, industriel et agricole, ainsi que les artisanes dans toutes sortes de domaines. Toutes ces petites mains, beaucoup moins avantagées que les femmes de la première catégorie, forment néanmoins par leur nombre la colonne vertébrale de l’économie officielle tunisienne, surtout si l’on en exclu les trafiquants de toutes sortes qui opèrent clandestinement dans le marché parallèle au mépris d’un système officiel qui semble soit totalement impuissant soit carrément impliqué.

ENDA inter-arabe, créée par Madame Essma Ben Hamida, encore une autre femme d’exception, qui a été la pionnière du secteur de la micro-finance en Tunisie, témoigne, dans un petit livre intitulé « La débrouille au féminin », de la plus belle des manières sur le parcours de ces femmes courageuses et ambitieuses, qui ont travaillé très dur si ce n’est pour elles- mêmes, c’était au moins pour leurs familles. Elle nous raconte, entre autre, comment les artisanes kairouanaises  qui fabriquaient chez elles les tapis de Kairouan ont été à l’origine du développement du secteur touristique en Tunisie. Elles avaient confié leurs économies à leurs pères,  leurs frères, leur époux ou leurs fils pour investir dans les tous premiers hôtels privés. Ainsi les Milad, les Fourati, les Khechine, les Allani etc .. sont les pionniers kairouanais du tourisme tunisien.

Par ailleurs, lorsque je faisais ma campagne électorale dans le gouvernorat de Monastir, j’avais été effarée par le nombre de femmes qui travaillaient dans les usines alors que les hommes remplissaient les cafés à longueur de journée refusant les petits métiers  à petits salaires. Ces mêmes hommes n’ont aucun problème à tendre la main à leur sœur ou leur mère ou encore leur épouse pour quémander un peu d’argent de poche. Le chômage en Tunisie est aussi dû à cette catégorie d’hommes qui préfèrent le trafic à certains travaux qu’ils considèrent  indignes de leur statut social alors que les femmes le font sans rechigner en toute légalité.

Quant à la troisième catégorie, elle est essentiellement formée de celles qui pour différentes raisons, malgré leur diplômes, n’ont pas su où n’ont pas pu se faire une situation.  Elles se sont généralement réfugiées dans le mariage.

Etant financièrement dépendantes, elles vivent  un mode de vie plutôt conservateur qui ne leur offre pas beaucoup d’opportunités pour leur épanouissement personnel. Elles se rabattent sur l’engagement social. C’est comme cela que nous trouvons une majorité de femmes dans tout ce qui a trait aux œuvres sociales. Couffins de Ramadan, fournitures scolaires et toutes sortes de travaux associatifs  sont assurés par les femmes dans toutes les régions de la République. Si les hommes  participent par le don d’argent, ils sont rarement sur le terrain et dans le contact direct avec les populations défavorisées.

Ces femmes aussi sont à remercier pour leurs efforts. Grâce à elle une solide trame sociale s’est tissée et sera surement un jour un excellent  filtre contre toutes les intrusions possibles.

Enfin avec l’avènement d’internet,  ses réseaux sociaux  et l’intelligence artificielle qui s’étend à une très grande vitesse, une quatrième catégorie de femmes est entrain  d’apparaitre. Celles que j’appellerai comme l’air du temps, « les femmes pressées ». Elles veulent en même temps et rapidement la célébrité, la fortune et le pouvoir.

S’il est vrai qu’Internet permet une  ouverture exceptionnellement enrichissante sur le monde entier et qu’il présente plein d’avantages, il faut admettre qu’il présente aussi beaucoup d’inconvénients  lorsqu’il est mal utilisé.

A ce jour en Tunisie on voit bien plus les inconvénients dus à la rapidité et à la facilité de l’usage de cet outil. On constate une perte palpable du respect et du savoir vivre ensemble grâce à une liberté d’expression mal comprise et mal exploitée.

Une flopée d’influenceuses dans différents domaines a émergé dont une partie agit très négativement sur les réseaux.  En soi, chacune d’entre elle n’est qu’un epsilon, le danger réside par contre dans le nombre ahurissant de « followers » qui s’intéressent à leurs bêtises. Signe d’une disparition des traditions et d’une dégradation généralisés des mœurs sociales qu’il faudra dénoncer et combattre à tout prix pour éviter encore plus de dérives. Ce phénomène est lui-même lié à l’attitude négative des hommes face à cet excès de libertés mal assumées.

Il serait bien plus rentable et bien plus constructif de se pencher sur l’Internet qui permet  d’accéder à toutes sortes d’informations, de rencontrer toutes sortes de personnes inaccessibles dans la  vie réelle, qui facilite la communication, le commerce, les connexions, les études, les formations en ligne et une multitude d’autres options à exploiter dans tous les domaines. Une source infinie d’occupations et d’emplois à partir de chez soi qui pourrait améliorer la vie de tant de femmes.

Et même si pour le moment beaucoup d’entre elles sont plus attirées par la facilité que par des résultats concrets et durables,  je ne doute pas qu’un éveil s’opérera tôt ou tard.

Un éveil que nous devons promouvoir et encourager à travers cet outil miraculeux. Mesdames votre mission envers la République ne fait que commencer, n’hésitez pas à vous impliquer.

 

Neila Charchour

Tunis le 13 Août 2025

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Rentrée scolaire : Modernisation nationale des infrastructures scolaires

12. August 2025 um 15:45

Dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire 2025-2026, le ministère de l’Éducation a engagé un programme national global visant à améliorer les infrastructures des établissements scolaires à travers le pays. L’objectif : garantir à tous les élèves un accès à une éducation publique de qualité.

Ce programme inclut la construction, l’entretien, l’équipement et l’aménagement d’écoles primaires, de collèges, d’internats ainsi que de cantines scolaires. La valeur des projets de création d’établissements s’élève à 159 millions de dinars, sur un budget total avoisinant les 250 millions de dinars dédiés au développement des infrastructures scolaires.

Dans le gouvernorat de Sfax, les travaux avancent rapidement : l’école primaire en construction affiche un taux d’avancement de 95 %, celle du quartier Bir Ali Ben Khalifa de 90 %, le collège d’Aulou également à 90 % et le collège Saadi Amir à 60 %.

À Gabès, l’école primaire du quartier Nasr est achevée à 75 %. Dans le gouvernorat de Kebili, les travaux à l’école primaire de Jemna sont à 20 %, tandis qu’à Manouba, l’école primaire de Borj Toumi à Battan est à 60 % d’avancement.

Dans le gouvernorat de Nabeul, les chantiers progressent avec un taux de 90 % à l’école préparatoire du quartier Al Wafa, 55 % au lycée de Bir Boureguia et 90 % à l’école primaire de Beni Khaled.

Côté entretien et maintenance, Manouba affiche des avancées notables avec 40 % pour l’école préparatoire Alissa, 60 % pour Khaznadar et 85 % pour l’école préparatoire 20 mars 1934.

À Kasserine, les travaux progressent à 50 % au lycée Al Zouhur et à 80 % au lycée Chebbi, tandis qu’à Kairouan, l’école primaire Bir Al-Wahat enregistre un taux d’avancement de 25 %.

À Gafsa, plusieurs établissements bénéficient d’interventions : l’école primaire de la cité Nour et le collège 02 Mars sont achevés à 80 %, la cantine du lycée Al Alem à 70 % et le lycée 18 Janvier à 30 %.

Enfin, dans le gouvernorat de Medenine, les travaux avancent à 40 % à l’école primaire Ghrabat, 70 % à l’école primaire Beni Bando, 30 % à l’école primaire Al-Raja, et le foyer du lycée de Medenine affiche un taux d’achèvement de 75 %.

À Sfax, les actions de maintenance concernent l’école primaire Sidi Abdelaziz (35 %), Drabla (50 %), Jalaïla (30 %) et le lycée Ali Bourguiba (40 %).

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Israël – Palestine: La solution à deux États demeure la seule issue viable au conflit

12. August 2025 um 15:41

Dans le cadre des efforts visant à reconnaissance de l’Etat de Palestine – en bonne et due forme -, prévue lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York en septembre prochain, efforts initiés particulièrement par la France et l’Arabie saoudite, les services de la l’ambassade de France en Tunisie ont organisé, mardi 12 août, un point de presse pour débattre des tenants et des aboutissants de cette question. Bien entendu à bâton rompu.   

A l’occasion de cette rencontre, le chargé d’affaires de l’ambassade – l’ambassadrice étant en congé -, a tenu à expliquer les enjeux du processus de reconnaissance de l’Etat de Palestine, et qui s’inscrit dans le cadre de l’« Appel de New York pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats ». Il rappellera que cette initiative est portée par la France et l’Arabie saoudite.

Dans cette optique, nous a-t-on expliqué, il s’agit de créer les conditions de mise en œuvre d’une « une mission internationale de stabilisation à Gaza » sous l’égide des Nations unies.

Le diplomate français estime urgente la mise en place de cette mission onusienne, suite notamment aux récents développements sur le terrain, avec l’annonce par le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de l’occupation militaire de Gaza City. Il va jusqu’à qualifier cette perspective de « désastre ». « Cette initiative ne ferait qu’aggraver le conflit, les otages israéliens et les civils palestiniens en seraient les premières victimes », a-t-il averti.

Justement, face à cette escalade, la France soutient et milite pour la création de cette mission internationale temporaire de stabilisation, proposée lors de la conférence des Nations unies à New York fin juillet. Cette initiative, portée par le président de la République française, aurait pour but d’assurer la sécurité de tous les civils, Israéliens comme Palestiniens, et de contribuer à la mise en œuvre de la solution à deux États, Palestine et Israël.

Pour ce faire, la France propose donc que cette mission prenne la forme d’une coalition internationale, mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU, et conduite par des partenaires régionaux. Ce dispositif représenterait une voie crédible pour mettre fin au cycle de violence permanent et amorcer la construction d’une paix durable.

Reconnaissance d’un État palestinien

En outre, la France réaffirme sa vision et sa position – qui ont toujours été les lignes directrices de la politique étrangère de la France –  pour l’avenir de la bande de Gaza : celle-ci doit s’inscrire dans le cadre d’un futur État palestinien dirigé par l’Autorité palestinienne. « La solution à deux États demeure la seule issue viable au conflit, pour garantir la paix et la sécurité à long terme », a affirmé le chargé d’affaires, reprenant les termes du chef de l’Etat français.

Quand on lui a posé la question de savoir si les Etats-Unis appuyaient ce processus, sa réponse laisse penser que ce n’est pas encore le cas, mais que l’espoir est permis.

 

Nécessité de protéger les journalistes à Gaza

Par ailleurs, l’actualité oblige, le meurtre délibéré des six journalistes de la chaîne de télévision Al Jazeera s’est invité dans la discussion.

Ainsi,  chargé d’affaires de l’ambassade a rappelé la « vive préoccupation » de la France quant au nombre croissant de journalistes tués dans la bande de Gaza depuis le début du conflit (plus de 200). « Les journalistes ne doivent jamais être pris pour cibles. Ils sont protégés par le droit international humanitaire, au même titre que tous les civils », a-t-il rappelé.

Dans ce cadre, la France réaffirme son engagement en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression, et de la protection des professionnels des médias. Et de ce fait, elle appelle les autorités israéliennes à garantir un accès sûr et sans entrave à Gaza pour les journalistes internationaux, afin qu’ils puissent exercer leur travail librement et en toute indépendance.

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TRANSTU : Trafic normal sur toutes les lignes de métro

12. August 2025 um 15:33

La Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a annoncé, mardi 12 aout, la reprise normale du trafic sur toutes les lignes de métro à partir de 11h35, après la réparation de la panne électrique survenue dans la matinée.

Dès les premières heures de la journée, une perturbation provisoire avait été signalée en raison d’une panne électrique sur les lignes aériennes de contact dans l’entrepôt de Tunis Marine, au centre-ville. Celle-ci avait provoqué une coupure entre la station TGM et l’avenue de la Gare, empêchant le départ des trains et limitant la circulation à un seul train par ligne.

Pour pallier cette situation, des bus ont été déployés afin d’assurer le transport des usagers, a précisé la même source.

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Plus de 36 kilogrammes de cannabis saisis au port de la Goulette nord (Douane)

12. August 2025 um 15:18

Les services de la douane du port de la Goulette nord ont déjoué une opération de contrebande de plus de 36 kilogrammes de cannabis dissimulées dans les bagages d’un voyageur débarquant de  Gênes.

Le cannabis était dissimulé à bord d’une voiture d’un Tunisien résidant à l’étranger (TRE), a indiqué la direction générale des douanes dans un communiqué publié, mardi 12 aout.

Le ministère public a ordonné le transfert du dossier aux services de sécurité compétents pour poursuivre l’enquête, ajoute la même source.

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L’UGTT marche sur des œufs !

12. August 2025 um 15:12

Après plusieurs mois loin des projecteurs, l’UGTT traverse l’un des moments les plus décisifs de son long vécu. Nous pensons même qu’il s’agit du tournant le plus critique de son histoire contemporaine, car ce qui se joue aujourd’hui, c’est son positionnement sur l’échiquier politique et social du pays. Comment une organisation qui se présentait comme la première force nationale a-t-elle pu se retrouver aussi affaiblie en seulement quelques années ?

Le constat est sans appel : l’UGTT de 2025 n’est plus celle de la décennie précédente. Son affaiblissement résulte principalement de trois dynamiques majeures.

1- Le péché originel des hausses salariales anarchiques

L’UGTT est aujourd’hui perçue par une large frange de la population comme partiellement responsable de la crise économique et sociale actuelle. Et ce n’est pas entièrement faux.

Aux côtés des partis politiques et des gouvernements successifs, le syndicat a joué un rôle dans la dégradation du climat économique. En défendant systématiquement les intérêts des salariés, souvent au détriment de la viabilité des entreprises qu’elles soient publiques ou privées, il a contribué à alourdir les charges d’exploitation, paralysant les structures publiques et poussant les entreprises privées à survivre sous la contrainte de l’endettement, limitant ainsi tout investissement de croissance.

Malgré cette posture, l’emploi ne s’est pas amélioré. Il suffit de comparer les chiffres actuels à ceux de 2019, une année déjà peu reluisante, pour constater un net recul.

Aujourd’hui, les Tunisiens commencent à comprendre qu’une augmentation salariale non accompagnée de gains de productivité se traduit inévitablement par une spirale inflationniste. Le coût de la vie est devenu insoutenable, et si les hausses de salaires ne sont pas la seule cause, elles en constituent un facteur aggravant majeur.

Par ailleurs, le nombre record de grèves a durablement terni l’image du pays auprès des investisseurs étrangers. La montée en puissance d’autres économies régionales — Maroc, Égypte, Turquie — nous a fait perdre de nombreuses opportunités.

Face à une succession de gouvernements fragiles, l’UGTT imposait ses revendications sans contrepoids. Conséquence ? Un surendettement massif, des milliards de dollars consommés sans retour productif réel. L’État s’est engagé au-delà de ses capacités, sans génération de recettes suffisantes pour honorer ses promesses.

2- Une crise de gouvernance interne

La deuxième faiblesse vient de l’intérieur : le non-respect du règlement propre à l’UGTT et la prolongation contestée du mandat du bureau actuel ont profondément divisé l’organisation. Au-delà des justifications avancées, le fait est que le syndicat n’est plus uni. Des divergences profondes affaiblissent son autorité et sa légitimité.

Si la prolongation n’avait duré que quelques mois, cela aurait pu passer. Mais des années plus tard, il est devenu difficile, même en interne, de défendre cette décision. D’autres syndicats, plus démocratiques et plus souples, gagnent du terrain. L’idée d’un syndicat unique en position de négociation avec les autorités n’a plus cours.

3- Un État qui a repris l’initiative sociale

Troisièmement, l’État a changé de posture, adoptant un ton plus social, parfois plus radical que l’UGTT elle-même. La réforme du Code du Travail en est une illustration. Bien qu’elle soulève des inquiétudes économiques, elle répond à une grande partie des revendications sociales historiques du syndicat.

Le règlement du dossier des enseignants vacataires est une réussite pour l’exécutif, en dépit de son impact sur les comptes publics. D’autres initiatives parlementaires vont également dans ce sens. Certes, certaines manquent de cohérence économique, mais sur le plan politique, c’est l’Etat qui marque des points.

Dans ce contexte, hausser le ton, voire appeler à une grève générale, serait une manœuvre extrêmement risquée. Et pour être direct, une grève aujourd’hui serait un échec cuisant. L’UGTT y perdrait le peu de crédit qu’il lui reste. Qui, aujourd’hui, accepterait de sacrifier une journée de salaire alors que la majorité des ménages n’arrive déjà plus à joindre les deux bouts des mois ? Et qui compensera cette perte ?

Face à un exécutif solidement installé, capable d’imposer une feuille de route conforme à ses équilibres budgétaires, l’UGTT n’a pas intérêt à tester sa force réelle. Elle risquerait d’en ressortir perdante.

Besoin de l’UGTT 2.0

Si elle veut continuer à exister, non pas comme simple structure, mais comme acteur crédible et influent, l’UGTT doit se réinventer. Elle doit s’entourer de techniciens compétents, capables d’évaluer la capacité réelle de chaque secteur à absorber des revendications salariales ou sociales. Si le syndicat veut vraiment être un partenaire du développement, il ne peut plus être un frein à la croissance.

Dans le monde d’aujourd’hui, la priorité n’est plus aux salaires, mais à la préservation de l’emploi. Oui, les salaires doivent évoluer, mais cela doit aller de pair avec une reconnaissance de la valeur du travail. Il faut oser défendre l’idée de travailler plus pour produire plus.

Multiplier les salaires sans créer de valeur, c’est une illusion dangereuse. Le travail, et uniquement le travail, crée la richesse. Dans une économie orientée vers l’exportation, si nos produits ne trouvent plus preneurs à l’étranger, nos usines fermeront, c’est inévitable.

Le monde change, et ceux qui pensent encore que la titularisation est synonyme de stabilité n’ont rien compris. Ce message doit être clairement véhiculé, et le syndicat doit jouer un rôle central non seulement dans la défense des droits des travailleurs, mais surtout dans l’accompagnement stratégique des entreprises vers leur croissance. A bon entendeur.

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Vers un naming fort pour Carthage : imaginer l’expérience idéale

12. August 2025 um 15:05

L’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) a annoncé sur sa page officielle le lancement d’un questionnaire destiné au grand public, dans le but de préparer l’expérience idéale du site de demain.

Intitulée « Vers un naming fort pour Carthage », cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation du Musée national de Carthage, implanté sur l’Acropole de Byrsa, l’un des douze sites ouverts à la visite de l’ensemble archéologique de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’objectif, est de créer une identité forte et immersive afin d’offrir une expérience unique autour de l’histoire, de l’héritage et de la renaissance continue de Carthage, et de trouver un nom porteur de sens, à la hauteur de ce site exceptionnel

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