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Gouvernement-UGTT : Croisons les doigts

13. August 2025 um 05:36

La crise – certains parlent même de bras de fer – entre le gouvernement et l’UGTT (Union générale tunisienne du travail) n’est pas à négliger. La sagesse implique que cela ne ressemble qu’à un nuage qui se dissipera dans quelque temps. Et gare à ceux qui ont intérêt à attiser les braises ! 

 

What wil be the outcome ? L’expression anglaise, qui signifie « sur quoi cela va déboucher ? » est à aujourd’hui bien appropriée concernant ce qui semble être une crise entre le pouvoir et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Certains parlent de bras de fer entre les deux parties. Tant elle semble d’une certaine gravité, et ce à quelques encablures d’une rentrée politique qui pourrait secouer le train-train d’un été bien calme.

Pour l’heure, nombre d’observateurs et d’acteurs politiques observent les faits et gestes, mais aussi les déclarations, des uns et des autres, en espérant que cette crise se calmera comme un orage d’été. Et que donc les épisodes futurs – et plus ou moins attendus – ne porteront aucun tort. Il s’agit évidemment du rassemblement ouvrier prévu pour le 21 août 2025, devant le siège de la principale centrale syndicale du pays, à la rue Mohamed Ali, mais aussi de la grève générale annoncée.

Deux événements qui sont consécutifs à une manifestation, survenue le 7 août 2025, devant le siège de l’UGTT. Au cours de laquelle des slogans hostiles ont été proférés contre cette dernière. Et surtout, sans doute, ce que ce rassemblement a provoqué de réactions de part et d’autre. Suivies d’une réunion de la plus haute instance de la centrale syndicale, la Commission administrative, le 11 août 2025, au cours de laquelle son secrétaire général, Noureddine Taboubi, a imputé la responsabilité de l’attaque au pouvoir.

 

Il s’agit du rassemblement ouvrier prévu pour le 21 août 2025, devant le siège de la principale centrale syndicale du pays, à la rue Mohamed Ali, mais aussi de la grève générale annoncée.

 

Les leçons d’hier

Dans l’analyse de cette crise, beaucoup voient les choses à travers trois prismes : l’état des relations entre l’UGTT et le gouvernement, d’abord, bien froides ces derniers temps. Cela fait quelques temps que le président Kaïs Saïed n’a pas rencontré notamment Noureddine Taboubi, le secrétaire général de la centrale ouvrière. Depuis le 1er avril 2022, date à laquelle le chef de l’Etat, à ce qu’on se souvienne, a rencontré une délégation du bureau exécutif de l’UGTT.

Toujours est-il qu’il arrive que les leçons d’hier nous disent que les tensions entre les deux camps peuvent s’avérer douloureuses.

Deuxième prisme, la contestation qui a cours au sein de la principale centrale syndicale du pays. On sait que depuis novembre 2024, cinq membres du bureau exécutif ont fait scission. En relation, à ce qu’on sait, de la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de l’UGTT. Cette dernière ayant fait adopter la levée de la limitation à deux mandats du Bureau exécutif. Un épisode qui ne serait plus vraiment à retenir, dit-on, aujourd’hui, avec les développements récents de crise entre l’UGTT et le pouvoir.

 

Depuis novembre 2024, cinq membres du bureau exécutif ont fait scission. En relation, à ce qu’on sait, de la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de l’UGTT. Cette dernière ayant fait adopter la levée de la limitation à deux mandats du Bureau exécutif.

 

Des suppositions

Troisième prime ? Les derniers développements concernant la grève du transport (bus et métro) dans le Grand Tunis (les gouvernorats de Tunis, La Manouba, Ben Arous et L’Ariana) qui a paralysé une partie des activités dans cette région. Et même au-delà. L’UGTT a-t-elle trouvé là un exemple de sa vigueur dans la négociation avec la sphère gouvernementale dans la défense de ses revendications ? Un capital précieux ?

Nous restons là, cependant, dans des suppositions. Ces prismes sauront-ils être pris en compte dans ce qui suivra maintenant et demain ? On sait aussi qu’ils ne sont pas les seuls à être pris en compte. L’espoir le plus ardent est que d’autres parties ne mettent pas leur nez dans une affaire qui, du reste, ne les concerne pas. Et à ne pas négliger, à ce niveau, le rôle que peuvent jouer des acteurs des réseaux sociaux. Ces derniers peuvent attiser les débats. On sait que ceux qui se cachent derrière leur message ne sont que rarement là pour la concorde. Loin s’en faut !

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