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Heute — 30. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

250 000 cyberattaques sur la Gen Z : Kaspersky riposte avec un jeu

Plus de 250 000 cyberattaques ont exploité des animes japonais populaires auprès de la génération Z comme appâts, révèle un rapport de Kaspersky couvrant la période du deuxième trimestre 2024 au premier trimestre 2025. Les cybercriminels utilisent des titres phares tels que Naruto, Demon Slayer, L’Attaque des Titans, One Piece et Jujutsu Kaisen pour diffuser des logiciels malveillants ou des fichiers indésirables, en proposant notamment de faux « épisodes exclusifs », « leaks » ou « accès premium » afin de piéger les utilisateurs âgés de 15 à 30 ans, dont 65 % regardent régulièrement des animes.

Naruto, malgré ses plus de 20 ans d’existence, est la cible la plus exploitée avec 114 216 tentatives d’attaques détectées, suivi par Demon Slayer (44 200 tentatives) et L’Attaque des Titans (39 433 tentatives). Ce phénomène s’étend aussi aux films et séries populaires auprès de la Gen Z, comme Shrek, Stranger Things ou Twilight, qui ont fait l’objet de plus de 43 000 tentatives d’attaques, Shrek à lui seul enregistrant plus de 36 000 tentatives début 2025.

Les plateformes de streaming majeures, notamment Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, Apple TV Plus et HBO Max, sont également massivement ciblées. Netflix est la plateforme la plus visée, avec 85 679 tentatives d’attaques et plus de 2,8 millions de pages de phishing imitant sa marque. Les cybercriminels exploitent le trafic élevé et la fréquence des interactions liées aux abonnements en créant de fausses pages de connexion, des liens d’essai gratuit ou des mails de réinitialisation de mot de passe frauduleux.

Pour sensibiliser la génération Z à ces risques numériques, Kaspersky a lancé « Case 404 », un jeu interactif en ligne qui invite les jeunes à devenir des cyberdétectives. Ce dispositif pédagogique immersif leur permet de comprendre les mécanismes des cyberattaques et d’acquérir les compétences nécessaires pour protéger leur vie numérique. En participant, les joueurs peuvent également bénéficier d’une réduction sur Kaspersky Premium, une solution avancée de sécurité.

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Ben Arous: mise en service, à Radès, d’un point de vente structuré pour les moutons de l’Aïd-al-Adha

La commercialisation des ovins destinés au sacrifice de l’Aïd al-Adha a démarré, jeudi 29 mai, au point de vente structuré situé sur l’avenue Hédi-Nouira, route du port, à Radès (Ben Arous).

Ce point de vente a été aménagé et équipé par la municipalité de Radès pour accueillir les fournisseurs concernés par l’approvisionnement en moutons de l’Aïd aux prix référentiels, fixés à 21,900 dinars/kg.

Des espaces organisés et clôturés ont été aménagés pour les différents éleveurs et fournisseurs participants, sous la supervision du Groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait (GIV Lait).

Les opérations de vente ont débuté, jeudi 29 mai, pour le public. Quatorze exposants ont obtenu des emplacements clôturés pour rassembler leurs moutons, en attendant l’ajout d’autres emplacements dans les prochains jours, selon l’un des responsables de l’organisation du marché.

D’après la même source, la demande s’est révélée soutenue dès le premier jour. En effet, plus de 200 têtes ont été écoulées, dont certaines dépassaient les 60 kg, témoignant de l’engouement des consommateurs à l’approche de la fête.

Dans le cadre des mesures de prévention sanitaire, une tente vétérinaire permanente a été installée par les services de contrôle afin de soumettre tous les animaux à un examen de santé rigoureux avant leur commercialisation.

Par ailleurs, Fatma Saïdi, cheffe du département de la production animale au sein du Commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Ben Arous, a indiqué à l’agence TAP qu’un dispositif de coordination sera mis en place avec les délégations et les municipalités désireuses de garantir un contrôle vétérinaire sanitaire sur l’ensemble des points de vente, à l’approche de l’Aïd.

Des visites sur le terrain seront effectuées par une équipe conjointe composée de représentants des autorités locales, des vétérinaires et des unités sécuritaires pour garantir le bon déroulement du contrôle.

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NASIJ : le textile tunisien mise sur la jeunesse et l’innovation

La filière textile de Sfax, Monastir et Mahdia dispose désormais d’un allié de poids pour se réinventer. Lors de la Foire internationale de Sfax, le projet NASIJ (Nouvelles Alternatives Soutenables pour l’Insertion des Jeunes) a dévoilé son ambition : former une nouvelle génération de talents tout en dynamisant les entreprises locales.

Avec le soutien financier de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS Tunisie) et piloté par les ONG COSPE et CEFA, NASIJ agit sur deux fronts :

  • Élever les compétences des jeunes, des femmes et des publics fragiles pour coller aux besoins réels des usines et ateliers.

  • Booster la compétitivité des entreprises via des stagiaires opérationnels, des formations adaptées et un réseau professionnel élargi.

Du concret dès 2024

Depuis son lancement en octobre dernier, le projet prend forme :
✔ Des centaines de jeunes formés aux techniques modernes du textile
✔ Des PME accompagnées pour intégrer les bonnes pratiques sociales et environnementales
✔ Une plateforme d’échanges unique entre industriels et futurs employés

L’objectif ? Créer un écosystème textile plus résilient où compétences locales et opportunités économiques se rencontrent. Les entreprises intéressées peuvent dès maintenant rejoindre cette dynamique.

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Tabagisme en Tunisie : un constat alarmant et des stratégies à revoir

30. Mai 2025 um 16:40

À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, une table ronde organisée par la plateforme médicale med.tn et  animée par  le journaliste Malek Aouni a réuni des experts pour évaluer les stratégies de lutte contre le tabagisme en Tunisie. Les intervenants, le cardiologue Dr. Dhaker Lahidheb et le psychologue Dr. Anas Laouini, ont dressé un constat sévère : malgré les efforts, le pays régresse dans ce combat de santé publique.

Avec près d’un homme adulte sur deux fumeur (49,8 %), la Tunisie affiche l’un des taux de tabagisme les plus élevés d’Afrique et de la région Méditerranée orientale, selon l’OMS. Chez les jeunes, la situation est critique : 14 % des 15-17 ans fument régulièrement, et l’âge d’initiation peut descendre jusqu’à 7 ans. Les cigarettes électroniques gagnent du terrain chez les mineurs, avec plus de 17 % d’utilisateurs en 2023.

Si la prévalence globale stagne chez les hommes adultes, elle augmente chez les 20-24 ans (49,9 % en 2023 contre 44 % en 2018) et les 35-39 ans (58,9 % contre 47,5 %). Le tabagisme reste majoritairement urbain, et le taux de mortalité prématurée lié au tabac a bondi de 20 % depuis 2010.

Pourquoi la Tunisie échoue-t-elle ?

Les experts pointent plusieurs échecs : non-application des lois (interdiction de fumer dans les cafés, écoles et hôpitaux), campagnes de sensibilisation inefficaces et prohibitionnistes, et normalisation du tabac via les séries télé et réseaux sociaux. « Les campagnes actuelles manquent d’empathie et ne proposent pas d’alternatives », déplore le Dr. Laouini, qui regrette les tournées éducatives des années 2000, aujourd’hui disparues.

Une addiction multidimensionnelle

Le tabagisme n’est pas qu’une habitude, mais une dépendance complexe, mêlant aspects comportementaux, cognitifs et émotionnels. Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) offrent des résultats durables, mais 70 % des rechutes sont liées à des déclencheurs sociaux (cafés, fêtes).

Les jeunes, cible vulnérable

Un adolescent sur trois fume par imitation, séduit par des arômes fruités ou l’image de maturité associée à la cigarette. Les filles fument désormais autant que les garçons dans certains groupes, avec des risques spécifiques (infertilité, cancers). « Parents, enseignants et influenceurs ont une responsabilité dans cette normalisation », insiste le Dr. Laouini.

Tabac chauffé et cigarette électronique : un débat clivant

Le Dr. Lahidheb défend ces alternatives comme outils de réduction des risques : « Elles diminuent de 90 % les substances toxiques et aident les fumeurs dépendants. » Il cite l’exemple du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande, où la vape est intégrée dans les programmes de sevrage.

Le Dr. Laouini met en garde : « Ces produits ne doivent pas devenir une porte d’entrée pour les jeunes. » Un consensus émerge : ces alternatives doivent être réservées aux fumeurs adultes, dans un cadre médicalisé.

Vers une stratégie nationale intégrée

Les experts appellent à une approche globale : prévention précoce, messages clairs, alternatives encadrées et mobilisation des médias, enseignants et influenceurs. « Le tabagisme est un enjeu de santé publique, pas un vice individuel », concluent-ils. La Tunisie doit agir vite : sans politique courageuse, la chaîne du tabac ne sera pas brisée.

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Médiation culturelle et espace public : l’exemple de Dream City 2025

Dans la continuité de la première formation consacrée aux « concepts et enjeux de la médiation culturelle », initiée par la fabrique d’espaces artistiques « L’Art Rue » en 2024 dans le cadre du programme « Massari-Consolider sa trajectoire professionnelle culturelle », un second module de formation est lancé en 2025, proposant une approche pratique et immersive de la médiation culturelle dans le contexte d’un festival en espace public.

Prenant comme terrain d’étude le festival Dream City 2025, ce nouveau module invite, entre juin et septembre 2025, les participants à explorer en profondeur les rôles, les défis et les dynamiques de la médiation au sein d’un événement artistique profondément inscrit dans son territoire.

L’objectif de cette formation est de permettre aux futurs médiateurs culturels d’appréhender les spécificités de la médiation en espace public et lors d’un festival tel que Dream City et les accompagner dans la conception et l’expérimentation de dispositifs de médiation innovants et inclusifs, qui seront testés en conditions réelles lors de la 10e édition du festival prévue du 3 au 19 octobre 2025.

Les participants pourront développer des outils concrets et engager une réflexion approfondie sur les interactions entre art et société.

Ils pourront, ainsi, expérimenter des approches de co-création avec les publics tout en analysant les enjeux sociaux, politiques et culturels qui façonnent les pratiques de médiation contemporaine. Cette formation cible des profils curieux, sensibles aux dynamiques collectives et désireux de nourrir leur pratique en lien étroit avec les territoires. Le module sera animé par deux figures engagées du monde culturel : Aurélie Machghoul, anthropologue et historienne de l’art, forte de vingt ans d’accompagnement de projets à fort impact social, et Hedi Khelil, artiste visuel, universitaire et consultant en management culturel et innovation sociale.

 

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Les barrages remplis à 40%

30. Mai 2025 um 16:22

D’après l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage global des barrages s’élève à 40% au vendredi 30 mai.

La répartition par région est la suivante :

  • Nord : 47,8% (886,248 millions de m³ contre 725,132 millions de m³ en 2024)

  • Centre : 14,8% (66,545 millions de m³ contre 44,385 millions de m³ en 2024)

  • Cap Bon : 30% (18,530 millions de m³ contre 5,716 millions de m³ en 2024)

Le volume total d’eau stocké dans les barrages atteint ainsi 971,322 millions de m³, contre 775,233 millions de m³ à la même date en 2024.

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Gafsa : le service de pédiatrie à l’hôpital régional de Métlaoui reprend ses activités

Le service de pédiatrie à l’hôpital régional de Métlaoui, dans le gouvernorat de Gafsa, a officiellement rouvert ses portes, vendredi 30 mai, après plus d’une décennie d’interruption.

Le gouverneur de la région, Salim Farrouja, a supervisé l’entrée en exploitation effective de cette structure en présence de cadres de la direction régionale de la santé.

Selon la même source, ce service, désormais opérationnel, dispose d’une capacité d’accueil de 16 lits. Il a été entièrement rééquipé avec du matériel médical de dernière génération, incluant notamment des unités dédiées à la néonatologie.

Le dispositif en ressources humaines a été significativement renforcé, avec l’affectation de deux médecins de santé publique et la contractualisation de quatre spécialistes en pédiatrie, garantissant ainsi une couverture médicale ininterrompue, 24 heures sur 24.

Une équipe de douze professionnels paramédicaux, composée à parts égales de techniciens supérieurs et d’aides-soignants, a, en outre, été déployée dans l’optique de garantir le bon déroulement des activités du service.

Salim Farrouja a souligné que la réouverture de cette unité pédiatrique, dont l’activité était suspendue depuis 2015, représente un acquis de taille pour la région. Elle contribuera à rapprocher les soins spécialisés des populations des délégations avoisinantes, tout en allégeant la pression exercée sur le service de pédiatrie de l’hôpital régional Houcine-Bouzaïane à Gafsa.

Il convient de rappeler que cette réouverture s’inscrit dans le cadre des engagements annoncés par le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, lors de sa visite dans le gouvernorat de Gafsa en mars 2025.

Le ministre avait alors réitéré sa volonté de remettre en activité les unités hospitalières prêtes à fonctionner, tout en les dotant des ressources humaines qualifiées et des équipements médicaux nécessaires, dans le cadre de la redynamisation du tissu sanitaire régional.

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Bac 2025: 32% des candidats inscrits en économie et gestion

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a indiqué, lors de la conférence de presse consacrée aux examens nationaux, tenue le vendredi 30 mai, au siège du ministère, que la section « Économie et gestion » enregistre le plus grand nombre de candidats (32%). Elle est suivie de la section « Sciences expérimentales » avec 20%, puis la section « Lettres » (18%), la section « Sciences techniques » (14%), la section « Informatique » (10%) et, enfin, la section « Mathématiques » (5%).

Il a indiqué que le nombre total a connu cette année une augmentation de 11 602 candidats par rapport à la session 2024 (140 206 candidats au total).

Il a également précisé que la section « Sport » a enregistré cette année le taux de participation le plus faible avec seulement 1%, et connaît la participation du candidat le plus âgé cette année (74 ans). Le plus jeune candidat (17 ans) est inscrit en section « Informatique ».

Le ministre a, par ailleurs, affirmé que le ministère a mobilisé une équipe de 146 967 agents et cadres travaillant jour et nuit pour assurer le bon déroulement des examens.

Il a précisé dans ce contexte que le ministère a organisé une session de formation à l’intention de tous les responsables chargés de la surveillance des examens, afin de les informer des dernières technologies utilisées dans les tentatives de triche. Il a appelé tous les candidats à éviter de telles pratiques, vouées à l’échec.

Le ministre a également mis en garde contre les tentatives visant à perturber le bon déroulement des examens, telles que la publication des sujets d’examen sur les réseaux sociaux la veille des épreuves, soulignant que le ministère a mis en place des mesures spécifiques pour garantir le secret et la sécurité des sujets du bac.

À noter que 151 808 élèves passeront la session principale du baccalauréat 2025, dont 125 515 élèves des établissements publics, 18 351 des établissements privés, et 7 942 candidats libres.

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Journée scientifique de sensibilisation environnementale à la CST

Une journée scientifique de sensibilisation environnementale sera organisée le 14 juin prochain à la Cité des Sciences de Tunis (CST), à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année.

Cette manifestation vise à mobiliser citoyens, institutions et acteurs de la société civile pour faire face aux défis environnementaux et encourager l’engagement en faveur d’un avenir durable, a déclaré Safa Mansouri, enseignante encadrante scientifique, vendredi 30 mai, auprès de l’agence Tunis-Afrique Presse (TAP).

Cette journée, a-t-elle précisé, a pour objectif de sensibiliser les différentes parties prenantes aux crises écologiques et de favoriser l’adoption de lois plus strictes pour garantir une meilleure gestion dans ce domaine.

L’événement s’adresse à un large public, élèves, spécialistes de l’enseignement supérieur, chercheurs, étudiants, institutions étatiques concernées par l’environnement, startuppeurs et société civile.

Le programme proposera une série d’interventions et d’ateliers scientifiques autour de thématiques clés liées à la transition écologique en Tunisie.

Seront également abordés : la problématique de la pollution plastique et les stratégies de lutte mises en place, le développement des énergies renouvelables, l’innovation au service d’un avenir durable, ainsi que les perspectives offertes par les métiers verts.

Selon Safa Mansouri, des espaces dédiés permettront, par ailleurs, aux établissements d’enseignement supérieur, aux centres de recherche et aux associations engagées dans la protection de l’environnement de présenter leurs projets innovants.

 

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Examens de la sixième: 64 065 élèves candidats au concours d’accès aux collèges pilotes

Mohamed Mili, directeur général des examens, a déclaré, vendredi 30 mai, lors d’une conférence de presse sur les examens nationaux tenue au siège du département à Tunis, que parmi un total de 213 508 élèves inscrits en sixième année de l’enseignement de base, 64 065 élèves passeront le concours d’accès aux collèges pilotes (sixième), session 2025.

Selon Mili, le nombre de candidats à ce concours, qui se déroulera les 16, 17 et 18 juin prochain, a augmenté de 5 113 par rapport à la session 2024 (58 952 candidats). D’après les précisions du responsable, le nombre de candidates à ce concours est de 35 127 (55%), contre 28 938 garçons (45%).

Conformément à la décision du ministre de l’Éducation en date du 12 mai 2025, la capacité d’accueil des collèges pilotes a été fixée à 3 850 places pour l’année scolaire 2025-2026. Les résultats du concours seront annoncés le 4 juillet 2025.

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La Chine se prépare à l’IA sans NVIDIA 

30. Mai 2025 um 14:32

Les entreprises technologiques chinoises cherchent des alternatives locales pour contrer le durcissement des restrictions à l’exportation américaines et la pénurie de processeurs Nvidia.

Les plus grandes entreprises technologiques chinoises ont commencé à se tourner vers des puces fabriquées localement dans un contexte de diminution des stocks de processeurs Nvidia et de renforcement des restrictions à l’exportation américaines, a rapporté jeudi 29 mai le Financial Times.

Des dirigeants de l’industrie affirment qu’Alibaba, Tencent et Baidu font partie des entreprises qui ont commencé à tester des semi-conducteurs alternatifs pour répondre à la demande nationale croissante en matière de technologie d’IA.

Les actions de Nvidia ont bondi de 23 % après que la société a annoncé des résultats de vente optimistes mercredi soir, stimulés par les clients qui stockent des puces d’IA avant les restrictions d’exportation américaines vers la Chine.

Toutefois, la société a averti que les nouvelles restrictions devraient réduire ses ventes pour le trimestre en cours de 8 milliards de dollars.

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Riadh Hajjej : « Investir dans la culture jeunesse, c’est bâtir l’avenir »

30. Mai 2025 um 14:19

L’ATB réaffirme son engagement en faveur de la littérature arabe pour enfants à l’occasion de la 16e édition du Prix Mustapha Azouz

Le directeur général de l’Arab Tunisian Bank (ATB), Riadh Hajjej, a présidé ce jeudi  30 mai 2025 une conférence de presse au siège de la banque pour  revenir sur les grandes ligne de la 16e édition du Prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant et du Forum arabe de littérature pour enfants. Ces deux événements culturels majeurs se dérouleront les 3 et 4 juin 2025 à la Cité de la culture à Tunis. Il s’agit de deux événements qui bénéficient de l’appui financier  de la banque.

Dans son discours d’ouverture, Riadh Hajjej a tenu à saluer les efforts  des membres de l’Association du Forum de littérature pour enfants qui organisent l’événement. Le directeur général a rappelé l’engagement historique de l’ATB en faveur de la littérature jeunesse, un engagement qui s’inscrit dans une démarche de responsabilité sociétale. « Notre soutien à cette initiative n’est pas seulement un parrainage, mais une conviction profonde que l’avenir de la Tunisie et du monde arabe repose sur l’éducation et la culture de nos enfants », a-t-il déclaré. Il a également rendu hommage à Mustapha Azouz, figure emblématique de la pédagogie et de la littérature enfantine en Tunisie, dont le prix perpétue la mémoire.

Cette année, le Prix Mustapha Azouz a enregistré une participation record, avec 117 auteurs et créateurs en compétition, venant de Tunisie et de divers pays arabes. Parallèlement, des ateliers de lecture et d’écriture seront organisés en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, impliquant des enfants de différentes régions du pays.

Les lauréats du prix se partageront une enveloppe globale de 26 000 dinars. Le premier prix est doté de 12 000 dinars, le deuxième de 8 000 dinars et le troisième de 5 000 dinars. Trois prix d’encouragement, d’une valeur de 1 000 dinars chacun, seront également décernés à de jeunes talents prometteurs.

Le Forum arabe de littérature pour enfants, qui accompagne traditionnellement le Prix Mustapha Azouz, se penchera cette année sur le thème de l’humour, de la satire et du jeu dans la littérature enfantine. Une dizaine d’interventions sont prévues, animées par des experts tunisiens et arabes, afin d’explorer les enjeux de la création littéraire pour les jeunes publics.

Le  président de l’Association du Forum de littérature pour enfants, a salué le rôle clé de l’ATB dans la pérennisation de ce projet culturel. « Sans le soutien indéfectible de la banque, cette initiative n’aurait pas pu atteindre un tel niveau de reconnaissance », a-t-il affirmé. Il a également rappelé les origines du prix, initié par feue Souad Abbès avant d’être repris et développé par l’ATB à partir de 2012.

Le Prix Mustapha Azouz de littérature arabe pour l’enfant a été créé au début des années 2000 pour encourager la production d’œuvres de qualité destinées aux jeunes lecteurs. Au fil des éditions, il est devenu une référence dans le monde arabe, couronnant des ouvrages dans des catégories variées, telles que la poésie, le théâtre et le conte. Son association avec un forum de réflexion permet, chaque année, d’approfondir les débats sur les défis et les perspectives de la littérature enfantine.

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Affaire de l’ambassade américaine: les peines aggravées par la Cour d’appel

La chambre pénale près la Cour d’appel de Tunis a décidé d’alourdir les peines de prison prononcées à l’encontre de 20 accusés dans l’affaire des « incidents de l’ambassade américaine », les portant à 8 ans et 3 mois de prison.

La Cour d’appel a également décidé, le 27 mai, de lever le sursis relatif à l’exécution des peines, a déclaré, vendredi 30 mai, à l’agence TAP, le porte-parole de la Cour d’appel, Habib Torkhani.

Il a rappelé que les accusés ont été condamnés, en première instance, à deux ans de prison avec sursis.

Les faits remontent au 14 septembre 2012, lorsque des centaines de manifestants, affiliés au courant salafiste, ont pris pour cible l’ambassade et l’école américaines à Tunis, en réaction à un film jugé « islamophobe » produit aux États-Unis. La représentation diplomatique et l’école américaines avaient été partiellement incendiées et saccagées.

 

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Moins d’agences, plus d’innovation : la nouvelle ère du secteur bancaire marocain

30. Mai 2025 um 13:07

La dépréciation du secteur bancaire au Maroc se confirme. Selon les données de Bank Al Maghrib (Banque centrale du Maroc), 152 agences ont cessé leurs activités en 2024, contre 39 créations. Cette diminution nette de 113 agences, équivalant à presque 2 % du réseau, est expliquée par une stratégie visant à optimiser les emplacements, stimulée par l’essor du numérique et les changements des habitudes des clients.

L’impact du recul du réseau se fait principalement ressentir chez les banques traditionnelles et dans les grandes zones urbaines. Casablanca-Settat est à l’origine de 40 suppressions nettes, suivi par Rabat-Salé-Kénitra avec la fermeture de 16 agences et 12 pour Marrakech-Safi.

D’après les informations fournies par Bank Al Maghrib, le total des agences bancaires a chuté de 5 814 en 2023 à 5 701 en 2024, entraînant une réduction de 113 points de service. Les banques traditionnelles, représentant la plus grande partie du réseau avec 5 486 points de vente, ont connu une diminution nette de 120 agences : elles ont fermé 146 établissements mais n’en ouvert que 26. C’est ce que souligne le site marocain lematin.ma citant des données de la Banque centrale du Royaume chérifien.

En revanche, les banques participatives ont connu une croissance : 13 nouvelles ouvertures contre seulement six fermetures. Ce qui porte leur total à 206 agences à la fin de 2024.

Quant aux banques offshore, qui ont une présence stable avec neuf agences, elles n’ont signalé aucun mouvement.

Le top trois des banques gagnantes

Sur le plan du réseau, le Crédit Populaire du Maroc (CPM) – qui regroupe la Banque centrale populaire (BCP) et les Banques populaires régionales – conserve sa position de banque la plus présente à l’échelle nationale avec 1 334 agences en fonctionnement à la fin de 2024, malgré la fermeture de 39 agences.

Al Barid Bank arrive en deuxième position avec 943 guichets, suivie d’Attijariwafa bank, qui compte 929 agences. Ces trois groupes détiennent à elles seules 57 % des points de distribution bancaire au Maroc. Attestant de leur rôle déterminant dans l’accessibilité aux services financiers, toujours selon la même source.

Bank Of Africa comptait, à fin 2024, avec 636 agences, contre 490 agences pour Crédit Agricole du Maroc, 333 agences pour CIH Bank et 264 agences pour Société Générale Maroc. Cette dernière a enregistré, entre 2023 et 2024, la fermeture de 41 agences.

Umnia Bank se distingue en premier lieu parmi les banques et fenêtres participatives, comptant 53 agences à la fin de 2024. Elle est suivie par Bank Assafa (40), Bank Al Yousr (26), Al Akhdar Bank (25) et Dar Al-Amane (19).

Les régions leaders en matière d’implantations

Casablanca-Settat continue d’être le centre bancaire du Royaume à l’échelle régionale, comptant 1 612 agences, et ce malgré une baisse nette significative (-40), résultant de 59 fermetures et 19 mises en service.

Avec 854 agences, Rabat-Salé-Kénitra occupe la deuxième position, ayant vu disparaître 16 points de service sur une année.

Fès-Meknès, avec 665 agences, occupe la troisième place, enregistrant une légère baisse (-9).

On trouve ensuite Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec 545 sites, l’Oriental avec 504 et Marrakech-Safi avec 500.

Concernant la concentration bancaire – évaluée par le nombre d’adultes (15 ans et plus) par succursale –, l’état des lieux varie considérablement d’une région à l’autre. Avec 7 778 adultes par agence, Drâa-Tafilalet présente la densité la plus basse, suivie de Marrakech-Safi (7 008) et Béni Mellal-Khénifra (6 288), mettant en évidence une couverture insuffisante manifeste.

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Tout savoir sur le Baccalauréat 2025

30. Mai 2025 um 12:47

Le ministre de l’Éducation, Nourredine Nouri, a annoncé ce vendredi 30 mai 2025, lors d’une conférence de presse au siège du ministère, que 151 808 candidats se présenteront aux épreuves écrites de la session principale du baccalauréat 2025, à partir du lundi 2 juin 2025. Les résultats de cette session principale seront publiés le 24 juin 2025.

La session de contrôle se déroulera du 30 juin au 3 juillet 2025, avec la publication des résultats prévue pour le dimanche 13 juillet 2025. Selon les informations diffusées par Mosaïque FM, la répartition des candidats par filière est la suivante : 49 229 en Économie et gestion; 30 496 en Sciences expérimentales; 27 079 en Lettres; 20 455 en Sciences techniques; 14 594 en Sciences de l’informatique; 8 231 en Mathématiques; et 1 724 en Sport.

Parmi les mesures exceptionnelles mises en place par le ministère de l’Éducation, on compte l’agrandissement de la taille de la police pour 125 élèves, la fourniture de 55 sujets en braille; ainsi qu’un tiers de temps supplémentaire pour chaque épreuve accordé à 849 élèves. Par ailleurs, 18 candidats ainsi que cinq enfants de la lune passeront leurs examens en milieu carcéral.

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Sommet annuel des compagnies aériennes : la guerre commerciale sera abordée

30. Mai 2025 um 12:31

Une guerre commerciale imprévisible et des objectifs environnementaux ambitieux sont à l’ordre du jour des dirigeants des compagnies aériennes mondiales lors d’un sommet annuel qui se tiendra du 1er au 3 juin 2025 en Inde. Alors que le secteur s’inquiète de l’incertitude géopolitique qui pourrait freiner la forte demande de voyages et augmenter les coûts.

Plus de personnes que jamais prennent l’avion après une reprise complète du marché des passagers après la pandémie. Mais les compagnies aériennes du monde entier sont confrontées à des pressions croissantes sur les coûts, les retards de livraison prolongés des avions, aux goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement…

En plus de cela, la guerre commerciale en constante évolution du président américain Donald Trump a bouleversé le statut de libre-échange de l’industrie aérospatiale, vieux de plusieurs décennies. Et elle a ajouté une nouvelle couche de volatilité, selon les analystes.

Par conséquent, alors que les transporteurs en Europe et en Asie signalent une forte demande de vols; le secteur américain a été touché par une récente baisse de la demande de voyages. Les transporteurs ayant du mal à prévoir le comportement des passagers et les coûts opérationnels.

« On ne peut pas dire qu’une baisse de confiance des consommateurs et une inflation plus élevée ne signifient pas que les gens auront moins d’argent à dépenser », a déclaré Aengus Kelly, PDG d’AerCap, la plus grande société de location d’avions au monde.

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IACE : 47 % des Tunisiens privilégient le paiement en espèces

30. Mai 2025 um 12:24

Depuis le 02 février 2025, la Tunisie a instauré une réforme significative visant à encadrer strictement l’utilisation des chèques, dont l’objectif est de  transformer en profondeur les pratiques de paiement dans le pays.

Des mois plus tard, l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE) vient de publier une nouvelle enquête ce vendredi 30 mai 2025 révélant des changements notables dans les comportements des consommateurs tunisiens, ainsi que les premières répercussions économiques.

De ce fait, l’IACE a réalisé une enquête auprès de 1100 utilisateurs réguliers de chèques (principalement entre 30 et 50 ans) et de niveau de revenus (essentiellement entre 1000 et 3000 dinars tunisiens), a permis de recueillir des données précises sur la perception des usagers, leurs adaptations et les tendances émergentes.

IACE : 72 % des chèques n’étaient pas utilisés comme moyen de paiement immédiat

L’enquête a mentionné qu’avant la réforme, 72 % des chèques étaient utilisés non pas comme moyen de paiement immédiat, mais comme un instrument de paiement différé ou de garantie. Ce qui fait que le chèque servait ainsi de mécanisme de crédit informel, notamment pour l’achat de biens semi-durables et durables, contribuant à soutenir une demande potentiellement inflationniste. Cette pratique s’éloignait largement de la fonction légale du chèque, qui est un moyen de paiement à vue. Même parmi les consommateurs à hauts revenus (plus de 5000 DT), environ deux tiers recouraient au chèque pour des paiements échelonnés ou comme garantie.

Par ailleurs, un mois après la mise en place de la réforme, le paiement en espèces reste dominant, représentant 47 % des transactions. Les virements bancaires et les lettres de change, chacun à hauteur de 16 %, occupent la première place parmi les paiements scripturaux.

En revanche, l’adoption du  » nouveau chèque » est faible, avec seulement 7 % d’utilisation. Ce qui souligne la nécessité d’un accompagnement et d’une simplification des procédures. La carte bancaire représente 14 % des paiements; tandis que la domiciliation bancaire reste marginale (0,4 %).

Près de la moitié des répondants (47 %) ont déclaré avoir rencontré des difficultés pour effectuer certains paiements depuis la réforme, au moins « parfois ». Ces obstacles traduisent une période d’ajustement complexe pour une partie importante de la population.

La réforme a eu un impact notable sur les intentions d’achat o où 29 % des sondés ont renoncé ou reporté un achat prévu. Ces achats différés étaient majoritairement des montants élevés, dépassant 1500 dinars pour 78 % des cas concernés.

Les classes moyennes, dont les revenus se situent entre 1000 et 3000 DT, ont été particulièrement affectées, avec 88 % d’entre elles ayant renoncé à un achat. Cette dépendance au chèque comme moyen de paiement différé risque de peser sur des secteurs clés tels que l’électroménager, l’ameublement ou la santé. Pour les achats importants qui ont tout de même été réalisés, les consommateurs ont privilégié le cash (57 %), la carte bancaire (23 %) et la lettre de change (20 %).

Toutefois, la question essentielle est de savoir son impact sur l’inflation et la valeur ajoutée du commerce? A cette interrogation, l’enquête a fait savoir qu’en limitant la possibilité d’acheter sans disposer immédiatement des fonds, la réforme a contribué à une baisse de la consommation de certains biens. Ce qui a eu pour effet de ralentir l’inflation dans des secteurs historiquement liés au paiement par chèque, tels que l’habillement, le mobilier et les équipements électroniques.

Il convient de noter que selon les données de l’Institut National de la Statistique (INS), l’inflation a baissé atteignant 5,7%, entrainant une baisse de l’intention d’achat qui pourrait expliquer en partie la diminution de 0,87 % de la valeur ajoutée du secteur du commerce entre le quatrième trimestre 2024 et le premier trimestre 2025.

Face à ces transformations, les consommateurs manifestent un fort intérêt pour les solutions de paiement modernes : 58 % se disent attirés par les paiements mobiles; tandis que 34 % privilégient les cartes à débit différé. Ces tendances signalent une transition progressive vers des moyens de paiement plus digitaux et flexibles.

La réforme sur l’usage des chèques marque une étape importante vers une meilleure régulation des moyens de paiement. Toutefois, la transition s’avère rapide mais inégale, avec une partie de la population confrontée à des difficultés qui pourraient conduire à une exclusion financière.

Pour accompagner cette mutation, l’étude recommande plusieurs mesures clés :

  • Réviser la réglementation des moyens de paiement alternatifs pour les rendre plus accessibles et attractifs.
  • Renforcer l’inclusion numérique afin de faciliter l’adoption des solutions digitales.
  • Mener des campagnes pédagogiques ciblées pour sensibiliser et former les usagers.
  • Mettre en place des dispositifs transitoires pour soutenir les populations vulnérables durant la période d’adaptation.
  • Assurer un suivi continu des usages afin d’ajuster les politiques en fonction des évolutions observées.

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La Syrie signe un accord énergétique de 7 milliards de dollars

30. Mai 2025 um 10:30

La Syrie a signé, jeudi 29 mai, un accord énergétique de 7 milliards de dollars avec un consortium d’entreprises des États-Unis, du Qatar et de Turquie pour restaurer son secteur électrique ravagé par la guerre.

L’accord a été signé au palais présidentiel de Damas, en présence du président par intérim, Ahmed al-Sharaa, et de l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack.

Selon les autorités syriennes, le projet prévoit la production de 5 000 mégawatts pour couvrir environ 50 % des besoins en électricité du pays. Il s’agit d’un « moment historique » et d’un « tournant » pour les infrastructures syriennes endommagées par près de 14 ans de guerre, a déclaré le ministre syrien de l’Energie, Mohammed el-Béchir.

Le consortium, dirigé par UCC Concession Investments du Qatar, comprend les sociétés turques Kalyon GES Enerji Yatirimlari et Cengiz Enerji ainsi que Power International Holding (USA).

En Syrie, les pannes de courant sont chroniques et peuvent durer jusqu’à 20 heures par jour.

L’accord prévoit la construction de quatre usines de production de gaz naturel dans le centre et l’est de la Syrie, ainsi qu’un parc solaire de 1 000 mégawatts dans le sud.

Le président-directeur général de l’UCC, Ramez Al Hayat, a déclaré que l’accord permettra la création de plus de 50 000 emplois directs et 250 000 emplois indirects.

Depuis la chute du président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition islamiste actuellement au pouvoir dans le pays, les relations se sont nettement améliorées entre Damas d’un côté, et Washington, Ankara et Doha de l’autre.

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Les tarifs douaniers de Trump rétablis temporairement

30. Mai 2025 um 09:25

Une cour d’appel fédérale a suspendu jeudi 29 mai une décision antérieure du Tribunal du commerce international des États-Unis.

Une cour d’appel fédérale américaine a temporairement rétabli les droits de douane mondiaux du président Donald Trump. Mettant fin à une décision antérieure qui avait bloqué les droits d’importation et conclu que la Maison Blanche avait outrepassé son autorité.

Jeudi 29 mai 2025, la Cour d’appel fédérale des États-Unis a accordé un sursis administratif immédiat. Suspendant ainsi les injonctions permanentes émises la veille par le Tribunal du commerce international des États-Unis. Les droits de douane resteront en vigueur au moins jusqu’au 9 juin.

« Les demandeurs-intimés sont priés de répondre aux requêtes en sursis des États-Unis au plus tard le 5 juin 2025 », a déclaré la Cour d’appel. « Les États-Unis peuvent déposer une réponse unique et consolidée à l’appui de leurs conclusions au plus tard le 9 juin 2025 ».

Mais revenos sur les faits : le tribunal commercial a statué mercredi que Trump avait outrepassé son interprétation de la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence internationaux (IEEPA). Tout en affirmant que l’administration avait contourné le Congrès en invoquant de tels pouvoirs pour imposer les tarifs.

La Maison Blanche a rapidement fait appel de la décision de mercredi. La porte-parole Karoline Leavitt a déclaré que l’administration était confiante quant à une victoire juridique et déterminée à « s’attaquer aux juges véreux ».

De son côté, Peter Navarro, l’un des principaux conseillers de Trump, a déclaré que la Maison Blanche était prête à porter le combat devant la Cour suprême si nécessaire. « Vous pouvez être sûr que même si nous perdons, nous ferons les choses autrement. Et je peux assurer au peuple américain que le programme tarifaire de Trump est bien vivant et qu’il sera mis en œuvre pour vous protéger ».

La décision de mercredi n’affecte pas les tarifs douaniers que Trump a imposés en vertu d’autres lois, notamment l’article 232 du Trade Expansion Act de 1962, qui sous-tend ses droits de douane de 25 % sur les automobiles, l’acier et l’aluminium étrangers.

Le président conserve également le pouvoir, en vertu de l’article 122 de la loi sur le commerce de 1974, d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 15 % pendant 150 jours aux pays avec lesquels les États-Unis ont un important déficit commercial.

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