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Heute — 24. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

L’Arabie saoudite et le Koweït se liguent contre le blanchiment d’argent

24. Juni 2025 um 09:05

Un protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© entre l’Arabie saoudite et le KoweĂŻt dans le but de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, contribuant ainsi Ă  renforcer les initiatives rĂ©gionales pour une sĂ©curitĂ© financiĂšre accrue.

L’Agence de Presse du KoweĂŻt (KUNA) rapporte que l’accord finalisĂ© entre le DĂ©partement gĂ©nĂ©ral des enquĂȘtes financiĂšres d’Arabie saoudite et la Cellule de renseignement financier du KoweĂŻt a Ă©tĂ© conclu Ă  l’occasion de la deuxiĂšme rĂ©union du ComitĂ© des Cellules de renseignement financier du Conseil de CoopĂ©ration du Golfe (CCG), qui s’est dĂ©roulĂ©e au KoweĂŻt.

Une meilleure performance des dispositifs

L’accord a pour objectif d’amĂ©liorer la collaboration opĂ©rationnelle et l’échange d’informations entre les deux nations. Cela devrait grandement amĂ©liorer la performance des dispositifs de lutte contre la criminalitĂ© financiĂšre dans la rĂ©gion, en adoptant les standards internationaux et en consolidant les processus partagĂ©s entre les unitĂ©s de renseignement financier du CCG.

La signature dĂ©coule d’un sĂ©minaire en ligne tenu en mars par le Centre national de dĂ©veloppement du secteur non lucratif, axĂ© sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein des organismes Ă  but non lucratif, y compris les associations caritatives et les fondations.

L’accord illustre aussi les relations Ă©conomiques plus Ă©tendues entre ces deux pays voisins du Golfe. Selon les donnĂ©es de l’Observatoire de la complexitĂ© Ă©conomique, en fĂ©vrier, les exportations du KoweĂŻt vers l’Arabie saoudite se sont Ă©levĂ©es Ă  137 millions de SR (36,5 millions de dollars). Ce qui reprĂ©sente une hausse de 19,6 % comparativement Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Plus d’investissements au Koweït

Les dĂ©lĂ©guĂ©s des deux pays ont mis en Ă©vidence l’importance du protocole d’accord pour amĂ©liorer les compĂ©tences nationales, favoriser l’intĂ©gration rĂ©gionale et adopter les pratiques exemplaires en matiĂšre de renseignement financier et de conformitĂ©. La rĂ©affirmation de la collaboration se produit alors que l’Arabie saoudite poursuit son encouragement des investissements du KoweĂŻt dans ses domaines minier et industriel.

Au mois d’avril, Bandar Alkhorayef, ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minĂ©rales, a rencontrĂ© une dĂ©lĂ©gation composĂ©e d’hommes d’affaires koweĂŻtiens lors d’une visite officielle au KoweĂŻt. Il a mis en avant les opportunitĂ©s non exploitĂ©es dans le secteur minier du Royaume. A cet effet, M. Alkhorayef a mis en exergue la signification du secteur pour SaudiVision 2030, dont l’objectif est de positionner le Royaume comme un pĂŽle industriel et minier Ă  l’échelle mondiale. Il a mentionnĂ© des estimations qui Ă©valuent les ressources minĂ©rales de l’Arabie saoudite Ă  plus de 9 300 milliards de riyals saoudiens.

Le Royaume continue de considĂ©rer la lutte contre le blanchiment d’argent comme une prioritĂ© nationale. Il a Ă©laborĂ© un cadre juridique et rĂ©glementaire exhaustif pour prĂ©server l’intĂ©gritĂ© de son systĂšme financier et contrer les actions de financement interdites, y compris celles liĂ©es au terrorisme.

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Trump annonce un cessez-le-feu entre IsraĂ«l et l’Iran

24. Juni 2025 um 08:50

Le prĂ©sident Donald Trump a dĂ©clarĂ© dans la soirĂ©e du lundi 23 juin qu’un cessez-le-feu entre IsraĂ«l et l’Iran est entrĂ© en vigueur, et ce quelques heures aprĂšs que l’Iran a lancĂ© des vagues de missiles qui, selon les services ambulanciers israĂ©liens, ont tuĂ© quatre personnes.

« LE CESSEZ-LE-FEU EST MAINTENANT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER ! » a appelé Trump dans une publication sur Truth Social.

Lorsque Trump a annoncĂ© lundi soir ce qu’il a nommĂ© un cessez-le-feu complet pour mettre fin Ă  une guerre de 12 jours


Un haut responsable de la Maison Blanche a indiquĂ© que Trump avait nĂ©gociĂ© un accord de cessez-le-feu lors d’un appel avec le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu et qu’IsraĂ«l avait acceptĂ© Ă  condition que l’Iran ne lance pas de nouvelles attaques.

A noter que des tĂ©moins ont soulignĂ© avoir entendu des explosions prĂšs de Tel Aviv et de Beer Sheva, dans le sud d’IsraĂ«l, avant la dĂ©claration de Trump. L’armĂ©e israĂ©lienne a indiquĂ© que six vagues de missiles avaient Ă©tĂ© lancĂ©es par l’Iran et le service national d’ambulance israĂ©lien a dĂ©clarĂ© que quatre personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es Ă  Beer Sheba, les premiers dĂ©cĂšs signalĂ©s en IsraĂ«l depuis que Trump a annoncĂ© le cessez-le-feu.

« En supposant que tout fonctionne comme il se doit, ce qui sera le cas, je voudrais fĂ©liciter les deux pays, IsraĂ«l et l’Iran, pour avoir eu l’endurance, le courage et l’intelligence nĂ©cessaires pour mettre fin Ă  ce qui devrait ĂȘtre appelĂ© « LA GUERRE DES 12 JOURS Â» », a Ă©crit Trump sur son site Truth Social.

Un responsable iranien a confirmĂ© plus tĂŽt que TĂ©hĂ©ran avait acceptĂ© un cessez-le-feu, mais le ministre des Affaires Ă©trangĂšres du pays a dĂ©clarĂ© qu’il n’y aurait pas de cessation des hostilitĂ©s Ă  moins qu’IsraĂ«l ne cesse ses attaques.

Le Premier ministre israĂ©lien Benjamin Netanyahu a affirmĂ©, quant Ă  lui, qu’IsraĂ«l a acceptĂ© la proposition de cessez-le-feu de Trump.

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Tunisie – ONU : Mohamed Ali Nafti accueille Rana Taha, nouvelle coordinatrice rĂ©sidente des Nations unies

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi 23 juin 2025, Rana Taha, rĂ©cemment nommĂ©e coordinatrice rĂ©sidente des Nations unies en Tunisie. Elle lui a remis Ă  cette occasion la lettre officielle de nomination Ă©mise par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU.

Dans un communiquĂ©, le ministĂšre indique que cette rencontre a permis de revisiter les grandes Ă©tapes de la coopĂ©ration historique entre la Tunisie et l’ONU. M. Nafti a rĂ©affirmĂ© la volontĂ© constante de la Tunisie, depuis son indĂ©pendance, de consolider ce partenariat et de participer activement aux opĂ©rations de maintien de la paix de l’organisation.

Le ministre a insisté sur la nécessité, dans le contexte régional et international actuel, de franchir une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Il a mis en avant des priorités nationales clés telles que la transition numérique et énergétique, la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités régionales, la justice sociale, ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique.

Il a Ă©galement Ă©voquĂ© l’initiative du prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, visant Ă  dĂ©signer l’annĂ©e 2025 comme celle du renforcement de l’action multilatĂ©rale et du partenariat accru avec le systĂšme onusien. Cette dĂ©marche s’inscrit dans l’engagement de la Tunisie Ă  soutenir les efforts internationaux pour la paix, la sĂ©curitĂ© et le dĂ©veloppement, selon une approche humaniste adaptĂ©e aux dĂ©fis contemporains.

De son cĂŽtĂ©, Mme Taha a exprimĂ© l’attachement des Nations unies Ă  la mise en Ɠuvre efficace des programmes de coopĂ©ration avec la Tunisie. Elle a soulignĂ© l’importance d’une coordination renforcĂ©e afin d’aligner ces programmes avec les prioritĂ©s nationales, en particulier dans la perspective du prochain cadre de coopĂ©ration des Nations unies pour le dĂ©veloppement 2027–2030.

Rana Taha cumule plus de vingt ans d’expĂ©rience au sein du systĂšme onusien, notamment dans les domaines du dĂ©veloppement et de la consolidation de la paix. Avant son arrivĂ©e en Tunisie, elle exerçait en tant que conseillĂšre principale pour la paix et le dĂ©veloppement au Kenya.

Elle a Ă©galement occupĂ© plusieurs fonctions au siĂšge des Nations unies entre 2015 et 2019, notamment Ă  la tĂȘte du programme rĂ©gional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle a travaillĂ© prĂ©cĂ©demment au Liban, au Soudan, et dans les territoires palestiniens occupĂ©s entre 2003 et 2015.

Titulaire de plusieurs diplĂŽmes en relations internationales, politiques publiques et sociologie, Rana Taha est mariĂ©e et mĂšre d’un enfant.

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ZOOM – DĂ©dollarisation – l’Afrique redĂ©finit ses rĂšgles du jeu — Une voie stratĂ©gique pour le Maghreb

24. Juni 2025 um 06:17

Alors que l’Afrique s’emploie Ă  rĂ©duire sa dĂ©pendance au dollar par des mĂ©canismes de paiement rĂ©gionaux innovants, le Maghreb peut transformer cette dynamique en levier stratĂ©gique. Moins exposĂ© aux secousses monĂ©taires mondiales, plus ancrĂ© dans l’espace continental, il a l’occasion de repositionner sa politique Ă©conomique Ă  l’échelle africaine.

Le dĂ©clin silencieux d’un monopole

Le dollar a longtemps Ă©tĂ© la clef de voĂ»te du systĂšme monĂ©taire mondial. Depuis les accords de Bretton Woods, il s’est imposĂ© comme l’étalon de rĂ©fĂ©rence, rĂ©gissant les flux commerciaux, les rĂ©serves internationales et les prix des matiĂšres premiĂšres. Mais cette domination, Ă  la fois politique et technique, s’effrite Ă  mesure que les dĂ©sĂ©quilibres se creusent et que les acteurs Ă©mergents contestent la centralitĂ© amĂ©ricaine. Si la Chine, la Russie ou le BrĂ©sil ont dĂ©jĂ  engagĂ© des stratĂ©gies alternatives, c’est dĂ©sormais l’Afrique qui, dans une discrĂ©tion stratĂ©gique, avance ses propres pions.

 

Une infrastructure de souveraineté : le PAPSS

Le SystĂšme panafricain de paiements et de rĂšglements (PAPSS) constitue la rĂ©ponse africaine Ă  l’hyper-dĂ©pendance monĂ©taire. DĂ©veloppĂ© par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), ce systĂšme permet des transactions en monnaies locales entre pays africains, sans passer par des devises fortes comme le dollar ou l’euro. DĂ©jĂ  opĂ©rationnel dans une quinzaine de pays, et soutenu par plus de 150 banques commerciales, le PAPSS incarne une volontĂ© nouvelle : celle de repenser les Ă©changes sur une base endogĂšne, libĂ©rĂ©e des frictions imposĂ©es par l’extĂ©rieur.

En permettant Ă  une entreprise sĂ©nĂ©galaise de payer un fournisseur ghanĂ©en en franc CFA pendant que celui-ci reçoit du cedi (la monnaie ghanĂ©enne), sans conversion en dollar, le PAPSS rĂ©duit les dĂ©lais, les coĂ»ts, et surtout la dĂ©pendance aux circuits bancaires occidentaux. C’est un acte de souverainetĂ© monĂ©taire autant qu’une rationalisation Ă©conomique.

 Lire aussi: Nizar YaĂŻche Ă  HEC Paris : « Pourquoi l’Afrique a besoin d’une monnaie numĂ©rique commune Â»

Une transition soutenue, mais non idéologique

Il serait rĂ©ducteur de voir dans cette Ă©volution une opposition frontale Ă  l’ordre monĂ©taire mondial. La dĂ©marche africaine est d’abord pragmatique. Il ne s’agit pas de boycotter le dollar, mais d’en faire un usage mesurĂ©, contextuel, lorsqu’il est nĂ©cessaire. En supprimant les circuits longs et coĂ»teux qui transitent par des banques correspondantes Ă©trangĂšres, l’Afrique cherche avant tout Ă  gagner en efficience.

Cette rationalitĂ© est soutenue par des institutions internationales comme la SFI, qui accorde dĂ©sormais des prĂȘts en monnaies locales pour protĂ©ger les acteurs Ă©conomiques du risque de change.

DerriĂšre cette mutation, ce sont les fondations d’une Ă©conomie africaine plus autonome qui se dessinent.

 

Le Maghreb à la croisée des chemins

Pour les pays du Maghreb, cette dynamique continentale constitue une opportunitĂ© dĂ©cisive. Longtemps arrimĂ©s Ă  l’Europe, ils disposent dĂ©sormais d’un levier concret pour rééquilibrer leur stratĂ©gie Ă©conomique vers le sud. IntĂ©grer le PAPSS, c’est s’ouvrir Ă  une nouvelle zone d’échanges plus fluide, plus sĂ©curisĂ©e, oĂč les contraintes liĂ©es aux devises fortes sont rĂ©duites.

Dans un contexte oĂč les rĂ©serves en devises se contractent, oĂč les dettes extĂ©rieures pĂšsent lourdement sur les Ă©quilibres budgĂ©taires, la possibilitĂ© de commercer et d’investir en monnaies africaines constitue une voie de rĂ©silience stratĂ©gique. Cela concerne autant les flux commerciaux que les expansions bancaires, les investissements directs ou les partenariats industriels.

Mais ce repositionnement ne va pas de soi. Il suppose une volontĂ© politique claire, des rĂ©formes monĂ©taires internes, et une redĂ©finition du rĂŽle du Maghreb dans l’économie continentale. Il implique aussi une diplomatie Ă©conomique active dans les instances panafricaines, notamment au sein de la ZLECAf, dont le succĂšs dĂ©pend en partie de la fluiditĂ© monĂ©taire et du bon fonctionnement du PAPSS.

Lire aussi: Trump menace d’imposer de 100 % de droits de douane les produits des BRICS si
  

De la pĂ©riphĂ©rie Ă  l’interface stratĂ©gique

Ce qui se joue, au fond, dĂ©passe les seules considĂ©rations techniques. L’Afrique est en train de bĂątir une architecture Ă©conomique plus cohĂ©rente avec ses besoins, ses prioritĂ©s et ses rĂ©alitĂ©s. En intĂ©grant cette dynamique, le Maghreb peut passer du statut de pĂ©riphĂ©rie euro-mĂ©diterranĂ©enne Ă  celui de plateforme charniĂšre entre Afrique du Nord et Afrique subsaharienne.

La dĂ©dollarisation n’est pas une fin en soi. C’est un outil de transformation, un moyen de rĂ©duire les vulnĂ©rabilitĂ©s structurelles tout en stimulant l’innovation institutionnelle. C’est Ă©galement une invitation Ă  repenser les modĂšles d’intĂ©gration rĂ©gionale Ă  l’aune d’une autonomie mieux maĂźtrisĂ©e.

 

In fine, saisir le moment africain

Le PAPSS n’est pas qu’un systĂšme de paiement. C’est le signal d’un continent qui prend en main ses leviers monĂ©taires, qui cherche Ă  commercer selon ses propres rĂšgles et Ă  orienter ses flux financiers vers des circuits plus adaptĂ©s. Le Maghreb, s’il en comprend l’enjeu, a tout Ă  gagner Ă  s’y insĂ©rer pleinement.

Dans un monde fragmentĂ© et incertain, construire sa souverainetĂ© ne se rĂ©sume plus Ă  dĂ©fendre ses frontiĂšres ou ses institutions. C’est aussi savoir maĂźtriser ses instruments monĂ©taires, orienter ses partenariats, et, surtout, choisir les espaces dans lesquels projeter son avenir. Pour le Maghreb, le moment est venu d’ancrer sa stratĂ©gie dans le « moment africain ».

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-EconomĂštre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financiùre (IAEF-ONG).

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Gestern — 23. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

Huile d’olive tunisienne : diversifier ou subir, l’avertissement de l’OTE face aux restrictions amĂ©ricaines

« La Tunisie pourrait faire l’objet d’une surtaxe de 28 % sur ses produits exportĂ©s, notamment l’huile d’olive, vers les Etats-Unis. Cette situation souligne la nĂ©cessitĂ© d’accĂ©lĂ©rer la diversification des marchĂ©s Ă  l’export », plaide l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) dans une note qui vient d’ĂȘtre publiĂ©e.

Dans cette note intitulĂ©e « Un protectionnisme amĂ©ricain pouvant ĂȘtre coĂ»teux pour la Tunisie Â», l’OTE a mis l’accent sur l’importance de dĂ©velopper les exportations vers les pays avec lesquels la Tunisie enregistre, encore, une balance commerciale dĂ©ficitaire, ainsi que vers les marchĂ©s Ă©mergents de l’huile d’olive en Afrique et en Asie.

L’observatoire estime que cette nouvelle surtaxe imposĂ©e risque de toucher de plein fouet les recettes d’exportation, notamment, pour l’huile d’olive et les engrais qui seront revues Ă  la baisse. Selon lui, la compĂ©titivitĂ©-prix de l’huile d’olive tunisienne sur le marchĂ© amĂ©ricain risque d’en prendre un coup, face au tarif douanier plus faible de 20 % appliquĂ© aux pays de l’Union europĂ©enne ainsi qu’à d’autres exportateurs Ă©mergents comme la Turquie, l’Argentine et le Maroc.

Et d’ajouter qu’un impact indirect est aussi Ă  prĂ©voir, car l’Italie et l’Espagne sont soumises Ă  la mĂȘme politique protectionniste. Par consĂ©quent, leurs exportations vers les Etats-Unis pourraient baisser, rĂ©duisant ainsi, leurs importations d’huile tunisienne en vrac.

Entre 2020 et 2024, les exportations tunisiennes ont enregistrĂ© une croissance de 144%, gĂ©nĂ©rant un excĂ©dent commercial de 215,8% millions de dinars en 2024 et plaçant les Etats Unis au 6e rang des importateurs de produits tunisiens, avec une part qui dĂ©passe 3 % de la valeur totale des exportations. En ce qui concerne l’huile d’olive, elle reprĂ©sente 99,6 % des produits exportĂ©s vers les Etats-Unis dans la catĂ©gorie « graisses, huiles et cires ». Cela fait des Etats Unis le troisiĂšme importateur d’huile d’olive tunisienne.

Pour faire face au protectionnisme amĂ©ricain, l’OTE a jugĂ© indispensable de revoir cette orientation de la spĂ©cialisation excessive dans la production, car elle rend trĂšs vulnĂ©rable aux crises commerciales et gĂ©opolitiques. Elle a, d’autre part, soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de devenir moins dĂ©pendant des marchĂ©s spĂ©cifiques d’exportation, mais aussi de rĂ©duire nos besoins en importations et garantir la souverainetĂ© nationale.

En avril dernier, le prĂ©sident des Etats-Unis avait annoncĂ© l’instauration de tarifs additionnels sur l’ensemble des importations dans le but de rĂ©duire le dĂ©ficit commercial du pays. Cette mesure prĂ©voit un tarif gĂ©nĂ©ral de 10% ainsi que des taux diffĂ©renciĂ©s selon les pays, parmi lesquels la Tunisie qui se voit appliquer un tarif particuliĂšrement Ă©levĂ© de 28%. D’aprĂšs l’observatoire, il s’agit du tarif le plus Ă©levĂ© de la rĂ©gion MENA.

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Conseil des rĂ©gions et des districts auditionne des reprĂ©sentants du ministĂšre de l’Emploi

La commission des services et du dĂ©veloppement social relevant du Conseil des rĂ©gions et des districts a organisĂ©, lundi 23 juin une sĂ©ance d’audition consacrĂ©e aux reprĂ©sentants du ministĂšre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

L’objectif principal de cette rĂ©union Ă©tait d’examiner la situation du secteur de la formation professionnelle et son adĂ©quation avec les besoins du marchĂ© du travail.

Les reprĂ©sentants du ministĂšre ont, dans un premier temps, prĂ©sentĂ© un exposĂ© chiffrĂ© dĂ©taillant l’état du secteur, qui compte actuellement 512 Ă©tablissements de formation couvrant 231 spĂ©cialitĂ©s.

D’aprĂšs un communiquĂ© publiĂ© par le Conseil, cette intervention a permis de mettre en lumiĂšre plusieurs nouveautĂ©s prĂ©vues pour la rentrĂ©e 2025-2026. Parmi celles-ci figurent l’augmentation du nombre de places disponibles dans les centres de formation, la mise en place d’un systĂšme d’inscription en ligne, ainsi que le renforcement des partenariats aux niveaux national et international.

Une présentation complémentaire a été faite sur les textes réglementaires encadrant la formation professionnelle et les établissements concernés, en plus des grandes orientations du ministÚre visant à promouvoir le capital humain et à encourager la formation continue pour le développement des compétences.

Lors du dĂ©bat, plusieurs dĂ©putĂ©s ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er de nouveaux centres de formation dans les diffĂ©rentes rĂ©gions et dĂ©lĂ©gations, afin de faciliter l’accĂšs des jeunes Ă  l’emploi.

Par ailleurs, certains intervenants ont proposĂ© la crĂ©ation de structures de formation dĂ©diĂ©es aux personnes en situation de handicap, dans une optique d’inclusion sociale et d’intĂ©gration professionnelle.

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l’Iran frappe la base amĂ©ricaine d’Al-Udeid au Qatar

23. Juni 2025 um 21:00

L’Iran a lancĂ© lundi l’opĂ©ration « Basharat al-Fath » (Annonciation de la victoire), selon la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision iranienne Irib News. Cette opĂ©ration conjointe entre les Gardiens de la RĂ©volution et l’armĂ©e iranienne visait en reprĂ©sailles la base amĂ©ricaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire amĂ©ricaine dans la rĂ©gion, suite aux frappes amĂ©ricaines menĂ©es le week-end prĂ©cĂ©dent contre des sites nuclĂ©aires iraniens.

D’aprĂšs les mĂ©dias qataris, trois missiles ont atteint leur cible tandis que trois autres ont Ă©tĂ© interceptĂ©s par les systĂšmes de dĂ©fense sol-air Patriot. La base d’Al-Udeid, qui hĂ©bergeait prĂšs de 40 avions militaires dĂ©but juin, avait vu la majoritĂ© de ses appareils dĂ©placĂ©s entre le 5 et le 19 juin, selon des images satellites.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump avait averti que toute attaque contre une base amĂ©ricaine entraĂźnerait des reprĂ©sailles sĂ©vĂšres. Selon le New York Times, l’Iran aurait coordonnĂ© cette attaque avec les autoritĂ©s qataries, les ayant informĂ©es Ă  l’avance afin de rĂ©duire le nombre de victimes, selon trois responsables iraniens au courant des plans.

MalgrĂ© ces avertissements, le Qatar a fermement condamnĂ© cette attaque, la qualifiant « d’agression iranienne flagrante », et s’est rĂ©servĂ© le droit de riposter.

Par mesure de prĂ©caution, le Qatar a fermĂ© son espace aĂ©rien jusqu’à nouvel ordre. La base d’Al-Udeid Ă©tant situĂ©e Ă  seulement 10 kilomĂštres de l’aĂ©roport international de Doha, cette fermeture a provoquĂ© d’importantes perturbations dans le trafic aĂ©rien.

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Tensions rĂ©gionales : l’Iran promet une rĂ©ponse ferme aux attaques amĂ©ricaines

23. Juni 2025 um 20:07

Le ministre iranien de la DĂ©fense, Aziz Nassirzadeh, a affirmĂ© ce lundi que l’Iran est rĂ©solu Ă  punir tout agresseur et rejette toute paix imposĂ©e de force, soulignant que Washington est Ă  l’origine des crises et de l’instabilitĂ© dans la rĂ©gion.

Par ailleurs, un haut responsable iranien a indiqué à Reuters que Téhéran continuera ses opérations en représailles aux attaques américaines sur son sol.

Les forces armĂ©es iraniennes ont Ă©galement annoncĂ© ce lundi le lancement d’une opĂ©ration conjointe entre les Gardiens de la RĂ©volution et l’armĂ©e, ciblant la base amĂ©ricaine d’Al-Udeid au Qatar.

Dans un message adressé à la Maison Blanche, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a déclaré que toute agression contre la souveraineté et le territoire iranien ne restera pas sans réponse, en réaction aux récentes frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes.

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Vers un engagement fort pour un développement durable

23. Juni 2025 um 19:23

Le lundi 23 juin 2025, un dĂ©bat majeur a Ă©tĂ© organisĂ© sous le thĂšme « Amen Bank, banque de rĂ©fĂ©rence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne, dĂ©diĂ© Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et aux Ă©nergies renouvelables», mettant en lumiĂšre un engagement profond en faveur du dĂ©veloppement durable et de la promotion d’une Ă©conomie plus verte.

Cet Ă©vĂ©nement s’inscrit dans un contexte oĂč la transition Ă©nergĂ©tique et les Ă©nergies renouvelables sont devenues des enjeux stratĂ©giques incontournables pour le pays, confrontĂ©e aux dĂ©fis du changement climatique et Ă  la nĂ©cessitĂ© d’adopter des modĂšles Ă©conomiques plus responsables.

Lors du premier panel, les intervenants ont soulignĂ© l’importance cruciale d’évaluer et de maĂźtriser les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre liĂ©es non seulement aux activitĂ©s opĂ©rationnelles des entreprises, mais aussi aux Ă©missions financĂ©es par leurs activitĂ©s. Une expertise avancĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans l’élaboration et le calcul concret de ces Ă©missions, notamment pour les scores 1, 2 et la majoritĂ© des postes d’émissions du score 3.

Cette dĂ©marche, lancĂ©e dĂšs 2014, intĂšgre des critĂšres environnementaux et sociaux dans le processus de financement. Elle ne se contente pas d’analyser les risques, mais propose aussi des actions concrĂštes pour les rĂ©duire et mieux les gĂ©rer, ce qui renforce la capacitĂ© des entreprises Ă  faire face aux dĂ©fis climatiques.

Pour y parvenir, une Ă©quipe composĂ©e de spĂ©cialistes techniques, d’analystes financiers et d’ingĂ©nieurs a Ă©tĂ© mise en place, assurant une approche complĂšte et coordonnĂ©e.

Les solutions proposĂ©es s’articulent principalement autour de trois axes : l’identification des opportunitĂ©s liĂ©es Ă  la transition Ă©nergĂ©tique, la mise en Ɠuvre et le suivi de projets concrets, ainsi que la mesure de leur impact environnemental, climatique et Ă©conomique. Ces actions permettent non seulement de rĂ©duire la facture Ă©nergĂ©tique des entreprises, mais aussi d’amĂ©liorer leur image et leur accĂšs Ă  de nouveaux marchĂ©s, renforçant ainsi leur compĂ©titivitĂ©.

Le dĂ©bat a Ă©galement soulignĂ© que le changement climatique reprĂ©sente un risque systĂ©mique affectant tous les secteurs d’activitĂ© et toutes les rĂ©gions gĂ©ographiques, mais qu’il constitue aussi un moteur puissant de transformation. Il incite les entreprises Ă  revoir leurs mĂ©thodes de production, leur modĂšle Ă©conomique et Ă  mobiliser tous leurs leviers pour s’adapter. Une stratĂ©gie de dĂ©carbonation claire et tolĂ©rante apparaĂźt ainsi comme une assurance essentielle pour anticiper les Ă©volutions rĂ©glementaires et normatives, qui deviennent de plus en plus contraignantes. Les normes environnementales, de santĂ©, de sĂ©curitĂ© au travail et de qualitĂ© intĂšgrent dĂ©sormais des exigences climatiques, qui seront renforcĂ©es dĂšs 2026 avec la mise en place de nouvelles rĂ©glementations.

Dans ce contexte, le rĂŽle de partenaire engagĂ© se traduit par un accompagnement des entreprises tunisiennes non seulement en tant que financeur, mais aussi comme acteur de leur transformation durable. Cette posture se concrĂ©tise par une offre complĂšte incluant le financement, l’accompagnement technique et l’assurance adaptĂ©e aux spĂ©cificitĂ©s des projets de transition Ă©nergĂ©tique.

L’intervention de la directrice gĂ©nĂ©rale de l’assurance a permis d’aborder en dĂ©tail le dispositif d’assurance intĂ©grĂ© pour les projets photovoltaĂŻques, notamment les fermes photovoltaĂŻques, qui nĂ©cessitent une couverture spĂ©cifique adaptĂ©e Ă  leurs particularitĂ©s en termes de construction, de matĂ©riaux et de business model. Cette assurance couvre toutes les phases du projet, depuis le transport des Ă©quipements jusqu’à l’exploitation, en passant par la construction et la post-rĂ©ception, avec des garanties contre les dommages matĂ©riels, les incendies, les phĂ©nomĂšnes naturels, les vols, ainsi que des garanties financiĂšres comme la couverture du retard de mise en service. Cette approche intĂ©grĂ©e simplifie la gestion des contrats et optimise les coĂ»ts, tout en assurant une protection complĂšte et adaptĂ©e aux risques spĂ©cifiques.

Le dĂ©bat a aussi permis d’échanger sur les dĂ©fis rencontrĂ©s par certains secteurs, comme le tourisme, qui subit les consĂ©quences de la pandĂ©mie et d’actes terroristes, et pour lequel la transition Ă©nergĂ©tique reprĂ©sente un enjeu crucial mais complexe. Les intervenants ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de trouver des solutions adaptĂ©es Ă  ces rĂ©alitĂ©s Ă©conomiques difficiles, en mobilisant les acteurs financiers et institutionnels pour soutenir la modernisation et la dĂ©carbonation du secteur.

Enfin, les questions posĂ©es par les participants ont permis d’aborder des sujets techniques et rĂ©glementaires, notamment la compatibilitĂ© des lignes de crĂ©dit avec un paysage institutionnel parfois contraignant, ou encore les offres d’assurance pour des installations spĂ©cifiques comme la trigĂ©nĂ©ration, illustrant la volontĂ© de rĂ©pondre aux besoins diversifiĂ©s des entreprises tunisiennes.

En conclusion, ce dĂ©bat a mis en exergue un engagement fort et concret dans la transition Ă©nergĂ©tique. Et ce via  une expertise pointue, une offre intĂ©grĂ©e de financement, d’accompagnement et d’assurance, et une Ă©quipe pluridisciplinaire pour un dĂ©veloppement durable.

Ce rĂŽle est d’autant plus crucial dans un contexte oĂč la lutte contre le changement climatique impose une transformation rapide et profonde des modĂšles Ă©conomiques, et oĂč les entreprises doivent conjuguer performance Ă©conomique et responsabilitĂ© environnementale pour assurer leur pĂ©rennitĂ© et leur compĂ©titivitĂ© Ă  long terme.

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Le Japon veut doubler sa production de construction navale d’ici 2030

23. Juni 2025 um 18:45

Le Japon lance un plan ambitieux pour ressusciter son industrie de construction navale, autrefois dominante au niveau mondial. Il vise Ă  doubler sa production actuelle de navires d’ici 2030. Et ce, en permettant au pays de regagner 20 % de parts de marchĂ© mondiales.

Le plan, rĂ©vĂ©lĂ© par le magazine Capital, dimanche 22 juin, prĂ©voit Ă©galement la crĂ©ation d’un chantier naval public, bĂ©nĂ©ficiant d’un soutien financier public; ainsi que des incitations Ă  l’investissement pour les particuliers.

ParallĂšlement, il est prĂ©vu de rĂ©activer d’anciens chantiers navals et de construire de nouvelles unitĂ©s de production plus modernes.

En outre, le gouvernement japonais envisage une coopĂ©ration avec les États-Unis dans le cadre des efforts amĂ©ricains pour relancer son secteur de la construction navale. En effet, les deux pays prĂ©voient de crĂ©er un fonds d’investissement bilatĂ©ral qui financerait des chantiers navals aux États-Unis et au Japon. Les constructeurs japonais envisagent des contrats avec des constructeurs automobiles, des navires GNL et des brise-glaces pour le marchĂ© amĂ©ricain.

Aujourd’hui, la part du Japon dans l’industrie mondiale de la construction navale est tombĂ©e Ă  10 %. Tandis que la Chine domine avec 70 % des nouveaux navires et 90 % des rĂ©parations. Dans les annĂ©es 1990, le Japon reprĂ©sentait prĂšs de la moitiĂ© de la production mondiale. Mais la concurrence de la Chine et de la CorĂ©e du Sud, avec leurs prix bas et leurs subventions publiques, l’a laissĂ© sur le carreau.

La situation s’est aggravĂ©e avec la chute en mai dernier des commandes de nouveaux navires de 48 % par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. C’est ce que rĂ©vĂšle l’Association des exportateurs de navires du Japon.

Dans ce contexte de crise, la construction navale japonaise s’est dotĂ©e d’une nouvelle direction : Yukito Higaki, prĂ©sident d’Imabari Shipbuilding, le plus grand chantier naval du pays. Il a pris la tĂȘte de l’Association japonaise de la construction navale. C’est la premiĂšre fois que ce poste est confiĂ© Ă  un reprĂ©sentant d’un chantier naval commercial, plutĂŽt qu’à un reprĂ©sentant de l’industrie lourde comme Mitsubishi.

M. Higaki s’est fixĂ© comme objectif de rĂ©cupĂ©rer 20% du marchĂ© mondial d’ici 2030. « Ce n’est qu’en atteignant ce pourcentage que nous pourrons fixer les prix et avoir un rĂ©el pouvoir », a-t-il dĂ©clarĂ© lors d’une confĂ©rence de presse.

L’ensemble du plan fait partie de la lĂ©gislation sur la sĂ©curitĂ© Ă©conomique adoptĂ©e au Japon en 2022. Et il permet Ă  l’État d’investir directement dans des secteurs critiques, tels que la construction navale.

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Coupe du monde des clubs: oĂč regarder Seattle Sounders vs PSG?

23. Juni 2025 um 18:17

Dans le cadre du troisiĂšme et dernier jour de leur groupe, les Parisiens vont croiser les fers contre Seattle Sounders Ă  20 heures, ce lundi 23 juin. Pour Ă©viter d’avoir des regrets, les hommes de Luis Enrique ont intĂ©rĂȘt Ă  rencontrer ce match.

Le match est Ă  suivre sur la chaĂźne DAZN.

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La Tunisie Ă©lue Ă  la prĂ©sidence de l’Africa CDC pour l’Afrique du Nord

Le ministĂšre de la SantĂ© a annoncĂ© que la Tunisie a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e Ă  la prĂ©sidence du Centre rĂ©gional pour l’Afrique du Nord relevant du Centre africain de contrĂŽle et de prĂ©vention des maladies (Africa CDC), dont le siĂšge sera implantĂ© au Caire, en Égypte.

Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise Ă  l’unanimitĂ© lors de la rĂ©union du ComitĂ© directeur rĂ©gional de l’Africa CDC. Elle se tenait ce lundi, dans la capitale Ă©gyptienne. La dĂ©lĂ©gation tunisienne, conduite par le ministre de la SantĂ© Moustapha Ferjani, a activement participĂ© aux travaux de cette session stratĂ©gique.

L’élection de la Tunisie Ă  la tĂȘte de ce centre rĂ©gional traduit la confiance des pays africains dans ses compĂ©tences techniques et diplomatiques en matiĂšre de santĂ© publique. De mĂȘme que son engagement constant en faveur de la coopĂ©ration sanitaire rĂ©gionale.

S’exprimant Ă  cette occasion, M. Ferjani a soulignĂ© que cette nomination reprĂ©sente une reconnaissance internationale des efforts dĂ©ployĂ©s par la Tunisie pour renforcer la sĂ©curitĂ© sanitaire en Afrique du Nord. Il a Ă©galement rappelĂ© que ce centre n’avait pu ĂȘtre activĂ© depuis prĂšs de dix ans, et que cette dĂ©signation marque dĂ©sormais le lancement effectif d’une nouvelle dynamique rĂ©gionale, axĂ©e sur des stratĂ©gies sanitaires coordonnĂ©es et durables.

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L’économie de la zone euro est faible, un soutien monĂ©taire est nĂ©cessaire

23. Juni 2025 um 17:42

L’économie de la zone euro est faible et elle a besoin d’un « soutien monĂ©taire supplĂ©mentaire Â» de la Banque centrale europĂ©enne. C’est ce qu’a dĂ©clarĂ© Mario Centeno, gouverneur de la Banque centrale du Portugal et membre du conseil des gouverneurs de la BCE. Et ce, dans une interview au journal italien La Stampa publiĂ©e dimanche 22 juin.

La BCE a abaissĂ© ses taux d’intĂ©rĂȘt pour la huitiĂšme fois en un an en juin afin de soutenir la reprise Ă©conomique extrĂȘmement lente de la zone euro. Mais elle a clairement indiquĂ© qu’elle maintiendrait ses taux inchangĂ©s en juillet.

Mario Centeno, dont le mandat Ă  la tĂȘte de la Banque centrale du Portugal se termine avant la prochaine rĂ©union du Conseil d’administration de la BCE, les 23 et 24 juillet, a soutenu que les baisses de taux d’intĂ©rĂȘt devraient se poursuivre.

« Le niveau des taux d’intĂ©rĂȘt doit ĂȘtre compatible avec une Ă©conomie affichant une inflation stable de 2 %. Aujourd’hui, Ă  mon avis, la zone euro n’a pas encore atteint ce niveau », a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  La Stampa.

« Les conditions de l’offre et de la demande sont encore trop faibles pour permettre un retour Ă  l’objectif d’inflation sans nouvelles mesures de relance », a ajoutĂ© M. Centeno. D’ailleurs, il prĂŽne souvent une politique monĂ©taire plus souple.

« La dĂ©cision sur les taux d’intĂ©rĂȘt sera prise Ă  chaque rĂ©union. Mais il faut se rappeler que, pour que l’idĂ©e d’un taux d’intĂ©rĂȘt neutre fonctionne, le niveau des prix et l’état de l’économie doivent ĂȘtre en Ă©quilibre. Or, aujourd’hui, l’économie reste faible », a-t-il conclu.

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Guerre israĂ©lo-amĂ©ricaine contre l’Iran : les clĂ©s du puzzle

23. Juni 2025 um 17:15

L’implication de Washington dans les guerres d’Ukraine, de Gaza et d’Iran n’est pas dans l’intĂ©rĂȘt des Etats-Unis, rĂ©pĂštent inlassablement les opposants Ă  la tenace agressivitĂ© de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine. Cette implication, dĂ©vastatrice pour la paix et la stabilitĂ© dans le monde, n’est pas dans l’intĂ©rĂȘt du peuple amĂ©ricain sans aucun doute. Mais elle est dans l’intĂ©rĂȘt Ă©vident de Wall Street, du Complexe militaro-industriel et de l’infime minoritĂ© de millionnaires et de milliardaires en dollars qui tiennent les rĂȘnes du pouvoir de dĂ©cision dans la capitale amĂ©ricaine.

Cette militarisation effrayante de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine a atteint l’Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, menaçant d’engloutir la rĂ©gion dans un tourbillon de violence. Les promoteurs de cette politique se soucient comme d’une guigne des principes de la morale, du droit international, des Nations Unies, et mĂȘme de la Constitution amĂ©ricaine. Mais ils ne vont pas jusqu’à dĂ©clarer les vraies raisons et les rĂ©elles motivations qui les poussent Ă  poursuivre cette stratĂ©gie du bord du gouffre : s’opposer Ă  l’émergence du monde multipolaire, entraver la dĂ©dollarisation du commerce et de l’investissement dans le monde et dĂ©stabiliser les promoteurs de cette nouvelle tendance mondiale initiĂ©e par la Chine et la Russie et dont l’Iran constitue un pilier central.

Pour cacher ces vraies raisons, ils mettent en avant la rengaine de la dĂ©mocratie contre l’autoritarisme et versent les larmes de crocodile sur le sort des peuples russe, chinois et iranien « enchainĂ©s Â» par Vladimir Poutine, Xi Jinping et Ali Khamenei.

Les opposants Ă  la guerre avec l’Iran Ă  Washington, y compris dans l’entourage de Donald Trump ont empĂȘchĂ© l’intervention directe Ă  cĂŽtĂ© d’IsraĂ«l pendant une semaine. Finalement les avions amĂ©ricains ont lancĂ© quelques bombes sur l’Iran. Mais il semble que, cette fois, les nĂ©oconservateurs ne sont pas entrĂ©s en guerre par volontĂ© de dĂ©truire l’Iran et renverser son rĂ©gime comme ils l’avaient fait en 2003 avec l’Irak; mais par dĂ©tresse de voir IsraĂ«l dĂ©truit par les violentes reprĂ©sailles iraniennes qui ont dĂ©vastĂ© Tel-Aviv, Haifa et d’autres villes israĂ©liennes, dĂ©vastations que l’Etat sioniste n’a jamais subies ou pensĂ©es subir un jour.

Il faut prĂ©ciser tout d’abord que, les frappes terminĂ©es, Trump a saluĂ© « l’excellent travail que seule l’AmĂ©rique peut faire. Nous avons dĂ©truit le programme nuclĂ©aire iranien. Maintenant, il faut faire la paix. » Mais personne ne l’a cru. Chacune des bombes ‘’bunker buster’’, dont Trump a prĂ©tendu en avoir utilisĂ© six, aurait dĂ» provoquer des secousses Ă©quivalentes Ă  un tremblement de terre de 3,5 ou 4 degrĂ©s sur l’échelle de Richter que les Iraniens auraient dĂ»  ressentir, si elles avaient Ă©tĂ© rĂ©ellement lancĂ©es sur les sites nuclĂ©aires. Or, ils n’ont rien ressenti.

Ensuite, si toutes les installations nuclĂ©aires ont Ă©tĂ© dĂ©truites comme le prĂ©tendent Trump et Netanyahu, on aurait assistĂ© Ă  une catastrophe provoquĂ©e par les rejets de radioactivitĂ© dans l’atmosphĂšre, comme ce fut le cas en 1986 Ă  Chernobyl. Or, les autoritĂ©s iraniennes n’ont dĂ©celĂ© aucune trace de radioactivitĂ©.

Enfin, immĂ©diatement aprĂšs l’attaque, Trump a dĂ©pĂȘchĂ© des intermĂ©diaires en Iran pour les informer que « les Etats-Unis n’ont programmĂ© aucune autre attaque et ne cherchent pas Ă  renverser le rĂ©gime ». Une telle assurance de Trump pour les Iraniens est intervenue peu de temps aprĂšs ses fanfaronnades, ordonnant aux 17 millions d’habitants de TĂ©hĂ©ran
 d’évacuer leur ville, et menaçant Ali Khamenei en ces termes : « Nous savons oĂč vous ĂȘtes, mais nous ne comptons pas vous tuer, du moins pas pour le moment » ! Et c’est le prĂ©sident de la plus grande puissance de l’histoire qui utilise ce langage d’un chef de bande mafieuse.

Un autre Ă©lĂ©ment important Ă  prendre en compte : la nuit du 22 au 23 juin est la premiĂšre nuit calme depuis le dĂ©but de l’agression israĂ©lienne.

Alors qu’est-ce qui s’est passĂ©? OĂč se trouvent les clĂ©s du puzzle? L’explication est fournie d’une part par les missiles iraniens et la terrifiante efficacitĂ© et l’incroyable prĂ©cision avec lesquelles ils atteignent leurs cibles. Elle est fournie d’autre par l’inefficacitĂ© des dĂ©fenses anti-aĂ©riennes qui a laissĂ© la voie libre Ă  l’Iran d’atteindre d’importantes cibles militaires, industrielles et stratĂ©giques. Sans parler des dĂ©vastations qui font que de nombreux quartiers de Tel-Aviv et Haifa ressemblent comme deux gouttes d’eau Ă  Khan Younes et Jabalia.

Hassan Nasrallah devrait se dĂ©lecter dans sa tombe. C’est grĂące Ă  lui que le fameux ‘’Hodhod’’, le drone muni de camĂ©ra, avait en juin et juillet 2024, filmĂ© tous les sites militaires, industriels et stratĂ©giques israĂ©liens. TrĂ©sor que Nasrallah avait passĂ© Ă  l’Iran


Partis le 13 juin avec l’idĂ©e de faire de l’Iran une nouvelle Syrie, Trump et Netanyahu se sont trouvĂ©s le 22 juin avec un Iran plus solide, uni, dĂ©fiant et dĂ©terminĂ© Ă  poursuivre les destructions en IsraĂ«l et l’humiliation de l’Etat sioniste. D’oĂč leur recherche d’une stratĂ©gie non pas de dĂ©truire l’Iran, mais d’empĂȘcher la destruction d’IsraĂ«l.

Si les nĂ©oconservateurs s’étaient souciĂ©s du sort de l’Ukraine et des Ukrainiens comme ils se soucient aujourd’hui du sort d’IsraĂ«l et des IsraĂ©liens, la crise russo-ukrainienne aurait Ă©tĂ© rĂ©solue dĂšs le dĂ©but et des centaines de milliers de vies humaines auraient Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©es. Mais Ă  Washington, l’élite gouvernante a dĂ©cidĂ© de poursuivre la guerre contre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. Mais pas de poursuivre la guerre contre l’Iran jusqu’au dernier IsraĂ©lien.

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Le bac 2025, un succÚs à géométrie variable!

23. Juni 2025 um 16:59

Depuis l’annonce des rĂ©sultats de la session principale du baccalaurĂ©at, il y a deux jours, d’importantes disparitĂ©s de rĂ©ussite selon les rĂ©gions tunisiennes sont apparues clairement. Une carte dĂ©taillĂ©e, basĂ©e sur les taux de rĂ©ussite par gouvernorat au bac, met en lumiĂšre ces contrastes saisissants et invite Ă  rĂ©flĂ©chir aux causes profondes ainsi qu’aux solutions envisageables.

Pour mieux comprendre cette carte de la rĂ©ussite au bac, un code couleur simple a Ă©tĂ© adoptĂ© : le rouge indique un taux de rĂ©ussite situĂ© entre 40 % et 60 %; l’orange correspond Ă  un taux entre 30 % et 40 %; tandis que le jaune signale des taux infĂ©rieurs Ă  30 %. GrĂące Ă  cette lĂ©gende, il est facile d’identifier les zones oĂč les Ă©lĂšves rĂ©ussissent le mieux, celles oĂč la situation est moyenne, et enfin les rĂ©gions qui rencontrent le plus de difficultĂ©s.

Par exemple, Sfax 1 et Sfax 2 dominent le classement national avec des taux de rĂ©ussite respectifs de 55,75 % et 54,89 %. Ce qui les place dans la catĂ©gorie rouge et souligne la soliditĂ© du systĂšme Ă©ducatif public dans ces zones. À l’inverse, des rĂ©gions comme Jendouba (28,26 %), Gafsa (28,02 %) et Kasserine affichent des taux en dessous de 30 %, marquant ainsi des difficultĂ©s importantes.

Un clivage persistant

Cette rĂ©partition traduit un clivage persistant entre les rĂ©gions cĂŽtiĂšres, gĂ©nĂ©ralement mieux dotĂ©es en infrastructures et ressources pĂ©dagogiques, et les zones intĂ©rieures plus dĂ©favorisĂ©es. Ce constat souligne la nĂ©cessitĂ© d’une action ciblĂ©e pour rĂ©duire ces inĂ©galitĂ©s, notamment par un renforcement de l’accompagnement Ă©ducatif dans les rĂ©gions en difficultĂ©.

En somme, cette carte des rĂ©sultats du bac 2025 illustre bien les dĂ©fis Ă  relever pour garantir une Ă©galitĂ© rĂ©elle des chances Ă  tous les Ă©lĂšves, quel que soit leur lieu oĂč ils se trouvent,

Plus encore, cette carte nous rappelle que le bac en Tunisie, c’est un peu comme un match de foot : certains ont le vent en poupe, d’autres jouent en dĂ©fense, et quelques-uns essaient juste de ne pas prendre trop de buts. Mais une chose est sĂ»re, pour que tous les joueurs aient une chance de marquer, il faudra investir davantage dans l’éducation partout.

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224 milliards de dollars de pertes liées aux cryptomonnaies

23. Juni 2025 um 16:45

Depuis l’annonce de l’attaque amĂ©ricaine contre l’Iran, le marchĂ© des cryptomonnaies a subi dimanche 22 juin de fortes pressions, provoquant d’importantes pertes. L’escalade des tensions au Moyen-Orient a incitĂ© les investisseurs Ă  rechercher des valeurs refuges et des actifs sĂ»rs, aggravant les pertes sur tous les marchĂ©s ces derniers jours.

Les statistiques compilĂ©es par Al Business indiquent que la capitalisation boursiĂšre combinĂ©e du marchĂ© des cryptomonnaies a chutĂ© de 6,8 % au cours des derniĂšres sĂ©ances, avec des pertes s’élevant Ă  environ 224 milliards de dollars. La capitalisation boursiĂšre totale est passĂ©e de 3 256 milliards de dollars avant l’annonce des attaques amĂ©ricaines contre l’Iran Ă  environ 3 032 milliards de dollars dimanche soir.

Tout d’abord, le Bitcoin, cryptomonnaie la plus forte, a Ă©tĂ© parmi les perdants, enregistrant une baisse de 4,6 % au cours des derniĂšres heures. Avec une baisse hebdomadaire de 6,3 %, il s’échangeait Ă  98 863 $ lors des derniĂšres transactions. Sa capitalisation boursiĂšre combinĂ©e a Ă©galement chutĂ© Ă  environ 1 966,26 milliards de dollars.

Cette chute est survenue aprÚs que Trump a confirmé le succÚs des explosions sur les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan.

La forte baisse du marchĂ© des cryptomonnaies a commencĂ© dĂšs que Trump a tweetĂ© sur Truth Social, saluant les frappes aĂ©riennes et louant l’armĂ©e amĂ©ricaine. Cette annonce a coĂŻncidĂ© avec des spĂ©culations croissantes sur l’implication des États-Unis, dans les attaques israĂ©liennes en cours contre l’Iran.

Puis, l’Ethereum, deuxiĂšme plus grande cryptomonnaie, a perdu 10 % ces derniĂšres heures, avec une baisse hebdomadaire de 14,2 % sur la semaine Ă©coulĂ©e, pour atteindre 2 183 $. Sa capitalisation boursiĂšre combinĂ©e est tombĂ©e Ă  263,73 milliards de dollars.

Ensuite, TZS arrive en troisiĂšme position, son cours se stabilisant Ă  1 $. Sa capitalisation boursiĂšre combinĂ©e s’élĂšve Ă  155,82 milliards de dollars.

Quant Ă  Xripple, il arrive en quatriĂšme position. Et ce, en enregistrant une perte de 8,5 % au cours des derniĂšres heures. Avec une baisse de 10,3 % sur la semaine Ă©coulĂ©e, pour s’établir Ă  1,93 $ aujourd’hui. Sa capitalisation boursiĂšre combinĂ©e a Ă©galement chutĂ© Ă  114,3 milliards de dollars.

Enfin, le BNB, cinquiĂšme cryptomonnaie en termes de capitalisation boursiĂšre, a enregistrĂ© une perte de 4,5 % au cours des derniĂšres heures. Avec une baisse de 6,2 % sur la semaine Ă©coulĂ©e, il s’échangeait Ă  607,69 $. Sa capitalisation boursiĂšre combinĂ©e a Ă©galement chutĂ© Ă  85,6 milliards de dollars.

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BNA Assurances face aux dĂ©fis du transport routier : focus sur l’audit Ă©nergĂ©tique et l’expertise des pneus post-sinistre

23. Juni 2025 um 15:28

Dans le cadre de son engagement en faveur de la sécurité routiÚre et de la performance énergétique, BNA Assurances, filiale de la Banque Nationale Agricole, organise un séminaire de deux jours autour du thÚme : « Audit énergétique dans le transport routier », les 23 et 24 juin 2025.

Pour introduire la rencontre, Faker RaĂŻs, directeur gĂ©nĂ©ral de BNA Assurances, a soulignĂ© l’importance de cet atelier pour le secteur.

Cette Ă©dition met un accent particulier sur la technologie des pneumatiques et leur rĂŽle crucial en cas de sinistre; avec une premiĂšre journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  l’expertise des pneus aprĂšs accident.

Pour enrichir les échanges et partager des expertises de haut niveau, BNA Assurances a convié deux intervenants de renom :

  • Samir Touil, ingĂ©nieur tunisien en poste chez BMW Ă  Munich, reconnu pour son expertise dans la motorisation et les technologies embarquĂ©es;

  • Dr Johann Schlögel, professeur allemand et docteur en ingĂ©nierie des pneumatiques, spĂ©cialiste de l’analyse technique des pneus en cas d’accident.

Une journĂ©e technique au cƓur de la sĂ©curitĂ©

DĂšs l’ouverture, M. Touil a prĂ©cisĂ© que la journĂ©e ne portait pas sur les motorisations Ă©lectriques, mais bien sur la pneumatique en contexte de sinistre. « Il s’agit aujourd’hui d’un focus technique sur l’expertise post-accident des pneus. Comprendre les causes d’un Ă©clatement, dĂ©terminer s’il s’agit d’un dĂ©faut de fabrication ou d’une consĂ©quence de l’accident, c’est fondamental dans notre secteur Â», a-t-il poursuivi.

Le Dr Schlögel a, quant Ă  lui, partagĂ© les standards allemands en matiĂšre d’investigation post-sinistre. « En Allemagne, chaque accident grave impliquant un autocar ou un poids lourd fait l’objet d’une analyse systĂ©matique des pneus. L’objectif est d’identifier d’éventuelles dĂ©faillances techniques pouvant engager la responsabilitĂ© du fabricant Â», a-t-il soulignĂ©.

Les participants, principalement des experts et gestionnaires de sinistres de BNA Assurances, ont ainsi pu s’initier aux mĂ©thodologies d’expertise technique utilisĂ©es Ă  l’échelle internationale, allant de l’analyse de la carcasse jusqu’à l’identification de dĂ©fauts structurels Ă  partir de catalogues industriels spĂ©cialisĂ©s.

Un séminaire à forte valeur ajoutée pour le secteur

Ce sĂ©minaire illustre l’ambition de BNA Assurances de former ses Ă©quipes aux meilleures pratiques internationales. L’objectif : mieux cerner les responsabilitĂ©s lors des sinistres, affiner l’analyse technique et garantir une gestion des dossiers plus rigoureuse et objective.

La deuxiĂšme journĂ©e portera plus spĂ©cifiquement sur l’audit Ă©nergĂ©tique appliquĂ© au transport routier. Avec un focus sur les outils de diagnostic et les stratĂ©gies d’optimisation Ă©nergĂ©tique des flottes professionnelles.

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Le pétrole augmente aprÚs les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens

23. Juni 2025 um 15:09

Le prix du pétrole a augmenté et les contrats à terme sur les actions américaines ont chuté alors que les marchés mondiaux réagissaient aux frappes américaines contre des cibles nucléaires en Iran.

Le prix du pétrole brut Brent, la référence internationale, a augmenté lundi 23 juin de 2,6 % à 81 dollars le baril. Le brut américain a augmenté de 2,6 % à 75,76 dollars le baril.

A l’aube du dimanche 22 juin, les Etats-Unis ont attaquĂ© trois sites nuclĂ©aires et militaires iraniens, augmentant encore les enjeux de la guerre entre IsraĂ«l et l’Iran.

Par contre, les contrats à terme sur le S&P 500 et le Dow Jones Industrial Average ont reculé de 0,4 %, tandis que ceux sur le Nasdaq ont reculé de 0,5 %. Ces modestes fluctuations indiquent que les marchés prennent les derniers développements avec sérénité.

Cela s’est manifestĂ© dĂšs les premiers Ă©changes asiatiques. L’indice Nikkei 225 de Tokyo a chutĂ© de 0,6 %. D’autres grands marchĂ©s rĂ©gionaux ont Ă©galement enregistrĂ© des baisses modĂ©rĂ©es


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La fin du droit international?

23. Juni 2025 um 14:54

A la fin du XXe siĂšcle, l’effondrement du bloc communiste a laissĂ© place Ă  un monde unipolaire dominĂ© par les Etats-Unis. Son prĂ©sident, George H. W. Bush dĂ©crĂšte alors l’avĂšnement d’un “nouvel ordre mondial“. « Une nouvelle Ăšre, moins menacĂ©e par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sĂ»re dans la quĂȘte de la paix [
] ; oĂč la primautĂ© du droit remplace la loi de la jungle. Un monde oĂč les Etats reconnaissent la responsabilitĂ© commune de garantir la libertĂ© et la justice. Un monde oĂč les forts respectent les droits des plus faibles » (discours devant le CongrĂšs amĂ©ricain, le 11 septembre 1990). Or, le XXIe siĂšcle sonne comme un dĂ©menti cinglant Ă  cette vision et vient rappeler le rapport ambivalent entre droit international et relations internationales.

Les rapports entre les relations internationales et le droit n’en demeurent pas moins ambivalents. D’un cĂŽtĂ©, il existe un droit des relations internationales. Celui-ci est Ă  la base de l’ordre international libĂ©ral Ă©tabli Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale et formalisĂ© par la Charte des Nations unies. Les « principes de justice et du droit international » relĂšvent des buts de l’ONU (art. 1er). Les relations internationales mobilisent des rĂšgles, des principes, des institutions constitutifs du droit international. En tĂ©moignent l’inflation des textes juridiques internationaux et l’extension des domaines dĂ©sormais rĂ©gis par le droit international.

L’ambivalence des rapports entre le droit et les relations internationales

Ces normes juridiques relĂšvent d’un droit spĂ©cifique : le « droit international public », sorte de « langage commun indispensable, [de] technique instrumentale au service des Etats et de tous les acteurs de la sociĂ©tĂ© internationale » (E. Tourme-Jouannet). Celui-ci contribue Ă  la prĂ©visibilitĂ© et Ă  la pacification des rapports internationaux. Au niveau purement des Etats, les discours de politique Ă©trangĂšre mobilisent eux-mĂȘmes le droit international, qui se trouve instrumentalisĂ© en support d’objectifs politiques.

De l’autre, les relations internationales Ă©chappent, de fait, au cadre prescrit par le droit international : les relations internationales sont parfois rĂ©duites Ă  une logique de puissance et de rapports de force. Une impuissance du droit international liĂ©e Ă  l’absence d’ « Etat mondial Â» (fort d’une armĂ©e et d’une police internationales) qui pourrait faire respecter le droit international face Ă  des « Etats voyous Â».

Au sein de la « communautĂ© internationale Â», il n’existe pas d’autoritĂ© centrale et supĂ©rieure capable d’imposer le droit international Ă  des Etats souverains. Si ces derniers peuvent s’engager Ă  respect le droit international, leur puissance (militaire, Ă©conomique et diplomatique) peut Ă©galement leur permettre d’échapper Ă  son respect sans ĂȘtre sanctionné 

Le Moyen-Orient : zone de non droit 

Le siĂšcle s’est ouvert sur les attentats du 11 septembre 2001, mais aussi par l’agression d’un Etat souverain, l’Irak, en 2003. Une invasion illĂ©gale lancĂ©e par le duo Bush-Blair, au nom d’une guerre prĂ©ventive justifiĂ©e par la volontĂ© d’imposer la « dĂ©mocratie par la force Â», y compris au prix de mensonges sur les « armes de destruction massive ».

Le bilan fut dramatique : plus de 500 000 morts entre 2003 et 2011, l’assassinat de civils, la systĂ©matisation de la torture institutionnalisĂ©e (Ă  Abou Ghraib, notamment) et la crĂ©ation d’une crĂ©ature djihadiste : Daech


Aujourd’hui, de la Palestine Ă  l’Iran en passant par la Syrie ou  le Liban, le Moyen-Orient est le théùtre de tensions et conflits oĂč la puissance et la violence prĂ©valent. Comme si la rĂ©gion reprĂ©sentait le cimetiĂšre du droit international. Le comportement et l’impunitĂ© d’IsraĂ«l confortent le sentiment suivant lequel la rĂ©gion relĂšve d’un espace de non-droit digne d’un vulgaire western. Un sentiment lĂ©gitime qui s’inscrit plus globalement dans un mouvement de dĂ©classement ou de marginalisation du droit international comme vecteur de rĂ©gulation des relations internationales (voir le cas de l’agression de la Russie contre l’Ukraine).

Pour autant, l’ouverture de ce cycle historique ne saurait invisibiliser la construction historique qui a abouti à l’ordre juridique international.

A Gaza, depuis le 7 octobre 2023, le blocus total, les bombardements (massifs, disproportionnĂ©s et indiffĂ©renciĂ©s – entre civils et combattants), les destructions des bĂątiments civils et de santĂ©, le « transfert forcĂ© » de prĂšs de 1,5 million de civils sont constitutifs des pires crimes internationaux. Ultime espoir dans la justice internationale, malgrĂ© les pressions occidentales, la Cour internationale de justice (CIJ) continue d’instruire l’accusation pour gĂ©nocide qui vise IsraĂ«l, et la Cour pĂ©nale internationale (CPI) poursuit B. Netanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ©.

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