Israël affirme avoir éliminé 41 hauts responsables iraniens
© Mosaique FM
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Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la démocratisation de la technologie en Tunisie : le lancement d’un service inédit de location d’équipements high-tech. Proposée dans le cadre de l’ouverture du 11ᵉ Brand Shop Samsung Electronics en Tunisie situé aux Jardins de Carthage, cette offre permet aux particuliers comme aux entreprises de louer, sur des périodes flexibles, une large gamme de produits électroniques et électroménagers, avec option d’achat à terme.
Cette initiative marque une première dans le paysage technologique tunisien. Smartphones, tablettes, téléviseurs, lave-linge ou encore climatiseurs peuvent désormais être utilisés sans être achetés immédiatement. Les contrats de location varient entre 12 et 24 mois pour la téléphonie et les accessoires, et jusqu’à 48 mois pour les appareils électroménagers et l’audiovisuel.
Accessible via une application web dédiée, cette solution propose une expérience entièrement digitalisée. L’utilisateur peut y simuler sa mensualité, consulter son échéancier, signer électroniquement et suivre l’état de sa commande. Une fois le contrat validé, la livraison s’effectue sous 48 à 72 heures, quelle que soit la région. Pour les entreprises, aucune condition particulière n’est requise ; pour les particuliers, seules quelques garanties de solvabilité sont demandées.
“Cette offre est pensée pour ceux qui veulent profiter des dernières innovations sans contrainte. C’est une nouvelle manière de consommer la technologie : plus libre, plus souple, plus adaptée aux réalités d’aujourd’hui”, a souligné Wissem Koubaa, gérant du Brand Shop, tout en ajoutant que cette formule permet de tester les produits dans leur contexte réel d’usage — à domicile ou en entreprise — avant de décider d’un éventuel achat.
Par ailleurs, l’inauguration du nouveau Brand Shop a servi de tremplin à ce lancement. Plus qu’un simple point de vente, ce showroom de 260 m² est conçu comme un espace immersif où les visiteurs peuvent expérimenter concrètement l’intégration des technologies dans leur quotidien. Du foyer intelligent au bureau connecté, en passant par des zones dédiées au gaming ou à l’électroménager, chaque espace met en scène des solutions pratiques pour une vie plus fluide et connectée.
L’un des points forts du site est la kitchenette domotisée, vitrine de l’écosystème SmartThings, où la gestion des appareils se fait via smartphone. À l’étage, des démonstrations de produits encastrables ou de téléviseurs multifonctions illustrent une approche centrée sur l’usage réel et la qualité de vie.
Si l’inauguration met en lumière le savoir-faire de la marque, c’est bien la location qui attire l’attention. À l’heure où de nombreux consommateurs cherchent à concilier technologie et budget, cette nouvelle formule s’impose comme une alternative crédible à l’achat classique.
Ainsi, en combinant innovation technologique, souplesse d’accès et expérience client personnalisée, ce projet pilote pourrait bien préfigurer un nouveau modèle de consommation en Tunisie. Reste à voir s’il inspirera d’autres acteurs à explorer cette voie hybride entre usage et propriété.
Un séisme de magnitude 6,1 sur l’échelle de Richter a frappé ce samedi matin les côtes du sud des Philippines, a indiqué l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).
Selon le rapport publié par l’USGS, le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 101 kilomètres sous la surface terrestre, à environ 70 kilomètres des zones les plus proches de la province de Davao Occidental.
Aucune victime ni dégât matériel n’ont été signalés dans l’immédiat, et aucune alerte au tsunami n’a été émise à la suite du séisme.
Les Philippines, situées sur la ceinture de feu du Pacifique – une zone à forte activité sismique et volcanique où se rencontrent plusieurs plaques tectoniques – sont régulièrement secouées par des tremblements de terre. Les secousses y sont presque quotidiennes, bien que la majorité soit de faible intensité.
Un incendie s’est déclaré vendredi soir au Djebel Ousselat, dans la région de Kalaat Hafs, délégation d’Aïn Jloula, gouvernorat de Kairouan. Les unités de la protection civile, soutenues par les agents forestiers et la mobilisation efficace des habitants, ont rapidement maîtrisé le feu.
Le sinistre a affecté une superficie d’environ 400 mètres carrés de broussailles sèches situées sur une parcelle agricole privée. Aucun dommage humain ou matériel significatif n’a été signalé, selon le Jawhara FM.
Cet incendie est le quatrième du genre enregistré en une semaine dans cette zone, où trois autres feux similaires avaient été rapidement éteints. Cette recrudescence suscite des appels locaux à renforcer la surveillance et les mesures de prévention, notamment en raison de la hausse continue des températures.
Les autorités locales insistent sur la nécessité d’une vigilance collective accrue et appellent à la coopération de tous pour limiter les risques d’incendies durant cette période sensible.
Jusqu’où Téhéran peut-il aller dans son bras-de-fer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ?
À l’issue d’une guerre aérienne de douze jours avec Israël – au cours de laquelle Israël avait lancé des frappes aériennes contre plusieurs sites en Iran, y compris des installations militaires et nucléaires, et qu’en représailles, l’Iran a lancé des frappes de missiles et de drones contre Israël, entre-temps, les États-Unis sont intervenus à leur tour en bombardant trois sites nucléaires iraniens dimanche 15 juin, avant que le président américain Donald Trump n’annonce un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran pour mettre fin au conflit -, le Parlement iranien vient d’approuver, par une majorité de 221 voix, une motion visant à suspendre la coopération avec l’agence onusienne chargée de promouvoir l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et surtout de vérifier que les matières nucléaires ne soient pas détournées à des fins militaires.
Une motion parlementaire qui s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre la République islamique et les capitales occidentales et qui est officiellement motivée par « le refus de l’AIEA de condamner, ne serait-ce qu’un peu, l’attaque contre les installations nucléaires iraniennes », ce qui a « compromis sa crédibilité au niveau international », a déploré le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. Ajoutant que « l’Organisation iranienne de l’énergie atomique suspendra sa coopération avec l’AIEA tant que la sécurité des installations nucléaires ne sera pas garantie ».
La coopération sera « forcément affectée », avait prévenu le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaeil Baqaei, qui blâme l’agence de l’ONU pour avoir adopté, le 12 juin, une résolution accusant l’Iran de non-respect de ses obligations nucléaires, ce qui est devenu « l’une des principales excuses » pour les attaques américaines et israéliennes.
Toutefois, cette motion qui n’est pas forcement contraignante, devra être validée par le Conseil des gardiens qui vérifie sa conformité à la Constitution et à la loi islamique, puis examinée par le Conseil suprême de sécurité nationale, qui supervise la politique nucléaire et de défense. Mais, la décision finale revient à l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême, seule autorité apte à prendre une telle décision stratégique aux conséquences lourdes pour la stabilité régionale et la sécurité mondiale.
Coup de tête
Rappelons à ce propos que depuis 1970, l’Iran est signataire du Traité de non-prolifération, contrairement à Israël. Ce texte autorise des inspections de l’AIEA sur son territoire. En 2003, un protocole additionnel avait renforcé ces contrôles, après la découverte d’activités nucléaires dissimulées. Puis, en 2015, l’Accord de Vienne avait permis un encadrement strict du programme nucléaire iranien. Mais les États-Unis s’en sont retirés brutalement et d’une manière unilatérale en 2018 de cet Accord conclu entre Téhéran, les puissances européennes, la Russie et la Chine. Sur un coup de tête de Donald Trump lors de son premier mandat.
Les armes de Téhéran
Techniquement, et à l’image de la Corée du Nord qui s’est retirée du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 2003, Téhéran pourrait refuser dorénavant toute inspection, désactiver les caméras de l’AIEA, bloquer l’accès à certains sites ou ne plus transmettre ses données nucléaires. Aucune instance internationale ne pourra donc avoir des informations sur ce qui se fabrique en Iran.
Cependant, en cas de non-coopération de la part de l’Iran, par exemple un refus d’accès, la dissimulation de matériaux ou l’absence de justification concernant la présence d’uranium, l’AIEA peut porter l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies où siègent les cinq membres permanents dotés d’un droit de veto (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France), ce qui peut entraîner des sanctions, une intensification de la pression diplomatique ou la relance de négociations.
Mais, une telle décision risque de fragiliser les négociations en cours entre l’Iran et les Etats-Unis qui reprendront la semaine prochaine, a annoncé mercredi dernier le président américain, Donald Trump, en marge du sommet de l’Otan, aux Pays-Bas.
Par ailleurs, son émissaire, Steve Witkoff, avait déclaré dans une interview à Fox News que les deux parties ont commencé des discussions, à la fois directes et via des intermédiaires, pour relancer les négociations sur le programme nucléaire iranien. Tout en qualifiant ces échanges de « prometteurs », il a toutefois réaffirmé que son pays « exige que l’Iran ne reprenne en aucun cas l’enrichissement d’uranium ».
Reste la question que toutes les chancelleries occidentales se posent : la rupture avec l’AIEA signifie-t-elle que l’Iran veut avoir les mains libres pour développer la bombe nucléaire ou du moins disposer du temps nécessaire pour entretenir une capacité d’accès rapide à la bombe en cas de besoin d’autant plus que Téhéran entretient le secret sur le lieu où se trouvent les 400 kilos d’uranium enrichi sur son territoire ?
A moins que les Iraniens, en redoutables joueurs d’échecs, ne cherchent à monter les enchères lors des prochaines négociations avec les Américains.
L’article Rupture entre l’Iran et l’AIEA : un divorce lourd de conséquences est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Chaque année, l’ambassade de Suisse en Tunisie lance un appel à candidatures pour des bourses d’excellence destinées aux doctorants tunisiens, toutes disciplines confondues. La sélection repose sur la qualité des projets et leur potentiel à renforcer les partenariats universitaires tuniso-suisses.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de coopération scientifique bilatérale, soutenue par des programmes comme « Excellence in Africa » (piloté par l’EPFL) et « Leading House MENA ». Ces programmes ont permis le développement d’une vingtaine de projets conjoints ces dernières années, couvrant des domaines variés : santé, climat, éducation, reproduction, hydrogéologie, et urbanisme.
La rencontre organisée par l’ambassadeur de Suisse à Tunis a permis de présenter une série de projets scientifiques novateurs issus de la coopération tuniso-suisse. Ces initiatives couvrent des domaines variés, allant de la recherche médicale en passant par la promotion de la science ouverte, l’innovation technologique. Cet échange a illustré la vitalité des partenariats scientifiques entre les deux pays et a mis en avant le dynamisme et le savoir-faire des chercheurs tunisiens, renforçant ainsi les liens de coopération et d’innovation entre la Tunisie et la Suisse.
Parmi les réalisations marquantes :
Des figures comme Nour Ghalia Abbassi, diplômée de l’EPFL et cofondatrice de la start-up DigeHealth à Zurich, illustrent le dynamisme de cette coopération. Elle incarne l’ambition de faire de la Tunisie un hub d’innovation technologique en Afrique.
Rappelons qu’ en 2024, la Suisse s’est une nouvelle fois hissée au sommet de l’Indice mondial de l’innovation (GII), publié chaque année par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Ce classement évalue les pays selon leurs capacités et performances en matière d’innovation. La Suisse confirme ainsi, pour la quatorzième année consécutive, son statut de leader mondial, illustrant sa remarquable aptitude à produire et à diffuser des connaissances et des technologies.
L’engagement de la Suisse en faveur de la recherche et du développement se traduit également par un investissement conséquent : le pays consacre 3,4% de son produit intérieur brut (PIB) à la R&D, un indicateur clé de son soutien à l’innovation comme moteur de croissance économique et de progrès social.
Au-delà de son classement dans le GII, la Suisse se distingue par la densité de ses pôles scientifiques et technologiques d’envergure internationale. Selon l’OMPI, ces centres d’excellence, à l’image de ceux de Zurich ou Lausanne, témoignent de l’intense activité scientifique et technologique du pays.
L’article Partenariats Tuniso-suisses : moteur d’innovation et de recherche scientifique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
« En raison de cette taxe odieuse, nous mettons fin à toutes les négociations commerciales avec le Canada, avec effet immédiat. Nous informerons le Canada du tarif qu’il devra payer pour commercer avec les États-Unis d’Amérique dans les sept prochains jours », a indiqué Trump dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux.
Le dollar canadien a immédiatement chuté de plus de 0,5 %, tandis que l’indice boursier canadien de référence chutait. Les actions des entreprises dépendantes du commerce bilatéral, comme General Motors et le fabricant de vêtements Canada Goose, ont également chuté de manière significative.
A rappeler par ailleurs que de nombreux pays ont jusqu’au 9 juillet pour déclencher les droits de douane plus élevés décidés par Trump et sont en négociations avec les États-Unis. Mais le Canada et le Mexique ne font pas partie de ce groupe…
Mais un groupe de 21 législateurs américains a adressé une lettre à Trump au début du mois pour lui demander de faire pression sur Ottawa afin qu’il abroge cette taxe, qui, selon eux, coûtera 2 milliards de dollars aux entreprises américaines. Trump a dénoncé à plusieurs reprises ces taxes et autres barrières non tarifaires, les qualifiant d’obstacles commerciaux aux exportations américaines.
La taxe canadienne sur les services numériques, semblable à celle mise en place au Royaume-Uni, s’élève à 3 % des revenus tirés des services numériques d’une entreprise provenant d’utilisateurs canadiens, pour des montants supérieurs à 20 millions de dollars canadiens (14,6 millions de dollars américains) par année. Cette taxe s’appliquerait à des entreprises comme Meta Platforms et Alphabet.
Cependant, le ministre canadien des Finances, François-Philippe Chambani, a laissé entendre aux journalistes la semaine dernière que la taxe numérique pourrait être un domaine de renégociation dans le cadre des négociations commerciales entre les États-Unis et le Canada.
« Évidemment, tout cela est quelque chose que nous examinons dans le cadre de discussions plus larges que nous pourrions avoir », a-t-il déclaré.
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Un accord de prêt d’un montant de 143,3 millions de riyals saoudiens (112 millions de dinars tunisiens) a été signé vendredi à Tunis entre le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le directeur général du Fonds saoudien pour le développement (FSD), Soltan bin Abderrahmane Al-Murshed. Ce prêt soutient un projet stratégique visant à créer un pôle oasien dans la région de Borj Bourguiba, dans le sud tunisien.
Le projet prévoit l’extension du village frontalier de Borj Bourguiba, la construction de nouveaux villages à proximité, ainsi que l’aménagement et l’irrigation de 1 000 hectares de terres agricoles grâce au forage de 22 puits. Cette initiative repose sur une gestion rationnelle des ressources hydrauliques souterraines, essentielle pour lutter contre la désertification et préserver la biodiversité locale.
Le ministre Abdelhafidh a rappelé la longue coopération entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite, marquée par plus de 30 projets financés depuis les années 1970, pour un montant total dépassant le milliard de dollars. Le prêt, remboursable sur 20 ans à un taux préférentiel de 2,5 %, vise à stimuler le développement économique local, créer des emplois et renforcer la stabilité sociale dans cette zone stratégique.
Pour le ministre de l’Agriculture, Ezzedine Ben Cheikh, ce projet contribuera aussi à renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques et à freiner l’exode rural en offrant des opportunités agricoles durables. Ce pôle oasien représente ainsi une réponse intégrée aux défis environnementaux, économiques et sociaux du sud tunisien.
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Plusieurs immeubles se trouvaient sur l’emplacement de la grande mosquée de Carthage.
Nos amis du groupe Carthage au XXe siècle ont ravivé avec ces photos, la mémoire de la Cité de l’Air et de sa barre d’immeubles qui se trouvaient sur l’emplacement actuel de la mosquée Imam Malek (El Abidine) à Carthage.
Le coup d’envoi du chantier de la mosquée avait commencé par la destruction de ces immeubles alors livrés au pic des démolisseurs.
Aujourd’hui, seules de rares photographies témoignent de l’ancienne présence de ces immeubles où ont longtemps vécu des militaires.
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Le samedi 28 juin 2025, la municipalité de La Marsa, en coordination avec la police municipale, la direction régionale de la police nationale et la police technique, a procédé à la démolition de plusieurs constructions illégales sur la route kilométrique 5 à Gammarth. Sous la supervision de Mme Olfa Zahrouni, déléguée de La Marsa, trois murs et un entrepôt bâtis sans autorisation ont été retirés conformément aux décisions municipales visant à faire respecter la réglementation urbanistique en vigueur.
Cette opération s’inscrit dans une série d’interventions régulières menées depuis plusieurs années par la municipalité afin de lutter contre l’occupation anarchique du domaine maritime et les constructions non autorisées dans la région, notamment à Gammarth. Ces actions comprennent la démolition de beach bars et autres structures illégales, visant à préserver le littoral et le domaine public maritime.
Les autorités locales réaffirment leur engagement à maintenir ces campagnes de contrôle et de démolition pour assurer la sécurité, préserver l’environnement urbain et faire respecter les lois en matière d’urbanisme.
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Ce qui devait être une fête populaire traditionnelle s’est malheureusement achevé dans la douleur. Le spectacle d’ouverture du Festival de Sâf à Haouaria, également appelé Festival de l’Épervier, a été marqué par un grave incident lorsqu’une arme traditionnelle a explosé entre les mains d’un participant.
Lors du défilé, l’homme blessé manipulait une bandoqia, une arme artisanale traditionnelle utilisée dans les spectacles folkloriques, lorsque celle-ci a explosé, causant une blessure grave entraînant l’amputation de sa main. L’explosion a également blessé grièvement une femme parmi le public, touchée par des éclats de chevrotine.
Transportée en urgence vers un hôpital de la capitale, la victime demeure dans un état critique. Cet accident a provoqué une panique importante parmi les nombreux spectateurs présents pour cette ouverture.
Les forces de l’ordre et la protection civile sont rapidement intervenues pour sécuriser les lieux, tandis qu’une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les circonstances exactes du drame.
Ce festival, symbole fort des traditions populaires du Cap Bon et de la Tunisie, est désormais assombri par ce tragique événement.
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Un accord de prêt d’un montant de 143,3 millions de riyals saoudiens (l’équivalent de 112 millions de dinars), visant à financer un projet de création d’un pôle oasien dans le sud tunisien a été signé, vendredi à Tunis, par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh et le directeur général du Fonds saoudien pour le développement (FSD), Soltan bin Abderrahmane Al-Murshed.
Cet accord prévoit la réalisation de travaux d’extension du village frontalier “Borj Bourguiba” relevant de la délégation de Ramada (gouvernorat de Tataouine) et la création de nouveaux villages à proximité.
En vertu de cet accord, des terres agricoles d’une superficie de 1000 hectares, seront mises en valeur. Ce prêt sera remboursable sur une durée de 20 ans, incluant une période de grâce de 5 ans, avec un taux d’intérêt de 2,5 %.
Lors de la cérémonie de signature de cet accord, le ministre de l’Economie et de la Planification a déclaré que ce projet de réalisation d’un pôle oasien ne manquera pas de diversifier et de développer l’économie dans le sud tunisien, ajoutant qu’il permettra, également, de générer des postes d’emploi et des revenus au profit des habitants de la région.
Selon lui, le FSD a contribué depuis les années 70 au financement de plusieurs projets de développement qui ont touché plusieurs secteurs dont 14 projets en cours de réalisation.
D’après le directeur général du FSD, le nombre de projets financés par son fonds en Tunisie s’élève à 32 projets, moyennant un coût total estimé à 1,2 milliard de dollars.
De son côté, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh a indiqué que ce projet va contribuer à rationaliser l’utilisation des ressources hydrauliques souterraines dans la région, et ce, à travers l’aménagement de 1000 hectares de cultures irriguées à Borj Bourguiba.
Cela, a-t-il ajouté, permettra de lutter contre le chômage, de retenir ainsi les habitants dans leur région et de préserver la biodiversité du désert, tout en améliorant la résilience face au changement climatique.
L’article Tunisie : un prêt saoudien de 112 MD pour créer un pôle oasien à Borj Bourguiba est apparu en premier sur WMC.
Les changements climatiques provoquent une perturbation significative du calendrier agricole en Tunisie et menacent la sécurité alimentaire en raison de l’instabilité des récoltes, c’est ce qui ressort d’une étude, publiée, récemment, par le Bureau “Heinrich Böll Stiftung” Tunis (Fondation allemande), sur “Les petits agriculteurs face au changement climatique: perceptions et mécanismes de résilience”.
Cette étude met en lumière la profondeur et l’importance des effets des changements climatiques sur le secteur agricole en Tunisie, en révélant, notamment, les menaces qui pèsent sur les écosystèmes, qu’ils soient végétaux ou animaux.
Passant en revue les divers mécanismes d’adaptation, adoptés par les agriculteurs, pour faire face aux impacts de ce fléau, l’étude a souligné que ces mesures « manquent de durabilité et d’efficacité lorsqu’ils ne sont pas intégrés dans un cadre plus général, ce qui exige une approche globale de la part de l’État ».
A ce propos, l’étude a relevé que « les politiques et les engagements de l’Etat ne suffisent pas à faire face aux répercussions de ce phénomène ».
Ainsi, elle présente une série de recommandations pour «lutter contre les répercussions du changement climatique dans le secteur agricole, tout en suivant un cadre analytique basé sur le concept des “communs””, désignant des formes d’usage et de gestion collective d’une ressource ou d’une chose par une communauté. Il s’agit d’«un modèle alternatif capable d’offrir à l’agriculture les moyens de résister au dérèglement climatique ». L’objectif étant de garantir la résilience et la durabilité du secteur agricole.
Tout d’abord, l’étude propose de «refuser de soumettre le développement national aux contraintes de la mondialisation», ce qui « implique de réorienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la société, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens ».
ans ce contexte, le rapport estime que « la majorité de la production agricole tunisienne est orientée vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires, sans tenir compte des priorités de l’économie nationale et des objectifs de développement local ».
Par ailleurs, il souligne que l’Etat doit réviser les systèmes de production considérés stratégiques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systèmes (céréales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libérer de l’emprise des marchés mondiaux.
L’Etat est appelé, aussi, à investir dans le développement rural en créant une infrastructure qui assure une vie décente aux habitants des zones rurales, tout en préservant les terres, les ressources naturelles et les écosystèmes ; à augmenter les dépenses publiques au profit de l’agriculture ; à promouvoir les marchés de proximité afin de réduire les coûts à long terme liés au transport et au stockage des denrées alimentaires, …
D’après l’étude, il est impératif, également, d’encourager les systèmes de production axés sur la diversification des produits ; de soutenir les choix de produits agricoles qui ne nécessitent pas des ressources en eau en grandes quantités et qui sont adaptés aux conditions climatiques locales ; de revaloriser l’élevage, secteur qui présente plusieurs avantages pour la régénération des écosystèmes ; de créer des coopératives de production et de consommation pour implanter des méthodes de prise de décisions participatives
L’article Tunisie : le changement climatique bouleverse l’agriculture et menace la sécurité alimentaire est apparu en premier sur WMC.
L’ancien président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, a indiqué avoir été traduit, il y a deux jours, devant la chambre spécialisée dans les affaires de corruption financière à Tunis, sur fond d’une “erreur matérielle” commise dans un rapport élaboré par l’Instance et adressé en 2020 à plusieurs parties concernées […]
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Le Conseil du Marché Financier (CMF) a annoncé la mise en ligne de deux fiches pédagogiques sur son site officiel, portant sur la finance responsable et les chambres de compensation, dans le cadre de sa coopération avec la Direction de l’éducation financière (EDUCFI) de la Banque de France.
Ces documents, accessibles via ce lien https://www.cmf.tn/?q=abc-economie, sont adaptés au contexte tunisien et visent à mieux faire comprendre deux concepts fondamentaux des marchés financiers actuels.
La première fiche traite de la finance responsable, en soulignant l’importance des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissement. La seconde explique le rôle des chambres de compensation (ou contreparties centrales) dans la sécurisation des transactions financières.
Ces contenus font partie de la collection «ABC de l’économie» de la Banque de France, que le CMF est autorisé à adapter et à diffuser. Cette initiative s’inscrit dans la mission du Conseil de promouvoir l’éducation financière auprès d’un large public en offrant des outils pédagogiques accessibles et de qualité.
L’article Le CMF publie deux fiches pédagogiques sur la finance responsable et les chambres de compensation est apparu en premier sur Managers.
La part des crédits accordés par les banques publiques aux secteurs relevant du bien public, tels que l’agriculture, le logement et les secteurs stratégiques, ne dépasse pas 13,88 % du volume total de leurs prêts.
Au total, l’encours de ces crédits s’élève à 5859,3 millions de dinars tunisiens (Mtnd), sur un total de 42 207,7 Mtnd de crédits accordés, selon les indicateurs d’activité des banques publiques pour l’année 2024, publiés sur le site du Conseil du marché financier (CMF).
Ces indicateurs, concernant la Banque Nationale Agricole (BNA), la BH Bank et la Société Tunisienne de Banque (STB Bank), révèlent une faible mobilisation de leurs financements au profit du bien public et des secteurs d’intérêt stratégique.
Aussi, l’encours des crédits agricoles octroyés par la BNA atteint 1168 Mtnd, soit seulement 7,19 % du total de ses crédits. De son côté, la BH Bank consacre 1938 Mtnd aux crédits logement destinés aux particuliers, ce qui correspond à un quota limité de 13,66 %.
Quant à la STB Bank, qui intervient dans le financement d’entreprises publiques stratégiques telles que l’Office des céréales et l’Office du Commerce de Tunisie (OCT), sa contribution au financement des services publics ne dépasse pas 23,39 %.
Par ailleurs, les données indiquent que la BNA Bank oriente principalement ses crédits vers les secteurs commercial et industriel, la BH Bank vers les services, tandis que la STB Bank privilégie le financement du tourisme et de la consommation.
Bien que les institutions publiques cherchent à renforcer l’investissement public à travers leurs banques, les efforts consacrés au soutien direct des services publics restent limités, avec un encours total de crédits dans ce domaine plafonnant à 5859,3 Mtnd à la fin de l’année 2024.
L’article Moins de 14% des crédits des banques publiques, servent le bien public. est apparu en premier sur Managers.