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Heute — 16. September 2025Französischsprachig

La mission de la Tunisie à Genève condamne l’agression de l’entité sioniste contre le Qatar

Von: La Presse
16. September 2025 um 19:39

La mission permanente de la Tunisie auprès du Conseil des droits de l’homme à Genève a réaffirmé que la Tunisie condamnait dans les termes les plus forts l’attaque lâche et perfide menée par l’entité sioniste occupante le 9 septembre 2025 contre le Qatar, y voyant une violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales.

La mission a appelé la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités juridiques, morales et humanitaires, et à agir avec sérieux et fermeté pour mettre un terme aux actes de meurtre, de famine et de terrorisme commis par la puissance d’occupation dans les territoires palestiniens.

Lors d’une session de dialogue d’urgence sur l’agression sioniste, tenue dans le cadre de la soixantième session du Conseil, la mission a exprimé la sympathie et la solidarité de la Tunisie avec le Qatar, son dirigeant et son peuple, suite à cette agression sioniste brutale. Elle a souligné la gravité de la poursuite par l’entité occupante de sa politique agressive et arrogante.

Selon la déclaration publiée sur sa page officielle, la mission a estimé que près de deux ans de guerre génocidaire et de politique de famine continue contre le peuple palestinien n’ont pas suffi à l’ennemi sioniste, dont les agressions s’étendent désormais au Qatar, un pays qui déploie des efforts de médiation pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

La mission a également rappelé la position de principe et la constance de la Tunisie dans son soutien au peuple palestinien pour qu’il retrouve ses droits légitimes, qui ne prescriront jamais, à savoir l’établissement de son État indépendant et pleinement souverain sur tout le territoire de la Palestine, avec Al-Qods El Cherif (Jérusalem) pour capitale.

Kairouan : Le ministère public autorise une enquête sur les circonstances du décès du voyant « Sahtout »

Von: La Presse
16. September 2025 um 19:26

Le ministère public du tribunal de première instance de Kairouan a autorisé le transfert du corps du voyant « Sahtout » au service de médecine légale de l’hôpital universitaire Ibn El Jazzar, et a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes du décès.

Le voyant « Sahtout », qui était aveugle, est décédé dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Bouhajla après avoir ingéré accidentellement un insecticide. Il a été transporté à l’hôpital local, où il est décédé.

Connu sous le nom de « Sahtout », il vivait dans la région de Trad, dans le gouvernorat de Kairouan, et exerçait l’activité de voyant. Cette information a été rapportée par notre correspondant sur place, Khalifa El Kasmi.

Festival du film de Bagdad : La Tunisie à honneur

16. September 2025 um 19:20

Une édition marquée par une importante participation tunisienne à la compétition officielle de longs métrages avec, à l’affiche, « Borj Roumi » de Moncef Dhouib, « Asfour Jenna » de Mourad Ben Cheikh et « Backstage » de la Tunisienne Afef Ben Mahmoud et de Khalil Ben Kailane (Maroc) et une ouverture qui rend hommage à Nejib Ayed.

La deuxième édition du Festival du film de Bagdad, qui se tient du 15 au 21 septembre 2025, s’est choisi pour thème «Badgad, capitale du tourisme arabe 2025», annonce le Centre national du cinéma et de l’image (Cnci). 

L’ouverture est marquée par un hommage au cinéma tunisien avec la projection d’un film documentaire sur le grand producteur Nejib Ayed (1953-2019), suivi du long métrage «Silences du Palais» réalisé en 1994 par Moufida Tlatli (1947-2021).

Cette édition sera marquée par une importante participation tunisienne à la compétition officielle de longs métrages avec, à l’affiche, «Borj Roumi» de Moncef Dhouib, «Asfour Jenna» de Mourad Ben Cheikh et «Backstage» de la Tunisienne Afef Ben Mahmoud et de Khalil Ben Kailane (Maroc).

La compétition officielle de courts comprend 24 œuvres dont «Bord à bord» de Sahar El Echi, «Leni Africo» de Marwene Labib, «Keratin day» de Sami Tlili, «Soudan souviens-toi» de Hind Meddeb, «Rehla» (Ça roule) de Jamil Najjar et «Je te ferai un film» d’Amani Jaâfar.

Le cinéma tunisien sera également présent dans la partie consacrée à la dédicace d’ouvrages spécialisés, outre les séminaires et discussions avec la participation de producteurs tunisiens, irakiens et arabes. L’actrice tunisienne Wahida Dridi sera également membre du jury de la compétition des courts métrages, présidé par le critique du cinéma irakien Alaa Al-Mofargy, aux côtés de l’actrice égyptienne Dalia El Behery. 

Exposition : Mimo aime les oiseaux

Von: Alya HAMZA
16. September 2025 um 19:10

Le jeune artiste Mohamed Kriaa alias Mimo  expose depuis le 13 septembre à « The New Art Gallery Concept ». Mimo nous  offre une plongée captivante dans son univers artistique singulier et prometteur.

La Presse — Mimo est peintre. Il aime les oiseaux. Les grands de préférence, hauts sur pattes, aux longs becs, et curieusement….de couleur rose. Mimo a créé un ami oiseau qui s’appelle Opila, partage ses joies et ses peines, est triste ou joyeux quand lui l’est également, écoute ses histoires et garde ses secrets.

Mimo a onze ans, et nous présentait l’autre jour sa première exposition dans une jeune galerie de La Soukra : un parcours poétique à travers son vécu, ses émotions et ses rêves, ou ceux d’Opila, les deux se confondant dans une joyeuse sarabande pleine de mouvement et de couleurs.

«Chaque tableau raconte une histoire, un fragment de vie de Mimo. 

L’oiseau rose, tantôt joyeux, tantôt pensif, semble traverser différentes émotions et situations, comme un alter ego de l’artiste. On devine, derrière chaque œuvre, une sensibilité  aiguë et une capacité à transformer des expériences personnelles en un langage universel. Mimo réussit à créer un dialogue intime avec le spectateur, l’invitant à ressentir plutôt qu’à simplement observer», écrit Alexandre Maalel, le maître et le guide de Mimo. En quittant l’exposition, l’esprit joyeux et le cœur en fête, on souhaite bon vent à Mimo et à l’oiseau Opila.

FIFA : 355 millions de dollars pour les clubs à la Coupe du monde 2026

Von: La Presse
16. September 2025 um 19:02

La FIFA a confirmé qu’elle versera 355 millions de dollars aux clubs qui libèrent leurs joueurs pour la Coupe du monde 2026, organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

Ce montant représente une hausse de 70 % par rapport aux 209 millions distribués après l’édition 2022 au Qatar.

La nouveauté majeure : les clubs seront indemnisés non seulement pour la phase finale, mais aussi lorsqu’un joueur participe aux matchs de qualification.
Cet accord s’inscrit dans le cadre du programme Club Benefits Programme, renouvelé entre la FIFA et l’Association des Clubs européens (ECA).

Chiffres clés

Élément Valeur
Montant total à distribuer 355 millions $ (≈ 300 M€)
Montant en 2022 209 millions $
Clubs bénéficiaires en 2022 440 clubs de 51 pays
Nouveaux bénéficiaires Clubs libérant des joueurs pour qualifs + phase finale

Avec l’agrandissement du tournoi à 48 équipes et 104 matchs, la FIFA entend élargir la redistribution et renforcer la solidarité envers les clubs du monde entier.

A la Galerie des arts à Hammamet : Les réflexions de Fidele Spadafora

16. September 2025 um 19:00

Cette exposition est l’aboutissement d’une résidence artistique d’été passée dans la ville de Hammamet où Spadafora poursuit son voyage créatif à la recherche du soleil tunisien qui éclaire la vérité entre les couleurs et illumine les visages de ses dessins.

L’exposition de l’artiste américain Fidele Spadafora «Les réflexions de Fidele Spadafora» se tient jusqu’au  28 septembre  à la Galerie des arts de Dar Sebastian, au Centre culturel international de Hammamet, Dar al-Méditerranée pour la culture et les arts. Spadafora est un artiste réaliste, dont les œuvres se distinguent par l’utilisation de nuances et de couleurs sobres.

Il se concentre sur la représentation de personnes et de lieux réels. Il a déjà exposé ses œuvres en Tunisie, ce qui reflète son profond intérêt pour la culture et la scène visuelle d’Afrique du Nord, indiquent les organisateurs.

Cette exposition est l’aboutissement d’une résidence artistique d’été passée dans la ville de Hammamet où Spadafora poursuit son voyage créatif à la recherche du soleil tunisien qui éclaire la vérité entre les couleurs et illumine les visages de ses dessins.

Elle reflète sa vision de la Tunisie et de ses habitants, documentant un voyage qui suit la lumière et enregistre ses impressions sur le monde à travers son pinceau et ses couleurs.

Prochainement au palais kheireddine : Terre spirituelle, terre plurielle

16. September 2025 um 18:50

Un  projet rassemble une série d’œuvres qui interrogent le rapport entre l’homme, la terre et l’esprit, dans un monde marqué par la fragilité et les conflits.

« Terre spirituelle » est l’intitulé d’une nouvelle exposition personnelle de l’artiste plasticien Sami Ben Ameur qui aura lieu, du 3 au 31 octobre 2025, à la galerie du Palais Kheireddine, Musée de la Ville de Tunis.

Sami Ben Ameur a, dans une déclaration, dimanche, à l’agence TAP, présenté un projet composé d’une quarantaine d’oeuvres produites entre 2024 et 2025. Il s’agit d’œuvres en technique mixte sur toile et bois, qui sont majoritairement de grand format. Dans « Terre spirituelle », il opte pour le carré (150/150cm) ou le cercle (150cm de diamètre) en référence à la Terre puisque le carré est inscrit dans le cercle.

Ce projet rassemble une série d’œuvres qui interrogent le rapport entre l’homme, la terre et l’esprit, dans un monde marqué par la fragilité et les conflits, peut-on lire dans le résumé présenté par l’artiste. À travers une écriture picturale nourrie de couleurs, de matières et de symboles, l’artiste propose une réflexion où mémoire, culture et actualité se croisent.

Certaines œuvres portent la trace des blessures de Gaza et d’autres lieux meurtris, rappelant que l’art peut devenir un cri silencieux face à la violence tout en ouvrant des espaces de méditation et d’espérance. Terre spirituelle se veut ainsi un lieu de dialogue et de questionnement, où l’art dépasse l’esthétique pour inviter à réinventer notre lien à la terre et à l’humanité.»

Composée de calligraphie teintée de symboles, la peinture de Sami Ben Ameur est une traduction de sa quête de spontanéité. Cette quête est visible dans ses précédentes expositions dans différentes galeries de la Capitale dont «Terre Vénérée» (2007), «Terre originelle» (2009), « Nature intime » (2016) et « Ether et Mélodie » (2018).

En 2016, il a présenté un projet regroupant plusieurs artistes dans le cadre de la manifestation « SOS Borj en péril » organisée par l’association des “Amis des Arts plastiques” siégeant à Borj El Kallel à Sfax.

En parallèle à sa carrière d’artiste plasticien, Sami Ben Ameur est auteur d’ouvrages spécialisés sur l’histoire de l’art. Cet ancien diplômé de l’Ecole des Beaux arts de Tunis et la Sorbonne à Paris est professeur émérite de l’Université de Tunis. Il est notamment auteur du « Dictionnaire de la terminologie des arts visuels », un livre en arabe paru en 2021 aux éditions «Al-Mokaddima» pour l’édition et la distribution.

Elaboré sur trois décennies du parcours universitaire de son auteur, le contenu de cet opus abordant 125 termes sur 760 pages, est basé sur un travail de recherche bien documenté dont des cours, des études, des conférences et débats scientifiques. Dans « Dictionnaire de la terminologie des arts visuels », Ben Ameur entame une archéologie des arts de la Renaissance en Italie, une période florissante pour la pratique des arts (peinture, sculpture, gravure, dessin, gravure) jusqu’au Classicisme et l’apparition du concept des Beaux Arts et de nouveaux codes dans le secteur des arts.

L’auteur y aborde ensuite les arts plastiques qui ont offerts, à partir du 20e siècle, plus d’opportunités plastiques pour les Beaux arts en leur ouvrant la voie pour se détacher de la simulation des concepts classiques basiques, au niveau de la pratique et par conséquent la terminologie.

Cet ouvrage lui a valu de remporter, le 18 décembre 2022, le premier prix Alecso-Sharjah d’études linguistiques et lexicographiques, section lexicographie.

En 2024, il a publié «Les arts plastiques en Tunisie : parcours de générations et enjeux esthétiques et culturels», un livre à vocation scientifique et culturelle composé de quatre volumes qui a été édité par le Département des recherches, édition et bibliographie de la Faculté des sciences humaines et Sociales de Tunis, à l’Université de Tunis.

«La mémoire artistique en Tunisie et l’avènement de la modernité» (Volume 1, 132 pages en français et 147 pages en arabe) et «Les pionniers et les groupes artistiques» (Volume 2, 200 pages en français et 292 pages en arabes) sont les deux premiers volumes de cet ouvrage en grand format paru en version arabe et française, richement illustrés de photos d’oeuvres d’art. Le livre est distribué gratuitement dans les établissements académiques et culturels dont les Universités et les bibliothèques ainsi que les ministères et autres institutions spécialisées.

Sami Ben Ameur était chargé des préparatifs du Musée national d’art moderne et contemporain dont l’inauguration avait eu lieu à l’occasion de l’ouverture de la Cité de culture en mars 2018. Le 16 juillet de la même année, il avait présenté sa démission au ministre des Affaires culturelles évoquant « des conditions entravant le lancement effectif du musée ».

Semi-conducteurs : Un pari tunisien sur l’avenir high-tech

16. September 2025 um 18:40

Au sein de cette chaîne de valeur complexe et hautement sophistiquée, la Tunisie entrevoit une opportunité dans l’activité d’emballage. Un segment stratégique, accessible et peu coûteux, porteur de perspectives pour attirer des investissements.

La Presse — Il s’agit de l’une des industries les plus complexes et les plus sophistiquées au monde. 

Objet de convoitises mais aussi de tensions géopolitiques, l’industrie des semi-conducteurs occupe, depuis quelque temps, le devant de la scène économique internationale. 

Son importance stratégique n’a véritablement été mise en lumière qu’après le déclenchement de la crise du Covid, lorsque l’explosion de la demande mondiale en gadgets électroniques a déteint sur d’autres secteurs technologiques, provoquant une pénurie sur le marché mondial et limitant l’accès des industriels à des volumes plus importants. 

Ce fut notamment le cas de l’industrie automobile, dont la production a fortement chuté suite à la réduction de son approvisionnement en puces électroniques. Industrie de très haute technologie, la production des semi-conducteurs est d’une extrême complexité. Elle implique plusieurs phases, de la conception à l’emballage, en passant par la fabrication, l’assemblage et les tests. 

La fabrication d’une seule puce électronique peut mobiliser plus d’un millier de processus industriels, reposant aujourd’hui sur un écosystème mondial complexe de fournisseurs, allant des produits chimiques aux outils logiciels. 

Présents dans pratiquement tout équipement technologique, tels  les gadgets électroniques, les produits high-tech, les téléphones, les ordinateurs portables, les objets intelligents, les voitures, les panneaux solaires, etc, les semi-conducteurs constituent la pierre angulaire des nouvelles  industries. 

En effet, le marché des puces électroniques est en croissance exponentielle depuis les années 1980. Il a a dépassé les 600 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 1000 milliards de dollars en 2030.  De plus en plus sophistiqués, ils envahissent notre quotidien : on estime qu’en 2023, 140 puces ont été produites pour chaque être humain sur terre.

Un positionnement possible 

Dans ce contexte de boom technologique, l’écosystème tunisien de l’industrie électronique ambitionne de s’insérer dans cette chaîne de valeur très complexe, estimant que  la Tunisie dispose d’atouts lui permettant d’attirer des projets ne nécessitant pas des investissements colossaux.

C’est en tout cas ce qui a été annoncé en août dernier lors de la première édition de Semicon Tunisia, organisée par le cluster Mecatronic Tunisie, en partenariat avec la technopole Novation City et le Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME).

Cet événement inédit, placé sous l’égide du ministère de l’Industrie, a rassemblé la fine fleur des talents tunisiens actifs dans cette industrie et dans des disciplines connexes (électronique, microtechnique, photonique, packaging), à travers le monde.

Professionnels et décideurs ont discuté des moyens de positionner la Tunisie sur cette chaîne de valeur, d’autant qu’elle dispose d’un vivier de compétences à coût salarial compétitif. Selon les professionnels, les opportunités dans l’activité d’emballage apparaissent particulièrement attrayantes, ces investissements étant relativement peu onéreux et les technologies qui y sont déployées restent accessibles.

Cette initiative intervient, en effet, dans un contexte où la capacité de production des semi-conducteurs est concentrée dans une seule région du monde, révélant à la fois la dépendance des industries mondiales à ces pôles de production et la fragilité de cette chaîne de valeur.

Un rapport de l’Ocde souligne d’ailleurs que certaines étapes du processus de production des semi-conducteurs sont réalisées par un petit nombre d’entreprises et d’économies. Toute perturbation affectant un intrant, une entreprise, une économie particulière — ou les flux commerciaux qui les relient — peut ainsi déstabiliser l’approvisionnement en semi-conducteurs et, par ricochet, les industries en aval qui en dépendent.

En somme, il existe trois grands types d’entreprises productrices de semi-conducteurs, celles qui conçoivent et fabriquent leurs propres produits, les  “fabless” et les fonderies.

Tourisme : L’Ontt mise sur le marché chinois

16. September 2025 um 18:30

En investissant les grands salons et forums du tourisme en Chine, l’Office national du tourisme Tunisie (Ontt) affirme sa volonté de séduire une clientèle chinoise de plus en plus nombreuse.

La Presse — Dans un communiqué rendu public, le bureau de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt) à Pékin a annoncé sa participation à plusieurs événements touristiques majeurs en Chine au cours du mois de septembre. La multiplication de ses activités dans ce pays, explique-t-il, s’inscrit dans le cadre d’une vision stratégique intégrée visant à renforcer la compétitivité de la destination tunisienne et à attirer des touristes à fort pouvoir d’achat, notamment les voyageurs chinois.

Ainsi, sa présence au Salon international du tourisme de Guangzhou (Citie) a permis de promouvoir la Tunisie comme une destination alliant culture, nature et activités alternatives. À cette occasion, le bureau a organisé des rencontres professionnelles avec les principaux voyagistes chinois ainsi qu’avec des compagnies aériennes afin de discuter des futures campagnes promotionnelles et des nouvelles initiatives de coopération.

Des entretiens ont également été accordés à des médias chinois pour mettre en valeur la richesse de l’offre touristique tunisienne et souligner les opportunités d’investissement dans les secteurs de l’hôtellerie, du tourisme culturel et écologique. L’Ontt a également pris part à la plateforme de coopération internationale du WTCF, où la ville de Tozeur a été mise à l’honneur grâce à un espace dédié, aux côtés d’autres grandes destinations touristiques mondiales.

Des vidéos promotionnelles ont mis en relief la beauté de la Tunisie et la diversité de son offre touristique et culturelle, avec un accent particulier sur le Festival international des montgolfières, prévu à Douz, Tozeur et Djerba du 24 octobre au 1er novembre 2025. La Tunisie s’est également distinguée lors de la conférence sur la coopération et le développement du tourisme mondial, l’un des principaux forums inscrits au programme du Ciftis 2025, qui a réuni plus de 600 participants issus de 66 pays, parmi lesquels des responsables gouvernementaux et des experts internationaux.

Placée sous le thème « Tourisme numérique et intelligent pour un avenir partagé », cette rencontre a été, selon l’Ontt, une opportunité pour positionner la Tunisie comme une destination conjuguant patrimoine culturel, innovation numérique et tourisme durable.

Ces participations, souligne le communiqué, traduisent la volonté du ministère du Tourisme de renforcer sa présence sur les marchés asiatiques, en particulier le marché chinois. Une stratégie qui combine promotion numérique et professionnelle, diplomatie économique et culturelle, et qui vise à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération avec les grandes entreprises touristiques chinoises et internationales.

Quand le coût de la vie grimpe, les mariages dégringolent

16. September 2025 um 19:42

Quand le coût de la vie grimpe, les mariages dégringolent. En effet, face à une flambée des prix et à une  baisse du pouvoir d’achat, de plus en plus de jeunes repoussent le mariage. Selon l’Institut national de la statistique (INS), le nombre de mariages a chuté d’environ 10% en 2024, traduisant un recul de plus de 8 000 unions par rapport à 2023.

Cette baisse s’accompagne d’un recul similaire du nombre de naissances, tombées à 133 322 en 2024 contre 147 242 en 2023, sous l’effet de dynamiques sociales, économiques et démographiques complexes. Le taux de fécondité est tombé à 1,7 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations (2,1), accentuant le vieillissement accéléré de la population.

Avec une croissance démographique annuelle au plus bas depuis l’indépendance (0,87%), la pyramide des âges se contracte du côté des jeunes et s’élargit chez les seniors, posant des défis majeurs pour l’emploi, la protection sociale, la santé et l’éducation.

Les experts tirent la sonnette d’alarme : si cette tendance se poursuit, le pays devra envisager des politiques publiques globales pour équilibrer les générations et assurer la pérennité de ses systèmes nationaux.

 

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Formation professionnelle en Tunisie : progrès des centres, mais l’emploi des jeunes reste un défi

16. September 2025 um 19:03

La nouvelle session de formation professionnelle 2025-2026 démarre ce mercredi 17 septembre dans l’ensemble des centres tunisiens. Selon Ilyes Cherif, directeur général de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP), cette année marque un tournant avec l’introduction de nouvelles spécialités et une augmentation des places disponibles d’environ 10 % par rapport à la session précédente. Plus de 400 spécialités seront offertes à 45 000 stagiaires, répartis sur 136 centres à travers le pays.

Malgré ces avancées, la question de l’insertion des jeunes diplômés reste centrale pour juger de l’efficacité réelle du système.

Évolution de l’offre et modernisation des centres

Selon Ilyes Cherif, l’ATFP a concentré ses efforts avant le lancement de la session d’automne sur :

  • La modernisation des infrastructures : dortoirs, cuisines et centres de formation ont été améliorés pour offrir de meilleures conditions aux stagiaires.
  • La digitalisation des inscriptions et paiements, désormais accessibles entièrement en ligne pour faciliter l’accès des jeunes.

Comparaison sur les quatre dernières années :

AnnéePlacesSpécialitésCentresTaux d’insertion
202241 000~38013265 %
202342 000~39013466 %
202441 000~39513568 %
2025-202645 000>40013670 %

Cette progression reflète un renforcement qualitatif et quantitatif du système de formation, avec une meilleure adaptation aux besoins des stagiaires et du marché du travail.

Insertion professionnelle : des chiffres encourageants mais nuancés

Toujours selon Ilyes Cherif, la formation professionnelle tunisienne affiche un taux d’insertion de 70 % pour ses diplômés. La majorité trouve un emploi, souvent dans les secteurs où la demande est forte.

Pourtant, certaines réalités persistent :

  • Chômage des jeunes diplômés : Selon l’Institut National de la Statistique (INS), le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur était de 23,5 % au premier trimestre 2025, avec des taux spécifiques de 13,6 % chez les hommes et 30,7 % chez les femmes. (Institut National de la Statistique, INS).
  • Emploi informel : Une étude de l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) a estimé que le taux d’emploi dans l’économie informelle en Tunisie était de 44,8 % (ITES).

Ces chiffres montrent que si la formation professionnelle progresse, elle n’est pas encore totalement alignée sur les besoins réels du marché du travail.

Opportunités internationales

Ilyes Cherif souligne également que l’ATFP a signé plusieurs accords internationaux avec la France, l’Italie, l’Allemagne et le Canada. Ces partenariats offrent :

  • Des opportunités d’emploi à l’étranger pour certains diplômés.
  • Une mise en valeur des compétences tunisiennes sur les marchés internationaux.

Cependant, le nombre de diplômés bénéficiant de ces opportunités reste limité, ce qui souligne la nécessité de renforcer les liens avec le secteur privé local et les filières en croissance.

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Tunisie : mariages et naissances en chute libre, la démographie bascule

16. September 2025 um 19:02

Les dernières statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) confirment une mutation silencieuse mais profonde de la société tunisienne. Mariages et naissances connaissent un recul historique, tandis que la fertilité descend largement sous le seuil de renouvellement des générations, signalant un vieillissement accéléré de la population.

Chiffres clés : un recul marqué

  • Mariages : 70 942 en 2024 contre 78 115 en 2023, soit une baisse de près de 10 % (plus de 8 000 unions en moins).
  • Naissances : 133 322 en 2024 contre 147 242 en 2023, un recul similaire de près de 10 %.
  • Fertilité : 1,7 enfant par femme, bien en dessous du seuil de remplacement des générations (2,1 enfants).
  • Croissance démographique annuelle : 0,87 % pour la période 2014-2024, le plus faible depuis l’indépendance.

Ces chiffres, publiés dans la note mensuelle de l’INS et confirmés par le recensement général de la population et de l’habitat 2024, traduisent un tournant démographique majeur.

Transformations sociétales et économiques

Le recul des mariages et des naissances s’inscrit dans un contexte de profondes mutations sociales :

  • Report de l’âge du mariage et allongement de la période de célibat.
  • Retard de la parentalité, lié aux aspirations professionnelles et à la mobilité.
  • Pressions économiques : coût de la vie, logement, emploi stable, influençant les décisions d’avoir des enfants.
  • Évolution des modèles familiaux : individualisation et nouvelles priorités personnelles.

Comme le soulignait notre article précédent sur le Maghreb, « Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours », la Tunisie n’échappe pas à cette tendance régionale, qui questionne les fondements traditionnels de la famille.

Conséquences pour la Tunisie

Cette mutation démographique entraîne des défis structurels :

  • Vieillissement accéléré de la population et diminution du nombre de jeunes actifs.
  • Pression sur le marché du travail, avec moins de nouvelles générations pour renouveler les compétences.
  • Fragilisation des systèmes de retraite et de santé, alors que la proportion de seniors augmente.
  • Répercussions sur les politiques publiques en éducation, santé et protection sociale.

Les experts alertent sur la nécessité de politiques publiques actives et ciblées pour équilibrer les structures par âge et assurer la durabilité des systèmes nationaux. Les démographes insistent sur l’urgence de mesures incitatives à la natalité, de soutien aux familles jeunes, et d’une adaptation des systèmes économiques et sociaux à une population vieillissante. Sans ces mesures, la Tunisie pourrait entrer dans un cycle de vieillissement irréversible, avec des impacts durables sur sa société et son économie.

Lire aussi : Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours

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Transavia mise sur la Tunisie : Montpellier–Djerba en nouveauté et un été 2026 renforcé

16. September 2025 um 19:01

La compagnie low-cost Transavia, filiale du groupe Air France-KLM, continue d’élargir son réseau vers la Tunisie pour la saison estivale 2026. Une annonce qui tombe à pic : le ciel tunisien aura bien besoin de renfort pour absorber la vague de touristes et de voyageurs de la diaspora.

La nouveauté phare : l’ouverture d’une liaison Montpellier–Djerba, dès le 20 avril 2026, avec un vol hebdomadaire chaque lundi. Djerba était déjà desservie par Transavia depuis Paris, Lyon et Nantes, mais c’est la première fois que l’aéroport de Montpellier propose un vol direct vers l’île des Lotophages. Une offre qui répond à la demande du sud de la France pour des destinations soleil… accessibles sans escales interminables.

Parallèlement, la compagnie augmente ses fréquences sur les routes Lyon et Marseille vers Tunis et Monastir. Résultat : plus de choix pour les voyageurs, et un petit coup de pouce pour désengorger Tunisair, souvent débordée …

Avec ce programme, Transavia confirme que la Tunisie n’est pas une simple escale mais une destination stratégique. Plus de vols, plus de régularité, et pour certains passagers, le luxe ultime : réserver un Montpellier–Djerba le matin et atterrir le soir même, sans avoir besoin de croiser les doigts.

Lire aussi: Tunisair : Un déficit net de 335 MD à fin 2021 malgré une hausse du chiffre d’affaires

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Yémen : l’armée israélienne bombarde le port de Hodeïda avec 12 frappes aériennes

16. September 2025 um 19:55
Yémen : l’armée israélienne bombarde le port de Hodeïda avec 12 frappes aériennes

L’armée d’occupation israélienne a mené, ce mardi 16 septembre 2025, une série de douze frappes aériennes contre le port de Hodeïda, à l’ouest du Yémen, selon ce qu’a rapporté la chaîne Al-Masirah sur la plateforme X. Le bombardement a été précédé d’un avertissement urgent lancé par l’armée israélienne, sommant d’évacuer la zone portuaire en annonçant […]

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