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Addis-Abeba 2025 : la Tunisie mobilisée pour un avenir vert en Afrique

05. September 2025 um 12:33

La Tunisie participera au deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2). Il est prévu du 8 au 10 septembre 2025 à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Environnement à l’agence TAP.

Cet événement accueillera des déclarations de haut niveau de dirigeants africains, ainsi que le secrétaire général de l’ONU. Plus de 50 panels thématiques et 180 événements parallèles aborderont des sujets clés tels que les solutions fondées sur la nature, les technologies, l’énergie, l’agriculture, les systèmes alimentaires, l’urbanisme, les transitions justes, les minéraux verts, les systèmes d’alerte précoce, la santé, ainsi que le financement et l’investissement.

Co-organisé par l’Union africaine et le gouvernement éthiopien, ce sommet, intitulé « Accélérer les solutions climatiques mondiales : financement pour un développement résilient et vert en Afrique », vise à renforcer la réponse collective du continent face aux dérèglements climatiques. L’accent sera mis sur les solutions fondées sur la nature, le reverdissement de l’Afrique et la solidarité régionale.

Les dirigeants africains défendront une position commune pour promouvoir la justice climatique, le financement durable et le transfert de technologies, à quelques mois de la COP30, prévue du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil.

Selon une déclaration conjointe d’ONU Climat et du gouvernement éthiopien, le Sommet africain sur le climat enverra un message fort à la communauté internationale : l’Afrique est prête à intensifier ses actions climatiques, mais la COP30 devra garantir les moyens nécessaires pour y parvenir. En d’autres termes, la COP30 doit tenir ses engagements envers l’Afrique et ses 1,5 milliard d’habitants.

Les récentes conférences climatiques (COP) ont abouti à des avancées significatives pour l’Afrique et les régions en développement : un fonds pour les pertes et dommages lors de la COP27; une transition équitable vers les énergies propres; une transformation inclusive dans divers secteurs; un objectif mondial d’adaptation à la COP28; un triplement du financement climatique pour les pays en développement (atteignant 1 300 milliards USD par an d’ici 2035); et la mise en place de marchés du carbone opérationnels lors de la COP29.

Cependant, selon ONU Climat et le gouvernement éthiopien, la COP30 devra traduire ces engagements en actions concrètes, avec des résultats ambitieux et des solutions évolutives marquant le début d’une nouvelle ère de mise en œuvre.

Rappelons que, lors de la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan), les pays riches se sont engagés à mobiliser au moins 300 milliards USD par an pour lutter contre le changement climatique. Un montant jugé insuffisant face aux besoins estimés à 1 000 milliards USD par les pays en développement pour faire face à la crise climatique.

Pour la Tunisie, la mise en œuvre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN) nécessite environ 19,4 milliards USD sur la période 2021-2030 (1 USD = 2,910 TND), dont 14,4 milliards USD pour l’atténuation, 4,3 milliards USD pour l’adaptation et 0,7 milliard USD pour le renforcement des capacités. Sur ce total, la Tunisie prévoit de financer 3,3 milliards USD (23 % du montant) grâce à ses propres ressources. Le reste devant provenir d’un appui international sous forme de crédits, dons, investissements directs étrangers, intégration dans les marchés du carbone ou autres mécanismes.

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Tunisie : un achat stratégique de 125 000 tonnes de blé tendre pour sécuriser l’approvisionnement

Von: hechmi
05. September 2025 um 12:21

Dans un monde marqué par les secousses géopolitiques, les sécheresses et la flambée des coûts logistiques, la Tunisie a choisi d’agir vite. Le pays vient d’acquérir 125 000 tonnes de blé tendre à travers un appel d’offres international, une décision qui vise à garantir la disponibilité d’un produit vital : le pain. Cet achat, qualifié de stratégique par les autorités, s’inscrit dans une démarche de sécurité alimentaire face aux incertitudes du marché céréalier.

Le pain, un symbole de stabilité sociale

En Tunisie, le pain n’est pas seulement un produit de consommation courante, c’est un symbole social et politique. La moindre variation de son prix peut provoquer des tensions. En sécurisant ces volumes, l’État entend prévenir toute flambée incontrôlée, protéger le pouvoir d’achat des ménages et maintenir la stabilité du marché intérieur.

Pourquoi importer ? Une production locale en dents de scie

La dépendance de la Tunisie vis-à-vis des importations de blé n’est pas nouvelle. Les chiffres de l’Office des Céréales en témoignent :

En 2022, près de 345 000 quintaux de blé tendre avaient été collectés localement.

En 2023, la récolte s’est effondrée à seulement 62 000 quintaux, conséquence de conditions climatiques défavorables et de contraintes structurelles persistantes.

Pour combler ce déficit, l’État a dû accentuer ses importations afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement national. Cette chute brutale rappelle que la production locale, bien qu’essentielle, reste insuffisante pour couvrir les besoins du pays, d’où la nécessité de diversifier les sources à l’international.

2025 : des signaux positifs pour l’agriculture tunisienne

Si 2023 fut une année noire pour les céréales, 2025 offre une note d’espoir. Selon l’Office des Céréales, la collecte a atteint 10,269 millions de quintaux, soit 94,2 % des objectifs fixés. Il s’agit d’un record sur cinq ans, qui témoigne d’un potentiel de redressement du secteur. Néanmoins, ce rebond reste fragile, car la dépendance structurelle aux importations demeure forte, surtout pour le blé tendre.

Diversification et résilience

En achetant du blé tendre de différentes origines, la Tunisie réduit son exposition aux risques liés à un fournisseur unique : blocages logistiques, sécheresses régionales ou restrictions à l’export. Cette approche pragmatique constitue un filet de sécurité qui vient compléter les efforts de relance agricole nationale.

Enjeux économiques et sociaux

L’impact de cette opération dépasse les frontières des marchés céréaliers. Pour le citoyen, il s’agit avant tout de savoir si le prix du pain — subventionné mais toujours sensible — restera stable dans les prochains mois. Pour l’État, la question est plus large : comment concilier importations coûteuses, soutien aux agriculteurs locaux et impératif de souveraineté alimentaire ?

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Gestern — 04. September 2025Haupt-Feeds

Le téléphone portable, le piège mortel qui a coûté la vie aux dignitaires iraniens

04. September 2025 um 09:00

Alors que les spéculations vont bon train sur une prochaine reprise de la guerre entre l’Iran et Israël, de nouvelles révélations viennent d’être publiées sur le modus operandi israélien pour l’élimination des dignitaires iraniens. Ces révélations sont une nouvelle preuve sur la longueur d’avance des Israéliens dans la guerre de l’ombre qui les oppose aux Iraniens mais aussi sur une certaine crédulité de ces derniers. Une faille est toujours un cadeau offert à l’ennemi surtout quand celui-ci est impitoyable dans l’espionnage et les assassinats ciblés comme l’est Israël. 

Imed Bahri

Le New York Times a révélé dans une enquête qu’Israël avait pu assassiner un grand nombre de chefs militaires et de savants nucléaires iraniens lors de la récente guerre avec l’Iran en juin dernier en surveillant les téléphones portables de leurs gardes du corps et de leurs accompagnateurs. 

L’enquête a révélé que la guerre entre l’Iran et Israël ne s’est pas jouée sur le champ de bataille conventionnel mais plutôt grâce à des failles humaines exploitées par la supériorité technologique d’Israël.

Les téléphones portables des gardes du corps sont devenus un fil rouge menant à des scientifiques et des dirigeants et par ricochet conduisant à des assassinats qui ont bouleversé la guerre de l’ombre qui oppose les deux camps depuis des décennies.

L’enquête préparée par les journalistes Farnaz Fassihi, Ronen Bergman et Mark Mazzetti s’appuie sur des entretiens avec des responsables iraniens et israéliens et a révélé des failles de sécurité fatales.

Bombardement d’une réunion secrète dans un bunker à Téhéran

Le NYT indique que le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a tenu une réunion secrète le quatrième jour de la guerre dans un bunker souterrain de Téhéran en présence du président Massoud Pezeshkian et de hauts responsables de la sécurité et de l’armée. Malgré une sécurité renforcée et l’interdiction des téléphones portables parmi les dirigeants, l’aviation israélienne a bombardé les entrées du bunker quelques minutes après le début de la réunion.

Aucun des dirigeants n’a été tué mais plusieurs gardes l’ont été. À la fin de la guerre, Pezeshkian a reconnu avoir été la cible d’une tentative d’assassinat. Il a raconté que lui et les responsables s’étaient échappés après avoir creusé à la main dans les décombres pour ouvrir un étroit passage d’où ils sont sortis un par un.

Les Iraniens ont découvert plus tard qu’Israël avait localisé les téléphones portables des gardes qui les accompagnaient afin d’identifier leur emplacement pour les tuer.

Selon des responsables informés, l’utilisation incontrôlée des téléphones portables par les gardes et les chauffeurs, notamment leur publication sur les réseaux sociaux, a permis à Israël de localiser les scientifiques et les dirigeants.

Le NYT cite Sasan Karimi, un ancien responsable du gouvernement, qui a déclaré: «Les dirigeants n’avaient pas de téléphone, mais leurs gardes en avaient. C’est grâce à cette négligence qu’ils ont été localisés».

L’enquête du journal américain indique que, depuis fin 2022, Israël a formé une «équipe de décapitation» chargée d’examiner les dossiers des scientifiques nucléaires. La liste des assassinats ciblés a été réduite de 400 à 100 et ce, sur la base des archives nucléaires volées par le Mossad en 2018. La liste a finalement été réduite à 13 scientifiques dont la mort a été annoncée par l’Iran.

Parallèlement, Israël a lancé l’opération «Mariage rouge» visant de hauts commandants des Gardiens de la révolution, notamment le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale, tué lors d’une frappe aérienne.

La supériorité technologique d’Israël

Une autre opération, baptisée «Narnia» visait le «groupe des armes», c’est-à-dire les scientifiques soupçonnés de travailler à la conception d’un engin explosif nucléaire.

Hamzeh Safavi, fils du conseiller militaire du guide suprême iranien Ali Khamenei, a reconnu que «la supériorité technologique d’Israël constitue une menace existentielle» et a appelé à une refonte complète de l’architecture de sécurité.

Le général de division Ahmad Vahidi, nouveau commandant des Gardiens de la révolution, a souligné qu’Israël s’appuyait principalement sur les satellites et l’espionnage technique, affirmant: «L’ennemi obtient ses informations grâce à la technologie qui lui permet de suivre les voix et les images et de localiser les lieux»

Cependant, la tentative de Téhéran d’interdire les téléphones portables aux commandants et aux scientifiques n’a pas empêché la brèche. Il s’est avéré que certains gardes continuaient d’en avoir et même de les utiliser, permettant ainsi à Tel-Aviv de mener des frappes de précision.

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Énergie nucléaire : la Tunisie adopte une stratégie nationale 2025-2029 pour le développement durable

02. September 2025 um 15:44

La commission nationale de l’énergie nucléaire a adopté au cours d’une réunion tenue hier lundi sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mondher Bélaid, le programme-cadre 2025-2029.

Ce programme-cadre constitue un outil stratégique à même de garantir l’utilisation sécurisée et responsable des technologies nucléaires, en concrétisation des engagements de la Tunisie à l’échelle internationale et sa contribution à la réalisation des objectifs du développement durable.

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a souligné mardi dans son communiqué, que ce programme constitue une référence stratégique en matière d’utilisation des sciences et des technologies nucléaires au service du développement au niveau national.

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Tunisie : un comptable arrêté pour détournement de 30 mille dinars dans une clinique

31. August 2025 um 18:34
Arrestation

En Tunisie, un comptable exerçant dans une clinique privée de la capitale a été placé en détention sur ordre du juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis. L’homme est accusé d’avoir détourné progressivement une somme estimée à 30 mille dinars appartenant à l’établissement. La fraude a été mise au jour à la suite […]

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La Tunisie veut porter le taux d’investissement de 16 à 24% du PIB  

30. August 2025 um 11:07

Hatem Soussi, directeur central de l’Agence de promotion des investissements étrangers (Fipa), a déclaré que la Tunisie est tenue d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) à raison de 4 milliards de dinars par an dans le cadre du nouveau plan de développement 2026/2030. Mais quand on sait que notre pas «n’a attiré que» 2,9 milliards de dinars d’IDE en 2024, on mesure l’ampleur du défi.  

Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), vendredi 29 juillet 2025, Soussi a souligné que le pays est également appelé à améliorer le taux d’investissement de 16% du PIB actuellement à 24-25%, dans le nouveau plan de développement, soit le faire revenir à ce qu’il était sous le règne de Ben Ali entre 1990 et 2010, devrions-nous rappeler à ceux qui n’aiment pas regarder en arrière.

Comment réaliser ce taux relativement élevé eu égard les capacités actuelles de l’économie tunisienne ? Réponse de M. Soussi dans son entretien avec la Tap: en adoptant une série de réformes et en les accélérant, en s’appuyant sur la dynamisation de l’investissement public, qui est conçu pour être une locomotive pour l’investissement privé (local et étranger).

Ces réformes impliquent également l’accélération des programmes de numérisation et du développement des infrastructures, sachant que ces domaines connaîtront un changement qualitatif dans le nouveau plan.

M. Soussi souligne aussi la nécessité d’encourager les entreprises tunisiennes à internationaliser leurs activités, à s’intégrer aux chaînes de valeur de production et à se rapprocher de leurs clients. Celles-ci peuvent ouvrir des succursales à l’étranger et être davantage cotées en bourse, ce qui, selon lui, contribuera à l’attractivité de la Tunisie en matière d’investissement et encouragera davantage les investisseurs étrangers à s’installer en Tunisie.

Évoquant les résultats des investissements étrangers en Tunisie au cours du premier semestre 2025, Soussi les a jugés «bons et encourageants», d’autant plus qu’environ 50 % des objectifs fixés pour l’ensemble de l’année en cours (3 400 millions de dinars) ont été atteints.

La Tunisie a attiré des investissements étrangers d’une valeur de 1 650,3 millions de dinars tunisien  (MDT) au cours du 1er semestre de cette année, contre 1 366 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation de 20,8 %.

Le responsable s’attend à ce que le rythme des investissements s’accélère au cours des 3e et 4e trimestres de cette année, ce qui, selon lui, permettra d’atteindre les objectifs fixés.

Les résultats des flux d’investissements étrangers vers la Tunisie au cours du 1er semestre 2025 ont montré que les IDE ont augmenté de 21,3%, atteignant 1 640,5 MDT à la fin du mois de juin de cette année, contre 1 352,4 MDT à la fin des 6 premiers mois de l’année dernière.

À l’inverse, les investissements de portefeuille (en bourse) ont diminué de 28,3 %, passant de 13,6 MDT à 9,7 MDT entre juin 2024 et 2025. Cette baisse, Soussi l’attribue à l’absence de nouvelles introductions en bourse ou d’augmentations de capital significatives dans les sociétés cotées, susceptibles d’inciter les investisseurs étrangers à acquérir des actions.

Zoom sur les secteurs porteurs

Par ailleurs, Soussi a indiqué que le secteur industriel, notamment les industries manufacturières, a attiré des IDE d’un montant de 1 031,3 MDT à fin juin 2025, contre 838,9 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation d’environ 200 MDT. Cette augmentation est significative, notamment dans les secteurs prometteurs à forte valeur ajoutée, tels que les composants automobiles et aéronautiques, révélant que les entreprises étrangères opérant dans ce secteur ont entrepris des expansions importantes.

Soussi a également révélé qu’à la lumière de la demande mondiale croissante de fabrication d’avions, les entreprises étrangères opérant dans les composants aéronautiques ont demandé aux autorités tunisiennes d’agrandir la zone industrielle d’El Mghira (gouvernorat de Ben Arous) pour répondre à la demande croissante.

Le responsable de la Fipa a également évoqué la reprise en cours du secteur du textile et de l’habillement, qui a su sortir de la crise de ces dernières années en misant sur une production de qualité et en réalisant des petites commandes à forte valeur ajoutée, grâce à la compétence de sa main-d’œuvre et à sa proximité géographique avec les principaux fournisseurs et clients européens.

Le secteur de l’énergie a réussi à attirer des investissements étrangers au cours du 1er  semestre de cette année, s’élevant à 398 MDT, contre 248,3 MDT au cours de la même période en 2024, soit une augmentation significative d’environ 60%.

Selon Soussi, cette croissance est attribuée à l’augmentation significative des projets d’énergie renouvelable, car des contrats ont été signés pour la construction de plusieurs centrales électriques d’énergie renouvelable par plusieurs sociétés et groupes étrangers au cours des derniers mois, et la mise en service imminente de ces projets, ce qui a donné un fort coup de pouce au secteur énergétique du pays.

Il convient de noter que la composition des IDE en Tunisie se répartit comme suit : 62,9 % pour les industries manufacturières, 24,3 % pour l’énergie, 11,6 % pour les services et 1,2 % pour l’agriculture.

I. B. (avec Tap).

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Météo : pluies orageuses, vendredi 29 aout, sur le Nord, le Centre et localement le Sud

29. August 2025 um 14:15

Des averses provisoirement orageuses sont prévues, vendredi 29 aout, sur le Nord, le Centre et localement sur le Sud, selon le bulletin de suivi publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Des pluies seront parfois diluviennes l’après midi. Elles seront de 20 à 40 millimètres et pourraient atteindre 60 millimètres surtout dans les gouvernorats du Kef, Siliana, Kasserine, Sidi Bouzid, Kairouan et Zaghouan, puis ultérieurement l’après midi, à Tataouine (Sud de la Tunisie), avec des chutes de grêle dans des endroits limités.

L’INM prévoit aussi des vents forts lors de l’apparition des pluies orageuses qui dépasse provisoirement 90 km/h sous forme de rafales surtout sur le Sud où ils susciteront localement des vents de sable et de poussière.

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Ooredoo Tunisie célèbre l’innovation locale avec Bako Motors

26. August 2025 um 15:02

Ooredoo Tunisie a réaffirmé son engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation tunisienne à travers son partenariat avec Bako Motors, la startup pionnière derrière les véhicules électriques solaires en Tunisie.

Dans le cadre de cette collaboration, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, et son équipe ont visité l’usine de fabrication de Bako Motors à Mghira, Ben Arous, pour rencontrer la direction de la startup et célébrer ses réussites. Cette visite symbolise le soutien continu de Ooredoo aux innovateurs locaux qui font progresser la mobilité durable en Tunisie.

À cette occasion, Ooredoo Tunisie a également remis les clés d’un véhicule électrique Bako Bee au gagnant du concours de la Fête des Pères, récompensant la créativité et l’engagement du public tout en mettant en lumière le potentiel de la technologie et de l’entrepreneuriat tunisien.

Comme l’a exprimé Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie : « Soutenir l’innovation locale est au cœur de la mission de Ooredoo Tunisie. Notre collaboration avec Bako Motors reflète notre engagement à valoriser le talent tunisien, promouvoir des solutions durables et développer la connectivité comme levier de transformation. Ensemble, nous ouvrons la voie à de nouvelles expériences pour nos clients et préparons l’avenir de la voiture connectée en Tunisie. »

Pour sa part, Boubaker Siala, CEO de Bako Motors, a souligné : « Le soutien de Ooredoo Tunisie renforce notre vision pour une mobilité innovante et durable. Cette collaboration nous permet d’intégrer la connectivité au cœur de nos véhicules, un projet d’avenir qui consolide à la fois notre technologie et l’écosystème des startups tunisiennes. Nous sommes enthousiastes à l’idée de continuer ce parcours ensemble. »

Cette initiative illustre l’engagement de Ooredoo Tunisie à soutenir les startups locales, encourager l’innovation technologique et contribuer à un avenir durable, connecté et prometteur pour la Tunisie.

Site web : Ooredoo

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Monastir : le quartier Ouled Bousseta enfin raccordé au réseau d’eau potable

Von: Raja
25. August 2025 um 13:42
approvisionnement en eau potable

Les habitants du quartier Ouled Bousseta à Ghraba relevant de la circonscription municipale de Ghnada dans la délégation de Béni Hassen (gouvernorat de Monastir) ont été approvisionnés, ce weekend, en eau potable. Les travaux de raccordement de cette localité au réseau d’eau potable ont démarré en octobre 2024 et le projet, dont le coût a […]

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Tourisme tunisien : « Notre objectif est d’élever la qualité globale du secteur », affirme Kamel Gaies

Von: hechmi
24. August 2025 um 07:45

TourismeDepuis des décennies, la diversification du produit touristique tunisien revient régulièrement dans les discours officiels sans toujours se traduire concrètement sur le terrain. Même si de nouveaux produits touristiques ont été développés dont le tourisme saharien et le tourisme alternatif : trop peu pour un pays qui regorge de vestiges historiques et de sites naturels uniques.

Quelles sont les stratégies mises en place par l’ONTT pour promouvoir, développer et améliorer le produit touristique national ? Kamel Gaies, directeur du produit touristique à l’ONTT, répond dans l’entretien ci-après.

La diversification du produit touristique est un vieux chantier en Tunisie. Où en est-on aujourd’hui ?

Il est vrai que cette question revient depuis près de 40 ans. Plusieurs tentatives ont été menées pour enrichir l’offre au-delà du balnéaire. Le tourisme saharien en est un bon exemple, avec le développement des zones de Nefta, Douz et Tozeur.

Nous avons également soutenu des événements culturels comme le festival de jazz de Tabarka dans les années 70. Nous voulions que ce festival arrive à s’autofinancer pour que nous puissions investir dans d’autres produits. Ce ne fût malheureusement pas le cas et le festival a fini par disparaitre. Cela dit, malgré des efforts palpables, ces produits n’ont pas atteint leur plein potentiel.

Qu’est-ce qui a empêché ces produits de s’imposer durablement ?

Plusieurs facteurs : le manque de coordination entre les acteurs, des stratégies de promotion insuffisantes, des infrastructures à entretenir et maintenir.  Par exemple, le tourisme saharien est un produit de niche, qui s’adresse à une clientèle haut de gamme. Il nécessite un hébergement de qualité, un transport aérien fluide, une logistique bien huilée. Or, ces conditions n’ont pas toujours été réunies.

Même chose pour le golf : nous disposons actuellement de 10 parcours, alors qu’il en faudrait au moins 20 ou 30 pour devenir une vraie destination golfique méditerranéenne compétitive. Il y a une forte concurrence en Méditerranée, s’agissant du tourisme golfique.

En ce qui nous concerne, outre nos moyens réduits s’agissant de la promotion de parcours d’exception dans notre pays, il y a aussi le problème du transport aérien. Nous avons une représentation de l’ONTT à Stockholm où beaucoup de Golfeurs sont intéressés par notre destination mais nous sommes handicapés par l’absence de lignes directes ou charters.

« La diversification du produit touristique tunisien est un chantier vieux de 40 ans, mais encore loin de son plein potentiel. »

 Quels sont les axes de la stratégie 2035 pour revitaliser ces segments?

La stratégie 2035 repose sur quatre axes majeurs du produit : le tourisme sportif, le tourisme religieux, le tourisme de découverte et l’hébergement alternatif. Ce dernier inclut les chambres d’hôtes, les gîtes ruraux, les campings et les motels.

Un cadre réglementaire spécifique est en cours de finalisation. Nous avons organisé un séminaire national à ce sujet le 16 avril dernier, sous l’égide du ministre du Tourisme. Le projet a été, il y a un mois, transmis à la présidence du gouvernement, pour validation finale après l’avoir envoyé pour avis au Conseil de la Concurrence. Le cahier de charge sera très prochainement officiellement publié.

Et concernant le tourisme religieux ? Est-il réellement pris en compte ?

Absolument. La Tunisie a une richesse patrimoniale exceptionnelle en matière de lieux de culte : mosquées, églises, synagogues et lieux sacrés souvent situées sur les mêmes sites comme à Djerba ou à La Goulette.

Le tourisme religieux a un potentiel certain, mais il reste sous-exploité faute d’actions promotionnelles ciblées à l’international. Il faudrait davantage organiser des événements et des campagnes pour valoriser cette diversité.

Ce qui ne sera pas facile avec un budget promotionnel qui rétrécit comme peau de chagrin alors que les concurrents directs de la Tunisie disposent de moyens énormes ?

C’est malheureusement vrai. Je ne pourrais pas en parler avec précision, la question pourrait trouver réponses auprès de Mme Raja Ammar, directrice du Marketing. Je vous donne juste une indication. En 2014, le budget consacré à la promotion était de 70 MD. Il a fondu comme neige au soleil car aujourd’hui, il ne dépasse pas les 35 MD.

C’est une enveloppe beaucoup plus réduite, à peine suffisante pour les opérations de base : publicité, relations publiques, participation à quelques salons, accueil de journalistes, etc. En parallèle, plusieurs représentations touristiques à l’étranger ont fermé, jugées peu productives.

« Avec seulement 10 parcours de golf, la Tunisie reste handicapée face à ses concurrents méditerranéens. »

Ce manque de ressources pèse sur notre capacité à promouvoir des produits de niche.  Y a-t-il des mécanismes de soutien ponctuel et qu’en est-il de la participation des professionnels ?

Les professionnels participent modestement dans les salons et à travers une taxe touristique prélevée sur les professionnels du secteur, dont une partie est destinée à financer la promotion touristique appelée “taxe de séjour”, est généralement incluse dans le prix des nuitées d’hôtels et autres hébergements touristiques.

Nous avons mis en place un fonds de promotion compétitive doté d’environ 10 millions de dinars. Il sert à soutenir des opérations ciblées, notamment pour booster certains produits ou segments fragiles. Mais cela reste très insuffisant face aux besoins et puis les professionnels passent aussi par des moments difficiles depuis 2011.

Cela dit à fin juin, nous sommes à plus de 4 millions de touristes et nous espérons terminer l’année à plus de 11 millions. Nous nous attendons à plus de 8 milliards de dinars de recettes touristiques d’ici décembre 2025.

La qualité des services touristiques est souvent pointue du doigt. Qu’en est-il ?

Je voudrais en prime préciser le rôle de notre direction qui consiste contrôler la qualité et la conformité des offres touristiques et veille à ce que les établissements touristiques respectent les normes et réglementations en vigueur et là je parle des hôtels, maisons d’hôtes, restaurants, agences de voyages, y compris celles spécialisées dans la Omra et guides touristiques.

Notre but est de garantir une expérience positive aux visiteurs. S’agissant du personnel, il faut savoir que beaucoup de professionnels recrutent désormais du personnel peu formé, faute de trouver mieux d’autant plus que fréquemment le travail dans le secteur touristique est saisonnier.

Il y a aussi un manque remarquable dans les compétences des personnels touristiques toutes catégories confondues.  Les agences de formation professionnelle aux métiers du tourisme ne peuvent former que 1.700 étudiants par an tous embauchés, alors que les besoins sont bien supérieurs. Et une fois formés, les jeunes diplômés directeurs et grands chefs partent souvent à l’étranger, principalement dans les pays du Golfe, où les salaires sont plus attractifs.

« Le budget promotionnel est passé de 70 millions de dinars en 2014 à 35 millions aujourd’hui : un défi majeur. »

Comment la direction du produit intervient elle pour améliorer le produit touristique ?

Notre rôle est d’encadrer et de contrôler l’ensemble de la chaîne : hôtellerie, restauration, agences de voyages, excursions… Depuis le début de l’année jusqu’au 30 juin, nous avons effectué 4 027 visites de contrôle de toutes les structures opérant dans le tourisme au nombre de 3100. Elles sont réparties comme suit : 800 dans le secteur hôtelier, 400 en restauration touristique, 1 800 agences de voyages, 120 dans le tourisme alternatif.

Quelles suites vous donnez à ces inspections ?

Ces contrôles aboutissent à des rapports détaillés, avec sanctions le cas échéant. Nous avons rédigé 27 rapports pour améliorer le service, nous avons envoyé des rappels à l’ordre s’agissant toujours du service et 9 avertissements. Les opérations de contrôle ont principalement concerné les zones de Hammamet, Monastir et Mahdia où nous avons ratissé large. Les contrôles portent essentiellement sur la sécurité (vidéosurveillance, gardiennage…), la sécurité alimentaire, la salubrité des lieux, mais aussi l’ameublement, la décoration ou encore la conformité environnementale.

Le manque d’investissements de la part des exploitants pour rénover ou s’adapter aux nouvelles normes – comme les économies d’eau ou d’énergie – est un vrai problème.  Qu’en est-il de l’hébergement alternatif ?

Nous sommes en phase finale d’adoption du nouveau cadre réglementaire. L’idée est de valoriser les formes d’hébergement hors hôtel : gîtes, chambres d’hôtes, écolodges… Ce secteur peut offrir une expérience authentique et enrichissante pour les visiteurs, tout en dynamisant les zones rurales. Mais là aussi, il faut un encadrement strict pour garantir la qualité.

« La survie de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover. »

Comment les touristes locaux ou internationaux peuvent attirer votre attention sur des manquements observés dans une structure hôtelière, de restauration ou dans une agence de voyage ?

Nous avons actualisé le numéro vert (80 100 333), disponible 24h/24 et 7j/7, pour recevoir les plaintes des touristes tunisiens ou étrangers. Chaque réclamation est transmise en temps réel à la direction centrale et aux commissariats régionaux, qui interviennent rapidement sur le terrain.

Cette cellule de veille est essentielle pour maintenir un minimum de qualité et résoudre les problèmes au plus vite. Notre priorité est répondre aux attentes d’une clientèle exigeante en quête de qualité, d’authenticité et d’expériences. Nous sommes conscients que la survie même de notre modèle touristique dépend de notre capacité à écouter, à nous adapter et à innover.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La diversification du tourisme tunisien reste limitée malgré le potentiel culturel, saharien et sportif.
  • L’ONTT mise sur la stratégie 2035 avec quatre axes : tourisme sportif, religieux, de découverte et hébergement alternatif.
  • Les obstacles majeurs : budget promotionnel réduit de moitié depuis 2014, manque d’infrastructures et concurrence régionale.
  • Plus de 4 000 contrôles ont été effectués pour améliorer la qualité des services en 2025.
  • Objectif : dépasser 11 millions de touristes et atteindre 8 milliards de dinars de recettes d’ici fin 2025.

 

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Tunisie : peut-elle transformer son succès touristique en modèle durable ?

Von: hechmi
23. August 2025 um 06:54

Tourisme TunisieAprès des années d’instabilité, le tourisme tunisien enregistre une reprise remarquable. Fort d’un record historique en 2024, le pays déploie une stratégie ambitieuse pour franchir un nouveau cap et séduire des voyageurs toujours plus nombreux, tout en posant les bases d’un modèle plus durable et compétitif.

Après plus d’une décennie marquée par les turbulences, chute du régime en 2011, attentats terroristes commandités pour nuire à l’image du pays, années Covid néfastes sur le tourisme partout dans le monde, la Tunisie touristique retrouve ses couleurs. Boostée par une fréquentation record en 2024 et une stratégie de promotion ambitieuse, la destination espère franchir la barre des 11 millions de visiteurs en 2025.

L’année 2024 aura marqué un tournant décisif pour le tourisme tunisien. Avec plus de 10,2 millions de visiteurs enregistrés à fin décembre, le pays a dépassé non seulement ses objectifs annuels, mais aussi les niveaux d’avant la pandémie.

En comparaison avec 2023, le nombre d’arrivées a progressé de 9,5 %, et de 8,9 % par rapport à 2019. Des indicateurs en nette hausse qui confirment le retour en force de la Tunisie sur les radars des tour-opérateurs et des voyageurs internationaux.

« Après une décennie de turbulences, la Tunisie retrouve sa place sur la carte mondiale du tourisme. »

Une campagne de promotion offensive et ciblée

Forte de cette dynamique, la Tunisie vise désormais un palier symbolique : dépasser les 11 millions de touristes en 2025. Pour y parvenir, l’Office National du Tourisme et le ministère de tutelle misent sur une offensive promotionnelle d’envergure.

La nouvelle campagne, lancée sous le slogan évocateur « Vivez l’instant T, vivez l’instant Tunisie », a été déployée dans 16 pays européens et traduite en 14 langues. Elle a été déployée dans les métros, les rues et les aéroports des grandes capitales, en misant sur une image chaleureuse, spontanée d’une Tunisie qui malgré l’adversité ne perd rien de son charme et reste résolument humaine.

Une communication misant sur les dimensions émotionnelles et immersive

Plus qu’un simple slogan, cette campagne s’est voulue en rupture avec les codes classiques de la communication touristique. L’expérience sensorielle et émotionnelle a été mise au premier plan. Loin de se limiter aux clichés, la Tunisie souhaite montrer la richesse de son patrimoine, la diversité de ses paysages et la sincérité de son accueil. L’approche repose sur l’usage massif du numérique, le recours à des influenceurs, et une segmentation affinée des messages selon les marchés cibles.

Un retour actif sur les salons internationaux

La stratégie de reconquête passe également par une présence active sur les grands salons internationaux. Europe, Canada, Chine, Russie ou encore Maghreb : les délégations tunisiennes multiplient les contacts, renouent avec les grands réseaux de distribution et rassurent les partenaires étrangers. Les premiers retours sont encourageants.

Plusieurs tour-opérateurs ont confirmé leur intention de renforcer leur programmation sur la destination tunisienne dès l’été 2025.

« Avec la campagne “Vivez l’instant T, vivez l’instant Tunisie”, le pays mise sur l’émotion et l’authenticité. »

Une ambition déclarée : mieux connecter les territoires touristiques

Pour renforcer la compétitivité de l’offre, le ministère mise aussi sur l’amélioration des infrastructures. Un effort particulier est consacré à l’élargissement de l’offre aérienne, notamment en renforçant la connectivité avec les aéroports régionaux. Cette stratégie vise à désenclaver certaines zones touristiques, à attirer de nouveaux profils de voyageurs et à élargir l’éventail des destinations accessibles dans le pays.

Le ministère a-t-il les moyens de ses ambitions ? Attendons voir

Réformes structurelles et durabilité

Au-delà de la promotion, le cadre réglementaire fait également peau neuve. Une « Commission nationale pour la durabilité du tourisme » a été créée pour piloter une réforme en profondeur du secteur. Elle regroupe les représentants du métier, les ministères concernés et les structures publiques. Son objectif : repenser les modèles économiques, assurer la résilience du secteur face aux crises, et intégrer pleinement les enjeux environnementaux et sociaux.

Vers un Code du tourisme modernisé

Dans cette même logique, le gouvernement s’est engagé dans l’élaboration d’un « Code du tourisme », destiné à unifier et moderniser l’ensemble des textes encadrant les activités touristiques. Ce projet, structurant et attendu depuis des années, vise à clarifier les procédures, à sécuriser les investisseurs et à offrir un socle juridique lisible pour tous les acteurs. Il s’accompagne d’une refonte des procédures de classement des établissements et d’une réglementation spécifique pour les formes d’hébergement alternatives.

« Le véritable défi est de conjuguer attractivité touristique et durabilité environnementale. »

Une vision tournée vers la qualité et la valeur ajoutée

À travers cette vision rénovée, les autorités entendent conforter la place de la Tunisie comme une destination fiable, moderne et tournée vers l’avenir. L’enjeu est de taille : il s’agit non seulement d’attirer plus de touristes, mais aussi de générer plus de valeur ajoutée, en misant sur des marchés à fort pouvoir d’achat et en allongeant la durée moyenne des séjours.

L’environnement : grande faiblesse du tourisme tunisien

La Tunisie doit investir plus d’efforts dans le nettoyage des villes. Une ville propre et bien entretenue améliore l’image de la destination, favorise une expérience touristique de qualité et contribue à la sécurité sanitaire des visiteurs.

Le développement touristique ne peut être durable que s’il s’appuie sur un environnement humain et physique préservé. La qualité de l’accueil, l’authenticité des échanges et la sécurité sont des éléments humains qui façonnent l’expérience du voyageur mais la préservation de l’environnement est aussi importante et même capitale.

En négligeant ces dimensions, une destination risque de compromettre son attractivité à long terme. Miser sur un tourisme respectueux des écosystèmes et des équilibres sociaux est donc non seulement une exigence éthique, mais aussi une stratégie économique lucide.

A.B.A

EN BREF

  • Après une décennie marquée par les crises, le tourisme tunisien retrouve une dynamique forte.
  • En 2024, plus de 10,2 millions de visiteurs ont été enregistrés, soit une hausse de 9,5 % sur un an.
  • Objectif 2025 : dépasser les 11 millions grâce à une campagne internationale déployée dans 16 pays.
  • La stratégie inclut salons, partenariats, connectivité aérienne et modernisation réglementaire.
  • Une commission pour la durabilité et un futur Code du tourisme visent à renforcer la compétitivité et la durabilité.

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Tunisie : 244 litres d’eau en bouteille par habitant, un record mondial qui alerte

Alors que l’été bat son plein, une statistique continue de déranger les spécialistes des ressources hydriques : la Tunisie se classe au 4ᵉ rang mondial en consommation d’eau en bouteille par habitant. Un chiffre inchangé depuis 2023, révélateur d’un désaveu croissant envers l’eau du robinet, et d’une gestion publique en panne.

« La consommation moyenne annuelle d’eau en bouteille atteint 244 litres par personne, ce qui représente un coût mensuel de 135 à 140 dinars pour une famille tunisienne moyenne », a rappelé Hussein Rehili, expert en gestion des ressources, lors de plusieurs interventions récentes.

Une somme qui pèse lourd sur les budgets familiaux, mais qui traduit une réalité plus profonde : l’effritement de la confiance dans le service public de l’eau. Malgré une légère amélioration des niveaux des barrages cette année (40 % de remplissage contre 27 % l’an passé), le pays reste durablement classé en situation de stress hydrique, avec moins de 400 m³ consommés par personne chaque année – loin des 700 à 900 m³ standards recommandés.

Une eau publique à la qualité dégradée

Le rapport de l’Organisation tunisienne pour les droits économiques et sociaux, publié en septembre 2023, avait déjà mis en cause la défaillance du service public, pointant une détérioration de la qualité bactériologique des échantillons distribués par la SONEDE : 10,1 % de non-conformité en 2020 contre 9,9 % en 2019.

Ce déficit de fiabilité, cumulé à une communication institutionnelle défaillante, a nourri la ruée vers l’eau embouteillée. Un marché florissant : 30 unités de production réparties sur 13 gouvernorats, avec une concentration notable à Kairouan (6 unités), Zaghouan (5) et Siliana (4).

Le paradoxe est frappant : alors que l’État appelle à rationaliser la consommation, il multiplie les autorisations d’exploitation industrielle, y compris dans les zones agricoles en tension hydrique. Les agriculteurs, eux, peinent à obtenir l’accès à la ressource, selon l’OTDES.

Un choix structurel à faire

La banalisation de l’eau en bouteille en Tunisie ne relève donc pas d’un simple choix de confort, mais d’une contrainte imposée par la faiblesse des infrastructures et l’érosion de la qualité du service public.

À l’heure où le changement climatique amplifie les inégalités d’accès à l’eau, la Tunisie doit trancher : renforcer l’accès équitable à l’eau potable ou continuer à déléguer la soif au secteur privé. Car derrière les bouteilles, c’est l’État qui se désengage.

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Tunisie : Ce qu’est ce « mur de sable » observé à Tozeur

11. Juli 2025 um 06:04

Les habitants de Tozeur ont été surpris, hier en fin d’après-midi, par l’arrivée soudaine d’un impressionnant « mur de sable », une tempête aussi spectaculaire que redoutable. Le phénomène, visible à des kilomètres à la ronde, a plongé la région dans une obscurité quasi totale en quelques minutes.


C’est aux alentours de 17h30 que le ciel a commencé à virer au jaune puis à l’ocre, annonçant l’arrivée d’un nuage de sable compact, porté par des rafales de vent chaud dépassant les 70 km/h. Le mur de sable a recouvert Tozeur et ses environs, réduisant la visibilité à quelques mètres seulement.

Un phénomène météo fréquent mais impressionnant

Ce type de tempête, appelée aussi « haboob » dans certaines régions désertiques, est typique des zones arides comme le sud tunisien. Elle survient généralement à la suite d’une brusque descente d’air froid depuis les couches supérieures de l’atmosphère, qui soulève violemment le sable et la poussière au sol, formant un front dense et mobile.

Ce « mur de sable », pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres de hauteur, avance à vive allure et peut transformer le jour en nuit en l’espace de quelques instants.


Au-delà de l’aspect spectaculaire, ces tempêtes peuvent avoir des conséquences sanitaires importantes, surtout pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires.

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Volvo rappelle 3 000 hybrides pour risque d’incendie de batterie

28. Mai 2025 um 21:25

Volvo sonne l’alarme. Plus de 3 000 voitures hybrides rechargeables — S60, V60, XC60, S90, V90 et XC90 — sont rappelées pour un risque sérieux : la batterie pourrait surchauffer et déclencher un incendie. Ce défaut, causé par un possible problème d’assemblage, concerne des véhicules fabriqués entre 2020 et 2022 sur la plate-forme SPA.

Volvo appelle les propriétaires à passer en concession pour un contrôle. Selon le verdict, une simple mise à jour logicielle peut suffire, ou bien un remplacement des modules défectueux, opération pouvant aller jusqu’à 5h30.

Aucun détail n’a été donné sur les pays impactés, mais ces modèles sont bien commercialisés en Tunisie via les concessionnaires agréés. Les Tunisiens concernés doivent donc vérifier au plus vite leur véhicule.

Ce rappel met en lumière la vulnérabilité des batteries haute tension, cœur énergétique des hybrides, qui exige une surveillance rigoureuse pour éviter tout danger.

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Tunis – Avenue de Carthage : Un immeuble qui renaît

19. Juni 2025 um 17:59

Édifié en 1906, cet immeuble de l’avenue de Carthage est en train de retrouver des couleurs.

Classé depuis 25 ans, l’immeuble Azerm qui se trouve sur l’avenue de Carthage est actuellement en cours de restauration.

Construit en 1906, cet édifice présente une façade ayant plusieurs éléments Art nouveau.

Si cet immeuble mérite une restauration, il est souhaitable qu’elle soit entreprise selon les règles de l’art afin que le bâtiment retrouve ses caractéristiques.

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Les produits du terroir de Nabeul et Kairouan: des saveurs authentiques au menu

Faire découvrir la diversité gastronomique des régions de Nabeul et de Kairouan lors d’un Iftar de Ramadan. C’est l’objectif de l’événement organisé récemment dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui a été lancé en 2022 par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs autres ministères et a compté l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et l’agence DOWIT.

C’est un événement qui, à travers ses différentes composantes, a permis d’une part de découvrir les plats typiques des deux régions de Nabeul et de Kairouan et, d’autre part, de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

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Tout commence par l’accueil

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels. Par ailleurs, une productrice de Nabeul, a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

La distillation de l’eau de fleur d’oranger à la manière traditionnelle génère des revenus à environ 3000 familles dans la région selon les estimations.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a par ailleurs permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan. Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le Kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati. Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

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Le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme «l’Akid» kairouanais et l’incontournable « Makroudh » parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

«Terroirs de nos régions»

Depuis le lancement de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir sous le logo « Terroirs de nos Régions » les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) dans les deux régions s’est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l’artisanat.

Hafedh Barghouthi, de direction générale de la Production agricole  au ministère de l’Agriculture a souligné à l’occasion : «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes ses formes.

Des produits et leurs déclinaisons

Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. Les hôtels et maisons d’hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L’évènement a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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