Un tribunal marocain a condamné à sept ans de prison ferme le rappeur franco-marocain Walid Georgi, connu sous le nom de scène « Maes », dans une affaire de « constitution de bande criminelle et tentative d’enlèvement ». Selon les médias locaux, la Chambre criminelle de première instance de Tanger a retenu contre lui l’accusation […]
En vue de soutenir les efforts de la Mauritanie dans la lutte contre le fléau du criquet pèlerin qui menace les ressources agricoles et pastorales du pays, le Maroc a accordé un don en matériel au pays.
Selon l’agence de presse marocaine MAP, ce don est composé de 100 000 litres de pesticides. Cette initiative reflète la profondeur des relations de fraternité et de coopération unissant le Maroc à la Mauritanie dans divers domaines. Elle s’inscrit également dans la continuité d’une coopération étroite et permanente entre les centres nationaux spécialisés dans la lutte contre ce fléau au Maroc et en Mauritanie, se traduisant par un soutien technique et un échange d’expériences au niveau bilatéral ou en coordination avec la FAO par l’intermédiaire de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO).
A noter que les efforts de lutte contre le criquet pèlerin se concentrent, selon les responsables mauritaniens, dans les régions d’Inchiri (ouest), Dakhlet Nouadhibou (nord) et Trarza (sud-ouest).
Selon le dernier classement international EF-EPI, publié le 19 novembre dernier, la Tunisie se classe une nouvelle fois en tête des pays arabes en matière de maîtrise de la langue anglaise par la population active nationale, devançant ainsi toutes les anciennes colonies britanniques du monde arabe, mais aussi largement la Chine et le Japon. Un résultat qui démontre bien que le caractère francophone du pays ne l’empêche nullement de maîtriser la langue anglaise, contrairement aux affirmations de certains commentateurs.
Ilyes Zouari *
Selon les résultats de la dernière et vaste enquête annuelle publiée par l’organisme Education First, communément appelée «Classement EF-EPI» (Education First, English proficiency index) et constituant la référence mondiale en la matière, la Tunisie se classe à la 66e place pour ce qui est de la maîtrise de la langue anglaise par la population active. Elle devance ainsi tous les pays du monde arabe, et notamment les anciennes colonies britanniques, comme les Émirats arabes unis, classés en troisième position (et au 72e rang mondial), le Qatar (81e mondial), l’Égypte (89e), le Koweït (93e), la Jordanie (105e), ou encore le Soudan (106e), l’Irak (113e), le Yémen et la Somalie (respectivement 116e et 119e, et partiellement anciennes colonies britanniques). La Tunisie devance également très largement l’Arabie saoudite, classée 115e (qui n’était pas une colonie britannique, mais qui est sous très forte influence anglo-saxonne depuis plus d’un siècle).
Par ailleurs, la Tunisie arrive loin devant la Chine et le Japon, qui occupent respectivement les 86e et 96e places mondiales. Ces deux pays se situent ainsi, comme chaque année, autour de la 90e place.
La domination maghrébine du monde arabe
Ce classement démontre également une nouvelle fois la domination du Maghreb arabo-berbéro-francophone au niveau du monde arabe. En effet, le Maroc figure en deuxième position, après la Tunisie (et au 68e rang mondial), tandis que l’Algérie, qui a pourtant été le dernier des pays du Maghreb à généraliser l’enseignement de l’anglais, se classe déjà en sixième position au sein du monde arabe, et au 82e rang mondial (une promotion de l’enseignement de l’anglais accompagnée, parfois, de certaines mesures irrationnelles et contre-productives, essentiellement motivées par des considérations politiques, notamment depuis la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara occidental, pourtant pleinement justifiée historiquement). L’Algérie devance donc, elle aussi et parfois très largement, des pays arabes comme l’Égypte, le Koweït, la Jordanie ou l’Arabie saoudite, ainsi que la Chine et le Japon.
Contrairement aux contrevérités maintes fois répétées par certaines parties, le caractère francophone des pays du Maghreb ne les empêche donc nullement de maîtriser la langue anglaise, et même de dépasser les pays arabes anciennement colonisés par les Britanniques, et où l’anglais est souvent une quasi deuxième langue officielle. Par contre, toutes les études démontrent que l’apprentissage de la langue anglaise en tant que première langue étrangère, empêche de maîtriser une seconde langue étrangère. Ce qui, dans le cas de la Tunisie, constituerait un handicap majeur et un danger pour les intérêts supérieurs du pays.
En effet, cela couperait progressivement la Tunisie de son vaste espace francophone voisin et des immenses opportunités qu’il présente (et notamment de la vaste Afrique francophone, qui vient de dépasser les 500 millions d’habitants, cette année, et qui est globalement la partie économiquement la plus dynamique du continent), la rapprocherait culturellement, lentement mais sûrement, des pays du Moyen-Orient (entraînant, à terme, une explosion de l’intégrisme religieux, et notamment du port du niqab), et réduirait les débouchés migratoires pour les Tunisiens (compte tenu de l’hostilité des pays non francophones à l’égard de l’immigration arabe, et notamment des pays anglo-saxons qui accordent systématiquement la priorité à l’immigration asiatique, comme le Royaume-Uni où l’immigration arabe, marginalisée, ne représente que 10% de la population musulmane du pays). Enfin, cela ne devrait même pas permettre à la Tunisie d’améliorer son niveau d’anglais… qui devrait même baisser, probablement, à terme. En effet, rien ne permet de penser que le pays ne finirait pas par s’aligner sur le niveau, plus faible en anglais, des pays arabes anglophones.
L’anglais en 1er n’est pas synonyme de développement accéléré
Si la connaissance de toute langue étrangère est toujours bénéfique, et notamment de la langue anglaise, il convient toutefois de ne pas se laisser piéger par la très forte propagande dont bénéficie cette dernière, comme par exemple de la part de ce même organisme Education First, qui agit en véritable agent de propagande, multipliant les affirmations erronées en vue de pousser à une anglicisation généralisée de tous les pays et peuples du monde. En effet, toutes les études économiques comparatives et sérieuses démontrent clairement que l’apprentissage de l’anglais en tant que première langue étrangère n’apporte aucun gain en matière de développement économique et social, par rapport à des pays voisins n’ayant pas fait le même choix.
Ainsi, et au niveau arabe par exemple, les études démontrent bien la supériorité des pays arabes francophones en matière économique et sociale par rapport aux autres pays du monde arabe, hors pays pétroliers bien sûr (car on ne peut comparer ce qui n’est pas comparable). Ainsi le Maghreb est globalement plus développé que les pays du Moyen-Orient, et la Mauritanie et Djibouti le sont davantage que le Soudan, la Somalie ou le Yémen. À titre d’exemple, le Maroc arrive chaque année en tête des pays arabes dans le classement du magazine Jeune Afrique relatif aux 500 plus grandes entreprises africaines, devant l’Égypte qui est pourtant trois fois plus peuplée (avec, par exemple, 56 entreprises dans le classement 2023, contre 46, tandis que la Tunisie était représentée par 21 entreprises, alors que sa population est neuf fois inférieure à celle de l’Égypte !). Par ailleurs, le Maroc produit plus de 500 000 véhicules par an, contre environ 60 000 seulement pour l’Égypte, malgré la taille considérable de son marché intérieur, à lui seul. Le Maroc est également l’unique pays arabe et africain à disposer d’un train à grande vitesse (en l’occurrence, le TGV français, et hors Arabie saoudite pétrolière), et se classe régulièrement, avec la Tunisie, en tête des pays arabes en matière d’innovation (hors pays pétroliers, également, qui ne manquent pas de moyens et qui ont généralement recours à des chercheurs et experts étrangers).
Enfin, il convient de rappeler les cas forts intéressants du Liban et de la Syrie, deux pays anciennement francophones. Leur passage à l’anglais, entamé dans les années 1950 pour la Syrie et au début des années 1990 pour le Liban (administration, vie économique, puis enseignement), ne leur apporta absolument aucun bénéfice économique. La Syrie ne s’est jamais développée, et le Liban s’est même totalement effondré en 2019 et 2020, ce qui provoqua un exode massif de population, et notamment vers l’Afrique francophone subsaharienne, ou des milliers de Libanais se sont installés pour nourrir leur famille.
Quant au niveau africain, les différentes études comparatives démontrent également la supériorité de la partie francophone du continent. À titre d’exemple, l’Afrique francophone subsaharienne a été en 2024 la championne de la croissance africaine pour la onzième année consécutive, tout en réalisant encore une fois les meilleures performances en matière de maîtrise de l’inflation et de l’endettement. Sur la décennie 2014-2023 (les données globales pour 2024 étant encore incomplètes), cet ensemble de 22 pays francophones a réalisé une croissance annuelle globale de 3,9 % en moyenne, contre seulement 2,0 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne. De même, il a affiché un taux d’inflation annuel de seulement 4,1 % en moyenne, contre 17,2 % pour la partie non francophone. Par ailleurs, sept des dix pays africains ayant réalisé les plus forts taux de croissance économique sur cette même décennie étaient des pays francophones, et les pays les plus pauvres et moins développés du continent demeurent le Soudan du Sud et la Somalie, deux pays anglophones.
Et sur la décennie 2015-2024, la Côte d’Ivoire, qui s’impose comme l’économie la plus dynamique et la plus solide d’Afrique, au vu de son rythme de croissance et en tenant compte du niveau de richesse déjà atteint (avec un PIB/habitant de 2 723 dollars en 2024 selon le FMI, soit, par exemple, plus de deux fois plus que l’Éthiopie), et qui est en train de construire la plus haute tour d’Afrique (qui sera inaugurée en 2026 et culminera à 403 mètres), a réalisé une croissance annuelle de 6,1 % en moyenne. Très loin, donc, et comme d’autres pays francophones (Sénégal, Bénin, Togo, Guinée, RDC, Cameroun, Djibouti…), du taux de 0,7 % réalisé par l’Afrique du Sud, ou du taux de 1,7 % enregistré par le Nigeria, deux pays anglophones régulièrement présentés comme dynamiques, mais qui ne sont, en réalité, même pas des pays émergents (compte tenu de leur faible croissance, de surcroît inférieure à leur niveau de croissance démographique).
Autre exemple, et grâce à leur dynamisme économique nettement supérieur, la majorité des pays francophones d’Afrique de l’Ouest dépasse désormais le Nigéria en matière de PIB par habitant, malgré de bien plus faibles richesses naturelles, même proportionnellement à leur population. Ainsi, le Sénégal a affiché un PIB par habitant de 1 759 dollars en 2024, contre seulement 1 084 pour le Nigeria, alors qu’il n’a produit aucune goutte de pétrole et aucun mètre cube de gaz naturel cette même année. Il en va de même pour le Bénin (1 480 dollars, et un pays les plus dynamiques du continent), ou encore pour le Cameroun (1 868 dollars), qui dépasse également le Nigeria malgré une production pétrolière 20 fois inférieure en 2024. Quant à la Côte d’Ivoire, celle-ci affiche désormais un PIB par habitant 2,5 fois supérieur à celui du Nigeria, malgré une production pétrolière 37 fois inférieure en 2024 (37 000 barils par jour, contre 1,34 million !). La Côte d’Ivoire a également dépassé le Ghana, malgré des niveaux de production pétrolière et aurifère respectivement 4,6 fois et 2,4 fois inférieurs en 2024, tout comme elle devrait dépasser cette année l’Angola, qui produit presque autant de pétrole que le Nigeria et qui est le quatrième producteur mondial de diamants. De même, elle devance désormais largement le Kenya, pays le plus prospère d’Afrique de l’Est continentale (hors Djibouti), mais qui n’a réalisé qu’un modeste taux de croissance annuel de 4,6 % sur la décennie 2014-2023, comparable aux 4,4 % du Ghana.
À tout cela, s’ajoute également le fait que l’Afrique francophone est historiquement et globalement la partie la du continent la moins touchée par les inégalités sociales, la corruption et les violences (conflits interethniques, guerres civiles, ou criminalité). La terrible guerre civile qui ensanglante actuellement le Soudan, qui a fait en seulement deux ans et demi plus de 150 000 morts (soit déjà plus de victimes que dans l’ensemble des conflits observés dans les anciennes colonies françaises d’Afrique subsaharienne depuis 1960 !), la brutale répression des manifestants pour la démocratie qui eut lieu en octobre dernier en Tanzanie (faisant environ 1 000 morts en seulement trois jours, alors que celle ayant eu lieu quelques semaines plus tôt à Madagascar fit une vingtaine de morts en trois semaines…), ou encore les plus de 25 000 meurtres annuels enregistrés en Afrique du Sud et les milliers d’assassinats et d’enlèvements enregistrés chaque année au Nigeria, ne font que démontrer, une fois de plus, cette claire spécificité francophone.
Quant au Rwanda, souvent cité en exemple par les promoteurs de la langue anglaise, malhonnêtement ou par méconnaissance de la réalité, il convient de rappeler que ce pays fait toujours partie des pays les plus sous-développés du continent africain (en dehors du centre-ville de sa capitale, qui sert de propagande au régime). En effet, et trente ans après le début du processus d’anglicisation, mené par des dirigeants anglophones venus de l’Ouganda voisin, lui-même anglophone, le pays se classe à la 37e position continentale en matière de PIB par habitant en 2024 (1 028 dollars seulement), et ce, malgré les importantes aides accordées par les États-Unis, et surtout malgré le pillage massif et criminel des richesses de l’est de la RDC, qui représentent désormais près de 50% des exportations rwandaises ! Un cas unique au monde et une terrible injustice, accompagnée de massacres réguliers de populations civiles congolaises (ayant déjà fait quelques millions de morts), s’appuyant sur une féroce et agressive protection diplomatique et financière américaine, et faisant de ce pays prédateur (et, par ailleurs, premier client africain des agences de communication internationales…) un véritable Israël africain…
Globalement, les pays francophones dépassent donc largement les pays anglophones en matière de dynamisme économique, malgré des richesses naturelles souvent largement inférieures. Pourtant, il est presque certain que si l’inverse était vrai, nombreux seraient les commentateurs qui imputeraient ce retard à la langue française, comme par exemple, si des pays anglophones africains dépassaient en richesse par habitant un pays francophone voisin produisant 37 fois plus de pétrole… Par conséquent, il conviendrait donc de conclure, en suivant le même raisonnement, que la maîtrise en premier de la langue anglaise est un frein au développement économique…
* Président du Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF).
Le rapport du Groupe de la Banque mondiale en date du 24 novembre 2025 revient sur la situation de la Mauritanie. Il relève que pour que ce pays atteigne le statut de pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2050, il est nécessaire d’accélérer la diversification économique. Cependant, malgré une croissance moyenne de 3,5 % au cours des 20 dernières années, le pays doit élargir sa base productive. De même qu’il lui faut accroître la participation au marché de l’emploi, actuellement inférieure à 50 %.
Le rapport de la BM met en avant un fort potentiel de la Mauritanie dans des secteurs complémentaires aux industries extractives, notamment l’agriculture, les pêches, l’énergie et le numérique. Il insiste aussi sur l’importance d’un secteur privé mauritanien dynamique et compétitif pour mener cette transformation. Avec un accent particulièrement mis sur le soutien à l’entrepreneuriat féminin.
Ainsi, trois leviers clés sont identifiés pour assurer une croissance inclusive et durable. A savoir :
Le renforcement du capital humain et des infrastructures;
L’amélioration du cadre réglementaire;
Et la promotion du secteur privé.
En outre, cinq réformes prioritaires sont recommandées, concernant l’éducation de la petite enfance, la gestion foncière, le code du travail, la politique de concurrence et le développement des compétences STEM.
Enfin, la stabilité politique du pays, son positionnement stratégique ainsi que ses richesses minière, gazière et agricole sont considérés comme des atouts majeurs pour attirer les investissements privés, diversifier l’économie et créer des emplois durables.
La scène artistique algérienne, maghrébine et française est en deuil après l’annonce du décès de la célèbre actrice Bayouna, figure incontournable du cinéma et de la télévision. Hospitalisée depuis plusieurs jours à Beni Messous en raison d’une dégradation brutale de son état de santé, l’artiste de 73 ans luttait courageusement contre de graves complications respiratoires […]
Le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled, et le directeur technique et fondateur du groupe allemand Möhring Energie, Sascha Möhring, ont signé un accord-cadre. Il concerne le développement d’un projet industriel à grande échelle visant à produire de l’hydrogène et de l’ammoniac en Mauritanie. C’est ce que rapporte le site web mauritanien Cridem.
La même source rappelle ce que stipule le code de l’hydrogène vert en Mauritanie, à savoir : « Après l’accord-cadre, et si toutes les obligations qui en découlent sont remplies, les parties commenceront à négocier l’accord global. »
Via cette coopération, le ministère du Pétrole et de l’Énergie assure que « Möring Energy se chargera du développement du projet “NAYRA“ par étapes, en commençant par une capacité électrique de 1 gigawatt ».
A souligner que NAYRA est la première initiative allemande mise en œuvre dans le contexte juridique mauritanien relatif à l’hydrogène vert.
Annuellement et à l’horizon 2029, le projet permettra de produire près de 140 000 tonnes d’hydrogène vert et 400 000 tonnes d’ammoniac vert, destinés aux marchés européens.
D’ailleurs, la loi sur l’hydrogène vert en Mauritanie consolide la position du pays en tant que pionnier de la transition vers les énergies propres en Afrique. Renforçant ainsi son statut de modèle potentiel pour l’Afrique dans la mise en place de cadres prêts à investir dans les technologies vertes, indiqueencore le Cridem.
Justement, le récent accord constitue une étape importante « vers le renforcement de la position de la Mauritanie en tant que centre régional de production d’énergie propre. En tirant parti de ses ressources éoliennes et solaires considérables et de sa capacité à fournir une énergie compétitive qui soutient les industries d’avenir et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification de l’économie nationale ».
Les Algériens ne sont pas peu fiers : leur datte “Deglet Nour“ vient de se inscrire dans les normes internationales du Codex Alimentarius. C’était lors de la 48ᵉ session de la commission, organisée au siège de la FAO à Rome du 10 au 14 novembre, comme le souligne un communiqué du ministère du Commerce et de la Régulation du marché.
Les travaux ont permis l’adoption de la version finale de la norme internationale relative aux “dattes fraîches“. « Ce résultat constitue l’aboutissement des efforts déployés par l’Algérie pour défendre les qualités spécifiques de ses dattes et mettre en avant leurs caractéristiques auprès des experts internationaux », ajoute le ministère, comme le rapporte Aujourd’hui Algérie.
Petite explication
Pour l’Algérie, l’adoption de cette norme représente un acquis stratégique, en ce sens qu’elle est à même de faciliter l’accès de ses dattes aux marchés extérieurs, renforcer leur compétitivité et consolider la reconnaissance internationale de la qualité du produit local.
Pour parvenir à ce résultat, une équipe interministérielle a été constituée comprenant des experts des ministères du Commerce, de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur, indique le communiqué.
Dans ce cadre, les experts algériens ont présenté des contributions techniques et scientifiques précises au cours des différentes séances. Permettant ainsi l’intégration des particularités des dattes algériennes, notamment la Deglet Nour, dans les standards internationaux désormais adoptés. C’est ce qu’explique le document du département algérien du Commerce.
Qu’en est-il de la Deglet Nour tunisienne, elle aussi considérée parmi les plus prisées du monde – à ce qu’on sache ? Est-ce qu’elle a participé à cette 48ème session de la FAO ? Si oui, quel rang a-t-elle occupé ? Sinon pourquoi ? Que notre ministère de l’Agriculture nous apporte quelques éléments de réponse.
Un nouveau rapport de BMI-Fitch Solutions prévoit une croissance fulgurante du marché des voitures électriques au Maroc. Ainsi, les ventes devraient bondir de 80,4 % en 2025.
Selon le rapport international, publié samedi 15 novembre par le site marocain 24 H, cette dynamique est attribuée à une série de facteurs. Et notamment : l’essor de la production nationale, l’attrait de nouveaux fabricants mondiaux et de fortes incitations gouvernementales.
Le rapport a mis en lumière la croissance enregistrée après 2024, année qui a vu une forte hausse des ventes de 143 %. À long terme, l’étude prévoit une croissance annuelle moyenne de 36,2 % jusqu’en 2034. Avec un volume de ventes qui devrait dépasser les 57 000 unités.
D’ailleurs, la croissance est stimulée par l’émergence d’un marché local, avec la marque marocaine New Motors qui dévoilera sa première voiture électrique, la Dial-E, en octobre 2025. Sa production devant commencer en janvier 2026.
En outre, l’arrivée du géant des véhicules électriques Tesla sur le marché marocain est également confirmée pour juin 2025; avec un projet d’implantation d’une usine d’assemblage à Kénitra. De plus, des marques chinoises telles que BYD et Zeker renforcent leur présence.
L’étude ajoute que la véritable transformation du secteur réside dans la volonté du Maroc de devenir une plateforme régionale pour la production de batteries et de composants clés pour véhicules électriques.
En octobre 2025, Renault a annoncé une nouvelle phase d’investissement comprenant une ligne de production de véhicules électriques et un centre de recherche et développement. Le Maroc a également réussi à attirer d’importants investissements dans la production de batteries. Avec notamment un investissement de plusieurs milliards de dollars du géant chinois Gotion High-Tech pour la construction de deux grandes usines.
Des fournisseurs majeurs tels que Tennessee Materials et BTR New Materials Group construisent eux aussi des usines de fabrication de composants (électrolytes et cathodes) dans la région de Jorf Lasfar.
Enfin, le rapport confirme que le développement rapide du réseau de recharge, qui a atteint 1 000 points depuis fin 2024, restera un élément nécessaire pour soutenir la croissance croissante du parc de véhicules électriques au Maroc.
L’Algérie a franchi une nouvelle étape dans sa réorganisation territoriale avec la création de onze wilayas supplémentaires dans les Hauts-Plateaux et le Sud, une décision entérinée lors du Conseil des ministres présidé par Abdelmadjid Tebboune. Cette extension administrative s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis 2022 et vise à rapprocher l’État des citoyens tout […]
L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beït Al-Hikma) organise, les jeudi 20 et vendredi 21 novembre 2025, à son siège à Carthage-Hannibal, un colloque international qui portera sur les «Recherches, débats et réflexions sur les échanges arabo-hispaniques».(Photo : Andalousie, six siècles de présence arabe en Espagne).
Cette rencontre scientifique, organisée en partenariat avec l’ambassade du Royaume d’Espagne et de l’Institut Cervantes à Tunis, réunira des chercheurs et universitaires venus, entre autres pays, de Tunisie, d’Algérie, d’Espagne, de France, qui débattront d’un thème historique majeur du pourtour méditerranéen : les interactions culturelles, intellectuelles et artistiques entre le monde arabe et l’Espagne, du Moyen-Âge à l’époque moderne.
Le programme comporte cinq sessions couvrant un large éventail de sujets tels que les échanges en Méditerranée à travers des figures historiques et religieuses, la richesse de la civilisation andalouse et ses apports au dialogue interculturel, les transferts de savoirs scientifiques et techniques entre le Maghreb et la péninsule ibérique, ainsi que l’influence durable de la pensée et de la culture andalouses sur la littérature et la musique arabes contemporaines.
Ce colloque offrira un espace de réflexion et de discussion pluridisciplinaires, associant spécialistes de littérature, d’histoire, de philosophie, de sciences religieuses et d’arts. Le but étant de raviver la mémoire commune arabo-hispanique et à approfondir la recherche sur les passerelles culturelles qui ont façonné la Méditerranée à travers les siècles.
La Délégation générale Wallonie-Bruxelles en Tunisie organise une présentation de l’ouvrage ‘‘Les femmes et l’art au Maghreb’’ (Éditions Le Fennec, Maroc),le samedi 15 novembre 2025 de 18h à 20h à l’auditorium du Musée du Bardo.
La présentation se fera en présence des co-directrices de l’ouvrage Nadia Sabri (directrice du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Rabat et présidente de l’Aica au Maroc, et Rachida Triki, philosophe, critique d’art et universitaire en Tunisie.
«Créant un espace commun de parole et une visibilité aux créatrices et actrices culturelles œuvrant au Maroc, en Algérie et en Tunisie, les deux autrices de ce livre invitent une vingtaine de femmes artistes, des commissaires d’exposition, des historiennes de l’art, des journalistes culturelles, et des directrices de musées et d’espaces d’art, à s’exprimer sur leurs projets et vécus en tant que professionnelles de l’art.
Initiées lors du colloque de Rabat en 2021, co-organisé par l’Aica-Maroc et l’Aica International (l’Association internationale des critiques d’art), les contributions documentées et approfondies dans ce livre, sont représentatives de l’écosystème artistique maghrébin où les femmes partagent souvent le même vécu et sont confrontées aux mêmes challenges pour s’affirmer.»
Ls contributeurs.trices sont Rita El Khayat, Anissa Bouayed, Brahim Alaoui, Meryem Sebti, Jacques Leenhardt, Farid Zahi, Sayda Ben Zineb, Khadija Tnana, Amina Menia, Najah Zarbout, Safaa Erruas, Fatima Chafaa, Najet Dhahbi, El Meya, Malika Bouabdellah Dorbani, Maroua Cherkaoui, Emna Ben Yedder, Elisabeth Piskernik, Myriam Amroun, Wafa Gabsi, Nouha Ben Yebdri, Wassyla Tamzali.
Die Prüfarbeiten für die Grundstücke, die für den Bau der Trasse der 75 km langen Autobahn zwischen Bousalem und der algerischen Grenze erforderlich sind, haben Mehr
Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a proposé vendredi à Alger la création d’une foire régionale réunissant la Tunisie, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie. L’objectif principal est de renforcer la sécurité alimentaire dans la région tout en approfondissant l’intégration économique entre ces quatre pays.
Cette proposition a été faite lors d’une rencontre tripartite avec son homologue algérien Kamel Rezig et la ministre mauritanienne du Commerce, Zeineb Ahmednah, en marge de la 4e édition de la Foire du commerce interafricain (IATF2025), qui se tient du 4 au 10 septembre à Alger.
Selon l’agence TAP, Samir Abid a insisté sur l’importance de développer des projets communs et d’exploiter les complémentarités économiques afin de bâtir une vision stratégique concertée sur la sécurité alimentaire et le commerce régional.
Le pavillon tunisien : vitrine de l’export
Dans la matinée, le ministre a inauguré le pavillon tunisien à l’IATF2025, couvrant 304 m² et rassemblant 24 entreprises exportatrices, dont 12 PME, 8 artisans et 4 start-ups.
Les secteurs représentés comprennent le textile, le cuir, les cosmétiques, l’automobile, les matériaux de construction et les énergies renouvelables. Un espace institutionnel est également aménagé, regroupant le CEPEX, la FIPA, l’ONTT, l’ONAT et le Comité national ZLECAf.
Coopération et ouverture sur le continent
Samir Abid a pris part à l’ouverture du Salon africain de l’automobile, aux côtés de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et du ministre algérien Kamel Rezig.
Cette initiative tunisienne s’inscrit dans une dynamique de coopération maghrébine et africaine, visant à sécuriser l’approvisionnement alimentaire tout en renforçant les échanges commerciaux régionaux.
Nachdem die beiden Parteien zehn Jahre lang über eine Einigung diskutiert hatten, wurden in den letzten Tagen von einer dritten Partei, nämlich der Untersuchungs- und Mehr