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Tunisie : L’inflation passe de 5 % à 4,9 % grâce au recul des prix alimentaires et des services

05. November 2025 um 17:03

Le taux d’inflation a atteint 4,9% au mois d’octobre 2025, contre 5% le mois précédent, selon l’Institut National de la Statistique (INS).

Ce recul s’explique essentiellement par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires (5,6% en octobre 2025 contre 5,7% en septembre 2025), des prix du groupe des services des restaurants, cafés et hôtels (7,5% en octobre 2025 contre 10,1% en septembre 2025).

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Auto-entrepreneuriat en Tunisie : plus de 7 000 demandes enregistrées depuis le lancement de la plateforme

05. November 2025 um 16:58

Quelque 3 500 cartes électroniques ont été délivrées via la plateforme “Auto-entrepreneur” en 2025, selon le rapport des commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), relatif aux projets de budget de l’État et du budget économique pour l’année 2026.

Cette plateforme, qui a reçu depuis son lancement 7000 demandes d’adhésions, cible l’ensemble des Tunisiens porteurs d’initiatives individuelles et actifs dans les secteurs de l’industrie, de l’artisanat, des métiers, du commerce, des services et des professions non commerciales.

L’adhésion au statut de l’auto-entrepreneur permet aux porteurs de projets individuels de bénéficier d’un ensemble d’incitations financières, fiscales et sociales, ainsi que de programmes de formation et d’accompagnement à toutes les étapes de création de leurs projets.

Présenté ce mercredi lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du budget de l’État pour l’année prochaine, le rapport mentionne que l’année 2025 a enregistré plusieurs avancées dans le domaine de l’emploi comme la mise à jour de la stratégie nationale de l’emploi, la révision du Code du travail, le développement des programmes d’accompagnement et le soutien à l’entrepreneuriat et à la création de projets à travers le programme « RAÏDET » et la mise en place de lignes de financement spécifiques.

Le rapport indique également que 50 mille jeunes ont bénéficié des programmes d’emploi actifs jusqu’en juillet 2025.

Il rappelle qu’un décret a été publié au cours de cette année pour faciliter les procédures de création des sociétés communautaires et leur accorder des avantages, dont une exonération fiscale de dix ans et une priorité d’accès à la location des biens domaniaux, outre la mise en place d’un tableau de bord numérique « Rafekni » pour leur suivi, et l’allocation de 20 millions de dinars supplémentaires en financements, portant le nombre de sociétés communautaires à 255 en août 2025.

En 2026, un programme et un guide d’accompagnement des sociétés communautaires sera élaboré outre la diversification des sources de financement de ce type d’entreprises et le lancement d’une plateforme électronique pour la promotion de leurs produits.

L’État ambitionne également d’améliorer la qualité de l’éducation et de promouvoir la recherche scientifique, de consacrer l’équité dans les services de santé, de développer les dispositifs de prise en charge des enfants et des jeunes, d’élargir la pratique des activités sportives, ainsi que de valoriser le patrimoine et soutenir les industries culturelles, afin de construire une société équilibrée fondée sur la justice, l’équité et le développement durable.

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Tunisair élue au Comité exécutif de l’Organisation Arabe des Transporteurs Aériens (AACO)

05. November 2025 um 16:39

La Compagnie aérienne nationale Tunisair vient d’être élue membre du Comité exécutif de l’Organisation Arabe des Transporteurs Aériens (AACO), en la personne de la Chargée de la Direction Générale de la compagnie nationale Tunisair, Halima Ibrahim Khouaja.

Cette distinction a été annoncée, lors de la 58ème Assemblée générale annuelle de l’AACO, tenue mardi 4 novembre 2025, à Rabat au Maroc, a indiqué la Tunisair dans un communiqué publié, mercredi.

Cette distinction vient renforcer le positionnement de Tunisair en tant qu’acteur incontournable du transport aérien à l’échelle internationale.

Fondée en 1965, l’AACO compte 38 compagnies aériennes et a pour mission de servir et promouvoir les intérêts communs des Compagnies aériennes Arabes en termes de sûreté, de sécurité, politique environnementale, politiques aériennes, ressources Humaines, outre la défense de leurs intérêts dans les diverses instances internationales.

Le Comité Exécutif, composé de neuf directeurs exécutifs élus des compagnies membres, représente la plus haute autorité de l’Organisation, a-t-on rappelé.

 

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Budget de l’État 2026 : Sarra Zenzri annonce croissance de 3,3 %, contrôle des prix et soutien aux PME

05. November 2025 um 16:33

Consacrer le rôle social de l’État, développer les secteurs stratégiques dont le secteur agricole,  renforcer la justice fiscale et simplifier les services administratifs à travers une numérisation totale de l’administration sont les priorités, autour desquelles ont été axés les projets de budget économique, de loi de finances et de budget de l’Etat pour l’année 2026, d’après la déclaration de la Cheffe du Gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

S’exprimant au Bardo lors d’une séance plénière conjointe (Assemblée des représentants du peuple et Conseil national des régions et des districts) consacrée à la présentation et l’examen du projet de loi de finances et du projet de budget économique pour l’année 2026, la Cheffe du Gouvernement a indiqué que l’année 2026 revêt un aspect particulier, étant la première année de mise en œuvre du plan quinquennal de développement 2026-2030.

D’après Zenzri, le premier axe relatif au renforcement du rôle social de l’État repose sur la réduction du chômage, la révision des salaires pour les secteurs public et privé, le renforcement de l’inclusion économique et financière, l’encouragement des initiatives collectives, outre le renforcement des systèmes de sécurité sociale et des interventions dans les secteurs prioritaires, notamment la santé, le logement, les transports et l’éducation.

Le deuxième axe relatif aux choix stratégiques à retenir, accorde la priorité au développement du secteur agricole, afin d’assurer la sécurité alimentaire, qui fait partie intégrante de la sécurité nationale. Dans ce cadre, l’accent sera mis sur le soutien aux petits agriculteurs par la création d’une ligne de financement qui leur sera dédiée.

Parmi les secteurs stratégiques retenus figure également le secteur énergétique, pilier principal de la sécurité nationale. A ce titre, les efforts seront concentrés sur le soutien de la transition énergétique et écologique et la réduction de toutes formes de pollution.

Le troisième axe concerne la justice fiscale et prévoit un élargissement du champ d’application de l’impôt sur la fortune par l’adoption d’un système d’imposition progressive. Le quatrième axe est relatif à la simplification des services administratifs à travers la restructuration et la numérisation totale de l’administration publique dans le cadre de la politique de lutte contre la corruption, les monopoles, la contrebande et la fraude fiscale.

La cheffe du gouvernement a par ailleurs, fait savoir que « le contrôle des prix et le maintien du pouvoir d’achat des citoyens constituent une priorité absolue pour l’État, qui poursuit ses efforts pour réguler les prix et limiter l’inflation».

« Malgré les résultats positifs obtenus, notamment la régularité de l’approvisionnement du marché en produits de base et la baisse du taux d’inflation, le niveau des prix reste élevé. Les efforts se poursuivront pour démanteler tous les réseaux de spéculation et de monopole en intensifiant les opérations de contrôle à différents niveaux de la production et de la distribution. Le contrôle  des circuits de distribution et le contrôle des prix et de la qualité se poursuivront également, tout au long de l’année, grâce à la numérisation de ces circuits »,  a-t-elle indiqué.

Un objectif de croissance de 3,3% en 2026

La Cheffe du gouvernement a par ailleurs indiqué que le « l’État œuvre à atteindre un objectif de croissance de 3,3 % aux prix constants pour l’année 2026, contre 2,6 % prévu pour l’ensemble de l’année 2025. Ce taux permettra d’augmenter le revenu individuel de 7,4 % en 2026.

Le gouvernement ambitionne également, de développer l’investissement global de 12 % aux prix courants en 2026, pour atteindre l’équivalent de 16 % du PIB.

«Ces estimations reposent sur l’amélioration des investissements publics et privés, la planification de nouveaux projets, sur la base des propositions des conseils locaux, la révision du cadre juridique et institutionnel de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires ainsi que la mise en œuvre de la stratégie nationale de promotion des petites et moyennes entreprises et de soutien aux entreprises privées ».

« Les  efforts se poursuivent aussi, pour maîtriser le déficit commercial à 3, 6 % du PIB en 2026, en renforçant les efforts d’exportation, en diversifiant les marchés extérieurs, en protégeant l’économie nationale par la rationalisation des importations et l’activation de tous les mécanismes nécessaires à cet effet » a encore déclaré la Cheffe du Gouvernement.

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Tunisie- Budget 2026 : rénovation des lignes ferroviaires, nouvelles rames de métro et extension du réseau rapide du Grand Tunis

05. November 2025 um 16:22

La stratégie de l’Etat dans le secteur du transport terrestre mise sur le développement du secteur ferroviaire a indiqué, mercredi, la Cheffe du Gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

S’exprimant lors d’une séance plénière conjointe conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts consacrée à la présentation et l’examen du projet de loi de finances et du projet de budget économique pour l’année 2026, la Cheffe du Gouvernement, a rappelé la résolution des difficultés ayant retardé, pour plus de 5 ans, la réalisation du projet de réseau ferroviaire rapide du Grand Tunis.

Ainsi, la ligne D reliant la gare de Barcelone au gouvernorat de la Manouba a été remise en service avec l’entrée en  exploitation progressive du projet de réseau rapide depuis le mois de janvier 2025.

En 2026, des allocations de l’ordre de 532,6 millions de dinars seront consacrés au financement de la première tranche du réseau ferroviaire rapide et aux projets ferroviaires relatifs à la rénovation du réseau, la remise en état des wagons, la création d’un centre de maintenance moderne, le réhabilitation de la ligne n° 6 reliant Tunis à Kasserine, le doublement de la ligne reliant Moknine à Mahdia et la rénovation du réseau de transport de phosphate.

L’Etat œuvre également, d’après la Cheffe du gouvernement, à reconstruire le service de transport public terrestre afin d’alléger les difficultés rencontrées par les citoyens dans leurs déplacements. A ce titre, la priorité est accordée à la mise à disposition des citoyens de transports publics adéquats à un coût raisonnable.

Et de rappeler qu’Au cours de l’année 2025, 300 nouveaux bus sont entrés en exploitation. L’acquisition de 418 autres bus pour les sociétés de transport public est en cours, avec le renforcement de la flotte de la société de transport de Tunis par 165 bus adaptés aux personnes à mobilité réduite. En outre, les procédures relatives à l’acquisition de 30 nouvelles rames de métro d’une valeur de 450 millions de dinars ont été engagées”.

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Tunisie- Budget Etat 2026 : Relance du sport national et reconstruction du stade d’El-Menzah au cœur du plan gouvernemental

05. November 2025 um 16:11

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a affirmé mercredi que les travaux de reconstruction du stade olympique d’El-Menzah débuteront en 2026, à la suite de la signature d’un mémorandum d’entente avec l’Agence Chinoise de Coopération Internationale pour le Développement (CIDCA).

Présentant la Déclaration du gouvernement dans le cadre de l’examen des projets de budget de l’État et de la balance économique pour 2026 devant la séance plénière conjointe de l’Assemblée des Représentants du Peuple et du Conseil national des Régions et des Districts, la Cheffe du gouvernement a précisé que l’année 2026 verra la poursuite des efforts de promotion du système sportif national selon une approche participative et globale.

Il s’agit, a-t-elle insisté, de réaliser les objectifs du sport en matière de formation et d’encadrement des jeunes, de développer leurs compétences, et de valoriser les opportunités offertes par le secteur sportif dans le cadre d’une dynamique de développement social et économique, tout en renforçant le rayonnement de la Tunisie sur les scènes sportives continentale et internationale.

La cheffe du gouvernement a, par ailleurs, souligné que dans le cadre des orientations nationales visant à développer les activités sportives et à renforcer la présence de la Tunisie aux niveaux régional et mondial, les efforts se sont poursuivis durant l’année en cours pour soutenir les fédérations et les associations sportives dans les différentes disciplines.

Ils ont également été axés sur la mise en œuvre des réformes relatives à la gouvernance du système sportif civil, l’élargissement de la base de la pratique sportive auprès de toutes les catégories, et la promotion de l’éducation physique et du sport pour tous.

Sarra Zafrani Zanzari a, en outre, souligné qu’un nouveau projet de loi sur les structures sportives est actuellement en préparation.

Elle a aussi rappelé que l’année 2025 a marqué le début de la mise en œuvre des différentes composantes de la stratégie nationale pour la jeunesse, visant à renforcer l’inclusion sociale et économique des jeunes à travers le développement de programmes éducatifs, sociaux, de formation et de loisirs.

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Croissance, inflation, réserves en devises : Sarra Zenzri dresse un bilan positif de l’économie tunisienne en 2025

05. November 2025 um 16:05

La cheffe du gouvernement, Sarra Zenzri, a affirmé mercredi que « l’économie nationale est en voie de redressement » et que « la Tunisie a réussi à relever de nombreux défis, à s’appuyer sur ses propres capacités, à élaborer ses choix nationaux et à réaliser des résultats positifs ».

Intervenant, lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des Districts (CNRD), consacrée à la présentation des projets de Budget de l’État et de Budget économique pour l’année 2026, Zenzri a fait savoir que le produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance de 3,2% au cours du deuxième trimestre 2025, contre 1,4%, durant la même période de 2024.

D’après la cheffe du Gouvernement, cette croissance reflète « les signes d’une reprise économique soutenue principalement, par l’évolution des performances de secteurs vitaux tels que l’agriculture, la construction, l’industrie manufacturière et les services », outre « la maîtrise de l’inflation, dont le taux est passé de 6,7% en septembre 2024 à 5% en septembre 2025 et 4,9% en octobre 2025 », ce qui confirme « l’efficacité de la politique monétaire adoptée ».

Selon elle,  la tendance baissière du taux d’inflation mensuel a permis à la Banque centrale tunisienne de réviser à la baisse son taux directeur à 7,5% à fin mars 2025, pour la première fois depuis la hausse décidée fin 2022, ce qui est de nature à impulser l’activité économique et l’investissement et à alléger le coût élevé des crédits pour les citoyens.

Et d’ajouter que la Tunisie continue, parallèlement, à maîtriser le déficit commercial, le taux de change et les réserves de devises (qui ont atteint 106 jours d’importation, au 31 octobre 2025), et ce, grâce à l’amélioration des performances des secteurs générateurs de devises, notamment les recettes touristiques, en hausse de 8,2%, à fin octobre 2025, et les transferts des Tunisiens à l’étranger, en hausse de 8,1% et ce, en comparaison avec la même période de l’année dernière.

« De même, le taux de change du dinar s’est également amélioré par rapport au dollar et à l’euro, avec des taux respectivement de 2,8% et de 0,5%, par rapport à la même période en 2024 », a-t-elle encore noté.

Dans le même contexte, Zenzri a fait état de l’évolution positive des indicateurs liés à l’investissement, rappelant que les investissements directs étrangers ont enregistré une hausse de 21,3%, au cours du premier semestre 2025, par rapport à fin juin 2024.

Elle s’est félicitée, en outre, de l’avancement de la réalisation des travaux de projets en cours, notamment dans les domaines des transports, de la santé et des énergies renouvelables.

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“Othello et après…”, la création tunisienne de Hamadi Louhaibi, s’illustre à Amman

05. November 2025 um 16:00

La pièce tunisienne “Othello et après…“, mise en scène par Hamadi Louhaibi, participe à la 30ème édition du Festival du Théâtre de Jordanie, qui se tiendra du 6 au 14 novembre 2025.

La compétition du festival réunit onze productions théâtrales, dont quatre œuvres jordaniennes, ainsi que des pièces venues de Tunisie, du Maroc, d’Arabie Saoudite, d’Irak, du Koweit et du Sultanat d’Oman.

“Othello et après…” est une création mise en scène par Hamadi Louhaibi, d’après un texte de Boukthir Douma, inspiré de l’œuvre originale du dramaturge anglais William Shakespeare. Produite en 2024 par le Centre culturel international de Hammamet (CCI), la pièce sera présentée le 11 novembre prochain sur la scène principale du Centre culturel royal à Amman, la capitale jordanienne.

Figurent dans le jeu d’acteur Mhadheb Rmili, Noureddine Hammami, Mohamed Chawki Khouja, Bahram Aloui, Samia Bouguerra, Ibaa Hamli et Faten Chouabi.

Cette pièce a déjà été présentée dans plusieurs festivals arabes, dont la 5ème édition du Festival international de Bagdad, où elle a remporté le Prix du meilleur acteur (attribué à Mhadheb Rmili) ainsi que le Prix du meilleur texte, décerné à Boukhthir Douma.

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Tunisie : plus de 51 000 recrutements prévus dans la fonction publique en 2026, dont 22 000 pour les diplômés au chômage

05. November 2025 um 15:55

“Quelque 51 878 postes seront ouverts dans la fonction publique au cours de l’année prochaine dont 22 523 nouveaux postes seront destinés aux diplômés de l’enseignement supérieur au chômage depuis des années”, a fait savoir, mercredi, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri.

Dans son intervention lors de la séance plénière conjointe consacrée à la présentation et à la discussion des projets de budget de l’État et du budget économique pour l’année 2026, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que la création de nouveaux emplois et la régularisation de la situation des ouvriers de chantiers, des professeurs et des instituteurs contractuels figurent parmi les priorités du gouvernement pour l’année prochaine afin de mettre fin à l’emploi précaire sous toutes ses formes et consacrer la justice sociale.

La cheffe du gouvernement a, en outre, indiqué que le renforcement de la prise en charge des personnes en situation de handicap ainsi que le développement des systèmes de protection sociale, de santé et d’éducation figurent également en tête des priorités de l’Etat.

Elle a souligné que le budget de l’Etat de 2026 a été élaboré du niveau local, puis régional, jusqu’aux pôles, afin de garantir la justice sociale et d’ancrer le rôle social de l’État.

Dans ce contexte, elle a révélé, que le gouvernement prévoit, dès l’année prochaine, une augmentation des salaires dans les secteurs public et privé ainsi que des pensions de retraite, et ce pour les années 2026, 2027 et 2028.

Le projet de loi de finances 2026 comprend aussi un ensemble d’articles relatifs à la promotion de l’emploi, notamment la prise en charge par l’État de la contribution patronale à la sécurité sociale, afin d’encourager le secteur privé à recruter.

La cheffe du gouvernement a également annoncé la révision du décret n°15 de l’année 2022 relatif aux sociétés communautaires, afin de simplifier les procédures, ainsi que l’allocation de 35 millions de dinars supplémentaires au Fonds de l’emploi pour soutenir la création de ces entreprises.

Elle a aussi indiqué que, dès l’année prochaine, le gouvernement travaillera sur le renforcement des systèmes de sécurité sociale et la diversification de leurs sources de financement, à travers la prorogation de la contribution de solidarité ainsi que l’instauration de nouveaux prélèvements et hausses de certains impôts et taxes, dans l’objectif de garantir la protection sociale et une couverture sanitaire universelle.

Par ailleurs, Zenzri a évoqué la poursuite des programmes d’autonomisation économique des catégories vulnérables, notamment les femmes rurales travaillant dans le secteur agricole, à travers la création de groupements féminins agricoles et de petits projets dans le cadre du programme « RAÏDET ».

Ce programme a permis, en 2025, la création de 5 610 projets, ayant généré 2 020 emplois, et prévoit l’acceptation de 1 000 nouveaux projets en 2026. Elle a ajouté que les efforts se poursuivront pour la mise en œuvre de programmes d’accompagnement des enfants menacés de décrochage scolaire, des personnes âgées et des personnes sans soutien familial.

La cheffe du gouvernement a aussi annoncé la mobilisation de fonds importants en faveur des personnes en situation de handicap, afin de faciliter leur inclusion financière et économique, outre les exonérations fiscales pour favoriser leur intégration dans la vie économique. Elle a assuré que le gouvernement œuvrera, dès l’année prochaine, à renforcer les programmes d’appui en faveur des familles à faible revenu et à réduire les disparités sociales et économiques.

Dans la présentation de la déclaration du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri a affirmé que le secteur de la santé constituera également une priorité nationale. Ainsi, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre du programme de modernisation des établissements publics de santé, à travers la maintenance, l’équipement et le renforcement des hôpitaux régionaux et locaux en ressources humaines médicales et paramédicales.

Elle a également annoncé l’avancement des travaux de plusieurs nouveaux hôpitaux régionaux à Kairouan, Jelma, Thala, Haffouz, Makthar et d’autres villes, ainsi que de la création de centres spécialisés de traitement du cancer et d’unités de réanimation mobile dans plusieurs régions.

Selon la cheffe du gouvernement, de nouveaux projets d’hôpitaux seront aussi lancés dans certaines régions de l’intérieur, dont l’Hôpital du Roi Salman à Kairouan, dont les travaux débuteront au cours de ce mois.

Elle a par ailleurs annoncé la volonté du gouvernement de créer le premier hôpital numérique en Tunisie, précisant qu’il constituera une véritable transformation du système de santé en intégrant des technologies modernes et des services médicaux à distance.

Elle a expliqué que ce projet permettra de réaliser des examens médicaux et de les transmettre directement aux médecins à l’hôpital, avec la possibilité de prescrire des ordonnances électroniquement, sans que les patients aient besoin de se déplacer.

Dans le domaine de l’éducation, Zenzri a assuré que la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation est imminente, afin de réformer le système éducatif et de revoir les programmes scolaires pour les aligner sur les exigences de la nouvelle économie et du marché du travail.

Elle a également souligné la poursuite des efforts visant à améliorer l’infrastructure des établissements éducatifs, notamment en zones rurales, et à améliorer les conditions d’hébergement et de transport scolaire des élèves.

S’agissant de la formation professionnelle, la cheffe du gouvernement a indiqué que les efforts seront axés sur l’adaptation des spécialités aux besoins des entreprises, à travers le développement de partenariats entre les centres de formation et le secteur privé, ainsi que la promotion de la formation dans les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que les énergies renouvelables, offrant de meilleures perspectives d’emploi aux jeunes.

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Programme PMES 2 : 80 millions d’euros pour moderniser les écoles primaires tunisiennes

05. November 2025 um 15:46

Le chef de l’unité de gestion du programme de modernisation des établissements d’enseignement 2 (PMES 2) au ministère de l’Éducation, Karim Daoud, a révélé que ce programme permettra notamment de créer 80 nouvelles écoles primaires dans différentes régions du pays, d’acquérir 73 bus scolaires pour les zones reculées et des équipements pédagogiques modernes modernes.

Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation organisée à Hammamet sur le programme de modernisation des établissements scolaires 2 (PMES 2), il a ajouté que le PMES 2 vise également à renforcer les efforts nationaux de développement des infrastructures éducatives et instaurer un environnement scolaire inclusif conformément aux objectifs du développement durable et garantissant l’égalité des chances et la qualité de l’enseignement à tous les élèves tunisiens.

Daoud a indiqué que le programme visant à renforcer les infrastructures éducatives des écoles primaires s’étend sur cinq ans et a été lancé en 2024, soulignant que la création des écoles se fera par tranches et est prévue pour la fin de l’année 2029.

Il a précisé que le budget total alloué à la réalisation de ce programme est estimé à 80 millions d’euros, soit environ 260 millions de dinars tunisiens, provenant de financements du gouvernement tunisien, de la Banque européenne d’investissement et de l’Union européenne, répartis en 40 millions d’euros sous forme de prêt de la Banque européenne d’investissement, 25 millions d’euros sous forme de don de l’Union européenne et 15 millions d’euros de contribution de l’État tunisien.

Daoud a précisé que le programme avait aujourd’hui atteint un stade avancé dans les études et progressait « à un rythme régulier et réfléchi » et que l’organisation de la journée de sensibilisation visait à informer les participants de l’avancement du programme.

Il a précisé que les nouvelles écoles primaires dont la construction est prévue seront réalisées conformément aux normes internationales de construction écologique, fonctionneront à l’énergie solaire, seront construites avec des matériaux écologiques, disposeront d’équipements et d’installations modernes, seront connectées à Internet et comprendront des espaces dédiés aux activités culturelles et sportives, en plus de à la construction de plusieurs cantines scolaires.

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Metlaoui : la CPG finance la réhabilitation de la piscine municipale pour 4,9 millions de dinars

05. November 2025 um 15:40

Une convention a été signée, mardi, au siège du gouvernorat de Gafsa, entre la compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et la municipalité de Metlaoui pour le financement des travaux de réaménagement de la piscine municipale moyennant une enveloppe de 4,9 millions de dinars.

Le PDG de la CPG, Abdelkader Amidi a indiqué à cette occasion que l’accord s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de la compagnie et de son ouverture sur son environnement, ajoutant que cette initiative sera suivie par des interventions similaires dans d’autres délégations de la région.

A noter que le projet de réhabilitation de la piscine municipale de Metlaoui est suspendu depuis 2018.

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Culture, numérique et inclusion : les priorités du gouvernement tunisien pour 2026

05. November 2025 um 15:34

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a mis l’accent sur la volonté de l’Etat de renforcer sa contribution au développement intégral à travers des projets, des réformes législatives et institutionnelles, ainsi que des initiatives culturelles destinées à instaurer un développement équilibré et durable.

Elle a tenu ces propos lors de sa présentation de la Déclaration du gouvernement, mercredi 5 novembre 2025, au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors d’une séance plénière conjointe regroupant les membres de l’assemblée et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), et consacrée à l’examen du projet de loi de finances, du budget de l’Etat et du projet du budget économique pour l’année 2026.

La cheffe du gouvernement a indiqué qu’à la lumière des efforts soutenus déployés en 2025 pour préserver et valoriser le patrimoine national, tout en stimulant l’investissement dans le domaine culturel et en renforçant le rayonnement du secteur aux niveaux national et international, l’accent sera mis, en 2026, sur la mise en place de réformes de fond destinées à protéger le patrimoine et à garantir la pérennité des infrastructures culturelles.

Elle a précisé que ces réformes s’articuleront autour de la révision du Code de protection du patrimoine et l’actualisation des lois y afférentes, concernant aussi bien le patrimoine matériel qu’immatériel. L’accent sera également mis sur l’incitation à l’investissement dans les industries culturelles et créatives, à travers le renforcement de l’accompagnement artistique des projets culturels émergents et innovants, la révision des cahiers des charges et des textes réglementaires relatifs aux droits d’auteur et aux droits voisins, ainsi que la dynamisation du rôle de l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV).

La cheffe du gouvernement a également souligné que parmi les priorités figure le soutien à une culture de proximité au profit des catégories vulnérables, à travers le déploiement de bibliothèques mobiles et pilotes, et la mise en place d’activités culturelles dans les centres de rééducation, les prisons, les hôpitaux, les maisons de retraite et les écoles rurales, afin de renforcer le principe d’égalité des chances dans l’accès à la culture.

Dans le même contexte, elle a indiqué que le développement de l’économie culturelle numérique bénéficiera d’une attention particulière en 2026, à travers le soutien à la transition numérique des institutions culturelles et la mise en œuvre de la plateforme numérique interactive dédiée à la culture, conçue comme un espace de promotion et de commercialisation des produits artistiques et créatifs aux niveaux national et international. Ainsi, le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE) sera renforcé en tant que pôle de réflexion et d’exécution de projets numériques, notamment par l’aménagement d’un laboratoire mobile et l’acquisition d’équipements audiovisuels et de moyens de transport, afin de lui permettre d’assurer pleinement son rôle de développement aux niveaux local et régional.

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Budget de l’État 2026 : Bouderbala met l’accent sur la durabilité financière et la souveraineté nationale

05. November 2025 um 15:28

Le président du parlement, Brahim Bouderbala a appelé mercredi à une prise de conscience collective des exigences de l’étape qui nécessitent de redoubler d’effort pour renforcer le rôle social de l’Etat.

S’exprimant à l’ouverture de la plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des districts consacrée au budget de l’Etat 2026, Bouderbala a fait observer que l’examen du projet de budget de l’Etat 2026 et du projet de budget économique est parmi les échéances qui consacrent la complémentarité entre les deux chambres, conformément aux dispositions de la Constitution et du décret-loi n°1 de l’année 2024 régissant la relation entre les deux institutions.

Nous restons en interaction constante avec les besoins, les attentes et les espoirs des Tunisiens, en développant des visions et en proposant des solutions capables d’y répondre dans les meilleurs délais, a-t-il affirmé.

Sur un autre plan, Bouderbala a établi un lien entre les défis sur le court comme sur le moyen terme et le renforcement de la durabilité et de la stabilité des finances publiques, la priorisation des dépenses générales, et l’utilisation efficace des ressources humaines.

Il a également, mis en avant l’intégration sociale, l’amélioration du système éducatif et de formation, le renforcement de l’emploi, la garantie d’un emploi décent et la consolidation du droit à la santé.

L’effort social et humain doit être accompagné d’un effort économique et de développement capable d’agir positivement sur le rythme de croissance, d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et de la rendre plus résiliente et capable de créer la richesse et de fournir des postes d’emploi.

Le président de l’ARP a exprimé le vœu de voir les discussions du projet de plan de développement du prochain quinquennat, concrétiser les principes constitutionnels en ce qui concerne une répartition équitable des richesses nationales, l’équilibre entre les régions et les districts et l’égalité des chances entre les catégories et les régions et le renforcement des attributs de la justice sociale et des fondements d’un développement juste, global et durable.

Il a déclaré que « la Tunisie est parvenue, malgré les pressions, à réaliser un certain nombre de résultats et d’indicateurs ambitieux, se traduisant principalement par la tendance baissière de l’inflation, ainsi que par la maîtrise des équilibres extérieurs, ce qui a eu un impact positif sur le renforcement des réserves en devises et la stabilité du taux de change ».

Selon Bouderbala, il est indispensable de poursuivre le travail et de redoubler d’effort pour consolider cette résilience, afin de ramener le déficit budgétaire à moins de 6,6 % du PIB, ce qui contribuerait à préserver la pérennité des équilibres financiers du pays. Ces équilibres « constituent le pilier essentiel de la consécration de la souveraineté nationale, de la sauvegarde de l’indépendance de la décision nationale et de l’atteinte de la sécurité économique et de la paix sociale escomptées, avec, en particulier, un effet positif sur le pouvoir d’achat du citoyen et sur ses conditions de vie ».

Il a qualifié de délicate la prochaine période, nécessitant la conjugaison des efforts, la solidarité et l’affirmation de la fermeté et de la constance de la volonté, partagée par les institutions de l’État, soutenant le processus de sauvetage et de réforme qui entame une nouvelle phase visant à renforcer la stabilité du pays et à le prémunir contre toute tentative de déstabilisation.

Dans cette perspective, le président de l’ARP a souligné que le devoir national appelle à s’inscrire et à contribuer sérieusement à une démarche prospective et inclusive, centrée sur l’activation des réformes indispensables qu’exige la période : accélérer le rythme de la croissance, attirer davantage d’investissements — notamment étrangers —, poursuivre la réforme du système fiscal, lutter contre l’exclusion financière, combattre la spéculation et la contrebande, intégrer l’économie informelle, transformer les modes de production et de consommation, améliorer la gouvernance des ressources naturelles, adopter des méthodes innovantes de production d’énergie, réduire les risques environnementaux et garantir un environnement sain pour les générations futures.

Il a aussi souligné la nécessité d’élever la performance des structures publiques, d’ancrer les principes de transparence et de reddition des comptes, de libérer l’initiative et de poursuivre la réforme de l’administration pour qu’elle soit la locomotive de la conduite et de la mise en œuvre des réformes dans tous les domaines.

Bouderbala a mis en avant la nécessité de se concentrer sur des réformes globales et d’ampleur, devant concerner tous les secteurs sans exception, et de travailler, assurément, sur un ensemble de réformes législatives qui devront, en premier lieu, répondre aux exigences de la mise en œuvre de la Constitution, à travers la révision et l’amendement des législations devenues incompatibles avec ses dispositions et sa philosophie, ainsi que par l’adoption de nouvelles lois consacrant l’ensemble des principes et orientations introduits par la Constitution du 25 juillet 2022.

Il a indiqué, par ailleurs, que « les députés sont appelés à adopter un certain nombre d’autres lois requises par la conjoncture, portant sur des réformes essentielles liées aux questions sociales, à la relance et à la dynamisation de l’économie, aux secteurs financiers, au soutien de l’investissement, ainsi qu’à d’autres réformes structurelles à même de réaliser le saut qualitatif attendu ».

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Centrale solaire de Sbikha : mise en service imminente d’un projet majeur de 230 MW à Kairouan

05. November 2025 um 15:22

La centrale solaire photovoltaïque de Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, s’apprête à entrer en exploitation à la fin du mois de novembre 2025.

Selon Sofien Amara, directeur général de la société privée détentrice du projet, la centrale commencera alors à injecter sa production dans le réseau de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), acheteur exclusif de l’énergie produite.

S’étendant sur environ 200 hectares, la centrale, dont les travaux ont débuté à l’automne 2024, est aujourd’hui achevée à 95 %.

Elle produira chaque année quelque 230 mégawatts, soit 1,3 % de la consommation nationale d’électricité.

Ce projet, d’un coût global estimé à 260 millions de dinars, constitue une avancée majeure vers la transition énergétique de la Tunisie, qui importe encore près des deux tiers de ses besoins énergétiques.

Grâce à cette production, le pays pourrait réduire ses importations de gaz naturel de près de 25 millions de dollars par an, tout en allégeant le déficit de son bilan énergétique.

La plus grande centrale du pays contribuera également à réduire les coupures d’électricité enregistrées lors des pics de consommation estivaux, tout en abaissant les émissions de dioxyde de carbone d’environ 120 mille tonnes par an.

Mais l’impact du projet dépasse la seule dimension énergétique. En matière environnementale, la centrale représente un modèle de reconversion durable.

Deux cent hectares de terres marginales et salinisées ont été transformés en espace productif grâce à l’installation de 210 000 panneaux photovoltaïques, auxquels s’ajouteront 10 000 autres.

Pour la première fois en Tunisie, des systèmes silencieux ont été intégrés aux câbles à haute tension afin de protéger les oiseaux et préserver la biodiversité locale.

Le site ne génère ni bruit ni émissions polluantes et prévoit le recyclage complet des panneaux à la fin de leur durée de vie, estimée à vingt ans.

Sur le plan social, le projet a permis d’employer 897 personnes, dont 26 femmes, avec plus de la moitié issues du gouvernorat de Kairouan.

Selon Donia Mejri, ingénieure responsable du dossier environnemental et social, la société a formé ces travailleurs afin de leur offrir de nouvelles perspectives, notamment dans le montage de panneaux solaires ou la création de microentreprises locales.

L’entreprise a également soutenu les habitants et éleveurs affectés par le chantier, ainsi que plusieurs écoles et dispensaires de la région par des dons matériels.

Ce projet pilote illustre le potentiel considérable de la Tunisie dans le domaine de l’énergie solaire.

Les investisseurs espèrent désormais renforcer le partenariat public-privé et étendre leurs activités à d’autres régions, dans un contexte où l’État vise à porter la part des énergies renouvelables à 35 % d’ici 2030.

Une ambition qui, selon les experts, dépendra de la mise en place de garanties publiques pour attirer davantage d’investisseurs locaux et étrangers.

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Fonds national de garantie : l’État prend en charge jusqu’à 90 % des prêts irrécouvrables des sociétés communautaires

05. November 2025 um 15:13

Un Arrêté de la ministre des finances daté du 4 novembre 2025, fixant les modalités de garantie du fonds national de garantie des financements accordés aux sociétés communautaires, a été publié dans le Journal Officiel (JORT).

Bénéficient de la garantie du fonds national de garantie, les financements accordés par les banques aux sociétés communautaires, sur leurs ressources ordinaires ou d’emprunt, stipule le premier article dudit arrêté.

Il s’agit de la Prise en charge d’une partie des financements irrécouvrables, d’une partie des frais de poursuite et de recouvrement contentieux, et des intérêts découlant du rééchelonnement des financements accordés au profit des sociétés communautaires opérant dans le secteur agricole.

Pour bénéficier de la garantie du fonds national de garantie, la banque doit déclarer auprès de la société tunisienne de garantie les financements accordés au profit des sociétés communautaires.

Lors de la déclaration auprès de la société tunisienne de garantie mentionnée à l’article 2 du présent arrêté, la banque doit prélever, au titre de la contribution de la société communautaire bénéficiaire du financement, un montant égal à un pour cent (1 %) flat dudit financement. Ce montant est versé au compte du fonds ouvert auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT), lit-on dans le troisième article.

L’Article 4 indique que Le fonds national de garantie prend en charge 90 pour cent (90 %) du principal des financements déclarés conformément aux dispositions de l’article 2 du présent arrêté et devenus irrécouvrables. La banque prend en charge les dix pour cent (10 %) restants ainsi que les intérêts des financements irrécouvrables.
Sont considérés comme des financements et des intérêts irrécouvrables, ceux pour lesquels la banque a épuisé toutes les voies de droit en vue de leur recouvrement et a prouvé l’incapacité définitive de la société communautaire bénéficiaire à les rembourser.

Le cinquième article stipule que Le fonds national de garantie prend en charge soixante-quinze pour cent (75 %) des frais liés aux poursuites et au recouvrement contentieux des financements irrécouvrables.

Le dernier Article (6) indique que Le fonds national de garantie prend en charge les intérêts découlant du rééchelonnement des financements accordés au profit des sociétés communautaires opérant dans le secteur agricole, pour une période ne dépassant pas cinq ans, et ce en cas de calamité naturelle reconnue en vertu d’un arrêté conjoint du ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche maritime et du ministre des finances, conformément à la réglementation en vigueur.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 05 novembre 2025

05. November 2025 um 13:09

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.939 3.017
Euro EUR 1 3.365 3.443
Yen Japonais JPY 1000 18.939 19.652
Livre Sterling GBP 13 3.786 3.928
Franc Suisse CHF 10 35.753 37.289

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Sara Zaafrani Zenzeri présente le projet de budget 2026 aligné sur le Plan de développement 2026-2030

05. November 2025 um 13:03

Le Parlement (Assemblée des représentants du peuple et Conseil national des régions et des districts) a entamé, ce mercredi, en séance plénière conjointe, la présentation et l’examen du projet de loi de finances et du projet de budget économique pour l’année 2026, ainsi que la déclaration de la Cheffe du gouvernement à leur sujet.

La séance inaugurale s’est déroulée en présence, notamment, de la Cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzeri et des membres du gouvernement. Les séances conjointes des deux chambres, consacrées à l’examen du projet de budget de l’État pour l’exercice 2026, se poursuivront jusqu’au 23 novembre courant et porteront sur les missions des différents ministères et établissements.

Les présidents de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, Brahim Bouderbala et Imed Derbali, ont prononcé, respectivement, des allocutions lors cette séance, soulignant en particulier la nécessité pour le projet de loi de finances de répondre aux aspirations du peuple tunisien à une vie digne. Ils ont réaffirmé la volonté commune de coopération et de complémentarité afin de réaliser des avancées, d’assurer un développement durable, de préserver les acquis nationaux et de défendre la patrie et sa souveraineté.

Brahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, a exprimé « la conscience partagée de ce que requiert la prochaine étape en termes d’efforts et de travail » pour renforcer le rôle social de l’État, rôle qui, a-t-il dit, doit reposer, dans ses orientations et ses détails, sur la réalisation de la justice sociale sous toutes ses formes. Il a insisté sur l’importance de passer aux réalisations effectives et tangibles et d’« œuvrer de concert, pour une véritable révolution législative qui redonne espoir et apporte des solutions aux problèmes et aux difficultés ».

Il a ajouté que le devoir national appelle à s’inscrire et à contribuer sérieusement à une démarche prospective et inclusive, centrée sur l’activation des réformes indispensables pour accélérer le rythme de la croissance, l’amélioration de la performance des structures publiques, la consécration des principes de transparence et de reddition des comptes, la libération de l’initiative et la poursuite de la réforme de l’administration afin qu’elle soit la locomotive de la conduite et de la mise en œuvre des réformes dans tous les domaines.

De son côté, Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts, a souligné que « l’engagement du Conseil en faveur des causes du peuple et de la défense de ses droits économiques et sociaux, dans une conjoncture délicate qui exige clarté de vision, constance des positions et accélération du rythme de travail ».

Il a ajouté que le projet de budget pour 2026 revêt une importance particulière, car « pour la première fois, il tient compte du projet de Plan de développement 2026-2030, dans le cadre d’une expérience nationale inédite et d’une démarche de sensibilisation pionnière ».

Il a insisté sur l’aspiration du Conseil à asseoir une politique sociale et économique porteuse de développement, réhabilitant les régions marginalisées et soutenant les efforts d’amélioration des services publics, saluant les mesures récentes prises par le président de la République, Kaïs Saïed, « en ce qu’elles traduisent une volonté politique sincère ».

Lors de la présentation de la déclaration du gouvernement sur les projets de budget de l’État et de la loi de finance 2026, la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a affirmé que le projet de loi de finances reflète les orientations stratégiques du Plan de développement 2026-2030, en cours de finalisation dans le cadre d’une approche participative.

Elle a fait observer que le budget de l’État 2026 coïncide avec la première année de mise en œuvre dudit plan, lequel constitue une étape importante du processus de réforme et consacre une politique publique visant l’équilibre entre justice sociale et croissance économique.

Et de préciser que ce plan rompt avec les politiques antérieures qui « n’ont pas réalisé la justice et l’équité qui constituent les fondements de la stabilité ».

 

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Dette publique : Tunis rembourse 700 millions d’euros d’emprunts obligataires en 2026

05. November 2025 um 12:00

Le service de la dette publique devrait diminuer de 5,8 % en 2026 par rapport à 2025, pour atteindre 23 057 MD, d’après le Rapport des commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), sur les projets de budget de l’État et du budget économique pour l’année 2026.

D’après le même document, la hausse du service de la dette publique sur la période 2024-2026 s’explique, principalement, par l’augmentation du principal de la dette résultant, notamment, de l’échéance des emprunts obligataires émis sur les marchés financiers internationaux : 850 millions d’euros et 50 milliards de yens (en 2024), 1 000 millions de dollars (en 2025) et 700 millions d’euros (en 2026).

Cette hausse s’explique, aussi, par le recours à des prêts à moyen terme, ce qui a entraîné l’accumulation des échéances de remboursement notamment celles relatives aux Bons du Trésor à 52 semaines (6 881 MD en 2024, 5 778 MD en 2025 et 2 565 MD en 2026), aux Facilités exceptionnelles accordées par la Banque centrale pour l’année 2020 (500 MD en 2024 et 900 MD en 2025), au Prêt interne en monnaie nationale (732 MD en 2024, 861 MD en 2025 et 1 067 MD en 2026), au Prêt du Fonds monétaire international via l’Instrument de financement rapide pour l’année 2020 (environ 360 millions de dollars en 2024 et 180 millions de dollars en 2025) et aux Prêts de la Banque africaine d’import-export –Afreximbank-( 105 millions de dollars en 2024, 258 millions de dollars en 2025 et 423 millions de dollars en 2026).

D’après la même source, les principaux remboursements prévus en 2026 au titre de la dette à moyen et long termes concernent, essentiellement, l’emprunt obligataire en euros pour 2019 (700 millions d’euros en juillet 2026), les tranches du prêt du Fonds monétaire international au titre de la facilité élargie de crédit (environ 234 millions de dollars répartis sur l’année 2026 sur 9 versements mensuels).

Il s’agit, également, des échéances du prêt de la Banque africaine d’import-export (423 millions de dollars répartis entre mars, juin, septembre et décembre 2026, à raison de 105,7 millions de dollars par échéance), de l’emprunt de l’Arabie saoudite (80 millions de dollars répartis entre février et août 2026), des Bons du Trésor à 52 semaines ( 2 565 MD dont 1 200 MD pour la Banque centrale en février 2026) et des Bons du Trésor assimilables ( 1 622 MD dont 804 MD en mars et 818 MD en octobre 2026).

Les remboursements prévus en 2026 devraient également couvrir l’Emprunt obligataire national de 2675 MD (réparti sur 9 mois à raison de 297 MD à partir du mois de février) et l’Emprunt interne en devises étrangères d’environ 1067 MD (réparti entre mai, juin et juillet 2026).

Selon le rapport, la baisse des intérêts de la dette extérieure s’explique par la diminution du volume de la dette extérieure, la baisse des taux d’intérêt de référence mondiaux et la stabilité du dinar tunisien.

En ce qui concerne les intérêts de la dette pour l’année 2026, l’hypothèse retenue est celle d’une poursuite de la baisse des taux d’intérêt de référence mondiaux, d’une stabilisation du taux de change du dinar tunisien et d’une possibilité de révision par la Banque centrale de Tunisie du taux d’intérêt directeur et du taux de rémunération de l’épargne.

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Budget de l’État 2026 : la Tunisie table sur une croissance de 3,3 % et un baril à 63,3 dollars

05. November 2025 um 11:49

Le Budget de l’Etat pour l’année 2026 a été fixé au niveau de 79 624 millions de dinars (MD), en hausse de 3,9% par rapport aux résultats attendus durant l’exercice 2025, selon le document du projet de Budget de l’Etat.

Ainsi, les charges budgétaires devraient augmenter de 6,3%, en 2026, pour atteindre  63 575 MD, dont 40% seront réservées au financement de la masse salariale (25 267 MD), 32% au financement des dépenses d’intervention (19 835 MD), y compris les dépenses de subvention (9 772 MD).

Par contre, les dépenses allouées à l’investissement et à la gestion n’ont pas dépassé respectivement les 6 463 MD (10% des dépenses budgétaires) et les 2 939 MD (4,6%).

S’agissant des ressources budgétaires, elles s’élèveraient à 52 560 MD, au cours de l’exercice 2026, ce qui représente une hausse de 7,1%, par rapport à l’année 2025. De fait, 90,9% de ces ressources seraient drainées par les recettes fiscales.

D’après le document, le budget de l’Etat repose sur une série d’hypothèses, dont un taux de croissance à hauteur de 3,3%, durant toute l’année 2026, la stabilisation du taux de change du dinar, vis-à-vis aux principales devises internationales et l’amélioration du rythme d’importation des biens de 4%.

Par ailleurs, La Tunisie a élaboré son budget 2026 sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole Brent fixé à 63,3 dollars. A noter que le cours du pétrole Brent affiche un prix moyen de clôture de 64,44 dollars, à la date du 4 novembre courant.

Le projet de budget de l’État 2026 est adapté aux orientations du plan de développement 2026-2030, lequel s’attèle à atteindre un équilibre entre le renforcement des fondements de l’État social et l’appui de la croissance économique, et ce, à travers la consécration du rôle social de l’État, la contribution effective à la promotion de l’emploi, l’augmentation des salaires et des rémunérations dans les secteurs public et privé, le renforcement du développement régional équitable, le soutien à l’investissement public…

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