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Tunisie : vers l’intégration de l’agriculture familiale dans le plan de développement 2026-2030

Von: walid
28. Juli 2025 um 10:59

L’intégration de l’agriculture familiale qui représente 80% du secteur agricole, dans le plan de développement 2026/2030, permettra d’exploiter les lignes de financement allouées dans le cadre de la coopération internationale, a indiqué Fethi Ben Khalifa, coordinateur général du programme “Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture Familiale” (DNUAF).

A cet effet, des organisations professionnelles et des experts agricoles œuvrent à convaincre le gouvernement de la nécessite d’inscrire l’agriculture familiale dans le plan de développement.

Ben Khalifa a souligné que l’intégration de l’agriculture familiale dans le plan en question, permettra de tirer profit des financements accordés par plusieurs organisations onusiennes, citant, à titre exemple, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui apporte déjà l’appui technique à cette forme d’agriculture via plusieurs programmes.

Et de rappeler que l’agriculture tunisienne se caractérise par la prédominance des petites exploitations, dont 75% ont une superficie inférieure à 10 hectares. Il a souligné que l’agriculture familiale fait face à plusieurs difficultés citant à titre d’exemple le morcellement des terres.

“Le taux de pauvreté dans les zones rurales a atteint 26,6%, contre 10% dans les zones urbaines, à cause de l’absence de diversification des activités économiques et la rareté des ressources en eau”.

De son côté, l’expert international en développement agricole, Nourredine Nasr a rappelé que la Tunisie dispose déjà d’un Plan d’Action National de l’Agriculture Familiale pour la période 2022-2030 élaboré dans le cadre de la Décennie des Nations Unis pour l’agriculture familiale 2019/2028.

L’élaboration de ce plan a été entamée, fin 2021, suite à la signature par la Tunisie, d’une convention de partenariat avec la FAO et le Fonds international de développement agricole (FIDA). Le plan tunisien compte parmi les 16 stratégies nationales adoptées à l’échelle mondiale, sur un total de 100 plans nationaux élaborés, a-t-il précisé.

Il a rappelé, dans ce cadre, que le plan en question vise à favoriser l’installation des enfants des agriculteurs dans les exploitations agricoles de leurs pères, et de pallier à leur désaffection pour l’activité agricole, à cause de l’absence des financements adéquats et la baisse des revenus agricoles.

Et d’ajouter, le plan œuvre, également, à promouvoir l’égalité des sexes dans l’agriculture familiale et le rôle de leadership des femmes rurales lesquelles sont propriétaires de 14% seulement des terres.

Toutefois, la concurrence avec les grands agriculteurs a freiné ce processus, a souligné Nasr, d’où “la nécessité pour les petits exploitants agricoles et les propriétaires des terres familiales de s’organiser pour effectuer des achats groupés des équipements et des produits, afin de réduire les coûts et lutter contre cette concurrence”.

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Séance de travail au ministère de la Famille sur le plan de développement 2026-2030

23. Juli 2025 um 17:25

Une séance de travail s’est tenue, mercredi 23 juillet, au siège du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, consacrée à la poursuite de l’élaboration du plan de développement du ministère pour la période 2026-2030. Cette réunion s’est déroulée en présence de la ministre de la Famille, Asma Jebri, ainsi que de représentants de la présidence du gouvernement, des ministères concernés et des institutions financières partenaires.

Au cours de cette séance, les participants ont présenté les grandes orientations de la politique publique relative au programme en faveur de la femme, dans le cadre de la préparation du plan de développement 2026-2030. Ce plan inclut une évaluation des réalisations accomplies durant la période 2021-2025, tout en définissant les priorités et objectifs stratégiques pour les années à venir, précise un communiqué du ministère.

À cette occasion, la ministre a insisté sur la nécessité d’instaurer des mécanismes de suivi efficaces, afin d’assurer la mise en œuvre des objectifs et stratégies fixés, garantissant ainsi une bonne gouvernance des programmes et projets en faveur des femmes durant le prochain plan de développement.

Elle a souligné que, pour le quinquennat à venir, son département s’orientera vers le renforcement des programmes et mécanismes d’intégration économique des familles, des femmes et des filles, la consolidation du leadership féminin, la promotion de l’investissement, ainsi que la réalisation de l’égalité des chances. Elle a également mis l’accent sur l’adhésion des femmes et des filles aux secteurs liés à l’environnement.

Selon le ministère, les principales orientations de la politique publique en faveur des femmes porteront sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, le renforcement de leur intégration économique et sociale, dans le cadre d’un processus législatif visant à renforcer leurs droits.

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Tunisie : l’OTE appelle à une stratégie d’indépendance énergétique face aux chocs géopolitiques

Von: walid
21. Juli 2025 um 13:07

La Tunisie est appelée à opérer un véritable changement de paradigme, pour pouvoir surmonter les chocs mondiaux successifs, notamment géopolitiques, qui mettent systématiquement en lumière les dysfonctionnements et les risques liés aux réformes de libéralisation des prix fortement encouragées par les institutions financières internationales, selon l’OTE.

Dans sa note intitulée «En Tunisie, les pompes de carburant craignent les guerres», l’Observatoire Tunisien de l’Économie.

appelle à l’élaboration d’une stratégie nationale centrée sur l’indépendance énergétique comme axe directeur. Cette dernière repose, essentiellement, sur “la nécessité de la reprise de la production nationale à travers de nouveaux contrats d’exploration et d’exploitation”.

“Cette stratégie devra être également accompagnée par une révision du code des hydrocarbures et des contrats en place ou en fin de vie, afin de les renégocier selon une stratégie de l’Etat qui prônerait la souveraineté énergétique”.

En 2024, la production intérieure tunisienne en pétrole ne couvrait que 36% de la demande annuelle en produits pétroliers, observe l’organisation, précisant que 99,9% des importations de pétrole brut durant cette même année proviennent d’Azerbaidjan (1960 Millions de dinars). Cette situation reflète une forte dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur, souligne l’Observatoire.

La Tunisie demeure, ainsi, vulnérable aux aléas du marché international, pouvant être confrontée à des arbitrages défavorables, des retards d’approvisionnement, voire à des hausses brutales des coûts en cas de tensions géopolitiques ou de perturbations logistiques, estime la même source.

Accorder plus d’attention à la STIR

L’Observatoire a, d’autre part, insisté sur l’importance d’accorder plus d’attention à la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR), en lui consacrant plus de moyens financiers et humains, étant donnée que les produits pétroliers représentent le plus gros fardeau et coût énergétique supporté par l’Etat. L’objectif étant de renforcer la production d’hydrocarbures et de réduire les importations de produits finis.

En 2024, la STIR n’a produit que 25% des besoins en produits pétroliers du pays et ce taux de couverture chute à 11% si l’on ne considère que la production destinée au marché local, rappelle l’observatoire, faisant remarquer que l’unité de platforming, essentielle à la production d’essence sans plomb a connu un arrêt total durant la même année.

«Cela vient renforcer les besoins stratégiques d’investissement dans la STIR et le raffinage du pétrole et l’inscrire dans le plan de développement 2026-2030 », observe l’OTE.

Par ailleurs, il est essential d’instaurer une stratégie de transition vers une mobilité « verte » pour réduire la consommation de produits pétroliers, recommande encore l’organisation. Cette transition implique, d’une part, le renforcement du transport public, afin de limiter l’usage des véhicules individuels et, d’autre part, la mise en place d’orientations stratégiques claires en matière de véhicules à propulsion alternative (électrique, hybride, hydrogène, etc.).

Il s’agira, également, de favoriser l’accessibilité financière de ces véhicules pour les citoyens, tout en développant les infrastructures nécessaires, notamment les stations de recharge, afin de soutenir efficacement cette évolution vers une mobilité plus durable.

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