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La Tunisie désignée « Centre d’Excellence Kaizen » en Afrique

29. Oktober 2025 um 19:01

La Tunisie a été officiellement désignée « Centre d’Excellence Kaizen » pour l’Afrique par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).

Cette distinction place notre pays aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Éthiopie et de l’île Maurice parmi les 28 nations participant à l’Africa Kaizen Initiative (AKI).

L’annonce a été faite lors de la conférence annuelle africaine sur l’amélioration continue “Africa Kaizen 2025”, tenue les 27 et 28 octobre à Johannesburg en Afrique du Sud, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, publié mercredi 29 octobre 2025.

Un modèle tunisien reconnu

La délégation tunisienne à cette conférence, conduite par Slim Ferchichi, directeur général de l’innovation et du développement technologique, comprenait également Nourredine Guizani, directeur général du CETIME (Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques), ainsi qu’un groupe d’experts en Kaizen.

Le ministère de l’Industrie souligne que cette reconnaissance couronne plusieurs années de collaboration entre ses services et les huit centres techniques industriels qui lui sont rattachés.

Le Centre d’Excellence tunisien aura pour mission de diffuser la culture Kaizen et de renforcer la compétitivité des entreprises industrielles, aussi bien en Tunisie que sur le continent africain.

Des entreprises tunisiennes primées

Lors de la même conférence, plusieurs entreprises du continent ont couronnées, dont deux tunisiennes, à savoir :

  • LEONI Wiring Systems, spécialisée dans les composants automobiles, a remporté le premier prix “Africa Kaizen Outstanding” ;

  • SOPAL, fabricant d’équipements sanitaires et de robinetterie, a obtenu le “deuxième prix Excellent”.

Les distinctions ont été remises par la ministre sud-africaine du Travail et de l’Emploi, consacrant ainsi la reconnaissance internationale du modèle industriel tunisien en matière d’amélioration continue.

Une coopération japonaise de longue date

Introduit en Tunisie en 2006 grâce à l’appui de la JICA, le concept Kaizen — terme japonais signifiant “amélioration” — repose sur une philosophie de gestion axée sur l’amélioration continue de la qualité et de la productivité.

Deux phases du projet de coopération technique Kaizen ont été menées :

  • 2009–2013 : développement des capacités institutionnelles pour soutenir les entreprises du secteur mécanique et électrique ;

  • 2016–2021 : formation de 86 formateurs tunisiens, dont 23 maîtres formateurs, accompagnement de 99 entreprises industrielles et formation de 20 professeurs universitaires.

Grâce à ces efforts, la Tunisie s’impose aujourd’hui comme un pôle régional d’expertise en amélioration continue, reconnu à l’échelle du continent.

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L’essor du tourisme tunisien cloué au sol par les blocages aériens

29. Oktober 2025 um 17:14

Depuis des années, tous les experts du tourisme s’accordent à dire que le développement de la destination Tunisie ne peut se faire sans une accessibilité aérienne renforcée.

Or, avec l’abandon du projet Open Sky par les autorités tunisiennes et une flotte nationale trop limitée pour répondre à la demande des nouveaux marchés, plusieurs solutions auraient pu être envisagées :

  • la création de nouvelles compagnies tunisiennes,
  • l’arrivée de nouvelles compagnies étrangères,
  • le renforcement de la présence des grandes compagnies déjà opérant sur le territoire.

Malheureusement, ces solutions sont souvent bloquées par une administration qui agit parfois en contradiction avec les intérêts du pays.

Après le fiasco autour de la compagnie tunisienne Express Airlines, qui n’a pas obtenu l’autorisation de modifier son activité pour opérer des vols commerciaux malgré un accord avec le tour-opérateur russe Biblio Globus (prévu pour organiser 660 dessertes entre la Russie et la Tunisie et accueillir environ 130 000 touristes russes entre le 26 avril et le 5 novembre 2025), un nouveau revers vient de frapper le tourisme tunisien.

En effet, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a une nouvelle fois refusé d’autoriser un programme de vols très attractif à la compagnie britannique EasyJet, qui souhaitait ouvrir de nouvelles lignes depuis plusieurs villes européennes, notamment vers des aéroports des régions intérieures de Tunisie.

Le prétexte invoqué : l’absence d’accords bilatéraux d’aviation avec le Royaume-Uni, ce qui empêche donc EasyJet de lancer de nouvelles liaisons directes depuis certaines villes européennes.

Selon de nombreux experts, ce refus pourrait représenter de très grosses pertes pour l’économie et le tourisme tunisiens.

Pendant ce temps, le Maroc poursuit le développement de son attractivité touristique. EasyJet, bénéficiant de facilités et d’un partenariat avec l’Office national marocain du tourisme, vient d’officialiser la création de sa première base africaine à Marrakech dès le printemps 2026, avec trois appareils stationnés en permanence. Cette ouverture permettra à la compagnie de proposer 4 millions de sièges dès la première année, et de créer « des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects », selon le CEO Kenton Jarvis. « Le Maroc est un marché clé pour EasyJet, notre marché a la croissance la plus rapide hors Europe. Ce partenariat historique va nous permettre d’étendre nos offres loisirs et affaires depuis plus de destinations européennes que jamais auparavant ».

EasyJet a également annoncé quatre nouvelles lignes vers le Maroc dès l’été 2026 : Hambourg/Marrakech, Lille/Marrakech, Strasbourg/Marrakech, et Genève/Tanger, portant à 46 le nombre total de liaisons vers le Maroc, dont 24 au départ de Marrakech.

La Tunisie doit trouver des solutions pour l’aérien

La Tunisie doit désormais agir rapidement pour rattraper son retard et renforcer son attractivité.

Cela ne pourra se faire qu’avec un transport aérien assuré, que ce soit par EasyJet ou d’autres compagnies, nécessitant des autorisations officielles de la DGAC dans des délais courts pour espérer sauver la prochaine saison touristique.

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L’Europe sur le point d’abandonner Gavi !

29. Oktober 2025 um 16:26

L’Union européenne envisage de mettre fin, d’ici 2030, à son financement de deux grands mécanismes mondiaux de santé : l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est en tout cas ce que révèle Euractiv, se basant sur un document interne. Cette décision, qui ferait écho à celle des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, marquerait un tournant majeur dans la politique européenne de santé mondiale.

Sale temps pour la santé mondiale. Après les États-Unis de Trump, la Commission européenne de von der Leyen envisagerait de couper son aide à la santé mondiale.

Préparé pour le commissaire européen aux Partenariats internationaux, Jozef Síkela, le document propose de réviser en profondeur l’aide publique au développement (APD) afin de concentrer les fonds sur des programmes où l’UE peut exercer une influence politique directe, lit-on sur euractiv.fr.
Malgré son statut de premier bailleur mondial d’APD, l’UE estime que son « poids politique ne correspond pas à son poids financier ». Bruxelles souhaite donc rationaliser ses contributions et introduire des clauses de caducité pour les initiatives jugées redondantes, notamment celles portées par Gavi et le Fonds mondial.

Des organisations pourtant vitales pour la santé mondiale

Créées pour améliorer l’accès à la vaccination et aux traitements dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, Gavi et le Fonds mondial revendiquent des résultats spectaculaires : environ 20,6 millions de vies sauvées grâce aux programmes de vaccination et 70 millions par la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, rappelle Euractiv.

Leur rôle reste crucial pour la prévention de maladies comme le paludisme, Ebola, la polio ou la variole du singe. Toutefois, la Commission européenne estime que l’aide devrait désormais être plus stratégique et davantage alignée sur les intérêts économiques et géopolitiques de l’Union.

Une tendance mondiale au recul de l’aide au développement

Cette réflexion s’inscrit dans un contexte global de désengagement des grandes puissances en matière d’aide internationale.

Depuis 2021, l’UE a versé 3,5 milliards d’euros à divers fonds mondiaux, mais la tendance est à la baisse. Les États-Unis ont déjà réduit leur financement de Gavi et du Fonds mondial, tout en se retirant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

De même, l’Allemagne, la France, la Belgique et d’autres États membres ont diminué leurs contributions à l’APD pour réallouer une partie des budgets à la défense et à la sécurité.

Il est donc évident que ces coupes budgétaires fragilisent des initiatives comme Gavi, qui cherche à lever des fonds pour vacciner 500 millions d’enfants d’ici 2030. En juin 2025, l’organisation n’a récolté que 9,5 milliards de dollars, soit moins que l’objectif de 11,9 milliards fixé pour son plan quinquennal.

Le Royaume-Uni, autre donateur majeur, a également réduit sa contribution de 400 millions de livres sterling.

Face à ces difficultés, l’UE subit une pression croissante pour compenser les retraits des autres bailleurs. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait d’ailleurs appelé en septembre à « prendre le relais là où d’autres se sont retirés », en lançant une nouvelle initiative mondiale pour la résilience sanitaire.

Vers un nouveau modèle d’aide conditionnelle

En pratique, Bruxelles réoriente progressivement son aide vers des financements publics-privés et plus conditionnels, destinés à promouvoir les intérêts économiques européens.

C’est dans ce contexte qu’en octobre dernier Ursula von der Leyen a annoncé la création du Global Gateway Investment Hub (GGIH), une plateforme d’investissement destinée à canaliser les fonds publics et privés vers des projets considérés comme stratégiques pour l’Union.

Des alternatives encore floues

Si Gavi affirme vouloir « se rendre inutile » à long terme en aidant les pays à renforcer leur autonomie vaccinale, aucun modèle de remplacement concret n’existe pour l’instant.

Les clauses de caducité envisagées par l’UE devraient coïncider avec le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034, qui mettra davantage l’accent sur la mobilisation du secteur privé et la sécurisation des intérêts géopolitiques européens.

Dans un communiqué, la Commission a assuré maintenir un dialogue ouvert avec les organisations concernées, tout en soulignant la « nécessité d’adapter l’aide internationale » à un contexte marqué par la rareté des ressources et le renforcement des systèmes de santé locaux.

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Le nouveau visage de la richesse africaine : sept fortunes, 100 milliards de dollars

29. Oktober 2025 um 14:23

Le continent africain compte désormais sept représentants dans le Bloomberg Billionaires Index 2025, le classement des 500 plus grandes fortunes mondiales. Ensemble, ces milliardaires pèsent 100 milliards de dollars, soit une hausse cumulée de 18,7 milliards depuis janvier dernier.

En tête, on trouve le Nigérian Aliko Dangote, seul Africain présent dans le top 100 mondial, affiche une fortune estimée à 30,3 milliards de dollars, en hausse de 2,25 milliards depuis le début l’année. L’homme d’affaires profite du succès de Dangote Cement et surtout de sa méga-raffinerie de pétrole mise en service en 2024, évaluée à 20 milliards de dollars, rapporte afrique.le360.ma.

Sa montée en puissance, dopée par la hausse des capacités de production et les perspectives de cotation à Londres et Lagos, pourrait propulser Dangote dans le top 50 mondial.

Il est suivi très loin du Sud-Africain Johann Rupert & family, à 18,3 milliards de dollars, tirés du conglomérat de luxe Richemont (Cartier, Van Cleef & Arpels, Montblanc…), puis de Nicky Oppenheimer (13,4 milliards), héritier de l’empire diamantaire De Beers.

Derrière eux viennent Natie Kirsh (9,86 milliards), Naguib Sawiris (9,85 milliards), Nassef Sawiris (9,66 milliards) et Abdulsamad Rabiu, dont la fortune a bondi de 5,42 milliards pour atteindre 8,57 milliards — la plus forte progression africaine de l’année, ajoute la même source.

Le Bloomberg Billionaires Index met aussi en lumière la domination des géants américains de la tech, qui occupent désormais les six premières places du classement mondial. Elon Musk reste l’homme le plus riche du monde avec 462 milliards de dollars, devant Larry Ellison (340 milliards) et Mark Zuckerberg (258 milliards), explique le site africain.

Le ticket d’entrée pour figurer dans ce club des ultra-riches s’élève désormais à 7,38 milliards de dollars au 24 octobre 2025.

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Kuunda dynamise le financement des PME africaines grâce aux prêts numériques

29. Oktober 2025 um 12:48

La fintech sud-africaine Kuunda accélère l’inclusion financière sur le continent en proposant des solutions de crédit numérique taillées pour les petites entreprises et les agents économiques.

Fondée en 2018 par Andrew Milne, la start-up s’impose comme un acteur clé de l’infrastructure financière africaine grâce à ses produits phares, Hapa Cash et Kazi Cash.

Début octobre, Kuunda a levé 7,5 millions de dollars pour renforcer sa présence sur ses marchés cibles en Afrique. Cette levée de fonds vient soutenir son ambition : offrir un accès rapide et flexible au financement à la “classe productive africaine” — ces agents mobile money, micro-commerçants et petits entrepreneurs qui font tourner les économies locales.

Son produit Hapa Cash permet de disposer instantanément de liquidités transactionnelles pour des opérations quotidiennes comme les recharges téléphoniques, les transferts mobile money ou la gestion de flotte électronique.

Kazi Cash, de son côté, cible les micro-marchands en leur offrant des crédits de croissance : avances de trésorerie, financement de stocks ou encore prêts carburant.

« Nous facilitons l’accès au financement pour les agents, commerçants et petites entreprises — le cœur battant des économies africaines — tout en aidant les consommateurs à renforcer leur résilience financière », explique Andrew Milne, fondateur de Kuunda.

Kuunda mise sur un modèle B2B2C : elle opère via des partenariats avec les opérateurs de mobile money, banques et fintechs déjà implantés sur les marchés émergents. Son avantage : un scoring comportemental et transactionnel en temps réel, alimenté par des algorithmes propriétaires, qui permet d’évaluer la solvabilité de chaque utilisateur avec précision et rapidité.

En s’appuyant sur l’embedded finance (finance intégrée), Kuunda crée des écosystèmes de liquidité instantanée qui soutiennent la croissance des micro-entreprises, fluidifient les transactions et débloquent la valeur cachée de l’économie informelle africaine.

Source: voir ici

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Gabon : le gouvernement teste la digitalisation des caisses sociales et fiscales

29. Oktober 2025 um 09:00

C’est une étape importante que le Gabon vient de franchir dans la modernisation de son administration. À partir du 30 octobre, le gouvernement lance la phase pilote de la digitalisation des Caisses sociales et fiscales. Un projet stratégique qui vise à rendre la gestion publique plus transparente, plus rapide et mieux traçable.

Cette expérimentation, menée sous la coordination du ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, réunit l’ensemble des institutions en charge des cotisations et des recettes publiques. Elle s’appuie sur une plateforme intégrée capable d’automatiser la collecte des cotisations sociales et fiscales, de suivre en temps réel les transactions et de garantir une traçabilité totale des flux financiers, lit-on sur site spécialisé africain.

Prévue jusqu’au 15 décembre, cette phase pilote précédera le déploiement officiel du dispositif en janvier 2026. Le ministère indique que la plateforme technique est déjà opérationnelle. Elle servira de socle à la refonte numérique des systèmes de gestion des caisses publiques, explique la même source.

A noter que ce projet intervient dans un contexte de recherche accrue de transparence et d’efficacité au sein de l’administration. Les caisses sociales — notamment la CNAMGS et la CNSS — font face depuis plusieurs années à des dysfonctionnements récurrents : retards de paiement, lenteurs administratives et manque de visibilité sur les transactions.

A noter au passage que les pharmacies du pays réclament 8 millions de francs CFA à la CNAMGS.

En misant sur la digitalisation, le gouvernement entend fiabiliser la collecte, optimiser la redistribution des fonds sociaux et réduire les coûts liés aux traitements manuels.

Inscrite dans la stratégie nationale « Gabon numérique », portée par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, cette initiative s’ajoute à d’autres chantiers structurants : la digitalisation du système de paie des fonctionnaires et l’interconnexion des régies financières via la plateforme SIGFiP, actuellement en cours de déploiement.

À terme, la numérisation des caisses sociales et fiscales devrait offrir à l’État une vision consolidée et en temps réel de ses finances. Et ce, tout en renforçant la confiance des citoyens et des entreprises dans la gestion des services publics. Une étape décisive vers un Gabon pleinement numérique.

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Gestern — 28. Oktober 2025Haupt-Feeds

L’Algérie crée un Comité scientifique de pilotage de sa transformation numérique

28. Oktober 2025 um 16:24

L’Algérie a inauguré, le 23 octobre à Alger, le Comité scientifique et technique du Haut-Commissariat à la numérisation (CSTHCN). Comme son nom l’indique, une instance qui aura la charge d’orienter et d’évaluer la stratégie numérique nationale.

Placé sous la tutelle du Haut-Commissariat à la numérisation, ce comité consultatif a pour mission de conseiller le gouvernement dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques liées au digital.

Meriem Benmouloud, haut-commissaire à la numérisation, a présidé la cérémonie d’installation, qui constitue, affirme-t-elle, une étape clé dans le déploiement du programme « Algérie Numérique 2030 ». Une feuille de route qui vise à transformer en profondeur l’économie et l’administration du pays au cours des cinq prochaines années, rapporte le site spécialisé We Are Tech Africa.

Composé de quinze membres, dont trois experts issus de la diaspora, le Comité regroupe des spécialistes reconnus dans les domaines de la numérisation, de l’intelligence artificielle, des technologies de l’information, des mathématiques, de l’économie et des transactions financières.

Les travaux du Comité porteront notamment sur la formulation de recommandations, l’évaluation des projets législatifs et réglementaires relatifs à la digitalisation, ainsi que la production d’études prospectives sur les mutations technologiques et leurs impacts économiques.

La création de ce Comité vient parachever la mise en place du Haut-Commissariat à la numérisation, institué en 2023 pour coordonner la transformation numérique du pays. La stratégie nationale « Algérie Numérique 2030 », désormais finalisée, prévoit notamment de former 500 000 spécialistes des TIC, de connecter l’ensemble des institutions publiques et de porter la contribution de l’économie numérique à 20 % du PIB pour les cinq prochaines années.

Dans un contexte où le numérique occupe une place stratégique croissante dans l’économie nationale, cette initiative vise à renforcer la gouvernance du secteur. Si le potentiel du digital en Algérie est reconnu, les experts soulignent un écart persistant entre les investissements consentis et les retombées économiques réelles. Le nouveau Comité scientifique est ainsi appelé à jouer un rôle déterminant pour accélérer la transformation numérique, améliorer l’efficacité des services publics et stimuler la création de valeur dans l’économie digitale, ajoute la même source.

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Kaïs Saïed monte au créneau sur la crise des caisses sociales

28. Oktober 2025 um 07:55

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.

Citée dans un communiqué, la rencontre a porté sur le dossier des caisses sociales. Et tout particulièrement, la situation de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

A ce titre, le chef de l’État a appelé à la nécessité de rétablir les équilibres de ces caisses sociales, en recommandant de développer les législations y afférentes afin que ces organismes puissent remplir, comme il se doit, les objectifs pour lesquels ils ont été créés.

Sur un autre plan, le président de la République a évoqué le dossier de l’emploi précaire. Il a mis l’accent dans ce contexte sur l’impératif qu’il y a à mettre en œuvre la loi sur la lutte contre la sous-traitance.

A cet égard, il a fait remarquer que l’adoption de la nouvelle loi sur l’abolition de la sous-traitance a ouvert le droit à la régularisation de la situation de plus 82 000 ouvriers et ouvrières. Le président Saïed a réaffirmé l’engagement inflexible de l’Etat à demander des comptes à quiconque use de moyens frauduleux et détournés pour se délier de l’obligation de mettre œuvre les dispositions de cette loi.

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Algérie : nouveau changement à la tête du Sonatrach

27. Oktober 2025 um 21:25

C’est un nouveau changement qui vient d’intervenir à la tête du géant public algérien des hydrocarbures. Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi a été dévissé de son poste après deux ans de fonctions, a annoncé dimanche la télévision publique. Noureddine Daoudi, ancien président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), lui succède. Aucune raison officielle n’a été donnée à ce départ, mais la gestion du groupe était récemment sous le feu des critiques dans la presse locale, rapporte connaissancedesenergies.com.

 

En poste depuis octobre 2023, Hachichi était sur la sellette depuis plusieurs semaines. En tout cas, deux quotidiens, en l’occurrence Le Soir et El Khabar, avaient pointé des « dysfonctionnements internes » et une « mauvaise gestion des priorités » au sein de Sonatrach, rappelle l’ONG.

Son successeur, Noureddine Daoudi, ingénieur du sérail, a pris officiellement ses fonctions lors d’une cérémonie présidée par le ministre des Hydrocarbures, Mohamed Arkab.

Sonatrach, le PDG sortant et le PDG entrant

Un roulement incessant à la tête du géant énergétique

Daoudi devient ainsi le cinquième PDG de Sonatrach depuis 2019, un rythme de rotation inédit pour une entreprise qui demeure le poumon économique de l’Algérie. Le groupe, détenu à 100 % par l’État, a généré 77 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2023, dont 45,23 milliards issus des exportations d’hydrocarburesn explique la presse algérienne.

Ce changement ne concerne pas que la scène économique algérienne. Depuis la guerre en Ukraine, l’Europe et surtout l’Italie ont intensifié leur dépendance au gaz algérien. Ainsi, en 2023, Alger a exporté près de 25,5 milliards de m³ vers la péninsule italienne, confortant sa position de premier fournisseur de Rome et de partenaire énergétique majeur de l’Union européenne.

Pipelines et stabilité managériale : un équilibre à préserver

La stabilité à la tête de Sonatrach est cruciale pour la sécurité énergétique européenne. Deux infrastructures illustrent cet enjeu :

  • TransMed, reliant Hassi R’Mel à la Sicile via la Tunisie, capable d’acheminer 33 milliards de m³ par an ;
  • Medgaz, qui relie directement Beni Saf à Almería, avec une capacité de 10,16 milliards de m³.

Dans un contexte où les hydrocarbures financent 60 % du budget national et plus de 80 % des recettes d’exportation, chaque changement de direction à Sonatrach résonne bien au-delà d’Alger : il pèse sur les équilibres énergétiques régionaux et sur la crédibilité du premier producteur africain de gaz.

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Quand la revue « Géo » vante les mosaïques tunisiennes

27. Oktober 2025 um 17:21

Intitulé « Au cœur des mosaïques tunisiennes, un art millénaire et délicat toujours vivant », le site de la revue Géo (Géographie) évoque, dans un article publié dimanche 26 octobre, les mosaïques comme des « joyaux antiques toujours éclatants de vie ».

Sous la plume du journaliste reporter Boris Thiolay, le site souligne, en substance : « Symbole d’un savoir-faire millénaire, l’art de la mosaïque tunisienne continue de rayonner bien au-delà des musées. Héritage de Carthage et de Rome, il demeure un pilier de la création artisanale et artistique du pays ».

L’auteur indique qu’à Tunis, la majestueuse mosaïque du seigneur Julius accueille les visiteurs du musée du Bardo. Réalisée à la fin du IVe siècle, cette œuvre raconte la vie d’un domaine agricole romain à travers des scènes minutieuses : travaux des champs, saisons qui passent, relations entre maîtres et serviteurs. Un tableau de pierre, vibrant d’humanité, qui rappelle combien cet art mêle esthétique et mémoire.

Le moins qu’on puisse dire, un Tunisien n’aurait pas pus écrire mieux sur le musée du Bardo.

Des origines phéniciennes à l’âge d’or romain

L’histoire de la mosaïque tunisienne débute bien avant Rome. Au VIIIe siècle avant notre ère, les colons phéniciens de Carthage introduisent une technique grecque de pavement de sol faite de galets. D’abord utilitaire – isoler les sols de l’humidité -, rappelle le site, cette pratique devient vite un art.

Dès le Ve siècle av. J.-C., les pavements puniques de Carthage ou de Kerkouane laissent déjà entrevoir une dimension symbolique, notamment à travers le signe de Tanit, déesse carthaginoise de la fertilité, incrusté dans le mortier rouge, détaille Géo.

Sous l’Empire romain, entre les IIe et IIIe siècles, la mosaïque atteint son apogée. Les notables rivalisent de prestige en ornant leurs villas de scènes mythologiques, maritimes ou agricoles. Le célèbre Triomphe de Neptune, découvert à Sousse et couvrant 140 m², en est un exemple spectaculaire.

« Les mosaïstes d’Afrique romaine ont représenté la vie quotidienne avec une précision presque journalistique », explique Fatma Naït-Yghil, responsable scientifique des collections du Bardo. « Leurs œuvres mêlaient influences grecques, romaines et locales, donnant naissance à un art véritablement tunisien », rapporte le site.

Un art qui s’adapte et se réinvente

Avec la conquête arabo-musulmane au VIIe siècle, les représentations humaines disparaissent au profit de motifs géométriques et calligraphiques. Pourtant, la technique, elle, survit.

Aujourd’hui encore, des ateliers perpétuent la tradition, réalisant à la main des fresques, objets décoratifs ou pavements inspirés des chefs-d’œuvre antiques en mosaïques. L’Institut supérieur des arts et métiers de Sfax forme depuis 2008 une nouvelle génération d’artisans, alliant savoir-faire ancestral et création contemporaine.

Les amateurs peuvent acquérir des mosaïques authentiques dans les ateliers tunisiens – à condition d’éviter les imitations industrielles. Car derrière chaque pièce se cache le geste précis d’un artisan, héritier d’une histoire vieille de 2 500 ans.

Article compilé avec l’aide de l’IA

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Le budget de la municipalité de Sfax pour 2026 évalué à 125 MDT

27. Oktober 2025 um 12:22

Le budget de la municipalité de Sfax pour l’année 2026 est estimé à 125 millions de dinars (MDT), soit une augmentation de 11,6 % par rapport à 2025.

Le secrétaire général de la mairie, Farhat Brik, cité par l’Agence TAP, indique que ce montant de répartit entre 76 MDT à titre de dépenses ordinaires et 49 MDT à titres de dépenses de développement.

La municipalité de Sfax entamera la réalisation des projets programmés en 2026 dès l’approbation dudit budget.

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L’amélioration des relations entre les Etats-Unis et la Chine fait grimper le pétrole

27. Oktober 2025 um 12:13

Les perspectives d’un apaisement dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine font monter un peu les prix du pétrole, dans les échanges asiatiques dans la matinée du lundi 27 octobre.

En effet, les deux premières puissances économiques mondiales ont signé un accord-cadre commercial ces derniers jours à Kuala Lumpur, en marge du sommet de l’ASIAN.

Cet accord devrait atténuer les préoccupations concernant l’impact des droits de douane et des restrictions sur les exportations et leurs effets potentiels sur la croissance économique mondiale.

Ainsi, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 0,7 %, pour atteindre 66,40 dollars le baril.

Quant aux contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI), ils ont gagné 0,75 %, pour atteindre 61,96 dollars, après des hausses respectives de 8,9 % et 7,7 % la semaine précédente.

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Covid-19 : le vaccin à ARNm aurait un effet bénéfique insoupçonné

26. Oktober 2025 um 11:36

Et si le vaccin contre le COVID-19 recelait un atout thérapeutique insoupçonné ? C’est ce que suggère une récente étude américaine, qui met en lumière un effet secondaire inattendu – et potentiellement positif – chez certains patients atteints de cancers avancés par exemple.

Selon des chercheurs, les vaccins à ARNm pourraient déclencher une activation inhabituelle du système immunitaire, le « réveillant » temporairement chez des patients dont les défenses étaient affaiblies par la maladie.

« C’est le genre de réponse que nous espérons obtenir avec un traitement expérimental, mais que nous observons rarement », explique le professeur Duane Mitchell, directeur du UF Clinical and Translational Science Institute à l’Université de Floride, cité dans l’étude en question.

Fait notable : cet effet ne semble pas être reproduit avec d’autres vaccins, tel que celui de la grippe.

L’ARN messager, une technologie pleine de promesses

On rappelle que ce n’est pas la première fois que les vaccins à ARNm suscitent l’intérêt du monde de l’oncologie. En effet, depuis plusieurs années, des chercheurs de l’Université de Floride et du MD Anderson Cancer Center explorent leur capacité à stimuler la réponse immunitaire contre les tumeurs.

Des travaux antérieurs, menés sur des modèles murins, avaient déjà montré qu’un vaccin à ARNm non spécifique pouvait ralentir la croissance de certaines tumeurs, simplement en provoquant une activation intense du système immunitaire.

Vers de nouvelles pistes thérapeutiques ?

Ces observations, encore préliminaires, explique-t-on, ouvrent néanmoins des perspectives prometteuses. Si elles se confirment, elles pourraient orienter la recherche vers de nouvelles stratégies d’immunothérapie fondées sur la technologie de l’ARN messager – bien au-delà de la lutte contre les virus du Covid-19.

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CNUCED 16 : La Via Campesina plaide pour un cadre commercial fondé sur la souveraineté alimentaire

26. Oktober 2025 um 09:20

Lors de la 16ᵉ Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED 16), le mouvement paysan international dénommé “La Via Campesina“ a appelé à la mise en place d’un nouveau cadre commercial mondial fondé sur les principes de la souveraineté alimentaire.

Intervenant le 23 octobre 2025 à Genève, au sein d’une session ouverte aux mouvements sociaux et à la société civile, Pierre Mason, représentant de La Via Campesina, a exhorté les États membres à réorienter le commerce international vers le développement humain, la justice sociale et la durabilité environnementale, indique le mouvement dans communiqué.

« Le commerce ne doit plus viser la seule maximisation de la valeur d’échange, mais garantir le droit à l’alimentation et la souveraineté des peuples », a-t-il déclaré.

Un plaidoyer pour refonder les règles du commerce mondial

La Via Campesina affirme que « le modèle de libéralisation dominant a aggravé les inégalités et fragilisé les paysans et petits producteurs, en limitant la capacité des gouvernements à soutenir leurs agricultures locales ». Dans ce contexte, le mouvement propose de replacer la CNUCED au cœur des discussions sur la gouvernance économique mondiale, estimant que son mandat historique, à savoir « promouvoir un développement équitable », en fait « le forum légitime pour repenser les normes commerciales ».

Ce plaidoyer s’inscrit dans la continuité du Nouvel ordre économique international (NOEI), élaboré par la CNUCED dans les années 1970, qui visait à faire du commerce un instrument de développement plutôt qu’un outil de domination. « Cependant, rappelle La Via Campesina, cette vision a été affaiblie par les politiques d’ajustement structurel et les réformes néolibérales imposées aux pays du Sud dans les décennies suivantes ».

Un appel à l’action dans un contexte de crise mondiale

Face à l’impasse actuelle du système commercial multilatéral, notamment au sein de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), le mouvement estime que la « CNUCED doit redevenir un espace de renouveau du multilatéralisme ».

Pour ce faire, La Via Campesina propose sept axes pour réformer les règles du commerce international :

  1. Ancrer les échanges dans les droits humains, notamment les droits des paysans, des peuples autochtones et les droits économiques, sociaux et culturels.
  2. Reconnaître le droit des pays à définir leurs politiques alimentaires et agricoles, en lien avec la FAO, le CSA et le FIDA.
  3. Favoriser les chaînes d’approvisionnement régionales afin de renforcer la production locale et stabiliser les marchés.
  4. Soutenir les petits producteurs par des prix justes, des revenus garantis et une transparence accrue.
  5. Interdire le dumping, les subventions à l’exportation et la spéculation sur les denrées alimentaires.
  6. Réduire la dépendance aux monnaies dominantes et rejeter les dettes et sanctions unilatérales.
  7. Empêcher l’accaparement des terres et des ressources naturelles, en garantissant un contrôle collectif par les communautés locales.

Pour un commerce au service des peuples et de la planète

« L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres, mais un droit humain fondamental », a rappelé Pierre Mason, soulignant l’urgence de réformer les règles du commerce international pour protéger les producteurs, les écosystèmes et le droit à l’alimentation pour tous.

In fine, La Via Campesina plaide pour que « la CNUCED assume pleinement son rôle historique pour refonder un système commercial plus juste, au service de la souveraineté alimentaire mondiale et de la survie de la planète ».

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CNUCED 16 : Un Consensus historique pour un nouvel ordre économique mondial plus juste

25. Oktober 2025 um 19:41

 

170 pays ont approuvé le « Consensus de Genève » lors de la 16ᵉ Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED 16), tenue dans cette ville suisse (Genève) du 20 au 23 octobre 2025. Cet accord marque une étape majeure vers la construction d’un ordre économique mondial plus équitable et durable.

Réunissant un nombre record de délégations – dont 80 ministres du Commerce et de l’Economie -, la conférence s’est articulée autour du thème de la transformation économique durable. Le texte adopté réaffirme l’engagement des 195 États membres en faveur d’un système commercial multilatéral ouvert et fondé sur des règles, tout en traçant une feuille de route pour relancer l’investissement productif, renforcer les capacités numériques et promouvoir le commerce des services, détaille le La Vérité.

Lire aussi : CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

L’un des points les plus débattus fut la question de la dette des pays vulnérables. Les participants ont soutenu la création d’un Forum des emprunteurs, destiné à donner davantage de poids à la voix des pays en développement dans les discussions internationales sur la dette.

Dans son message de clôture, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué le rôle « vital » de la CNUCED dans l’accompagnement des économies émergentes.

Quant à la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan, elle a qualifié cette conférence de « moment de renouveau » pour l’organisation, soulignant que le multilatéralisme reste non seulement nécessaire, mais possible.

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Afrique – Meilleurs taux de pénétration de l’assurance : Tunisie … peut mieux faire !

24. Oktober 2025 um 11:24

Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, les taux de pénétration de l’assurance demeurent faibles sur le continent africain. La prépondérance de l’économie informelle, le faible pouvoir d’achat des ménages et la couverture encore limitée des réseaux de distribution freinent l’expansion du secteur.

C’est ce qu’il ressort du rapport annuel 2024 de l’Organisation des assurances africaines (OAA), publié le 20 octobre 2025. Rapport dans lequel l’Afrique du Sud et la Namibie conservent leur avance en matière de pénétration de l’assurance.

Ainsi, avec un taux de pénétration de 11,54 %, l’Afrique du Sud reste non seulement le leader continental, mais figure également parmi les pays les plus assurés au monde.

Quant à la Namibie, elle se classe au second rang avec un ratio de 7,41 %. Confirmant ainsi la solidité de son marché et la maturité de son cadre réglementaire, explique l’OAA. Ces deux nations sont du reste les seules du continent à dépasser la moyenne mondiale, qui est estimée à 6,8 %.

En troisième position, on retrouve l’île Maurice. Elle se distingue avec un taux de 4,97 %, portée par un environnement économique stable et un secteur financier sophistiqué, relève le rapport.

De son côté, avec un taux 2,8 %, la Tunisie occupe la 6ème place du classement. Autrement dit, notre pays pourrait augmenter le taux de pénétration de l’assurance.

Par contre, explique l’OAA dans son rapport, la plupart des pays africains affichent des niveaux de pénétration très bas. Ils sont la conséquence directe « de la faible inclusion financière, de la prédominance du secteur informel et de la méfiance persistante vis-à-vis des produits d’assurance ».

Ces disparités illustrent les obstacles structurels auxquels le secteur fait face. Mais elles révèlent également un potentiel de croissance considérable à mesure que les économies se formalisent et que les revenus progressent.

Les insurtech changent la donne

Face à ces défis, une nouvelle génération d’acteurs numériques, appelés « insurtech », s’imposent comme catalyseurs de transformation. Ces jeunes entreprises repensent les modèles classiques de distribution en misant sur des offres de micro-assurance accessibles via mobile, avec adhésion instantanée et paiement à l’usage.

En effet, leur approche, centrée sur la simplicité et la flexibilité, permet d’atteindre des segments de populations jusque-là délaissés, notamment les travailleurs informels et les populations à faibles revenus.

Des initiatives comme Turaco, basée au Kenya et déjà active en Ouganda et au Nigeria, illustrent bien cette tendance. La startup collabore avec des plateformes numériques et des employeurs pour proposer une assurance-santé abordable.

Idem pour Paula, autre insurtech kényane, qui mise sur l’assurance indicielle pour protéger les petits agriculteurs contre les aléas climatiques, sécheresses, inondations ou invasions de parasites. Et ce, tout en leur offrant des outils de gestion des risques.

L’innovation au service de la résilience

Bien que souvent limitées en ressources, ces insurtech exploitent les avancées du numérique – intelligence artificielle (IA), blockchain, Internet des objets (IoT) et drones – pour affiner la segmentation, évaluer les risques et personnaliser les produits selon les besoins réels des assurés.

En redéfinissant les règles du jeu, elles contribuent à rendre l’assurance plus inclusive, plus flexible et mieux adaptée aux réalités africaines.

Voici le Top 10 des pays africains affichant les meilleurs taux de pénétration de l’assurance en 2024 :

1- Afrique du Sud (11,54%);

2- Namibie (7,41 %);

3- Maurice (4,97 %);

4- Maroc (4,10 %);

5- Botswana (2,46 %);

6- Tunisie (2,28 %);

7- Kenya (2,25 %);

8- Eswatini (2,23 %);

9- Zambie (1,32 %);

10- Zimbabwe (0,2 %).;

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Déjà 9 millions de visiteurs en Tunisie

24. Oktober 2025 um 07:57

Mohamed Mehdi Hlaoui, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt), a affirmé que quelque 9 millions de touristes ont visé la Tunisie, entre le 1er janvier et le 20 octobre 2025. Ce qui constitue une progression de 9,2 % par rapport à la même période de 2024.

Cette augmentation concerne essentiellement les touristes européens (près de 11 %), plus précisément les marchés français, polonais et britannique. Par contre, le marché allemand rencontre quelques difficultés.

Pour atteindre l’objectif de 11 millions de visiteurs, M. Hlaoui assure que l’office poursuit ses efforts, en mettant l’accent sur la qualité, la diversification de l’offre et le développement du tourisme culturel, écologique, sportif et de bien-être.

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KAAT 2025 : l’alliance du savoir et du partenariat

23. Oktober 2025 um 13:30

La Koica Alumni Association of Tunisia (KAAT) a tenu, à l’École nationale d’administration (ENA), sa rencontre annuelle 2025. Un rendez-vous placé sous le signe du partage de savoirs, de la coopération et de l’amitié tuniso-coréenne.

L’ouverture officielle a été marquée par les allocutions de Khaoula LAABIDI, directrice générale de l’ENA, Ilwoo NAM, directrice du Bureau de la KOICA en Tunisie, et IKRAM BEN ZAIED, présidente de la KAAT.

Dans son mot de bienvenue, Mme NAM a salué la vitalité du réseau des anciens boursiers tunisiens, rappelant que « la KAAT constitue un pilier essentiel pour la promotion des valeurs de coopération, de développement et d’amitié entre la République de Corée et la Tunisie ». Elle a réaffirmé la volonté de la KOICA de poursuivre son soutien aux initiatives tunisiennes en matière de partage de connaissances et de renforcement des capacités institutionnelles.

De son côté, Mme BEN ZAIED a exprimé sa gratitude envers la direction générale de l’ENA pour son appui constant, ainsi qu’à la KOICA pour son accompagnement continu. Elle a également souligné la diversité des activités menées par la KAAT en 2025, marquée par des actions à fort impact, notamment des :

  • Séminaires de partage de connaissances dans les domaines de la gouvernance et du numérique.
  • Projets solidaires visant à renforcer la cohésion au sein du réseau des anciens boursiers,
  • Initiatives culturelles et éducatives, illustrant l’engagement de la KAAT à faire vivre les valeurs d’échange et de coopération.

Ces actions traduisent la mission de l’association : valoriser l’expérience coréenne au service du développement public tunisien et contribuer activement au rapprochement entre les deux pays.

Parmi les éminents invités ayant honoré l’événement de leur présence figuraient les anciens ambassadeurs de la Tunisie en République de Corée, à savoir Moncef BAATI et Mustapha KHAMMARI, ainsi que Lobna ZOGHLAMI, directrice générale de la Formation et du perfectionnement à la présidence du gouvernement.

 

Partage de connaissances et échanges culturels

La première partie de la rencontre a mis en avant le partage d’expériences.

Issam BARHOUMI, ingénieur informatique à la présidence du gouvernement et bénéficiaire du programme Capacity Building on E-Training Management for Civil Servants in Tunisia (2025), mis en œuvre dans le cadre du programme CIAT (Capacity Improvement & Advancement for Tomorrow) de la KOICA, a fait une intervention sur la digitalisation de la formation et la gestion des plateformes d’e-learning.

Son témoignage a été enrichi par un échange avec Olfa LOUIHICHI, représentant la Direction générale de la Formation et du perfectionnement à la Présidence du Gouvernement, autour de la participation tunisienne aux programmes de formation de la KOICA et de l’intégration des acquis dans les politiques publiques de développement des compétences.

L’aspect culturel a ensuite été célébré à travers une prestation artistique des étudiants de l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes, qui ont interprété une chanson coréenne, symbole d’unité et d’amitié. Ce moment a illustré la dimension humaine et culturelle qui lie les deux nations, renforcée par la présence de volontaires coréens de la KOICA au sein de l’Institut.

Assemblée générale et perspectives

La seconde partie de la journée a été consacrée à l’Assemblée générale de la KAAT, présidée par Mme Ikram BEN ZAIED.

Les membres ont adopté le rapport moral et financier, actualisé le règlement intérieur, et validé le programme d’activités pour 2026, qui s’annonce riche en projets conjoints et en nouvelles collaborations avec les institutions partenaires tunisiennes et coréennes.

Les échanges ont mis en évidence la volonté commune de renforcer le rôle de la KAAT en tant que plateforme dynamique de coopération, de partage et de valorisation de l’expertise tunisienne issue des formations de la KOICA.

L’événement s’est conclu sur une note d’optimisme et d’engagement, réaffirmant la mission de la KAAT : bâtir, dans un esprit de solidarité et de coopération, un avenir prometteur au service du développement des deux nations.

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Ilwoo Nam : « La capacité de la Tunisie à intégrer les cultures diverses a contribué à son ouverture et à sa diversité »

23. Oktober 2025 um 07:12

À l’occasion de  l’Assemblée générale annuelle de la KOICA Alumni Association of Tunisia (KAAT), qui se tient ce jeudi 23 octobre 2025, la nouvelle directrice-pays de la KOICA, Ilwoo NAM, a bien voulu accorder une interview exclusive à leconomistemaghrebin.com. Elle explique notamment l’ambition de la KOICA de poursuivre et de dynamiser davantage la coopération entre la Tunisie et la République de Corée.  

Entretien.

Pourriez-vous nous expliquer comment a débuté votre lien avec la KOICA ? Pourriez-vous également partager brièvement une expérience marquante vécue au sein de l’Agence ?

 

Bonjour, je m’appelle Ilwoo Nam et je suis la nouvelle directrice-pays du bureau de la KOICA en Tunisie. J’ai toujours eu un vif intérêt pour les cultures étrangères, ce qui m’a amenée à choisir comme spécialité universitaire la langue et la littérature anglaises.

Après avoir participé à un programme d’échange universitaire au Canada, j’ai décidé de prendre une année de césure afin d’apprendre une autre langue étrangère. J’ai séjourné au Mexique et voyagé à travers plusieurs pays d’Amérique latine, me laissant profondément captiver par le charme unique des pays en développement.

Cette expérience m’a inspiré le souhait de travailler un jour dans un pays en développement, ce qui m’a finalement conduite à rejoindre la KOICA. J’ai intégré l’Agence à la fin de l’année 2009 et j’y ai depuis consacré l’ensemble de ma carrière.

Mon premier poste à la KOICA, durant mon stage, fut au Département des Programmes de formation, où j’assurais l’appui aux stagiaires invités en Corée.

J’ai également participé à une formation spécifique pour la Tunisie et j’ai été impressionnée par l’attention avec laquelle l’ambassade de Tunisie en Corée accompagnait ses stagiaires.

Après mon recrutement officiel, j’ai débuté à la Division Amérique latine. Par la suite, j’ai servi au Bureau du Vietnam, à l’Équipe Asie du Sud-Est 1 (Cambodge, Laos, Myanmar), à l’Équipe Asie du Sud-Est 2 (Indonésie, Philippines), à l’Équipe Eurasie, et à l’Équipe Moyen-Orient, acquérant ainsi une expérience variée principalement dans les régions asiatiques.

 

Pourriez-vous partager le contexte ou les circonstances particulières ayant conduit à votre nomination en tant que directrice du Bureau de la KOICA en Tunisie ?

Avant même d’intégrer la KOICA, j’avais étudié l’espagnol et le français dans l’espoir de travailler dans un contexte où je pourrais les mettre en pratique.

Toutefois, j’ai principalement exercé mes fonctions en Asie. Bien qu’il s’agisse de ma première affectation en Afrique du Nord, cette région a toujours suscité un vif intérêt chez moi. Plus récemment, j’ai également exercé les fonctions de cheffe de l’Équipe Moyen-Orient, supervisant la région du Levant (Palestine, Jordanie, Irak). Ce rôle m’a permis de découvrir la sphère culturelle arabe interconnectée, qui s’étend jusqu’au Maghreb, et a renforcé mon intérêt pour cette aire géographique.

Les anciennes directrices et anciens directeurs du Bureau en Tunisie ont toutes et tous exprimé un avis très favorable à l’égard du pays. En particulier, on m’a souvent confié que « les Tunisiens sont chaleureux et bienveillants ». Ce qui m’a inspiré un sentiment de sympathie et d’anticipation avant même mon arrivée.

Nouvelle directrice pays de la KOICA en Tunisie

Je crois que la capacité de la Tunisie à intégrer les cultures diverses de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient a contribué à son ouverture et à sa diversité — des moteurs essentiels de la force du pays. Comme la Corée et la Tunisie se trouvent toutes deux dans une situation où le développement doit passer par l’ouverture et la coopération avec d’autres nations, j’espère contribuer au développement des deux pays en partageant des expériences à travers les programmes de coopération de la KOICA.

 

 

Quelles ont été vos premières impressions ou attentes au début de votre mission en Tunisie ?

Les premières choses qui m’ont marquée ont été la lumière intense du soleil et la gentillesse des gens. J’avais entendu à plusieurs reprises parler de la puissance du soleil méditerranéen, mais le vivre en personne était une tout autre expérience. Les personnes que j’ai rencontrées, que ce soit dans un cadre professionnel ou dans la vie quotidienne, ont toujours été aimables et accueillantes. Ce qui m’a laissé une impression chaleureuse.

Je crois que la capacité de la Tunisie à intégrer les cultures diverses de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient a contribué à son ouverture et à sa diversité — des moteurs essentiels de la force du pays. Comme la Corée et la Tunisie se trouvent toutes deux dans une situation où le développement doit passer par l’ouverture et la coopération avec d’autres nations, j’espère contribuer au développement des deux pays en partageant des expériences à travers les programmes de coopération de la KOICA.

 

Quels sont, sous votre direction, les principaux axes prioritaires pour le Bureau de la KOICA en Tunisie ?

La Tunisie est un pays de premier plan dans la région du Maghreb. Nous mettons actuellement en œuvre diverses activités de coopération triangulaire, notamment des programmes de formation dans le domaine des marchés publics, et nous préparons d’autres projets en nous appuyant sur l’expertise accumulée de la KOICA en matière de gouvernement électronique et de développement numérique. En m’appuyant sur les réalisations de mes prédécesseurs, je souhaite étendre cette expérience non seulement dans la région, mais aussi au-delà.

Au cours des deux dernières années, nous avons identifié de nouveaux projets agricoles en réponse au changement climatique. Grâce à mon prédécesseur, qui a mis en place un système permettant la diversification, nous visons à préparer minutieusement les nouveaux projets prévus pour 2026 dès leur phase de planification initiale. D’ici la fin de l’année, nous prévoyons de réaliser une étude de planification de projets et de consulter le ministère tunisien de l’Agriculture ainsi que d’autres institutions concernées, dans le but d’élaborer un plan concret.

 

La Tunisie étant un producteur d’huile d’olive reconnu à l’échelle mondiale, je pense que si la KOICA peut servir de pont pour relier ce secteur à la Corée, cela pourrait devenir un projet très porteur de sens.

 

Dans les domaines de la formation professionnelle et de la création d’emplois, j’espère également explorer de nouvelles possibilités au-delà des projets déjà en cours. En collaborant avec le pays partenaire et les organisations internationales, nous aspirons à développer de nouvelles initiatives dans ces domaines.

Par ailleurs, nous veillerons à ce que les volontaires de la KOICA, actifs sur le terrain, puissent exercer leur mission en toute sécurité et efficacité.

Nous prévoyons également de participer activement aux discussions sur les besoins en matière de déploiement de volontaires. Étant convaincue que ces volontaires jouent un rôle important dans la promotion de la culture coréenne, je souhaite créer un environnement dans lequel ils pourront pleinement exprimer leurs compétences.

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